décembre 03, 2024

L'HOMME ET LA VIE ( Le cancer d'Émilie Dequenne récidive : qu'est-ce qu'un corticosurrénalome ? )

L'actrice annonce la récidive de son cancer. -"Le corticosurrénalome, en plus de sa rareté, m'a complètement transformée. Moi, ma vie, mon état général, mon moral, mes capacités, ma liberté, mon insouciance" partageait l'actrice Émilie Dequenne sur son compte Instagram le 12 août 2024. Un an plus tôt, en août 2023 elle apprenait sa maladie. Elle avait 42 ans. "J'étais en tournage, j'avais mal au ventre et j'étais très fatiguée. (...) Une prise de sang bizarre, un scanner à passer, une masse au scanner, une masse énorme sur la surrénale" raconte-t-elle dans l'émission Sept à Huit diffusée sur TF1 le 1er décembre 2024. Le médecin est clair, il lui annonce un cancer "grave, hyper rare, extrêment récidiviste". Aujourd'hui, le traitement de sa maladie "n'avance pas bien". "Une partie de mon cancer y répond et une autre n'y répond pas voire progresse et la partie qui progresse est plus grande que celle qui réduit. Me revoilà partie pour la chimio que j'ai connue avec une dose en plus d'un truc nouveau." Le corticosurrénalome est un cancer peu connu du grand public au vu de sa rareté, "environ 1 à 2 personnes par an dans le monde sur un million" partage l'actrice. Il se développe au niveau d'une ou des deux glandes surrénales présentes au-dessus des reins. Ces glandes participent à la sécrétion d'hormones comme les glucocorticoïdes, hormones qui agit sur la glycémie ; les minéralocorticoïdes représentés par l'aldostérone qui équilibrent la quantité de sodium et de potassium dans l'organisme ; et des androgènes, hormones du développement des caractères sexuels masculins. Chez la très grande majorité des patients, le corticosurrénalome atteint une personne sans qu'aucune cause ni facteur favorisant ne puisse être identifié. -"Je sais que je ne vivrais pas aussi longtemps que prévu" Parmi les symptômes du corticosurrénalome, une prise de poids voire une obésité androïde prédominante sur l'abdomen, une hypertension, une baisse de la masse musculaire, une augmentation de la pilosité, une masculinisation chez la femme et parfois aussi l'envie de boire beaucoup d'eau à cause de la baisse du potassium. La gravité de la maladie dépend, comme pour tous cancers, du stade d'évolution au moment du diagnostic. Au stade 1 et 2, le cancer est localisé à la surrénale, il est opérable et les chances de guérison sont élevées. Au stade 3 et 4, il y a un envahissement régional voire des métastases à distance. Si la tumeur récidive ou qu'il y a des métastases à distance non opérables, les médecins peuvent prescrire du mitotane (Lysodren®). "On a très peu recours à la chimiothérapie cytotoxique dans ces tumeurs-là. Elle est réservée aux échecs ou aux formes très agressives parce qu'elle fonctionne moins bien que dans d'autres cancers" nous expliquait le Pr Jérôme Bertherat, chef du service d'endocrinologie de l'hôpital Cochin dans un précédent article. -Émilie Dequenne a déjà eu un premier cycle de chimiothérapie et se prépare à en recevoir un deuxième. Le pronostic d'évolution de la maladie est variable. "Je sais que je ne vivrais pas aussi longtemps que prévu" a confié la jeune femme. "Si on obtient une exérèse complète, l'espérance de vie à 5 ans est de plus de 80%, nous informait le Pr Bertherat. En revanche, dans les stades métastatiques, l'espérance de vie ne dépasse pas 30% à 5 ans."

L'HOMME ET LA VIE ( La matière noire, si mystérieuse, pourrait être apparue lors de son propre "Darko Big Bang" )

La matière noire reste peut-être l’un des plus grands mystères de l’Univers. Si personne ne l’a jamais vue, elle intrigue de très nombreux chercheurs. Une poignée d’entre eux pense que cette matière invisible est apparue lors d’un second Big Bang. -Sur elle, on ne sait rien. Ou presque. Depuis plusieurs décennies, les chercheurs se grattent la tête pour réussir à observer de la matière noire et découvrir ses propriétés. Cette matière, qui ne rayonne pas dans l’Univers, ne réfléchit ni n’émet la lumière et n'interagit avec aucune force électromagnétique comme le rappelle le CEA, reste un mystère pour les scientifiques. Puisqu’elle échappe à tout, son existence ne peut être que supposée par les chercheurs. Cela n’empêche pas de nombreux physiciens d’émettre des théories sur cette chose indétectable. Dans une nouvelle étude publiée dans Physical Review D, des chercheurs de l’Université Colgate, dans l'État de New York, proposent de considérer que la matière noire a émergé indépendamment de la matière ordinaire, lors d’un second Big Bang, le "Dark Big Bang" ("Big Bang sombre"). -L’existence de certaines particules remise en question pour expliquer celle de la matière noire Pour les scientifiques, rapporte Science Alert, la matière noire pourrait être comprise dans un secteur sombre qui n’interagirait avec le visible seulement à travers la gravité. La question de la gravité est centrale dans les théories qui entourent la matière noire. Si cette dernière n’était pas soumise aux propriétés gravitationnelles, elle remettrait en question des siècles entiers de théories scientifiques. Pour les auteurs de cette étude récente, la question ne se pose pas. Eux sont persuadés que la gravité affecte la matière noire. Pour le prouver, ils disent que cette matière invisible a des effets mesurables sur les galaxies et sur les radiations cosmiques. En revanche, ils remettent en question un élément clé de toutes les recherches précédentes sur la matière noire. Pour expliquer l’existence de cette matière, les chercheurs ont longtemps émis l’hypothèse selon laquelle il existait des particules agissant très faiblement avec la matière ordinaire. On les appelle les WIMPs (pour Weakly Interacting Massive Particles). Pour Cosmin Ilie et Richard Casey, de l’Université Colgate, ces WIMPs n’existent pas. Une théorie qui échappe aux connaissances actuelles en physique "Puisque les WIMPs n’ont jamais été détectés, il devient de plus en plus important de considérer l’éventualité de secteurs sombres décorrélés du secteur visible", écrivent-ils dans leur étude. Avec ce parti pris, Cosmin Ilie et Richard Casey se rangent du côté de Katherine Freese et Martin Winkler, deux autres physiciens qui ont participé à établir la théorie de l’existence d’un "Dark Big Bang". -Pour cette poignée de scientifiques, deux événements de ce type coup sur coup (moins d’un mois d’intervalle, disent-ils) dans notre galaxie pourraient expliquer l’invisible et l’inconnu. La matière noire serait alors née de la décomposition du champ quantique dans le secteur sombre. Un processus qui échappe pour le moment à nos connaissances en physique. Si cela a eu lieu, en revanche, cela aurait pu laisser des traces, notamment des ondes gravitationnelles, notent Cosmin Ilie et Richard Casey. "Avec les expériences menées avec le International Pulsar Timing Array et le Square Kilometer Array [des projets de mesure des ondes gravitationnelles à basse fréquence, ndlr], on pourrait bientôt avoir des outils pour tester cette théorie de manière inédite", espère Cosmin Ilie.

L'HOMME ET LA VIE ( le temps passe plus vite sur la Lune )

Tout est relatif: des physiciens américains ont découvert que le temps passe plus vite sur la Lune -La théorie de la relativité d’Albert Einstein ne cesse d’être démontrée. Des physiciens américains ont découvert que le temps s’écoule plus vite de 56 microsecondes sur la Lune. Un écart minuscule à nos yeux mais absolument essentiel pour la bonne tenue des futures missions spatiales. -La Lune a encore des secrets bien gardés. Mais la manière dont le temps passe dans son atmosphère n’en est désormais plus un. Dans une nouvelle étude publiée dans Astronomical Journal, des scientifiques américains ont exemplifié la théorie de la relativité d’Einstein, rapporte EOS. Notre notion du temps est différente sur Terre et sur la Lune. En théorie, cela n’est pas étonnant. La thèse d’Albert Einstein pose que deux personnes ne peuvent pas ressentir le temps de la même façon s’ils ne bougent pas dans le même sens et à la même vitesse. Or, la Lune et la Terre n’ont pas la même vitesse de rotation et de révolution. Les scientifiques ont donc décidé de tester la théorie d’Albert Einstein en comparant le temps qui passe sur Terre et son équivalent lunaire. "Sur la Lune, les aiguilles de l’horloge ne font pas tic-tac de la même manière que sur Terre", explique Bijunath Patla, physicien au National Institute of Standards and Technology (NIST) dans le Colorado. -Les différences de caractéristiques entre la Terre et la Lune expliquent l’écart temporel La Lune tourne sur elle-même en 27,32 jours – soit autant de temps qu’il lui faut pour tourner autour de la Terre, ce qui explique que l’on ne voit qu’une seule de ses faces – à raison de 16,7 km/h. La Terre, elle, a une rotation de près de 1 600 km/h sur 24 heures, rappelle Futura Sciences. Cette différence drastique de vitesse ralentit le temps sur la Lune. En revanche, la Lune dispose d’une autre caractéristique très spéciale : la gravité. Beaucoup plus basse sur notre satellite que sur notre propre sol, celle-ci a également un effet sur la perception du temps. Elle le fait passer plus vite. "Ces deux éléments agissent en contradiction et cela donne un écart de 56 microsecondes par jour", note Bijunath Patla. Ces 0,000056 secondes d’avance sur les horloges lunaires pourraient avoir plus d’effets qu’on ne le pense. Une découverte essentielle pour le futur de l’exploration spatiale Sur Terre et dans nos quotidiens, 56 microsecondes ne font généralement aucune différence. Mais lorsqu’il s’agit de guider des missions dans l’Espace ou de communiquer avec d’éventuels astronautes sur la Lune depuis la Terre, elles ont leur importance. Plus crucial encore, ce sont les systèmes de navigation des vaisseaux et autres fusées qui vont devoir prendre en compte cet écart. Les systèmes de navigation actuels fonctionnent sur le principe de la synchronisation des horloges, grâce aux ondes radios, qui voyagent à la vitesse de la lumière – à savoir 299 792 458 m/s. Dans ce laps de temps extrêmement court pour les humains, ne pas prendre en compte l’écart de 56 microsecondes entre la Terre et la Lune pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la navigation spatiale. -Les physiciens doivent donc désormais mettre en pratique ces nouvelles connaissances pour que les systèmes sachent déterminer la position exacte des objets projetés dans l’espace, à n’importe quel moment.

MONDE D'ANIMAL ( Animal hybride et super prédateur, le grolar inquiète l’Arctique )

Dans le cadre d'une série consacrée aux animaux hybrides, GEO vous propose aujourd'hui d'étudier le cas du grolar. Gare à cet ours particulièrement dangereux. -Mais qui est donc le grolar ? Aussi appelé "pizzly", cet ursidé est le fruit du croisement entre un grizzly et un ours polaire. Devenu un sujet d’étude pour les scientifiques, cet animal hybride fascine autant qu’il inquiète, symbolisant les profondes mutations environnementales en cours dans l’Arctique. Une hybridation récente et en hausse Le grolar a été identifié pour la première fois dans les années 2000, lorsqu’un chasseur au Canada tua un ours à l'apparence étrange. Et pour cause : les analyses ADN ont révélé par la suite qu’il s’agissait d’un hybride. Depuis, plusieurs cas ont été confirmés, notamment dans les régions de l’archipel arctique canadien. Cette hybridation reste rare, mais sa fréquence augmente à mesure que les ours polaires, poussés par la fonte des glaces, se rapprochent des territoires des grizzlis. -Un rapport de 2017 publié dans Biology Letters soulignait ainsi que les grizzlis s’aventurent désormais jusqu’à 72 degrés de latitude nord, un territoire qu’ils évitaient jusqu’alors. Cette expansion, couplée à la réduction de l’habitat des ours polaires, favorise les croisements. Une biologie hybride Le grolar présente des caractéristiques physiques impressionnantes qui le rendent redoutablement efficace. Sa taille peut atteindre 2,4 mètres de long lorsqu’il se dresse sur ses pattes arrière, avec un poids variant de 300 à 400 kg. Son crâne, intermédiaire entre celui d’un grizzly et d’un ours polaire, allie robustesse et longueur, tandis que ses pattes, longues et puissantes, en font un excellent nageur et un prédateur redoutable sur terre. Ces caractéristiques lui permettent d’être à la fois un excellent nageur, capable de parcourir jusqu’à 50 kilomètres sans pause, et un prédateur opportuniste. Il combine l’instinct du grizzly - chassant le caribou ou pêchant le saumon - avec les aptitudes de chasse maritime de l’ours polaire, comme la capture de phoques sur la glace. Enfin, son pelage, généralement de couleur crème ou brun clair, lui permet de s’adapter à une diversité d’environnements - et de les coloniser. Un danger écologique et humain Ces hybrides posent des questions complexes en matière de conservation, eux qui représentent une menace pour les écosystèmes locaux en tant que superprédateurs. Les scientifiques craignent que le grolar ne remplace progressivement l’ours polaire dans certaines zones. Une étude publiée en 2016 dans Global Change Biology estimait ainsi que l’ours polaire pourrait perdre jusqu’à 30 % de sa population d’ici 2050, en partie à cause de l’hybridation. -Les grolars posent également des dangers pour les populations humaines. Bien qu’ils restent rares, leurs capacités physiques impressionnantes en font des adversaires redoutables en cas de rencontre. En 2019, un hybride avait détruit plusieurs abris dans une zone reculée de l’Alaska avant d’attaquer deux personnes, qui ont été blessées, avant que l’animal ne soit abattu. Ces incidents, bien que peu fréquents, montrent à quel point ces hybrides, peu intimidés par l’Homme, peuvent être dangereux dans les zones où l’activité humaine croise leur territoire. Une reproduction fertile et une gestion délicate Contrairement à de nombreux hybrides, les grolars sont fertiles. Ils peuvent se reproduire entre eux ou avec l’une des espèces parentales, créant une nouvelle génération hybride. Une étude de 2021 menée par l’Université d’Alaska a révélé que des grolars de deuxième et troisième générations existent déjà, avec des adaptations accrues aux environnements changeants. Cependant, cette fertilité complique leur gestion. Leur hybridation place les grolars dans une zone grise en termes de statut juridique : protégés comme les ours polaires, ou non reconnus comme espèce distincte ? Cette ambiguïté rend leur gestion difficile, notamment en cas de conflit avec les humains. Les autorités locales, notamment au Canada et en Alaska, peinent à trouver un consensus entre préservation et contrôle. Où peut-on rencontrer des grolars ? Les grolars ne sont pas répartis uniformément dans l’Arctique. Les observations confirmées se concentrent principalement dans les régions nordiques du Canada, comme l’île Banks ou l’île Victoria. Ces zones, où les habitats des grizzlis et des ours polaires se chevauchent le plus, sont des points chauds pour les hybrides. En Alaska, des signalements plus récents suggèrent que le grolar pourrait étendre son territoire, notamment en raison de l’avancée des grizzlis vers le nord, à cause du réchauffement climatique. Les scientifiques estiment qu’un suivi renforcé dans ces régions est nécessaire pour mieux comprendre la dispersion des hybrides et anticiper leur impact sur la faune locale.

ENVIRONNEMENT ( poudre jaune miraculeuse )

poudre jaune miraculeuse : l’innovation des chercheurs de Berkeley pour capter le dioxyde de carbone -La lutte contre le changement climatique continue de pousser les scientifiques du monde entier à explorer des solutions novatrices. Une équipe de chercheurs de l’Université de Berkeley vient de franchir une étape majeure en développant une poudre jaune capable d’absorber efficacement le dioxyde de carbone (à titre d’exemple, CO2) présent dans l’atmosphère. Cette découverte, présentée comme une percée technologique, pourrait transformer la lutte contre le réchauffement climatique. Une solution chimique prometteuse La poudre, fruit de plusieurs années de recherche, repose sur une chimie avancée. Constituée de matériaux poreux aux propriétés absorbantes, elle capture le CO2 grâce à une réaction qui se déroule à des températures modérées. Contrairement à d’autres méthodes de captage, cette poudre présente l’avantage d’être à la fois économique et durable. Elle pourrait être utilisée dans divers contextes : dans des usines, au bord des routes ou même à l’échelle domestique. Le professeur John Mitchell, à la tête de l’équipe de recherche, explique : « Ce matériau offre une solution adaptative et réversible, résolvant certains problèmes majeurs des technologies actuelles. » Un outil contre le réchauffement climatique La captation du CO2 est cruciale dans la course contre le changement climatique. Avec des niveaux de CO2 atmosphérique qui atteignent des records, des solutions comme cette poudre jaune pourraient réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement de la planète. Cependant, certains experts soulignent que cette innovation, bien qu’importante, ne doit pas être perçue comme une panacée. Le professeur Sarah Williams, climatologue renommée, affirme : « Les solutions technologiques doivent être complétées par des politiques de réduction des émissions et des changements systémiques. » Quels sont les prochains étapes ? L’équipe de Berkeley travaille actuellement à l’amélioration de l’efficacité et de l’échelle de production de la poudre jaune. Des tests sont en cours pour évaluer son potentiel d’application à grande échelle, notamment dans l’industrie et l’agriculture. Cette innovation suscite également l’intérêt des investisseurs et des gouvernements, conscients de l’urgence climatique. Si les premiers résultats se confirment, la poudre jaune pourrait devenir un outil indispensable dans l’arsenal mondial contre le changement climatique. En conclusion, cette découverte de l’Université de Berkeley marque une avancée encourageante. Elle rappelle l’importance de la science et de l’innovation dans la lutte pour un avenir durable.

L'HOMME ET LA VIE ( Les 3 principaux symptômes d'un cancer du cerveau )

-"Certains patients peuvent devenir apathiques, avec un manque d'initiative et une perte d'élan vital." -Chaque année en France, près de 6 000 personnes découvrent qu'elles ont une tumeur cérébrale. Ce sont des cancers rares mais qui progressent. Au début, il y a toute une période où la tumeur cérébrale peut passer inaperçue et être découverte fortuitement lors d'une IRM. Pour les tumeurs cérébrales appelées "gliomes" de bas grade, la tumeur grossit lentement et va passer inaperçue pendant 5, 10 ans, voire plus. Pour des tumeurs cérébrales d'évolution plus rapide, le cerveau supporte moins bien le développement de la tumeur, ce qui entraîne plus rapidement des symptômes. -La manifestation la plus fréquente d'une tumeur au cerveau est "une hypertension intracrânienne, soit le fait qu'il y ait trop de pression dans la tête, ce qui entraîne des maux de tête inhabituels, intenses, qui s'aggravent et qui ne sont pas soulagés par des antalgiques standards. Cela peut aussi entraîner des troubles visuels (une vision floue ou "double", des nausées et des vomissements préférentiellement le matin", décrit d'emblée le Pr François Ducray, neuro-oncologue et président de l'Association des Neuro-Oncologues d'Expression Française. La seconde manifestation clinique d'une tumeur cérébrale est liée à un déficit neurologique qui s'installe progressivement. "Le déficit dépend de la localisation de la tumeur. Toutes les fonctions cérébrales peuvent être touchées : ça peut être un déficit moteur, avec une baisse de la force d'un membre ou une paralysie, des troubles de la sensibilité, des troubles du langage, de la parole ou d'élocution...", liste notre interlocuteur. Le troisième mode de révélation est l'apparition de crises d'épilepsie. "Il en existe deux types : la crise d'épilepsie complète où la personne tombe et perd connaissance ainsi que la crise d'épilepsie partielle (quand il y a seulement une partie du cerveau qui est irritée) où la personne peut avoir, de manière transitoire, des mouvements anormaux du bras, de la sensibilité, ou des absences", explique le neuro-oncologue. Une tumeur cérébrale peut parfois donner des signes plus insidieux et complexes comme des changements dans le comportement ou le caractère. "Certains patients peuvent par exemple devenir apathiques, avec un manque d'initiative et une perte d'élan vital. Cela peut être piégeux car cela peut facilement se confondre avec un burn-out ou une dépression et entraîner un retard de diagnostic". -C'est le contexte d'apparition des symptômes et leur persistance qui vont amener à consulter. Par exemple, si quelqu'un qui n'a jamais eu mal à la tête se met à avoir des maux de tête franchement inhabituels et qui durent, il faut consulter. L'examen de première intention est l'IRM cérébrale. "Il ne faut pas non plus s'affoler et penser au pire en cas de maux de tête. Les tumeurs cérébrales restent des pathologies rares, mais l'imagerie est importante si les symptômes sont inhabituels".

novembre 30, 2024

l'homme et la vie ( Comment surmonter l'éloignement d'un proche sans laisser place aux pensées négatives )

Il arrive à chacun de nous de ressentir un éloignement avec un proche, qu’il s’agisse d’un membre de la famille, d’un ami ou d’un partenaire. Cette distance peut être physique, émotionnelle ou encore temporaire, mais elle suscite souvent des émotions intenses, allant de l’inquiétude à la tristesse. Dans de tels moments, il est naturel de paniquer. Cependant, laisser cette panique prendre le dessus peut ouvrir la porte à des pensées négatives qui amplifient l’inconfort. Alors, comment gérer cette situation de manière saine et constructive ? Reconnaître ses émotions sans jugement La première étape pour surmonter l'éloignement est de reconnaître et d'accepter vos émotions. Il est normal de ressentir de la peur ou de l’anxiété lorsque la relation avec un proche semble fragilisée. Plutôt que de refouler ces sentiments ou de vous blâmer pour les éprouver, considérez-les comme une réaction humaine naturelle. Écrire dans un journal ou parler à une personne de confiance peut être une façon efficace de donner une voix à vos émotions. Identifier les causes de l’éloignement Une fois vos émotions clarifiées, il est utile de réfléchir à ce qui pourrait être à l’origine de cet éloignement. Est-ce lié à un conflit non résolu ? À un changement de circonstances, comme un déménagement ou un emploi du temps chargé ? Ou est-ce simplement une phase naturelle dans votre relation ? Comprendre les causes peut vous aider à dédramatiser la situation et à envisager des solutions appropriées. Gérer la panique pour éviter les pensées négatives Lorsque la panique s’installe, elle a tendance à nourrir des scénarios catastrophiques dans votre esprit. Ces pensées, souvent irrationnelles, peuvent creuser un fossé encore plus profond entre vous et votre proche. Pour contrer cette dynamique, essayez des techniques de gestion du stress comme la respiration profonde, la méditation ou le yoga. Ces pratiques aident à calmer l’esprit et à vous ancrer dans le moment présent. Par ailleurs, évitez de tirer des conclusions hâtives ou de présumer des intentions de l’autre. Souvent, les éloignements perçus ne reflètent pas nécessairement un manque d’affection ou d’intérêt, mais simplement des circonstances extérieures hors de votre contrôle. Communiquer avec bienveillance Une communication ouverte et honnête est essentielle pour rétablir une connexion avec un proche. Plutôt que d’accuser ou de pointer du doigt, exprimez vos sentiments en utilisant des « je » pour éviter de mettre l’autre sur la défensive. Par exemple, dites « Je me sens un peu éloigné de toi ces derniers temps et j’aimerais comprendre comment tu ressens les choses ». Cela ouvre la porte à une discussion constructive sans créer de tension supplémentaire. Cultiver une perspective positive Lorsque vous ressentez un éloignement, il est facile de se concentrer uniquement sur ce qui ne va pas. Pourtant, prendre du recul pour apprécier les aspects positifs de la relation peut être très bénéfique. Rappelez-vous des bons moments partagés, des qualités que vous admirez chez votre proche et des raisons qui vous tiennent à cœur. Cette approche renforce non seulement votre lien émotionnel, mais elle combat aussi les pensées négatives. Apprendre à respecter les cycles naturels des relations Les relations humaines ne sont pas linéaires. Elles passent par des hauts et des bas, des périodes de proximité et d’éloignement. Accepter cette réalité peut vous aider à aborder les éloignements avec plus de sérénité. Plutôt que de voir chaque éloignement comme une menace, considérez-le comme une opportunité de croissance personnelle et relationnelle. Conclusion Ressentir un éloignement avec un proche peut être déstabilisant, mais il est possible de transformer cette épreuve en une expérience enrichissante. En reconnaissant vos émotions, en gérant la panique et en cultivant une communication bienveillante, vous pouvez non seulement surmonter cet éloignement, mais aussi renforcer vos liens. N'oubliez pas que chaque relation a ses propres cycles et qu’il est souvent possible de retrouver la proximité avec patience et compréhension.

VOTRE SANTE D'ABORD ( Connaissez-vous ces 10 idées reçues sur notre estomac ? )

Le lait apaise l’estomac. Il est risqué de se baigner après avoir mangé. Mieux vaut ne pas boire en dînant. Ces affirmations, tirées de la sagesse populaire et pleines de bon sens, sont toutes fausses. Explications. -1/ L'alcool en fin de repas est un bon digestif Certes, prendre un alcool fort à la fin d'un dîner copieux soulage l'impression de lourdeur. Mais cela ne signifie pas que la digestion s'en trouve facilitée. Au contraire même, puisque celle-ci est en fait ralentie. L'éthanol exerce en effet une action décontractante sur les muscles, y compris ceux de la paroi gastrique, dont le rôle est de malaxer la nourriture ingérée. En raison de leur libération, le bol alimentaire séjourne alors plus longtemps dans l'estomac et progresse moins vite vers l'intestin. Ce qui peut même entraîner des troubles digestifs. Seuls certains apéritifs comme le sherry ou les alcools à base d'anis (pastis, ouzo, raki…) peuvent avoir un effet positif sur la digestion. Mais il faut les consommer non pas après, mais une demi-heure avant le repas. Les substances amères qu'elles contiennent stimulent ainsi la sécrétion de sucs digestifs par l'estomac, le foie et la vésicule biliaire. Mais la meilleure solution pour le même effet est de boire un verre de citron amer ou de jus de pamplemousse – qui ont, en plus, l'avantage de ne pas contenir d'alcool. -2/ Les bananes constipent D'une façon générale, cette affirmation est fausse. Les bananes contiennent des fibres solubles comme les pectines, qui donnent aux selles une consistance souple et glissante. Et permettre donc de combattre à la fois la diarrhée et la constipation. Le gonflement du bol alimentaire entraîne, par ailleurs, une dilatation des parois intestinales. Ce qui, en cas de constipation, permet justement d'expulser le contenu plus rapidement. En revanche, les bananes vertes contiennent de grandes quantités d'amidon résistant. Il s'agit de fibres qui ne sont quasiment pas dégradées par le système digestif au moment d'atteindre le côlon, où elles seront décomposées par les bactéries. Les résultats des études ne sont pas encore définitifs, mais il est possible qu'elles provoquent ou aggravent une constipation si l'on en mange de grandes quantités. D'autant plus si l'on est habitué à une alimentation pauvre en fibres et si l'on ne boit pas assez pendant les repas. Supposons que la digestion des bananes vertes soit plus aisée si la population bactérienne dans le côlon est importante, celle-ci permettant de dégrader l'amidon résistant. De ce fait il est conseillé d'augmenter progressivement sa consommation de fibres. 3/ En cas de diarrhée, il faut manger des biscuits apéro et boire du coca Lors d'un épisode de diarrhée, le corps perd de grandes quantités d'eau et de minéraux comme le potassium. Pendant longtemps, les médecins pensaient pouvoir fournir la perte d'eau et de minéraux en conseillant à leurs patients de manger des biscuits apéritifs et en buvant du Coca. D'un point de vue scientifique pourtant, le taux élevé de sucre présent dans cette boisson a, au contraire, tendance à aggraver la diarrhée en augmentant la quantité d'eau qui passe du corps dans l'intestin. De plus, la caféine provoque une élimination accrue du potassium par les reins. Les biscuits apéritifs, quant à eux, ne nuisent pas, mais ils n'apportent pratiquement pas de potassium ni d'autres minéraux. Ils sont seulement riches en sodium. Mieux vaut donc se procurer des solutions d'électrolytes spéciales à la pharmacie. Elles contiennent de l'eau, du sucre et des sels minéraux dans des concentrations idéales, et sont facilement absorbables par le corps. Il faut toutefois respecter les proportions de dilution indiquées, car une concentration trop élevée ne ferait qu'aggraver le problème. -4/ Le chewing-gum peut rester collé à l'estomac Certains craignent qu'en avalant un chewing-gum par inadvertance, celui-ci n'adhère à l'estomac. En réalité, lors de la mastication, la sucrerie se trouve entourée de salive qui limite son pouvoir collant. Impossible dès lors qu'il peut se fixer à la paroi gastrique, d'autant que celle-ci est une surface molle qui ne lui offre pas de résistance, et donc pas de prise. Les enzymes et les sucs digestifs n'étant pas capables de décomposer ce corps étranger, celui sera tout simplement expulsé par les voies naturelles. Il existe cependant une situation qui peut poser problème : l'ingestion de plusieurs chewing-gums les uns à la suite des autres. Dans ce cas, ces derniers risquent de s'agglutiner à l'intérieur de l'intestin, formant un bouchon qui entrave le passage du bol alimentaire. Tous les ans, il ya ainsi des cas d'enfants victimes d'importantes constipations après s'être gavés de gomme à mâcher. Pas d'autre choix alors pour le médecin que d'extraire le bouchon… par les voies naturelles. 5/ Il faut consommer au moins un repas chaud par jour Beaucoup de gens sont persuadés qu’il est important de manger chaud. En réalité, la température de la nourriture n'a pas d'importance dans le processus digestif. Chaud ou froid, l'essentiel est d'absorber la bonne quantité de nutriments, dans des proportions raisonnables. Cette affirmation a sans doute un autre sens. Beaucoup d'aliments que nous consommons dans des plats cuisinés ne seraient pas tolérés par notre organisme s'ils étaient crus. Les lentilles et les haricots non cuits, par exemple, sont toxiques. La chaleur permet de briser la structure cellulaire, de détruire les substances toxiques et de libérer les nutriments. Elle est une forme de prédigestion. Pour nos ancêtres, il s’agissait là d’une question de survie. En chauffant certains aliments, ils ouvriraient l'éventail des sources de nourriture potentielles. Aujourd'hui, que l'on mange une pomme de terre froide ou chaude n'a aucune importance… tant qu'elle est cuite ! -6/ Les fruits constituent un dessert sain et équilibré Ils contiennent certes des fibres et des sucres naturels, bien meilleurs pour la santé qu'une pâtisserie, une mousse au chocolat ou tout autre produit transformé. Il faut néanmoins avoir en tête que notre système digestif n'assimile pas tous les aliments au même rythme. Contrairement aux féculents et aux protéines, qui mettent environ 3 heures à être décomposés par notre estomac puis notre intestin, les fruits ont, eux, un transit bien plus rapide. Ils sont en effet directement assimilés au niveau de l'intestin grêle, en 20 à 30 minutes. Mais en croquant une pomme ou une poire à la fin du repas, celle-ci va se trouver mélangée avec le reste du bol alimentaire, et donc bloquée au niveau de l'estomac. Conséquence : au lieu de suivre son cycle naturel, elle va fermenter, et déclenche, éventuellement, des ballonnements, voire une hyperacidité de l'estomac. Pour profiter au maximum des bienfaits des fruits, mieux vaut donc les déguster en dehors des heures des repas, soit le matin à jeun. Soit en collation, une à deux heures avant le repas. 7/ Boire en mangeant est mauvais pour la digestion L'explication semble logique : si la quantité de liquide dans l'estomac est trop importante, cela diluera les sucs digestifs et la nourriture ne pourra plus être correctement digérée. Pourtant, même si le liquide (et la nourriture) ingérés modifie la teneur en acides dans l'estomac, ceux-ci restent suffisamment abondants pour décomposer les aliments de manière efficace. Les sucs gastriques sont si acides qui pour altérer réellement leur pouvoir digestif, il devrait les diluer dans une quantité d'eau dépassant la capacité de notre estomac. Quand bien même cela s'avérerait physiologiquement possible, les glandes de la paroi gastrique se mettraient alors à augmenter leur production d'acide pour compenser le manque. Il n'y a donc aucune contre-indication à boire un peu pendant les repas. Au contraire même, puisque certaines boissons peu caloriques, comme le thé, entraînent le travail digestif. Notre corps a, en effet, besoin d'eau pour extraire les nutriments des aliments et les transporter dans les vaisseaux sanguins. -8/ Après un repas, il faut attendre 3 heures pour pouvoir se baigner C'est une recommandation que l'on a tous entendu enfant, guettant la fin du délai fatidique pour avoir le droit, enfin, de retourner dans la piscine. En cause, le risque d'hydrocution et de noyade, qui guetterait le baigneur en pleine digestion. Mais s'il est vrai que la température du corps augmente très légèrement après un repas copieux, cette augmentation n'est pas significative pour entraîner un choc thermique. Le principal responsable de l'hydrocution reste l'exposition prolongée au soleil juste avant d'aller piquer une tête. Une étude américaine parue il y a dix ans avait ainsi montré que seuls 1% des noyades intervenaient juste après un repas. Une autre croyance populaire voudrait qu'après le déjeuner, notre système digestif mobilisait beaucoup d'oxygène, n'en laissant plus assez pour les muscles permettant de nager. Elle est, là aussi, erronée. Même après un repas très copieux, nos membres reçoivent toujours la quantité d'oxygène nécessaire pour fournir leur effort. Le risque est au contraire d'aller à l'eau le ventre vide, et de risquer la crise d'hypoglycémie. 9/ Il ne faut pas avaler les pépins ou les noyaux des fruits Les pépins ou les noyaux avalés représentent-ils un danger pour la santé ? Tout dépend de leur taille. Les pépins de pommes ou d'oranges par exemple pourraient théoriquement se nicher dans l'appendice du caecum (la première partie de notre côlon) et y déclencher une infection. La seule étude d'ampleur sur le sujet, réalisée il y a vingt ans en Australie, a analysé 2 224 cas d'appendicite sur une période de deux décennies. Seul un cas aurait été déclenché par la présence d'un noyau, que des analyses ultérieures ont pu identifier comme provenant d'une cerise. Les autres noyaux, ceux des abricots par exemple, sont eux trop généreux pour passer par l'ouverture de l'appendice qui n'excède pas 2 à 3 millimètres. Il est cependant déconseillé de mâcher ces gros noyaux. Avant tout, ceux – très amers – de l'abricot sauvage, contiennent de grandes quantités d'amygdaline qui se transforme en acide cyanhydrique dans le corps et peuvent ainsi s'avérer toxiques. Lorsqu'on mâche par inadvertance ce type de noyau, mieux vaut le recracher. -10/ Le lait apaise les brûlures d'estomac Lorsque les sucs gastriques contenus dans l'estomac remontent le long de l'œsophage, ils produisent une sensation désagréable de brûlure. Pour apaiser ces remontées acides, la sagesse populaire préconise de boire du lait, dont la douceur calmerait ces désagréments. C'est en réalité tout le contraire qui se passe, le lait étant un aliment acide dont la digestion déclenchera de nouvelles brûlures. La sensation d'apaisement est liée au passage du liquide dans l'œsophage, qui va rincer l'acide sur les parois. On obtient un meilleur résultat avec de l'eau, qui a en plus l'avantage de ne pas déclencher de second feu. Le moyen le plus efficace, hors traitement médicamenteux, de calmer les brûlures est de stimuler la production de salive, qui elle, possède un pouvoir neutralisant. En mâchant un chewing-gum, par exemple.

VOTRE SANTE D'ABORD ( Vitamine B9 : rôle de l'acide folique, risque de carence ? )

La vitamine B9 (acide folique) participe notamment à la production des globules rouges et blancs et est essentielle lors de la grossesse. La carence est fréquente et peut être à l'origine d'une anémie. -Sommaire A quoi sert la vitamine B9 ? Carence Aliments Sans ordonnance Prise de sang Taux normal Grossesse -La vitamine B9 ou l'acide folique joue plusieurs rôles majeurs dans l'organisme : elle contribue à la fonction normale du sang et participe aux mécanismes de division et de croissance cellulaires (d'où son importance pendant la grossesse). Elle pourrait également avoir des effets protecteurs contre la maladie d'Alzheimer, les maladies cardio-vasculaires et certains cancers. Or, même en ayant une alimentation équilibrée riche en vitamine B9, la carence est fréquente car cette vitamine est très fragile et la cuisson la détruit. -A quoi sert la vitamine B9 ? La vitamine B9 est une vitamine du groupe B qui joue plusieurs rôles essentiels dans notre organisme. ► "Elle entre notamment dans le mécanisme qui sert à fabriquer les globules rouges", informe le Dr Stéphane Bounan, gynécologue-obstétricien, chef de service de la maternité de l'hôpital Delafontaine (Saint-Denis). ► Elle a un rôle dans la production des globules blancs. ► Elle participe au mécanisme cellulaire, en particulier à la fabrication du système nerveux central chez l'embryon. "Entre le 14e et le 30e jour de grossesse, l'embryon forme les éléments primordiaux de son système nerveux central", précise le spécialiste. ► Elle joue un rôle dans le renouvellement de la peau et de la paroi de l'intestin. Beaucoup d'hommes et de femmes sont carencés en vitamine B9 Quels sont les symptômes d'une carence en acide folique ? Une carence en folates correspond à une carence en acide folique, c'est-à-dire en vitamine B9. Même en ayant une alimentation équilibrée riche en vitamine B9, la carence est fréquente, cela car cette vitamine est très fragile et que la cuisson la détruit. "Dans la population générale, les taux de vitamine B9 dans le sang ne sont pas très élevés et beaucoup d'hommes et de femmes sont carencés en vitamine B9", souligne le médecin. "Un manque de vitamine B9 peut être à l'origine d'une anémie" continue-t-il. Ce manque entraîne un ralentissement de la multiplication des cellules, notamment des cellules à fort taux de renouvellement comme les cellules sanguines (globules rouges et blancs), celles de l'intestin, du foie, de la peau. Les signes de cette hypovitaminose sont donc l'anémie, les troubles digestifs et neurologiques et les atteintes des muqueuses (gencives par exemple). "Chez la femme enceinte, si au moment où l'embryon forme son système nerveux central, il manque de vitamine B9 car il n'y en a pas assez dans le sang maternel, cela peut entraîner des anomalies du système nerveux central. La plus connue des anomalies de fermeture du tube neural (ébauche de la future moelle épinière) est le Spina Bifida" indique le Dr Stéphane Bounan. "La moelle épinière reste ouverte avec les fibres nerveuses non protégées. Cela peut entraîner un handicap très sévère à la naissance" explique-t-il. Une carence en acide folique pendant la grossesse peut également être à l'origine de retard de croissance du fœtus in utero (RCIU), d'augmentation du risque de prématurité. -Symptômes d'une carence en vitamine B9 : fatigue, cheveux, anémie La carence en vitamine B9 ou folates est fréquente. Quels sont les signes d'une carence en vitamine B9 ? Comment détecte-t-on celle-ci ? Les réponses avec Valérie Duclos-Lelieur, naturopathe. Spina bifida : définition, causes, quelle espérance de vie ? Le spina bifida (aperta, occulta) désigne un ensemble de malformations congénitales de la moelle épinière et de la colonne vertébrale basse. Découverte et schéma avec le Pr Michel Zerah, neurochirurgien pédiatrique. -Dans quels aliments trouver de la vitamine B9 ? aliment vitamine b9Aliments riches en vitamine B9 © 123rf L'acide folique est présente notamment dans : Les légumes verts à feuilles : les épinards, le cresson, le pissenlit, la mâche, la laitue, les endives, les choux, les poireaux... Les fruits comme la châtaigne, le melon, la noix, la banane, les fruits rouges, les dattes ou le kiwi... Les légumineuses comme le pois chiche, les lentilles... D'autres légumes comme les haricots verts, les radis, les artichauts, les courgettes, les avocats, les oignons, les poivrons... A savoir que cette vitamine est fragile : la chaleur, le fait de la faire bouillir et la lumière la détruisent en grande quantité. Aussi, pour préserver la teneur en folates des aliments, notamment des légumes frais, il est recommandé de les conserver au frais, de les consommer rapidement et d'éviter les cuissons longues à l'eau. -Aliments riches en vitamine B9 : liste, bienfaits, fruits La vitamine B9 ou folates est une vitamine qui a des rôles essentiels dans notre organisme. Elle est tout particulièrement importante en amont d'un projet de grossesse et pendant la grossesse. Découvrez quels sont les aliments qui apportent le plus de vitamines B9 avec Valérie Duclos-Lelieur, naturopathe. Peut-on avoir de la vitamine B9 sans ordonnance ? La vitamine B9 est disponible en pharmacie sans ordonnance mais il est recommandé de consulter un médecin avant de s'automédiquer. Les personnes carencées peuvent se voir prescrire des médicaments contenant de la vitamine B9 de même que les femmes avant et pendant le premier trimestre de grossesse. Les doses sont adaptées selon le niveau de carence. Peut-on doser la vitamine B9 dans le sang ? Il est possible de faire un dosage du taux de folates plasmatiques (dans le sang) pour voir s'il y a une carence. Un dosage sanguin de la vitamine B9 peut être prescrit chez les patients présentant des symptômes tels qu'une anémie, des troubles digestifs, des troubles neurologiques ou des troubles de la mémoire chez la personne âgée. "Le dosage sanguin de la vitamine B9 n'est pas fait de manière systématique chez la femme enceinte. Des dosages dans le sang sont réalisés si la femme présente une anémie, afin de rechercher une carence en fer, en vitamine B9 ou en vitamine B12", informe le Dr Stéphane Bounan. Quels sont les taux normaux de vitamine B9 dans le sang ? Les valeurs normales doivent être comprises entre 11 et 34 nmol/l, soit 5 - 15 µg / L dans le sérum et entre 340 et 1000 nmol / l soit 150 - 450 µg / L, dans les globules rouges. Attention, les normes diffèrent selon les techniques d'analyse des laboratoires. Le taux sanguin de la vitamine B9 peut toutefois diminuer en cas de : stress permanent, fièvre prolongée, chirurgie de l'estomac, prise de contraceptifs oraux, apports nutritifs insuffisants, prise excessive de thé ou café, malabsorption (maladie cœliaque, maladie intestinale, certaines parasitoses, alcoolisme), augmentation des besoins (grossesse, allaitement, infections aiguës, certains cancers, dialyse, atteintes congénitales et prise de certains médicaments dont certains antibiotiques et anticonvulsivants). Pourquoi faut-il prendre de la vitamine B9 quand on est enceinte ? La prise de vitamine B9 doit commencer chez la femme dès qu'elle met en route le projet de conception du bébé. "En France, dès que nous apprenons qu'une femme a un désir de grossesse, nous lui prescrivons des comprimés de vitamine B9 de façon à faire remonter ses réserves dans le sang. Idéalement, il faut commencer plusieurs mois avant une grossesse, et au moins 1 mois avant. Ainsi, le taux de vitamine B9 dans le sang sera bon au début de la grossesse", informe le Dr Stéphane Bounan. Vitamine B9 et grossesse : rôle, quand en prendre ? La supplémentation en acide folique permet d'éviter certaines malformations pendant la grossesse, elle est donc indispensable. Anh-Chi Ton, sage-femme, nous explique le rôle de la vitamine B9, les risques d'une carence et la posologie à respecter. La prise de vitamine B9 avant le début de la grossesse permet d'éviter un manque dans le sang qui pourrait entraîner des malformations du système nerveux central lors de la formation de l'embryon. "Les études montrent que cela diminue de deux tiers le risque d'anomalies du système nerveux central", explique-t-il. Cette supplémentation en vitamine B9 est poursuivie jusqu'à la 12ème semaine d'aménorrhée.

L'HOMME ET LA VIE ( Les mosaïques de la famille Odorico : Une merveille du patrimoine rennais à découvrir cet hiver )

Cet hiver, plongez dans l’histoire fascinante des mosaïques de la famille Odorico, véritable joyau du patrimoine rennais. Renommés pour leur art unique et leur savoir-faire exceptionnel, les Odorico ont laissé une empreinte durable sur l’architecture de Rennes et au-delà. Ces chefs-d’œuvre, qui embellissent de nombreux bâtiments publics et privés, constituent un témoignage éloquent de l’époque Art Déco. Un savoir-faire transmis de génération en génération La dynastie des Odorico trouve ses racines en Italie, berceau de la mosaïque, avant de s’établir à Rennes au début du XXe siècle. Leur technique d’assemblage minutieuse de petits carreaux colorés, appelés tesselles, a révolutionné l’esthétique des espaces urbains et intérieurs. De la piscine Saint-Georges aux façades d’immeubles, chaque création reflète l’harmonie entre fonctionnalité et beauté. Les incontournables à explorer Pour les amateurs de patrimoine et d’art, plusieurs lieux emblématiques de Rennes permettent d’admirer le travail des Odorico : La piscine Saint-Georges : Un exemple spectaculaire de l’Art Déco avec ses motifs géométriques et ses couleurs vives. La chapelle Jeanne-d’Arc : Connue pour son plafond magnifiquement orné. Les immeubles des années 1920 et 1930 : Leurs halls d’entrée décorés en mosaïque témoignent de l’essor de ce style dans l’architecture régionale. Une mise en lumière cet hiver Durant l’hiver, plusieurs initiatives mettent à l’honneur ce patrimoine unique. Des visites guidées organisées par l’Office de Tourisme de Rennes permettent de découvrir les œuvres dans leur contexte historique et artistique. Par ailleurs, une exposition temporaire au Musée de Bretagne retrace l’histoire de la famille Odorico et leur influence sur le paysage architectural breton. Pourquoi visiter Rennes cet hiver ? Explorer les mosaïques des Odorico, c’est aussi une invitation à redécouvrir Rennes sous un nouvel angle. Profitez d’une atmosphère hivernale chaleureuse, des marchés de Noël et de la richesse culturelle de la ville pour une escapade mémorable. Ne manquez pas l’occasion de plonger dans cet univers artistique exceptionnel et de célébrer l’héritage inestimable de la famille Odorico. Cet hiver à Rennes, laissez-vous émerveiller par la beauté éternelle des mosaïques.

L'HOMME ET LA VIE ( Les États-Unis surveillent pour empêcher tout contrôle du soleil )

Dans un monde où les innovations technologiques avancent à un rythme effréné, les questions écologiques et climatiques prennent une importance cruciale. Une initiative récente, mise en place par les États-Unis, attire une attention particulière : la surveillance pour empêcher toute tentative de contrôle du soleil. Qu'est-ce que le contrôle solaire ? Le contrôle solaire, ou "géo-ingénierie solaire", fait référence à des techniques visant à manipuler le rayonnement solaire afin de limiter les effets du réchauffement climatique. Ces techniques incluent des projets comme : L'injection d'aérosols stratosphériques : disperser des particules dans l'atmosphère pour réfléchir la lumière solaire. Les miroirs spatiaux : déployer des dispositifs qui dévient une partie des rayons du soleil. La modification des nuages : augmenter leur réflexion pour réduire l'absorption de chaleur. Bien que ces techniques soient prometteuses en théorie, elles suscitent des controverses et des inquiétudes sur leurs conséquences imprévisibles. Pourquoi les États-Unis surveillent-ils ces pratiques ? Les États-Unis ont adopté une posture proactive face à cette question pour plusieurs raisons : Impacts globaux : La géo-ingénierie solaire pourrait avoir des répercussions mondiales, y compris sur les modèles météorologiques, les écosystèmes et l'agriculture. Risque de privatisation : Des entités privées pourraient tenter de développer ou d'exploiter ces technologies sans contrôle rigoureux. Prévention des conflits : Une utilisation non coordonnée de ces technologies pourrait provoquer des tensions géopolitiques. En réponse, le gouvernement américain a annoncé la mise en place de mécanismes de surveillance et de régulation pour encadrer ces pratiques. Un débat éthique et scientifique La question de contrôler le soleil pose des défis éthiques majeurs. Qui aurait le droit de manipuler le climat mondial ? Quels seraient les critères d'approbation ? Du côté scientifique, les chercheurs restent divisés : Avantages potentiels : Réduction des températures mondiales et limitation des phénomènes extrêmes. Risques majeurs : Effets secondaires imprévisibles, dépendance technologique et perte de biodiversité. Conclusion La surveillance des États-Unis sur les tentatives de contrôle du soleil reflète l'urgence de gérer les questions climatiques de manière responsable. Alors que les technologies avancent, il est essentiel d'établir un cadre éthique et réglementaire solide. Le débat reste ouvert, mais une chose est claire : l'avenir de notre planète dépend des choix que nous faisons aujourd'hui.

Message en vedette

HOMME ET VIE ( Règle 3-3-3 : la seule façon efficace de mesurer sa tension selon les cardiologues )

La tension artérielle est un indicateur clé de la santé cardiovasculaire. - Pourtant, beaucoup de personnes la mesurent de manière incorrec...