décembre 05, 2024

MONDE D'ANIMAL ( Hyène tachetée Crocuta crocuta )

-La hyène tachetée (Crocuta crocuta), parfois simplement appelée hyène, est un grand mammifère carnivore que l’on trouve dans certaines savanes en Afrique. Carnivore, elle se nourrit de toute sorte d’animaux africains. Sommaire Taxonomie de la hyène tachetée Caractéristiques physiques de la hyène tachetée Performances physiques de la hyène tachetée Écologie et répartition de la hyène tachetée Régime alimentaire de la hyène tachetée Mode de vie de la hyène tachetée Reproduction de la hyène tachetée Menaces et conservation de la hyène tachetée Photos de la hyène tachetée -Taxonomie de la hyène tachetée Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Carnivora feliforma Famille : Hyenidae Genre : Crocuta Espèce : crocuta Nom scientifique : Crocuta crocuta Sous-espèces / taxons De par l’incroyable diversité de caractéristiques physiques distinguées, la classification de la hyène tachetée est compliquée et aucune sous-espèce n’est officiellement reconnue. Caractéristiques physiques de la hyène tachetée Taille Longueur : entre 95 cm et 1,66 m Garrot : entre 70 cm et 92 cm Queue : entre 30 et 35 cm Les mâles sont en moyenne légèrement plus petits que les femelles (à quelques centimètres près). Poids Femelle : 45 à 69 kg Mâle : 40 à 67 kg Morphologie et apparence La hyène tachetée est un mammifère d’assez grande taille possédant une morphologie proche de celle du chien (bien qu’étant génétiquement plus proche des félins). Elle possède un corps assez massif, un dos oblique (ses épaules sont plus hautes que son postérieur), une queue touffue, des pattes fortes et un cou assez long et épais. Sa tête est plate, son museau large et long et ses petites oreilles arrondies. La mâchoire de la hyène tachetée est large et puissante, et est munie de grands crocs acérés. Cet animal possède une particularité étonnante : les femelles sont elles aussi dotées d’un appareil génital externe, possédant un pseudo pénis (qui est en réalité le clitoris). Son pelage est assez crépu et épais. La couleur de sa robe varie du sable beige au brun, avec de grandes taches brun foncé à noires. Sa queue est entièrement noire. Performances physiques de la hyène tachetée Vitesse La hyène tachetée peut faire des pointes de 60 km/h. Écologie et répartition de la hyène tachetée Aire de répartition La hyène tachetée vit dans de nombreux pays d’Afrique (sud du Sahara). Liste des pays Présent Afrique du Sud ; Angola ; Bénin ; Botswana ; Burkina-Faso ; Cameroun ; Congo ; Côte d’Ivoire ; Djibouti ; Érythrée ; Ethiopie ; Gabon ; Gambie ; Ghana ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Guinée Equatoriale ; Kenya ; Malawi ; Mali ; Mauritanie ; Mozambique ; Namibie ; Nigéria ; Ouganda ; République Centrafricaine ; République Démocratique du Congo ; Rwanda ; Sénégal ; Sierra Leone ; Somalie ; Soudan ; Sud-Soudan ; Tanzanie ; Tchad ; Zambie ; Zimbabwe Potentiellement éteint Algérie ; Togo Habitat La hyène tachetée vit essentiellement dans les savanes et les prairies de montagne. Régime alimentaire de la hyène tachetée Type de régime Essentiellement carnivore. Nourriture et proies La hyène tachetée chasse principalement les herbivores africains de diverses tailles comme les zèbres, les phacochères, les antilopes (notamment des gazelles) ou les buffles. Il lui arrive également de s’attaquer aux petits des plus gros animaux de savane comme les jeunes hippopotames, rhinocéros noirs, éléphants et même girafes. La hyène complète son régime avec divers mammifères plus petits (lièvres, rats), poissons, reptiles (allant du python aux tortues) et oiseaux comme les autruches. Elle se nourrit également de charognes et de carcasses, qu’elle vole à certains autres prédateurs grâce à la supériorité numérique. Elle mange environ 4 kg de viande par jour. Mode de vie de la hyène tachetée Vie sociale Les hyènes sont des animaux très sociaux, et vivent toujours en groupe pouvant compter jusqu’à 130 individus. Ils passent cependant la majorité de leur temps seuls ou en sous-groupes plus petits (notamment pour chasser et se reproduire). Ils ne se retrouvent tous que dans la tanière commune, qu’ils volent généralement à d’autres animaux (oryctérope, phacochère). Chaque groupe (appelé clan) est régi par une hiérarchie et une organisation complexe unique et fascinante. En effet, le noyau comporte différents groupes familiaux, composés de femelles adultes et de leurs petits, qui possèdent un statut stable. Par exemple, les petits de la matriarche sont élevés pour devenir à leur tour les dirigeants du clan (népotisme). Ce phénomène est unique, car tous les autres animaux établissent une hiérarchie selon la taille et la force, tandis que les hyènes se basent sur les relations et la génétique. Plus un individu est digne de confiance et sociable, plus il aura également de chance de monter en grade. Le reste du groupe est composé de plusieurs mâles clandestins. En effet, une fois les mâles arrivés à un certain âge (environ 3 ans et demi), ils sont chassés du groupe qui les a vus naître et doivent en rejoindre un nouveau. Ils y entrent en tant que mâle soumis, et tenteront d’améliorer leur statut et monter dans la hiérarchie de leur nouveau clan. Les femelles grandissent quand à elles dans le même clan toute leur vie et héritent du statut de leur mère. Pour ce qui est de la reproduction, les mâles essaient de se reproduire avec les femelles les plus haut placées possible pour monter en grade. La mère élève seule ses petits, cachés dans la tanière, et les présente au groupe une fois assez âgés. Malgré l’absence du père dans l’éducation, les petits savent le reconnaître, et sont d’ailleurs plus doux à son égard qu’à celui d’autres membres du clan. Comportement Les hyènes tachetées sont des animaux principalement nocturnes, qui chassent généralement la nuit. Ce sont des animaux principalement grégaires, qui ne quittent que rarement leur territoire. Il arrive cependant que certaines s’aventurent sur le territoire d’un autre clan en cas de pénurie de nourriture. En effet, le territoire des clans est délimité et marqué par des marquages olfactifs et vocaux ainsi que des patrouilles de vérification. Les hyènes tachetées sont probablement les grands carnivores les plus intelligents d’Afrique. En effet, leur cerveau sur- développé leur permet d’être aussi intelligents que certains primates, notamment sur l’aspect relationnel et émotionnel. En effet, leur cohésion et leur travail d’équipe seraient selon certaines études les meilleurs de tout le règne animal, meilleurs même que le chimpanzé ! Ils savent par exemple reconnaître les membres de leur famille (même éloignés) qu’ils n’ont jamais rencontrés, travailler en équipe pour récupérer plus de nourriture et leurrer leurs congénères ou leurs proies pour gagner en confort et en sécurité (faux cris de détresse ou d’appel à l’aide). Cri et vocalises La hyène tachetée possède une grande variété de vocalisations aux significations diverses. Ses cris les plus connus sont des ricanements et des hurlements, qui sont un véritable emblème de l’Afrique. Certaines vocalises sont audibles à plusieurs kilomètres, et sont un très bon moyen de marquer leur territoire et manifester leur présence. Leurs cris ont également diverses autres fonctions, comme témoigner d’une soumission, du désir de rassemblement, de séduction et de recherche de partenaires ou encore d’organisation (préparation à la chasse). Territoire Entre 40 et 1000 km2 selon la région, la taille du groupe et le nombre de proies disponibles. Prédateurs / Compétition inter-spécifique Vivant pratiquement toujours en groupe, les hyènes adultes ne possèdent pas de réel prédateur. Il leur arrive cependant de se faire tuer par des lions, des léopards, un autre groupe de hyènes ou une meute de lycaons. Technique de chasse Pour se nourrir de petits animaux, la hyène tachetée seule tue simplement sa proie d’un coup de crocs. Attaquer des proies plus grandes en revanche requiert une stratégie de groupe. Tout d’abord, elles repèrent leur proie à l’aide de leur très bonne vision, de leur odorat et de leur ouïe. Lorsqu’elles ont repéré leur cible (souvent un membre jeune, âgé ou blessé), la tactique varie selon l’animal. Si les animaux vivent suffisamment espacés, elles poursuivront ensemble leur proie pendant plusieurs minutes à une vitesse de près de 60 km/h. Si en revanche la cible vit en groupe serré (zèbres), elles suivront le groupe à une cadence moins soutenue (15-30 km/h) et tenteront d’isoler la cible. Une fois attrapée, elle la dévorent vivante ou la tuent d’une morsure à la gorge si elle se débat trop. Autre technique de “chasse” très connue : les hyènes attaquent en groupe les prédateurs venant de tuer un animal (guépard, léopard, lion, python) pour leur voler leur butin. Longévité L’espérance de vie de la hyène tachetée est de : A l’état sauvage : 19 ans en moyenne. En captivité : 12 ans en moyenne, parfois bien plus (maximum 25 ans). Reproduction de la hyène tachetée Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Sevrage La jeune hyène tachetée est sevrée à l’âge de 12 mois environ. Maturité sexuelle La hyène tachetée est sexuellement mature à : Femelle : 3,5 à 4 ans. Mâle : 3 ans environ. Période de reproduction Les hyènes tachetées ne possèdent pas de réelle saison des amours : elles peuvent se reproduire toute l’année. On observe cependant des pics au cours de la saison des pluies. Nombre de petits par portée 1 à 3 petits en moyenne (généralement 2), qui possèdent la particularité de naître les yeux ouverts. Gestation 110 jours en moyenne. Taille et poids des petits Environ 1,5 kg à la naissance. Menaces et conservation de la hyène tachetée Danger d'extinction (Statut UICN) La hyène tachetée est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population On recense 27 000 à 47 000 hyènes tachetées vivant à l’état sauvage. La population mondiale de hyènes tachetées est actuellement en baisse. Menaces Les menaces pesant sur la hyène tachetée sont : Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, réchauffement climatique, … Menaces directes : chasse et braconnage pour la vente de parties du corps.

MONDE D'ANIMAL ( Guépard Acinonyx jubatus )

-Guépard Acinonyx jubatus Le guépard (Acinonyx jubatus) est un grand félin que l’on trouve dans certaines savanes et zones désertiques d’Afrique. Il est l’animal terrestre le plus rapide du monde. Carnivore, il se nourrit des différentes proies que sa vitesse et sa taille lui permettent de chasser. Malheureusement, cet animal emblématique de l’Afrique est en grand danger d’extinction. Sommaire Taxonomie du guépard Caractéristiques physiques du guépard Performances physiques du guépard Écologie et répartition du guépard Régime alimentaire du guépard Mode de vie du guépard Reproduction du guépard Menaces et conservation du guépard Photos du guépard _Taxonomie du guépard Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe/infra-classe : Mammifère placentaire Ordre : Carnivore féliforme Famille : Félin panthériné Genre : Acinonyx Espèce : jubatus Nom scientifique : Acinonyx jubatus Sous-espèces / taxons On dénombre 5 sous-espèces de guépard, qui dépendent de la région où on les trouve : Une sixième potentielle sous-espèce est controversée, le guépard royal (Acinonyx jubatus f. rex), qui ne semble être en réalité que le résultat d’une mutation génétique. Elle n’est donc pas comptée comme une sous-espèce (à l’image des lions blancs et des panthères noires). Liste des sous-espèces Guépard d’Afrique Australe (Acinonyx jubatus jubatus), que l’on trouve au Sud de l’Afrique. Guépard d’Afrique de l’Est (Acinonyx jubatus raineyi), que l’on trouve au Kenya, au Ouganda et en Somalie. Guépard d’Afrique du Nord-Est (Acinonyx jubatus soemmeringii), que l’on trouve en Éthiopie, au Tchad, au Soudan, au Cameroun et au sud du Niger. Guépard d’Afrique du Nord-Ouest ou Guépard du Sahara (Acinonyx jubatus hecki), que l’on trouve en Afrique occidentale, au Sahara. Guépard asiatique ou Guépard Iranien (Acinonyx jubatus venaticus), que l’on ne trouve plus qu’en Iran. Caractéristiques physiques du guépard Taille Longueur du corps : Femelle : 1,10 à 1,30 m / Mâle : 1,30 à 1,50 m Garrot : Femelle : 66 et 81 cm / Mâle : 79 à 94 cm Queue : 65 à 85 cm Poids Femelle : 21 à 42 kg (38 kg en moyenne). Mâle : 36 à 72 kg (48 kg en moyenne). Le poids des guépards est assez variable selon la sous-espèce (et donc selon leur aire de répartition). Morphologie et apparence Le guépard est un grand félin carnivore possédant la silhouette d’un lévrier ou d’un gros chat. Il possède en effet un corps élancé, une queue très longue, un dos droit, des épaules musclées et des pattes longues et fines (les pattes arrière sont plus longues que les pattes avant). Il possède des coussinets sous les pattes, mais contrairement aux autres félins, ses griffes ne sont pas rétractiles. Sa tête est ronde, son museau assez court et ses oreilles arrondies. Son pelage varie du brun au beige sable voire blanc, et est recouvert de nombreuses taches en forme de points noirs. Seule sa queue est annelée de noir au bout. On le reconnait facilement des autres félins grâce à la sorte de larme noire (appelée larmier) qui descend de l’œil à la commissure des lèvres. Performances physiques du guépard Vitesse Le guépard peut courir jusqu’à 112 km/h sur de courtes distances. C’est l’animal terrestre le plus rapide du monde. Écologie et répartition du guépard Aire de répartition Le guépard vit dans plusieurs pays d’Afrique, principalement subsaharienne, au sud et à l’est, et en Asie. Liste des pays Présent Namibie ; Botswana ; Kenya ; Tanzanie ; Ethiopie ; Egypte ; Ouganda ; Somalie ; Tchad ; Afrique du Sud ; Soudan ; Cameroun ; Niger (sud) ; Sahara ; Iran Habitat Le guépard vit dans les savanes et les steppes tropicales à semi-désertiques. Régime alimentaire du guépard Type de régime Uniquement carnivore. Nourriture et proies Animal très rapide, le guépard s’attaque à de nombreuses proies que des animaux plus lourds comme le lion et le léopard sont incapables de chasser. Il se nourrit donc essentiellement d’antilopes assez petites et rapides comme les différentes gazelles (principalement gazelle de Thomson), les springboks, les impalas, les petits koudous ainsi que les ourébis et les petits gnous. Il complète son alimentation avec d’autres proies plus diverses comme les autruches, les lapins, les lièvres et les phacochères. Il lui arrive aussi de s’attaquer à de plus grosses proies comme les gnous et les cerfs, surtout lorsqu’il est accompagné d’autres guépards. Mode de vie du guépard Vie sociale Comme la majorité des félins, le guépard est un animal généralement solitaire, qui ne côtoie ses semblables que pour la reproduction. Les femelles vivent seules avec leurs petits qu’elles éduquent pendant plusieurs mois, avant de les chasser une fois la maturité sexuelle atteinte. Les bébés guépards sont vulnérables à de nombreux prédateurs, leur mère ne pouvant pas les défendre en combat contre des animaux plus gros. Pendant les premières semaines de leur vie, elle les déplace ainsi chaque jour et les cache dans les broussailles. De leur côté, il arrive que les mâles d’une même portée restent ensemble une fois adultes pour s’aider à chasser. Ce petit groupe est cependant très hiérarchisé, l’un des mâles étant le dominant, qui décide des proies à chasser et qui est le seul à pouvoir se reproduire. Comportement Contrairement à la plupart des autres prédateurs d’Afrique, le guépard est un animal diurne, qui chasse essentiellement dans la journée (le matin et en fin d’après midi). Cet horaire est stratégique : plus faible que la majorité des autres prédateurs de la savane et souvent chassé par les lions et les hyènes un fois sa proie tuée, il préfère chasser lorsque ceux-ci dorment. Il se dépêche de se nourrir, puis laisse les restes aux charognards. Ses pointes de vitesse réchauffant rapidement son corps, le guépard est contraint à se refroidir à l’ombre pendant plusieurs heures pendant la journée. Cri et vocalises Le guépard ne rugit pas. Ses principaux cris ressemblent à des miaulements voire à des cris d’oiseaux. Il lui arrive également de feuler et de gronder, à travers des sons ressemblant aux ronronnements des chats. Prédateurs / Compétition inter-spécifique Le guépard adulte ne possède pas de réel prédateur, pouvant facilement fuir grâce à sa vitesse. Il peut cependant se faire attaquer par les hyènes et les lions, qui chercheront la plupart du temps à le chasser pour récupérer sa proie. Les petits guépards sont quant à eux très souvent attaqués et tués par les hyènes, les lions, les léopards et même parfois les vautours. Technique de chasse Contrairement à bon nombre de félins qui chassent entièrement à l’affût, le guépard utilise principalement sa vitesse pour traquer ses proies. En effet, il attend qu’un animal soit un peu éloigné de son troupeau, puis s’en approche doucement. Une fois à la distance idéale de sa proie (environ 50 mètres), il démarre un sprint et atteint sa vitesse maximale au bout de quelques secondes. Il donne un coup de patte dans celles de sa proie qui, déséquilibrée à pleine vitesse, tombe, puis lui assène une morsure au cou pour la tuer. Longévité L’espérance de vie du guépard est de : A l’état sauvage : 13 ans en moyenne. -Reproduction du guépard Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Sevrage Le jeune guépard est sevré à l’âge de 3 à 6 mois, mais il reste avec sa mère 1 à 2 ans. Maturité sexuelle Le guépard est sexuellement mature à 15 mois environ. Période de reproduction Le guépard ne possède pas de réelle saison des amours : il se reproduit toute l’année. On observe cependant quelques pics vers mars-juin. Nombre de petits par portée La femelle guépard met bas 3 à 5 petits en moyenne (parfois plus, jusqu’à 8 petits), aveugles à la naissance. Pendant les premiers mois de leur vie, les bébés guépards possèdent un manteau de poil sur tout le dos (il les aide à se cacher dans les herbes). Gestation 90 à 95 jours. Taille et poids des petits 300 à 500 g à la naissance, pour environ 30 cm de long. Menaces et conservation du guépard Danger d'extinction (Statut UICN) Le guépard est un animal Vulnérable (VU) selon l’UICN. Population On estime la population de guépards à 10 000 à 15 000 individus en Afrique. En Asie en revanche, on ne compterait plus que 60 spécimens vivants dans la nature. La population mondiale de guépards est actuellement en baisse. Menaces Les menaces pesant sur le guépard sont : Perte et dégradation de son habitat : agriculture, déforestation, … Menaces directes : chasse et braconnage pour les dents et la fourrure. En captivité : 21 ans environ.

MONDE D'ANIMAL ( Guanaco Lama guanicoe )

-Le guanaco (Lama guanicoe) est un grand mammifère herbivore que l’on trouve dans certains déserts, prairies et montagnes en Amérique du Sud. Herbivore, il se nourrit essentiellement d’herbes et d’arbustes. Sommaire Taxonomie du guanaco Caractéristiques physiques du guanaco Performances physiques du guanaco Écologie et répartition du guanaco Régime alimentaire du guanaco Mode de vie du guanaco Reproduction du guanaco Menaces et conservation du guanaco Photos du guanaco -Taxonomie du guanaco Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Artiodactyle Famille : Camelidae Genre : Lama Espèce : guanicoe Nom scientifique : Lama guanicoe Sous-espèces / taxons On distingue 4 sous-espèces de guanaco : Liste des sous-espèces Lama guanicoe guanicoe Lama guanicoe cacsilensis Lama guanicoe voglii Lama guanicoe huanacus Il est cependant lui-même considéré comme une sous-espèce de lama dans certaines classifications. Caractéristiques physiques du guanaco Taille Longueur : 1,50 à 2 m Garrot : 1,10 à 1,20 m Poids Femelle : 75 kg en moyenne. Mâle : entre 90 et 140 kg Morphologie et apparence Le guanaco est un assez grand mammifère possédant un corps assez massif bien qu’athlétique, un long cou mince mais recouvert d’une épaisse peau, une petite tête avec un museau allongé et des grandes pattes terminées de sabots. Il possède de grandes oreilles arrondies, des yeux noirs et une assez petite queue rousse au-dessus et blanche en-dessous. Son corps est recouvert d’une fourrure assez épaisse (moins que celle du lama), à l’exception de ses flancs ou celle-ci est moins dense. Le dessus de son corps est marron clair presque roux orangé à brun foncé, tandis que ses flancs et le dessous de son ventre sont blancs. Sa tête est grise noirâtre. Performances physiques du guanaco Vitesse Le guanaco court jusqu’à 65 km/h. Écologie et répartition du guanaco Aire de répartition Le guanaco vit dans quelques pays d’Amérique du Sud. Liste des pays Présent Argentine ; Bolivie ; Chili ; Paraguay ; Pérou (principalement Terre de Feu et Patagonie) Présent par introduction Iles Falkland (Malouines) Habitat Le guanaco vit principalement dans les zones de montagne, dans les prairies pâturées tempérées et tropicales ainsi que dans les déserts arbustifs. -Régime alimentaire du guanaco Type de régime Exclusivement herbivore. Nourriture et proies Le guanaco se nourrit principalement d’herbe (graminées) et d’autres plantes basses qu’il broute. Il mange également de la mousse, du lichen et des petits arbustes. Comme certains autres camélidés, il peut rester plusieurs jours sans boire d’eau. Mode de vie du guanaco Vie sociale Les guanacos sont des animaux grégaires, qui vivent généralement en groupes d’environ 20 individus. Ces groupes sont majoritairement composés d’un mâle dominant, de femelles et de leurs petits. Protecteur, le dominant défend son troupeau en chargeant et en poussant de grands cris d’alerte. A la saison des amours, ceux-ci deviennent agressifs et n’hésitent pas à se battre avec d’autres mâles. Les autres mâles célibataires vivent en plus grands troupeaux séparés, jusqu’à 50 individus. Comportement Le guanaco est un animal diurne, qui passe le plus clair de sa journée à brouter et ruminer. En cas d’agression par un prédateur, ils accélèrent à toute vitesse, mordent, donnent des coups de pattes et crachent. Ce sont en effet des animaux assez craintifs. Cri On dit que le guanaco bêle. Ses cris sont de grands appels aigus. Prédateurs Les seuls réels prédateurs du guanaco adulte sont le puma et le renard. Les petits sont quant à eux vulnérables au condor des Andes. Longévité L’espérance de vie du guanaco est d’environ 20–25 ans. Reproduction du guanaco Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Sevrage Le jeune guanaco est sevré à l’âge de 10 mois environ. Maturité sexuelle Le guanaco est sexuellement mature à 1 ou 2 ans environ. Période de reproduction La saison des amours du guanaco a lieu entre novembre et février. Nombre de petits par portée La femelle guanaco met bas 1 à 2 petits, tous les 2 ans environ. Gestation 11,5 mois (345 à 360 jours environ). Menaces et conservation du guanaco Danger d'extinction (Statut UICN) Le guanaco est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Selon diverses études, la population mondiale de guanacos serait d’environ 400 000 à 600 000 individus. C’est malgré tout une espèce protégée, qui a perdu près de 99 % de sa population depuis 1800. La population mondiale de guanacos est actuellement en hausse. Menaces Les menaces pesant sur le guanaco sont : Perte et dégradation de son habitat : réchauffement climatique, urbanisation, agriculture, … Menace indirecte : introduction d’espèces invasives. Menaces directes: chasse et braconnage pour sa laine.

décembre 03, 2024

L'HOMME ET LA VIE ( Chasse au trésor géante: des coffres contenant pour 2 millions de dollars d'objets sont cachés aux États-Unis )

Une grande chasse au trésor vient d'être lancée aux États-Unis : cinq coffres, contenant un butin d'une valeur estimée à 2 millions de dollars, ont été dissimulés à divers endroits du territoire. -Une idée pour ceux qui cherchent une idée de cadeau de noël ainsi que deux millions de dollars. L'auteur américain Jon Collins-Black vient de publier There’s Treasure Inside, un ouvrage qui documente un projet de chasse au trésor sur lequel il travaille depuis cinq ans. Ce passionné de jeux, d’énigmes et de défis, explique CNN Travel, a imaginé une chasse au vaste jeu de piste sur tout le territoire des États-Unis, dont il livre tous les secrets dans un livre. La valeur totale des pièces à découvrir dépasse 2 millions de dollars. Cinq coffres cachés aux États-Unis Inspiré par la chasse au trésor initiée par Forrest Fenn en 2010, Collins-Black rêvait de se prêter au jeu à son tour. Mais l'homme a vu les choses en grand : Il n'a pas caché un unique coffre dans les montagnes Rocheuses, comme ce fut le cas lors du jeu conçu par Fenn, mais a imaginé un jeu global : cinq coffres ont été répartis sur le territoire nord-américain. -Ayant travaillé comme auteur dans le domaine de la poésie et celui de l'édition jeunesse, Collins-Black a parallèlement rédigé There’s Treasure Inside, un livre qui, promet CNN, peut être lu aussi par ceux qui n'envisagent pas de chercher les trésors. "Tous les indices dont vous avez besoin sont dans le livre" promet son auteur, qui assure que la chasse est accessible à tous : les investigations n'impliquent aucune exploration sous-marine dangereuse, session d'escalade ou intrusion dans des propriétés privées. Rangez vos pelles : il ajoute qu'il ne sera pas nécessaire de creuser pour trouver les coffres. -Un secret bien gardé Pour éviter les fuites, Collins-Black a travaillé avec le moins de collaborateurs possibles. Il a aussi préféré ne pas dévoiler les emplacements secrets à son épouse. La recette fonctionne déjà : le jeu suscite l'enthousiasme aux États-Unis, où des milliers de participants échangent leurs théories sur des réseaux comme Discord. "J’espère et je pense que les recherches vont prendre un certain temps, mais je ne veux pas que la chasse dure éternellement", commente l'intéressé. Qui, si jamais les coffres devaient rester introuvables pendant plusieurs années, envisage de fournir quelques indices supplémentaires aux participants. Rappelons qu'il a fallu attendre octobre 2024 pour que l'énigme de la Chouette d'or, soit enfin résolue après 31 ans de recherches. Une variété de trésors Si Collins-Black a pu organiser cette chasse au trésor, c'est parce que l'homme fait fortune après avoir investi dans le Bitcoin. Avec l'argent acquis, il a pu sélectionner les dizaines de trésors répartis dans les cinq coffres, acquérant la plupart lors de ventes aux enchères, épaulé par des historiens spécialisés. "J’étais comme un enfant dans un magasin de bonbons" se souvient-il. -Or, médailles, pièces, objets précieux provenant d'épaves de bateaux, souvenirs sportifs, cartes Pokémon rares : le butin s'annonce varié. Des objets et des œuvres de Pablo Picasso, George Washington, Henry David Thoreau, Amelia Earhart et Jacqueline Kennedy Onassis sont aussi annoncés.

L'HOMME ET LA VIE ( Le nombre de sauts ou "jumping jack" que vous devriez être capable de faire à 40, 50 et 60 ans )

Les capacités sportives sont un bon repère pour jauger son état de santé et son vieillissement. -Il est normal de voir ses performances sportives décliner avec l'âge. Le corps vieillit, le cartilage entourant les articulations s'use naturellement, les muscles diminuent et perdent en force, ce que l'on parvenait à soulever à 20 ans n'est plus similaire à 60 ans. Selon les recommandations officielles, il faut faire au moins l'équivalent de 25 minutes de course ou marche à vive allure (ou toute autre forme d'exercice physique pendant laquelle le souffle se raccourcit et la fréquence cardiaque s'accélère considérablement) au moins 3 jours par semaine et des exercices de renforcement musculaire au moins 2 jours par semaine. Mais comment savoir où on se situe par rapport à son âge ? -En sautant. Il ne s'agit pas juste de sauter sur place. Mais plus précisément de voir combien vous êtes capable de faire de "jumping jack". Cet exercice phare des entraînements en salle de sport est parfait pour évaluer sa forme puisqu'il combine le cardio, le renforcement musculaire et l'équilibre. "Les sauts sont un excellent moyen d'augmenter votre rythme cardiaque et de faire travailler tout votre corps. Le nombre de sauts qu'une personne peut effectuer varie en fonction de facteurs tels que le niveau de forme physique, la santé des articulations et l'âge" rappelle le Dr Kelly Sturm, physiothérapeute, au site anglais du DailyMail. -Pour faire des jumping jacks, c'est très simple. Debout, bras le long du corps, ils consistent à sauter sur place en écartant les pieds tout en levant les bras au-dessus de sa tête. A chaque fois que les pieds sont écartés, les bras montent ; quand ils se resserrent, ils redescendent et ainsi de suite. Une fois l'exercice maîtrisé, il faut compter le nombre maximum de répétitions que l'on parvient à réaliser. À 25 ans, les hommes sont normalement capables de viser 60 à 70 jumping jacks d'un coup avant de se reposer. Les femmes, 50 à 60 répétitions, selon le Dr Sturm. À mesure que l'âge augmente, le nombre de sauts à atteindre diminue. A 45 ans par exemple, les hommes devraient être capables de faire 40 à 50 sauts ; les femmes 30 à 40. A 55 ans, l'objectif pour eux passent à 30-40 sauts ; pour elles à 20-30. Et à 65 ans, les hommes et les femmes devraient viser respectivement 20 à 30 sauts et 15 à 20 sauts. "Le mouvement rythmique des bras et des jambes ensemble améliore l'équilibre et la coordination, ce qui est particulièrement bénéfique à mesure que vous vieillissez" argue le Dr Sturm. -Pour les personnes âgées, elle conseille de porter des chaussures de sport adaptées avec un amorti suffisant pour réduire l'impact des sauts sur les articulations. A noter qu'il existe une alternative plus douce et à la portée de tous : les "step jacks" qui consistent à faire le même exercice mais sans sauter, juste en faisant un pas sur le côté tout en levant les bras. Prêt à essayer ?

L'HOMME ET LA VIE ( Le cancer d'Émilie Dequenne récidive : qu'est-ce qu'un corticosurrénalome ? )

L'actrice annonce la récidive de son cancer. -"Le corticosurrénalome, en plus de sa rareté, m'a complètement transformée. Moi, ma vie, mon état général, mon moral, mes capacités, ma liberté, mon insouciance" partageait l'actrice Émilie Dequenne sur son compte Instagram le 12 août 2024. Un an plus tôt, en août 2023 elle apprenait sa maladie. Elle avait 42 ans. "J'étais en tournage, j'avais mal au ventre et j'étais très fatiguée. (...) Une prise de sang bizarre, un scanner à passer, une masse au scanner, une masse énorme sur la surrénale" raconte-t-elle dans l'émission Sept à Huit diffusée sur TF1 le 1er décembre 2024. Le médecin est clair, il lui annonce un cancer "grave, hyper rare, extrêment récidiviste". Aujourd'hui, le traitement de sa maladie "n'avance pas bien". "Une partie de mon cancer y répond et une autre n'y répond pas voire progresse et la partie qui progresse est plus grande que celle qui réduit. Me revoilà partie pour la chimio que j'ai connue avec une dose en plus d'un truc nouveau." Le corticosurrénalome est un cancer peu connu du grand public au vu de sa rareté, "environ 1 à 2 personnes par an dans le monde sur un million" partage l'actrice. Il se développe au niveau d'une ou des deux glandes surrénales présentes au-dessus des reins. Ces glandes participent à la sécrétion d'hormones comme les glucocorticoïdes, hormones qui agit sur la glycémie ; les minéralocorticoïdes représentés par l'aldostérone qui équilibrent la quantité de sodium et de potassium dans l'organisme ; et des androgènes, hormones du développement des caractères sexuels masculins. Chez la très grande majorité des patients, le corticosurrénalome atteint une personne sans qu'aucune cause ni facteur favorisant ne puisse être identifié. -"Je sais que je ne vivrais pas aussi longtemps que prévu" Parmi les symptômes du corticosurrénalome, une prise de poids voire une obésité androïde prédominante sur l'abdomen, une hypertension, une baisse de la masse musculaire, une augmentation de la pilosité, une masculinisation chez la femme et parfois aussi l'envie de boire beaucoup d'eau à cause de la baisse du potassium. La gravité de la maladie dépend, comme pour tous cancers, du stade d'évolution au moment du diagnostic. Au stade 1 et 2, le cancer est localisé à la surrénale, il est opérable et les chances de guérison sont élevées. Au stade 3 et 4, il y a un envahissement régional voire des métastases à distance. Si la tumeur récidive ou qu'il y a des métastases à distance non opérables, les médecins peuvent prescrire du mitotane (Lysodren®). "On a très peu recours à la chimiothérapie cytotoxique dans ces tumeurs-là. Elle est réservée aux échecs ou aux formes très agressives parce qu'elle fonctionne moins bien que dans d'autres cancers" nous expliquait le Pr Jérôme Bertherat, chef du service d'endocrinologie de l'hôpital Cochin dans un précédent article. -Émilie Dequenne a déjà eu un premier cycle de chimiothérapie et se prépare à en recevoir un deuxième. Le pronostic d'évolution de la maladie est variable. "Je sais que je ne vivrais pas aussi longtemps que prévu" a confié la jeune femme. "Si on obtient une exérèse complète, l'espérance de vie à 5 ans est de plus de 80%, nous informait le Pr Bertherat. En revanche, dans les stades métastatiques, l'espérance de vie ne dépasse pas 30% à 5 ans."

L'HOMME ET LA VIE ( La matière noire, si mystérieuse, pourrait être apparue lors de son propre "Darko Big Bang" )

La matière noire reste peut-être l’un des plus grands mystères de l’Univers. Si personne ne l’a jamais vue, elle intrigue de très nombreux chercheurs. Une poignée d’entre eux pense que cette matière invisible est apparue lors d’un second Big Bang. -Sur elle, on ne sait rien. Ou presque. Depuis plusieurs décennies, les chercheurs se grattent la tête pour réussir à observer de la matière noire et découvrir ses propriétés. Cette matière, qui ne rayonne pas dans l’Univers, ne réfléchit ni n’émet la lumière et n'interagit avec aucune force électromagnétique comme le rappelle le CEA, reste un mystère pour les scientifiques. Puisqu’elle échappe à tout, son existence ne peut être que supposée par les chercheurs. Cela n’empêche pas de nombreux physiciens d’émettre des théories sur cette chose indétectable. Dans une nouvelle étude publiée dans Physical Review D, des chercheurs de l’Université Colgate, dans l'État de New York, proposent de considérer que la matière noire a émergé indépendamment de la matière ordinaire, lors d’un second Big Bang, le "Dark Big Bang" ("Big Bang sombre"). -L’existence de certaines particules remise en question pour expliquer celle de la matière noire Pour les scientifiques, rapporte Science Alert, la matière noire pourrait être comprise dans un secteur sombre qui n’interagirait avec le visible seulement à travers la gravité. La question de la gravité est centrale dans les théories qui entourent la matière noire. Si cette dernière n’était pas soumise aux propriétés gravitationnelles, elle remettrait en question des siècles entiers de théories scientifiques. Pour les auteurs de cette étude récente, la question ne se pose pas. Eux sont persuadés que la gravité affecte la matière noire. Pour le prouver, ils disent que cette matière invisible a des effets mesurables sur les galaxies et sur les radiations cosmiques. En revanche, ils remettent en question un élément clé de toutes les recherches précédentes sur la matière noire. Pour expliquer l’existence de cette matière, les chercheurs ont longtemps émis l’hypothèse selon laquelle il existait des particules agissant très faiblement avec la matière ordinaire. On les appelle les WIMPs (pour Weakly Interacting Massive Particles). Pour Cosmin Ilie et Richard Casey, de l’Université Colgate, ces WIMPs n’existent pas. Une théorie qui échappe aux connaissances actuelles en physique "Puisque les WIMPs n’ont jamais été détectés, il devient de plus en plus important de considérer l’éventualité de secteurs sombres décorrélés du secteur visible", écrivent-ils dans leur étude. Avec ce parti pris, Cosmin Ilie et Richard Casey se rangent du côté de Katherine Freese et Martin Winkler, deux autres physiciens qui ont participé à établir la théorie de l’existence d’un "Dark Big Bang". -Pour cette poignée de scientifiques, deux événements de ce type coup sur coup (moins d’un mois d’intervalle, disent-ils) dans notre galaxie pourraient expliquer l’invisible et l’inconnu. La matière noire serait alors née de la décomposition du champ quantique dans le secteur sombre. Un processus qui échappe pour le moment à nos connaissances en physique. Si cela a eu lieu, en revanche, cela aurait pu laisser des traces, notamment des ondes gravitationnelles, notent Cosmin Ilie et Richard Casey. "Avec les expériences menées avec le International Pulsar Timing Array et le Square Kilometer Array [des projets de mesure des ondes gravitationnelles à basse fréquence, ndlr], on pourrait bientôt avoir des outils pour tester cette théorie de manière inédite", espère Cosmin Ilie.

L'HOMME ET LA VIE ( le temps passe plus vite sur la Lune )

Tout est relatif: des physiciens américains ont découvert que le temps passe plus vite sur la Lune -La théorie de la relativité d’Albert Einstein ne cesse d’être démontrée. Des physiciens américains ont découvert que le temps s’écoule plus vite de 56 microsecondes sur la Lune. Un écart minuscule à nos yeux mais absolument essentiel pour la bonne tenue des futures missions spatiales. -La Lune a encore des secrets bien gardés. Mais la manière dont le temps passe dans son atmosphère n’en est désormais plus un. Dans une nouvelle étude publiée dans Astronomical Journal, des scientifiques américains ont exemplifié la théorie de la relativité d’Einstein, rapporte EOS. Notre notion du temps est différente sur Terre et sur la Lune. En théorie, cela n’est pas étonnant. La thèse d’Albert Einstein pose que deux personnes ne peuvent pas ressentir le temps de la même façon s’ils ne bougent pas dans le même sens et à la même vitesse. Or, la Lune et la Terre n’ont pas la même vitesse de rotation et de révolution. Les scientifiques ont donc décidé de tester la théorie d’Albert Einstein en comparant le temps qui passe sur Terre et son équivalent lunaire. "Sur la Lune, les aiguilles de l’horloge ne font pas tic-tac de la même manière que sur Terre", explique Bijunath Patla, physicien au National Institute of Standards and Technology (NIST) dans le Colorado. -Les différences de caractéristiques entre la Terre et la Lune expliquent l’écart temporel La Lune tourne sur elle-même en 27,32 jours – soit autant de temps qu’il lui faut pour tourner autour de la Terre, ce qui explique que l’on ne voit qu’une seule de ses faces – à raison de 16,7 km/h. La Terre, elle, a une rotation de près de 1 600 km/h sur 24 heures, rappelle Futura Sciences. Cette différence drastique de vitesse ralentit le temps sur la Lune. En revanche, la Lune dispose d’une autre caractéristique très spéciale : la gravité. Beaucoup plus basse sur notre satellite que sur notre propre sol, celle-ci a également un effet sur la perception du temps. Elle le fait passer plus vite. "Ces deux éléments agissent en contradiction et cela donne un écart de 56 microsecondes par jour", note Bijunath Patla. Ces 0,000056 secondes d’avance sur les horloges lunaires pourraient avoir plus d’effets qu’on ne le pense. Une découverte essentielle pour le futur de l’exploration spatiale Sur Terre et dans nos quotidiens, 56 microsecondes ne font généralement aucune différence. Mais lorsqu’il s’agit de guider des missions dans l’Espace ou de communiquer avec d’éventuels astronautes sur la Lune depuis la Terre, elles ont leur importance. Plus crucial encore, ce sont les systèmes de navigation des vaisseaux et autres fusées qui vont devoir prendre en compte cet écart. Les systèmes de navigation actuels fonctionnent sur le principe de la synchronisation des horloges, grâce aux ondes radios, qui voyagent à la vitesse de la lumière – à savoir 299 792 458 m/s. Dans ce laps de temps extrêmement court pour les humains, ne pas prendre en compte l’écart de 56 microsecondes entre la Terre et la Lune pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la navigation spatiale. -Les physiciens doivent donc désormais mettre en pratique ces nouvelles connaissances pour que les systèmes sachent déterminer la position exacte des objets projetés dans l’espace, à n’importe quel moment.

MONDE D'ANIMAL ( Animal hybride et super prédateur, le grolar inquiète l’Arctique )

Dans le cadre d'une série consacrée aux animaux hybrides, GEO vous propose aujourd'hui d'étudier le cas du grolar. Gare à cet ours particulièrement dangereux. -Mais qui est donc le grolar ? Aussi appelé "pizzly", cet ursidé est le fruit du croisement entre un grizzly et un ours polaire. Devenu un sujet d’étude pour les scientifiques, cet animal hybride fascine autant qu’il inquiète, symbolisant les profondes mutations environnementales en cours dans l’Arctique. Une hybridation récente et en hausse Le grolar a été identifié pour la première fois dans les années 2000, lorsqu’un chasseur au Canada tua un ours à l'apparence étrange. Et pour cause : les analyses ADN ont révélé par la suite qu’il s’agissait d’un hybride. Depuis, plusieurs cas ont été confirmés, notamment dans les régions de l’archipel arctique canadien. Cette hybridation reste rare, mais sa fréquence augmente à mesure que les ours polaires, poussés par la fonte des glaces, se rapprochent des territoires des grizzlis. -Un rapport de 2017 publié dans Biology Letters soulignait ainsi que les grizzlis s’aventurent désormais jusqu’à 72 degrés de latitude nord, un territoire qu’ils évitaient jusqu’alors. Cette expansion, couplée à la réduction de l’habitat des ours polaires, favorise les croisements. Une biologie hybride Le grolar présente des caractéristiques physiques impressionnantes qui le rendent redoutablement efficace. Sa taille peut atteindre 2,4 mètres de long lorsqu’il se dresse sur ses pattes arrière, avec un poids variant de 300 à 400 kg. Son crâne, intermédiaire entre celui d’un grizzly et d’un ours polaire, allie robustesse et longueur, tandis que ses pattes, longues et puissantes, en font un excellent nageur et un prédateur redoutable sur terre. Ces caractéristiques lui permettent d’être à la fois un excellent nageur, capable de parcourir jusqu’à 50 kilomètres sans pause, et un prédateur opportuniste. Il combine l’instinct du grizzly - chassant le caribou ou pêchant le saumon - avec les aptitudes de chasse maritime de l’ours polaire, comme la capture de phoques sur la glace. Enfin, son pelage, généralement de couleur crème ou brun clair, lui permet de s’adapter à une diversité d’environnements - et de les coloniser. Un danger écologique et humain Ces hybrides posent des questions complexes en matière de conservation, eux qui représentent une menace pour les écosystèmes locaux en tant que superprédateurs. Les scientifiques craignent que le grolar ne remplace progressivement l’ours polaire dans certaines zones. Une étude publiée en 2016 dans Global Change Biology estimait ainsi que l’ours polaire pourrait perdre jusqu’à 30 % de sa population d’ici 2050, en partie à cause de l’hybridation. -Les grolars posent également des dangers pour les populations humaines. Bien qu’ils restent rares, leurs capacités physiques impressionnantes en font des adversaires redoutables en cas de rencontre. En 2019, un hybride avait détruit plusieurs abris dans une zone reculée de l’Alaska avant d’attaquer deux personnes, qui ont été blessées, avant que l’animal ne soit abattu. Ces incidents, bien que peu fréquents, montrent à quel point ces hybrides, peu intimidés par l’Homme, peuvent être dangereux dans les zones où l’activité humaine croise leur territoire. Une reproduction fertile et une gestion délicate Contrairement à de nombreux hybrides, les grolars sont fertiles. Ils peuvent se reproduire entre eux ou avec l’une des espèces parentales, créant une nouvelle génération hybride. Une étude de 2021 menée par l’Université d’Alaska a révélé que des grolars de deuxième et troisième générations existent déjà, avec des adaptations accrues aux environnements changeants. Cependant, cette fertilité complique leur gestion. Leur hybridation place les grolars dans une zone grise en termes de statut juridique : protégés comme les ours polaires, ou non reconnus comme espèce distincte ? Cette ambiguïté rend leur gestion difficile, notamment en cas de conflit avec les humains. Les autorités locales, notamment au Canada et en Alaska, peinent à trouver un consensus entre préservation et contrôle. Où peut-on rencontrer des grolars ? Les grolars ne sont pas répartis uniformément dans l’Arctique. Les observations confirmées se concentrent principalement dans les régions nordiques du Canada, comme l’île Banks ou l’île Victoria. Ces zones, où les habitats des grizzlis et des ours polaires se chevauchent le plus, sont des points chauds pour les hybrides. En Alaska, des signalements plus récents suggèrent que le grolar pourrait étendre son territoire, notamment en raison de l’avancée des grizzlis vers le nord, à cause du réchauffement climatique. Les scientifiques estiment qu’un suivi renforcé dans ces régions est nécessaire pour mieux comprendre la dispersion des hybrides et anticiper leur impact sur la faune locale.

ENVIRONNEMENT ( poudre jaune miraculeuse )

poudre jaune miraculeuse : l’innovation des chercheurs de Berkeley pour capter le dioxyde de carbone -La lutte contre le changement climatique continue de pousser les scientifiques du monde entier à explorer des solutions novatrices. Une équipe de chercheurs de l’Université de Berkeley vient de franchir une étape majeure en développant une poudre jaune capable d’absorber efficacement le dioxyde de carbone (à titre d’exemple, CO2) présent dans l’atmosphère. Cette découverte, présentée comme une percée technologique, pourrait transformer la lutte contre le réchauffement climatique. Une solution chimique prometteuse La poudre, fruit de plusieurs années de recherche, repose sur une chimie avancée. Constituée de matériaux poreux aux propriétés absorbantes, elle capture le CO2 grâce à une réaction qui se déroule à des températures modérées. Contrairement à d’autres méthodes de captage, cette poudre présente l’avantage d’être à la fois économique et durable. Elle pourrait être utilisée dans divers contextes : dans des usines, au bord des routes ou même à l’échelle domestique. Le professeur John Mitchell, à la tête de l’équipe de recherche, explique : « Ce matériau offre une solution adaptative et réversible, résolvant certains problèmes majeurs des technologies actuelles. » Un outil contre le réchauffement climatique La captation du CO2 est cruciale dans la course contre le changement climatique. Avec des niveaux de CO2 atmosphérique qui atteignent des records, des solutions comme cette poudre jaune pourraient réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement de la planète. Cependant, certains experts soulignent que cette innovation, bien qu’importante, ne doit pas être perçue comme une panacée. Le professeur Sarah Williams, climatologue renommée, affirme : « Les solutions technologiques doivent être complétées par des politiques de réduction des émissions et des changements systémiques. » Quels sont les prochains étapes ? L’équipe de Berkeley travaille actuellement à l’amélioration de l’efficacité et de l’échelle de production de la poudre jaune. Des tests sont en cours pour évaluer son potentiel d’application à grande échelle, notamment dans l’industrie et l’agriculture. Cette innovation suscite également l’intérêt des investisseurs et des gouvernements, conscients de l’urgence climatique. Si les premiers résultats se confirment, la poudre jaune pourrait devenir un outil indispensable dans l’arsenal mondial contre le changement climatique. En conclusion, cette découverte de l’Université de Berkeley marque une avancée encourageante. Elle rappelle l’importance de la science et de l’innovation dans la lutte pour un avenir durable.

L'HOMME ET LA VIE ( Les 3 principaux symptômes d'un cancer du cerveau )

-"Certains patients peuvent devenir apathiques, avec un manque d'initiative et une perte d'élan vital." -Chaque année en France, près de 6 000 personnes découvrent qu'elles ont une tumeur cérébrale. Ce sont des cancers rares mais qui progressent. Au début, il y a toute une période où la tumeur cérébrale peut passer inaperçue et être découverte fortuitement lors d'une IRM. Pour les tumeurs cérébrales appelées "gliomes" de bas grade, la tumeur grossit lentement et va passer inaperçue pendant 5, 10 ans, voire plus. Pour des tumeurs cérébrales d'évolution plus rapide, le cerveau supporte moins bien le développement de la tumeur, ce qui entraîne plus rapidement des symptômes. -La manifestation la plus fréquente d'une tumeur au cerveau est "une hypertension intracrânienne, soit le fait qu'il y ait trop de pression dans la tête, ce qui entraîne des maux de tête inhabituels, intenses, qui s'aggravent et qui ne sont pas soulagés par des antalgiques standards. Cela peut aussi entraîner des troubles visuels (une vision floue ou "double", des nausées et des vomissements préférentiellement le matin", décrit d'emblée le Pr François Ducray, neuro-oncologue et président de l'Association des Neuro-Oncologues d'Expression Française. La seconde manifestation clinique d'une tumeur cérébrale est liée à un déficit neurologique qui s'installe progressivement. "Le déficit dépend de la localisation de la tumeur. Toutes les fonctions cérébrales peuvent être touchées : ça peut être un déficit moteur, avec une baisse de la force d'un membre ou une paralysie, des troubles de la sensibilité, des troubles du langage, de la parole ou d'élocution...", liste notre interlocuteur. Le troisième mode de révélation est l'apparition de crises d'épilepsie. "Il en existe deux types : la crise d'épilepsie complète où la personne tombe et perd connaissance ainsi que la crise d'épilepsie partielle (quand il y a seulement une partie du cerveau qui est irritée) où la personne peut avoir, de manière transitoire, des mouvements anormaux du bras, de la sensibilité, ou des absences", explique le neuro-oncologue. Une tumeur cérébrale peut parfois donner des signes plus insidieux et complexes comme des changements dans le comportement ou le caractère. "Certains patients peuvent par exemple devenir apathiques, avec un manque d'initiative et une perte d'élan vital. Cela peut être piégeux car cela peut facilement se confondre avec un burn-out ou une dépression et entraîner un retard de diagnostic". -C'est le contexte d'apparition des symptômes et leur persistance qui vont amener à consulter. Par exemple, si quelqu'un qui n'a jamais eu mal à la tête se met à avoir des maux de tête franchement inhabituels et qui durent, il faut consulter. L'examen de première intention est l'IRM cérébrale. "Il ne faut pas non plus s'affoler et penser au pire en cas de maux de tête. Les tumeurs cérébrales restent des pathologies rares, mais l'imagerie est importante si les symptômes sont inhabituels".

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HOMME ET VIE ( Règle 3-3-3 : la seule façon efficace de mesurer sa tension selon les cardiologues )

La tension artérielle est un indicateur clé de la santé cardiovasculaire. - Pourtant, beaucoup de personnes la mesurent de manière incorrec...