décembre 06, 2024

ENVIRONNEMENT ( L'océan refroidit le climat )

découverte d'une émission massive de soufre dans l'atmosphère Une fonction climatique insoupçonnée de l'océan L'océan, souvent considéré comme un simple réservoir de chaleur et de carbone, joue un rôle bien plus complexe dans le régime climatique mondial. Une récente étude a mis en évidence une contribution inattendue et immense : l'émission de composés soufrés dans l'atmosphère, capables d'influencer directement le climat. Ces émissions, principalement sous forme de diméthylsulfure (DMS), sont issues de l'activité biologique marine et des interactions chimiques à la surface de l'océan. Qu'est-ce que le diméthylsulfure (DMS) ? Le DMS est un gaz produit par la dégradation de composés organiques présents dans les algues marines. Une fois émis dans l'atmosphère, il se transforme en particules d’aérosols qui favorisent la formation de nuages. Ces nuages augmentent la réflexion des rayons solaires vers l’espace, réduisant ainsi la température globale. C’est un mécanisme naturel de refroidissement qui reste encore sous-évalué dans les modèles climatiques. Une émission bien plus importante que prévu Les chercheurs ont découvert que les émissions de DMS par les océans sont beaucoup plus élevées que ce qui était estimé auparavant. Cette réévaluation est due à l'utilisation de nouvelles technologies de mesure et de modélisation. En particulier, les régions à forte productivité biologique, comme les zones de remontées d'eau froide, se révèlent être des points chauds pour l'émission de DMS. Impact climatique : un régulateur naturel Ce mécanisme naturel de refroidissement pourrait avoir joué un rôle crucial dans la régulation climatique préindustrielle et continue de limiter, dans une certaine mesure, l’impact du réchauffement climatique actuel. Cependant, des questions subsistent : comment ces émissions réagiront-elles à l’acidification des océans et aux changements dans les écosystèmes marins ? Conséquences pour la lutte contre le changement climatique La découverte de cette interaction complexe entre l’océan et l’atmosphère ouvre des perspectives passionnantes pour les stratégies climatiques. Mieux comprendre ces émissions pourrait permettre de les intégrer dans les modèles prédictifs et de mieux évaluer les mesures d’atténuation du réchauffement climatique. Conclusion : un rôle sous-estimé des océans L’étude des émissions de soufre par les océans révèle à quel point ces écosystèmes sont essentiels pour le climat terrestre. Cette découverte souligne également l’importance de préserver les océans, non seulement pour leur biodiversité, mais également pour leur capacité à réguler notre climat.

MONDE D'ANIMAL ( Mortels cocktails: Ce mille-pattes géant adapte la composition de son venin en fonction des situations )

Une équipe de biologistes a découvert que le venin du Scolopendra morsitans, un mille-pattes des régions tropicales, a la capacité de changer de composition en fonction du danger auquel l'animal se trouve confronté.Un seul croc suffit à paralyser sa proie. Avec ses dizaines de pattes et ses pinces qui libèrent du venin, le Scolopendra morsitans, un mille-pattes que l’on trouve dans les régions tropicales, est un animal particulièrement agressif. Les biologistes analysent ses propriétés et son comportement depuis de nombreuses années. Pourtant, quelque chose leur avait jusqu’alors échappé. Pour récolter du venin, chez le Scolopendra morsitans comme chez les autres espèces venimeuses, les scientifiques utilisent une technique très spécifique. En général, ils envoient une petite charge électrique sur l’animal, trop faible pour le tuer, mais assez pour le pousser à se défendre. Ses muscles se contractent et le venin sort instantanément. Jusqu’à présent, les chercheurs pensaient que cela faisait sortir toutes les toxines contenues dans le poison sécrété par l’animal. Une nouvelle étude publiée dans Nature Ecology & Evolution et relayée par le New York Times, démontre que les Scolopendra morsitans sont bien plus complexes que cela. Une découverte étonnante après des années d’étude sur les venins Alors qu’elle s’intéressait une nouvelle fois aux toxines contenues dans le venin de la scolopendre, Dr Vanessa Schendel, biologiste et autrice principale de l’étude, a voulu tester une nouvelle technique de recueil. Après avoir récolté un échantillon avec une impulsion électrique, elle a simulé une attaque et collecté le venin de défense alors sécrété par les mille-pattes. Là, stupeur. Les deux échantillons ne se ressemblaient absolument pas : les toxines dans chacun des deux étaient différentes. L’équipe de recherche du Dr Schendel a compris que la technique utilisée depuis des années pour récolter le venin des animaux ne permet en réalité pas de connaître l’ensemble de la signature toxicologique de la substance. Les deux échantillons de venins du Scolopendra morsitans agissent également différemment sur les autres animaux. Dr Vanessa Schendel les a testés sur des criquets et des neurones de mammifères dédiés à la recherche. Si les deux échantillons paralysent la proie, seule la substance sécrétée lorsque la scolopendre tente de se défendre crée de la douleur. Deux réponses venimeuses possibles en fonction de la situation Trop intriguée, Dr Schendel n’a pas pu s’arrêter là. Il lui fallait désormais analyser la composition du venin injecté dans les proies des mille-pattes lorsqu’ils les attaquent. Pour cela, elle a disséqué des glandes venimeuses. Le résultat est sans appel : "Cette espèce sécrète un cocktail de venin différent pour la prédation et pour la défense." La raison se trouve dans les glandes. Les 20 000 cellules sécrétrices de toxines répondent à deux stimuli distincts. Certaines relâchent du venin lorsqu’elles se trouvent pressées par les muscles qui les entourent. D’autres répondent simplement à un signal neuronal et hormonal. En fonction de la présence de danger ou non, le Scolopendra morsitans active les unes ou les autres de ces cellules, avec les toxines correspondantes. Pour Dr Schendel, la scolopendre a sûrement évolué à travers le temps vers cette méthode pour utiliser les toxines à meilleur escient, car les molécules dont ils ont besoin pour les sécréter se régénèrent lentement. "Pendant cette période, l’animal venimeux est plus vulnérable", souligne la spécialiste. Ces nouvelles découvertes autour du Scolopendra morsitans interrogent les scientifiques : les autres animaux venimeux fonctionnent-ils eux aussi de cette manière ?

L'HOMME ET LA VIE ( Recette urbaine pour sauver des vies )

-Plus de verdure, moins de pollution: la recette urbaine pour sauver des vies Une nouvelle étude de Santé Publique France s'est intéressée pendant trois ans aux avantages apportés par les espaces verts et les mobilités actives aux espaces urbains. Un travail précieux qui permet de chiffrer leur impact sur notre santé et d'aider aux prises de décisions en matière d'urbanisme. Agir pour les espaces verts, les mobilités actives, contre la pollution de l'air, le bruit des transports, la chaleur à l'échelle d'une métropole apporte "des bénéfices importants pour la santé", dont de nombreux décès évités, montre une étude de Santé publique France dévoilée jeudi 5 décembre. Si les bénéfices ou les dommages associés à ces facteurs de l'environnement urbain sont connus, c'est un exercice innovant d'évaluation quantitative de leurs impacts sur la santé, en collaboration avec trois métropoles, Lille, Montpellier et Rouen. Il en ressort que "les politiques publiques visant à augmenter le nombre d’espaces verts urbains, promouvoir les mobilités actives (marche et vélo), améliorer la qualité de l’air, réduire le bruit des transports et la chaleur en ville se traduisent annuellement par des bénéfices importants pour la santé de l’ensemble des habitants de chaque métropole, en termes de mortalité, de morbidité, de recours aux soins et de gêne", résume un communiqué. Fruit de trois ans de travail, l'étude s'appuie sur une méthodologie "robuste et rodée sur la pollution de l'air, appliquée pour la première fois à d'autres déterminants" de santé, a expliqué Mélina Le Barbier, directrice adjointe de la direction Santé Environnement Travail, lors d'une conférence de presse. Elle utilise des données, locales et nationales, de 2015 à 2017, voire 2019, selon les déterminants. Les années Covid, atypiques, ne sont pas incluses. Premier enseignement : le verdissement urbain peut épargner beaucoup de vies. "En végétalisant davantage, la mortalité pourrait être réduite de 3 à 7 % selon la métropole, soit de 80 à 300 décès par an", estiment les chercheurs. Cela supposerait d'atteindre dans tous les quartiers les niveaux de végétation des quartiers les plus verts. Pour les mobilités actives, l'analyse se concentre sur la marche et le vélo. "Si chaque habitant de 30 ans et plus marchait 10 minutes de plus chaque jour de la semaine, la mortalité pourrait diminuer de 3 %, soit de 100 à 300 décès par an selon la métropole", selon ses auteurs. Et "si chaque habitant de 30 ans et plus faisait 10 minutes de vélo de plus chaque jour de la semaine, la mortalité pourrait diminuer de 6 %, soit de 200 à 600 décès par an selon la métropole". Des morts évitées Alors que la voiture reste utilisée même pour des trajets très courts, faire 90 % des déplacements de moins de 1 km en marchant éviterait "entre 2 et 3 % de la mortalité, soit entre 100 et 200 décès par an selon la métropole". Quant à la pollution de l’air, respecter le seuil d'exposition aux particules fines (PM2,5) recommandé par l’Organisation mondiale de la santé pourrait diminuer la mortalité annuelle de 7 à 12 % selon la métropole, soit de 300 à 1 000 décès. -Pour le bruit associé aux transports, le respect des valeurs recommandées par l’OMS permettrait, dans chaque métropole chaque année, d’améliorer le sommeil de plusieurs milliers de personnes et d'éviter de 20 à 90 hospitalisations pour maladie cardiovasculaire. Pour la chaleur, "l’exposition à des températures très élevées a été responsable de 1 % de la mortalité observée durant l’été, soit de 35 à 90 décès par an selon la métropole considérée", pointe l'étude. Tous ces résultats ne s'apprécient pas à l'échelle individuelle mais de la population d'une métropole. Par exemple, "si chaque personne augmente de dix minutes sa pratique, ça fait une quantité d'activité physique sur l'ensemble de la population métropolitaine, avec tel ou tel impact de santé", a explicité Mathilde Pascal, chargée d'études à la direction Santé Environnement Travail. L'étude donne des ordres de grandeur, associés à des scénarios d'actions ambitieux. Mais toute action, même moindre, pour le verdissement urbain et les mobilités actives, et contre la pollution de l’air, le bruit des transports et la chaleur a des bénéfices pour la santé, selon ces experts. "Dans les trois métropoles, des plans d'actions sont en cours ou votés pour modifier l'urbanisme, augmenter les espaces verts ou les mobilités, et ces résultats viennent illustrer l'intérêt de ces actions", a ajouté Guillaume Boulanger. -Santé publique France espère aider à orienter les politiques des collectivités locales. "Ces actions essentielles dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité contribuent également à protéger la santé", souligne son communiqué. L'objectif, selon Mélina Le Barbier, est aussi de "démocratiser ce type d'outils" auprès des métropoles et villes souhaitant s'en servir.

décembre 05, 2024

L'HOMME ET LA VIE ( Huiles Essentielles Antifatigue )

La fatigue est un problème universel qui touche des millions de personnes, que ce soit à cause d'un rythme de vie effréné, du stress ou d'un manque de sommeil. Heureusement, les huiles essentielles antifatigue peuvent offrir une solution naturelle et efficace pour revitaliser le corps et l'esprit. Découvrez comment ces précieux élixirs peuvent vous aider à retrouver énergie et vitalité au quotidien. Qu'est-ce qu'une huile essentielle antifatigue ? Les huiles essentielles antifatigue sont des extraits concentrés de plantes aux propriétés stimulantes et tonifiantes. Elles agissent sur le système nerveux et circulatoire pour combattre la sensation de fatigue, améliorer la concentration et booster l'énergie. Grâce à leurs composés actifs, elles offrent une alternative naturelle aux stimulants artificiels. Les meilleures huiles essentielles pour lutter contre la fatigue 1. L'huile essentielle de menthe poivrée Connue pour son effet rafraîchissant, la menthe poivrée est idéale pour stimuler l'esprit et augmenter la vigilance. Une goutte appliquée sur les tempes ou inhalée peut apporter un regain d'énergie immédiat. 2. L'huile essentielle de citron Le citron est un puissant dynamisant. Son arôme frais et acidulé aide à combattre la fatigue mentale et à améliorer l'humeur. Diffusez quelques gouttes pour une ambiance revitalisante. 3. L'huile essentielle de romarin à cinéole Cette huile est réputée pour son effet stimulant sur la circulation sanguine et ses propriétés tonifiantes. Elle est parfaite pour surmonter les baisses de régime en milieu de journée. 4. L'huile essentielle d'eucalyptus radié Connue pour son action revitalisante, elle aide à dégager les voies respiratoires, favorisant ainsi une meilleure oxygénation et une sensation de bien-être général. 5. L'huile essentielle d'orange douce Avec ses propriétés relaxantes et énergisantes, l'orange douce est idéale pour réduire le stress tout en augmentant la vitalité. Comment utiliser les huiles essentielles antifatigue ? 1. En diffusion Ajoutez 5 à 10 gouttes d'une huile essentielle ou d'un mélange dans un diffuseur. Respirez profondément pour bénéficier de leurs effets dynamisants. 2. En massage Diluez quelques gouttes dans une huile végétale (comme l'huile d'amande douce) et massez les zones de tension, comme les tempes, le cou ou les poignets. 3. En inhalation Déposez une goutte d'huile essentielle sur un mouchoir ou dans vos mains, puis inhalez profondément. Cette méthode est idéale pour un coup de boost rapide. 4. Dans un bain revitalisant Ajoutez 5 à 10 gouttes d'huile essentielle à une base neutre pour bain, puis plongez-vous dans l'eau chaude. Cela détendra votre corps tout en ravivant votre énergie. Précautions d'utilisation Bien que les huiles essentielles soient naturelles, elles doivent être utilisées avec précaution. Voici quelques conseils : Effectuez un test cutané avant toute application pour vérifier l'absence d'allergie. Respectez les dosages recommandés pour éviter toute irritation ou surdosage. Consultez un professionnel de santé en cas de doute, surtout si vous êtes enceinte, allaitante ou si vous suivez un traitement médical. Conclusion Les huiles essentielles antifatigue sont des alliées précieuses pour dynamiser votre organisme de manière naturelle et efficace. En choisissant les bonnes huiles et en les intégrant à votre routine quotidienne, vous pouvez dire adieu à la fatigue et accueillir une nouvelle énergie. Essayez-les dès aujourd'hui pour retrouver votre vitalité !

L'HOMME ET LA VIE ( Cet aliment est excellent après 70 ans, il réduit le risque de démence )

-Un formidable neuroprotecteur. -La démence couvre plusieurs maladies qui affectent la mémoire, les souvenirs et la capacité à réaliser des tâches quotidiennes. La forme la plus fréquente est la maladie d'Alzheimer, représentant 70% des cas. Le risque s'aggrave en vieillissant et touche principalement les personnes de plus de 65-70 ans. Ce n'est toutefois pas une condition inéluctable et de nombreuses personnes vieillissent sans développer de démence, notamment grâce au maintien d'une activité physique régulière, d'une activité cognitive, ainsi qu'une alimentation saine et équilibrée. Dans une étude parue dans la revue Nutriments en 2024, des chercheurs chinois ont recruté au hasard 233 participants atteints de démence et 233 en bonne santé afin d'examiner leurs apports alimentaires au cours des deux dernières années. Les participants étaient âgés en moyenne de 74 ans et 65% d'entre eux étaient des femmes. Au terme de leur suivi, les chercheurs ont découvert que le risque de développer une démence était réduit chez les personnes qui consommaient régulièrement des œufs. Par rapport aux personnes qui mangeaient 2 œufs par jour, celles qui en mangeaient qu'une fois par semaine avaient en moyenne 2 fois plus de risque de développer une démence au cours de leur vie et celles qui en mangeaient qu'une fois par mois avait 4 fois plus de risque d'avoir une démence. Formidables "neuroprotecteurs" et "réequilibrants nerveux", les œufs ont un profil nutritionnel très intéressant : ils sont riches en acide folique, en vitamine D, en iode, en vitamines B et en protéines de haute qualité, particulièrement bénéfiques pour les séniors qui ont tendance à présenter une perte musculaire. "Ils sont un aliment fonctionnel naturel car ils contiennent des caroténoïdes (antioxydants) hautement biodisponibles, comme la lutéine et la zéaxanthine, et d'autres nutriments, dont des nutraceutiques connus pour protéger contre les maladies chroniques", expliquent les chercheurs. Mais c'est surtout une excellente source de "choline" : un gros œuf apporte un tiers de nos besoins quotidiens recommandés, un nutriment essentiel pour la santé du cerveau et la préservation de la mémoire. -Intégrés dans une alimentation variée, équilibrée et riche en végétaux, les œufs semblent donc protéger contre la démence, concluent les chercheurs. Il ne faut pas non plus en abuser et ne pas dépasser deux œufs par jour (soit 14 par semaine) chez les séniors sans problème cardiovasculaire. Il est conseillé aux personnes souffrant d'hypercholestérolémie ou de diabète de demander l'avis de leur médecin pour connaître le nombre d'œufs qu'elles peuvent manger chaque semaine.

L'HOMME ET LA VIE ( L'heure à laquelle prendre son petit-déjeuner pour éviter l'AVC )

-Vous êtes lève-tôt ? -Les maladies cardiovasculaires comme l'infarctus ou l'accident vasculaire cérébral (AVC) constituent la principale cause de mortalité dans le monde avec près de 19 millions de décès chaque année. Quasiment la moitié seraient attribuables à des facteurs de risque modifiables comme l'alimentation selon le réseau Global Burden of Diseases. La composition de nos assiettes ainsi que nos habitudes alimentaires auraient donc une influence directe sur notre risque cardiaque. -Dans la revue Nature, des chercheurs français, notamment de l'INRAE et l'INSERM, ont voulu déterminer l'heure à laquelle prendre son petit-déjeuner pour minimiser la survenue de maladies cardiovasculaires comme l'AVC. Ils ont analysé les données et les rythmes de prise alimentaire de 103 000 personnes suivies entre 2009 et 2022, dont 79% étaient des femmes avec un âge moyen de 42 ans. Leurs résultats font ressortir que sauter le petit-déjeuner ou le prendre tardivement est associé à une augmentation du poids corporel, du niveau de graisses dans le foie et du niveau de tissu adipeux, trois paramètres qui favorisent le risque d'avoir des maladies cardiovasculaires. Selon ces chercheurs, il faut essayer de respecter trois choses : éviter de sauter le petit-déjeuner, éviter de prendre un petit-déjeuner tardif et laisser au corps une période de jeûne nocturne d'environ 12 heures. Mais plus on petit-déjeune tard, plus on augmente notre risque cardiovasculaire (une élévation de 6% du risque cardiovasculaire par heure, surtout chez la femme). Concrètement, une personne qui prend son petit-déjeuner à 9h à 6% de risque en plus qu'une personne qui prend son petit-déjeuner à 8h et 12% de risque en plus qu'une personne qui prend son petit-déjeuner à 7h. Donc idéalement, il faudrait prendre son petit-déjeuner avant 8h, mais pas trop tôt non plus pour avoir une période de jeûne nocturne de 12 heures : par exemple, dîner le soir à 19h30 et prendre son petit-déjeuner le matin à 7h30. -Evidemment, la composition du petit-déjeuner a un rôle important dans la survenue des maladies cardiovasculaires. La Fédération française de cardiologie recommande de prendre une boisson chaude ou froide pour se réhydrater (thé, café, infusion, verre de lait ou verre d'eau), un produit protéiné (yaourt, fromage blanc, petit-suisse, fromage, truite, œuf...); un produit céréalier complet pour être rassasié (pain nordique, muesli sans sucre ajouté, flocons d'avoine...) et un fruit frais de saison et entier.

MONDE D'ANIMAL ( Hyène tachetée Crocuta crocuta )

-La hyène tachetée (Crocuta crocuta), parfois simplement appelée hyène, est un grand mammifère carnivore que l’on trouve dans certaines savanes en Afrique. Carnivore, elle se nourrit de toute sorte d’animaux africains. Sommaire Taxonomie de la hyène tachetée Caractéristiques physiques de la hyène tachetée Performances physiques de la hyène tachetée Écologie et répartition de la hyène tachetée Régime alimentaire de la hyène tachetée Mode de vie de la hyène tachetée Reproduction de la hyène tachetée Menaces et conservation de la hyène tachetée Photos de la hyène tachetée -Taxonomie de la hyène tachetée Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Carnivora feliforma Famille : Hyenidae Genre : Crocuta Espèce : crocuta Nom scientifique : Crocuta crocuta Sous-espèces / taxons De par l’incroyable diversité de caractéristiques physiques distinguées, la classification de la hyène tachetée est compliquée et aucune sous-espèce n’est officiellement reconnue. Caractéristiques physiques de la hyène tachetée Taille Longueur : entre 95 cm et 1,66 m Garrot : entre 70 cm et 92 cm Queue : entre 30 et 35 cm Les mâles sont en moyenne légèrement plus petits que les femelles (à quelques centimètres près). Poids Femelle : 45 à 69 kg Mâle : 40 à 67 kg Morphologie et apparence La hyène tachetée est un mammifère d’assez grande taille possédant une morphologie proche de celle du chien (bien qu’étant génétiquement plus proche des félins). Elle possède un corps assez massif, un dos oblique (ses épaules sont plus hautes que son postérieur), une queue touffue, des pattes fortes et un cou assez long et épais. Sa tête est plate, son museau large et long et ses petites oreilles arrondies. La mâchoire de la hyène tachetée est large et puissante, et est munie de grands crocs acérés. Cet animal possède une particularité étonnante : les femelles sont elles aussi dotées d’un appareil génital externe, possédant un pseudo pénis (qui est en réalité le clitoris). Son pelage est assez crépu et épais. La couleur de sa robe varie du sable beige au brun, avec de grandes taches brun foncé à noires. Sa queue est entièrement noire. Performances physiques de la hyène tachetée Vitesse La hyène tachetée peut faire des pointes de 60 km/h. Écologie et répartition de la hyène tachetée Aire de répartition La hyène tachetée vit dans de nombreux pays d’Afrique (sud du Sahara). Liste des pays Présent Afrique du Sud ; Angola ; Bénin ; Botswana ; Burkina-Faso ; Cameroun ; Congo ; Côte d’Ivoire ; Djibouti ; Érythrée ; Ethiopie ; Gabon ; Gambie ; Ghana ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Guinée Equatoriale ; Kenya ; Malawi ; Mali ; Mauritanie ; Mozambique ; Namibie ; Nigéria ; Ouganda ; République Centrafricaine ; République Démocratique du Congo ; Rwanda ; Sénégal ; Sierra Leone ; Somalie ; Soudan ; Sud-Soudan ; Tanzanie ; Tchad ; Zambie ; Zimbabwe Potentiellement éteint Algérie ; Togo Habitat La hyène tachetée vit essentiellement dans les savanes et les prairies de montagne. Régime alimentaire de la hyène tachetée Type de régime Essentiellement carnivore. Nourriture et proies La hyène tachetée chasse principalement les herbivores africains de diverses tailles comme les zèbres, les phacochères, les antilopes (notamment des gazelles) ou les buffles. Il lui arrive également de s’attaquer aux petits des plus gros animaux de savane comme les jeunes hippopotames, rhinocéros noirs, éléphants et même girafes. La hyène complète son régime avec divers mammifères plus petits (lièvres, rats), poissons, reptiles (allant du python aux tortues) et oiseaux comme les autruches. Elle se nourrit également de charognes et de carcasses, qu’elle vole à certains autres prédateurs grâce à la supériorité numérique. Elle mange environ 4 kg de viande par jour. Mode de vie de la hyène tachetée Vie sociale Les hyènes sont des animaux très sociaux, et vivent toujours en groupe pouvant compter jusqu’à 130 individus. Ils passent cependant la majorité de leur temps seuls ou en sous-groupes plus petits (notamment pour chasser et se reproduire). Ils ne se retrouvent tous que dans la tanière commune, qu’ils volent généralement à d’autres animaux (oryctérope, phacochère). Chaque groupe (appelé clan) est régi par une hiérarchie et une organisation complexe unique et fascinante. En effet, le noyau comporte différents groupes familiaux, composés de femelles adultes et de leurs petits, qui possèdent un statut stable. Par exemple, les petits de la matriarche sont élevés pour devenir à leur tour les dirigeants du clan (népotisme). Ce phénomène est unique, car tous les autres animaux établissent une hiérarchie selon la taille et la force, tandis que les hyènes se basent sur les relations et la génétique. Plus un individu est digne de confiance et sociable, plus il aura également de chance de monter en grade. Le reste du groupe est composé de plusieurs mâles clandestins. En effet, une fois les mâles arrivés à un certain âge (environ 3 ans et demi), ils sont chassés du groupe qui les a vus naître et doivent en rejoindre un nouveau. Ils y entrent en tant que mâle soumis, et tenteront d’améliorer leur statut et monter dans la hiérarchie de leur nouveau clan. Les femelles grandissent quand à elles dans le même clan toute leur vie et héritent du statut de leur mère. Pour ce qui est de la reproduction, les mâles essaient de se reproduire avec les femelles les plus haut placées possible pour monter en grade. La mère élève seule ses petits, cachés dans la tanière, et les présente au groupe une fois assez âgés. Malgré l’absence du père dans l’éducation, les petits savent le reconnaître, et sont d’ailleurs plus doux à son égard qu’à celui d’autres membres du clan. Comportement Les hyènes tachetées sont des animaux principalement nocturnes, qui chassent généralement la nuit. Ce sont des animaux principalement grégaires, qui ne quittent que rarement leur territoire. Il arrive cependant que certaines s’aventurent sur le territoire d’un autre clan en cas de pénurie de nourriture. En effet, le territoire des clans est délimité et marqué par des marquages olfactifs et vocaux ainsi que des patrouilles de vérification. Les hyènes tachetées sont probablement les grands carnivores les plus intelligents d’Afrique. En effet, leur cerveau sur- développé leur permet d’être aussi intelligents que certains primates, notamment sur l’aspect relationnel et émotionnel. En effet, leur cohésion et leur travail d’équipe seraient selon certaines études les meilleurs de tout le règne animal, meilleurs même que le chimpanzé ! Ils savent par exemple reconnaître les membres de leur famille (même éloignés) qu’ils n’ont jamais rencontrés, travailler en équipe pour récupérer plus de nourriture et leurrer leurs congénères ou leurs proies pour gagner en confort et en sécurité (faux cris de détresse ou d’appel à l’aide). Cri et vocalises La hyène tachetée possède une grande variété de vocalisations aux significations diverses. Ses cris les plus connus sont des ricanements et des hurlements, qui sont un véritable emblème de l’Afrique. Certaines vocalises sont audibles à plusieurs kilomètres, et sont un très bon moyen de marquer leur territoire et manifester leur présence. Leurs cris ont également diverses autres fonctions, comme témoigner d’une soumission, du désir de rassemblement, de séduction et de recherche de partenaires ou encore d’organisation (préparation à la chasse). Territoire Entre 40 et 1000 km2 selon la région, la taille du groupe et le nombre de proies disponibles. Prédateurs / Compétition inter-spécifique Vivant pratiquement toujours en groupe, les hyènes adultes ne possèdent pas de réel prédateur. Il leur arrive cependant de se faire tuer par des lions, des léopards, un autre groupe de hyènes ou une meute de lycaons. Technique de chasse Pour se nourrir de petits animaux, la hyène tachetée seule tue simplement sa proie d’un coup de crocs. Attaquer des proies plus grandes en revanche requiert une stratégie de groupe. Tout d’abord, elles repèrent leur proie à l’aide de leur très bonne vision, de leur odorat et de leur ouïe. Lorsqu’elles ont repéré leur cible (souvent un membre jeune, âgé ou blessé), la tactique varie selon l’animal. Si les animaux vivent suffisamment espacés, elles poursuivront ensemble leur proie pendant plusieurs minutes à une vitesse de près de 60 km/h. Si en revanche la cible vit en groupe serré (zèbres), elles suivront le groupe à une cadence moins soutenue (15-30 km/h) et tenteront d’isoler la cible. Une fois attrapée, elle la dévorent vivante ou la tuent d’une morsure à la gorge si elle se débat trop. Autre technique de “chasse” très connue : les hyènes attaquent en groupe les prédateurs venant de tuer un animal (guépard, léopard, lion, python) pour leur voler leur butin. Longévité L’espérance de vie de la hyène tachetée est de : A l’état sauvage : 19 ans en moyenne. En captivité : 12 ans en moyenne, parfois bien plus (maximum 25 ans). Reproduction de la hyène tachetée Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Sevrage La jeune hyène tachetée est sevrée à l’âge de 12 mois environ. Maturité sexuelle La hyène tachetée est sexuellement mature à : Femelle : 3,5 à 4 ans. Mâle : 3 ans environ. Période de reproduction Les hyènes tachetées ne possèdent pas de réelle saison des amours : elles peuvent se reproduire toute l’année. On observe cependant des pics au cours de la saison des pluies. Nombre de petits par portée 1 à 3 petits en moyenne (généralement 2), qui possèdent la particularité de naître les yeux ouverts. Gestation 110 jours en moyenne. Taille et poids des petits Environ 1,5 kg à la naissance. Menaces et conservation de la hyène tachetée Danger d'extinction (Statut UICN) La hyène tachetée est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population On recense 27 000 à 47 000 hyènes tachetées vivant à l’état sauvage. La population mondiale de hyènes tachetées est actuellement en baisse. Menaces Les menaces pesant sur la hyène tachetée sont : Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, réchauffement climatique, … Menaces directes : chasse et braconnage pour la vente de parties du corps.

MONDE D'ANIMAL ( Guépard Acinonyx jubatus )

-Guépard Acinonyx jubatus Le guépard (Acinonyx jubatus) est un grand félin que l’on trouve dans certaines savanes et zones désertiques d’Afrique. Il est l’animal terrestre le plus rapide du monde. Carnivore, il se nourrit des différentes proies que sa vitesse et sa taille lui permettent de chasser. Malheureusement, cet animal emblématique de l’Afrique est en grand danger d’extinction. Sommaire Taxonomie du guépard Caractéristiques physiques du guépard Performances physiques du guépard Écologie et répartition du guépard Régime alimentaire du guépard Mode de vie du guépard Reproduction du guépard Menaces et conservation du guépard Photos du guépard _Taxonomie du guépard Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe/infra-classe : Mammifère placentaire Ordre : Carnivore féliforme Famille : Félin panthériné Genre : Acinonyx Espèce : jubatus Nom scientifique : Acinonyx jubatus Sous-espèces / taxons On dénombre 5 sous-espèces de guépard, qui dépendent de la région où on les trouve : Une sixième potentielle sous-espèce est controversée, le guépard royal (Acinonyx jubatus f. rex), qui ne semble être en réalité que le résultat d’une mutation génétique. Elle n’est donc pas comptée comme une sous-espèce (à l’image des lions blancs et des panthères noires). Liste des sous-espèces Guépard d’Afrique Australe (Acinonyx jubatus jubatus), que l’on trouve au Sud de l’Afrique. Guépard d’Afrique de l’Est (Acinonyx jubatus raineyi), que l’on trouve au Kenya, au Ouganda et en Somalie. Guépard d’Afrique du Nord-Est (Acinonyx jubatus soemmeringii), que l’on trouve en Éthiopie, au Tchad, au Soudan, au Cameroun et au sud du Niger. Guépard d’Afrique du Nord-Ouest ou Guépard du Sahara (Acinonyx jubatus hecki), que l’on trouve en Afrique occidentale, au Sahara. Guépard asiatique ou Guépard Iranien (Acinonyx jubatus venaticus), que l’on ne trouve plus qu’en Iran. Caractéristiques physiques du guépard Taille Longueur du corps : Femelle : 1,10 à 1,30 m / Mâle : 1,30 à 1,50 m Garrot : Femelle : 66 et 81 cm / Mâle : 79 à 94 cm Queue : 65 à 85 cm Poids Femelle : 21 à 42 kg (38 kg en moyenne). Mâle : 36 à 72 kg (48 kg en moyenne). Le poids des guépards est assez variable selon la sous-espèce (et donc selon leur aire de répartition). Morphologie et apparence Le guépard est un grand félin carnivore possédant la silhouette d’un lévrier ou d’un gros chat. Il possède en effet un corps élancé, une queue très longue, un dos droit, des épaules musclées et des pattes longues et fines (les pattes arrière sont plus longues que les pattes avant). Il possède des coussinets sous les pattes, mais contrairement aux autres félins, ses griffes ne sont pas rétractiles. Sa tête est ronde, son museau assez court et ses oreilles arrondies. Son pelage varie du brun au beige sable voire blanc, et est recouvert de nombreuses taches en forme de points noirs. Seule sa queue est annelée de noir au bout. On le reconnait facilement des autres félins grâce à la sorte de larme noire (appelée larmier) qui descend de l’œil à la commissure des lèvres. Performances physiques du guépard Vitesse Le guépard peut courir jusqu’à 112 km/h sur de courtes distances. C’est l’animal terrestre le plus rapide du monde. Écologie et répartition du guépard Aire de répartition Le guépard vit dans plusieurs pays d’Afrique, principalement subsaharienne, au sud et à l’est, et en Asie. Liste des pays Présent Namibie ; Botswana ; Kenya ; Tanzanie ; Ethiopie ; Egypte ; Ouganda ; Somalie ; Tchad ; Afrique du Sud ; Soudan ; Cameroun ; Niger (sud) ; Sahara ; Iran Habitat Le guépard vit dans les savanes et les steppes tropicales à semi-désertiques. Régime alimentaire du guépard Type de régime Uniquement carnivore. Nourriture et proies Animal très rapide, le guépard s’attaque à de nombreuses proies que des animaux plus lourds comme le lion et le léopard sont incapables de chasser. Il se nourrit donc essentiellement d’antilopes assez petites et rapides comme les différentes gazelles (principalement gazelle de Thomson), les springboks, les impalas, les petits koudous ainsi que les ourébis et les petits gnous. Il complète son alimentation avec d’autres proies plus diverses comme les autruches, les lapins, les lièvres et les phacochères. Il lui arrive aussi de s’attaquer à de plus grosses proies comme les gnous et les cerfs, surtout lorsqu’il est accompagné d’autres guépards. Mode de vie du guépard Vie sociale Comme la majorité des félins, le guépard est un animal généralement solitaire, qui ne côtoie ses semblables que pour la reproduction. Les femelles vivent seules avec leurs petits qu’elles éduquent pendant plusieurs mois, avant de les chasser une fois la maturité sexuelle atteinte. Les bébés guépards sont vulnérables à de nombreux prédateurs, leur mère ne pouvant pas les défendre en combat contre des animaux plus gros. Pendant les premières semaines de leur vie, elle les déplace ainsi chaque jour et les cache dans les broussailles. De leur côté, il arrive que les mâles d’une même portée restent ensemble une fois adultes pour s’aider à chasser. Ce petit groupe est cependant très hiérarchisé, l’un des mâles étant le dominant, qui décide des proies à chasser et qui est le seul à pouvoir se reproduire. Comportement Contrairement à la plupart des autres prédateurs d’Afrique, le guépard est un animal diurne, qui chasse essentiellement dans la journée (le matin et en fin d’après midi). Cet horaire est stratégique : plus faible que la majorité des autres prédateurs de la savane et souvent chassé par les lions et les hyènes un fois sa proie tuée, il préfère chasser lorsque ceux-ci dorment. Il se dépêche de se nourrir, puis laisse les restes aux charognards. Ses pointes de vitesse réchauffant rapidement son corps, le guépard est contraint à se refroidir à l’ombre pendant plusieurs heures pendant la journée. Cri et vocalises Le guépard ne rugit pas. Ses principaux cris ressemblent à des miaulements voire à des cris d’oiseaux. Il lui arrive également de feuler et de gronder, à travers des sons ressemblant aux ronronnements des chats. Prédateurs / Compétition inter-spécifique Le guépard adulte ne possède pas de réel prédateur, pouvant facilement fuir grâce à sa vitesse. Il peut cependant se faire attaquer par les hyènes et les lions, qui chercheront la plupart du temps à le chasser pour récupérer sa proie. Les petits guépards sont quant à eux très souvent attaqués et tués par les hyènes, les lions, les léopards et même parfois les vautours. Technique de chasse Contrairement à bon nombre de félins qui chassent entièrement à l’affût, le guépard utilise principalement sa vitesse pour traquer ses proies. En effet, il attend qu’un animal soit un peu éloigné de son troupeau, puis s’en approche doucement. Une fois à la distance idéale de sa proie (environ 50 mètres), il démarre un sprint et atteint sa vitesse maximale au bout de quelques secondes. Il donne un coup de patte dans celles de sa proie qui, déséquilibrée à pleine vitesse, tombe, puis lui assène une morsure au cou pour la tuer. Longévité L’espérance de vie du guépard est de : A l’état sauvage : 13 ans en moyenne. -Reproduction du guépard Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Sevrage Le jeune guépard est sevré à l’âge de 3 à 6 mois, mais il reste avec sa mère 1 à 2 ans. Maturité sexuelle Le guépard est sexuellement mature à 15 mois environ. Période de reproduction Le guépard ne possède pas de réelle saison des amours : il se reproduit toute l’année. On observe cependant quelques pics vers mars-juin. Nombre de petits par portée La femelle guépard met bas 3 à 5 petits en moyenne (parfois plus, jusqu’à 8 petits), aveugles à la naissance. Pendant les premiers mois de leur vie, les bébés guépards possèdent un manteau de poil sur tout le dos (il les aide à se cacher dans les herbes). Gestation 90 à 95 jours. Taille et poids des petits 300 à 500 g à la naissance, pour environ 30 cm de long. Menaces et conservation du guépard Danger d'extinction (Statut UICN) Le guépard est un animal Vulnérable (VU) selon l’UICN. Population On estime la population de guépards à 10 000 à 15 000 individus en Afrique. En Asie en revanche, on ne compterait plus que 60 spécimens vivants dans la nature. La population mondiale de guépards est actuellement en baisse. Menaces Les menaces pesant sur le guépard sont : Perte et dégradation de son habitat : agriculture, déforestation, … Menaces directes : chasse et braconnage pour les dents et la fourrure. En captivité : 21 ans environ.

MONDE D'ANIMAL ( Guanaco Lama guanicoe )

-Le guanaco (Lama guanicoe) est un grand mammifère herbivore que l’on trouve dans certains déserts, prairies et montagnes en Amérique du Sud. Herbivore, il se nourrit essentiellement d’herbes et d’arbustes. Sommaire Taxonomie du guanaco Caractéristiques physiques du guanaco Performances physiques du guanaco Écologie et répartition du guanaco Régime alimentaire du guanaco Mode de vie du guanaco Reproduction du guanaco Menaces et conservation du guanaco Photos du guanaco -Taxonomie du guanaco Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Artiodactyle Famille : Camelidae Genre : Lama Espèce : guanicoe Nom scientifique : Lama guanicoe Sous-espèces / taxons On distingue 4 sous-espèces de guanaco : Liste des sous-espèces Lama guanicoe guanicoe Lama guanicoe cacsilensis Lama guanicoe voglii Lama guanicoe huanacus Il est cependant lui-même considéré comme une sous-espèce de lama dans certaines classifications. Caractéristiques physiques du guanaco Taille Longueur : 1,50 à 2 m Garrot : 1,10 à 1,20 m Poids Femelle : 75 kg en moyenne. Mâle : entre 90 et 140 kg Morphologie et apparence Le guanaco est un assez grand mammifère possédant un corps assez massif bien qu’athlétique, un long cou mince mais recouvert d’une épaisse peau, une petite tête avec un museau allongé et des grandes pattes terminées de sabots. Il possède de grandes oreilles arrondies, des yeux noirs et une assez petite queue rousse au-dessus et blanche en-dessous. Son corps est recouvert d’une fourrure assez épaisse (moins que celle du lama), à l’exception de ses flancs ou celle-ci est moins dense. Le dessus de son corps est marron clair presque roux orangé à brun foncé, tandis que ses flancs et le dessous de son ventre sont blancs. Sa tête est grise noirâtre. Performances physiques du guanaco Vitesse Le guanaco court jusqu’à 65 km/h. Écologie et répartition du guanaco Aire de répartition Le guanaco vit dans quelques pays d’Amérique du Sud. Liste des pays Présent Argentine ; Bolivie ; Chili ; Paraguay ; Pérou (principalement Terre de Feu et Patagonie) Présent par introduction Iles Falkland (Malouines) Habitat Le guanaco vit principalement dans les zones de montagne, dans les prairies pâturées tempérées et tropicales ainsi que dans les déserts arbustifs. -Régime alimentaire du guanaco Type de régime Exclusivement herbivore. Nourriture et proies Le guanaco se nourrit principalement d’herbe (graminées) et d’autres plantes basses qu’il broute. Il mange également de la mousse, du lichen et des petits arbustes. Comme certains autres camélidés, il peut rester plusieurs jours sans boire d’eau. Mode de vie du guanaco Vie sociale Les guanacos sont des animaux grégaires, qui vivent généralement en groupes d’environ 20 individus. Ces groupes sont majoritairement composés d’un mâle dominant, de femelles et de leurs petits. Protecteur, le dominant défend son troupeau en chargeant et en poussant de grands cris d’alerte. A la saison des amours, ceux-ci deviennent agressifs et n’hésitent pas à se battre avec d’autres mâles. Les autres mâles célibataires vivent en plus grands troupeaux séparés, jusqu’à 50 individus. Comportement Le guanaco est un animal diurne, qui passe le plus clair de sa journée à brouter et ruminer. En cas d’agression par un prédateur, ils accélèrent à toute vitesse, mordent, donnent des coups de pattes et crachent. Ce sont en effet des animaux assez craintifs. Cri On dit que le guanaco bêle. Ses cris sont de grands appels aigus. Prédateurs Les seuls réels prédateurs du guanaco adulte sont le puma et le renard. Les petits sont quant à eux vulnérables au condor des Andes. Longévité L’espérance de vie du guanaco est d’environ 20–25 ans. Reproduction du guanaco Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Sevrage Le jeune guanaco est sevré à l’âge de 10 mois environ. Maturité sexuelle Le guanaco est sexuellement mature à 1 ou 2 ans environ. Période de reproduction La saison des amours du guanaco a lieu entre novembre et février. Nombre de petits par portée La femelle guanaco met bas 1 à 2 petits, tous les 2 ans environ. Gestation 11,5 mois (345 à 360 jours environ). Menaces et conservation du guanaco Danger d'extinction (Statut UICN) Le guanaco est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Selon diverses études, la population mondiale de guanacos serait d’environ 400 000 à 600 000 individus. C’est malgré tout une espèce protégée, qui a perdu près de 99 % de sa population depuis 1800. La population mondiale de guanacos est actuellement en hausse. Menaces Les menaces pesant sur le guanaco sont : Perte et dégradation de son habitat : réchauffement climatique, urbanisation, agriculture, … Menace indirecte : introduction d’espèces invasives. Menaces directes: chasse et braconnage pour sa laine.

décembre 03, 2024

L'HOMME ET LA VIE ( Chasse au trésor géante: des coffres contenant pour 2 millions de dollars d'objets sont cachés aux États-Unis )

Une grande chasse au trésor vient d'être lancée aux États-Unis : cinq coffres, contenant un butin d'une valeur estimée à 2 millions de dollars, ont été dissimulés à divers endroits du territoire. -Une idée pour ceux qui cherchent une idée de cadeau de noël ainsi que deux millions de dollars. L'auteur américain Jon Collins-Black vient de publier There’s Treasure Inside, un ouvrage qui documente un projet de chasse au trésor sur lequel il travaille depuis cinq ans. Ce passionné de jeux, d’énigmes et de défis, explique CNN Travel, a imaginé une chasse au vaste jeu de piste sur tout le territoire des États-Unis, dont il livre tous les secrets dans un livre. La valeur totale des pièces à découvrir dépasse 2 millions de dollars. Cinq coffres cachés aux États-Unis Inspiré par la chasse au trésor initiée par Forrest Fenn en 2010, Collins-Black rêvait de se prêter au jeu à son tour. Mais l'homme a vu les choses en grand : Il n'a pas caché un unique coffre dans les montagnes Rocheuses, comme ce fut le cas lors du jeu conçu par Fenn, mais a imaginé un jeu global : cinq coffres ont été répartis sur le territoire nord-américain. -Ayant travaillé comme auteur dans le domaine de la poésie et celui de l'édition jeunesse, Collins-Black a parallèlement rédigé There’s Treasure Inside, un livre qui, promet CNN, peut être lu aussi par ceux qui n'envisagent pas de chercher les trésors. "Tous les indices dont vous avez besoin sont dans le livre" promet son auteur, qui assure que la chasse est accessible à tous : les investigations n'impliquent aucune exploration sous-marine dangereuse, session d'escalade ou intrusion dans des propriétés privées. Rangez vos pelles : il ajoute qu'il ne sera pas nécessaire de creuser pour trouver les coffres. -Un secret bien gardé Pour éviter les fuites, Collins-Black a travaillé avec le moins de collaborateurs possibles. Il a aussi préféré ne pas dévoiler les emplacements secrets à son épouse. La recette fonctionne déjà : le jeu suscite l'enthousiasme aux États-Unis, où des milliers de participants échangent leurs théories sur des réseaux comme Discord. "J’espère et je pense que les recherches vont prendre un certain temps, mais je ne veux pas que la chasse dure éternellement", commente l'intéressé. Qui, si jamais les coffres devaient rester introuvables pendant plusieurs années, envisage de fournir quelques indices supplémentaires aux participants. Rappelons qu'il a fallu attendre octobre 2024 pour que l'énigme de la Chouette d'or, soit enfin résolue après 31 ans de recherches. Une variété de trésors Si Collins-Black a pu organiser cette chasse au trésor, c'est parce que l'homme fait fortune après avoir investi dans le Bitcoin. Avec l'argent acquis, il a pu sélectionner les dizaines de trésors répartis dans les cinq coffres, acquérant la plupart lors de ventes aux enchères, épaulé par des historiens spécialisés. "J’étais comme un enfant dans un magasin de bonbons" se souvient-il. -Or, médailles, pièces, objets précieux provenant d'épaves de bateaux, souvenirs sportifs, cartes Pokémon rares : le butin s'annonce varié. Des objets et des œuvres de Pablo Picasso, George Washington, Henry David Thoreau, Amelia Earhart et Jacqueline Kennedy Onassis sont aussi annoncés.

L'HOMME ET LA VIE ( Le nombre de sauts ou "jumping jack" que vous devriez être capable de faire à 40, 50 et 60 ans )

Les capacités sportives sont un bon repère pour jauger son état de santé et son vieillissement. -Il est normal de voir ses performances sportives décliner avec l'âge. Le corps vieillit, le cartilage entourant les articulations s'use naturellement, les muscles diminuent et perdent en force, ce que l'on parvenait à soulever à 20 ans n'est plus similaire à 60 ans. Selon les recommandations officielles, il faut faire au moins l'équivalent de 25 minutes de course ou marche à vive allure (ou toute autre forme d'exercice physique pendant laquelle le souffle se raccourcit et la fréquence cardiaque s'accélère considérablement) au moins 3 jours par semaine et des exercices de renforcement musculaire au moins 2 jours par semaine. Mais comment savoir où on se situe par rapport à son âge ? -En sautant. Il ne s'agit pas juste de sauter sur place. Mais plus précisément de voir combien vous êtes capable de faire de "jumping jack". Cet exercice phare des entraînements en salle de sport est parfait pour évaluer sa forme puisqu'il combine le cardio, le renforcement musculaire et l'équilibre. "Les sauts sont un excellent moyen d'augmenter votre rythme cardiaque et de faire travailler tout votre corps. Le nombre de sauts qu'une personne peut effectuer varie en fonction de facteurs tels que le niveau de forme physique, la santé des articulations et l'âge" rappelle le Dr Kelly Sturm, physiothérapeute, au site anglais du DailyMail. -Pour faire des jumping jacks, c'est très simple. Debout, bras le long du corps, ils consistent à sauter sur place en écartant les pieds tout en levant les bras au-dessus de sa tête. A chaque fois que les pieds sont écartés, les bras montent ; quand ils se resserrent, ils redescendent et ainsi de suite. Une fois l'exercice maîtrisé, il faut compter le nombre maximum de répétitions que l'on parvient à réaliser. À 25 ans, les hommes sont normalement capables de viser 60 à 70 jumping jacks d'un coup avant de se reposer. Les femmes, 50 à 60 répétitions, selon le Dr Sturm. À mesure que l'âge augmente, le nombre de sauts à atteindre diminue. A 45 ans par exemple, les hommes devraient être capables de faire 40 à 50 sauts ; les femmes 30 à 40. A 55 ans, l'objectif pour eux passent à 30-40 sauts ; pour elles à 20-30. Et à 65 ans, les hommes et les femmes devraient viser respectivement 20 à 30 sauts et 15 à 20 sauts. "Le mouvement rythmique des bras et des jambes ensemble améliore l'équilibre et la coordination, ce qui est particulièrement bénéfique à mesure que vous vieillissez" argue le Dr Sturm. -Pour les personnes âgées, elle conseille de porter des chaussures de sport adaptées avec un amorti suffisant pour réduire l'impact des sauts sur les articulations. A noter qu'il existe une alternative plus douce et à la portée de tous : les "step jacks" qui consistent à faire le même exercice mais sans sauter, juste en faisant un pas sur le côté tout en levant les bras. Prêt à essayer ?

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