Homme et vie - Environnement - Agriculture - Culture générale - Monde d'Animal
décembre 13, 2024
L'HOMME ET LA VIE ( Découverte Fascinante : Un Prédateur Translucide de 4 cm Repéré à 8000 Mètres de Profondeur )
Une Créature Mystérieuse Dévoilée dans les Abysses
Les abysses marins continuent de révéler des secrets fascinants. Récemment, une équipe de scientifiques a découvert un prédateur translucide mesurant seulement 4 centimètres de long, vivant à une profondeur incroyable de 8000 mètres sous la surface de l’océan. Cette découverte apporte un éclairage unique sur la vie dans ces environnements extrêmes où la lumière solaire ne pénètre jamais.
Une Adaptation Extraordinaire à l'Obscurité
La petite créature, encore non identifiée précisément, semble être parfaitement adaptée à son environnement hostile. Son corps translucide la rend presque invisible dans les ténèbres des abysses, ce qui constitue un atout pour échapper aux prédateurs et surprendre ses proies. Son anatomie intrigue également les chercheurs, avec des caractéristiques uniques qui pourraient inspirer des avancées technologiques dans divers domaines, comme la biomimétique.
Des Conditions Extrêmes, Une Résilience Inouïe
À 8000 mètres de profondeur, la pression est écrasante, atteignant environ 800 fois celle de l'atmosphère terrestre. Malgré cela, cette créature prospère dans un environnement où peu d'espèces peuvent survivre. Les chercheurs estiment que son organisme contient des composés biochimiques uniques qui lui permettent de résister à ces conditions extrêmes. Ces propriétés pourraient également avoir des applications médicales ou industrielles.
Un Écosystème Encore Largement Inexploré
Cette découverte souligne à quel point les abysses restent un territoire méconnu. On estime que seulement 5 % des océans de la Terre ont été explorés à ce jour. Chaque expédition dans ces profondeurs révèle de nouvelles espèces et offre des perspectives pour mieux comprendre la biodiversité marine et son rôle essentiel dans l'équilibre de notre planète.
Pourquoi cette Découverte est-elle Cruciale ?
La découverte de ce prédateur translucide souligne l’importance des recherches en eaux profondes. Elle met en lumière des écosystèmes fragiles mais essentiels, souvent menacés par les activités humaines comme la pêche profonde ou l’exploitation minière des fonds marins. Mieux connaître ces écosystèmes permettrait de développer des politiques de conservation efficaces et de sensibiliser le public à leur préservation.
Une Fenêtre sur l’Inconnu
Cette découverte est un rappel fascinant que l’océan recèle encore des merveilles inattendues. À une époque où l’exploration de l’espace capte souvent l’attention du public, les profondeurs marines nous rappellent qu’une part importante de notre propre planète reste encore inexplorée.
Conclusion : Les abysses continuent de nous émerveiller et de défier notre compréhension du monde naturel. La découverte de ce prédateur translucide de 4 cm à 8000 mètres de profondeur témoigne de l’incroyable diversité de la vie sur Terre et du potentiel infini de nouvelles découvertes dans les océans.
MONDE D'ANIMAL ( Martin-pêcheur d’Europe Alcedo atthis )
Le martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis), aussi appelé martin-pêcheur commun, est un petit oiseau que l’on trouve proche de l’eau dans divers espaces boisés et ouverts. Piscivore, il se nourrit en effet quasi exclusivement de poissons.
En France, ce petit oiseau coloré est une espèce prioritaire et protégée.
Sommaire
Taxonomie du martin-pêcheur d’Europe
Caractéristiques physiques du martin-pêcheur d’Europe
Performances physiques du martin-pêcheur d’Europe
Écologie et répartition du martin-pêcheur d’Europe
Régime alimentaire du martin-pêcheur d’Europe
Mode de vie du martin-pêcheur d’Europe
Reproduction du martin-pêcheur d’Europe
Menaces et conservation du martin-pêcheur d’Europe
Photos du martin-pêcheur d’Europe
-Taxonomie du martin-pêcheur d’Europe
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Oiseaux
Ordre : Coraciiformes
Famille : Alcedinidés
Genre : Alcedo
Espèce : atthis
Nom scientifique : Alcedo atthis
Sous-espèces / taxons
On dénombre 7 sous-espèces de martin-pêcheur d’Europe, principalement en raison des nombreuses régions où il vit. Elles sont les suivantes :
Liste des sous-espèces
Alcedo atthis atthis
Alcedo atthis bengalensis
Alcedo atthis floresiana
Alcedo atthis hispidoides
Alcedo atthis ispida
Alcedo atthis salomonensis
Alcedo atthis taprobana
Caractéristiques physiques du martin-pêcheur d’Europe
Taille
Hauteur
Entre 15 et 20 cm de haut, 16 cm en moyenne.
Envergure
24 à 26 cm
Poids
30 à 45 g
Morphologie et apparence
Le martin-pêcheur est un petit oiseau qui possède une grande tête et un long bec fin gris, un front bien arrondi et des serres orangées. Ses ailes sont en croissant, ses yeux petits et noirs.
C’est un oiseau très coloré: les plumes sur son dos et sa queue sont d’un bleu clair sublime, tout comme ses ailes (également parsemées de reflets verts) et la majeure partie de sa tête (sa nuque, son front, son capuchon et ses “moustaches”). Le menton, la gorge et le cou du martin-pêcheur d’Europe sont quant à eux blancs, tandis que tout le reste de son corps est orange (abdomen, trait sur la tête et dessous du bec).
Performances physiques du martin-pêcheur d’Europe
Vitesse
Le martin-pêcheur peut voler jusqu’à 45 km/h.
Type de vol
Le vol du martin-pêcheur d’Europe est rapide et acrobatique.
Écologie et répartition du martin-pêcheur d’Europe
Aire de répartition
Le martin-pêcheur d’Europe vit dans plusieurs pays d’Europe, d’Asie, d’Océanie et d’Afrique.
Liste des pays
Présent (résident)
Albanie ; Algérie ; Andorre ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Belgique ; Brunei Darussalam ; Bulgarie ; Croatie ; Chypre ; Tchéquie ; Danemark ; Égypte ; Estonie ; Finlande ; France ; Allemagne ; Grèce ; Hongrie ; Iran ; Irak ; Irlande ; Israël ; Italie ; Jordanie ; Koweït ; Lettonie ; Liban ; Libye ; Liechtenstein ; Lituanie ; Luxembourg ; Moldavie ; Maroc ; Pays-Bas ; Macédoine du Nord ; Philippines ; Pologne ; Portugal ; Roumanie ; Singapour ; Slovaquie ; Slovénie ; Espagne ; Suède ; Suisse ; Syrie, Timor-Leste ; Tunisie ; Turquie ; Ukraine ; Émirats Arabes Unis ; Royaume-Uni
Présent (élevage)
Afghanistan ; Arménie ; Bangladesh ; Bhoutan ; Bosnie-Herzégovine ; Cambodge ; Chine ; Géorgie ; Hong Kong ; Inde ; Indonésie ; Japon ; Kazakhstan ; République de Corée ; République Populaire Démocratique de Corée ; République du Kirghizistan ; Laos ; Malaisie ; Mongolie ; Monténégro ; Myanmar ; Népal ; Norvège ; Pakistan ; Papouasie-Nouvelle-Guinée ; Fédération de Russie (Russie européenne, Russie d’Asie centrale, Russie d’Asie orientale) ; Serbie ; Îles Salomon ; Sri Lanka ; Taiwan, Province de Chine ; Tadjikistan ; Thaïlande ; Turkménistan ; Ouzbékistan ; Vietnam
Présent (zone de non reproduction)
Bahreïn ; Gibraltar ; Malte ; Oman ; Palestine ; Qatar ; Arabie Saoudite ; Soudan
Présent (saisonnalité incertaine)
Macao
Présent et vagabond (non reproducteur)
Yémen
Présent et vagabond
Guam ; Maldives
Présent et origine incertaine
Micronésie ; Palau
Habitat
Le martin-pêcheur d’Europe vit aussi bien dans les forêts tropicales humides, les forêts tempérées et les mangroves aussi bien que dans les déserts, les broussailles méditerranéennes et les plaines et prairies, proches des lacs, des rivières ou des côtes.
Régime alimentaire du martin-pêcheur d’Europe
Type de régime
Principalement piscivore.
Nourriture et proies
Le martin-pêcheur se nourrit principalement de petits poissons comme les épinoches, les perches ou les chevaines, qui dépassent rarement les 12 cm.
Pour compléter son régime, il se nourrit également de petits insectes aquatiques comme les punaises d’eau, de larves (larves de moustiques ou d’éphémères), de batraciens (têtards, petites grenouilles) ainsi que de quelques rares crustacés.
Très vif et nécessitant donc beaucoup d’énergie, le martin-pêcheur d’Europe mange jusqu’à 60% de son poids en proies chaque jour. Il peut en effet pêcher jusqu’à 20 poissons par jour, lors notamment de la saison des amours et de la période de couvaison et d’alimentation des jeunes.
Mode de vie du martin-pêcheur d’Europe
Vie sociale
Les martins-pêcheurs sont des animaux solitaires, qui vivent seuls et ne se côtoient que lors de la période de reproduction. Lors de cette période, les mâles tentent de conquérir les femelles à l’aide d’une parade nuptiale.
Celle-ci s’arrête une fois que le couple a trouvé un endroit où nicher, généralement directement dans une berge. Ils creusent le nid ensemble à l’aide de leur bec, et une fois chose faite, le mâle part généralement chercher une proie, qu’il ramène ensuite au nid à la femelle en guise d’offrande. Les deux membres du couple s’occupent de la couvaison, et nourrissent les jeunes ensemble. 4 semaines seulement après leur naissance, les petits quittent le nid. Il arrive alors souvent qu’une deuxième nidification, voire une troisième par la suite, ait lieu sur une même année.
Comportement
Les martins-pêcheurs supportent très mal le froid. Ce ne sont pas des oiseaux migrateurs, mais il leur arrive cependant de quitter les zones où il vivent pour des zones plus tempérées si le climat devient trop rude pendant l’hiver.
Ils se déplacent également généralement vers les côtes et les estuaires. En effet, les lacs, rivières et étangs qui abritent le martin-pêcheur le reste de l’année gèlent souvent pendant l’hiver et le privent de ses proies.
Cri
Le martin-pêcheur d’Europe pousse des cris aigus et stridents.
Prédateurs
Les principaux prédateurs du martin-pêcheur d’Europe adulte sont l’épervier et le faucon hobereau. Élevés dans un nid pratiquement au niveau du sol, les petits et les œufs sont quand à eux vulnérables aux rats, aux hermines et aux renards.
Territoire
Le martin-pêcheur d’Europe vit sur des territoires d’en moyenne 1 km de long, jusqu’à 3,5 km au maximum.
Technique de chasse
La technique de chasse du martin-pêcheur est tout à fait atypique. Il repère tout d’abord sa cible depuis un perchoir (généralement une branche d’arbre ou un rocher), puis plonge sur elle en piqué, pratiquement verticalement.
Il l’attrape dans son bec et bat des ailes pour repartir se poser sur son perchoir. Il l’avale ensuite directement, ou l’assomme avant de l’engloutir, en le frappant contre une surface solide.
Longévité
En moyenne 15 ans (maximum 21 ans).
Reproduction du martin-pêcheur d’Europe
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Strictement monogame.
Sevrage
Les martins-pêcheurs juvéniles quittent le nid 25–28 jours après l’éclosion, âge que l’on considère comme correspondant au sevrage.
Parade nuptiale
Poursuite aérienne du ras de l’eau aux cimes des arbres.
Maturité sexuelle
Environ 1 an, voire un peu moins. Le martin-pêcheur se reproduit dès l’été de ses 1 an.
Période de ponte
La saison des amours et de nidification du martin-pêcheur a lieu tout au long du printemps et de l’été.
Lieux de ponte
2 à 3 couvées chaque année en moyenne.
Nombre de pontes sur une année
1 à 4 pontes, mais généralement un seul jeune survit.
Nombre d’œufs par ponte
Entre 6 et 7 œufs en général.
Gestation (avant la ponte)
20 jours environ.
Durée d’incubation
20 jours environ.
Menaces et conservation du martin-pêcheur d’Europe
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le martin-pêcheur commun est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Il est en revanche classe vulnérable (VU) en Europe.
Population
On dénombre entre 700 000 et 1 400 000 martins-pêcheurs d’Europe vivant actuellement à l’état sauvage, dont environ 350 000 en Europe.
La tendance d’évolution de la population mondiale de martins-pêcheurs d’Europe est inconnue.
Menaces
Les menaces pesant sur le martin-pêcheur d’Europe sont :
Perte et dégradation de son habitat: urbanisation, destruction des berges, pollution de l’eau, …
Menace directe: inondation dans les nids.
MONDE D'ANIMAL ( Hermine Mustela erminea )
L’hermine (Mustela erminea) est un petit prédateur de la famille des Mustélidés. On la trouve dans plusieurs forêts et prairies en Eurasie et en Amérique du Nord. Carnivore, elle se nourrit de divers petits animaux.
Sommaire
Taxonomie de l'hermine
Caractéristiques physiques de l'hermine
Écologie et répartition de l'hermine
Régime alimentaire de l'hermine
Mode de vie de l'hermine
Reproduction de l'hermine
Menaces et conservation de l'hermine
Photos de l'hermine
-Taxonomie de l'hermine
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore caniforme
Famille : Mustélidae
Genre : Mustela
Espèce : erminea
Nom scientifique : Mustela erminea
Sous-espèces / taxons
Selon Mammal species of the world, on distingue 37 sous-espèces d’hermine :
Liste des sous-espèces
Mustela erminea erminea
Mustela erminea aestiva
Mustela erminea alascensis
Mustela erminea anguinae
Mustela erminea arctica
Mustela erminea augustidens
Mustela erminea bangsi
Mustela erminea celenda
Mustela erminea cigognanii
Mustela erminea fallenda
Mustela erminea ferghanae
Mustela erminea gulosa
Mustela erminea haidarum
Mustela erminea hibernica
Mustela erminea initis
Mustela erminea invicta
Mustela erminea kadiacensis
Mustela erminea kaneii
Mustela erminea karaginensis
Mustela erminea lymani
Mustela erminea martinoi
Mustela erminea minima
Mustela erminea mongolica
Mustela erminea muricus
Mustela erminea nippon
Mustela erminea ognevi
Mustela erminea olympica
Mustela erminea polaris
Mustela erminea richardsonii
Mustela erminea ricinae
Mustela erminea salva
Mustela erminea seclusa
Mustela erminea semplei
Mustela erminea stabilis
Mustela erminea streatori
Mustela erminea teberdina
Mustela erminea tobolica
Caractéristiques physiques de l'hermine
Taille
Longueur (queue non incluse) : Mâle : 21 à 37 cm / Femelle : 21 à 31 cm
Queue : Femelle : 8 à 11 cm / Mâle : 7 à 13 cm
Poids
Femelle : 100 à 205 g
Mâle : 85 à 320 g
Morphologie et apparence
L’hermine est un petit animal qui possède un long corps fin, une queue très touffue au bout et des pattes assez courtes terminées de griffes.
La tête de l’hermine est légèrement triangulaire et aplatie, avec un museau plutôt long. Ses larges et courtes oreilles sont arrondies et ses yeux, assez grands, ronds et noirs.
Les mâles sont en moyenne un peu plus grands et lourds que les femelles.
Le pelage soyeux de l’hermine a la particularité d’être variable : il change selon la saison. Pour cela, l’hermine effectue deux mues : une en automne et l’autre au printemps.
A l’automne, la fourrure de l’hermine devient entièrement blanche, à l’exception de l’extrémité de la queue qui reste noire (différence avec la belette d’Europe). Au printemps, la robe passe au brun, à part le ventre qui reste blanc jaune. Cette adaptation lui sert à être discrète quelle que soit la saison (pour chasser et se cacher).
Écologie et répartition de l'hermine
Aire de répartition
L’hermine vit en Europe, en Asie et en Amérique du Nord (notamment le cercle Arctique).
Elle a aussi été introduite en Océanie.
Liste des pays
Présent
Afghanistan ; Albanie ; Andorre ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Belgique ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Canada ; Chine ; Croatie ; Tchéquie ; Danemark ; Estonie ; Finlande ; France ; Géorgie ; Allemagne ; Grèce ; Hongrie ; Inde ; Irlande ; Italie ; Japon ; Kazakhstan ; Kirghizistan ; Lettonie ; Liechtenstein ; Lituanie ; Luxembourg ; Moldavie ; Mongolie ; Monténégro ; Pays-Bas ; Macédoine du Nord ; Norvège ; Pakistan ; Pologne ; Portugal ; Roumanie ; Fédération de Russie ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Espagne ; Suède ; Suisse ; Tadjikistan ; Turquie ; Ukraine ; Royaume-Uni ; États-Unis ; Ouzbékistan
Présent et introduit
Nouvelle-Zélande
Habitat
L’hermine vit dans les forêts tempérées et boréales (taïgas) ainsi que dans les vastes étendues comme les prairies et les toundras.
Régime alimentaire de l'hermine
Type de régime
Carnivore
Nourriture et proies
L’hermine se nourrit de divers mammifères, notamment des rongeurs (hamsters d’Europe, lapins d’Amérique, rats, souris), des lièvres, des pikas, des musaraignes et des campagnols.
Elle mange également des insectes, des grenouilles et des petits oiseaux (kiwis, perruches).
Mode de vie de l'hermine
Vie sociale
L’hermine est un animal solitaire et territorial, vivant toujours seule et sur un territoire où les individus du même sexe sont chassés.
Elle marque son territoire avec ses diverses déjections (urines, excréments, glandes). En cas de rencontre, il peut y avoir un combat.
Une hiérarchie est présente, surtout chez les mâles. Les plus forts (les dominants) possèdent de plus grands territoires et s’accouplent avec le plus de femelles à la reproduction.
Comportement
Animal polyvalent à la fois diurne et nocturne, l’hermine est surtout active en journée en été et la nuit en hiver.
Elle consacre la plupart de son activité à la chasse (5 heures). Sur son territoire, l’hermine possède plusieurs terriers eux- mêmes composés de plusieurs galeries.
Ces terriers peuvent être un nid ou un terrier volé à une proie, un tas de bois, de paille, etc. C’est ici qu’elle se repose, et y amène les peaux de ses proies pour se tenir chaud.
Cris / Vocalises
Bien que peu bruyante, l’hermine utilise quelques vocalises pour communiquer.
Pour montrer la soumission ou pour la séduction, les hermines poussent des gazouillis, des trilles, des gémissements et des faibles couinements.
En cas de danger, elle émet un sifflement, accompagné de petits aboiements et de cris aigus pour montrer son agressivité.
Territoire
La taille du territoire de l’hermine varie grandement selon la région (4 à 50 hectares).
Les mâles possèdent un territoire plus grand que celui de la femelle, qui englobe généralement celui de plusieurs d’entre elles.
Prédateurs
Les principaux prédateurs de l’hermine sont le lynx, le loup gris, le renard roux et certains rapaces comme l’aigle royal.
Technique de chasse
Pour chasser, l’hermine se déplace en réalisant de grands bonds et en se mettant régulièrement sur ses pattes arrière pour localiser une proie à vue.
Une fois sa cible trouvée, elle la pourchasse ou la débusque de son terrier. Elle la tue d’une morsure à la gorge ou l’avale (insectes essentiellement).
Longévité
L’espérance de vie de l’hermine est de 5 à 7 ans à l’état sauvage (mais très variable selon les conditions, variant en réalité de 1 à 12,5 ans).
Reproduction de l'hermine
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
L’hermine est sexuellement mature à :
Mâle : 11 à 12 mois.
Femelle : 2-3 semaines, se reproduisant parfois même avant le sevrage.
Période de reproduction
La saison des amours de l’hermine a lieu de avril à juillet.
Gestation
42 jours, même si le fœtus reste dans le ventre de la mère pendant 11 mois (période d’inactivité).
Lieux de mise bas
L’hermine accouche dans des crevasses, des tas de paille ou des rochers.
Nombre de petits par portée
La mère met bas 3 à 4 petites hermines, avec un maximum de 12 petits.
Poids et apparence des petits
A la naissance, les petites hermines pèsent environ 3 grammes. Elles naissent nues, aveugles et sans dents.
Sevrage et éducation
La mère hermine élève seule ses petits. Les petits restent cachés pendant plusieurs semaines, et sont allaités pendant 12 semaines.
Ils sont indépendants et quittent leur mère à 3 mois.
Menaces et conservation de l'hermine
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’hermine est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Espèce encore commune, le nombre d’hermines à l’état sauvage est actuellement inconnu.
La population mondiale d’hermines est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur l’hermine sont :
Perte et dégradation de son habitat : déforestation, …
Chasse et braconnage pour sa fourrure, utilisée pour de nombreux manteaux.
AGRICULTURE ( Les légumes insolites pour son potager )
Les légumes oubliés
Ces dernières années, on prend plaisir à renouer avec les saveurs oubliées de ces légumes que l'on avait cessé de cultiver. Les mal-aimés du potager ? Les légumes racines. Si le salsifis, le topinambour et le rutabaga font de la résistance, le chervis, le scorsonère et l'hélianthe avaient fini par tomber dans l'oubli. Si leur apparence ne paie pas de mine, ils apporteront une touche subtile dans votre assiette, en particulier en hiver. Plus spectaculaire, l'arroche rouge – ou Atriplex hortensis – est idéale pour donner des couleurs au potager. En réalité, l'arroche rouge est une plante. Pourtant, jusqu'au Moyen Âge, on la consommait bel et bien comme un légume.
Dans la catégorie des fleurs ornementales et savoureuses à la fois, craquez pour la capucine tubéreuse. Cette espèce à la floraison luxuriante, longtemps oubliée, est aussi appréciée pour son tubercule que pour ses feuilles au goût frais et acidulé, à déguster en salade. Avec ses fleurs orangées, la capucine tubéreuse va joliment enflammer le potager. Et pour ne rien gâcher, c'est aussi un remarquable pesticide naturel !
Les légumes exotiques
L'Amérique du Sud est riche de cultures savoureuses encore rares dans les potagers européens. Avec sa tige rouge et ses feuilles en forme de cœur, d'un joli vert bordé d'argent, l'Oxalis tuberosa (ou oca du Pérou) est particulièrement décorative. Mais on la cultive avant tout pour ses tubercules, à déguster simplement cuits au beurre, à la poêle, pour profiter pleinement de leur saveur. Le coqueret du Pérou (ou groseille du Cap) produit quant à lui des fruits jaunes charnus évoquant la tomate. Dans la catégorie des légumes fruits, mention spéciale à la morelle de Balbis : avec son fruit rouge et ses épines, elle apporte une touche pour le moins extravagante au potager ! Les amateurs de saveurs asiatiques peuvent aussi dénicher quelques spécimens insolites, à commencer par le radis asiatique, identifiable à ses couleurs peu communes, évoquant celles d'une pastèque. On le surnomme d'ailleurs parfois le "radis pastèque". Encore peu répandu dans l'Hexagone, le mizuna évoque une salade échevelée. C'est en réalité un chou japonais rustique et simple à cultiver. Vous pouvez également dénicher des cultures insolites originaires de Nouvelle-Zélande : la surprenante poire-melon ou la tétragone cornue, petite cousine de l'épinard.
Les classiques revisités
Concombres, tomates, carottes et aubergines sont de grands classiques dont vous ne pourriez pas vous passer ? Il est tout à fait possible de dénicher des variantes de ces cultures traditionnelles pour apporter une touche décalée à vos cultures. Une bonne idée lorsqu'il est question d'initier les petits au potager ! Concombre White Wonder, carotte jaune du Doubs, poivron Chocolate Bell ou poireau bleu de Solaize, betterave Burpees Golden... Misez sur les formes et les couleurs pour donner une allure ludique et onirique à votre jardin... et à vos préparations !
AGRICULTURE ( De bons produits : tout ce que vous devez savoir sur la culture des carottes )
Les carottes sont des légumes vraiment polyvalents : nous savons tous à quel point elles sont délicieuses râpées ou en jus détox. Mais elles peuvent également être rôties, sautées et cuites à la vapeur ou encore à la plancha - et que serait un carrot cake sans carottes ?
Lisez la suite pour savoir comment cultiver vos propres carottes et agrémenter votre prochain repas avec des légumes du jardin.
Tout sur les carottes
La carotte (Daucus carota) est un légume très ancien ; nous la cultivons depuis au moins le XVIe siècle. À l'origine, les carottes étaient violettes ou à peau jaune, et les carottes orange ne sont apparues que vers le XVIIe siècle.
La couleur orange, qui provient d'un pigment appelé bêta-carotène, est transformée par notre corps en vitamine A. Elle contribue à booster notre vision et notre système immunitaire. Délicieux et bon pour la santé - que demander de plus à un légume ?
Quand planter des carottes ?
La période de plantation dépend du type de carottes choisi. Les carottes sont divisées en variété à racines courtes ou longues, ainsi qu'en variétés hâtives et de conservation.
Les carottes hâtives sont généralement semées au début du printemps et récoltées en été, ce qui correspond à un cycle d’environ trois mois. Les variétés de conservation sont semées à partir de la fin du printemps. Elles mettent environ 16 semaines à mûrir et sont récoltées à la fin de l'été et à l'automne.
La plantation des carottes
Les carottes à racine courte sont moins exigeantes que les racines longues, et s’épanouiront sans souci dans les sols lourds, peu profonds, voire en pots. Les carottes à racine longue sont plus regardantes sur leurs conditions de culture : elles ont besoin de sols profonds, légers et dégagés de toute pierre pour bien pousser. Pour en savoir plus, n’oubliez pas de consulter un calendrier du potager afin de connaître tous les secrets de plantation et culture des légumes !
Voici nos variétés de carottes préférées :
Carotte 'Nantaise' : saveur excellente, chair savoureuse et sucrée
Carotte ‘Touchon’: carotte d'été demi-longue
Carotte ‘de Colmar’ : variété sucrée, rustique et très productive
Carotte 'Purple Haze' : variété violette de la chair à la peau
Carotte ‘Blanche de Kuttingen’ : variété blanche qui se récolte en automne
Carotte ‘Jaune du Doubs' : variété jaune qui se récolte en automne et en hiver
Le matériel de base pour la plantation de carottes
Pour faire pousser des carottes dans votre jardin, vous aurez besoin de :
Transplantoir ou griffe à main
Bêche ou fourche de jardin
Râteau
Graines de carotte
Filet et tuteurs
Terreau Performance Organics potager
Compost
Il vous est tout à fait possible d’utiliser un terreau spécial semis pour planter vos carottes.
Comment planter et faire pousser des carottes
Les carottes se plairont dans un sol profond, léger et bien drainé, et dans un emplacement ensoleillé. Comme la plupart des plantes à racine longue et pivotante, les carottes n'apprécient pas être déplacées, alors semez-les directement dans les rangées ou les bordures où vous les destinez.
Planter des carottes
1. Idéalement, préparez le sol en automne pour pouvoir planter les carottes au printemps. Cela lui permet de se reposer pendant l'hiver. Les carottes n'aiment pas les sols riches, alors ne disposez pas de fumier sur le sol, mais enfouissez beaucoup de compost pour améliorer la structure et le drainage de la terre. Dans certains cas, le compost peut avoir besoin d’un petit coup de boost, n’hésitez pas à utiliser un activateur de compost.
2. Semez les carottes hâtives de février à avril sous des cloches ou des voiles horticoles pour protéger les plants du gel. Semez les carottes de conservation à partir de mai.
3. Avant le semis, creusez le sol, enlevez les pierres et ratissez la surface du sol pour obtenir une texture fine et friable.
4. Les carottes sont semées dans des sillons peu profonds. Utilisez la pointe d'un transplantoir ou les dents d'une griffe pour tracer une ligne dans le sol, à environ 1 cm de profondeur. Les rangées seront espacées de 15 cm les unes des autres.
5. Semez les graines de carottes tous les cinq centimètres dans les sillons. Couvrez légèrement de terre et arrosez.
6. Lorsque les semis ont atteint une hauteur d'environ 10 cm, éclaircissez-les en supprimant certaines pousses. A la fin, les semis doivent être espacés d’environ 8 cm les uns des autres. Prenez soin de ne pas attirer la mouche de la carotte - voir ci-dessous pour plus de détails sur la façon de protéger les cultures contre ce ravageur.
Les gestes essentiels pour une récolte abondante de carottes
Pour une bonne récolte de carottes, suivez ces conseils :
Désherbez régulièrement les rangées.
Arrosez régulièrement en période sèche.
Et le plus important : protégez les plants contre la mouche de la carotte. Les insectes adultes pondent des œufs dans le sol à proximité des carottes. Lorsque les larves éclosent, elles se réfugient dans les racines et s'en nourrissent, laissant un réseau de trous et de tunnels dans les fruits et abimant la récolte. Les dégâts étant souterrains, ils ne sont souvent pas découverts avant la récolte des carottes. Pour s’en prémunir, guettez un changement de couleur des feuilles : un feuillage rouge-brun signifie une invasion de larves de mouches de la carotte. Vous ne pouvez pas faire grand-chose une fois que vos carottes ont été attaquées, alors tentez d’adopter des mesures de prévention pour lutter contre la mouche.
Comment protéger les carottes contre la mouche de la carotte
Suivez ces étapes-clés pour protéger vos carottes :
Entourez vos plates-bandes d’un filet ou d’un voile de polyéthylène d'au moins 60 cm de hauteur. Cela dissuade les mouches adultes, dont le vol ne dépasse généralement les 50 cm de hauteur. Par précaution, placez au-dessus des plates-bandes un filet soutenu par des arceaux ou des piquets.
Soyez très précautionneux lors de la phase d’éclaircissage afin de ne pas attirer les mouches de la carotte. Les mouches adultes peuvent « sentir » l'odeur des feuilles de carottes écrasées à une distance considérable. Pour minimiser le risque, éclaircissez les semis de carotte par temps nuageux, plutôt le soir lorsque les mouches sont moins actives. Enterrez ou brûlez immédiatement les plants éliminés et arrosez le sol juste après pour vous débarrasser de toute odeur.
Plantez par exemple à proximité des œillets d’inde ou des soucis qui auront un effet répulsif à l’égard de la mouche.
Dans certains cas, il est possible que vos jeunes plants se voient attaquer par certains nuisibles du potager notamment les limaces. Pas de panique, n’oubliez pas que des solutions simples existent pour lutter contre ces dernières, et qu’un produit anti-limaces pourra toujours être appliqué.
Quand récolter les carottes
Vous vous demandez à présent quand récolter vos carottes ? Sachez que vous pourrez récolter vos carottes 12 à 16 semaines après le semis. Pour savoir si elles sont prêtes, le plus simple est de tirer sur une racine et voir si la taille vous convient. Ne laissez pas trop grossir les carottes, leur goût est alors moins prononcé.
Si vos carottes sont difficiles à récolter à la main, utilisez une fourche pour les soulever délicatement, en prenant soin de ne pas abîmer les racines.
La récolte des carottes
Comment conserver les carottes
Les carottes récoltées en automne peuvent se conserver jusqu'à quatre mois dans un silo. Choisissez des carottes exemptes de toutes maladies ou chocs, lavez-les et coupez les fanes. Placez les carottes en couche dans une cagette remplie de sable humide et conservez-les dans un endroit frais et sombre. Vérifiez périodiquement et enlevez toutes celles qui montrent des signes de pourriture.
Commencez à semer maintenant et vous pourrez puiser dans votre réserve de délicieuses carottes du jardin pendant des mois.
AGRICULTURE ( Comment planter des pommes de terre ? )
Les pommes de terre sont des tubercules qui grandissent et se forment dans les racines de la plante. Celle-ci produit également une tige fleurie blanche, mauve ou rose.
Ces tubercules comestibles, sources de glucides, sont aussi riches en potassium. La pomme de terre est un ingrédient polyvalent, qui peut s’intégrer froid ou chaud dans de multiples préparations. Par chance, c’est aussi une plante facile à faire pousser chez soi, autant dans la terre qu’en pot, et quelques plants suffisent pour obtenir une récolte abondante.
-Les différentes variétés de pommes de terre
Il existe différentes variétés de pommes de terre, qui se classent selon les usages et les périodes de récolte.
Les variétés hâtives ou précoces, dites primeur. Elles se récoltent 3 mois après la plantation (contre 4 à 5 mois pour les autres) et sont généralement plantées en mars et récoltées de juin à juillet. Précoces, elles sont souvent qualifiées de « pommes de terre nouvelles ». Avec leur peau fine et goût plus sucré, elles seront meilleures mangées aussitôt après récolte et ne se conservent donc pas. Citons la célèbre ‘Ratte’ qui peut faire des infidélités au Touquet, mais aussi ‘Amandine’ ou ‘Bernadette’.
Les variétés à chair ferme : comme elles n’éclatent pas à la cuisson, elles sont idéales pour cuisiner sautées ou à la vapeur. Elles se plantent dans la seconde moitié d’avril et sont récoltées entre juillet et août. Côté calibre, elles se situent entre les primeurs et les pommes de terre de conservation. C’est le cas des pommes de terre à peau rose, comme ‘Roseval’.
Les pommes de terre à chair farineuse sauveront des purées de l’insignifiance, mais sont aussi parfaites pour les frites. Dans cette catégorie, la ‘Bintje’ reste le must. Ces pommes de terre de conservation se plantent après la mi-avril et leur récolte s’étale entre août et octobre. Leur taille est plus imposante, et elles peuvent se conserver et se déguster tout l’hiver.
Amusez-vous aussi avec les pommes de terre bleues (‘Vitelotte’) qui font leur effet en chips.
-L’équipement indispensable pour bien cultiver la pomme de terre
Voici ce dont vous aurez besoin pour cultiver des pommes de terre :
Des plants de pomme de terre (des tubercules germés)
Un engrais pour pommes de terre
Un terreau potager
Un pot profond ou un sac de culture
Un voile de forçage (si la région est froide)
Un transplantoir
Une bêche ou une fourche de jardin
Un arrosoir
Des pots de recyclage ou des sacs
Comment planter la pomme de terre ?
Au lieu d’utiliser des pommes de terre germées, il est recommandé d’acheter des tubercules certifiés, car ils seront exempts de maladies. Les tubercules sont disponibles de la fin de l’hiver au printemps. Si vous les achetez un peu en avance, vous pouvez favoriser leur reprise en les faisant germer.
La germination implique de laisser les tubercules dans un endroit frais, lumineux et à l’abri des gelées. Faites attention en les manipulant, car leurs germes fragiles peuvent facilement casser. Si vous n’avez pas le temps de procéder à cette opération, les pommes de terre germeront directement dans le sol, mais les pousses mettront un peu plus de temps à apparaître.
Guide de plantation de la pomme de terre au jardin
Les pommes de terre poussent dans n’importe quel sol, mais prospèrent plus aisément dans des sols meubles, fertiles et ensoleillés comme certains légumes perpétuels du potager.
Vous pouvez préparer le terrain en ajoutant du fumier bien décomposé en automne, ou du fertilisant spécial pommes de terre juste avant la plantation.
Creusez des rangées de 7,5 à 15 cm de profondeur et plantez les pommes de terre, avec les yeux (les futurs germes) pointant vers le dessus. Plantez plus serré pour des pommes de terre primeur. Laissez environ 40 cm entre chaque trou de plantation.
Disposez un voile sur vos plants si vous plantez tôt ou que les températures de votre région sont fraîches.
Recouvrez les tubercules de terreau potager avant d’arroser. N’arrosez pas trop jusqu’à l’apparition des premières pousses, car les tubercules risquent de pourrir dans un sol détrempé.
15 jours après la plantation, procédez au premier buttage. Cette opération consiste à ramener de la terre sur le plant pour former une petite butte et ne pas exposer les plants au soleil. En effet, le soleil donne aux pommes de terre une couleur verdâtre et les rend impropres à la consommation.
Petite astuce: la pomme de terre fait bon ménage avec les haricots, ne vous privez pas d’en planter entre ou à proximité des rangs.
-Planter les pommes de terre en pot
Si votre sol est argileux ou si vous manquez de place, vous aurez plutôt intérêt à planter les pommes de terre dans des massifs surélevés ou en potées. Depuis quelques années, il est possible de récolter des pommes de terre sur un balcon grâce à une « tour à pomme de terre ». Il s’agit d’un contenant suffisamment profond pour accueillir les tubercules et permettre leur bonne germination. Vous pouvez également utiliser une ancienne poubelle ou un pot profond. Choisissez plutôt des pommes de terre primeur ou hâtives :
Remplissez un pot suffisamment profond d’une couche de drainage puis d’un terreau spécial potager (comptez 5 litres par tubercule).
Au bout de 15 jours, rajoutez du terreau pour ne laisser que 3 cm de plant. Dans une tour à pommes de terre, augmentez sa hauteur. Dans une potée, découpez le fond d’un autre pot, posez-le autour de vos tiges et rajoutez du terreau.
Arrosez lorsque la terre est sèche sur quelques centimètres.
Vous devrez butter plusieurs fois vos pommes de terre avant la récolte.
Récoltez les pommes de terre lorsque le feuillage jaunit. On compte 6 à 8 pommes de terre par plant.
Comment bien arroser les pommes de terre ?
Pendant leur croissance, arrosez copieusement les plants, particulièrement en période de sécheresse, et continuez de fertiliser pour obtenir une récolte plus généreuse. Lorsque les fleurs apparaissent, c’est le signe que les tubercules commencent à se former en sous-sol.
Vous aurez aussi besoin de « butter », c’est-à-dire former un monticule de terre autour des plants au fur et à mesure de la croissance. Le buttage permet de protéger les racines de la plante de la chaleur et d’éloigner les tubercules de la surface. Exposés à la lumière, ils risquent de verdir et de devenir impropres à la consommation.
Les pousses de pommes de terre sont fragiles et un épisode de gelée peut menacer votre récolte. Dans ce cas, protégez les jeunes pousses avec des cloches ou un voile horticole. Un avantage de plus pour la culture en pot, car vous pouvez déménager les plants à l’abri en cas de coup de froid.
-Quand et comment récolter les pommes de terre ?
Les pommes de terre sont prêtes à être récoltées juste avant la floraison ou quand le feuillage jaunit entre 3 et 5 mois après la plantation. Pour ne pas abîmer votre récolte, creusez avec votre bêche sur le côté du rang, et sortez doucement les tubercules.
Astuce : en suspendant l’arrosage un ou deux jours avant, la récolte sera beaucoup moins salissante.
Après la récolte, entreposez les pommes de terre dans un endroit sec et laissez sécher la terre pour faciliter le lavage. Pour sélectionner quelles pommes de terre consommer rapidement et lesquelles stocker, faites un test en passant un doigt sur leur peau. Celles dont la peau se détache facilement devront être mangées rapidement, celles à la peau ferme peuvent être conservées. Stockez-le dans un endroit sombre, frais et bien aéré comme un sac en papier ou en toile de jute.
Les maladies et prédateurs des pommes de terre
Nous vous recommandons en priorité l’achat de plants certifiés. Ils limiteront la prolifération de maladie, sans pour autant garantir l’innocuité totale ! Deux dangers principaux guettent vos patates:
Doryphores
Ces charmants insectes rayés pondent des larves voraces qui ne laissent pas grand-chose de vos tubercules après leur passage. Débarrassez-vous en à la main, et agissez vite.
Doryphores sur culture de pommes de terre
Mildiou
Cette maladie cryptogamique, favorisée par un temps humide, se caractérise par des taches jaunes puis brunes sur le feuillage, et finit par condamner la plante. Nous vous recommandons une pulvérisation de solution bordelaise, ou une décoction de prêle au printemps. Sélectionnez des variétés résistantes au mildiou, comme par exemple Setanta ou Sarpo Miro, ou plantez des variétés primeur qui grandissent avant que le mildiou ne prolifère.
Les pucerons se traitent à l'aide de pulvérisations d’un insecticide potager utilisable en agriculture biologique, et une attention soutenue.
Cependant la meilleure manière de s’en prémunir de ces maladies ou ravageurs est de respecter les écarts entre plants, de ne pas trop arroser (l’humidité fait proliférer les champignons), et de surveiller régulièrement ses plants.
AGRICULTURE ( Terreau horticole ou universel : lequel choisir ? )
Vous vous sentez un peu perdu au rayon terreaux de votre jardinerie ? Vous ne savez pas faire la distinction entre un terreau universel, un terreau horticole ou une terre végétale ? Rassurez-vous, c’est très simple : suivez notre guide pour bien choisir !
Pourquoi utiliser un terreau ?
Quelle est la différence entre terre de jardin et terreau ?
Vous vous êtes sûrement demandé pourquoi ne pas simplement utiliser de la terre de jardin pour remplir vos potées et jardinières, ou faire vos semis. Après tout, vos plantes de jardin y poussent bien, pourquoi pas votre ficus ou votre basilic ?
En réalité, le sol de votre jardin est un milieu ouvert, soumis aux conditions climatiques et météorologiques, à la faune et aux insectes de votre petit biotope (oui, votre jardin est un biotope à lui tout seul !). Dans votre pot ou dans le godet de plantation, au contraire, le milieu est fermé : votre plante ne pourra compter que sur son terreau pour mener à bien sa croissance.
Tout plant, qu’il soit issu de semis ou ramené de la jardinerie, en pot ou en pleine terre, devra dans un premier temps en passer par une acclimatation via le terreau pour bien développer ses racines et capter le plus de nutriments possible. Il s’agit donc d’un substrat de culture, un terrain sur lequel se développer harmonieusement. Selon les besoins de la plante, il existera différents terreaux (plantes vertes, orchidées…)
-Quelles sont les objectifs d’un bon terreau ?
Un bon terreau, qu’il soit utilisé dans un contenant, lors de la plantation d’un sujet ou pendant un semis, devra répondre à trois objectifs :
Eviter le compactage de la terre à chaque arrosage : le terreau doit donc comporter des éléments qui vont l’aérer.
Assurer une rétention d’eau suffisante : comme dans du sable, l’eau va ruisseler sans apaiser la soif de la plante.
Présenter une structure neutre, ni trop acide, ni trop calcaire.
-De quoi se compose un terreau ?
Un terreau équilibré
Un terreau est un support de culture dont la composition précise est encadrée par la norme NF U 44-551. Il présentera un équilibre de matières sèches et de matières organiques (au minimum 40 %). En général, on y retrouvera :
Des matières décomposées : compost de feuilles, fumier…
De la terre végétale : attention, la terre d’un jardin peut être calcaire ou acide, légère ou lourde, mais aussi riche en humus ou relativement pauvre. Dans l’idéal, la terre idéale, la terre franche ou terre végétale, correspondra à un sol équilibré dont le pH ne dépassera 7.
De la tourbe (blonde ou brune), de la sphaigne pure ou des fibres de coco.
Facultatif des algues, de la pouzzolane…
Prenez le temps de bien regarder l’étiquette de votre terreau : y seront rappelés les différents ingrédients utilisés, leur dosage, le pourcentage de rétention d’eau. C’est une information précieuse pour pouvoir comparer deux produits.
Nous vous recommandons de toujours prendre un terreau répondant à la norme NF U 44-551 ; vous éviterez ainsi les substrats issus de boues d’épuration, dont l’origine et l’innocuité demeurent incertaines. Il existe également des terreaux UAB (Utilisables en Agriculture Biologique).
Le problème de la tourbe
Depuis quelques années, la présence de tourbe dans les terreaux pose question. Si leur rôle d’aérateur de sol n’est pas remis en cause, c’est l’exploitation des tourbières qui est régulièrement pointée du doigt. Les tourbières représentent en effet des espaces à haute valeur environnementale : ils captent efficacement les émissions de dioxyde de carbone et offrent un refuge à de nombreuses espèces de fleurs et d’animaux. Leur régénération, comme celle des forêts, n’est pas aussi rapide que leur destruction, et chaque année, leur présence recule.
Pour cette raison, il peut être envisagé l’emploi de terreaux sans tourbe, ou avec une part réduite de tourbe blonde ou brune. Celle-ci est alors remplacée par des fibres de coco ou des composts de feuilles.
-Terreau universel ou horticole, les usages adaptés à chacun
Souvent confondus, terreau universel et terreau horticole n’ont pourtant pas exactement les mêmes usages, et évidemment pas la même composition.
Le terreau universel, le substrat passe-partout
Ce substrat polyvalent et bon marché peut être utilisé dans l’ensemble du jardin. Sa composition simple en fait une panacée pour les plantes peu exigeantes : le terreau universel ne sera donc pas idéal pour les potées, les orchidées d’intérieur ou les plantes de bruyère.
Son atout principal réside dans sa légèreté. Utilisez-le au moment de la plantation de vos jeunes arbustes pour obtenir un sol plus drainant. Si votre terre de potager est collante, amendez-la en enfouissant ce terreau polyvalent en automne dans votre potager.
Le terreau universel n’aura cependant que peu d’intérêt pour vos légumes ou dans vos potées. La raison ? Il n’est pas assez riche. Passez pour ces usages au terreau horticole.
Nourrir avec le terreau horticole
Le terreau horticole ou fertilisé est enrichi en engrais qui dopent la croissance de vos plantes et améliorent votre sol. Concrètement, un engrais apporte trois éléments essentiels :
Azote : il participe au développement de la structure de la plante (branches ou tige)
Phosphore ou acide phosphorique : il développe les racines de la plante
Potassium ou potasse : il favorise la mise à fruit des légumes.
Ces trois éléments (plus quelques oligoéléments et macroéléments comme le magnésium, le soufre, le fer…) seront apportés par des matières diverses :
Guano
Algues
Dolomie…
-Le terreau horticole constitue donc un allié pour le jardinier au potager, qui l’utilisera avec bonheur lors de la plantation de ses fruits et légumes.
On reconnaît une bonne cuisine à la qualité de ses ingrédients ; il en est de même pour le jardinier : de la qualité de son terreau dépendra la beauté de son potager ou de son balcon. Horticole ou Universel, vous saurez dorénavant faire le bon choix pour vos plantes !
ENVIRONNEMENT ( L'Arctique émet désormais plus de CO2 qu'elle n'en absorbe )
L'Arctique, région du monde particulièrement soumise aux effets du réchauffement climatique, émet désormais plus de dioxyde de carbone (CO2) qu'elle n'en stocke, en raison notamment de la hausse des incendies, selon un rapport américain de référence publié mardi."La toundra arctique, qui connaît un réchauffement et une augmentation des feux de forêt, émet désormais plus de carbone qu'elle n'en stocke", explique Rick Spinrad, le chef de l'Agence d'observation atmosphérique et océanique américaine (NOAA), qui publie ce rapport.
Cela "aggravera les effets du changement climatique", prévient-il, ajoutant qu'il s'agit d'"un signe de plus, prédit par les scientifiques, des conséquences d'une réduction inadéquate de la pollution par les combustibles fossiles".
"Ce qui se passe dans l'Arctique ne se cantonne pas à l'Arctique", abonde auprès de l'AFP Anna Virkkala, chercheuse du Woodwell Climate Research Center et co-autrice du rapport.
Cette région qui englobe le pôle Nord "joue un rôle important dans le système climatique mondial en raison des énormes réservoirs de carbone" présents dans ses sols, détaille-t-elle.L'Arctique est notamment composée de toundra, un milieu écologique constitué d'une végétation rase et du permafrost, aussi appelé pergélisol, un sol gelé qui contient le double de la quantité de CO2 présente dans l'atmosphère et le triple de ce qui a été émis par les activités humaines depuis 1850.
Or, ces dernières décennies, sous l'effet du réchauffement climatique, les incendies de toundra n'ont cessé d'augmenter et ont connu un record en 2023, note la NOAA.
En brûlant la végétation, ces feux libèrent du dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Mais ils altèrent aussi les couches isolantes du sol, accélérant le dégel à long terme du pergélisol, qui se traduit par l'émission de dioxyde de carbone et de méthane, deux des principaux gaz qui piègent la chaleur dans l'atmosphère.
Un réchauffement à marche forcée
La saison des feux record connue par le Canada en 2023 a conduit à l'émission de "près de 400 millions de tonnes de dioxyde de carbone", pointe Brendan Rogers, co-auteur du rapport, soit "plus que les émissions annuelles de tous les autres pays, à l'exception de la Chine, des États-Unis, de l'Inde et de la Russie".
Et 2024 arrive en deuxième place en termes d'émissions liées à des incendies survenus au nord du cercle polaire arctique, précise l'agence sur son site.
Par ailleurs, selon le rapport de la NOAA, basé sur des observations menées entre 2001 et 2020, les températures enregistrées à la surface de l'Arctique mais aussi celles à au moins 15 mètres de profondeur, dans le pergélisol, n'ont cessé d'augmenter ces dernières années.
L'Arctique est touchée par un phénomène appelé d'"amplification", qui veut dire qu'elle se réchauffe plus vite que les latitudes moyennes. Ce mécanisme est dû à de nombreux facteurs, comme la perte de la couverture neigeuse et de la banquise, ou encore le réchauffement des océans.
-Si l'augmentation des températures liée au réchauffement climatique stimule la productivité et la croissance des végétaux, qui absorbent du dioxyde de carbone, elle provoque également le dégel du pergélisol.
Des conséquences irréversibles
Le fait que la toundra relâche à présent davantage de CO2 qu'elle n'en stocke est "un signe avant-coureur alarmant", a réagi Brenda Ekwurzel, climatologue de l'ONG américaine Union of Concerned Scientists.
"Une fois atteints, nombre de ces seuils d'impacts négatifs sur les écosystèmes sont irréversibles", a-t-elle prévenu.
"Les émissions du pergélisol ne vont pas surpasser les émissions liées aux combustibles fossiles mais elles constituent une couche importante, et il faut donc en tenir compte", souligne Brendan Rogers.
En plus de devenir plus chaud, l'Arctique devient aussi de plus en plus humide, documente également la NOAA, l'été 2024 ayant été le plus pluvieux jamais enregistré.
Cette tendance accélère l'érosion côtière, menaçant les communautés autochtones qui dépendent de la stabilité de la glace et des pratiques de chasse traditionnelles.
décembre 12, 2024
VOTRE SANTE D'ABORD ( Entorse du genou : durée, comment la soigner ? )
L'entorse du genou est une lésion ligamentaire qui se caractérise par des douleurs, une sensation de "déboitement", un gonflement voire une incapacité à poser le pied par terre. Comment savoir si l'on a une entorse au genou ? Est-ce que je peux marcher ?
-Sommaire
Définition
Symptômes
Marcher
Diagnostic
Traitements
Temps de guérison
Gonflement
Durée de l'attelle
Arrêt de travail
Prévention
-L'entorse du genou provoque une gêne à la marche et impacte la poursuite de bon nombre d'activités sportives ou professionnelles. Elle se manifeste par une atteinte des ligaments et provoque des douleurs, parfois un craquement et un gonflement. Sa guérison est généralement longue et des complications peuvent survenir. Est-ce que je peux marcher avec une entorse du genou ? Comment se soigne une entorse du genou ? Combien de temps pour en guérir et dégonfler ?
Définition : c'est quoi une entorse du genou ?
L'entorse du genou est une atteinte des ligaments permettant la stabilité de l'articulation du genou et qui fait suite à un traumatisme. Elle peut être bénigne -c'est ce qu'on appelle une "distension ligamentaire" ou plus grave, signifiant dans ce cas qu'il y a rupture d'un ligament. "Si le ligament est rompu, il y a une perte de stabilité de l'articulation qui n'est plus assurée par les structures atteintes que ce soit les latéraux externe et interne ou les ligaments croisés antérieur ou postérieur. Ce dernier est plus rarement touché", explique le Dr André Ferreira, chirurgien orthopédiste. L'entorse du genou de grade 1 à 2 est une rupture partielle du LCM ("ligament collatéral médial" appelé auparavant "ligament latéral interne"). Ce type d'entorse se caractérise par des douleurs importantes le long du ligament, un saignement ou un œdème localisé et une laxité modérée en valgus forcé. Les douleurs nocturnes sont fréquentes. "Ce grade impose un traitement orthopédique par immobilisation relative de l'articulation du genou, permettant en particulier de limiter les mouvements latéraux du genou tout en conservant la possibilité de le fléchir", poursuit le spécialiste.
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Quels sont les symptômes d'une entorse au genou ?
Une entorse au genou se manifeste par :
Une douleur immédiate
Parfois, un craquement ressenti au cours du traumatisme, perdurant à la sollicitation du genou atteint.
Une impotence fonctionnelle, plus ou moins importante (genou parfois impossible à bouger)
Un œdème ou un gonflement
Parfois une hémarthrose (sang dans l'articulation) faisant suspecter une rupture ligamentaire.
Si la sensation de "déboitement" est forte, il faut d'emblée suspecter une atteinte du pivot central (ligament croisé antérieur, parfois postérieur).
Douleur du genou : signification, comment la soulager ?
Avoir mal au genou est assez fréquent. Pour autant, cette douleur ne doit pas être négligée. Arthrose, fracture de fatigue, maladie plus grave... Liste des causes possibles de la gonalgie, conseils pour se soulager et examens à réaliser.
Est-ce que je peux marcher avec une entorse du genou ?
Les premiers jours après l'accident, la mise au repos de l'articulation est un élément fondamental de la récupération rapide. Voilà pourquoi le port d'une attelle est prescrit, mais il est possible de marcher raisonnablement (pour drainer le membre inférieur), tout en utilisant l'ascenseur par exemple lorsque cela est possible ; l'usage des cannes béquilles est parfois nécessaire.
Comment savoir si l'on a une entorse au genou ?
Afin de déterminer le type d'entorse et sa gravité, il est fondamental de connaître le mécanisme lésionnel. Pour ce faire, le médecin réalise un examen clinique : il doit savoir quelle était la position du patient et l'énergie cinétique déployée au moment du traumatisme. Ensuite, il teste les différents ligaments par des manœuvres comparant les deux genoux. Cet examen clinique doit être complété par une radiographie qui aidera à éliminer ou non l'existence d'un déplacement articulaire ou d'une fracture, mais qui ne permet pas d'apprécier l'intégrité des ligaments. "En fonction des éléments cliniques et des données connues de l'accident une déchirure ligamentaire (entorse grave) et/ou une atteinte méniscale peuvent être suspectées, dans ce cas une IRM est demandée pour compléter le diagnostic", ajoute le médecin.
Radio du genou : indications, normale, que voit-on ?
Face à une douleur au genou intense ou persistante, une radiographie est indispensable pour déterminer la cause et proposer le traitement le plus adapté. Comment se passe une radio du genou ? Que peut-on voir ? C'est quoi une radio normale ? Anormale ?
Comment se soigne une entorse du genou ?
Dans le cas d'une entorse bénigne, le traitement ambulatoire (c'est-à-dire non hospitalier) suffit. Il consiste à :
mettre au repos l'articulation du genou,
porter une attelle pendant 2 à 3 semaines,
prendre des anti-inflammatoires ou des antalgiques,
poser des compresses de glace sur l'articulation douloureuse.
participer à des séances de rééducation chez un kinésithérapeute, si une raideur articulaire s'est installée.
En revanche, "s'il existe une lésion méniscale, une opération chirurgicale (arthroscopie) peut être envisagée pour la traiter. Dans le cas d'une rupture ligamentaire, une reconstruction chirurgicale (ligamentoplastie chirurgicale) peut être pratiquée suivie d'une rééducation kinésithérapique de longue durée", conseille notre interlocuteur. Quel que soit le diagnostic, toute immobilisation ou usage de cannes béquilles imposent en général la prescription d'un traitement préventif contre les thromboses.
Arthroscopie du genou : c'est quoi, durée, convalescence
L'arthroscopie du genou est utilisée couramment et permet, grâce à un matériel spécifique, d'explorer l'intérieur du genou, et de traiter les lésions rencontrées. A qui s'adresse cette intervention ? Quand la réaliser ? Comment se déroule-t-elle ? Les explications du Pr. Jérémie Sellam, rhumatologue à l'Hôpital Saint-Antoine, à Paris
Combien de temps pour guérir d'une entorse du genou ?
► En cas d'entorse bénigne du ligament collatéral médial (ligament latéral interne), la reprise des activités est assez rapide (1 à 2 semaines) mais les douleurs peuvent perdurer 2 à 3 mois gênant la reprise sportive.
► En cas de rupture du ligament croisé antérieur traitée non chirurgicalement (licite lorsqu'il n'y a pas d'instabilité ressentie), il faut en général 6 semaines de rééducation mais les activités sont possibles à reprendre progressivement à partir de la seconde semaine.
► En cas de ligamentoplastie du ligament croisé antérieur du genou (50 % des cas de rupture), la réadaptation aux activités de la vie quotidienne dure de 4 à 6 semaines le temps de récupérer une amplitude articulaire satisfaisante :
► La marche sans béquille est en général possible au bout de 15 à 21 jours. La conduite automobile peut alors être reprise.
► Les activités quotidiennes redeviennent normales 45 jours après la chirurgie.
► La mobilité totale et indolore du genou est restaurée après 3 mois environ.
► La reprise des activités sportives habituelles débute après le 6 mois post opératoire.
Il est fondamental de porter des chaussures adaptées à l'activité physique pratiquée
Combien de temps dure le gonflement lors d'une entorse du genou ?
En général 21 à 45 jours sont nécessaires pour que le genou dégonfle complètement.
Combien de temps garder l'attelle pour une entorse du genou ?
"On doit la garder le moins longtemps possible pour limiter la raideur articulaire et la fonte musculaire", insiste le Dr Ferreira. Généralement :
► 1 semaine en cas d'atteinte isolée du ligament croisé antérieur,
► 3 à 6 semaines en cas de lésion du ligament collatéral médial (surtout s'il y a une atteinte concomitante du ligament croisé antérieur).
► pas d'attelle à porter en post opératoire.
Rupture des ligaments croisés du genou : symptômes, opération, que faire ?
Qu'est-ce qu'une rupture des ligaments croisés ? Comment se manifeste-t-elle et comment la traiter ? Les réponses du Dr Benjamin Coutens, médecin du sport.
Quelle est la durée de l'arrêt de travail pour une entorse du genou ?
La durée de l'arrêt de travail après une entorse du genou dépend de votre profession (activité sédentaire, travail en position debout dominante ou non, port de charges plus ou moins lourdes, déplacement sur des lieux élevés...), de vos conditions de transport (durée du trajet et moyens utilisés), de la gravité de l'entorse du genou : nécessité ou non d'un traitement chirurgical, des lésions associées, de votre état de santé, des possibilités d'adaptation ou de modification du poste de travail en cas de poste très physique, d'emploi en hauteur, de travail sur un sol glissant ou instable.
► En cas d'entorse isolée du ligament latéral interne, l'interruption de l'activité professionnelle n'est pas systématique, notamment si l'activité est sédentaire et l'atteinte bénigne. Si un arrêt de travail est nécessaire (activité professionnelle physique, entorse plus importante), il ne dépasse pas trois semaines, en général.
► Après une intervention chirurgicale sous arthroscopie pour rupture du ligament croisé antérieur, l'arrêt de travail dure souvent entre 3 et 6 semaines en cas de travail sédentaire et 2 à 3 mois si le travail physique a lieu en hauteur ou sur terrain instable (4 à 6 mois pour certains cas particuliers).
À votre retour en entreprise, si l'arrêt de travail est supérieur à 30 jours, une visite de reprise auprès du médecin du travail est obligatoire dans un délai de 8 jours.
Comment éviter les entorses du genou ?
Il est fondamental de porter des chaussures adaptées à l'activité physique pratiquée et, pour le ski, de régler correctement la résistance de ses fixations en fonction de son poids. De même, un échauffement préalable ainsi qu'une hydratation suffisante sont primordiaux dans le cadre d'une activité sportive.
ENVIRONNEMENT ( Recyclage Romain Cottes Mailles )
Les secrets du recyclage romain dévoilés grâce à des cottes de mailles antiques
Depuis des siècles, la civilisation romaine fascine par son ingénierie, son architecture et ses innovations sociales. Aujourd’hui, une nouvelle étude éclaire un aspect souvent méconnu : le recyclage des matériaux. Grâce à la découverte de cottes de mailles antiques, les chercheurs dévoilent les stratégies écologiques et pratiques employées par les Romains pour réutiliser les ressources métalliques.
Une découverte exceptionnelle : des cottes de mailles réutilisées
Lors de récentes fouilles archéologiques dans le nord de l’Italie, des fragments de cottes de mailles datant du Ier siècle après J.-C. ont été mis au jour. Ce qui intrigue les spécialistes, ce n’est pas seulement leur état de conservation, mais aussi les traces évidentes de modifications et de réassemblages. Ces indices suggèrent que ces équipements militaires ont été réutilisés, soit pour la réparation d'autres armures, soit pour des usages différents.
« Les Romains étaient très pragmatiques dans la gestion de leurs ressources, explique le Dr Marcus Antonius, spécialiste en archéologie romaine. Chaque morceau de métal était précieux et ne pouvait être gaspillé. »
Des techniques sophistiquées de recyclage
Les analyses au microscope ont révélé des signes de fusion et de remodelage des maillons, indiquant que les Romains avaient une maîtrise avancée des techniques métallurgiques. Les morceaux endommagés étaient fondus pour être transformés en outils, en clous ou en pièces de construction. Cette approche illustre une conscience étonnante de l’importance de l’économie circulaire, bien avant l’ère moderne.
Le recyclage : un geste écologique ou une nécessité ?
Dans le contexte de l’Empire romain, le recyclage répondait avant tout à des impératifs économiques et logistiques. L’extraction et le transport du fer étaient coûteux, et la demande était immense pour soutenir les campagnes militaires et les constructions civiles. Les objets en fin de vie étaient donc systématiquement récupérés et transformés.
« Ce système de recyclage montre comment les Romains géraient efficacement leurs ressources, souligne le Dr Antonius. Cela nous rappelle que les principes de durabilité ne sont pas nouveaux, mais enracinés dans l’histoire de l’humanité. »
Un héritage inspirant pour aujourd’hui
Cette étude sur les cottes de mailles antiques offre une leçon précieuse à notre époque confrontée à des défis environnementaux majeurs. Le modèle romain de recyclage pourrait inspirer des approches modernes pour réduire les déchets et optimiser l’usage des matériaux.
En redécouvrant ces pratiques anciennes, nous réaffirmons l’idée que le passé peut éclairer l’avenir. Les Romains, à leur manière, étaient des pionniers de la durabilité — un héritage à méditer et à adapter dans notre monde contemporain.
L'HOMME ET LA VIE ( Bitcoin Cours Institutionnel )
Le cours du Bitcoin trouve des acheteurs sur le biais institutionnel haussier
Dans le monde des cryptomonnaies, le Bitcoin continue de capter l'attention des investisseurs, en particulier les institutions financières qui voient un potentiel à long terme dans cet actif numérique. Récemment, le cours du Bitcoin a montré des signes de reprise après une période de stagnation, alimentée par un biais institutionnel haussier.
Les raisons du regain d’intérêt institutionnel
Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les institutions se tournent vers le Bitcoin en tant qu’actif stratégique :
Une réduction de la volatilité : Les récents mouvements de prix du Bitcoin montrent une relative stabilité, renforçant la confiance des investisseurs.
Adoption réglementaire accrue : Dans plusieurs pays, les cadres juridiques autour des cryptomonnaies sont en train de s’éclaircir, ce qui attire les fonds institutionnels.
La numérisation des actifs financiers : Avec l’évolution vers un système économique plus numérique, le Bitcoin émerge comme une réserve de valeur potentielle.
Un support technique solide
Sur le plan technique, le Bitcoin semble avoir trouvé un support clé autour de niveaux critiques. Les analyses montrent un intérêt d’achat accru dans cette zone, coïncidant avec une hausse des volumes d’échange. Cette activité signale que les investisseurs institutionnels considèrent ces niveaux comme attractifs pour entrer sur le marché.
Le rôle des produits financiers dérivés
Les futures et options sur le Bitcoin, qui connaissent une adoption croissante, jouent un rôle majeur dans l’attraction des investisseurs institutionnels. Ces produits permettent une exposition au Bitcoin tout en réduisant les risques liés à sa volatilité.
Perspectives pour 2024
Avec une hausse probable de l’adoption institutionnelle, le Bitcoin pourrait continuer à progresser. Des éléments comme l’approbation de fonds indiciels (ETF) Bitcoin spot et l’intégration croissante dans les portefeuilles d’investissements traditionnels sont des catalyseurs clés pour le futur.
En conclusion, le biais institutionnel haussier marque une étape importante dans l’évolution du Bitcoin. Alors que les institutions renforcent leur confiance dans cet actif numérique, il devient évident que le Bitcoin est en train de se solidifier en tant qu’élément essentiel du paysage financier mondial.
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