décembre 14, 2024

MONDE D'ANIMAL ( Messager sagittaire Sagittarius serpentarius )

Le messager sagittaire (Sagittarius serpentarius), aussi appelé secrétaire ou serpentaire, est un grand rapace unique membre de la famille des Sagittaridés. On le trouve dans les savanes à basse végétation d’Afrique Subsaharienne. Carnivore, il se nourrit de divers animaux de petite à moyenne taille. Malgré sa vaste aire de répartition, cette espèce est aujourd’hui en voie de disparition. Sommaire Taxonomie du messager sagittaire Caractéristiques physiques du messager sagittaire Performances physiques du messager sagittaire Écologie et répartition du messager sagittaire Régime alimentaire du messager sagittaire Mode de vie du messager sagittaire Reproduction du messager sagittaire Menaces et conservation du messager sagittaire Photos du messager sagittaire -Taxonomie du messager sagittaire Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Oiseaux Ordre : Accipitriforme Famille : Sagittariidae Genre : Sagittarius Espèce : serpentarius Nom scientifique : Sagittarius serpentarius Sous-espèces / taxons Aucune sous-espèce de messager sagittaire n’est actuellement reconnue. Caractéristiques physiques du messager sagittaire Taille Hauteur 125 à 150 cm de haut (les femelles sont un peu plus petites que les mâles), dont 31 cm de tarses (jambes). Queue 57 à 85 cm de long. Envergure 1,91 à 2,15 mètres en moyenne. Poids 3,74 à 4,27 kg (4,05 kg en moyenne). Morphologie et apparence Le messager sagittaire est un grand rapace qui possède un corps puissant, de longues pattes fines de grue (échasses) et une grande queue. Son assez long cou, sa tête et son bec crochu gris lui donnent une allure d’aigle. Ses grands yeux ronds sont noirs. Comme rarement chez les rapaces, le mâle est un peu plus grand que la femelle. L’épais plumage de cet oiseau de proie africain est composé de longues plumes gris cendré sur le corps, noires sur le haut des pattes et le bout de la queue et des ailes. Le dessous des ailes, comme ses joues et son cou, est blanc. On le reconnaît par sa peau nue sur sa face, de couleur orangé rose. Des plumes érectiles noires sont présentes tout autour de sa tête. Performances physiques du messager sagittaire Distance parcourue Très bon marcheur, le messager sagittaire parcourt à la marche 35 km par jour en moyenne. Vitesse Le messager sagittaire se déplace à une vitesse moyenne de 2,5 à 3 km/h. Vol Pour prendre son envol, le messager sagittaire démarre une course, puis plane avec les ailes largement ouvertes. Écologie et répartition du messager sagittaire Aire de répartition Le messager sagittaire vit dans de nombreux pays un peu partout en Afrique. Liste des pays Existant (résident) Angola ; Bénin ; Botswana ; Burkina Faso ; Burundi ; Cameroun ; République Centrafricaine ; Tchad ; République Démocratique du Congo ; Côte d’Ivoire ; Djibouti ; Erythrée ; Eswatini ; Ethiopie ; Ghana ; Afrique du Sud ; Kenya ; Lesotho ; Malawi ; Mali ; Mauritanie ; Mozambique ; Namibie ; Niger ; Nigeria ; Ouganda ; Sénégal ; Somalie ; Sud-Soudan ; Tanzanie ; Togo ; Zambie ; Zimbabwe Éteint Gambie Existant et vagabond Libéria ; Rwanda Existant et origine incertaine Guinée-Bissau Habitat Le messager sagittaire vit essentiellement dans les savanes tropicales, les steppes et les bois avec une végétation peu dense. Régime alimentaire du messager sagittaire Type de régime Strictement carnivore. Nourriture et proies Le messager sagittaire se nourrit de proies diverses, notamment des insectes (sauterelles, coléoptères), des petits ou moyens mammifères (souris, lièvre, mangouste), des petits oiseaux et leurs œufs ainsi que des reptiles (tortues, serpents, lézards). Mode de vie du messager sagittaire Vie sociale Le messager sagittaire est un animal plutôt solitaire : il vit seul, en couple (appariés à vie) ou en petits groupes familiaux (couples et ses jeunes). Territoriaux, les couples et les mâles solitaires défendent leurs territoires délimités. Comportement Le messager sagittaire est un rapace diurne, qui est actif peu après l’aube (se lissant avant cela le plumage) jusqu’au crépuscule. Il passe sa journée à chasser et se déplacer, essentiellement sur le sol (il vole très peu). Cependant, ce n’est pas un oiseau migrateur. Pour intimider sa proie ou un adversaire, le messager sagittaire dresse les plumes de sa crête. Cri Le messager sagittaire émet peu de sons, poussant simplement des croassements gutturaux pour la parade nuptiale ou pour se saluer. Territoire 50 km2 par couple en moyenne, selon les proies disponibles et la concurrence. Technique de chasse Le messager sagittaire est polyvalent : il chasse seul, en couple ou en groupe familial. Il chasse au sol, se déplaçant à grandes enjambées. Une fois sa proie localisée, il lui assène de puissants coups de pattes puis l’avale tout rond. Il attrape les plus petites proies avec son bec. Prédateurs A l’âge adulte, le messager sagittaire ne possède pas de prédateur naturel, mais peut parfois se faire voler ses proies par certains aigles. Les petits sont en revanche la proie des corbeaux, des corneilles, des calaos et de certains rapaces. Longévité L’espérance de vie du messager sagittaire est de : A l’état sauvage : 10 à 15 ans. En captivité : jusqu’à 19 ans. Reproduction du messager sagittaire Type de reproduction Ovipare Habitudes reproductives Strictement monogame. Maturité sexuelle Le messager sagittaire est sexuellement mature entre 3 et 4 ans environ. Période de ponte La réelle saison des amours du messager sagittaire a lieu à la saison sèche, mais il peut se reproduire pendant toute l’année. Parade nuptiale et accouplement Pour la parade, mâles et femelles volent très haut en ondulant ou se poursuivent au sol, tout en poussant des croassements gutturaux. L’accouplement a lieu au sol ou en haut d’un arbre. Lieux de ponte Le couple construit ensemble un grand nid (1,5 à 2,5 mètres de diamètre) constitué de branches, d’herbes et de poils, généralement en haut d’un arbre épineux (acacia, 2,5 à 13 m de haut). Nombre d’œufs par an La femelle pond chaque année 1 à 3 œufs, à 2-3 jours d’intervalle entre chaque. Caractéristiques des œufs Les œufs sont allongés, de couleur blanc craie à vert bleuté et mesurent 78 x 57 mm pour un poids de 130 g. Durée d’incubation 45 jours environ. Apparence du petit L’oisillon messager sagittaire possède un duvet gris clair, devenant rapidement plus foncé avant d’enfin arborer les couleurs des adultes. Sevrage Lors de 2-3 premières semaines, les parents se relaient à la chasse pour garder le nid. Après 40 jours, ils peuvent se nourrir seuls. Ils restent cependant avec leurs parents jusqu’à leurs 75–80 jours (parfois plus), âge de leur indépendance et envol définitif. Menaces et conservation du messager sagittaire Danger d'extinction (Statut UICN) Le messager sagittaire est une espèce vulnérable (VU) selon l’UICN. Population Selon l’UICN (2016), on dénombrerait entre 6 700 et 67 000 individus à l’état sauvage. La population mondiale de messagers sagittaires est actuellement en baisse. Menaces Les menaces pesant sur le messager sagittaire sont : Perte et dégradation de son habitat : augmentation de la hauteur de la végétation (pas appréciée par cette espèce), pâturages, création de routes. Menaces directes : chasse et braconnage, empoisonnement.

MONDE D'ANIMAL ( Oréotrague Oreotragus oreotragus )

L’oréotrague (Oreotragus oreotragus), aussi appelé sassa, est une petite espèce d’antilope, la seule du genre Oreotragus. On la trouve sur les kopjes de quelques savanes et forêts de plusieurs pays d’Afrique. Herbivore, il se nourrit d’herbe, de fruits et de fleurs. Sommaire Taxonomie de l'oréotrague Caractéristiques physiques de l'oréotrague Performances physiques de l'oréotrague Écologie et répartition de l'oréotrague Régime alimentaire de l'oréotrague Mode de vie de l'oréotrague Reproduction de l'oréotrague Menaces et conservation de l'oréotrague -Taxonomie de l'oréotrague Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Cetartiodactyle ruminant Famille : Bovidae Sous-famille : Antilopinae Genre : Oreotragus Espèce : oreotragus Nom scientifique : Oreotragus oreotragus Sous-espèces / taxons On distingue officiellement 5 sous-espèces d’oréotragues réparties un peu partout sur le continent : Liste des sous-espèces Oreotragus oreotragus oreotragus Oreotragus oreotragus aceratos Oreotragus oreotragus saltatrixoides Oreotragus oreotragus stevensoni Oreotragus oreotragus tyleri 6 autres sous-espèces étaient autrefois considérées : Oreotragus oreotragus aureus Oreotragus oreotragus centralis Oreotragus oreotragus porteousi Oreotragus oreotragus schillingsi Oreotragus oreotragus somalicus Oreotragus oreotragus transvaalensis Caractéristiques physiques de l'oréotrague Taille Longueur : 75 à 115 cm Garrot : 43 à 60 cm Cornes : 7,5 à 9 cm (max 15,9 cm) Poids 8 à 18 kg environ (les femelles pesant en moyenne un peu plus lourd que les mâles) Morphologie et apparence L’oréotrague est une petite antilope trapue qui possède un corps et un cou court, contrairement à de longues et assez fines pattes arrières. Celles-ci lui permettent d’effectuer des grands bonds, notamment sur des surfaces rocheuses et abruptes grâce à leurs sabots gris très pointus. La forme de ces derniers est unique, lui permettant de se tenir sur le bout des sabots, séparés en deux. Ils possèdent d’assez grands yeux ronds et noirs, à côté desquels des glandes préorbitales (petites fentes) de même couleur sécrétant des phéromones. Son petit museau arrondi est gris foncé, sa tête légèrement arrondie et son front plutôt proéminent. Ses assez grandes oreilles sont en amande et sa queue assez courte similaire à celle des cerfs. Les cornes sont droites et pointues, présentes uniquement chez le mâle ou chez le mâle et la femelle selon la région (et la sous-espèce). Le pelage de l’oréotrague est assez épais, les poils creux et lissés à plat. Le début des poils est assez clair et s’assombrit sur la longueur, allant du brun gris voir rougeâtre par endroit au jaune doré brillant avec quelques variations selon la région. La partie inférieure du corps (dessous de la queue, ventre) est plus claire, quasi crème. Les oreilles sont munies de poils noirs assez courts à l’extérieur, plus longs et quasi blancs à l’intérieur. Performances physiques de l'oréotrague Résistance aux chutes Possédant un pelage très épais et amortissant les chocs, l’oréotrague peut se laisser tomber de 25 m de hauteur sans se blesser. Écologie et répartition de l'oréotrague Aire de répartition On trouve l’oréotrague en Afrique, dans la plupart des pays littoraux à l’est ainsi que dans quelques pays du sud-ouest. Liste des pays Existant (résident) Afrique du Sud ; Angola ; Botswana ; Congo ; République centrafricaine ; République démocratique du Congo ; Djibouti ; Érythrée ; Eswatini ; Éthiopie ; Kenya ; Malawi ; Mozambique ; Namibie ; Nigéria ; Ouganda ; Rwanda ; Somalie ; Soudan du Sud ; Tanzanie ; Zambie ; Zimbabwe. Possiblement éteint Burundi Présence incertaine Lesotho Habitat On trouve l’oréotrague dans diverses zones rocheuses, souvent sur les kopjes (collines constituées de gros rochers) dans les savanes tropicales et certaines zones forestières clairsemées. Régime alimentaire de l'oréotrague Type de régime Végétarien, à la fois herbivore, folivore et frugivore Nourriture et proies L’oréotrague se nourrit principalement de diverses plantes succulentes, de fruits et de fleurs, qui satisfont la quasi totalité de ses besoins en eau. Ses plantes préférées sont faux-chandelier des roches, le grand aigrefin, la baie de koudou, le buisson de kuni et la corne de bruyère. Il broute assez peu d’herbe et de graminées, ne se tournant généralement vers ceux-ci qu’en hiver lorsque les autres végétaux sont peu abondants. Mode de vie de l'oréotrague Vie sociale Moins grégaires que la plupart des antilopes, les oréotragues établissent toutefois des liens sociaux forts au cours de leur vie. En effet, ils sont monogames et vivent en couple, qui restent en général ensemble toute leur vie. Les couples sont très proches, et restent physiquement peu éloignés (généralement 5 m au maximum) l’un de l’autre tout au long de la journée/nuit (alternant alimentation et surveillance). On distingue également des petits groupes familiaux (jusqu’à 8 individus) composés d’un couple et de leurs petits, et des individus solitaires. Animaux territoriaux, les oréotragues d’une même famille reste dans un territoire délimité par le mâle. Celui-ci est marqué aux extrémités par des grands tas d’excréments mesurant jusqu’à 1 m de diamètre ainsi que par une substance noire le plus souvent déposée sur les plantes. Si un étrangers s’aventure sur son territoire, le mâle chasse l’intrus à travers des comportements de dominance et de défense, de combat en dernier recours. Ceux-ci sont alors composés de chocs corne contre corne et de morsure entre deux mâles, de morsures déchirantes entre deux femelles. Comportement L’oréotrague est un animal principalement nocturne crépusculaire, qui se repose à l’ombre au milieu de la journée et de la nuit (Il peut toutefois être actif lors des journées fraîches). Le matin, il profite du soleil encore léger pour se réchauffer. Très agile et rapide, cette antilope passe le plus clair de son temps sur des parois rocheuses. Elle grimpe aisément sur des zones parfois très escarpées grâce à ses sabots très pointus. On l’observe parfois debout sur ses pattes arrières pour atteindre les hautes branches des arbres dont elle mange les feuilles. Territoire Le territoire d’un oréotrague mesure en moyenne 7,5 à 49 hectares, la taille dépendant de l’importance des pluies. Communication et cri La communication entre les oréotragues a essentiellement lieu entre les deux membres d’un couple ou entre le couple et leurs petits. Ils renforcent leur lien à travers des marquages du territoire et des cris d’alarme en duo. Ces premiers sont olfactifs (tas d’excréments, substance noire odorante), tandis que les cris ressemblent à des sifflements stridents mais assez courts. La communication physique joue également un rôle. Les individus d’un groupe se saluent en se frottant les joues, tandis que des postures de dominance sont prises en cas d’affrontement. Prédateurs Vivant dans des zones assez ouvertes, les oréotragues sont la proie de divers prédateurs africains. Ses deux principaux prédateurs sont le léopard et le caracal, tandis que le chacal à chabraque, la hyène tachetée, le loup d’Ethiopie, le chat sauvage, le babouin hamadryas ainsi que différentes espèces d’aigles (aigle de Verreaux, aigle martial, aigle fauve). Face à la menace, l’oréotrague se fige en un premier temps. Si l’assaillant s’approche, il lance son signal d’alarme, audible jusqu’à 0,7 km et grimpe vers une zone plus élevée pour avoir une meilleure vision. Le mâle ferme la marche. Même une fois à distance, ils continuent à pousser son cri de détresse. Longévité L’espérance de vie de l’oréotrague est d’environ 15-17 ans en captivité, surement un peu moins à l’état sauvage. Reproduction de l'oréotrague Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Monogame, les couples étant souvent liés à vie Maturité sexuelle L’oréotrague est sexuellement mature à environ 1 an (parfois un peu plus chez les mâles). Comportement reproductif et accouplement Les comportements reproductifs de l’oréotrague sont peu connus. Le mâle a cependant été observé levant une patte avant, poussant de sourds bourdonnements et arquant le cou. Le grignotage mutuel des glandes a aussi été aperçu. Période de reproduction La saison des amours de l’oréotrague a généralement lieu en août et en septembre, mais peut partiellement varier selon la région. Gestation Environ 6 mois. Lieu de mise bas Les petits oréotragues naissent généralement dans la haute végétation, pour éviter tout danger. Nombre de petits par portée La femelle donne naissance à un seul petit, en moyenne tous les 16 mois et qui pèse environ 1 kg. Sevrage Les jeunes oréotragues sont très précoces et indépendants dès la naissance. En effet, leur mère les laisse cachés dans les hautes herbes pendant ses 3 premiers mois, et vient l’allaiter de plus en plus régulièrement. La femelle s’occupe quasi seul du petit, bien que le mâle participe indirectement à leur protection en éloignant les intrus. Pendant 3 à 4 mois, il s’allaite sur les mamelles de sa mère et est sevré vers 4 ou 5 mois. La dispersion du groupe a lieu à 6 mois chez les mâles, majoritairement vers 10 ou 11 mois chez les femelles. Menaces et conservation de l'oréotrague Danger d'extinction (Statut UICN) L’oréotrague est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Les dernières études de l’UICN recensaient environ 42 000 individus en 1999 (aucune étude n’a été réalisée plus récemment). Leur population mondiale est actuellement stable. Menaces Peu de menaces pèsent sur l’oréotrague, son habitat étant difficile d’accès et intéressant peu l’Homme. Les deux seules principales menaces sont donc locales : Chasse et braconnage dans les zones fermées et où la chasse est peu réglementée Concurrence avec le bétail (les chèvres) dans de rares zones assez petites L’espèce n’étant pas en danger en elle-même, peu de menaces de conservation ont été développées spécifiquement pour l’espèce. Elle bénéficie cependant : de la protection de son habitat naturel sur l’entièreté de son aire de répartition de la protection contre la chasse dans les réserves naturelles

MONDE D'ANIMAL ( Hérisson d’Europe Erinaceus Europes )

Le hérisson d’Europe (Erinaceus europaeus), aussi appelé hérisson commun, hérisson ou hérisson européen, est un petit mammifère de la famille des Erinaceidés. On le trouve dans certaines forêts et quelques milieux urbains en Europe. Omnivore, il se nourrit de petits animaux et de quelques végétaux. Sommaire Taxonomie du hérisson d’Europe Caractéristiques physiques du hérisson d’Europe Performances physiques du hérisson d’Europe Écologie et répartition du hérisson d’Europe Régime alimentaire du hérisson d’Europe Mode de vie du hérisson d’Europe Reproduction du hérisson d’Europe Menaces et conservation du hérisson d’Europe Photos du hérisson d’Europe -Taxonomie du hérisson d’Europe Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Erinaceomorpha Famille : Erinaceidae Genre : Erinaceus Espèce : europaeus Nom scientifique : Erinaceus europaeus Sous-espèces / taxons La majorité des classifications ne distinguent aucune sous-espèce de hérisson d’Europe : il serait monotypique. Selon certaines classifications, on distingue cependant 4 sous-espèces de hérisson d’Europe : Liste des sous-espèces Hérisson d’Europe de l’Ouest (Erinaceus europaeus europaeus) Hérisson du Portugal (Erinaceus europaeus hispanicus) Hérisson sarde (Erinaceus europaeus europaeus) Erinaceus europaeus koreensis ou Erinaceus europaeus transcaucasius Caractéristiques physiques du hérisson d’Europe Taille Longueur : 20 à 30 cm de long. Garrot : 12 à 15 cm Queue : 2 à 3 cm Poids Le poids du hérisson d’Europe varie grandement selon la saison, allant de 300 g (printemps) à 2 kg (hiver). Les mâles sont en moyenne plus lourds que les femelles. Morphologie et apparence Le hérisson est un petit mammifère qui possède un corps assez rond mais long, des pattes courtes terminées de petites griffes, une petite queue conique et un assez long museau. Ses courtes oreilles sont arrondies, ses yeux ronds et noirs et sa mâchoire sertie de 36 dents. En moyenne, les mâles sont plus grands que les femelles. Le pelage du hérisson est reconnaissable : il est composé de piquants (2 à 3 cm de long), qui sont beige brun et qui recouvrent le corps, le cou et le postérieur. Ses pattes et sa truffe sont nues et de couleur sombre. Le reste de son corps est composé de poils plutôt durs et de couleur variable, du brun au blanc crème. Performances physiques du hérisson d’Europe Vitesse Le hérisson d’Europe se déplace à une vitesse moyenne de 3 mètres/minute mais peut effectuer des pointes à 7 km/h. Écologie et répartition du hérisson d’Europe Aire de répartition Le hérisson d’Europe vit dans plusieurs pays d’Europe. Liste des pays Présent Allemagne ; Autriche ; Belgique ; Croatie ; Danemark ; Espagne ; Estonie ; Fédération de Russie ; Finlande ; France ; Irlande ; Italie ; Lettonie ; Luxembourg ; Norvège ; Pays-Bas ; Pologne ; Portugal ; Royaume-Uni ; Slovénie ; Suède ; Suisse ; République Tchèque Habitat Le hérisson d’Europe vit dans les forêts de conifères ou de feuillus, de climat méditerranéen, tempéré ou boréal (taïga). Il arrive aussi de le trouver dans les villes. https://www.monde-animal.fr/habitat/forets-de-coniferes-temperees/ Régime alimentaire du hérisson d’Europe Type de régime Omnivore, à prédominance insectivore. Nourriture et proies Le hérisson d’Europe chasse principalement des invertébrés comme les insectes, les vers, les limaces et les escargots. Il mange également des œufs, et peut s’attaquer aux petits vertébrés (lézards, amphibiens, oiseaux). Côté végétaux, il se nourrit de baies et de fruits. Mode de vie du hérisson d’Europe Vie sociale Le hérisson d’Europe est un animal avant tout solitaire. Il passe l’année seul. Il n’est cependant pas territorial. C’est seulement à la reproduction que les individus interagissent. Après l’accouplement, la femelle élèvera seule ses petits (seule période où le hérisson vit en famille). Comportement Animal nocturne, le hérisson d’Europe est quasi exclusivement actif pendant la nuit. Il passe ce temps à chercher sa nourriture. En cas de danger, le hérisson possède une technique bien à lui : il se roule en boule, empêchant alors le prédateur d’atteindre la chair. Le reste du temps, il se repose dans son abri, un nid entre les feuilles mortes (jusqu’à 18 heures par jour). C’est aussi ici qu’il hiberne, du milieu de l’automne à avril. Territoire Les hérissons d’Europe vivent sur des territoires de taille variable (nombre d’individus, proies disponibles), d’environ 3 hectares en général. Cri et bruits Le hérisson européen pousse seulement quelque grognements et grincements. Son déplacement est cependant assez bruyant (reniflements, déplacement des feuilles mortes). Prédateurs Les prédateurs du hérisson d’Europe sont le blaireau européen, le renard, le sanglier, le chien, le chat, la fouine et certains rapaces (hibou grand-duc, buse variable, chouette hulotte). L’Homme est également une menace, bien que la chasse directe soit maintenant interdite. Technique de chasse Pour se nourrir, le hérisson d’Europe chasse la nuit, seul. Il se déplace à une faible allure, cherchant ses proies grâce à son ouïe et son odorat. Lorsqu’il repère une proie, il la débusque (remue les feuilles, gratte le sol) et l’attrape avec sa mâchoire. Longévité L’espérance de vie du hérisson d’Europe est de : A l’état sauvage : 2 à 3 ans en moyenne. En captivité : 8 ans environ, jusqu’à 10 ans. Reproduction du hérisson d’Europe Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Maturité sexuelle Le hérisson d’Europe est sexuellement mature vers 1 an environ. Période de reproduction La saison des amours (du rut) du hérisson d’Europe a lieu de avril à septembre. Gestation 5 à 6 semaines environ. Lieux de mise bas La mère met bas dans un nid de feuilles mortes. Nombre de petits par portée La femelle met bas 4 à 7 petits hérissons par portée, à raison d’1 à 2 mises bas par an. Apparence et évolution A la naissance, le petit n’a pas d’épine. Des piquants blancs et mous poussent dès les premières heures, et sont remplacés par des piquants plus durs après 2-3 semaines. Sevrage et éducation Le petit hérisson est élevé par sa famille et tète sa mère. A 25 jours, il sort du nid, et quitte sa famille à 1 mois et demi. Menaces et conservation du hérisson d’Europe Danger d'extinction (Statut UICN) Le hérisson d’Europe est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Espèce encore très commune, le nombre de hérissons communs à l’état sauvage est inconnu. La population mondiale de hérissons d’Europe est actuellement stable. Menaces Les menaces pesant sur le hérisson d’Europe sont : Perte et fragmentation de son habitat : défrichement et disparition des haies. Collisions routières (1 à 3 millions tués de la sorte chaque année). Empoisonnement et perte de ses proies à cause des pesticides. Autres menaces directes : chute dans un trou, une piscine.

décembre 13, 2024

VOTRE SANTE D'ABORD ( Vitamine K1 : rôle, indications, posologie, aliments )

La vitamine K est une vitamine liposoluble qui a un rôle dans la coagulation du sang. Le médicament vitamine K1 est un traitement utilisé en cas de déficit en vitamine K chez l'adulte comme chez l'enfant. -Sommaire Définition Rôle Indications Formes Posologie Contre-indications Effet secondaires Aliments les plus riches -Définition : qu'est-ce que la vitamine K1 ? La vitamine K est une vitamine liposoluble. La vitamine K est en fait une famille nombreuse de molécules (K1, k2, K3, K, K5). Les vitamines K1 (phylloquinone) et K2 (menaquinone) sont les plus importantes. Les apports recommandés en vitamine K (K1 et K2) sont de 10 μg/kg/jour chez le nouveau-né et de 1 μg/kg/j chez l'adulte. Ils sont largement couverts par l'alimentation en règle générale. "La carence en vitamine K1 est rare car cette vitamine est présente dans de nombreux aliments", renseigne le Dr Laurence Plumey, Médecin Nutritionniste, praticien Hospitalier (Hôpital Antoine Béclère) et Fondatrice de l'Ecole EPM NUTRITION. Quel est son rôle ? "La vitamine K1 est une vitamine qui participe aux mécanismes biochimiques impliqués dans la coagulation sanguine " explique le Dr Laurence Plumey. "Si on a trop de vitamine K1, on coagule trop et si on en manque, on ne coagule pas assez." Le manque de vitamine K1 provoque des hémorragies pouvant entraîner une anémie. Quelles sont les indications ? Une supplémentation en vitamine K1 est un traitement indiqué chez les personnes souffrantes d'une carence en vitamine K. Ce médicament peut également être employé préventivement afin d'anticiper une carence en vitamine K1. Qui est à risque de carences en vitamine K1 ? Les personnes qui présentent une hémorragie, en cas de traitement antibiotique prolongé (les médicaments vont détruire la flore intestinale qui est à l'origine de la synthèse de la vitamine K), en cas de perfusion n'assurant pas d'apport suffisant en vitamine K, en cas d'ingestion de mort-aux-rats et dans certains cas particuliers chez des nourrissons. Par ailleurs, le médicament vitamine K1 peut se révéler nécessaire chez des personnes qui présentent des troubles de sécrétion de la bile ou des enzymes. Les prématurés et les nouveaux-nés ainsi que les nourrissons nourris au sein de façon exclusive ont besoin d'un supplément en vitamine K1. Vitamine K1 : sous quelle forme ? Ce médicament se présente sous forme d'ampoules contenant une solution injectable ou buvable. Chez le nouveau-né et le bébé, le contenu de la mesurette graduée doit être administré lentement dans la bouche ou dilué dans un peu d'eau, de lait ou de jus de fruits. Posologie Il est difficile de donner une posologie concernant la prise de Vitamine K1 car celle-ci dépend de nombreux facteurs tels que l'âge, le mode d'administration et les indications qui motivent la prise de ce traitement. À titre indicatif, il faut administrer 10 à 20 mg du médicament par voie intraveineuse dans le cadre de la prévention et du traitement des hémorragies. En cas de problèmes de sécrétions biliaires chez le nourrisson, administrer 10 mg de vitamine K1 par voie intramusculaire une fois toutes les deux semaines. À noter que la mise en place de ce traitement doit se faire sous la surveillance d'un professionnel de santé qualifié. Contre-indications Le médicament vitamine K1 est contre-indiqué en cas d'allergie à la vitamine K ou à l'un de ses composants (lécithine de soja notamment). L'administration de ce traitement chez les femmes enceintes au cours des huit premiers mois de grossesse ne se fait qu'en cas de carence avérée en vitamine K1. Effets secondaires Le médicament vitamine K1 est susceptible de provoquer des hématomes lorsqu'il est administré par voie intramusculaire. Par voie intraveineuse elle peut entraîner des réactions allergiques. Quels sont les aliments les plus riches en vitamine K1 ? La vitamine K1 se trouve en grande quantité dans les épinards et les choux, dans les tomates ou le foie de porc et de bœuf. "C'est pourquoi les personnes qui prennent des anti-coagulants, des antivitamines K, ne doivent pas consommer le même jour du foie, des épinards et des choux" indique le médecin. Cela pourrait inhiber l'action des antivitamines K.

L'HOMME ET LA VIE ( Quand les chiens "parlent": une étude montre qu’ils forment des combinaisons de mots pour exprimer leurs besoins )

Une récente étude de l’Université de Californie révèle que les chiens sont capables de créer des combinaisons de mots lorsqu’on leur apprend à utiliser des boutons sonores. Ces résultats mettent en évidence le fait que ces animaux ne se contentent pas d’imiter leurs propriétaires, mais qu’ils expriment délibérément leurs besoins et leurs désirs.Les animaux n’ont pas fini de nous surprendre. En juin dernier, la vétérinaire Jess French estimait auprès de BBC Science Focus que nous devrions pouvoir, dans les prochaines décennies, comprendre leur langage grâce au recours à l’intelligence artificielle. Une récente étude menée par le laboratoire de cognition comparative de l’Université de Californie à San Diego (Californie), publiée lundi 9 décembre dans la revue Scientific Reports, révèle que les chiens sont capables de faire des combinaisons à deux mots lorsqu’ils sont formés à utiliser des boutons sonores. Un moyen, pour eux, de "parler" et d’exprimer leurs besoins ou leurs désirs. Une aptitude qui va au-delà d’un simple comportement aléatoire ou de l’imitation de leurs propriétaires, estiment les spécialistes dans les conclusions de cette étude inédite. -Le raisonnement des chiens n’est pas calqué sur celui des humains Ces recherches ont mobilisé 152 canidés pendant 21 mois. Les maîtres ont joué un rôle dans la collecte des données en enregistrant en temps réel les pressions de boutons de leurs chiens par le biais de l’application mobile FluentPet. Ils ont aussi interagi avec les boutons, mais leur rôle n’avait vocation qu’à servir de référence aux chercheurs. Au total, plus de 260000 pressions de boutons ont été enregistrées, dont 195000 faites par les chiens. En parallèle, les experts ont utilisé des méthodes statistiques avancées, dont des simulations informatiques, pour déterminer si les combinaisons étaient aléatoires, imitées ou intentionnelles. Les combinaisons obtenues –"dehors" et "faire ses besoins" ou "nourriture" et "eau" – montrent que les pressions ne sont pas le fruit du hasard. Il en est de même pour les boutons "friandise", "jouer" et "toilettes", qui reflètent aussi des demandes spécifiques, réfléchies. Enfin, les résultats suggèrent aussi que les canidés ne se contentent pas de copier les humains, en témoigne les faibles pressions sur le bouton "Je t’aime", contrairement à leurs maîtres. Renforcer la relation entre un humain et son chien Ces résultats pourraient offrir aux propriétaires de chiens un moyen de mieux comprendre leur "meilleur ami". Par exemple, au lieu d’aboyer ou de gratter à la porte, l’animal indiquerait ce qu’il veut en appuyant sur les boutons "dehors", "parc" ou "plage", ce qui renforcerait leurs liens. Les experts envisagent de se pencher sur la façon dont les chiens pourraient signaler qu’ils ont perdu un objet, "raconter" des expériences passées ou faire référence au futur. De quoi changer notre façon de concevoir l’intelligence et la communication animale.

L'HOMME ET LA VIE ( Découverte Fascinante : Un Prédateur Translucide de 4 cm Repéré à 8000 Mètres de Profondeur )

Une Créature Mystérieuse Dévoilée dans les Abysses Les abysses marins continuent de révéler des secrets fascinants. Récemment, une équipe de scientifiques a découvert un prédateur translucide mesurant seulement 4 centimètres de long, vivant à une profondeur incroyable de 8000 mètres sous la surface de l’océan. Cette découverte apporte un éclairage unique sur la vie dans ces environnements extrêmes où la lumière solaire ne pénètre jamais. Une Adaptation Extraordinaire à l'Obscurité La petite créature, encore non identifiée précisément, semble être parfaitement adaptée à son environnement hostile. Son corps translucide la rend presque invisible dans les ténèbres des abysses, ce qui constitue un atout pour échapper aux prédateurs et surprendre ses proies. Son anatomie intrigue également les chercheurs, avec des caractéristiques uniques qui pourraient inspirer des avancées technologiques dans divers domaines, comme la biomimétique. Des Conditions Extrêmes, Une Résilience Inouïe À 8000 mètres de profondeur, la pression est écrasante, atteignant environ 800 fois celle de l'atmosphère terrestre. Malgré cela, cette créature prospère dans un environnement où peu d'espèces peuvent survivre. Les chercheurs estiment que son organisme contient des composés biochimiques uniques qui lui permettent de résister à ces conditions extrêmes. Ces propriétés pourraient également avoir des applications médicales ou industrielles. Un Écosystème Encore Largement Inexploré Cette découverte souligne à quel point les abysses restent un territoire méconnu. On estime que seulement 5 % des océans de la Terre ont été explorés à ce jour. Chaque expédition dans ces profondeurs révèle de nouvelles espèces et offre des perspectives pour mieux comprendre la biodiversité marine et son rôle essentiel dans l'équilibre de notre planète. Pourquoi cette Découverte est-elle Cruciale ? La découverte de ce prédateur translucide souligne l’importance des recherches en eaux profondes. Elle met en lumière des écosystèmes fragiles mais essentiels, souvent menacés par les activités humaines comme la pêche profonde ou l’exploitation minière des fonds marins. Mieux connaître ces écosystèmes permettrait de développer des politiques de conservation efficaces et de sensibiliser le public à leur préservation. Une Fenêtre sur l’Inconnu Cette découverte est un rappel fascinant que l’océan recèle encore des merveilles inattendues. À une époque où l’exploration de l’espace capte souvent l’attention du public, les profondeurs marines nous rappellent qu’une part importante de notre propre planète reste encore inexplorée. Conclusion : Les abysses continuent de nous émerveiller et de défier notre compréhension du monde naturel. La découverte de ce prédateur translucide de 4 cm à 8000 mètres de profondeur témoigne de l’incroyable diversité de la vie sur Terre et du potentiel infini de nouvelles découvertes dans les océans.

MONDE D'ANIMAL ( Martin-pêcheur d’Europe Alcedo atthis )

Le martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis), aussi appelé martin-pêcheur commun, est un petit oiseau que l’on trouve proche de l’eau dans divers espaces boisés et ouverts. Piscivore, il se nourrit en effet quasi exclusivement de poissons. En France, ce petit oiseau coloré est une espèce prioritaire et protégée. Sommaire Taxonomie du martin-pêcheur d’Europe Caractéristiques physiques du martin-pêcheur d’Europe Performances physiques du martin-pêcheur d’Europe Écologie et répartition du martin-pêcheur d’Europe Régime alimentaire du martin-pêcheur d’Europe Mode de vie du martin-pêcheur d’Europe Reproduction du martin-pêcheur d’Europe Menaces et conservation du martin-pêcheur d’Europe Photos du martin-pêcheur d’Europe -Taxonomie du martin-pêcheur d’Europe Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Oiseaux Ordre : Coraciiformes Famille : Alcedinidés Genre : Alcedo Espèce : atthis Nom scientifique : Alcedo atthis Sous-espèces / taxons On dénombre 7 sous-espèces de martin-pêcheur d’Europe, principalement en raison des nombreuses régions où il vit. Elles sont les suivantes : Liste des sous-espèces Alcedo atthis atthis Alcedo atthis bengalensis Alcedo atthis floresiana Alcedo atthis hispidoides Alcedo atthis ispida Alcedo atthis salomonensis Alcedo atthis taprobana Caractéristiques physiques du martin-pêcheur d’Europe Taille Hauteur Entre 15 et 20 cm de haut, 16 cm en moyenne. Envergure 24 à 26 cm Poids 30 à 45 g Morphologie et apparence Le martin-pêcheur est un petit oiseau qui possède une grande tête et un long bec fin gris, un front bien arrondi et des serres orangées. Ses ailes sont en croissant, ses yeux petits et noirs. C’est un oiseau très coloré: les plumes sur son dos et sa queue sont d’un bleu clair sublime, tout comme ses ailes (également parsemées de reflets verts) et la majeure partie de sa tête (sa nuque, son front, son capuchon et ses “moustaches”). Le menton, la gorge et le cou du martin-pêcheur d’Europe sont quant à eux blancs, tandis que tout le reste de son corps est orange (abdomen, trait sur la tête et dessous du bec). Performances physiques du martin-pêcheur d’Europe Vitesse Le martin-pêcheur peut voler jusqu’à 45 km/h. Type de vol Le vol du martin-pêcheur d’Europe est rapide et acrobatique. Écologie et répartition du martin-pêcheur d’Europe Aire de répartition Le martin-pêcheur d’Europe vit dans plusieurs pays d’Europe, d’Asie, d’Océanie et d’Afrique. Liste des pays Présent (résident) Albanie ; Algérie ; Andorre ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Belgique ; Brunei Darussalam ; Bulgarie ; Croatie ; Chypre ; Tchéquie ; Danemark ; Égypte ; Estonie ; Finlande ; France ; Allemagne ; Grèce ; Hongrie ; Iran ; Irak ; Irlande ; Israël ; Italie ; Jordanie ; Koweït ; Lettonie ; Liban ; Libye ; Liechtenstein ; Lituanie ; Luxembourg ; Moldavie ; Maroc ; Pays-Bas ; Macédoine du Nord ; Philippines ; Pologne ; Portugal ; Roumanie ; Singapour ; Slovaquie ; Slovénie ; Espagne ; Suède ; Suisse ; Syrie, Timor-Leste ; Tunisie ; Turquie ; Ukraine ; Émirats Arabes Unis ; Royaume-Uni Présent (élevage) Afghanistan ; Arménie ; Bangladesh ; Bhoutan ; Bosnie-Herzégovine ; Cambodge ; Chine ; Géorgie ; Hong Kong ; Inde ; Indonésie ; Japon ; Kazakhstan ; République de Corée ; République Populaire Démocratique de Corée ; République du Kirghizistan ; Laos ; Malaisie ; Mongolie ; Monténégro ; Myanmar ; Népal ; Norvège ; Pakistan ; Papouasie-Nouvelle-Guinée ; Fédération de Russie (Russie européenne, Russie d’Asie centrale, Russie d’Asie orientale) ; Serbie ; Îles Salomon ; Sri Lanka ; Taiwan, Province de Chine ; Tadjikistan ; Thaïlande ; Turkménistan ; Ouzbékistan ; Vietnam Présent (zone de non reproduction) Bahreïn ; Gibraltar ; Malte ; Oman ; Palestine ; Qatar ; Arabie Saoudite ; Soudan Présent (saisonnalité incertaine) Macao Présent et vagabond (non reproducteur) Yémen Présent et vagabond Guam ; Maldives Présent et origine incertaine Micronésie ; Palau Habitat Le martin-pêcheur d’Europe vit aussi bien dans les forêts tropicales humides, les forêts tempérées et les mangroves aussi bien que dans les déserts, les broussailles méditerranéennes et les plaines et prairies, proches des lacs, des rivières ou des côtes. Régime alimentaire du martin-pêcheur d’Europe Type de régime Principalement piscivore. Nourriture et proies Le martin-pêcheur se nourrit principalement de petits poissons comme les épinoches, les perches ou les chevaines, qui dépassent rarement les 12 cm. Pour compléter son régime, il se nourrit également de petits insectes aquatiques comme les punaises d’eau, de larves (larves de moustiques ou d’éphémères), de batraciens (têtards, petites grenouilles) ainsi que de quelques rares crustacés. Très vif et nécessitant donc beaucoup d’énergie, le martin-pêcheur d’Europe mange jusqu’à 60% de son poids en proies chaque jour. Il peut en effet pêcher jusqu’à 20 poissons par jour, lors notamment de la saison des amours et de la période de couvaison et d’alimentation des jeunes. Mode de vie du martin-pêcheur d’Europe Vie sociale Les martins-pêcheurs sont des animaux solitaires, qui vivent seuls et ne se côtoient que lors de la période de reproduction. Lors de cette période, les mâles tentent de conquérir les femelles à l’aide d’une parade nuptiale. Celle-ci s’arrête une fois que le couple a trouvé un endroit où nicher, généralement directement dans une berge. Ils creusent le nid ensemble à l’aide de leur bec, et une fois chose faite, le mâle part généralement chercher une proie, qu’il ramène ensuite au nid à la femelle en guise d’offrande. Les deux membres du couple s’occupent de la couvaison, et nourrissent les jeunes ensemble. 4 semaines seulement après leur naissance, les petits quittent le nid. Il arrive alors souvent qu’une deuxième nidification, voire une troisième par la suite, ait lieu sur une même année. Comportement Les martins-pêcheurs supportent très mal le froid. Ce ne sont pas des oiseaux migrateurs, mais il leur arrive cependant de quitter les zones où il vivent pour des zones plus tempérées si le climat devient trop rude pendant l’hiver. Ils se déplacent également généralement vers les côtes et les estuaires. En effet, les lacs, rivières et étangs qui abritent le martin-pêcheur le reste de l’année gèlent souvent pendant l’hiver et le privent de ses proies. Cri Le martin-pêcheur d’Europe pousse des cris aigus et stridents. Prédateurs Les principaux prédateurs du martin-pêcheur d’Europe adulte sont l’épervier et le faucon hobereau. Élevés dans un nid pratiquement au niveau du sol, les petits et les œufs sont quand à eux vulnérables aux rats, aux hermines et aux renards. Territoire Le martin-pêcheur d’Europe vit sur des territoires d’en moyenne 1 km de long, jusqu’à 3,5 km au maximum. Technique de chasse La technique de chasse du martin-pêcheur est tout à fait atypique. Il repère tout d’abord sa cible depuis un perchoir (généralement une branche d’arbre ou un rocher), puis plonge sur elle en piqué, pratiquement verticalement. Il l’attrape dans son bec et bat des ailes pour repartir se poser sur son perchoir. Il l’avale ensuite directement, ou l’assomme avant de l’engloutir, en le frappant contre une surface solide. Longévité En moyenne 15 ans (maximum 21 ans). Reproduction du martin-pêcheur d’Europe Type de reproduction Ovipare Habitudes reproductives Strictement monogame. Sevrage Les martins-pêcheurs juvéniles quittent le nid 25–28 jours après l’éclosion, âge que l’on considère comme correspondant au sevrage. Parade nuptiale Poursuite aérienne du ras de l’eau aux cimes des arbres. Maturité sexuelle Environ 1 an, voire un peu moins. Le martin-pêcheur se reproduit dès l’été de ses 1 an. Période de ponte La saison des amours et de nidification du martin-pêcheur a lieu tout au long du printemps et de l’été. Lieux de ponte 2 à 3 couvées chaque année en moyenne. Nombre de pontes sur une année 1 à 4 pontes, mais généralement un seul jeune survit. Nombre d’œufs par ponte Entre 6 et 7 œufs en général. Gestation (avant la ponte) 20 jours environ. Durée d’incubation 20 jours environ. Menaces et conservation du martin-pêcheur d’Europe Danger d'extinction (Statut UICN) Le martin-pêcheur commun est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Il est en revanche classe vulnérable (VU) en Europe. Population On dénombre entre 700 000 et 1 400 000 martins-pêcheurs d’Europe vivant actuellement à l’état sauvage, dont environ 350 000 en Europe. La tendance d’évolution de la population mondiale de martins-pêcheurs d’Europe est inconnue. Menaces Les menaces pesant sur le martin-pêcheur d’Europe sont : Perte et dégradation de son habitat: urbanisation, destruction des berges, pollution de l’eau, … Menace directe: inondation dans les nids.

MONDE D'ANIMAL ( Hermine Mustela erminea )

L’hermine (Mustela erminea) est un petit prédateur de la famille des Mustélidés. On la trouve dans plusieurs forêts et prairies en Eurasie et en Amérique du Nord. Carnivore, elle se nourrit de divers petits animaux. Sommaire Taxonomie de l'hermine Caractéristiques physiques de l'hermine Écologie et répartition de l'hermine Régime alimentaire de l'hermine Mode de vie de l'hermine Reproduction de l'hermine Menaces et conservation de l'hermine Photos de l'hermine -Taxonomie de l'hermine Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Carnivore caniforme Famille : Mustélidae Genre : Mustela Espèce : erminea Nom scientifique : Mustela erminea Sous-espèces / taxons Selon Mammal species of the world, on distingue 37 sous-espèces d’hermine : Liste des sous-espèces Mustela erminea erminea Mustela erminea aestiva Mustela erminea alascensis Mustela erminea anguinae Mustela erminea arctica Mustela erminea augustidens Mustela erminea bangsi Mustela erminea celenda Mustela erminea cigognanii Mustela erminea fallenda Mustela erminea ferghanae Mustela erminea gulosa Mustela erminea haidarum Mustela erminea hibernica Mustela erminea initis Mustela erminea invicta Mustela erminea kadiacensis Mustela erminea kaneii Mustela erminea karaginensis Mustela erminea lymani Mustela erminea martinoi Mustela erminea minima Mustela erminea mongolica Mustela erminea muricus Mustela erminea nippon Mustela erminea ognevi Mustela erminea olympica Mustela erminea polaris Mustela erminea richardsonii Mustela erminea ricinae Mustela erminea salva Mustela erminea seclusa Mustela erminea semplei Mustela erminea stabilis Mustela erminea streatori Mustela erminea teberdina Mustela erminea tobolica Caractéristiques physiques de l'hermine Taille Longueur (queue non incluse) : Mâle : 21 à 37 cm / Femelle : 21 à 31 cm Queue : Femelle : 8 à 11 cm / Mâle : 7 à 13 cm Poids Femelle : 100 à 205 g Mâle : 85 à 320 g Morphologie et apparence L’hermine est un petit animal qui possède un long corps fin, une queue très touffue au bout et des pattes assez courtes terminées de griffes. La tête de l’hermine est légèrement triangulaire et aplatie, avec un museau plutôt long. Ses larges et courtes oreilles sont arrondies et ses yeux, assez grands, ronds et noirs. Les mâles sont en moyenne un peu plus grands et lourds que les femelles. Le pelage soyeux de l’hermine a la particularité d’être variable : il change selon la saison. Pour cela, l’hermine effectue deux mues : une en automne et l’autre au printemps. A l’automne, la fourrure de l’hermine devient entièrement blanche, à l’exception de l’extrémité de la queue qui reste noire (différence avec la belette d’Europe). Au printemps, la robe passe au brun, à part le ventre qui reste blanc jaune. Cette adaptation lui sert à être discrète quelle que soit la saison (pour chasser et se cacher). Écologie et répartition de l'hermine Aire de répartition L’hermine vit en Europe, en Asie et en Amérique du Nord (notamment le cercle Arctique). Elle a aussi été introduite en Océanie. Liste des pays Présent Afghanistan ; Albanie ; Andorre ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Belgique ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Canada ; Chine ; Croatie ; Tchéquie ; Danemark ; Estonie ; Finlande ; France ; Géorgie ; Allemagne ; Grèce ; Hongrie ; Inde ; Irlande ; Italie ; Japon ; Kazakhstan ; Kirghizistan ; Lettonie ; Liechtenstein ; Lituanie ; Luxembourg ; Moldavie ; Mongolie ; Monténégro ; Pays-Bas ; Macédoine du Nord ; Norvège ; Pakistan ; Pologne ; Portugal ; Roumanie ; Fédération de Russie ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Espagne ; Suède ; Suisse ; Tadjikistan ; Turquie ; Ukraine ; Royaume-Uni ; États-Unis ; Ouzbékistan Présent et introduit Nouvelle-Zélande Habitat L’hermine vit dans les forêts tempérées et boréales (taïgas) ainsi que dans les vastes étendues comme les prairies et les toundras. Régime alimentaire de l'hermine Type de régime Carnivore Nourriture et proies L’hermine se nourrit de divers mammifères, notamment des rongeurs (hamsters d’Europe, lapins d’Amérique, rats, souris), des lièvres, des pikas, des musaraignes et des campagnols. Elle mange également des insectes, des grenouilles et des petits oiseaux (kiwis, perruches). Mode de vie de l'hermine Vie sociale L’hermine est un animal solitaire et territorial, vivant toujours seule et sur un territoire où les individus du même sexe sont chassés. Elle marque son territoire avec ses diverses déjections (urines, excréments, glandes). En cas de rencontre, il peut y avoir un combat. Une hiérarchie est présente, surtout chez les mâles. Les plus forts (les dominants) possèdent de plus grands territoires et s’accouplent avec le plus de femelles à la reproduction. Comportement Animal polyvalent à la fois diurne et nocturne, l’hermine est surtout active en journée en été et la nuit en hiver. Elle consacre la plupart de son activité à la chasse (5 heures). Sur son territoire, l’hermine possède plusieurs terriers eux- mêmes composés de plusieurs galeries. Ces terriers peuvent être un nid ou un terrier volé à une proie, un tas de bois, de paille, etc. C’est ici qu’elle se repose, et y amène les peaux de ses proies pour se tenir chaud. Cris / Vocalises Bien que peu bruyante, l’hermine utilise quelques vocalises pour communiquer. Pour montrer la soumission ou pour la séduction, les hermines poussent des gazouillis, des trilles, des gémissements et des faibles couinements. En cas de danger, elle émet un sifflement, accompagné de petits aboiements et de cris aigus pour montrer son agressivité. Territoire La taille du territoire de l’hermine varie grandement selon la région (4 à 50 hectares). Les mâles possèdent un territoire plus grand que celui de la femelle, qui englobe généralement celui de plusieurs d’entre elles. Prédateurs Les principaux prédateurs de l’hermine sont le lynx, le loup gris, le renard roux et certains rapaces comme l’aigle royal. Technique de chasse Pour chasser, l’hermine se déplace en réalisant de grands bonds et en se mettant régulièrement sur ses pattes arrière pour localiser une proie à vue. Une fois sa cible trouvée, elle la pourchasse ou la débusque de son terrier. Elle la tue d’une morsure à la gorge ou l’avale (insectes essentiellement). Longévité L’espérance de vie de l’hermine est de 5 à 7 ans à l’état sauvage (mais très variable selon les conditions, variant en réalité de 1 à 12,5 ans). Reproduction de l'hermine Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Maturité sexuelle L’hermine est sexuellement mature à : Mâle : 11 à 12 mois. Femelle : 2-3 semaines, se reproduisant parfois même avant le sevrage. Période de reproduction La saison des amours de l’hermine a lieu de avril à juillet. Gestation 42 jours, même si le fœtus reste dans le ventre de la mère pendant 11 mois (période d’inactivité). Lieux de mise bas L’hermine accouche dans des crevasses, des tas de paille ou des rochers. Nombre de petits par portée La mère met bas 3 à 4 petites hermines, avec un maximum de 12 petits. Poids et apparence des petits A la naissance, les petites hermines pèsent environ 3 grammes. Elles naissent nues, aveugles et sans dents. Sevrage et éducation La mère hermine élève seule ses petits. Les petits restent cachés pendant plusieurs semaines, et sont allaités pendant 12 semaines. Ils sont indépendants et quittent leur mère à 3 mois. Menaces et conservation de l'hermine Danger d'extinction (Statut UICN) L’hermine est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Espèce encore commune, le nombre d’hermines à l’état sauvage est actuellement inconnu. La population mondiale d’hermines est actuellement stable. Menaces Les menaces pesant sur l’hermine sont : Perte et dégradation de son habitat : déforestation, … Chasse et braconnage pour sa fourrure, utilisée pour de nombreux manteaux.

AGRICULTURE ( Les légumes insolites pour son potager )

Les légumes oubliés Ces dernières années, on prend plaisir à renouer avec les saveurs oubliées de ces légumes que l'on avait cessé de cultiver. Les mal-aimés du potager ? Les légumes racines. Si le salsifis, le topinambour et le rutabaga font de la résistance, le chervis, le scorsonère et l'hélianthe avaient fini par tomber dans l'oubli. Si leur apparence ne paie pas de mine, ils apporteront une touche subtile dans votre assiette, en particulier en hiver. Plus spectaculaire, l'arroche rouge – ou Atriplex hortensis – est idéale pour donner des couleurs au potager. En réalité, l'arroche rouge est une plante. Pourtant, jusqu'au Moyen Âge, on la consommait bel et bien comme un légume. Dans la catégorie des fleurs ornementales et savoureuses à la fois, craquez pour la capucine tubéreuse. Cette espèce à la floraison luxuriante, longtemps oubliée, est aussi appréciée pour son tubercule que pour ses feuilles au goût frais et acidulé, à déguster en salade. Avec ses fleurs orangées, la capucine tubéreuse va joliment enflammer le potager. Et pour ne rien gâcher, c'est aussi un remarquable pesticide naturel ! Les légumes exotiques L'Amérique du Sud est riche de cultures savoureuses encore rares dans les potagers européens. Avec sa tige rouge et ses feuilles en forme de cœur, d'un joli vert bordé d'argent, l'Oxalis tuberosa (ou oca du Pérou) est particulièrement décorative. Mais on la cultive avant tout pour ses tubercules, à déguster simplement cuits au beurre, à la poêle, pour profiter pleinement de leur saveur. Le coqueret du Pérou (ou groseille du Cap) produit quant à lui des fruits jaunes charnus évoquant la tomate. Dans la catégorie des légumes fruits, mention spéciale à la morelle de Balbis : avec son fruit rouge et ses épines, elle apporte une touche pour le moins extravagante au potager ! Les amateurs de saveurs asiatiques peuvent aussi dénicher quelques spécimens insolites, à commencer par le radis asiatique, identifiable à ses couleurs peu communes, évoquant celles d'une pastèque. On le surnomme d'ailleurs parfois le "radis pastèque". Encore peu répandu dans l'Hexagone, le mizuna évoque une salade échevelée. C'est en réalité un chou japonais rustique et simple à cultiver. Vous pouvez également dénicher des cultures insolites originaires de Nouvelle-Zélande : la surprenante poire-melon ou la tétragone cornue, petite cousine de l'épinard. Les classiques revisités Concombres, tomates, carottes et aubergines sont de grands classiques dont vous ne pourriez pas vous passer ? Il est tout à fait possible de dénicher des variantes de ces cultures traditionnelles pour apporter une touche décalée à vos cultures. Une bonne idée lorsqu'il est question d'initier les petits au potager ! Concombre White Wonder, carotte jaune du Doubs, poivron Chocolate Bell ou poireau bleu de Solaize, betterave Burpees Golden... Misez sur les formes et les couleurs pour donner une allure ludique et onirique à votre jardin... et à vos préparations !

AGRICULTURE ( De bons produits : tout ce que vous devez savoir sur la culture des carottes )

Les carottes sont des légumes vraiment polyvalents : nous savons tous à quel point elles sont délicieuses râpées ou en jus détox. Mais elles peuvent également être rôties, sautées et cuites à la vapeur ou encore à la plancha - et que serait un carrot cake sans carottes ? Lisez la suite pour savoir comment cultiver vos propres carottes et agrémenter votre prochain repas avec des légumes du jardin. Tout sur les carottes La carotte (Daucus carota) est un légume très ancien ; nous la cultivons depuis au moins le XVIe siècle. À l'origine, les carottes étaient violettes ou à peau jaune, et les carottes orange ne sont apparues que vers le XVIIe siècle. La couleur orange, qui provient d'un pigment appelé bêta-carotène, est transformée par notre corps en vitamine A. Elle contribue à booster notre vision et notre système immunitaire. Délicieux et bon pour la santé - que demander de plus à un légume ? Quand planter des carottes ? La période de plantation dépend du type de carottes choisi. Les carottes sont divisées en variété à racines courtes ou longues, ainsi qu'en variétés hâtives et de conservation. Les carottes hâtives sont généralement semées au début du printemps et récoltées en été, ce qui correspond à un cycle d’environ trois mois. Les variétés de conservation sont semées à partir de la fin du printemps. Elles mettent environ 16 semaines à mûrir et sont récoltées à la fin de l'été et à l'automne. La plantation des carottes Les carottes à racine courte sont moins exigeantes que les racines longues, et s’épanouiront sans souci dans les sols lourds, peu profonds, voire en pots. Les carottes à racine longue sont plus regardantes sur leurs conditions de culture : elles ont besoin de sols profonds, légers et dégagés de toute pierre pour bien pousser. Pour en savoir plus, n’oubliez pas de consulter un calendrier du potager afin de connaître tous les secrets de plantation et culture des légumes ! Voici nos variétés de carottes préférées : Carotte 'Nantaise' : saveur excellente, chair savoureuse et sucrée Carotte ‘Touchon’: carotte d'été demi-longue Carotte ‘de Colmar’ : variété sucrée, rustique et très productive Carotte 'Purple Haze' : variété violette de la chair à la peau Carotte ‘Blanche de Kuttingen’ : variété blanche qui se récolte en automne Carotte ‘Jaune du Doubs' : variété jaune qui se récolte en automne et en hiver Le matériel de base pour la plantation de carottes Pour faire pousser des carottes dans votre jardin, vous aurez besoin de : Transplantoir ou griffe à main Bêche ou fourche de jardin Râteau Graines de carotte Filet et tuteurs Terreau Performance Organics potager Compost Il vous est tout à fait possible d’utiliser un terreau spécial semis pour planter vos carottes. Comment planter et faire pousser des carottes Les carottes se plairont dans un sol profond, léger et bien drainé, et dans un emplacement ensoleillé. Comme la plupart des plantes à racine longue et pivotante, les carottes n'apprécient pas être déplacées, alors semez-les directement dans les rangées ou les bordures où vous les destinez. Planter des carottes 1. Idéalement, préparez le sol en automne pour pouvoir planter les carottes au printemps. Cela lui permet de se reposer pendant l'hiver. Les carottes n'aiment pas les sols riches, alors ne disposez pas de fumier sur le sol, mais enfouissez beaucoup de compost pour améliorer la structure et le drainage de la terre. Dans certains cas, le compost peut avoir besoin d’un petit coup de boost, n’hésitez pas à utiliser un activateur de compost. 2. Semez les carottes hâtives de février à avril sous des cloches ou des voiles horticoles pour protéger les plants du gel. Semez les carottes de conservation à partir de mai. 3. Avant le semis, creusez le sol, enlevez les pierres et ratissez la surface du sol pour obtenir une texture fine et friable. 4. Les carottes sont semées dans des sillons peu profonds. Utilisez la pointe d'un transplantoir ou les dents d'une griffe pour tracer une ligne dans le sol, à environ 1 cm de profondeur. Les rangées seront espacées de 15 cm les unes des autres. 5. Semez les graines de carottes tous les cinq centimètres dans les sillons. Couvrez légèrement de terre et arrosez. 6. Lorsque les semis ont atteint une hauteur d'environ 10 cm, éclaircissez-les en supprimant certaines pousses. A la fin, les semis doivent être espacés d’environ 8 cm les uns des autres. Prenez soin de ne pas attirer la mouche de la carotte - voir ci-dessous pour plus de détails sur la façon de protéger les cultures contre ce ravageur. Les gestes essentiels pour une récolte abondante de carottes Pour une bonne récolte de carottes, suivez ces conseils : Désherbez régulièrement les rangées. Arrosez régulièrement en période sèche. Et le plus important : protégez les plants contre la mouche de la carotte. Les insectes adultes pondent des œufs dans le sol à proximité des carottes. Lorsque les larves éclosent, elles se réfugient dans les racines et s'en nourrissent, laissant un réseau de trous et de tunnels dans les fruits et abimant la récolte. Les dégâts étant souterrains, ils ne sont souvent pas découverts avant la récolte des carottes. Pour s’en prémunir, guettez un changement de couleur des feuilles : un feuillage rouge-brun signifie une invasion de larves de mouches de la carotte. Vous ne pouvez pas faire grand-chose une fois que vos carottes ont été attaquées, alors tentez d’adopter des mesures de prévention pour lutter contre la mouche. Comment protéger les carottes contre la mouche de la carotte Suivez ces étapes-clés pour protéger vos carottes : Entourez vos plates-bandes d’un filet ou d’un voile de polyéthylène d'au moins 60 cm de hauteur. Cela dissuade les mouches adultes, dont le vol ne dépasse généralement les 50 cm de hauteur. Par précaution, placez au-dessus des plates-bandes un filet soutenu par des arceaux ou des piquets. Soyez très précautionneux lors de la phase d’éclaircissage afin de ne pas attirer les mouches de la carotte. Les mouches adultes peuvent « sentir » l'odeur des feuilles de carottes écrasées à une distance considérable. Pour minimiser le risque, éclaircissez les semis de carotte par temps nuageux, plutôt le soir lorsque les mouches sont moins actives. Enterrez ou brûlez immédiatement les plants éliminés et arrosez le sol juste après pour vous débarrasser de toute odeur. Plantez par exemple à proximité des œillets d’inde ou des soucis qui auront un effet répulsif à l’égard de la mouche. Dans certains cas, il est possible que vos jeunes plants se voient attaquer par certains nuisibles du potager notamment les limaces. Pas de panique, n’oubliez pas que des solutions simples existent pour lutter contre ces dernières, et qu’un produit anti-limaces pourra toujours être appliqué. Quand récolter les carottes Vous vous demandez à présent quand récolter vos carottes ? Sachez que vous pourrez récolter vos carottes 12 à 16 semaines après le semis. Pour savoir si elles sont prêtes, le plus simple est de tirer sur une racine et voir si la taille vous convient. Ne laissez pas trop grossir les carottes, leur goût est alors moins prononcé. Si vos carottes sont difficiles à récolter à la main, utilisez une fourche pour les soulever délicatement, en prenant soin de ne pas abîmer les racines. La récolte des carottes Comment conserver les carottes Les carottes récoltées en automne peuvent se conserver jusqu'à quatre mois dans un silo. Choisissez des carottes exemptes de toutes maladies ou chocs, lavez-les et coupez les fanes. Placez les carottes en couche dans une cagette remplie de sable humide et conservez-les dans un endroit frais et sombre. Vérifiez périodiquement et enlevez toutes celles qui montrent des signes de pourriture. Commencez à semer maintenant et vous pourrez puiser dans votre réserve de délicieuses carottes du jardin pendant des mois.

AGRICULTURE ( Comment planter des pommes de terre ? )

Les pommes de terre sont des tubercules qui grandissent et se forment dans les racines de la plante. Celle-ci produit également une tige fleurie blanche, mauve ou rose. Ces tubercules comestibles, sources de glucides, sont aussi riches en potassium. La pomme de terre est un ingrédient polyvalent, qui peut s’intégrer froid ou chaud dans de multiples préparations. Par chance, c’est aussi une plante facile à faire pousser chez soi, autant dans la terre qu’en pot, et quelques plants suffisent pour obtenir une récolte abondante. -Les différentes variétés de pommes de terre Il existe différentes variétés de pommes de terre, qui se classent selon les usages et les périodes de récolte. Les variétés hâtives ou précoces, dites primeur. Elles se récoltent 3 mois après la plantation (contre 4 à 5 mois pour les autres) et sont généralement plantées en mars et récoltées de juin à juillet. Précoces, elles sont souvent qualifiées de « pommes de terre nouvelles ». Avec leur peau fine et goût plus sucré, elles seront meilleures mangées aussitôt après récolte et ne se conservent donc pas. Citons la célèbre ‘Ratte’ qui peut faire des infidélités au Touquet, mais aussi ‘Amandine’ ou ‘Bernadette’. Les variétés à chair ferme : comme elles n’éclatent pas à la cuisson, elles sont idéales pour cuisiner sautées ou à la vapeur. Elles se plantent dans la seconde moitié d’avril et sont récoltées entre juillet et août. Côté calibre, elles se situent entre les primeurs et les pommes de terre de conservation. C’est le cas des pommes de terre à peau rose, comme ‘Roseval’. Les pommes de terre à chair farineuse sauveront des purées de l’insignifiance, mais sont aussi parfaites pour les frites. Dans cette catégorie, la ‘Bintje’ reste le must. Ces pommes de terre de conservation se plantent après la mi-avril et leur récolte s’étale entre août et octobre. Leur taille est plus imposante, et elles peuvent se conserver et se déguster tout l’hiver. Amusez-vous aussi avec les pommes de terre bleues (‘Vitelotte’) qui font leur effet en chips. -L’équipement indispensable pour bien cultiver la pomme de terre Voici ce dont vous aurez besoin pour cultiver des pommes de terre : Des plants de pomme de terre (des tubercules germés) Un engrais pour pommes de terre Un terreau potager Un pot profond ou un sac de culture Un voile de forçage (si la région est froide) Un transplantoir Une bêche ou une fourche de jardin Un arrosoir Des pots de recyclage ou des sacs Comment planter la pomme de terre ? Au lieu d’utiliser des pommes de terre germées, il est recommandé d’acheter des tubercules certifiés, car ils seront exempts de maladies. Les tubercules sont disponibles de la fin de l’hiver au printemps. Si vous les achetez un peu en avance, vous pouvez favoriser leur reprise en les faisant germer. La germination implique de laisser les tubercules dans un endroit frais, lumineux et à l’abri des gelées. Faites attention en les manipulant, car leurs germes fragiles peuvent facilement casser. Si vous n’avez pas le temps de procéder à cette opération, les pommes de terre germeront directement dans le sol, mais les pousses mettront un peu plus de temps à apparaître. Guide de plantation de la pomme de terre au jardin Les pommes de terre poussent dans n’importe quel sol, mais prospèrent plus aisément dans des sols meubles, fertiles et ensoleillés comme certains légumes perpétuels du potager. Vous pouvez préparer le terrain en ajoutant du fumier bien décomposé en automne, ou du fertilisant spécial pommes de terre juste avant la plantation. Creusez des rangées de 7,5 à 15 cm de profondeur et plantez les pommes de terre, avec les yeux (les futurs germes) pointant vers le dessus. Plantez plus serré pour des pommes de terre primeur. Laissez environ 40 cm entre chaque trou de plantation. Disposez un voile sur vos plants si vous plantez tôt ou que les températures de votre région sont fraîches. Recouvrez les tubercules de terreau potager avant d’arroser. N’arrosez pas trop jusqu’à l’apparition des premières pousses, car les tubercules risquent de pourrir dans un sol détrempé. 15 jours après la plantation, procédez au premier buttage. Cette opération consiste à ramener de la terre sur le plant pour former une petite butte et ne pas exposer les plants au soleil. En effet, le soleil donne aux pommes de terre une couleur verdâtre et les rend impropres à la consommation. Petite astuce: la pomme de terre fait bon ménage avec les haricots, ne vous privez pas d’en planter entre ou à proximité des rangs. -Planter les pommes de terre en pot Si votre sol est argileux ou si vous manquez de place, vous aurez plutôt intérêt à planter les pommes de terre dans des massifs surélevés ou en potées. Depuis quelques années, il est possible de récolter des pommes de terre sur un balcon grâce à une « tour à pomme de terre ». Il s’agit d’un contenant suffisamment profond pour accueillir les tubercules et permettre leur bonne germination. Vous pouvez également utiliser une ancienne poubelle ou un pot profond. Choisissez plutôt des pommes de terre primeur ou hâtives : Remplissez un pot suffisamment profond d’une couche de drainage puis d’un terreau spécial potager (comptez 5 litres par tubercule). Au bout de 15 jours, rajoutez du terreau pour ne laisser que 3 cm de plant. Dans une tour à pommes de terre, augmentez sa hauteur. Dans une potée, découpez le fond d’un autre pot, posez-le autour de vos tiges et rajoutez du terreau. Arrosez lorsque la terre est sèche sur quelques centimètres. Vous devrez butter plusieurs fois vos pommes de terre avant la récolte. Récoltez les pommes de terre lorsque le feuillage jaunit. On compte 6 à 8 pommes de terre par plant. Comment bien arroser les pommes de terre ? Pendant leur croissance, arrosez copieusement les plants, particulièrement en période de sécheresse, et continuez de fertiliser pour obtenir une récolte plus généreuse. Lorsque les fleurs apparaissent, c’est le signe que les tubercules commencent à se former en sous-sol. Vous aurez aussi besoin de « butter », c’est-à-dire former un monticule de terre autour des plants au fur et à mesure de la croissance. Le buttage permet de protéger les racines de la plante de la chaleur et d’éloigner les tubercules de la surface. Exposés à la lumière, ils risquent de verdir et de devenir impropres à la consommation. Les pousses de pommes de terre sont fragiles et un épisode de gelée peut menacer votre récolte. Dans ce cas, protégez les jeunes pousses avec des cloches ou un voile horticole. Un avantage de plus pour la culture en pot, car vous pouvez déménager les plants à l’abri en cas de coup de froid. -Quand et comment récolter les pommes de terre ? Les pommes de terre sont prêtes à être récoltées juste avant la floraison ou quand le feuillage jaunit entre 3 et 5 mois après la plantation. Pour ne pas abîmer votre récolte, creusez avec votre bêche sur le côté du rang, et sortez doucement les tubercules. Astuce : en suspendant l’arrosage un ou deux jours avant, la récolte sera beaucoup moins salissante. Après la récolte, entreposez les pommes de terre dans un endroit sec et laissez sécher la terre pour faciliter le lavage. Pour sélectionner quelles pommes de terre consommer rapidement et lesquelles stocker, faites un test en passant un doigt sur leur peau. Celles dont la peau se détache facilement devront être mangées rapidement, celles à la peau ferme peuvent être conservées. Stockez-le dans un endroit sombre, frais et bien aéré comme un sac en papier ou en toile de jute. Les maladies et prédateurs des pommes de terre Nous vous recommandons en priorité l’achat de plants certifiés. Ils limiteront la prolifération de maladie, sans pour autant garantir l’innocuité totale ! Deux dangers principaux guettent vos patates: Doryphores Ces charmants insectes rayés pondent des larves voraces qui ne laissent pas grand-chose de vos tubercules après leur passage. Débarrassez-vous en à la main, et agissez vite. Doryphores sur culture de pommes de terre Mildiou Cette maladie cryptogamique, favorisée par un temps humide, se caractérise par des taches jaunes puis brunes sur le feuillage, et finit par condamner la plante. Nous vous recommandons une pulvérisation de solution bordelaise, ou une décoction de prêle au printemps. Sélectionnez des variétés résistantes au mildiou, comme par exemple Setanta ou Sarpo Miro, ou plantez des variétés primeur qui grandissent avant que le mildiou ne prolifère. Les pucerons se traitent à l'aide de pulvérisations d’un insecticide potager utilisable en agriculture biologique, et une attention soutenue. Cependant la meilleure manière de s’en prémunir de ces maladies ou ravageurs est de respecter les écarts entre plants, de ne pas trop arroser (l’humidité fait proliférer les champignons), et de surveiller régulièrement ses plants.

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