décembre 16, 2024

L'HOMME ET LA VIE ( C'est l'heure idéale pour se coucher et ne pas être fatigué le lendemain )

Le sommeil est la clef de voûte de toute notre santé : il permet de récupérer de la fatigue, d'éliminer le stress, de favoriser la mémorisation des informations, de renforcer la créativité... Si on passe de mauvaises nuit, tout vacille. "Au réveil, on peut avoir l'impression d'être fatigué malgré une bonne nuit car le corps n'est pas bien réveillé, il est relâché, engourdi et peu conscient de ce qui l'entoure. Ce qui compte vraiment, c'est de voir dans quel état on est 30 minutes après le lever, puis au fil de la journée", conseille Caroline Rome, sophrologue et spécialiste du sommeil. Si on se sent fatiguée tout au long de la journée, il faut regarder de plus près son rythme de sommeil. "Ce n'est pas très conseillé de s'aligner chaque jour aux heures de coucher de son partenaire. Soit c'est trop tôt pour nous et on va tourner dans le lit sans trouver le sommeil. Soit c'est trop tard et on lutte contre la fatigue. Au moins 3 fois par semaine, on essaye de "prendre sa porte de sommeil" à soi, sinon le cerveau perd ses repères", poursuit-elle. Et on a tous une porte de sommeil différente. La bonne heure pour aller se coucher est celle dite "agréable", autrement dit celle où les premiers signes de fatigue surviennent : des plus évidents (les yeux qui piquent, les paupières lourdes ou le fait de bailler) aux plus subtils (le corps devient lourd, le fait d'avoir froid ou des petits frisons, de relire 3 fois la même phrase de son livre ou de ne plus rien comprendre au film...). "Repérez cette heure et tenez-vous prêt à aller au lit quelques minutes avant", insiste la sophrologue. Pour vous aider à déterminer cette heure, "observez le rythme que vous prenez naturellement pendant vos vacances, surtout la 2ème semaine de congés (généralement la première semaine de congés "sert" à rattraper la dette de sommeil et n'est pas représentative de vos besoins réels de sommeil)", explique de son côté le Dr Marc Rey, neurologue et spécialiste du sommeil, et posez-vous les questions suivantes : Si vous viviez à votre rythme (celui qui vous plaît le plus), à quelle heure iriez-vous vous coucher si vous étiez libre d'organiser votre soirée ? A quelle heure vous réveillez-vous naturellement le matin ? Êtes-vous productif et de bonne humeur avec 9 heures de sommeil ? 8 heures ? 7 heures ? 6 heures ? "En fonction des réponses, faites des constats, tirez des conclusions", poursuit notre interlocuteur. -De manière générale, une nuit de sommeil est considérée comme "reposante" quand on dort au moins 4 à 6 cycles de sommeil de 90 minutes chacun, soit 6 à 9 heures (les petits dormeurs auront besoin de 6h tandis que les gros dormeurs devront avoir leurs 9h pour être bien). Par exemple, si notre réveil sonne à 7h, il est préférable d'aller se coucher entre 22h (pour avoir 9h de sommeil) et 1h du matin (si on n'a besoin que de 6 heures), avec évidemment les bons réflexes comme : pas d'écran 1h avant de se coucher, éviter l'alcool le soir, dîner léger, éviter les chambres surchauffées...

décembre 15, 2024

VOTRE SANTE D'ABORD ( Courge/coloquinte : comestible ou pas, photo, comment savoir ? )

Citrouilles, potirons, butternut et autres cucurbitacées ne sont pas tous comestibles. Sommaire Courges comestibles Courges non comestibles-toxiques Photos Différences entre les courges Symptômes d'intoxication Eviter les intoxications -Potiron, citrouille, butternut, potimarron, pâtisson... Ces cucurbitacées sont bons pour la santé et mettent de la couleur, particulièrement dans nos plats d'automne ! Mais attention : "Certaines "courges" sont toxiques et contiennent des cucurbitacines, substances très irritantes et amères qui peuvent être responsables rapidement après l'ingestion de douleurs digestives, de nausées, de vomissements, d'une diarrhée parfois sanglante, voire de déshydratation sévère nécessitant une hospitalisation" rappelle l'Anses. Quelles sont les courges comestibles ? On peut manger la citrouille, le potiron, le butternut, le potimarron le pâtisson. Pour éviter toute intoxication : si vous goûtez un morceau de courge crue et que le goût est amer, recrachez-le et jetez la courge : elle est toxique et ne doit pas être mangée même cuite. A contrario, les courges comestibles ont un goût neutre ou légèrement sucré. -Quelles sont les courges non comestibles qui sont toxiques ? Les "courges" toxiques contiennent des cucurbitacines, qui ne sont pas détruites à la cuisson, et peuvent nous rendre malades. Il ne faut pas les manger. ► Les courges ornementales (pour décorer) comme les coloquintes qui sont vendues dans le commerce, parfois au rayon fruits et légumes pour un usage uniquement décoratif. Un goût amer doit vous alerter ► Les courges alimentaires cultivées dans un potager. Elles peuvent devenir impropres à la consommation à la suite d'une hybridation sauvage. "Ce phénomène se produit lorsque cohabitent des variétés amères et des variétés comestibles, dans un même potager ou dans des potagers voisins, et que les graines sont récoltées et semées d'année en année", décrit l'Anses. Ces courges ont un goût amer contrairement aux courges comestibles qui ont un goût neutre ou légèrement sucré. -Quelles sont les différences entre les courges ? Type de courges Aspect Goût et chair Comestible ou non ? Citrouille Forme ronde Couleur orange Pédoncule rugueux et fibreux Goût doux, peu sucré et chair filandreuse Comestible Potiron Forme ronde, ovale ou aplatie selon les variétés Couleur allant du orange au vert foncé Pédoncule souple et spongieux Goût doux et sucré et chair plus lisse que la citrouille Comestible Potimarron Forme de poire Couleur orange foncé, bronze ou rouge Goût de châtaigne et chair farineuse Comestible Pâtisson Forme dentelée et légèrement bombée Peau lisse, orange ou blanche Couleur blanche ou vert clair Goût peu sucré de fond d'artichaut et chair jaune foncé et farineuse Comestible Butternut Forme de poire très allongée Peau mate (non brillante) et très fine Couleur orange clair Goût doux de châtaigne ou de noisette et chair onctueuse Comestible Courges non alimentaires ou coloquintes Forme sphérique ou ovoïde, d'œuf ou de poire Écorce lisse ou verruqueuse Goût très amer et chair verte, blanchâtre ou jaune Non comestible Quels sont les symptômes en cas d'intoxication à une courge ? Une petite quantité de courge avalée suffit à entraîner des symptômes qui apparaissent généralement peu de temps après l'ingestion : vomissements, diarrhées parfois sanglantes, crampes intestinales, vertiges, salivation abondante, palpitations, déshydratation... Si un ou plusieurs troubles apparaissent à la suite d'une consommation de courge, appelez immédiatement le centre antipoison le plus proche de chez vous ou consultez un médecin. En cas d'urgence médicale (saignements digestifs abondants, perte de connaissance...), rendez-vous directement aux urgences ou appelez le 15 ou le 112. Il est très important de mentionner à votre interlocuteur que vous avez consommé de la courge, de préciser l'heure du dernier repas, l'heure de survenue des premiers signes ainsi que de décrire précisément les symptômes. Comment éviter les intoxications avec les courges ? En cas de doute, goûtez un petit morceau cru : si le goût est amer, recrachez-le et jetez la courge à la poubelle car cela signifie qu'elle n'est pas consommable, même cuite. Si le goût est neutre ou légèrement sucré, la courge est comestible. Photographiez la courge avant sa consommation pour permettre une meilleure identification de l'espèce consommée. Conservez les restes de repas (soupe, purée…) qui pourront éventuellement être utiles à des recherches de toxiques dans la courge consommée. Ne consommez pas de courges sauvages qui poussent "spontanément" dans un jardin. Ne récupérez pas les graines des récoltes précédentes pour les ressemer. Achetez de nouvelles graines à chaque nouvelle semence pour les planter dans votre potager. Les courges ornementales (coloquintes) sont toutes toxiques et ne doivent pas être consommées. Lorsque vous en achetez, vérifiez l'étiquette ou demandez conseil aux vendeurs sur les lieux de vente.

VOTRE SANTE D'ABORD ( Ce signe sur vos ongles peut révéler un problème cardiaque )

Un signe potentiel à ne pas négliger. -Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès dans le monde. Ces maladies regroupent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux. Elles résultent d'un dépôt de graisse sur les parois des artères, qui forme des plaques appelées "athérome" et qui gêne la circulation du sang alimentant les organes comme le coeur. L'infarctus peut être une conséquence. Il est associé à des symptômes comme une brutale douleur dans la poitrine, le bras voire la mâchoire, des palpitations... Mais il y a aussi des signes plus discrets qui peuvent alerter avant la survenue de l'accident cardiovasculaire. Dans une vidéo postée sur sa chaîne Youtube, le médecin anglais James O'Donovan révèle par exemple un signe identifiable sur les ongles. Il s'agit de petites lignes rouges et violettes sous les ongles "qui sont aussi appelées "hémorragies en éclats". Elles sont nommées ainsi parce qu'elles ressemblent à de petits éclats de sang", précise le Dr O'Donovan. A noter que ces lignes peuvent être différentes sur une peau blanche et sur une peau noire. "Sur une peau blanche, elles peuvent apparaitre sous forme de stries rouges ou violettes, sur une peau noire, elles peuvent paraitre plus brunes ou noires" poursuit l'expert. Le plus souvent, ces lignes sont causées par des blessures, "mais si vous ne vous souvenez pas d'avoir blessé votre ongle, cela pourrait être un signe potentiel de maladie cardiaque ou d'autres problèmes de santé". Donc il faut consulter. -Autre signe qui peut alerter sur les ongles, ce qu'il appelle le "clubbing". "Le clubbing se produit lorsque vos ongles se courbent vers le bas et que le bout de vos doigts peut gonfler et ressembler un peu à des baguettes." Il existe de nombreuses raisons médicales pouvant expliquer l'apparition du clubbing mais "l'une d'entre elles est une maladie cardiaque, donc même si c'est parfois inoffensif, il est important de les faire ausculter pour écarter des problèmes plus graves", poursuit le médecin. -Attention pour autant à ne pas céder à la panique. Ces conseils ont un but préventif non alarmiste. "Tous ces signes n'indiquent pas nécessairement une maladie cardiaque, c'est pourquoi il est toujours important de consulter votre médecin avant de tirer vous-mêmes des conclusions hâtives." Tout en rappelant qu'"une détection précoce est essentielle pour empêcher la progression d'une maladie cardiaque."

décembre 14, 2024

L'HOMME ET LA VIE ( Comment reconnaître un collègue de travail toxique ? )

Au travail, certaines personnes cachent bien leur jeu. -Il est gentil, on ne peut pas lui reprocher le contraire. Il se montre sympathique au premier abord, il inspire confiance. C'est toujours le premier à vouloir se montrer serviable, à proposer des déjeuners ou des afterworks pour réunir toute l'équipe... mais si en réalité, il le faisait uniquement pour identifier les forces et les faiblesses de chacun et récolter des informations dont il se servira plus tard ? Ce collègue de travail que tout le monde (ou presque) adore, vous, vous vous en méfiez et vous avez peut-être raison. Voici les signes qui montrent qu'il est bien toxique selon Pascal Anger, psychologue clinicien et psychothérapeute à Paris. Première chose à savoir, le collègue de travail toxique tentera de vous déstabiliser. Concrètement, ils met tout en œuvre pour vous faire douter de vous. "Il a recours à des phrases telles que "je croyais que", "je pensais que", alors qu'il sait pertinemment qu'il ment. Mais il le fait avec tant d'assurance qu'il parvient à son but : vous n'êtes plus aussi sûr de vous", détaille Pascal Anger. C'est aussi quelqu'un qui ne tient pas ses promesses : il promet de vous aider sur un dossier, d'appeler un client important à votre place pour alléger votre charge de travail mais il ne le fait pas. Pire encore, il n'hésite pas à nier les faits en vous disant des phrases telles que "je ne t'ai jamais promis quoi que ce soit", "tu as dû mal comprendre". Là encore vous doutez, vous vous dites que vous avez mal compris... "Votre collègue peut aussi faire mine de s'intéresser à ce que vous lui dites mais c'est simplement pour vous sous-tirer des informations qu'il va utiliser pour prendre le dessus sur les projets en cours", informe Pascal Anger. Pendant une réunion, il n'hésite pas à s'attribuer les mérites d'une brillante idée dont vous lui avez parlé quelques jours voire quelques heures plus tôt. Le plus étonnant, c'est qu'il le fait sans aucun scrupule. Et puis il vous met mal à l'aise. Vous ne savez pas pourquoi mais vous ne vous sentez pas bien en sa présence. Quelque chose vous dérange dans son comportement ou sa personnalité mais vous ne parvenez pas à savoir réellement quoi. Vous n'arrivez pas à être pleinement vous-même quand il est là. -Le collègue de travail toxique n'hésite pas non plus à rejeter la faute sur les autres : un dossier en retard, des objectifs non atteints, une erreur de commande, un client insatisfait… "Il accuse toujours les autres et n'assume pas ses erreurs. D'ailleurs, il n'hésite pas à déformer les propos ou les situations pour fuir ses responsabilités. Et pour cause, c'est lui la victime dans l'histoire", commente notre expert. Le pire c'est qu'il n'hésite pas non plus à dire du mal des autres. Il va le faire sur le ton de l'ironie pour que "ça passe mieux" : "Votre collègue critique très fréquemment le travail, les idées ou la manière d'être des autres collaborateurs. Il les dévalorise, les rabaisse sans apporter d'éléments constructifs. Mais s'il est capable de critiquer Marie du marketing pendant des heures, comprenez bien qu'il en dit probablement autant sur vous dès vous avez le dos tourné", assure le psychologue.

L'HOMME ET LA VIE ( Pourquoi certaines personnes ont du mal à s'excuser ? )

Trois petits mots pas toujours si simples à prononcer ! -Une parole maladroite, une réaction disproportionnée, un comportement inapproprié… Nous avons tous déjà commis des erreurs pour lesquelles des excuses étaient nécessaires. Loin d'être une simple formalité, savoir admettre ses torts est une compétence essentielle pour entretenir des relations harmonieuses. Comme le souligne Aline Nativel Id Hammou, psychologue clinicienne, le refus de s'excuser peut être perçu comme un manque de validation : "Cela revient à nier les émotions de la personne en face. C'est une forme d'irrespect, voire même de dévalorisation". Malgré ce risque de fragiliser les liens affectifs, certaines personnes peinent toujours à présenter des excuses sincères. S'excuser implique de reconnaître ses erreurs. Or, cet exercice de remise en question n'est pas évident pour tout le monde. "Les personnes égocentrées ont plus de difficulté à analyser l'impact de leurs actions. Je pense notamment aux profils narcissiques, qui vont être moins sensibles aux réactions et aux émotions d'autrui" explique Aline Nativel Id Hammou. Outre le manque de recul et d'empathie, la crainte de l'échec impacte également la capacité à s'excuser. Pour les caractères orgueilleux ou perfectionnistes, par exemple, admettre ses torts peut être vécu comme un aveu de faiblesse. Exigeantes avec elles-mêmes, ces personnalités s'interdisent le droit à l'erreur et se sentent menacées lorsqu'elles sont mises en défaut. "Elles peuvent le vivre comme une menace à l'égo" confirme Isabelle Soucy, docteur en psychologie. "Ces personnes ont du mal à accepter la dimension imparfaite de leur humanité." Quand s'excuser rend vulnérable... À l'inverse d'un excès de confiance, une faible estime de soi peut expliquer pourquoi certains individus ont du mal à demander pardon. C'est particulièrement le cas pour ceux vivant avec une blessure de rejet ou d'abandon, qui redoutent de perdre l'affection de leurs proches. "S'excuser, c'est s'exposer au jugement. Cette confrontation est difficile lorsqu'on a peur de décevoir ou de diminuer dans le regard de l'autre" confirme Isabelle Soucy. La psychologue clinicienne fait le lien avec le schéma d'imperfection/honte développé par Jeffrey Young, qui se traduit notamment par une sensibilité accrue aux critiques et le sentiment de ne pas être à la hauteur. Doutant profondément de leur valeur, les personnes souffrant de ce schéma peuvent adopter des comportements de surcompensation. "Elles affichent une façade de contrôle, parfois même un air de supériorité, pour camoufler leur vulnérabilité et le doute qui les habite." Dès lors, présenter des excuses revient à lever le voile sur leurs supposées insuffisances. Au-delà du profil psychologique, l'éducation et l'environnement familial jouent un rôle majeur dans la faculté à s'excuser. Comme toute compétence relationnelle, celle-ci n'est pas innée et s'acquiert au fil du temps, sous l'influence des modèles parentaux. Malheureusement, ces derniers ne sont pas toujours de bons repères. Par peur de dévoiler leurs failles et de perdre leur autorité, certains parents ne s'excusent jamais auprès de leurs enfants. Pour Aline Nativel Id Hammou, en plus de donner le mauvais exemple, cette attitude crée un référentiel erroné : "On grandit avec l'idée qu'un adulte doit tout savoir, être irréprochable." L'erreur, et donc les excuses, deviennent alors des manquements à ces attentes. -Isabelle Soucy, de son côté, met en garde contre une éducation trop stricte : "Les personnes ayant été sévèrement punies dans le passé peuvent développer une phobie de l'échec, les rendant incapables d'admettre leurs fautes." À l'inverse, survaloriser son enfant et toujours prendre sa défense est tout aussi préjudiciable, car cela le décharge de la responsabilité de son comportement. Pour la psychologue, se tromper doit servir d'opportunité d'apprentissage. Pour les enfants comme pour les adultes, elle recommande de cultiver l'autocompassion : "L'erreur est inévitable, même lorsqu'on est rempli de bonnes intentions. Il faut faire preuve de tolérance avec soi-même, c'est la clé pour réussir à s'excuser."

MONDE D'ANIMAL ( Nyala Tragelaphus angasii )

Le nyala (Tragelaphus angasii), aussi appelé nyala des plaines, est un bovin que l’on trouve dans les savanes et jungles denses de certains pays africains. Herbivore, il se nourrit de toute sorte de plantes. Sommaire Taxonomie du nyala Caractéristiques physiques du nyala Performances physiques du nyala Écologie et répartition du nyala Régime alimentaire du nyala Mode de vie du nyala Reproduction du nyala Menaces et conservation du nyala Photos du nyala -Taxonomie du nyala Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Artiodactyle ruminant Famille : Bovidé boviné Genre : Tragelaphus Espèce : angasii Nom scientifique : Tragelaphus angasii Sous-espèces / taxons On ne distingue aucune sous-espèce de nyala. Caractéristiques physiques du nyala Taille Longueur : 135 à 195 cm Garrot : 85 à 110 cm Queue : 40 à 50 cm Poids Femelle : 55 à 68 kg Mâle : 70 à 120 kg Morphologie et apparence Le nyala est un assez grand bovin qui possède un corps massif, des pattes assez longues et solides terminées de sabots, une longue tête et une courte queue touffue au bout. Seul le mâle possède des cornes, longues et arquées en tourbillon ainsi qu’une crinière sur l’échine et le dos. Les oreilles assez courtes du nyala sont en amande, tout comme ses yeux. Les pelages du mâle et de la femelle sont très différents. Assez épais par endroit (poils longs) chez le mâle, il est brun foncé presque ardoise, avec des lignes verticales blanches, et le bas des pattes est brun clair. Chez la femelle, la toison est bien plus claire et courte, brun rougeâtre beige au dessus avec des rayures blanc crème verticales et des points blancs au niveau du postérieur. Sa robe est plus claire, presque blanche, sur le ventre. Performances physiques du nyala Vitesse Le nyala peut courir jusqu’à 48 km/h ! Hauteur du saut Le saut du nyala atteint les 2 mètres de haut. Écologie et répartition du nyala Aire de répartition Le nyala vit dans quelques pays d’Afrique. Liste des pays Présent Afrique du Sud ; Malawi ; Mozambique ; Zimbabwe Présent par introduction Botswana ; Namibie Présent par réintroduction Eswatini Habitat Le nyala vit essentiellement dans les prairies et savanes tropicales ainsi que dans les forêts tropicales humides. Régime alimentaire du nyala Type de régime Herbivore, frugivore et folivore. Nourriture et proies Le nyala se nourrit de divers végétaux, essentiellement de feuilles, de fleurs, de fruits et de brindilles. A la saison des pluies, il mange de l’herbe fraîche. Mode de vie du nyala Vie sociale Le nyala est un animal grégaire, qui vit majoritairement en troupeaux de 8 à 16 animaux. On peut aussi observer quelques mâles solitaires. Le groupe est composé de femelles, de leurs petits et d’un ou plusieurs mâles. Les relations les plus étroites observées sont entre les femelles et leurs petits. Pour pouvoir se reproduire, les mâles se battent à coups de cornes pour la domination. Comportement Animal diurne, le nyala est principalement actif le matin et en fin de journée, et passe le plus clair de son temps à se déplacer et brouter. Pour attraper des végétaux hauts, il peut se lever sur ses pattes arrière. Pendant les heures chaudes de la journée, il se repose à l’ombre dans la végétation épaisse. Pour se protéger des prédateurs, il préfère se cacher dans la végétation que de courir. Prudents et craintifs, les nyalas se fient à leurs excellents odorat et vue pour repérer tout danger. Cri et vocalises Pour sigaler un danger, le nyala (surtout la femelle) pousse un puissant aboiement aigu. Prédateurs Les prédateurs du nyala sont le lion, le léopard, la hyène tachetée, le lycaon et le crocodile du Nil. Les petits peuvent quant à eux être la proie des grands rapaces et des babouins. Longévité L’espérance de vie du nyala est de : A l’état sauvage : 10 ans. En captivité : jusqu’à 20 ans. Reproduction du nyala Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Sevrage Le petit reste avec sa mère jusqu’à la naissance du suivant, soit 8 à 12 mois. Maturité sexuelle Le nyala est sexuellement mature à : Femelle: 11 à 12 mois. Mâle: 18 mois (mais commence à se reproduire à 5 ans). Période de reproduction Le nyala peut se reproduire toute l’année (pas de saison des amours), bien qu’on observe un pic au printemps et en automne. Lieux de mise bas La femelle nyala met bas dans un buisson ou un bosquet, à l’abri des potentiels prédateurs. Nombre de petits par portée La femelle nyala met bas un seul petit. Gestation 8 mois et demi. Poids du petit A la naissance, le petit pèse 5 kg environ. Menaces et conservation du nyala Danger d'extinction (Statut UICN) Le nyala est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Selon l’UICN, on dénombrerait entre 20 000 et 27 500 nyalas à l’état sauvage. La population mondiale de nyalas est actuellement stable. Menaces Les menaces pesant sur le nyala sont : Perte et dégradation de son habitat : agriculture, déforestation, … Menaces directes : chasse et braconnage. Maladies : épidémies bovines, transmises par le bétail.

MONDE D'ANIMAL ( Messager sagittaire Sagittarius serpentarius )

Le messager sagittaire (Sagittarius serpentarius), aussi appelé secrétaire ou serpentaire, est un grand rapace unique membre de la famille des Sagittaridés. On le trouve dans les savanes à basse végétation d’Afrique Subsaharienne. Carnivore, il se nourrit de divers animaux de petite à moyenne taille. Malgré sa vaste aire de répartition, cette espèce est aujourd’hui en voie de disparition. Sommaire Taxonomie du messager sagittaire Caractéristiques physiques du messager sagittaire Performances physiques du messager sagittaire Écologie et répartition du messager sagittaire Régime alimentaire du messager sagittaire Mode de vie du messager sagittaire Reproduction du messager sagittaire Menaces et conservation du messager sagittaire Photos du messager sagittaire -Taxonomie du messager sagittaire Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Oiseaux Ordre : Accipitriforme Famille : Sagittariidae Genre : Sagittarius Espèce : serpentarius Nom scientifique : Sagittarius serpentarius Sous-espèces / taxons Aucune sous-espèce de messager sagittaire n’est actuellement reconnue. Caractéristiques physiques du messager sagittaire Taille Hauteur 125 à 150 cm de haut (les femelles sont un peu plus petites que les mâles), dont 31 cm de tarses (jambes). Queue 57 à 85 cm de long. Envergure 1,91 à 2,15 mètres en moyenne. Poids 3,74 à 4,27 kg (4,05 kg en moyenne). Morphologie et apparence Le messager sagittaire est un grand rapace qui possède un corps puissant, de longues pattes fines de grue (échasses) et une grande queue. Son assez long cou, sa tête et son bec crochu gris lui donnent une allure d’aigle. Ses grands yeux ronds sont noirs. Comme rarement chez les rapaces, le mâle est un peu plus grand que la femelle. L’épais plumage de cet oiseau de proie africain est composé de longues plumes gris cendré sur le corps, noires sur le haut des pattes et le bout de la queue et des ailes. Le dessous des ailes, comme ses joues et son cou, est blanc. On le reconnaît par sa peau nue sur sa face, de couleur orangé rose. Des plumes érectiles noires sont présentes tout autour de sa tête. Performances physiques du messager sagittaire Distance parcourue Très bon marcheur, le messager sagittaire parcourt à la marche 35 km par jour en moyenne. Vitesse Le messager sagittaire se déplace à une vitesse moyenne de 2,5 à 3 km/h. Vol Pour prendre son envol, le messager sagittaire démarre une course, puis plane avec les ailes largement ouvertes. Écologie et répartition du messager sagittaire Aire de répartition Le messager sagittaire vit dans de nombreux pays un peu partout en Afrique. Liste des pays Existant (résident) Angola ; Bénin ; Botswana ; Burkina Faso ; Burundi ; Cameroun ; République Centrafricaine ; Tchad ; République Démocratique du Congo ; Côte d’Ivoire ; Djibouti ; Erythrée ; Eswatini ; Ethiopie ; Ghana ; Afrique du Sud ; Kenya ; Lesotho ; Malawi ; Mali ; Mauritanie ; Mozambique ; Namibie ; Niger ; Nigeria ; Ouganda ; Sénégal ; Somalie ; Sud-Soudan ; Tanzanie ; Togo ; Zambie ; Zimbabwe Éteint Gambie Existant et vagabond Libéria ; Rwanda Existant et origine incertaine Guinée-Bissau Habitat Le messager sagittaire vit essentiellement dans les savanes tropicales, les steppes et les bois avec une végétation peu dense. Régime alimentaire du messager sagittaire Type de régime Strictement carnivore. Nourriture et proies Le messager sagittaire se nourrit de proies diverses, notamment des insectes (sauterelles, coléoptères), des petits ou moyens mammifères (souris, lièvre, mangouste), des petits oiseaux et leurs œufs ainsi que des reptiles (tortues, serpents, lézards). Mode de vie du messager sagittaire Vie sociale Le messager sagittaire est un animal plutôt solitaire : il vit seul, en couple (appariés à vie) ou en petits groupes familiaux (couples et ses jeunes). Territoriaux, les couples et les mâles solitaires défendent leurs territoires délimités. Comportement Le messager sagittaire est un rapace diurne, qui est actif peu après l’aube (se lissant avant cela le plumage) jusqu’au crépuscule. Il passe sa journée à chasser et se déplacer, essentiellement sur le sol (il vole très peu). Cependant, ce n’est pas un oiseau migrateur. Pour intimider sa proie ou un adversaire, le messager sagittaire dresse les plumes de sa crête. Cri Le messager sagittaire émet peu de sons, poussant simplement des croassements gutturaux pour la parade nuptiale ou pour se saluer. Territoire 50 km2 par couple en moyenne, selon les proies disponibles et la concurrence. Technique de chasse Le messager sagittaire est polyvalent : il chasse seul, en couple ou en groupe familial. Il chasse au sol, se déplaçant à grandes enjambées. Une fois sa proie localisée, il lui assène de puissants coups de pattes puis l’avale tout rond. Il attrape les plus petites proies avec son bec. Prédateurs A l’âge adulte, le messager sagittaire ne possède pas de prédateur naturel, mais peut parfois se faire voler ses proies par certains aigles. Les petits sont en revanche la proie des corbeaux, des corneilles, des calaos et de certains rapaces. Longévité L’espérance de vie du messager sagittaire est de : A l’état sauvage : 10 à 15 ans. En captivité : jusqu’à 19 ans. Reproduction du messager sagittaire Type de reproduction Ovipare Habitudes reproductives Strictement monogame. Maturité sexuelle Le messager sagittaire est sexuellement mature entre 3 et 4 ans environ. Période de ponte La réelle saison des amours du messager sagittaire a lieu à la saison sèche, mais il peut se reproduire pendant toute l’année. Parade nuptiale et accouplement Pour la parade, mâles et femelles volent très haut en ondulant ou se poursuivent au sol, tout en poussant des croassements gutturaux. L’accouplement a lieu au sol ou en haut d’un arbre. Lieux de ponte Le couple construit ensemble un grand nid (1,5 à 2,5 mètres de diamètre) constitué de branches, d’herbes et de poils, généralement en haut d’un arbre épineux (acacia, 2,5 à 13 m de haut). Nombre d’œufs par an La femelle pond chaque année 1 à 3 œufs, à 2-3 jours d’intervalle entre chaque. Caractéristiques des œufs Les œufs sont allongés, de couleur blanc craie à vert bleuté et mesurent 78 x 57 mm pour un poids de 130 g. Durée d’incubation 45 jours environ. Apparence du petit L’oisillon messager sagittaire possède un duvet gris clair, devenant rapidement plus foncé avant d’enfin arborer les couleurs des adultes. Sevrage Lors de 2-3 premières semaines, les parents se relaient à la chasse pour garder le nid. Après 40 jours, ils peuvent se nourrir seuls. Ils restent cependant avec leurs parents jusqu’à leurs 75–80 jours (parfois plus), âge de leur indépendance et envol définitif. Menaces et conservation du messager sagittaire Danger d'extinction (Statut UICN) Le messager sagittaire est une espèce vulnérable (VU) selon l’UICN. Population Selon l’UICN (2016), on dénombrerait entre 6 700 et 67 000 individus à l’état sauvage. La population mondiale de messagers sagittaires est actuellement en baisse. Menaces Les menaces pesant sur le messager sagittaire sont : Perte et dégradation de son habitat : augmentation de la hauteur de la végétation (pas appréciée par cette espèce), pâturages, création de routes. Menaces directes : chasse et braconnage, empoisonnement.

MONDE D'ANIMAL ( Oréotrague Oreotragus oreotragus )

L’oréotrague (Oreotragus oreotragus), aussi appelé sassa, est une petite espèce d’antilope, la seule du genre Oreotragus. On la trouve sur les kopjes de quelques savanes et forêts de plusieurs pays d’Afrique. Herbivore, il se nourrit d’herbe, de fruits et de fleurs. Sommaire Taxonomie de l'oréotrague Caractéristiques physiques de l'oréotrague Performances physiques de l'oréotrague Écologie et répartition de l'oréotrague Régime alimentaire de l'oréotrague Mode de vie de l'oréotrague Reproduction de l'oréotrague Menaces et conservation de l'oréotrague -Taxonomie de l'oréotrague Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Cetartiodactyle ruminant Famille : Bovidae Sous-famille : Antilopinae Genre : Oreotragus Espèce : oreotragus Nom scientifique : Oreotragus oreotragus Sous-espèces / taxons On distingue officiellement 5 sous-espèces d’oréotragues réparties un peu partout sur le continent : Liste des sous-espèces Oreotragus oreotragus oreotragus Oreotragus oreotragus aceratos Oreotragus oreotragus saltatrixoides Oreotragus oreotragus stevensoni Oreotragus oreotragus tyleri 6 autres sous-espèces étaient autrefois considérées : Oreotragus oreotragus aureus Oreotragus oreotragus centralis Oreotragus oreotragus porteousi Oreotragus oreotragus schillingsi Oreotragus oreotragus somalicus Oreotragus oreotragus transvaalensis Caractéristiques physiques de l'oréotrague Taille Longueur : 75 à 115 cm Garrot : 43 à 60 cm Cornes : 7,5 à 9 cm (max 15,9 cm) Poids 8 à 18 kg environ (les femelles pesant en moyenne un peu plus lourd que les mâles) Morphologie et apparence L’oréotrague est une petite antilope trapue qui possède un corps et un cou court, contrairement à de longues et assez fines pattes arrières. Celles-ci lui permettent d’effectuer des grands bonds, notamment sur des surfaces rocheuses et abruptes grâce à leurs sabots gris très pointus. La forme de ces derniers est unique, lui permettant de se tenir sur le bout des sabots, séparés en deux. Ils possèdent d’assez grands yeux ronds et noirs, à côté desquels des glandes préorbitales (petites fentes) de même couleur sécrétant des phéromones. Son petit museau arrondi est gris foncé, sa tête légèrement arrondie et son front plutôt proéminent. Ses assez grandes oreilles sont en amande et sa queue assez courte similaire à celle des cerfs. Les cornes sont droites et pointues, présentes uniquement chez le mâle ou chez le mâle et la femelle selon la région (et la sous-espèce). Le pelage de l’oréotrague est assez épais, les poils creux et lissés à plat. Le début des poils est assez clair et s’assombrit sur la longueur, allant du brun gris voir rougeâtre par endroit au jaune doré brillant avec quelques variations selon la région. La partie inférieure du corps (dessous de la queue, ventre) est plus claire, quasi crème. Les oreilles sont munies de poils noirs assez courts à l’extérieur, plus longs et quasi blancs à l’intérieur. Performances physiques de l'oréotrague Résistance aux chutes Possédant un pelage très épais et amortissant les chocs, l’oréotrague peut se laisser tomber de 25 m de hauteur sans se blesser. Écologie et répartition de l'oréotrague Aire de répartition On trouve l’oréotrague en Afrique, dans la plupart des pays littoraux à l’est ainsi que dans quelques pays du sud-ouest. Liste des pays Existant (résident) Afrique du Sud ; Angola ; Botswana ; Congo ; République centrafricaine ; République démocratique du Congo ; Djibouti ; Érythrée ; Eswatini ; Éthiopie ; Kenya ; Malawi ; Mozambique ; Namibie ; Nigéria ; Ouganda ; Rwanda ; Somalie ; Soudan du Sud ; Tanzanie ; Zambie ; Zimbabwe. Possiblement éteint Burundi Présence incertaine Lesotho Habitat On trouve l’oréotrague dans diverses zones rocheuses, souvent sur les kopjes (collines constituées de gros rochers) dans les savanes tropicales et certaines zones forestières clairsemées. Régime alimentaire de l'oréotrague Type de régime Végétarien, à la fois herbivore, folivore et frugivore Nourriture et proies L’oréotrague se nourrit principalement de diverses plantes succulentes, de fruits et de fleurs, qui satisfont la quasi totalité de ses besoins en eau. Ses plantes préférées sont faux-chandelier des roches, le grand aigrefin, la baie de koudou, le buisson de kuni et la corne de bruyère. Il broute assez peu d’herbe et de graminées, ne se tournant généralement vers ceux-ci qu’en hiver lorsque les autres végétaux sont peu abondants. Mode de vie de l'oréotrague Vie sociale Moins grégaires que la plupart des antilopes, les oréotragues établissent toutefois des liens sociaux forts au cours de leur vie. En effet, ils sont monogames et vivent en couple, qui restent en général ensemble toute leur vie. Les couples sont très proches, et restent physiquement peu éloignés (généralement 5 m au maximum) l’un de l’autre tout au long de la journée/nuit (alternant alimentation et surveillance). On distingue également des petits groupes familiaux (jusqu’à 8 individus) composés d’un couple et de leurs petits, et des individus solitaires. Animaux territoriaux, les oréotragues d’une même famille reste dans un territoire délimité par le mâle. Celui-ci est marqué aux extrémités par des grands tas d’excréments mesurant jusqu’à 1 m de diamètre ainsi que par une substance noire le plus souvent déposée sur les plantes. Si un étrangers s’aventure sur son territoire, le mâle chasse l’intrus à travers des comportements de dominance et de défense, de combat en dernier recours. Ceux-ci sont alors composés de chocs corne contre corne et de morsure entre deux mâles, de morsures déchirantes entre deux femelles. Comportement L’oréotrague est un animal principalement nocturne crépusculaire, qui se repose à l’ombre au milieu de la journée et de la nuit (Il peut toutefois être actif lors des journées fraîches). Le matin, il profite du soleil encore léger pour se réchauffer. Très agile et rapide, cette antilope passe le plus clair de son temps sur des parois rocheuses. Elle grimpe aisément sur des zones parfois très escarpées grâce à ses sabots très pointus. On l’observe parfois debout sur ses pattes arrières pour atteindre les hautes branches des arbres dont elle mange les feuilles. Territoire Le territoire d’un oréotrague mesure en moyenne 7,5 à 49 hectares, la taille dépendant de l’importance des pluies. Communication et cri La communication entre les oréotragues a essentiellement lieu entre les deux membres d’un couple ou entre le couple et leurs petits. Ils renforcent leur lien à travers des marquages du territoire et des cris d’alarme en duo. Ces premiers sont olfactifs (tas d’excréments, substance noire odorante), tandis que les cris ressemblent à des sifflements stridents mais assez courts. La communication physique joue également un rôle. Les individus d’un groupe se saluent en se frottant les joues, tandis que des postures de dominance sont prises en cas d’affrontement. Prédateurs Vivant dans des zones assez ouvertes, les oréotragues sont la proie de divers prédateurs africains. Ses deux principaux prédateurs sont le léopard et le caracal, tandis que le chacal à chabraque, la hyène tachetée, le loup d’Ethiopie, le chat sauvage, le babouin hamadryas ainsi que différentes espèces d’aigles (aigle de Verreaux, aigle martial, aigle fauve). Face à la menace, l’oréotrague se fige en un premier temps. Si l’assaillant s’approche, il lance son signal d’alarme, audible jusqu’à 0,7 km et grimpe vers une zone plus élevée pour avoir une meilleure vision. Le mâle ferme la marche. Même une fois à distance, ils continuent à pousser son cri de détresse. Longévité L’espérance de vie de l’oréotrague est d’environ 15-17 ans en captivité, surement un peu moins à l’état sauvage. Reproduction de l'oréotrague Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Monogame, les couples étant souvent liés à vie Maturité sexuelle L’oréotrague est sexuellement mature à environ 1 an (parfois un peu plus chez les mâles). Comportement reproductif et accouplement Les comportements reproductifs de l’oréotrague sont peu connus. Le mâle a cependant été observé levant une patte avant, poussant de sourds bourdonnements et arquant le cou. Le grignotage mutuel des glandes a aussi été aperçu. Période de reproduction La saison des amours de l’oréotrague a généralement lieu en août et en septembre, mais peut partiellement varier selon la région. Gestation Environ 6 mois. Lieu de mise bas Les petits oréotragues naissent généralement dans la haute végétation, pour éviter tout danger. Nombre de petits par portée La femelle donne naissance à un seul petit, en moyenne tous les 16 mois et qui pèse environ 1 kg. Sevrage Les jeunes oréotragues sont très précoces et indépendants dès la naissance. En effet, leur mère les laisse cachés dans les hautes herbes pendant ses 3 premiers mois, et vient l’allaiter de plus en plus régulièrement. La femelle s’occupe quasi seul du petit, bien que le mâle participe indirectement à leur protection en éloignant les intrus. Pendant 3 à 4 mois, il s’allaite sur les mamelles de sa mère et est sevré vers 4 ou 5 mois. La dispersion du groupe a lieu à 6 mois chez les mâles, majoritairement vers 10 ou 11 mois chez les femelles. Menaces et conservation de l'oréotrague Danger d'extinction (Statut UICN) L’oréotrague est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Les dernières études de l’UICN recensaient environ 42 000 individus en 1999 (aucune étude n’a été réalisée plus récemment). Leur population mondiale est actuellement stable. Menaces Peu de menaces pèsent sur l’oréotrague, son habitat étant difficile d’accès et intéressant peu l’Homme. Les deux seules principales menaces sont donc locales : Chasse et braconnage dans les zones fermées et où la chasse est peu réglementée Concurrence avec le bétail (les chèvres) dans de rares zones assez petites L’espèce n’étant pas en danger en elle-même, peu de menaces de conservation ont été développées spécifiquement pour l’espèce. Elle bénéficie cependant : de la protection de son habitat naturel sur l’entièreté de son aire de répartition de la protection contre la chasse dans les réserves naturelles

MONDE D'ANIMAL ( Hérisson d’Europe Erinaceus Europes )

Le hérisson d’Europe (Erinaceus europaeus), aussi appelé hérisson commun, hérisson ou hérisson européen, est un petit mammifère de la famille des Erinaceidés. On le trouve dans certaines forêts et quelques milieux urbains en Europe. Omnivore, il se nourrit de petits animaux et de quelques végétaux. Sommaire Taxonomie du hérisson d’Europe Caractéristiques physiques du hérisson d’Europe Performances physiques du hérisson d’Europe Écologie et répartition du hérisson d’Europe Régime alimentaire du hérisson d’Europe Mode de vie du hérisson d’Europe Reproduction du hérisson d’Europe Menaces et conservation du hérisson d’Europe Photos du hérisson d’Europe -Taxonomie du hérisson d’Europe Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Erinaceomorpha Famille : Erinaceidae Genre : Erinaceus Espèce : europaeus Nom scientifique : Erinaceus europaeus Sous-espèces / taxons La majorité des classifications ne distinguent aucune sous-espèce de hérisson d’Europe : il serait monotypique. Selon certaines classifications, on distingue cependant 4 sous-espèces de hérisson d’Europe : Liste des sous-espèces Hérisson d’Europe de l’Ouest (Erinaceus europaeus europaeus) Hérisson du Portugal (Erinaceus europaeus hispanicus) Hérisson sarde (Erinaceus europaeus europaeus) Erinaceus europaeus koreensis ou Erinaceus europaeus transcaucasius Caractéristiques physiques du hérisson d’Europe Taille Longueur : 20 à 30 cm de long. Garrot : 12 à 15 cm Queue : 2 à 3 cm Poids Le poids du hérisson d’Europe varie grandement selon la saison, allant de 300 g (printemps) à 2 kg (hiver). Les mâles sont en moyenne plus lourds que les femelles. Morphologie et apparence Le hérisson est un petit mammifère qui possède un corps assez rond mais long, des pattes courtes terminées de petites griffes, une petite queue conique et un assez long museau. Ses courtes oreilles sont arrondies, ses yeux ronds et noirs et sa mâchoire sertie de 36 dents. En moyenne, les mâles sont plus grands que les femelles. Le pelage du hérisson est reconnaissable : il est composé de piquants (2 à 3 cm de long), qui sont beige brun et qui recouvrent le corps, le cou et le postérieur. Ses pattes et sa truffe sont nues et de couleur sombre. Le reste de son corps est composé de poils plutôt durs et de couleur variable, du brun au blanc crème. Performances physiques du hérisson d’Europe Vitesse Le hérisson d’Europe se déplace à une vitesse moyenne de 3 mètres/minute mais peut effectuer des pointes à 7 km/h. Écologie et répartition du hérisson d’Europe Aire de répartition Le hérisson d’Europe vit dans plusieurs pays d’Europe. Liste des pays Présent Allemagne ; Autriche ; Belgique ; Croatie ; Danemark ; Espagne ; Estonie ; Fédération de Russie ; Finlande ; France ; Irlande ; Italie ; Lettonie ; Luxembourg ; Norvège ; Pays-Bas ; Pologne ; Portugal ; Royaume-Uni ; Slovénie ; Suède ; Suisse ; République Tchèque Habitat Le hérisson d’Europe vit dans les forêts de conifères ou de feuillus, de climat méditerranéen, tempéré ou boréal (taïga). Il arrive aussi de le trouver dans les villes. https://www.monde-animal.fr/habitat/forets-de-coniferes-temperees/ Régime alimentaire du hérisson d’Europe Type de régime Omnivore, à prédominance insectivore. Nourriture et proies Le hérisson d’Europe chasse principalement des invertébrés comme les insectes, les vers, les limaces et les escargots. Il mange également des œufs, et peut s’attaquer aux petits vertébrés (lézards, amphibiens, oiseaux). Côté végétaux, il se nourrit de baies et de fruits. Mode de vie du hérisson d’Europe Vie sociale Le hérisson d’Europe est un animal avant tout solitaire. Il passe l’année seul. Il n’est cependant pas territorial. C’est seulement à la reproduction que les individus interagissent. Après l’accouplement, la femelle élèvera seule ses petits (seule période où le hérisson vit en famille). Comportement Animal nocturne, le hérisson d’Europe est quasi exclusivement actif pendant la nuit. Il passe ce temps à chercher sa nourriture. En cas de danger, le hérisson possède une technique bien à lui : il se roule en boule, empêchant alors le prédateur d’atteindre la chair. Le reste du temps, il se repose dans son abri, un nid entre les feuilles mortes (jusqu’à 18 heures par jour). C’est aussi ici qu’il hiberne, du milieu de l’automne à avril. Territoire Les hérissons d’Europe vivent sur des territoires de taille variable (nombre d’individus, proies disponibles), d’environ 3 hectares en général. Cri et bruits Le hérisson européen pousse seulement quelque grognements et grincements. Son déplacement est cependant assez bruyant (reniflements, déplacement des feuilles mortes). Prédateurs Les prédateurs du hérisson d’Europe sont le blaireau européen, le renard, le sanglier, le chien, le chat, la fouine et certains rapaces (hibou grand-duc, buse variable, chouette hulotte). L’Homme est également une menace, bien que la chasse directe soit maintenant interdite. Technique de chasse Pour se nourrir, le hérisson d’Europe chasse la nuit, seul. Il se déplace à une faible allure, cherchant ses proies grâce à son ouïe et son odorat. Lorsqu’il repère une proie, il la débusque (remue les feuilles, gratte le sol) et l’attrape avec sa mâchoire. Longévité L’espérance de vie du hérisson d’Europe est de : A l’état sauvage : 2 à 3 ans en moyenne. En captivité : 8 ans environ, jusqu’à 10 ans. Reproduction du hérisson d’Europe Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Maturité sexuelle Le hérisson d’Europe est sexuellement mature vers 1 an environ. Période de reproduction La saison des amours (du rut) du hérisson d’Europe a lieu de avril à septembre. Gestation 5 à 6 semaines environ. Lieux de mise bas La mère met bas dans un nid de feuilles mortes. Nombre de petits par portée La femelle met bas 4 à 7 petits hérissons par portée, à raison d’1 à 2 mises bas par an. Apparence et évolution A la naissance, le petit n’a pas d’épine. Des piquants blancs et mous poussent dès les premières heures, et sont remplacés par des piquants plus durs après 2-3 semaines. Sevrage et éducation Le petit hérisson est élevé par sa famille et tète sa mère. A 25 jours, il sort du nid, et quitte sa famille à 1 mois et demi. Menaces et conservation du hérisson d’Europe Danger d'extinction (Statut UICN) Le hérisson d’Europe est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Espèce encore très commune, le nombre de hérissons communs à l’état sauvage est inconnu. La population mondiale de hérissons d’Europe est actuellement stable. Menaces Les menaces pesant sur le hérisson d’Europe sont : Perte et fragmentation de son habitat : défrichement et disparition des haies. Collisions routières (1 à 3 millions tués de la sorte chaque année). Empoisonnement et perte de ses proies à cause des pesticides. Autres menaces directes : chute dans un trou, une piscine.

décembre 13, 2024

VOTRE SANTE D'ABORD ( Vitamine K1 : rôle, indications, posologie, aliments )

La vitamine K est une vitamine liposoluble qui a un rôle dans la coagulation du sang. Le médicament vitamine K1 est un traitement utilisé en cas de déficit en vitamine K chez l'adulte comme chez l'enfant. -Sommaire Définition Rôle Indications Formes Posologie Contre-indications Effet secondaires Aliments les plus riches -Définition : qu'est-ce que la vitamine K1 ? La vitamine K est une vitamine liposoluble. La vitamine K est en fait une famille nombreuse de molécules (K1, k2, K3, K, K5). Les vitamines K1 (phylloquinone) et K2 (menaquinone) sont les plus importantes. Les apports recommandés en vitamine K (K1 et K2) sont de 10 μg/kg/jour chez le nouveau-né et de 1 μg/kg/j chez l'adulte. Ils sont largement couverts par l'alimentation en règle générale. "La carence en vitamine K1 est rare car cette vitamine est présente dans de nombreux aliments", renseigne le Dr Laurence Plumey, Médecin Nutritionniste, praticien Hospitalier (Hôpital Antoine Béclère) et Fondatrice de l'Ecole EPM NUTRITION. Quel est son rôle ? "La vitamine K1 est une vitamine qui participe aux mécanismes biochimiques impliqués dans la coagulation sanguine " explique le Dr Laurence Plumey. "Si on a trop de vitamine K1, on coagule trop et si on en manque, on ne coagule pas assez." Le manque de vitamine K1 provoque des hémorragies pouvant entraîner une anémie. Quelles sont les indications ? Une supplémentation en vitamine K1 est un traitement indiqué chez les personnes souffrantes d'une carence en vitamine K. Ce médicament peut également être employé préventivement afin d'anticiper une carence en vitamine K1. Qui est à risque de carences en vitamine K1 ? Les personnes qui présentent une hémorragie, en cas de traitement antibiotique prolongé (les médicaments vont détruire la flore intestinale qui est à l'origine de la synthèse de la vitamine K), en cas de perfusion n'assurant pas d'apport suffisant en vitamine K, en cas d'ingestion de mort-aux-rats et dans certains cas particuliers chez des nourrissons. Par ailleurs, le médicament vitamine K1 peut se révéler nécessaire chez des personnes qui présentent des troubles de sécrétion de la bile ou des enzymes. Les prématurés et les nouveaux-nés ainsi que les nourrissons nourris au sein de façon exclusive ont besoin d'un supplément en vitamine K1. Vitamine K1 : sous quelle forme ? Ce médicament se présente sous forme d'ampoules contenant une solution injectable ou buvable. Chez le nouveau-né et le bébé, le contenu de la mesurette graduée doit être administré lentement dans la bouche ou dilué dans un peu d'eau, de lait ou de jus de fruits. Posologie Il est difficile de donner une posologie concernant la prise de Vitamine K1 car celle-ci dépend de nombreux facteurs tels que l'âge, le mode d'administration et les indications qui motivent la prise de ce traitement. À titre indicatif, il faut administrer 10 à 20 mg du médicament par voie intraveineuse dans le cadre de la prévention et du traitement des hémorragies. En cas de problèmes de sécrétions biliaires chez le nourrisson, administrer 10 mg de vitamine K1 par voie intramusculaire une fois toutes les deux semaines. À noter que la mise en place de ce traitement doit se faire sous la surveillance d'un professionnel de santé qualifié. Contre-indications Le médicament vitamine K1 est contre-indiqué en cas d'allergie à la vitamine K ou à l'un de ses composants (lécithine de soja notamment). L'administration de ce traitement chez les femmes enceintes au cours des huit premiers mois de grossesse ne se fait qu'en cas de carence avérée en vitamine K1. Effets secondaires Le médicament vitamine K1 est susceptible de provoquer des hématomes lorsqu'il est administré par voie intramusculaire. Par voie intraveineuse elle peut entraîner des réactions allergiques. Quels sont les aliments les plus riches en vitamine K1 ? La vitamine K1 se trouve en grande quantité dans les épinards et les choux, dans les tomates ou le foie de porc et de bœuf. "C'est pourquoi les personnes qui prennent des anti-coagulants, des antivitamines K, ne doivent pas consommer le même jour du foie, des épinards et des choux" indique le médecin. Cela pourrait inhiber l'action des antivitamines K.

L'HOMME ET LA VIE ( Quand les chiens "parlent": une étude montre qu’ils forment des combinaisons de mots pour exprimer leurs besoins )

Une récente étude de l’Université de Californie révèle que les chiens sont capables de créer des combinaisons de mots lorsqu’on leur apprend à utiliser des boutons sonores. Ces résultats mettent en évidence le fait que ces animaux ne se contentent pas d’imiter leurs propriétaires, mais qu’ils expriment délibérément leurs besoins et leurs désirs.Les animaux n’ont pas fini de nous surprendre. En juin dernier, la vétérinaire Jess French estimait auprès de BBC Science Focus que nous devrions pouvoir, dans les prochaines décennies, comprendre leur langage grâce au recours à l’intelligence artificielle. Une récente étude menée par le laboratoire de cognition comparative de l’Université de Californie à San Diego (Californie), publiée lundi 9 décembre dans la revue Scientific Reports, révèle que les chiens sont capables de faire des combinaisons à deux mots lorsqu’ils sont formés à utiliser des boutons sonores. Un moyen, pour eux, de "parler" et d’exprimer leurs besoins ou leurs désirs. Une aptitude qui va au-delà d’un simple comportement aléatoire ou de l’imitation de leurs propriétaires, estiment les spécialistes dans les conclusions de cette étude inédite. -Le raisonnement des chiens n’est pas calqué sur celui des humains Ces recherches ont mobilisé 152 canidés pendant 21 mois. Les maîtres ont joué un rôle dans la collecte des données en enregistrant en temps réel les pressions de boutons de leurs chiens par le biais de l’application mobile FluentPet. Ils ont aussi interagi avec les boutons, mais leur rôle n’avait vocation qu’à servir de référence aux chercheurs. Au total, plus de 260000 pressions de boutons ont été enregistrées, dont 195000 faites par les chiens. En parallèle, les experts ont utilisé des méthodes statistiques avancées, dont des simulations informatiques, pour déterminer si les combinaisons étaient aléatoires, imitées ou intentionnelles. Les combinaisons obtenues –"dehors" et "faire ses besoins" ou "nourriture" et "eau" – montrent que les pressions ne sont pas le fruit du hasard. Il en est de même pour les boutons "friandise", "jouer" et "toilettes", qui reflètent aussi des demandes spécifiques, réfléchies. Enfin, les résultats suggèrent aussi que les canidés ne se contentent pas de copier les humains, en témoigne les faibles pressions sur le bouton "Je t’aime", contrairement à leurs maîtres. Renforcer la relation entre un humain et son chien Ces résultats pourraient offrir aux propriétaires de chiens un moyen de mieux comprendre leur "meilleur ami". Par exemple, au lieu d’aboyer ou de gratter à la porte, l’animal indiquerait ce qu’il veut en appuyant sur les boutons "dehors", "parc" ou "plage", ce qui renforcerait leurs liens. Les experts envisagent de se pencher sur la façon dont les chiens pourraient signaler qu’ils ont perdu un objet, "raconter" des expériences passées ou faire référence au futur. De quoi changer notre façon de concevoir l’intelligence et la communication animale.

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