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janvier 09, 2025
MONDE D'ANIMAL ( Ara rouge Ara macao )
L’ara rouge (Ara macao), aussi appelé ara macao, est un grand perroquet de la famille des Psittacidés. On le trouve dans certaines forêts tropicales humides et savanes d’Amérique du Sud et d’Amérique Centrale. Omnivore, il se nourrit principalement de fruits.
Sommaire
Taxonomie de l'ara rouge
Caractéristiques physiques de l'ara rouge
Écologie et répartition de l'ara rouge
Régime alimentaire de l'ara rouge
Mode de vie de l'ara rouge
Reproduction de l'ara rouge
Menaces et conservation de l'ara rouge
Photos de l'ara rouge
-Taxonomie de l'ara rouge
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Aves
Ordre : Psittaciformes
Famille : Psittacidae
Genre : Ara
Espèce : macao
Nom scientifique : Ara macao
Sous-espèces / taxons
On distingue actuellement 2 sous-espèces d’ara rouge selon la région, que l’on reconnait par les détails sur leurs ailes.
Liste des sous-espèces
Ara macao macao : Amérique du Sud
Ara macao cyanopterus : Amérique centrale / Amérique du Nord
Caractéristiques physiques de l'ara rouge
Taille
Hauteur
84 à 86 cm de haut.
Envergure
Environ 1,10 à 1,50 mètres.
Poids
900 à 1490 g en moyenne.
Morphologie et apparence
L’ara macao est un grand perroquet qui possède un assez grand corps, une très longue queue caractéristique composée de grandes plumes, des serres grises et un bec arrondi et crochu ivoire en haut et noir en bas. Ses petits yeux sont gris et sa tête ronde.
Son plumage est composé de grandes plumes aux couleurs vives variées. Son corps et le début de ses ailes sont rouges, tandis que le reste de ses ailes suit un dégradé jaune vert bleu vers l’extérieur. Pratiquement toute sa face est blanche, tandis que sa queue est composée de longues plumes rouges et bleues.
Écologie et répartition de l'ara rouge
Aire de répartition
L’ara rouge vit exclusivement en Amérique du Sud et en Amérique Centrale.
Liste des pays
Présent
Belize ; Bolivie ; Brésil ; Colombie ; Costa Rica ; Equateur ; Guatemala ; Guyane ; Guyane Française ; Honduras ; Mexique ; Nicaragua ; Panama ; Pérou ; Suriname ; Trinité et Tobago ; Venezuela
Eteint
Salvador
Habitat
L’ara rouge vit principalement dans les forêts tropicales humides, mais aussi dans les plaines et savanes tropicales.
Régime alimentaire de l'ara rouge
Type de régime
Essentiellement frugivore et insectivore.
Nourriture et proies
L’ara rouge se nourrit principalement de divers fruits comme les pommes ou les bananes, de graines et de noix. Il mange également du nectar et des bourgeons, ainsi que certains insectes et larves.
Mode de vie de l'ara rouge
Vie sociale
L’ara rouge est un animal grégaire, qui vit en groupe comptant environ 20 individus. Ce sont véritablement des animaux sociaux, qui aiment le contact corporel entre eux et qui volent ensemble assez proches. Les réels liens sont d’ailleurs principalement familiaux.
Comportement
L’ara rouge est un animal diurne, qui passe le plus clair de sa journée à rechercher de la nourriture avec ses congénères. La nuit, les membres du groupe dorment ensemble dans une zone commune.
Cri
Chaque ara rouge possède un cri unique qui le caractérise et lui permet d’être reconnu. Il pousse des cris secs et rauques, ainsi que des crissements et des grognements variés.
Prédateurs / Compétition inter-spécifique
Les plus grands prédateurs des aras rouges sont les rapaces diurnes. Du point de vue compétition, ils laissent les arbres aux aras hyacinthes, plus gros.
Longévité
L’espérance de vie de l’ara rouge est de :
A l’état sauvage : 50 ans.
En captivité : 70–80 ans, parfois jusqu’à 100 ans.
Reproduction de l'ara rouge
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Strictement monogame.
Sevrage
Le jeune ara rouge commence à voler vers 3 mois, mais n’est totalement indépendant qu’à 5 mois.
Maturité sexuelle
L’ara rouge est sexuellement mature vers 5 ans.
Période de ponte
La saison des amours de l’ara rouge a lieu en avril.
Lieux de ponte
Dans une cavité ou le creux d’un arbre.
Nombre de pontes sur une année
1 seul ponte par an.
Nombre d’œufs par ponte
2-3 œufs en moyenne.
Gestation (avant la ponte)
25 jours environ.
Durée d’incubation
27-28 jours environ.
Menaces et conservation de l'ara rouge
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’ara rouge est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Le nombre d’aras rouges vivant à l’état sauvage est actuellement inconnu. La population mondiale d’aras rouges est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur l’ara rouge sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, déforestation, réchauffement climatique, …
L'HOMME ET LA VIE ( Plan blanc déclenché à l'hôpital : c'est quoi ? )
-Le plan blanc peut être déclenché dans les hôpitaux français lors d'épidémies. Quelles conséquences ? Quel impact pour les malades ?
Sommaire
Définition
Qui déclenche le plan blanc ?
Quand ?
Mesures niveau 1-2
Plan blanc élargi
-L'activation du plan blanc dans les hôpitaux est une mesure d'urgence pour faire face à un afflux massif de malades. Il a été déclenché en 2020 lors de l'épidémie de Covid, en 2022 face à la bronchiolite et en janvier 2025 pour affronter la hausse des malades aux Urgences touchés par la grippe.
Qu'est-ce que le plan blanc ?
Inscrit dans la loi depuis 2004, le plan blanc contient des mesures d'organisations destinées à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle ou une activité accrue d'un hôpital. Il permet d'organiser l'accueil et la prise en charge d'un afflux massif de victimes d'un accident, d'une catastrophe (attentats par exemple), d'une épidémie ou d'un événement climatique meurtrier et durable (un risque nucléaire par exemple). Le plan blanc est également déclenché lors des situations de crise tels que les attentats, localement ou sur toute la France (cela avait été le cas en décembre 2018 après l'attentat au marché de Noël de Strasbourg). Chaque établissement de santé public ou privé a la charge d'élaborer son plan blanc. Il doit regrouper les consignes d'organisation intra-hospitalière de l'établissement et les modalités de mise en place d'une cellule de crise. Les plans blancs des établissements de santé sont intégrés dans un plan blanc élargi qui définit le rôle et la place de chacun, au sein du département, en situation exceptionnelle. Le plan blanc d'établissement est évalué et révisé chaque année. A chaque révision, l'Agence régionale de santé veille à la cohérence du plan blanc d'établissement avec le plan blanc élargi.
Qui déclenche le plan blanc ?
Le plan blanc peut être déclenché par le directeur ou le responsable de l'établissement de santé public ou privé qui en informe alors le représentant de l'Etat dans le département, ou à la demande de ce dernier. L'information est ensuite transmise au directeur général de l'agence régionale de santé, le service d'aide médicale urgente départemental et les représentants des collectivités territoriales concernées. Le plan blanc peut être également déclenché par les préfets de zone de défense et par le Premier ministre si la nature de la situation sanitaire ou l'ampleur de l'afflux de patients ou de victimes le justifient, ce qui a été le cas avec l'épidémie de coronavirus (Covid-19). Les hospitalisations non-urgentes peuvent être déprogrammées (les fribroscopies, les soins dermatologiques, les poses de prothèses...).
Quand le plan blanc est-il déclenché ?
D'un point de vue général, le plan blanc est déclenché si la situation de tension se conjugue à une activité soutenue et une capacité d'accueil restreinte. Les indicateurs sont :
► Une augmentation de 20 % du nombre de passages aux urgences pendant trois jours consécutifs ou,
► 10 % du nombre de malades quotidiens sans solution d'hospitalisation pendant plus de huit heures,
► Une situation analogue est observée dans le département.
Le choix de ces seuils est éventuellement à pondérer au regard de situations de tensions déjà observées dans l'établissement dans la durée. La levée du plan blanc est prononcée par le directeur quand la situation est stabilisée.
Quelles sont les mesures du plan blanc en niveau 1 puis 2 ?
Le plan blanc recense l'ensemble des moyens matériels et humains susceptibles d'être mobilisés et définit les conditions de leur emploi graduellement (niveau 1 puis 2). Il prévoit notamment les modalités selon lesquelles le personnel soignant nécessaire peut-être maintenu sur place et, le cas échéant, rappelé son personnel volontaire lorsque la situation le justifie.
Les mesures du plan blanc prises par l'établissement sanitaire doivent comprendre :
La mise en place d'une cellule de crise pilotée par le chef d'établissement ou son représentant, et chargée de gérer l'alerte, ou la crise.
L'organisation du tri, de l'accueil des malades, de leur répartition selon la nature et la gravité de leur pathologie dans des unités spécialisées ou à défaut, les plus adaptées à leur prise en charge. L'ajout de lits supplémentaires dans les services.
Les modalités de transmission de l'alerte au sein de l'établissement, ainsi que les liaisons internes et externes à l'établissement pour assurer la circulation des informations.
Un plan de confinement et un plan d'évacuation de l'établissement.
Le maintien sur place des équipes de personnels volontaires.
Le rappel gradué des personnels volontaires en repos, afin d'avoir des moyens suffisants mais aussi de pouvoir organiser des rotations en cas de crise durable.
Un transfert des patients des services impliqués vers des services moins impliqués, d'autres établissement, voire le renvoi à domicile lorsque cela est possible.
Une déprogrammation des activités non urgentes : consultations, interventions chirurgicales,…
L'inventaire de moyens disponibles par les services médico-techniques (pharmacie, laboratoires, imagerie médicale) et logistiques (blanchisserie, restauration).
Le renforcement des moyens de communication : le standard téléphonique est renforcé et les communications sont réservées au seul plan blanc, renfort si nécessaire par un poste sanitaire mobile.
L'organisation d'un triage médical strict dans une salle suffisamment grande et sous la responsabilité d'un médecin trieur, distincte de l'accueil classique des urgences, et distincte de l'accueil des familles et des médias.
L'organisation de la circulation automobile sur le site avec une signalétique et un fléchage supplémentaire pour faciliter la circulation en interne, recours à des mesures de surveillance et de gardiennage renforcées.
Le recours éventuel à des moyens associatifs : bénévoles des associations de secourisme et d'aide sociale pour le traitement des soins légers ou les gestes d'accompagnement.
Le flux des nouveaux arrivants doit être maîtrisé afin de prévenir la contamination de tout l'établissement en cas d'accident : nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique.
Le plan blanc élargi : quand et pourquoi ?
Le plan blanc élargi constitue un plan de renfort qui vient compléter le plan blanc initial. Il est réservé aux situations pour lesquelles l'organisation du système de santé renforcée ne permet pas, à elle seule, de faire face à un événement. Par exemple, lorsque les capacités de prise en charge par un établissement de santé sont dépassés face à une crise d'une ampleur exceptionnelle. Le Préfet de département mobilise alors d'autres ressources complémentaires (matérielles et humaines), à l'échelle du département. Le plan blanc élargi s'est mis en place dans les départements français pour faire face à l'épidémie de coronavirus, avec pour objectif :
D'assurer la prise en charge d'un nombre élevé de victimes dans les établissements de santé les plus adaptés à leur état, dans des délais compatibles et dans des conditions de sécurité adaptées.
Organiser l'accueil d'un afflux de victimes non régulées en les orientant au mieux par des moyens d'information afin de préserver les établissements de santé.
Organiser les fonctionnalités de l'ensemble du dispositif : établissements de santé, professionnels de santé libéraux, autres acteurs du secteur de la santé, secteur médico-social, autorités sanitaires, en vue d'une gestion d'ensemble.
S'assurer que tous les établissements et secteurs d'activité du système de santé soit opérationnel.
Le plan blanc élargi comporte également trois annexes relatifs à l'organisation d'une campagne de vaccination exceptionnelle, à l'organisation d'une distribution de produits de santé en dehors du circuit pharmaceutique, ainsi qu'à l'évacuation d'un ou de plusieurs établissements de santé ou médico-social lorsque les moyens propres du système de santé sont dépassés.
ENVIRONNEMENT ( Baleines, requins, phoques… Le bestiaire méconnu de la Méditerranée )
Fragile mais bien vivante, cette mer semi-fermée abrite une biodiversité insoupçonnée. Le photographe naturaliste Greg Lecoeur lui rend hommage dans une exposition itinérante.Originaire de Nice, Greg Lecoeur, photographe naturaliste de 46 ans, est spécialisé dans le monde marin. Il a reçu le prix du National Geographic Nature Photographer en 2016.
Des globicéphales noirs rencontrés au large de la Côte d’Azur
«Les gens sont souvent étonnés d’apprendre que la Méditerranée abrite de grands cétacés», confie Greg Lecoeur, qui photographie la faune marine des cinq continents depuis 2011. Il y a vingt ans, ses amis du club de plongée de Nice avaient même accueilli avec incrédulité son récit de rencontre avec un banc de globicéphales noirs au large de la Côte d’Azur. Alors chef d’entreprise, il naviguait sur une mer d’huile lorsqu’une soixantaine de ces grands dauphins, reconnaissables à leur tête bombée, surgirent autour de son bateau. «Ces animaux sont très curieux et sociaux. L’eau était si cristalline qu’on les voyait évoluer comme dans une piscine », se souvient-il. Ce «moment inoubliable» l’a incité à acheter son premier appareil photo, amorçant une carrière primée.Le sanctuaire Pelagos, plus grand espace maritime protégé de Méditerranée
Depuis, il s’attache à révéler la vitalité de cette mer qui représente à peine 0,8 % de la surface des océans mais concentre 17 % des espèces marines connues. Entre 2023 et 2024, il a embarqué des scientifiques à cinq reprises à bord d’un catamaran direction le sanctuaire Pelagos, le plus grand espace maritime protégé de Méditerranée. Des missions qui ont permis d’inventorier la faune de cette zone située entre les côtes française, italienne et sarde, du zooplancton au rorqual commun (la deuxième plus grande baleine au monde), en passant par le pingouin.
-La mer Méditerranée, souvent associée à ses plages ensoleillées et à son histoire millénaire, est également un habitat surprenant pour une faune marine diversifiée et parfois insoupçonnée. Bien que relativement petite comparée aux océans, cette mer semi-fermée abrite des espèces emblématiques comme les baleines, les requins et les phoques. Pourtant, ces animaux restent méconnus du grand public. Découvrons ensemble le fascinant bestiaire de la Mé
Les baleines : géantes discrètes de la Méditerranée
Contrairement
Le rorqual commun : Deuxième plus grand m
Une zone protégée : Le sanctuaire
Les dauphins, cousins des baleines : Les dauphi
Requins : des prédateurs sous-estimés
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Le requin pèlerin : Ce géant inoffensif, deuxième
Le grand requin blanc : Bien qu'il soit rarement observé, le grand requi
Des espèces menacées: Sur les 47 espèces de requins présentes en Méditerranée, u
Phoques moines : les survivants d'une espèce menacée
Le phoque moine de Méditerranée, une espèce
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Une biodiversité unique menacée
La Méditerranée représente moins de 1 % de la surface mondiale des océans, mais elle abrite plus de 17 000 espèces marines, dont une grande partie est endémique. Cependant, cet éco
La pollution plastique : La Méditerranée
La surpêche : La surexpl
Le réchauffement climatique : L'augmentation des températures
Les initiatives pour protéger la Méditerranée
Face à ces défis, de nombreuses initiatives voient le jour pour préserver cette mer unique :
Sanctuaires marins : Des zones protégées comme
Programmes de sensibilisation : Des ca
Recherche scientifique: Les chercheurs étudient les co
Conclusion : Une richesse à découvrir et à préserver
Le bestiaire de la Méditerranée, bien que souvent méconnu, est un trésor naturel inestimable. Baleines, requins, phoques et autres espèces témoignent de la richesse et de la di
Cependant, face aux menaces grandioses, il est urgent d'agir pour protéger cet écosystème fragile. Préserver la Méditerranée, c'est garantir un avenir durable à ces espèces emblématiques et à l'héritage naturel qu'elle représente.
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janvier 08, 2025
L'HOMME ET LA VIE ( Curcuma : l'épice magique en santé )
Le curcuma est une plante aux nombreux bienfaits santé. Mais il peut aussi avoir des effets secondaires d'où des précautions à connaître.
-Sommaire
Bienfaits santé
Calories
Valeurs nutritionnelles
Contre-indications
Effets secondaires
-Le curcuma est une plante de la famille des zingibéracées, appelé "safran des Indes", car il présente les mêmes propriétés colorantes que le safran. Il est utilisé comme épice mais également pour ses nombreuses vertus médicinales. Le curcuma est originaire de l'Asie du Sud. Son utilisation première est en poudre mais aussi en infusion ou en décoction. C'est la partie souterraine de la plante appelée "poudre de rhizome" qui est utilisée pour parfumer des préparations exotiques et reconnue pour ses innombrables bienfaits.
La curcumine à l'origine de ses bienfaits santé
La curcumine, principe actif de la poudre de curcuma et antioxydant par excellence, est reconnue pour une action anti-inflammatoire, antirhumatismale, pour traiter des maladies de peau en usage externe, dans la prévention des maladies cardio-vasculaires mais aussi pour une action digestive (protection de la muqueuse gastrique). Sa consommation soulagerait un côlon irritable. Le curcuma activerait la sérotonine impliquée dans la régulation des humeurs. Associée à de la pipérine (alcaloïde contenu dans le poivre ou piment), la curcumine (principe actif du curcuma) aurait sa biodisponibilité potentialisée ! Il en est de même avec de l'huile ou des poissons gras (les graisses augmentent son absorption). C'est aussi une source de fer, de manganèse, de zinc, de cuivre...
Calories
100 grammes de poudre de curcuma concentre 291 calories.
Valeurs nutritionnelles
NUTRIMENTS CURCUMA POUDRE : TENEUR POUR 100 G
Protéines 9,68 g
Glucides 44,4 g
- dont sucres 3,21 g
- dont fibres alimentaires 22,7 g
Lipides 3,25 g
- dont cholestérol 0,0 mg
- dont acides gras saturés 1,84 g
- dont acides gras monoinsaturés 0,45 g
- dont acides gras polyinsaturés 0,76 g
Eau 12,9 g
Quelles contre-indications ?
Chez les personnes souffrant d'ulcères digestifs comme celui de l'estomac, le curcuma peut avoir un effet irritant sur les muqueuses seulement s'il est consommé à hautes doses.
La prise de curcuma n'est pas recommandée chez ceux qui présentent des problèmes de vésicule biliaire comme une obstruction des voies biliaires.
De même, si vous prenez un traitement anticoagulant, la prise de curcuma est fortement déconseillée. L'effet anticoagulant serait additionnel. Parlez-en à votre médecin traitant.
Le curcuma est déconseillé pendant la grossesse.
Effets secondaires
En consommation modérée, le curcuma ne semble pas poser souci, excepté chez la femme enceinte chez qui il est déconseillé.
AGRICULTURE ( Quand et comment tailler un pommier ? )
Le pommier (Malus domestica) est l’un des arbres fruitiers les plus courants de nos régions, et la pomme le fruit le plus apprécié des Français. Mais si vous avez la chance d’avoir des pommiers dans votre jardin, savez-vous bien les tailler ? Cette opération nécessite un peu de doigté… Mais demeure à la portée de tout le monde : on vous en révèle les secrets dans cet article.
Pourquoi tailler un pommier ?
Si vous souhaitez acquérir un pommier, vous devrez choisir entre différentes formes et tailles d’arbre :
Le scion est un jeune tronc de pommier âgé de moins de 2 ans non formé.
Le pommier ½ tige ou tige (le premier étant plus petit que le second) a déjà subi une taille et leurs branches charpentières (celles qui structureront sa ramure) sont sélectionnées.
Le plein vent est un arbre adulte.
Les autres formes, palmette, oblique, cordons sont des formes déjà taillées.
Ensuite, à chaque forme sa taille ! Vous saisirez donc votre sécateur à différents moments de la vie de votre pommier. Voici les plus courants :
Pour assurer une ramure harmonieuse à votre jeune pommier scion
Pour former une palmette, une quenouille… ou toute autre forme
Pour entretenir les branches de votre arbre
Pour éviter la propagation des maladies
Pour assurer une récolte plus abondante
Quand tailler un pommier ?
La taille principale du pommier s’effectue en l’absence de feuillage et de fruits. Ainsi la ramure est plus visible et vous verrez immédiatement où tailler. N’opérez cependant pas trop tôt pendant l’hiver : le gel peut abîmer les branches juste taillées, et surtout vous vous priverez de l’étude des boutons de pommiers avant la taille. Cette étape d’examen est en effet décisive.
Le pommier porte deux types de boutons : l’un, plus pointu, est un bourgeon de feuille, l’autre, plus rond, est un bourgeon floral. Ce dernier donnera au bout de trois ans des pommes, et il doit donc être privilégié.
La période idéale pour tailler votre pommier semblerait donc le début de mars : les risques de gelées sont plus ou moins écartés, et le temps se radoucit. Pour compléter ce programme, une deuxième taille sera envisagée en juillet, celle de fructification : à cette époque, les jeunes fruits sont formés, et la taille de fructification peut débuter.
Apple tree being pruned
Comment tailler un pommier ?
L’équipement essentiel pour tailler votre arbre fruitier
Un sécateur
Une scie pour les branches plus solides
Une échelle
Un mastic cicatrisant
Pour bannir toute maladie, passez de l’alcool sur les lames de vos outils de taille (sécateurs ou scie). Vérifiez également si les lames sont bien affûtées. Enfin, nous ne saurons trop vous recommander la prudence lorsque vous montez sur une échelle : privilégiez les échelles trois pans, bien stables.
Bien former son pommier
La taille de formation sur scion consistera à donner une silhouette harmonieuse à votre pommier. Pour cela, il vous faudra procéder sur plusieurs années :
Année 1 : taillez le tronc à 80 cm et observez les branches qui se dégagent
Année 2 : sélectionnez quatre à cinq branches qui formeront la ramure de votre pommier. Prenez des branches disposées en couronne et qui ne se croisent pas.
Année 3 : commencez la taille du pommier gobelet ou ½ tige après avoir éliminé les branches verticales qui épuisent inutilement la plante.
Si cette taille vous semble un peu complexe ou longue, achetez un beau spécimen ½ tige en jardinerie. Le prix est un peu plus élevé, mais vous aurez l’assurance d’un démarrage sous les meilleurs auspices.
Si vous souhaitez conduire plutôt votre scion en palmette ou en cordon, procédez différemment :
Palissez le tronc du scion sur un mur ou le long d’un tuteur (bambou ou fil)
Taillez tous les rameaux secondaires
Procédez ainsi au fur et à mesure de la croissance, en taillant bien net au-dessus d’un bourgeon.
Après chaque taille, passez un mastic cicatrisant sur les plaies. Il éloignera les champignons et autres maladies de s’inviter au cœur de l’arbre. Dernier conseil : taillez toujours au-dessus d’un bourgeon pour éviter ce qu’on appelle un « chicot », un morceau de branche esseulé après la taille et condamné au dessèchement.
Entretenir son pommier
Lorsque le pommier est formé, il vous faudra procéder à la taille d’entretien de votre pommier. Celle-ci consiste à éliminer tout simplement les branches malades ou abîmées par le vent, la foudre…
Ensuite, taillez celles qui sont orientées vers le centre du pommier, car elles empêchent la lumière d’y pénétrer, et risquent de gêner la fructification. On appelle cela « aérer l’arbre ».
Enfin, pour faciliter la récolte, taillez les extrémités des branches charpentières. Ainsi vous n’aurez pas à vous lancer dans des acrobaties pour récupérer les pommes en bout de branche. Taillez-les à environ 50 cm, au-dessus d’un bourgeon. Comme le pommier est un arbre vigoureux, les branches repousseront très vite.
Des pommes savoureuses et en abondance
Dernière étape, la taille de fructification permettra une bonne récolte automnale. Sur les grands pommiers, travaillez en hiver. Pour privilégier les boutons floraux, il vous faudra utiliser à bon escient votre sécateur sur les pousses latérales. Le plus simple est de privilégier la taille trigemme : ce nom un peu mystérieux signifie tout bonnement couper après le troisième œil (= le troisième bourgeon) de votre branche. Ainsi, le pommier pourra concentrer l’afflux de sève printanier sur les bourgeons, puis sur les fruits. Sur les pommiers de petite taille (fuseaux, palmette), préférez une taille estivale : coupez les petits rameaux après la première feuille, et recommencez au fil de l’été sur la nouvelle pousse. Les bourgeons à fleurs seront ainsi favorisés.
Connaissez-vous l’éclaircissage ? Sur les semis, il consiste à ne privilégier qu’une pousse lorsqu’on a semé plusieurs graines. C’est la même chose pour les pommiers ici : ne laissez sur un ensemble de petites pommes qu’un ou deux spécimens. Cette opération présente deux avantages : le pommier (et ses branches) ne crouleront pas sous les fruits et ceux-ci seront plus gros. Procédez en juillet, lorsque les petites pommes sont déjà formées mais encore petites.
La taille est au final un exercice qui relève plus de l’observation que de la science jardinière. Alors, prenez le temps de jauger votre pommier avant de saisir vos outils, et bonne récolte à venir !
AGRICULTURE ( Comment planter des pommes de terre ? )
Les pommes de terre sont des tubercules qui grandissent et se forment dans les racines de la plante. Celle-ci produit également une tige fleurie blanche, mauve ou rose.
Ces tubercules comestibles, sources de glucides, sont aussi riches en potassium. La pomme de terre est un ingrédient polyvalent, qui peut s’intégrer froid ou chaud dans de multiples préparations. Par chance, c’est aussi une plante facile à faire pousser chez soi, autant dans la terre qu’en pot, et quelques plants suffisent pour obtenir une récolte abondante.
Les différentes variétés de pommes de terre
Il existe différentes variétés de pommes de terre, qui se classent selon les usages et les périodes de récolte.
Les variétés hâtives ou précoces, dites primeur. Elles se récoltent 3 mois après la plantation (contre 4 à 5 mois pour les autres) et sont généralement plantées en mars et récoltées de juin à juillet. Précoces, elles sont souvent qualifiées de « pommes de terre nouvelles ». Avec leur peau fine et goût plus sucré, elles seront meilleures mangées aussitôt après récolte et ne se conservent donc pas. Citons la célèbre ‘Ratte’ qui peut faire des infidélités au Touquet, mais aussi ‘Amandine’ ou ‘Bernadette’.
Les variétés à chair ferme : comme elles n’éclatent pas à la cuisson, elles sont idéales pour cuisiner sautées ou à la vapeur. Elles se plantent dans la seconde moitié d’avril et sont récoltées entre juillet et août. Côté calibre, elles se situent entre les primeurs et les pommes de terre de conservation. C’est le cas des pommes de terre à peau rose, comme ‘Roseval’.
Les pommes de terre à chair farineuse sauveront des purées de l’insignifiance, mais sont aussi parfaites pour les frites. Dans cette catégorie, la ‘Bintje’ reste le must. Ces pommes de terre de conservation se plantent après la mi-avril et leur récolte s’étale entre août et octobre. Leur taille est plus imposante, et elles peuvent se conserver et se déguster tout l’hiver.
Amusez-vous aussi avec les pommes de terre bleues (‘Vitelotte’) qui font leur effet en chips.
Cultiver les pommes de terre
L’équipement indispensable pour bien cultiver la pomme de terre
Voici ce dont vous aurez besoin pour cultiver des pommes de terre :
Des plants de pomme de terre (des tubercules germés)
Un engrais pour pommes de terre
Un terreau potager
Un pot profond ou un sac de culture
Un voile de forçage (si la région est froide)
Un transplantoir
Une bêche ou une fourche de jardin
Un arrosoir
Des pots de recyclage ou des sacs
Comment planter la pomme de terre ?
Au lieu d’utiliser des pommes de terre germées, il est recommandé d’acheter des tubercules certifiés, car ils seront exempts de maladies. Les tubercules sont disponibles de la fin de l’hiver au printemps. Si vous les achetez un peu en avance, vous pouvez favoriser leur reprise en les faisant germer.
La germination implique de laisser les tubercules dans un endroit frais, lumineux et à l’abri des gelées. Faites attention en les manipulant, car leurs germes fragiles peuvent facilement casser. Si vous n’avez pas le temps de procéder à cette opération, les pommes de terre germeront directement dans le sol, mais les pousses mettront un peu plus de temps à apparaître.
Guide de plantation de la pomme de terre au jardin
Les pommes de terre poussent dans n’importe quel sol, mais prospèrent plus aisément dans des sols meubles, fertiles et ensoleillés comme certains légumes perpétuels du potager.
Vous pouvez préparer le terrain en ajoutant du fumier bien décomposé en automne, ou du fertilisant spécial pommes de terre juste avant la plantation.
Creusez des rangées de 7,5 à 15 cm de profondeur et plantez les pommes de terre, avec les yeux (les futurs germes) pointant vers le dessus. Plantez plus serré pour des pommes de terre primeur. Laissez environ 40 cm entre chaque trou de plantation.
Disposez un voile sur vos plants si vous plantez tôt ou que les températures de votre région sont fraîches.
Recouvrez les tubercules de terreau potager avant d’arroser. N’arrosez pas trop jusqu’à l’apparition des premières pousses, car les tubercules risquent de pourrir dans un sol détrempé.
15 jours après la plantation, procédez au premier buttage. Cette opération consiste à ramener de la terre sur le plant pour former une petite butte et ne pas exposer les plants au soleil. En effet, le soleil donne aux pommes de terre une couleur verdâtre et les rend impropres à la consommation.
Petite astuce: la pomme de terre fait bon ménage avec les haricots, ne vous privez pas d’en planter entre ou à proximité des rangs.
Plantation des pommes de terre
Planter les pommes de terre en pot
Si votre sol est argileux ou si vous manquez de place, vous aurez plutôt intérêt à planter les pommes de terre dans des massifs surélevés ou en potées. Depuis quelques années, il est possible de récolter des pommes de terre sur un balcon grâce à une « tour à pomme de terre ». Il s’agit d’un contenant suffisamment profond pour accueillir les tubercules et permettre leur bonne germination. Vous pouvez également utiliser une ancienne poubelle ou un pot profond. Choisissez plutôt des pommes de terre primeur ou hâtives :
Remplissez un pot suffisamment profond d’une couche de drainage puis d’un terreau spécial potager (comptez 5 litres par tubercule).
Au bout de 15 jours, rajoutez du terreau pour ne laisser que 3 cm de plant. Dans une tour à pommes de terre, augmentez sa hauteur. Dans une potée, découpez le fond d’un autre pot, posez-le autour de vos tiges et rajoutez du terreau.
Arrosez lorsque la terre est sèche sur quelques centimètres.
Vous devrez butter plusieurs fois vos pommes de terre avant la récolte.
Récoltez les pommes de terre lorsque le feuillage jaunit. On compte 6 à 8 pommes de terre par plant.
Comment bien arroser les pommes de terre ?
Pendant leur croissance, arrosez copieusement les plants, particulièrement en période de sécheresse, et continuez de fertiliser pour obtenir une récolte plus généreuse. Lorsque les fleurs apparaissent, c’est le signe que les tubercules commencent à se former en sous-sol.
Vous aurez aussi besoin de « butter », c’est-à-dire former un monticule de terre autour des plants au fur et à mesure de la croissance. Le buttage permet de protéger les racines de la plante de la chaleur et d’éloigner les tubercules de la surface. Exposés à la lumière, ils risquent de verdir et de devenir impropres à la consommation.
Les pousses de pommes de terre sont fragiles et un épisode de gelée peut menacer votre récolte. Dans ce cas, protégez les jeunes pousses avec des cloches ou un voile horticole. Un avantage de plus pour la culture en pot, car vous pouvez déménager les plants à l’abri en cas de coup de froid.
Butter les pommes de terre
Quand et comment récolter les pommes de terre ?
Les pommes de terre sont prêtes à être récoltées juste avant la floraison ou quand le feuillage jaunit entre 3 et 5 mois après la plantation. Pour ne pas abîmer votre récolte, creusez avec votre bêche sur le côté du rang, et sortez doucement les tubercules.
Astuce : en suspendant l’arrosage un ou deux jours avant, la récolte sera beaucoup moins salissante.
Après la récolte, entreposez les pommes de terre dans un endroit sec et laissez sécher la terre pour faciliter le lavage. Pour sélectionner quelles pommes de terre consommer rapidement et lesquelles stocker, faites un test en passant un doigt sur leur peau. Celles dont la peau se détache facilement devront être mangées rapidement, celles à la peau ferme peuvent être conservées. Stockez-le dans un endroit sombre, frais et bien aéré comme un sac en papier ou en toile de jute.
Les maladies et prédateurs des pommes de terre
Nous vous recommandons en priorité l’achat de plants certifiés. Ils limiteront la prolifération de maladie, sans pour autant garantir l’innocuité totale ! Deux dangers principaux guettent vos patates:
Doryphores
Ces charmants insectes rayés pondent des larves voraces qui ne laissent pas grand-chose de vos tubercules après leur passage. Débarrassez-vous en à la main, et agissez vite.
Doryphores sur culture de pommes de terre
Mildiou
Cette maladie cryptogamique, favorisée par un temps humide, se caractérise par des taches jaunes puis brunes sur le feuillage, et finit par condamner la plante. Nous vous recommandons une pulvérisation de solution bordelaise, ou une décoction de prêle au printemps. Sélectionnez des variétés résistantes au mildiou, comme par exemple Setanta ou Sarpo Miro, ou plantez des variétés primeur qui grandissent avant que le mildiou ne prolifère.
Les pucerons se traitent à l'aide de pulvérisations d’un insecticide potager utilisable en agriculture biologique, et une attention soutenue.
Cependant la meilleure manière de s’en prémunir de ces maladies ou ravageurs est de respecter les écarts entre plants, de ne pas trop arroser (l’humidité fait proliférer les champignons), et de surveiller régulièrement ses plants.
AGRICULTURE ( De bons produits : tout savoir sur la culture des citrouilles )
Délicieuses dans les soupes, les gratins et les tartes, sources de vitamines et de minéraux, les citrouilles se savourent en toute gourmandise de l'automne à l’hiver. Suivez notre guide de culture facile pour obtenir une récolte de citrouilles qui battra tous les records.
Choisir les meilleures citrouilles à cultiver
Les citrouilles (de leur nom botanique Cucurbita pepo) appartiennent à la même famille que les courges. Il n’y a pas une, mais des citrouilles, depuis l’énorme «Dill’s Atlantic Giant», dont les fruits peuvent atteindre 800 kg, jusqu’à la minuscule «Jack Be Little», une citrouille miniature de 7 cm de diamètre.
La plupart des citrouilles ont besoin d'espace, mais si vous n'avez pas de grand jardin, vous pouvez choisir des variétés plus compactes et les cultiver comme des grimpantes. Si vous voulez changer de la citrouille orange traditionnelle, il existe des citrouilles rayées, verruqueuses ou bosselées, et même des citrouilles blanches ou bleues. Chacun pourra trouver citrouille à son goût ! Pour vous aider, voici quelques variétés incontournables :
• Citrouille «Evergold» - la citrouille classique, parfaite pour cuisiner et sculpter sa chair à Halloween.
• Citrouille ‘Becky’ - fruits orange et lisses d'environ 20 cm de diamètre, à la chair très savoureuse.
• Potiron ‘Munchkin’ - une variété produisant des fruits de petit calibre à la jolie peau orange bosselée.
• Citrouille ‘Queensland Blue’ - une variété insolite à la peau bleu-vert et à la chair orange bien sucrée.
growing pumpkins
Le matériel essentiel pour la culture de citrouilles
Voici tout ce dont vous aurez besoin pour faire pousser des citrouilles parfaites dans votre jardin.
Pour le semis :
Des pots de 9 cm
Du terreau spécial semis
Des étiquettes
Une mini-serre ou des sacs en plastique transparent
Pour la plantation :
Du compost ou du fumier de ferme
Une pelle
Une ardoise, une tuile ou des briques
Pour cultiver des citrouilles comme plantes grimpantes :
Des poteaux en bois d'environ 2 m de haut
De la corde
Comment semer les citrouilles ?
La meilleure façon de savoir quand semer les graines de citrouille est de vous référer à un calendrier des semis. Celui-ci sera bénéfique et vous permettra d’éviter moultes erreurs. Nous vous conseillons de semer les graines de citrouille en intérieur de janvier à fin avril, car les plants sont longs à s’établir.
1. Remplissez chaque petit pot de terreau pour semis.
2. Plantez les graines sur la tranche à 2,5 cm de profondeur.
3. Arrosez les pots. Recouvrez-les de sacs en plastique transparent ou placez-les dans une mini serre, dans un endroit lumineux et à une température d'environ 20 ° C. Les graines devraient germer cinq à sept jours plus tard.
4. Après la germination, enlevez le couvercle de la mini serre ou le sac plastique. Laissez les semis pousser sur un rebord de fenêtre ensoleillé, jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment grands pour être repiqués.
Comment planter des citrouilles
Vous choisirez la période de plantation des citrouilles en fonction des conditions météorologiques. Les citrouilles n’apprécient guère le froid, attendez plutôt mi-mai avant de les planter dans un endroit ensoleillé et abrité.
Anticipez l’espace nécessaire à la plantation quelques semaines avant, en creusant un trou de 20 cm de profondeur et 20 cm de diamètre pour chaque citrouille. Espacez chaque trou et chaque rangée de 2 – 3 m.
Remplissez chaque trou avec du compost ou du fumier de ferme bien décomposé. Les citrouilles sont des plantes gourmandes et ont besoin d'un sol riche et fertile pour bien fructifier. Assurez-vous de bien connaître votre sol et de savoir si celui-ci pourra vous offrir une récolte satisfaisante.
Si vous souhaitez faire grimper vos citrouilles, créez un tipi près du trou de plantation. Pour cela, enfoncez profondément trois poteaux dans le sol, et attachez-le au sommet avec de la corde. Assurez-vous de la solidité de votre structure, car même les petites citrouilles font un poids conséquent au moment de la récolte. Laissez 1 mètre entre les plants de citrouilles grimpantes.
Endurcissez vos plants une semaine avant la plantation, en plaçant les pots à l'extérieur pendant la journée et en les rentrant la nuit.
Repiquez un seul plant dans chaque trou de plantation. Tassez le sol autour de la plante et arrosez bien.
Conseils pour bien cultiver la citrouille
Quelques gestes indispensables assureront une croissance harmonieuse à vos citrouilles. Arrosez soigneusement une fois par semaine. Par temps très chaud et sec, augmentez la fréquence à deux fois par semaine. Arrosez toujours la terre au pied, et non les feuilles, pour réduire le risque de maladie fongique.
Si vous cultivez des citrouilles comme grimpantes, attachez les tiges aux tuteurs au fur et à mesure de leur croissance.
Lorsque les fruits commencent à se développer, apportez aux plantes un engrais riche en potasse (l’engrais spécial tomate est idéal) tous les quinze jours. Glissez une tuile ou une ardoise sous chaque citrouille ou placez-la sur des briques pour les préserver de l’humidité du sol et les protéger des limaces et de la pourriture. Vous pouvez également utiliser un paillage de chanvre pour les isoler du sol. Les citrouilles donnent généralement deux à trois fruits par plante, sauf les petites variétés, plus productives.
Les étapes clés pour bien récolter les citrouilles
1. Laissez les fruits mûrir sur la plante le plus longtemps possible pour un goût maximal. En cas de gelées précoces, protégez les citrouilles avec du carton et de la paille.
2. Pour savoir quand récolter les citrouilles, frappez doucement sur les fruits. S'ils sonnent creux, c’est qu’ils sont prêts.
3. Utilisez un sécateur pour couper les tiges de citrouille, en laissant une bonne longueur.
4. Avant de stocker les citrouilles, faites sécher les fruits au soleil pendant environ 10 jours. Par mauvais temps, placez-les dans une serre ou sur un rebord de fenêtre ensoleillé.
5. Une fois la peau sèche, entreposez les citrouilles dans une pièce bien ventilée et fraîche, à une température d'environ 7 à 10°C. Vérifiez périodiquement et retirez tous les fruits qui donnent des signes de pourriture. Vous pouvez ainsi garder les citrouilles jusqu'à six mois.
Maladies et parasites de la citrouille
Les citrouilles peuvent être touchées par l'oïdium, une maladie fongique qui laisse un dépôt blanc poudreux sur les feuilles et, dans les cas graves, ralentit la croissance. La sécheresse rend les plantes plus sensibles à l'oïdium, donc limitez les risques en arrosant régulièrement et évitez de mouiller les feuilles lors de l'arrosage. Taillez et éliminez toutes les feuilles atteintes dès leur apparition.
Lorsque les températures chutent, les fruits risquent de ne pas grossir ou de tomber. Cela s’explique par le fait que les fleurs ne sont pas pollinisées. Rassurez-vous, le problème se résout de lui-même dès que le temps se réchauffe.
Que ce soit pour la cuisine ou la sculpture, voire les deux, la culture des citrouilles est amusante et très gratifiante. Semez dès aujourd'hui et profitez d'une délicieuse récolte cet automne.
L'HOMME ET LA VIE ( Maladie de Hodgkin : symptômes, stades, pronostic du lymphome )
La maladie de Hodgkin ou "lymphome hodgkinien" est un cancer du sang plus fréquent chez le jeune adulte et après 70 ans.
-Sommaire
Définition
Symptômes
Causes
Stades
Diagnostic
Traitements
Espérance de vie
-Définition : c'est quoi la maladie de Hodgkin ?
Le lymphome hodgkinien (LH) ou "maladie de Hodgkin" est une forme de cancer du système lymphatique (cancer du sang). Le médecin anglais Thomas Hodgkin avait déjà décrit cette maladie en 1832 et fut le premier à identifier cette forme de lymphome. Elle est notamment caractérisée par la présence de cellules anormales particulières (les cellules de Sternberg). C'est ce qui différencie le lymphome de Hodgkin de tous les autres lymphomes auxquels on donne le nom générique de "lymphomes non hodgkiniens". En cas de maladie de Hodgkin, la prolifération de cellules anormales entraîne une augmentation de volume des ganglions lymphatiques. Vraisemblablement, la maladie apparaît initialement en un endroit déterminé, habituellement un ganglion lymphatique. Les localisations à l'extérieurs des ganglions sont rares. Certains ganglions atteints peuvent être à l'intérieur du thorax et donc non accessibles à la palpation par le médecin. On distingue 4 stades de développement de 1 à 4 selon que la maladie est étendue d'un ou des 2 côtés du diaphragme, et qu'un organe non lymphoïde est touché ou non.
Quel sont les symptômes de la maladie de Hodgkin ?
"Le symptôme le plus courant du LH est l'augmentation du volume des ganglions lymphatiques, notamment ceux situés dans le cou, au-dessus de la clavicule, à l'aisselle, plus rarement à l'aine", explique le Dr Julien Lenglet, hématologue à l'Hôpital privé d'Antony. Les ganglions lymphatiques enflés sont toujours indolores. Les ganglions à l'intérieur du thorax peuvent donner une toux ou une compression des gros vaisseaux à l'intérieur du thorax, donnant un gonflement du visage : c'est ce qu'on appelle un syndrome cave supérieur. Très souvent, le diagnostic est effectué lors d'un examen physique habituel. "Il est important de garder en tête que la plupart des gens qui consultent leur médecin parce qu'ils ont des ganglions lymphatiques hypertrophiés ne souffrent pas du lymphome de Hodgkin", poursuit le médecin. Avoir des glandes gonflées est souvent la conséquence d'une infection, cependant, dans ce cas, les glandes du cou sont généralement douloureuses. Les ganglions du lymphome de Hodgkin sont habituellement supérieurs à 2 centimètres, durs, adhérents au plan profond.
Les symptômes peuvent aussi comprendre :
Des épisodes de fièvre récurrentes, surtout dans la forme touchant les personnes âgées,
Des sueurs excessives la nuit, trempant les draps,
Une perte de poids involontaire.
Une fatigue persistante et un manque d'énergie.
Des démangeaisons généralisées sur tout le corps.
-Quelles sont les causes de la maladie de Hodgkin ?
Les causes de la maladie de Hodgkin restent largement inconnues. Certaines recherches ont toutefois montré que les personnes qui ont déjà contracté le virus d'Epstein-Barr (responsable de la mononucléose infectieuse) semblent avoir un risque plus élevé de développer ce type de cancer. L'hérédité n'y joue apparemment aucun rôle déterminant. La maladie de Hodgkin, comme tous les autres types de cancer, n'est pas contagieuse.
Quels sont les stades ?
On distingue 4 stades dans la maladie de Hodgkin. Le stade I correspond à la forme la plus bénigne et le stade IV à la forme la plus avancée de la maladie. Chaque stade est divisé en (A) ou (B), (A) signifiant qu'il n'existe pas de symptômes généraux et (B) selon qu'il existe des symptômes généraux.
Stade I. Le cancer est encore confiné à l'intérieur d'un seul groupe de ganglions lymphatiques d'un côté du diaphragme thoracique.
Stade II. Le cancer s'est propagé dans le système lymphatique, tout en restant d'un seul côté du diaphragme.
Stade III. Le cancer s'est propagé dans le système lymphatique, des deux côtés du diaphragme.
Stade IV. Le cancer s'est propagé au-delà du système lymphatique, dans un ou plusieurs organes (poumon, os, foie, moelle osseuse).
Une biopsie pour confirmer le diagnostic de cancer.
Comment diagnostiquer un lymphome hodgkinien ?
"Il s'agit de prélever par chirurgie un morceau de ganglion (ou bien le ganglion dans son intégralité) afin de l'étudier au microscope. La biopsie se déroule généralement sous anesthésie locale pour les ganglions superficiels (cou, aisselles, aine). Dans les cas où le ganglion est profond, la biopsie peut être guidée par imagerie grâce au scanner", détaille le spécialiste.
Réalisé par un médecin spécialiste appelé "anatomopathologiste", l'examen anatomopathologique permet notamment d'observer les cellules de Reed Sternberg caractéristiques du lymphome hodgkinien. Ce sont des cellules géantes d'apparence spécifique. Leur environnement qui présente des signes d'inflammation est également repérable au microscope. En outre, il est possible de bien caractériser les cellules de Reed Sternberg en utilisant des anticorps qui reconnaissent des molécules présentes à leur membrane (l'expression du CD30 est obligatoire pour le diagnostic). En général, il faut compter une huitaine de jours entre la biopsie et le diagnostic définitif. Certains examens simples permettent d'orienter le diagnostic comme une accélération de la vitesse de sédimentation ou une augmentation de la protéine C-réactive. Souvent réalisé en même temps que le diagnostic, le bilan d'extension repose essentiellement sur des examens d'imagerie qui permettent de déterminer le nombre de sites touchés par la maladie. Différentes techniques d'imagerie sont utilisées, notamment le scanner et la TEP (tomographie par émission de positrons) qui permettent de retrouver toutes les localisations du lymphome et d'estimer précocement la réponse aux traitements disponibles.
Les thérapies ciblées devraient améliorer le pronostic de ce cancer.
Quels sont les traitements de la maladie de Hodgkin ?
Le traitement repose sur la chimiothérapie et la radiothérapie, même pour les stades précoces. Il s'agit de faire diminuer rapidement la masse tumorale, puis de compléter par de la radiothérapie sur les masses tumorales résiduelles. La chimiothérapie est donc indispensable à tous les stades. Pour les stades précoces les cycles de chimiothérapie sont réduits (entre 3 et 4) pour les stades plus avancés ils sont plus nombreux (jusqu'à 6). Deux protocoles de chimiothérapie font référence dans la prise en charge de ce lymphome : le protocole Beacopp et l'ABVD (un peu moins lourd). De même les doses de radiothérapie varient en fonction du stade. Elle n'est parfois plus effectuée au stade précoce par certaines équipes.
Par ailleurs, depuis déjà plusieurs années, d'autres traitements sont employés chez l'adulte, chez les patients présentant des réponses non satisfaisantes aux traitements classiques du lymphome de Hodgkin. Il s'agit principalement d'un traitement ciblé contre les cellules tumorales du lymphome de Hodgkin et d'immunothérapies permettant de stimuler les défenses immunitaires de l'organisme afin de lutter via la propre immunité du patient. Ces deux traitements ont fait la preuve de leur efficacité en hématologie adulte et sont maintenant couramment employés dans la prise en charge des lymphomes hodgkiniens de l'adulte. "Pour les patients dont la maladie n'est pas sensible aux premiers traitements ou revient après avoir été en rémission, une nouvelle chimiothérapie sera proposée, associant une chimiothérapie à haute dose, suivie d'une autogreffe de cellule souche", indique le Dr Lenglet.
Pronostic : quelle est l'espérance de vie de la maladie de Hodgkin ?
Le pronostic de la maladie de Hodgkin est globalement très bon avec une survie globale, chez les enfants et les adultes de moins de 20 ans, de plus de 90 %.
L'HOMME ET LA VIE ( Jusqu'à quel âge vit-on en bonne santé en France ? )
L'espérance de vie en bonne santé augmente à nouveau.
-Sommaire
Définition
Age homme
Age femme
A 65 ans
En Europe
Méthode de calcul
- L'espérance de vie à la naissance s'allonge régulièrement. Mais ce n'est pas le seul paramètre important, il y a aussi (et surtout) l'espérance de vie en bonne santé. Jusqu'à quel âge on peut espérer vivre sans incapacité quand on nait en France ? Par rapport à un autre pays européen ? Quand on est retraité ? Ces chiffres ont été dévoilés fin décembre 2024 par l'Institut national de la Statistique et des études économiques (INSEE) et la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) qui dépend du ministère de la Santé.
C'est quoi l'espérance de vie en bonne santé ?
Depuis les années 1960, l'"espérance de vie" en bonne santé ("l'espérance de vie sans incapacité" ou "espérance de santé") est un indicateur social qui concerne le bien-être de la nation. Il correspond au nombre d'années qu'une personne peut compter vivre sans souffrir d'incapacité dans les gestes de la vie quotidienne, définit la DRESS. Cet indicateur est notamment pris en compte dans l'évaluation des politiques publiques. Il fait partie des indicateurs retenus pour suivre la mise en œuvre et l'atteinte des objectifs de développement durable de l'Agenda 2030 de l'ONU. Le Directeur général de l'OMS en 1997 (lorsque l'espérance de vie "sans incapacité" a été intégrée aux travaux de la Commission européenne et de l'OCDE), le Dr Hiroshi Nakajima, indiquait que "l'espérance de vie en bonne santé est plus importante que l'espérance de vie [car] sans qualité de la vie, une longévité accrue ne présente guère d'intérêt", peut-on lire sur le site de l'INSEE.
Quel est l'âge d'espérance de vie en bonne santé de l'homme en France ?
A la naissance, en France, les hommes peuvent espérer vivre 63,6 ans sans incapacité c'est-à-dire en bonne santé. L'espérance de vie sans incapacité à la naissance a augmenté depuis 2008, de 1 an et 10 mois pour les hommes.
Quel est l'âge d'espérance de vie en bonne santé de la femme en France ?
A la naissance, en France, les femmes peuvent espérer vivre 64.2 ans sans incapacité c'est-à-dire en bonne santé. L'espérance de vie sans incapacité à la naissance a augmenté depuis 2008, de 1 an et 11 mois pour les femmes.
esperance-de-vie-franceEspérance de vie de 2008 à 2023 en France © DRESS
Quelle est l'espérance de vie en bonne santé à 65 ans ?
Selon les dernières données calculées sur 2023, à 65 ans, les femmes peuvent espérer vivre 12 ans sans incapacité (donc jusqu'à 77 ans) et les hommes, 10,5 ans (75 ans et demi). Aussi, parmi les années restant à vivre à 65 ans, la part de celles qui seront vécues sans incapacité croît depuis 2008 : elle est passée entre 2008 et 2023, de 44,7 % à 50,8 % pour les femmes, et de 47,7 % à 52,9 % pour les hommes.
Quelle est l'espérance de vie en bonne santé en Europe ?
En 2022 (année la plus récente pour laquelle les données sont disponibles), la France était le 5ème pays de l'Union européenne pour l'espérance de vie sans incapacité des femmes à 65 ans, supérieure de 2 ans et 6 mois à la moyenne européenne. Pour les hommes, la France se situe au 7eme rang de l'UE, au-dessus de la moyenne européenne mais avec un écart moindre (+1 an et 4 mois). La France se situe également au-dessus de la moyenne européenne pour les espérances de vie sans incapacité à la naissance des femmes (+2 ans et 5 mois) et des hommes (+1 an et 4 mois). Elle se situe respectivement au 9e et 10e rang dans l'UE.
Comment calcule-t-on l'espérance de vie en bonne santé ?
L'espérance de vie en bonne santé est calculée à partir des données exhaustives de mortalité d'un pays, par sexe et par âge. Ces données sont ensuite croisées avec un autre paramètre, celui de l'existence ou pas d'une pathologie perçue comme handicapante dans la durée par la personne atteinte, via une enquête déclarative qui consiste à répondre "Non", "Un peu" ou "Fortement" à la question "Etes-vous limité(e), depuis au moins six mois, à cause d'un problème de santé, dans les activités que les gens font habituellement ?". De ce fait, l'espérance de vie en bonne santé présente des limites puisqu'elle est liée à une appréciation en partie subjective.
MONDE D'ANIMAL ( Hermine Mustela erminea )
L’hermine (Mustela erminea) est un petit prédateur de la famille des Mustélidés. On la trouve dans plusieurs forêts et prairies en Eurasie et en Amérique du Nord. Carnivore, elle se nourrit de divers petits animaux.
Sommaire
Taxonomie de l'hermine
Caractéristiques physiques de l'hermine
Écologie et répartition de l'hermine
Régime alimentaire de l'hermine
Mode de vie de l'hermine
Reproduction de l'hermine
Menaces et conservation de l'hermine
Photos de l'hermine
-Taxonomie de l'hermine
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore caniforme
Famille : Mustélidae
Genre : Mustela
Espèce : erminea
Nom scientifique : Mustela erminea
Sous-espèces / taxons
Selon Mammal species of the world, on distingue 37 sous-espèces d’hermine :
Liste des sous-espèces
Mustela erminea erminea
Mustela erminea aestiva
Mustela erminea alascensis
Mustela erminea anguinae
Mustela erminea arctica
Mustela erminea augustidens
Mustela erminea bangsi
Mustela erminea celenda
Mustela erminea cigognanii
Mustela erminea fallenda
Mustela erminea ferghanae
Mustela erminea gulosa
Mustela erminea haidarum
Mustela erminea hibernica
Mustela erminea initis
Mustela erminea invicta
Mustela erminea kadiacensis
Mustela erminea kaneii
Mustela erminea karaginensis
Mustela erminea lymani
Mustela erminea martinoi
Mustela erminea minima
Mustela erminea mongolica
Mustela erminea muricus
Mustela erminea nippon
Mustela erminea ognevi
Mustela erminea olympica
Mustela erminea polaris
Mustela erminea richardsonii
Mustela erminea ricinae
Mustela erminea salva
Mustela erminea seclusa
Mustela erminea semplei
Mustela erminea stabilis
Mustela erminea streatori
Mustela erminea teberdina
Mustela erminea tobolica
Caractéristiques physiques de l'hermine
Taille
Longueur (queue non incluse) : Mâle : 21 à 37 cm / Femelle : 21 à 31 cm
Queue : Femelle : 8 à 11 cm / Mâle : 7 à 13 cm
Poids
Femelle : 100 à 205 g
Mâle : 85 à 320 g
Morphologie et apparence
L’hermine est un petit animal qui possède un long corps fin, une queue très touffue au bout et des pattes assez courtes terminées de griffes.
La tête de l’hermine est légèrement triangulaire et aplatie, avec un museau plutôt long. Ses larges et courtes oreilles sont arrondies et ses yeux, assez grands, ronds et noirs.
Les mâles sont en moyenne un peu plus grands et lourds que les femelles.
Le pelage soyeux de l’hermine a la particularité d’être variable : il change selon la saison. Pour cela, l’hermine effectue deux mues : une en automne et l’autre au printemps.
A l’automne, la fourrure de l’hermine devient entièrement blanche, à l’exception de l’extrémité de la queue qui reste noire (différence avec la belette d’Europe). Au printemps, la robe passe au brun, à part le ventre qui reste blanc jaune. Cette adaptation lui sert à être discrète quelle que soit la saison (pour chasser et se cacher).
Écologie et répartition de l'hermine
Aire de répartition
L’hermine vit en Europe, en Asie et en Amérique du Nord (notamment le cercle Arctique).
Elle a aussi été introduite en Océanie.
Liste des pays
Présent
Afghanistan ; Albanie ; Andorre ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Belgique ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Canada ; Chine ; Croatie ; Tchéquie ; Danemark ; Estonie ; Finlande ; France ; Géorgie ; Allemagne ; Grèce ; Hongrie ; Inde ; Irlande ; Italie ; Japon ; Kazakhstan ; Kirghizistan ; Lettonie ; Liechtenstein ; Lituanie ; Luxembourg ; Moldavie ; Mongolie ; Monténégro ; Pays-Bas ; Macédoine du Nord ; Norvège ; Pakistan ; Pologne ; Portugal ; Roumanie ; Fédération de Russie ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Espagne ; Suède ; Suisse ; Tadjikistan ; Turquie ; Ukraine ; Royaume-Uni ; États-Unis ; Ouzbékistan
Présent et introduit
Nouvelle-Zélande
Habitat
L’hermine vit dans les forêts tempérées et boréales (taïgas) ainsi que dans les vastes étendues comme les prairies et les toundras.
Régime alimentaire de l'hermine
Type de régime
Carnivore
Nourriture et proies
L’hermine se nourrit de divers mammifères, notamment des rongeurs (hamsters d’Europe, lapins d’Amérique, rats, souris), des lièvres, des pikas, des musaraignes et des campagnols.
Elle mange également des insectes, des grenouilles et des petits oiseaux (kiwis, perruches).
Mode de vie de l'hermine
Vie sociale
L’hermine est un animal solitaire et territorial, vivant toujours seule et sur un territoire où les individus du même sexe sont chassés.
Elle marque son territoire avec ses diverses déjections (urines, excréments, glandes). En cas de rencontre, il peut y avoir un combat.
Une hiérarchie est présente, surtout chez les mâles. Les plus forts (les dominants) possèdent de plus grands territoires et s’accouplent avec le plus de femelles à la reproduction.
Comportement
Animal polyvalent à la fois diurne et nocturne, l’hermine est surtout active en journée en été et la nuit en hiver.
Elle consacre la plupart de son activité à la chasse (5 heures). Sur son territoire, l’hermine possède plusieurs terriers eux- mêmes composés de plusieurs galeries.
Ces terriers peuvent être un nid ou un terrier volé à une proie, un tas de bois, de paille, etc. C’est ici qu’elle se repose, et y amène les peaux de ses proies pour se tenir chaud.
Cris / Vocalises
Bien que peu bruyante, l’hermine utilise quelques vocalises pour communiquer.
Pour montrer la soumission ou pour la séduction, les hermines poussent des gazouillis, des trilles, des gémissements et des faibles couinements.
En cas de danger, elle émet un sifflement, accompagné de petits aboiements et de cris aigus pour montrer son agressivité.
Territoire
La taille du territoire de l’hermine varie grandement selon la région (4 à 50 hectares).
Les mâles possèdent un territoire plus grand que celui de la femelle, qui englobe généralement celui de plusieurs d’entre elles.
Prédateurs
Les principaux prédateurs de l’hermine sont le lynx, le loup gris, le renard roux et certains rapaces comme l’aigle royal.
Technique de chasse
Pour chasser, l’hermine se déplace en réalisant de grands bonds et en se mettant régulièrement sur ses pattes arrière pour localiser une proie à vue.
Une fois sa cible trouvée, elle la pourchasse ou la débusque de son terrier. Elle la tue d’une morsure à la gorge ou l’avale (insectes essentiellement).
Longévité
L’espérance de vie de l’hermine est de 5 à 7 ans à l’état sauvage (mais très variable selon les conditions, variant en réalité de 1 à 12,5 ans).
Reproduction de l'hermine
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
L’hermine est sexuellement mature à :
Mâle : 11 à 12 mois.
Femelle : 2-3 semaines, se reproduisant parfois même avant le sevrage.
Période de reproduction
La saison des amours de l’hermine a lieu de avril à juillet.
Gestation
42 jours, même si le fœtus reste dans le ventre de la mère pendant 11 mois (période d’inactivité).
Lieux de mise bas
L’hermine accouche dans des crevasses, des tas de paille ou des rochers.
Nombre de petits par portée
La mère met bas 3 à 4 petites hermines, avec un maximum de 12 petits.
Poids et apparence des petits
A la naissance, les petites hermines pèsent environ 3 grammes. Elles naissent nues, aveugles et sans dents.
Sevrage et éducation
La mère hermine élève seule ses petits. Les petits restent cachés pendant plusieurs semaines, et sont allaités pendant 12 semaines.
Ils sont indépendants et quittent leur mère à 3 mois.
Menaces et conservation de l'hermine
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’hermine est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Espèce encore commune, le nombre d’hermines à l’état sauvage est actuellement inconnu.
La population mondiale d’hermines est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur l’hermine sont :
Perte et dégradation de son habitat : déforestation, …
Chasse et braconnage pour sa fourrure, utilisée pour de nombreux manteaux.
MONDE D'ANIMAL ( Bœuf musqué Ovibos moschatus )
Le bœuf musqué (Ovibos moschatus) est un grand bovidé unique membre du genre Ovibos. On rencontre ce grand ruminant au Groenland et à l’extrême nord du Canada. Herbivore, il se nourrit de diverses herbes qu’il trouve en creusant la neige.
Sommaire
Taxonomie du bœuf musqué
Caractéristiques physiques du bœuf musqué
Performances physiques du bœuf musqué
Écologie et répartition du bœuf musqué
Régime alimentaire du bœuf musqué
Mode de vie du bœuf musqué
Reproduction du bœuf musqué
Menaces et conservation du bœuf musqué
Photos du bœuf musqué
-Taxonomie du bœuf musqué
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Artiodactyle ruminant
Famille : Bovidae
Sous-famille : Bovinae
Genre : Ovibos
Espèce : moschatus
Nom scientifique : Ovibos moschatus
Sous-espèces / taxons
Aucune sous-espèce de bœuf musqué n’est actuellement reconnue.
Caractéristiques physiques du bœuf musqué
Taille
Longueur du corps : femelle : 135 à 200 cm / mâles : 200 à 250 cm
Garrot : 125 à 140 cm
Queue : 10 à 14 cm
Poids
Femelles : 180 à 275 kg
Mâles : 250 à 400 kg
Morphologie et apparence
Le bœuf musqué est un grand ruminant qui possède des caractéristiques physiques parfaitement adaptées à son habitat. Son corps est massif et en forme de tonneau, soutenu par de courtes pattes puissantes terminées de larges sabots larges, ronds et aiguisés. Ses petits yeux arrondis sont bruns à noir. Il est doté de longues et épaisses cornes de couleur crème ivoire sur toute la longueur à l’exception du bout, noir. Celles-ci partent collées du crâne et descendent le long de la tête, puis se recourbent vers le haut pour former une sorte de crochet. Son museau est large.
La fourrure du bœuf musqué est particulièrement épaisse et recouvre la totalité du corps (à l’exception d’une petite zone entre les narines et la lèvre supérieure). Cette toison épaisse est constituée de deux types de poils : les poils de garde (les jards) et le qiviuk. Ces premiers sont les poils les plus visibles à l’extérieur, extrêmement longs et hirsutes au point d’effleurer le sol chez certains adultes. Ils sont de couleur brune à noire, et servent à protéger l’animal du vent, de la neige et des insectes. Une tâche plus claire (marron clair presque beige orangé) est présente en haut du dos, là ou les poils de garde sont moins présents. La deuxième épaisseur, le qiviuk, est le pelage d’hiver, situé en dessous. Il sert à protéger le bœuf du froid : il pousse en automne et tombe au printemps. Ses pattes sont elles recouvertes de longs poils blancs à crème.
Performances physiques du bœuf musqué
Vitesse
Malgré son corps massif et ses courtes pattes, le bœuf musqué peut effectuer des pointes à 60 km/h.
Écologie et répartition du bœuf musqué
Aire de répartition
On trouve le bœuf musqué au Groenland et à l’extrême nord du Canada. Il a cependant également été introduit en Russie et en Alaska.
Liste des pays
Existant (résident)
Canada ; Groenland
Existante par réintroduction
États-Unis (Alaska)
Existant par introduction
Fédération de Russie
Habitat
On trouve le bœuf musqué vit exclusivement dans la toundra, s’y déplaçant selon la saison.
Régime alimentaire du bœuf musqué
Type de régime
Herbivore
Nourriture et proies
L’alimentation du bœuf musqué varie au cours de l’année selon les disponibilités. En été, il se nourrit principalement d’herbe en tout genre, de plantes à feuilles, de carex, de mousse et d’arbustes. En hiver, il se tourne alors vers les tiges de saule et de bouleau, de racines, de mousse et de lichens, ainsi que de tout autre végétal qu’il trouve au dessus ou sous la neige en creusant.
Mode de vie du bœuf musqué
Vie sociale
Le bœuf musqué est un animal sociable et grégaire. Il vit annuellement en groupe de 5 à 20 individus en été, généralement composés d’un mâle et de son harem (ainsi que des petits). En hiver, il arrive que les groupes se rassemblent pour former des troupeaux pouvant compter jusqu’à 50 voire 60 individus (bien que 12 à 24 en moyenne). Au sein des groupes, une hiérarchie de dominance est clairement définie, les critères variant selon le sexe. Le statut des femelles dépend de l’âge : plus elle est âgée, plus elle est importante.
De leur côté, les mâles la définissent avant tout par la force. Ils poussent de puissants grondements et soufflements, piétinent et provoquent parfois des combats. Il existe alors deux types de mâles : les dominants et les subordonnés. Ces premiers imposent leur dominance aux seconds, notamment en leur assénant des coups de cornes. Plus l’individu bénéficie d’un rang social élevé, plus il aura de nourriture. Les petits sont enfin les plus bas dans la hiérarchie, mais sont cependant les mieux protégés en cas de danger. Bien que peu territoriaux, ils marquent leurs chemins à l’aide de glandes pré orbitales.
Comportement
Les bœufs musqués sont des animaux qui passent le plus clair de leur temps à se déplacer pour chercher de quoi se nourrir. Bien que pouvant courir à une forte allure, leur corps surchauffe rapidement. Ils se déplacent alors assez lentement, et effectuent de courtes migrations au cours de l’année. Ils sont principalement diurnes, s’activant surtout lorsque la lumière est suffisante pour leur permettre d’activement se repérer. Bien que paressant assez calmes, ces grands ruminants peuvent s’avérer très agressifs selon la période de l’année. Lors du rut, les mâles sont agressifs et n’hésitent pas à charger ou se battre. Après l’accouplement, c’est au tour des femelles de devenir hargneuses. Ce sont alors elles qui décident le déplacement et l’allure des troupeaux.
Cris et communication
Pour communiquer, les bœufs musqués poussent de puissants cris sourds ressemblant à des rugissements et des grondements. Les cris des petits ressemblent à des bêlements, dont la hauteur baisse peu à peu en grandissant. La communication est également gestuelles, à travers des piétinements, des contacts violents mais aussi des balancements de tête et des coups de cornes sur le sol. Ils servent à communiquer la dominance, notamment à la reproduction. Enfin, les mâles s’urinent dessus lors des parades nuptiales et marquent leur territoire en frottant leur tête, des glandes odorantes étant présentes au niveau des yeux.
Prédateurs
En dehors de l’Homme, le principal prédateur du bœuf musqué est le loup arctique. Certains autres animaux comme l’ours polaire et le grizzli peuvent aussi s’y attaquer. En cas d’attaque, ces animaux se resserrent pour former un cercle faisant face à l’assaillant, cornes baissées. Les petits sont placés au centre. Si le prédateur s’approche, les animaux tentent de lui donner des coups de corne. Dans des cas rares, ils peuvent le charger et le piétiner.
Longévité
L’espérance de vie du bœuf musqué est de :
A l’état sauvage : 14 à 18-20 ans pour les femelles / 10 à 12 ans pour les mâles (à cause des affrontements)
En captivité : 20 à 24 ans
Reproduction du bœuf musqué
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame (système de harem)
Maturité sexuelle
Le bœuf musqué est sexuellement mature à l’âge de :
Femelles : 3 à 4 ans
Mâles : 5 à 6 ans
Période de reproduction
La saison des amours du bœuf musqué a lieu de juillet à septembre.
Choix du mâle reproducteur
A la saison de reproduction et du rut, les mâles déterminent la dominance. En effet, c’est le mâle le plus dominant qui pourra s’accoupler avec la quasi totalité des femelles du groupe. Pour cela, des stratégies d’intimidation (voir Vie Sociale) et des combats peuvent éclater. Les deux mâles se font face à environ 45 m, puis se chargent et entrent en collision au niveau de l’embranchement des cornes. Ce processus peut être réalisé 10 à 12 fois avant de décider du vainqueur.
Gestation
7,5 à 8,5 mois.
Nombre de petits par portée
La femelle met bas 1 seul petit veau (les jumeaux sont très rares et ne survivent généralement pas). Elle enfante en moyenne une année sur deux, bien que l’œstrus puisse ne pas se déclencher lors des années les plus rudes (pas assez de nourriture, froid trop important).
Taille et poids des petits
A la naissance, le veau, appelé bouvillon, pèse entre 9 et 11 kg. Il est déjà doté d’une couche de qiviuk et d’une épaisse toison laineuse, insuffisante cependant pour totalement l’isoler du froid. Ses cornes pousseront dès la naissance jusqu’à ses 6 ans.
Sevrage
Les veaux du bœuf musqué sont très précoces. Moins d’une heure après la naissance, ils sont déjà prêts à suivre le troupeau. Cependant, les jeunes dépendent grandement de leur mère. Chaque mère protège son petit du froid dans ses poils et l’allaite pendant 10 à 12 mois, bien qu’il commence à brouter dès quelques semaines.
Menaces et conservation du bœuf musqué
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le bœuf musqué est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Aujourd’hui, on compte entre 133 914 et 136 914 bœufs musqués adultes à l’état sauvage. Leur population mondiale est actuellement stable.
Menaces
Les principales menaces pesant sur le bœuf musqué sont :
Chasse et braconnage, bien que beaucoup moins importante qu’auparavant où elle a connu un véritable danger.
Réchauffement climatique, qui détruit l’habitat de l’espèce et menace sa nourriture. Cette menace est encore peu importante mais pourrait grandement s’aggraver dans les prochaines années.
Catastrophes naturelles et conditions climatiques rudes, qui peuvent réduire les populations et le nombre de naissance.
Plusieurs mesures ont été prises pour préserver le bœuf musqué :
Lois limitant ou interdisant la chasse de cet animal
Suivi de l’évolution des populations de bœufs musqués pour contrôler leur nombre
Education pour prévenir les personnes de l’importance et du comportement de ces bovidés
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