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janvier 12, 2025
MONDE D'ANIMAL ( Chevreuil Capreolus capreolus )
Le chevreuil (Capreolus capreolus) est un petit cervidé que l’on trouve dans certaines forêts et zones ouvertes d’Europe et d’Asie Mineure. Herbivore, il se nourrit de divers végétaux.
Sommaire
Taxonomie du chevreuil
Caractéristiques physiques du chevreuil
Performances physiques du chevreuil
Écologie et répartition du chevreuil
Régime alimentaire du chevreuil
Mode de vie du chevreuil
Reproduction du chevreuil
Menaces et conservation du chevreuil
Photos du chevreuil
-Taxonomie du chevreuil
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Artiodactyle ruminant
Famille : Cervidé capreoliné
Genre : Capreolus
Espèce : capreolus
Nom scientifique : Capreolus capreolus
Sous-espèces / taxons
On distingue 10 sous-espèces de chevreuil :
Liste des sous-espèces
Capreolus capreolus armenius
Capreolus capreolus canus
Capreolus capreolus capreolus
Capreolus capreolus caucasicus
Capreolus capreolus garganta
Capreolus capreolus italicus
Capreolus capreolus joffrei
Capreolus capreolus ochracea
Capreolus capreolus thotti
Capreolus capreolus whittalli
Caractéristiques physiques du chevreuil
Taille
Longueur : Femelle : 90 à 105 cm / Mâle : 105 à 120 cm
Garrot : Femelle : 57 à 67 cm / Mâle : 62 à 72 cm
Poids
Femelle : 17 à 23 kg en moyenne.
Mâle : 20 à 25 kg en moyenne (record : 35 kg).
Morphologie et apparence
Le chevreuil est un petit cervidé, qui possède un corps fin et athlétique, d’assez longues pattes fines terminées de sabots, pas de queue, une tête allongé assez petite et de grandes oreilles ovales. Seul le mâle possède des bois assez courts, qu’il perd chaque année (bois caducs). Ses yeux sont petits et noirs.
Son pelage court change de couleur au cours de l’année. Il est gris brun en automne-hiver, et devient roux assez vif au printemps. Des taches blanches peuvent apparaître en hiver. Le bout de son museau est noir.
Performances physiques du chevreuil
Vitesse
Le chevreuil peut courir à 40 km/h sur de longues distances, et effectuer de courtes pointes de 98 km/h.
Écologie et répartition du chevreuil
Aire de répartition
On trouve le chevreuil en Europe et en Asie.
Liste des pays
Présent
Albanie ; Allemagne ; Andorre ; Arménie ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Belgique ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Croatie ; Danemark ; Estonie ; Finlande ; France ; Géorgie ; Gibraltar ; Grèce ; Groenland ; Hongrie ; Iran ; Irak ; Italie ; Lettonie ; Liechtenstein ; République Tchèque ; Lituanie ; Luxembourg ; Moldavie ; Monaco ; Monténégro ; Pays-Bas ; Macédoine du Nord ; Norvège ; Pologne ; Portugal ; Roumanie ; Royaume-Uni ; Fédération de Russie ; Saint-Marin ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Espagne ; Suède ; Suisse ; Syrie, Turquie ; Ukraine
Éteint
Israël ; Liban ; Palestine
Habitat
Le chevreuil vit aussi bien dans les forêts de feuillus et de conifères et les prairies tempérées que dans les bois méditerranéens et les taïgas.
Régime alimentaire du chevreuil
Type de régime
Strictement herbivore.
Nourriture et proies
Le chevreuil est un brouteur, qui se nourrit essentiellement d’herbe, de bourgeons, de branches/brindilles et de feuilles (chêne, érable, …). Il mange également des racines, du lichen, du lierre, des baies et des jeunes pousses.
Mode de vie du chevreuil
Vie sociale
Le chevreuil est un animal grégaire en hiver, vivant à cette période le plus souvent en groupe familial de 10 à 15 individus . En effet, il est plus solitaire en été, vivant alors sur son territoire personnel. Ils (les mâles) sont en effet territoriaux, et marquent leur présence avec leurs excréments/urine. Des combats à coups de bois peuvent souvent éclater entre deux mâles, pour le territoire et/ou les femelles.
Comportement
Le chevreuil est un animal principalement crépusculaire, mais peut-être actif n’importe quand. Sédentaires, les adultes restent sur leur domaine vital généralement toute leur vie. Animal craintif, il est très difficile à approcher. Agile, il peut facilement se déplacer dans des zones assez escarpées et rocailleuses.
Cri et vocalises
Le chevreuil adulte “aboie“, tandis que le petit piaule.
Territoire / domaine vital
Le chevreuil vit à l’année sur un territoire de 30 à 100 hectares par individu.
Prédateurs
Les principaux prédateurs du chevreuil sont le lynx et le loup gris. Il peut également être attaqué par le renard roux, le glouton, les chiens errants et les sangliers.
Longévité
L’espérance de vie du chevreuil est d’environ 10-15 ans à l’état sauvage (record : 20 ans, mais en moyenne beaucoup moins).
Reproduction du chevreuil
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le petit chevreuil est totalement sevré à 5-6 mois, mais ne quitte sa mère qu’à 1 an.
Maturité sexuelle
Le chevreuil est sexuellement mature vers 2 ans environ.
Période de reproduction
La saison des amours du chevreuil a lieu du 15 juillet au 15 août (période de rut des mâles).
Nombre de petits par portée
La chevrette met bas 2 petits faons en moyenne (1 à 3).
Gestation
280 jours environ.
Taille et poids des petits
Le petit faon pèse 1 à 2 kg à la naissance.
Menaces et conservation du chevreuil
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le chevreuil est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Selon l’UICN, on compterait environ 15 millions de chevreuils vivant actuellement à l’état sauvage. La population mondiale de chevreuils est actuellement en hausse.
Menaces
Les menaces pesant sur le chevreuil sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, agriculture, déforestation, …
Menaces directes : chasse et braconnage.
Photos du chevreuil
Chevreuil (Capreolus capreolus)
Couple de chevreuil
Chevreuil mangeant de l’herbe
Chevreuil courant dans l’herbe
Anecdotes sur Le chevreuil
Le bébé chevreuil est appelé “faon“, la femelle “chevrette” et le mâle “brocard“.
Le chevreuil est le plus petit cervidé d’Europe.
MONDE D'ANIMAL ( Chat sauvage Félis Silvestri )
Le chat sauvage (Felis silvestris) est un mammifère de la famille des Félidés. On le trouve dans certaines prairies, forêts, savanes et déserts en Eurasie et en Afrique. Carnivore, il se nourrit de divers petits animaux.
Sommaire
Taxonomie du chat sauvage
Caractéristiques physiques du chat sauvage
Performances physiques du chat sauvage
Écologie et répartition du chat sauvage
Régime alimentaire du chat sauvage
Mode de vie du chat sauvage
Reproduction du chat sauvage
Menaces et conservation du chat sauvage
Photos du chat sauvage
-Taxonomie du chat sauvage
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammalia
Ordre : Carnivora
Famille : Felidae felinae
Genre : Felis
Espèce : silvestris
Nom scientifique : Felis silvestris
Sous-espèces / taxons
Selon les dernières études, on distingue 5 à 6 sous-espèces de chat sauvage :
Liste des sous-espèces
Chat ganté (Felis silvestris lybica)
Chat sauvage d’Afrique subsaharienne (Felis silvestris cafra)
Chat orné (Felis silvestris ornata)
Chat de Biet (Felis silvestris bieti), parfois considérée comme une espèce
Chat forestier ou chat sauvage d’Europe (Felis silvestris silvestris)
Chat domestique (Felis silvestris catus)
Auparavant et encore aujourd’hui dans certaines classifications, on compte diverses autres sous-espèces.
En Afrique :
Felis silvestris cafra (Afrique du Sud)
Felis silvestris foxi (Afrique de l’Ouest)
Felis silvestris griselda (Afrique centrale)
Felis silvestris lybica (Afrique du Nord)
Felis silvestris ocreata (Afrique du centre-est)
Felis silvestris mellandi (Afrique du centre-ouest)
Felis silvestris ugandae
En Asie et au Moyen-Orient :
Felis silvestris caudata (Mer Caspienne)
Felis silvestris ornata (de l’Iran à Inde)
Felis silvestris bieti (Chine)
Felis silvestris iraki (Moyen-Orient)
En Europe :
Felis silvestris cretensis (Crête) (presque certainement éteint)
Felis silvestris caucasica (Caucase et Turquie)
Felis silvestris grampia (Écosse)
Felis silvestris jordansi (Îles Baléares)
Felis silvestris reyi (Corse) (probablement éteint)
Felis silvestris silvestris (Europe)
Autres:
Felis silvestris chutuchta
Felis silvestris gordoni
Felis silvestris haussa
Felis silvestris nesterovi
Felis silvestris rubida
Felis silvestris tristrami
Felis silvestris vellerosa
Caractéristiques physiques du chat sauvage
Taille
Longueur : 50 à 80 cm de long.
Queue : 25 à 38 cm en moyenne.
La taille varie grandement selon la région. Les mâles sont en moyenne un peu plus grands que les femelles.
Poids
Femelle : 3,5 kg environ.
Mâle : 5 à 8 kg
Le poids varie selon la saison (jusqu’à 2,5 kg d’écart entre l’été et l’hiver) et selon la région (les chats africains sont en moyenne moins lourds).
Morphologie et apparence
Le chat sauvage est un petit félin qui possède un corps allongé assez robuste, des pattes fines mais puissantes munies de coussinets et de griffes rétractiles ainsi qu’une longue queue large, touffue et non effilée. Son museau est légèrement profilé, sa tête arrondie, ses grandes oreilles triangulaires arrondies et ses yeux perçants bleus ou verts, dotés d’une pupille féline (lui permettant de voir dans la pénombre).
Ses longues vibrisses lui permettent de se repérer dans son environnement. Le bout de son museau est rose. Quelques différences physiques séparent les différentes sous-espèces (taille, forme du corps, nuances du pelage, …). A l’inverse du chat domestique qui possède un poil avec des couleurs et des motifs variés, le chat sauvage possède une robe précise. Son épais pelage est beige à marron gris, avec des rayures brun foncé à noires sur le corps, en particulier sur la queue (annelée).
Performances physiques du chat sauvage
Vitesse
Le chat sauvage patrouille à 6–10 km/h environ et peut atteindre des pointes à 45 km/h.
Écologie et répartition du chat sauvage
Aire de répartition
Le chat sauvage vit dans quelques régions d’Europe et d’Asie, ainsi qu’un peu partout en Afrique.
Liste des pays
Présent
Afghanistan ; Albanie ; Algérie ; Andorre ; Angola ; Arménie ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Belgique ; Bénin ; Bosnie-Herzégovine ; Botswana ; Bulgarie ; Burkina Faso ; Burundi ; Cameroun ; République Centrafricaine ; Tchad ; Chine ; Congo ; République Démocratique du Congo ; Croatie ; Allemagne ; Djibouti ; Égypte ; Érythrée ; Eswatini ; Éthiopie ; France ; Gambie ; Géorgie ; Ghana ; Gibraltar ; Grèce ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Hongrie ; Inde ; Iran ; Irak ; Israël ; Italie ; Jordanie ; Kazakhstan ; Kenya ; Koweït ; Kirghizistan ; Lettonie ; Liban ; Lesotho ; Libye ; Lituanie ; Luxembourg ; Malawi ; Mali ; Mauritanie ; Moldavie ; Mongolie ; Monténégro ; Maroc ; Mozambique ; Namibie ; Niger ; Nigeria ; Macédoine du Nord ; Oman ; Pakistan ; Pologne ; Portugal ; Roumanie ; Fédération de Russie ; Rwanda ; Arabie Saoudite ; Sénégal ; Serbie ; Sierra Leone ; Slovaquie ; Slovénie ; Somalie ; Afrique du Sud ; Sud-Soudan ; Espagne ; Soudan ; Suisse ; Syrie ; Tadjikistan ; Tanzanie ; Togo ; Tunisie ; Turquie ; Turkménistan ; Ouganda ; Ukraine ; Emirats Arabes Unis ; Royaume-Uni ; Ouzbékistan ; Sahara occidental ; Yémen ; Zambie ; Zimbabwe
Éventuellement éteint
Tchéquie
Éteint
Pays-Bas
Présence incertaine
Côte d’Ivoire
Habitat
Le chat sauvage vit dans les prairies tempérées et les savanes tropicales, mais aussi dans les forêts tempérées, les bois méditerranéens et les déserts rocheux.
Régime alimentaire du chat sauvage
Type de régime
Carnivore
Nourriture et proies
Le chat sauvage se nourrit principalement de petits animaux comme les rongeurs, les mulots, les campagnols, les lièvres, les loirs et les souris des champs. Il s’attaque également aux petits carnivores (hermine, belette, martre) et aux faons de cerfs élaphes, de chevreuils et de chamois. Il mange également des oiseaux, notamment des oiseaux aquatiques (fauvettes, canards), des petits reptiles et des écrevisses.
Mode de vie du chat sauvage
Vie sociale
Le chat sauvage est un animal solitaire, qui possède un territoire délimité qu’il marque (déjections, traces de griffes) et qu’il défend face aux autres chats. C’est seulement à la reproduction que mâles et femelles interagissent, restant ensemble quelque temps.
Territoire
La taille du territoire est très variable selon la région et le sexe (ceux des mâles sont plus grands que ceux des femelles), d’en moyenne 3 km2.
Comportement
L’activité du chat sauvage varie selon la sous-espèce. En effet, les chats sauvages d’Europe et d’Asie dans les zones peu urbanisées sont principalement diurnes, tandis que les chats africains sont principalement nocturnes. Grand marcheur, ce félin parcoure jusqu’à 10 km par nuit à la recherche de nourriture. Pour se reposer, il se cache dans le creux d’un arbre, une fissure rocheuse ou un terrier/nid abandonné.
Très agile, le chat sauvage peut facilement grimper aux arbres pour chasser ou se cacher des prédateurs. C’est en effet un animal farouche, qui fuit généralement au moindre danger.
Technique de chasse
Le chat sauvage chasse à l’affût, utilisant notamment l’obscurité pour surprendre ses proies. Il s’approche de sa proie doucement, puis se jette sur elle ou la poursuit pour la tuer d’une morsure à la gorge ou d’un coup de griffe.
Communication et vocalises
Les chats sauvages communiquent entre eux grâce aux sons, aux odeurs et aux postures. Les adultes communiquent à travers des sifflements et des miaulements, en déposant des marquages olfactifs et en adoptant des postures (poils hérissés, mouvements de queue, dos rond). Les mères communiquent avec leurs petits grâce à des ronronnements et des couinements.
Prédateurs
Les principaux prédateurs du chat sauvage sont le renard roux, le loup gris, les hiboux, les faucons et même d’autres chats plus grands (sauvages ou domestiques).
Longévité
L’espérance de vie du chat sauvage est de :
A l’état sauvage : 15 ans environ (bien que beaucoup meurent avant 1 an).
En captivité : jusqu’à 30 ans.
Reproduction du chat sauvage
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Période de reproduction
La saison des amours du chat sauvage dépend de la sous-espèce et de la région :
En Europe : janvier à mars.
En Asie et Afrique : septembre à mars.
Accouplement
L’accouplement a lieu sur le sol ou le toit d’une maison, à l’aube ou lors d’une nuit lumineuse (lune).
Maturité sexuelle
Le chat sauvage est sexuellement mature à :
Femelle : 10 à 11 mois.
Mâle : 9 à 22 mois.
Gestation
56 à 68 jours environ.
Lieux de mise bas
La femelle accouche dans un terrier, dans la végétation ou sous les rochers.
Nombre de petits
La chatte met bas 1 à 8 petits, 3 ou 4 en moyenne, à raison d’une portée par an (parfois 2 si la première est perdue).
Apparence des petits
A la naissance, les jeunes chats sauvages sont aveugles et ne peuvent pas marcher. Ils ouvrent leurs yeux à 10 jours.
Sevrage et éducation
Les chatons sont élevés uniquement par leur mère qui les allaite pendant 30 jours. Celle-ci les élève dans la tanière pendant 4 à 12 semaines. Ils apprennent ensuite à chasser auprès d’elle jusqu’à 4 à 10 mois, âge de leur indépendance.
Menaces et conservation du chat sauvage
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le chat sauvage est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Le nombre de chats sauvages à l’état sauvage est actuellement inconnu. On sait cependant que leur population est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le chat sauvage sont principalement locales. Elles sont les suivantes :
Déforestation et urbanisation qui contribuent à la disparition de l’espèce dans certaines régions.
Croisements avec le chat domestique.
Maladies et virus transmis par le chat domestique.
Collisions routières.
L'HOMME ET LA VIE ( 6 remèdes au miel contre la toux )
Le miel soulage la toux grasse, sèche, nocturne... Bref, c'est le remède incontournable pour stopper une toux.
-Sommaire
Miel de thym
Miel de lavande toux sèche
Infusion au miel toux nocturne
Lait chaud avec du miel
Citron et miel
-Il fait partie des remèdes naturels contre la toux. Le miel doit toujours être présent dans les placards de la cuisine, particulièrement quand arrivent l'automne et l'hiver. Attention,il est contre-indiqué pour les personnes diabétiques comme il est très sucré et chez les enfants de moins d'un an en prévention du botulisme.
Du miel de thym contre la toux grasse
La toux grasse est une toux productive que l'on reconnaît aux expectorations qui permettent d'expulser les mucosités présentes dans les bronches et ainsi libérer les voies respiratoires. Pour soulager ce type de toux, Shana Sarfati, naturopathe-nutritionniste conseille :
► Le miel de thym pour ses propriétés antiseptiques, anti-inflammatoires, antioxydantes. "Il peut être associé à des épices telles que le clou de girofle ou le gingembre" ;
► Le miel d'eucalyptus car celui-ci est un antiviral, un antiseptique pulmonaire, un anti-inflammatoire et un antispasmodique. "Il peut être consommé pur, à la cuillère, ou mélangé à une boisson chaude" ;
► Le miel de sapin pour ses effets énergisants, antiseptiques, anti-inflammatoires des voies respiratoires. "Riche en oligoéléments, il s'associe très bien avec tous les fruits et légumes."
"Il est possible d'effectuer une recette en mélangeant une cuillère à café de miel avec deux gouttes d'huile essentielle d'eucalyptus dans une tisane. Attention cependant, l'huile essentielle d'eucalyptus est contre indiquée pour les enfants de moins de 6 ans et les femmes enceintes et allaitantes."
Du miel de lavande contre la toux sèche et la bronchite
La toux sèche, au contraire de la toux grasse, est une inflammation de la trachée. On la reconnaît au fait qu'il n'y a pas d'expectorations. La naturopathe conseille donc d'utiliser principalement du miel de lavande. "Celui-ci est antiseptique, anti-inflammatoire, il calme la toux, soigne les brûlures et est cicatrisant. Il recouvre les parois irritées de la gorge et a donc des effets antitussifs. Deux cuillères de miel de lavande avec 2 gouttes d'huile essentielle de cyprès est un mélange idéal pour soulager la toux sèche. L'huile essentielle de cyprès est contre-indiquée aux enfants de moins de 6 ans, aux femmes enceintes et allaitantes et aux personnes atteintes d'une maladie hormonodépendante." Le miel de lavande est aussi idéal en cas de bronchite et d'angine.
Une infusion au miel contre la toux nocturne
Il n'y a pas de miel spécifique à ingérer pour calmer une toux nocturne. Il est surtout important de prendre un miel adapté au type de toux qu'elle soit grasse ou sèche (voir ci-dessus). "Avant de dormir, une infusion avec du miel peut cependant être efficace pour apaiser les mucosités, les voies respiratoires et soulager l'irritation de la gorge car le miel diminue l'intensité de la toux et limite les quintes nocturnes. Surélever la tête et vérifier que la pièce soit à une bonne température sont des réflexes qui peuvent aussi aider", explique Shana Sarfati.
Un lait chaud avec du miel
"La chaleur apaise les bronches et les voies respiratoires. Assemblé avec du miel, cela cicatrise et apaise, peu importe le type de toux. Pour limiter les désagréments intestinaux, mieux vaut opter pour du lait végétal ou de brebis plutôt que du lait de vache."
Citron et miel plutôt pour la toux sèche
"Le citron est aussi un cicatrisant et antiseptique naturel. Le mélange citron et miel est davantage recommandé pour la toux sèche. L'idéal est d'assembler du citron, du thym, du gingembre et du miel et d'en boire en infusion 3 à 4 fois par jour pour apaiser globalement les voies respiratoires. Mais lorsqu'on souffre de reflux mieux vaut éviter le citron."
L'HOMME ET LA VIE ( Petit Déjeuner Sain Centenaire )
C'est le petit-déjeuner le plus sain du monde, il ferait vivre jusqu'à 100 ans
Dans une société où la longévité et la santé optimale sont des priorités croissantes, le choix du petit-déjeuner idéal pourrait bien être un élément clé pour atteindre un âge avancé en pleine forme. Selon les experts en nutrition, il existe une combinaison d’aliments qui constitue le petit-déjeuner le plus sain du monde, capable de favoriser une vie longue et en bonne santé.
Le régime des centenaires : un modèle inspirant
De nombreuses études se sont penchées sur les habitudes alimentaires des populations qui vivent dans les zones dites « bleues », régions du monde où les habitants ont une espérance de vie exceptionnellement élevée. Ces zones incluent Okinawa au Japon, la Sardaigne en Italie, ou encore Nicoya au Costa Rica. L’alimentation dans ces régions repose sur des aliments naturels, riches en nutriments et pauvres en produits transformés.
Le petit-déjeuner, souvent considéré comme le repas le plus important de la journée, reflète ces principes. Les aliments intégrés à ce repas jouent un rôle déterminant dans le maintien de la santé cardiovasculaire, le contrôle du poids et la prévention des maladies chroniques.
Les ingrédients clés d’un petit-déjeuner exceptionnel
1. Les fruits frais : une source de vitamines et d’antioxydants
Les fruits tels que les baies, les oranges ou les kiwis sont riches en vitamines C et E, ainsi qu’en antioxydants qui combattent le stress oxydatif. Ils renforcent le système immunitaire et réduisent les inflammations, deux facteurs cruciaux pour une vie longue et saine.
2. Les graines et les noix : le pouvoir des acides gras essentiels
Les amandes, les noix, les graines de chia et les graines de lin sont des sources concentrées d’oméga-3, de protéines et de fibres. Ces nutriments favorisent la santé du cerveau et du cœur tout en réduisant le risque de maladies inflammatoires.
3. Les céréales complètes : énergie durable et fibres
L’avoine, le quinoa ou encore le pain complet sont riches en fibres solubles et insolubles. Elles aident à stabiliser la glycémie, réduire le cholestérol et favoriser une digestion saine. Les centenaires consomment souvent des céréales non raffinées, sans sucre ajouté.
4. Les légumes : un ajout souvent négligé
Intégrer des légumes comme les épinards, l’avocat ou les tomates dans le petit-déjeuner offre un apport supplémentaire en fibres, vitamines et minéraux. Ils complètent les besoins nutritionnels sans ajouter de calories inutiles.
5. Les boissons naturelles : hydratation et antioxydants
Le thé vert, reconnu pour ses propriétés antioxydantes, et les infusions à base de plantes sont les favoris des populations longeévives. Une autre option est l’eau chaude avec du citron, qui stimule la digestion et détoxifie le corps.
Un exemple de petit-déjeuner parfait
Voici une suggestion de petit-déjeuner complet et équilibré :
Un bol d’avoine agrémenté de baies fraîches (myrtilles, fraises) et de tranches de kiwi.
Une cuillère à soupe de graines de chia ou de lin moulues, mélangées avec l’avoine.
Une petite poignée de noix ou d’amandes.
Une tranche de pain complet tartinée d’avocat et parsemée de graines de sésame.
Une tasse de thé vert ou une infusion à base de plantes.
Ce repas fournit un équilibre parfait de macronutriments (glucides complexes, protéines, et graisses saines) et de micronutriments (vitamines, minéraux, antioxydants).
Les bienfaits pour la santé
Adopter ce type de petit-déjeuner présente de nombreux avantages :
Prévention des maladies chroniques : La richesse en antioxydants et fibres aide à protéger contre les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certains cancers.
Santé digestive : Les fibres favorisent un microbiote intestinal sain, élément clé pour l’immunité.
Régulation de l’énergie : Ce petit-déjeuner fournit une énergie stable tout au long de la journée, évitant les pics de faim.
Conclusion
Le petit-déjeuner le plus sain du monde est bien plus qu’un simple repas ; c’est un véritable investissement dans la longévité et la santé. En choisissant des aliments naturels, riches en nutriments, et en adoptant les habitudes des populations longeévives, vous pourriez non seulement améliorer votre qualité de vie, mais aussi augmenter vos chances de vivre jusqu’à 100 ans. Alors, pourquoi ne pas commencer dès demain matin avec ce petit-déjeuner exceptionnel ?
MONDE D'ANIMAL ( Chamois Rupicapra rupicapra )
Le chamois (Rupicapra rupicapra) est un grand mammifère que l’on trouve dans certaines zones montagneuses d’Europe. Herbivore, il se nourrit de toute sorte de végétaux.
Sommaire
Taxonomie du chamois
Caractéristiques physiques du chamois
Performances physiques du chamois
Écologie et répartition du chamois
Régime alimentaire du chamois
Mode de vie du chamois
Reproduction du chamois
Menaces et conservation du chamois
Photos du chamois
-Taxonomie du chamois
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Artiodactyle ruminant
Famille : Bovidé capriné
Genre : Rupicapra
Espèce : rupicapra
Nom scientifique : Rupicapra rupicapra
Sous-espèces / taxons
On distingue 6 sous-espèces de chamois :
Liste des sous-espèces
Chamois turc (Rupicapra rupicapra asiatica)
Chamois du Caucase (Rupicapra rupicapra caucasica)
Chamois des Balkans (Rupicapra rupicapra balcanica)
Chamois des Carpates (Rupicapra rupicapra carpatica)
Chamois alpin (Rupicapra rupicapra rupicapra)
Chamois des Tatras (Rupicapra rupicapra tatrica)
Le chamois des chartreuses, autrefois considéré comme une 7ème sous-espèce, est maintenant considéré comme identique au chamois alpin.
Caractéristiques physiques du chamois
Taille
Longueur : 107 à 137 cm
Garrot : 70 à 80 cm
Les femelles sont en moyenne plus petites que les mâles.
Poids
Femelle : 30 à 60 kg en moyenne.
Mâle : 25 à 45 kg environ.
Corne : 15 à 30 cm, pour environ 70 g.
Morphologie et apparence
Le chamois est un petit bovidé, qui possède un corps massif, des pattes plutôt courtes et puissantes terminées de sabots, une tête allongée et une petite queue ovale. Le mâle comme la femelle possède des petites cornes courbées noires. Ses yeux en amande sont noirs, son museau est noir et ses oreilles triangulaires. Le pelage du chamois est composé de 2 types de fourrure : un duvet et des longs poils. En hiver, le pelage du corps est marron foncé à noir, en été, il est plus clair (beige brun clair). Sa tête est blanche, avec des bandes noires du museau au haut du crâne.
Performances physiques du chamois
Vitesse
Le chamois se déplace en faisant des bonds, et peut courir à une vitesse de 50 km/h.
Écologie et répartition du chamois
Aire de répartition
On trouve le chamois dans certains massifs d’Europe et d’Asie.
Liste des pays
Présent
Albanie ; Allemagne ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Croatie ; France ; Géorgie ; Grèce ; Italie ; Monténégro ; Macédoine du Nord ; Pologne ; Roumanie ; Fédération de Russie ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Suisse ; Turquie
Présent par introduction
Argentine ; République Tchèque ; Nouvelle-Zélande
Habitat
Le chamois vit en montagne, dans les forêts tempérées ainsi que dans les prairies (selon la saison).
https://www.monde-animal.fr/habitat/forets-de-coniferes-temperees/
Régime alimentaire du chamois
Type de régime
Principalement herbivore.
Nourriture et proies
Le chamois est un brouteur, qui mange de l’herbe (graminées, herbacées), des fleurs (iris, gentianes, …) et des légumineuses. Il peut également manger des baies, des feuillages et des arbustes. En hiver, il mange aussi des ronces, du houx et du lierre.
Mode de vie du chamois
Vie sociale
Le chamois est un animal social, qui vit en groupe appelé “harde”, qui peut compter plus de 100 individus. Ces grands groupes sont composés de femelles et de leurs petits, ainsi que de jeunes et (parfois) vieux mâles. Le groupe est guidé par une femelle stérile, la bréhaigne. A la saison des amours, les mâles sont agressifs et se battent pour les femelles, à coups de corne. A cette période, ils vivent seuls ou à 2 ou 3.
Comportement
Le chamois est un animal diurne, bien qu’il soit parfois actif la nuit. Il passe le plus clair de son temps à brouter et se déplacer. Les jeunes jouent régulièrement entre eux. Le reste du temps est consacré au repos, à la surveillance des environs et à la rumination. Ces animaux sont semi-migrateurs. Chaque printemps, les hardes quittent les forêts où ils ont passé l’hiver pour les prairies pâturées.
Cri et vocalises
Le chamois pousse divers cris selon le contexte. Femelle et petits se localisent à l’aide de bêlements et chuintements. Les mâles poussent des chevrotements, qui sont un signal d’alarme.
Prédateurs
Les prédateurs du chamois sont le loup gris, le lynx boréal, l’ours brun et le renard roux.
Ils peuvent aussi être attaqués par l’aigle royal et le gypaète barbu, qui s’attaquent surtout aux petits et aux individus faibles (âgés, blessés).
Longévité
L’espérance de vie du chamois est de 15-16 ans en moyenne à l’état sauvage, 25 ans maximum.
Reproduction du chamois
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le petit chamois est allaité pendant 3 mois, et est totalement sevré à 4-5 mois.
Maturité sexuelle
Le chamois est sexuellement mature à 1 an et demi environ.
Période de reproduction
La saison des amours du chamois (qui correspond à la saison du rut) a généralement lieu de mi-octobre à décembre.
Nombre de petits par portée
La chèvre (la femelle) met bas 1 petit chevreau, plus rarement 2 jumeaux.
Gestation
170 jours environ.
Poids et taille du petit
A la naissance, le chevreau mesure 50 cm de long, 35 cm au garrot et pèse 2 à 2,7 kg.
Menaces et conservation du chamois
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le chamois est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Selon l’UICN, on dénombrait environ 440 000 chamois à l’état sauvage. La tendance de la population mondiale de chamois est inconnue.
Menaces
Les menaces pesant sur le chamois sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, agriculture, …
Menaces directes : chasse au trophée et braconnage pour la peau.
janvier 11, 2025
ENVIRONNEMENT ( Carotte Glace Antarctique )
Une carotte de glace d'âge record en Antarctique devrait révéler pourquoi, environ un million d'années avant nos jours, le rythme des glaciations s'est ralenti
L’Antarctique, continent recouvert de glace et isolé au sud de la planète, conserve les traces les plus anciennes du climat terrestre. Récemment, une carotte de glace d’âge record, extrête des profondeurs de la calotte glaciaire, promet de répondre à une question essentielle pour les scientifiques : pourquoi, il y a environ un million d’années, le rythme des glaciations sur Terre s’est-il ralenti ?
Une carotte de glace qui dévoile les secrets du passé climatique
Les carottes de glace sont des cylindres de glace forés dans les calottes glaciaires et les glaciers. Chaque couche de glace représente une année ou une saison, emprisonnant des bulles d'air et des particules atmosphériques de l'époque. Elles constituent une archive unique du climat passé, permettant d’étudier les variations de température, les niveaux de gaz à effet de serre et les événements volcaniques.
La carotte récemment extraite en Antarctique a une particularité exceptionnelle : elle remonte à plus d’un million d’années. Ce record d’ancienneté pourrait apporter des éclairages inédits sur le changement de rythme des cycles glaciaires, appelé « Transition du Pléistocène Moyen » (TPM).
La Transition du Pléistocène Moyen : un mystère à élucider
Avant la Transition du Pléistocène Moyen, les glaciations se produisaient à un rythme de 41 000 ans, correspondant aux variations de l’inclinaison de l’axe terrestre (obliquité). Cependant, il y a environ un million d’années, ce cycle a changé, passant à une période de 100 000 ans. Ce ralentissement reste une énigme pour les scientifiques.
Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer cette transition. L’une d’elles implique une évolution progressive des calottes glaciaires, qui auraient atteint une taille critique, modifiant leur dynamique et leur sensibilité aux cycles climatiques. Une autre hypothèse suggère que des changements dans la concentration de dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique ont joué un rôle clé.
La carotte de glace pourrait répondre à ces questions en fournissant des données précises sur les niveaux de CO2 et les variations de température avant, pendant et après cette transition.
Des techniques de forage de pointe pour atteindre des archives profondes
Forer une carotte de glace d’une telle ancienneté n’est pas une tâche simple. Les équipes scientifiques ont dû utiliser des technologies avancées pour atteindre des profondeurs de plusieurs kilomètres dans la calotte glaciaire, tout en préservant l'intégrité des échantillons.
La région choisie pour le forage, située sur le plateau antarctique, est stratégique : elle présente une accumulation faible de neige, ce qui garantit une compression lente des couches de glace et une meilleure résolution temporelle des échantillons.
Les scientifiques ont également développé des capteurs sophistiqués pour analyser la composition des gaz piégés dans la glace. Ces analyses permettront de reconstituer avec précision les fluctuations du CO2 et d'autres gaz à effet de serre, fournissant des indices cruciaux sur les interactions entre le climat et les calottes glaciaires.
Des implications majeures pour la compréhension du climat actuel
L’étude de cette carotte de glace ne se limite pas à l’époque du Pléistocène. Elle offre des leçons précieuses pour comprendre le climat actuel et futur. Le système climatique terrestre est complexe, influencé par des interactions entre l’atmosphère, les océans et les calottes glaciaires. En déchiffrant les mécanismes qui ont provoqué le ralentissement des cycles glaciaires, les scientifiques peuvent mieux anticiper les réactions du système face aux perturbations modernes, telles que l’augmentation rapide des niveaux de CO2 due aux activités humaines.
De plus, cette recherche contribue à affiner les modèles climatiques utilisés pour prévoir l’évolution future de la calotte antarctique et son impact sur la hausse du niveau de la mer.
Une collaboration scientifique internationale
Ce projet ambitieux est le fruit d’une collaboration internationale impliquant des équipes de chercheurs de plusieurs pays. Il illustre l’importance de la coopération scientifique face aux défis climatiques mondiaux. Les données obtenues seront partagées avec la communauté scientifique mondiale, renforçant ainsi les efforts pour mieux comprendre et atténuer les effets du changement climatique.
Conclusion
La carotte de glace d’âge record en Antarctique représente une opportunité unique de plonger dans l’histoire climatique de notre planète et de résoudre l’énigme du ralentissement des glaciations il y a un million d’années. Ses résultats pourraient non seulement répondre à des questions fondamentales sur le passé, mais également fournir des informations essentielles pour faire face aux défis climatiques actuels. Cette recherche montre à quel point l’exploration des archives naturelles est cruciale pour l’avenir de notre planète.
MONDE D'ANIMAL ( Lynx boréal Lynx lynx )
Le lynx boréal (Lynx lynx), aussi appelé lynx commun, est un félin de taille moyenne que l’on trouve dans certaines zones froides en Eurasie. Carnivore, il se nourrit d’une grande variété de proies selon la région.
Sommaire
Taxonomie du lynx boréal
Caractéristiques physiques du lynx boréal
Performances physiques du lynx boréal
Écologie et répartition du lynx boréal
Régime alimentaire du lynx boréal
Mode de vie du lynx boréal
Reproduction du lynx boréal
Menaces et conservation du lynx boréal
Photos du lynx boréal
-Taxonomie du lynx boréal
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe/infra-classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore féliforme
Famille : Félin féliné
Genre : Lynx
Espèce : lynx
Nom scientifique : Lynx lynx
Sous-espèces / taxons
On compte aujourd’hui 9 sous-espèces de lynx boréal :
Liste des sous-espèces
Lynx d’Europe, Lynx d’Eurasie ou Lynx eurasien (Lynx lynx lynx)
Lynx des Carpates (Lynx lynx carpathicus)
Lynx des Balkans (Lynx lynx martinoi), sud-ouest des Balkans ;
Lynx du Caucase (Lynx lynx dinniki), en Asie mineure
Lynx du Tibet (Lynx lynx isabellinus), en Asie centrale
Lynx de l’Altaï (Lynx lynx wardi)
Lynx du Baïkal (Lynx lynx kozlovi), au centre de la Sibérie
Lynx lynx wrangeli : à l’est de la Sibérie
Lynx de l’Amour (Lynx lynx stroganovi), dans région du fleuve Amour
Caractéristiques physiques du lynx boréal
Taille
Longueur : 77 à 135 cm
Garrot : 65 à 75 cm
Poids
Femelle : 21 kg (minimum: 9 kg)
Mâle : 25 kg (maximum : 35 kg)
Morphologie et apparence
Le lynx boréal est un grand prédateur, qui possède un corps imposant mais athlétique, des grosses pattes (pieds et coussinets massifs) terminées de griffes rétractiles, une queue très courte mais épaisse et une face assez plate.
Sa tête est arrondie, et surmontée de grandes oreilles triangulaires terminées d’une touffe de poils noire. Son museau est peu proéminent, sa mâchoire est sertie de 28 dents et ses yeux perçants sont jaunes.
La fourrure du lynx boréal est très épaisse. Le pelage est en général fauve, mais va du blanc crème au marron foncé, avec des taches (points et bandes inégales) noires un peu partout.
Son cou, son ventre et l’arrière de ses oreilles sont blancs, le bout de sa queue (manchon) est noir.
Performances physiques du lynx boréal
Vitesse
Le lynx peut courir jusqu’à 70 km/h.
Écologie et répartition du lynx boréal
Aire de répartition
Le lynx boréal vit dans plusieurs pays d’Europe et d’Asie (Eurasie).
Liste des pays
Présent
Afghanistan ; Albanie ; Arménie ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Chine ; Croatie ; République Tchéque ; Estonie ; Finlande ; France ; Géorgie ; Allemagne ; Hongrie ; Inde ; Iran ; Irak ; Italie ; Kazakhstan ; Corée ; Kirghizistan ; Lettonie ; Liechtenstein ; Lituanie ; Mongolie ; Népal ; Macédoine du Nord ; Norvège ; Pakistan ; Pologne ; Roumanie ; Russie ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Suède ; Suisse ; Tadjikistan ; Turquie ; Turkménistan ; Ukraine ; Ouzbékistan
Potentiellement présent
Bhoutan ; Grèce ; Moldavie ; Monténégro ; Serbie
Habitat
Le lynx boréal vit dans les toundras et taïgas (forêts boréales), ainsi que dans les forêts tempérées et les prairies. Il apprécie tout particulièrement les zones montagneuses.
Régime alimentaire du lynx boréal
Type de régime
Carnivore (superprédateur).
Nourriture et proies
Le lynx boréal chasse principalement les ongulés de taille moyenne (chevreuil, chamois, mouton, …) ainsi que divers mammifères assez petits (lièvres, marmottes, lapins, rats et autres rongeurs).
Il mange également certains oiseaux et prédateurs plus petits (renard roux), ainsi que des plus gros herbivores (orignal, renne, cerf, …).
Selon certaines études, il semblerait que le lynx se nourrisse ponctuellement de baies.
Mode de vie du lynx boréal
Vie sociale
Le lynx boréal est un animal solitaire. Animaux territoriaux, les mâles ne supportent d’ailleurs pas d’autre mâle sur leur territoire.
Mâles et femelles se retrouvent seulement pour la reproduction.
Comportement
Le lynx boréal possède une activité crépusculaire, étant actif au lever du jour et à la tombée de la nuit.
Il consacre la plupart de son activité à la chasse. En pleine journée/nuit, il dort dans les fourrés ou les grottes.
Cri et vocalises
Le lynx boréal pousse des grondements, des grognements et des gémissements. Le cri des femelles à la reproduction ressemble à un cri humain.
Territoire
11 à 400 km2 selon l’abondance en proies, patrouillé par le mâle.
Le territoire d’un mâle englobe celui de plusieurs femelles, mais ne chevauche jamais celui d’un autre mâle.
Prédateurs
Les seuls potentiels prédateurs du lynx boréal sont l’ours brun et le loup gris (en dehors de l’Homme).
Technique de chasse
Généralement, le lynx traque sa proie, la suit et la tue d’une morsure. Il peut aussi chasser en embuscade, se rapprochant de sa cible et la tuant par surprise.
Son talent de chasseur est dû à son ouïe et sa vue sur-développées.
Longévité
L’espérance de vie du lynx boréal est de :
A l’état sauvage : 15 ans environ.
En captivité : 30 ans environ.
Reproduction du lynx boréal
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame (polygynie).
Sevrage
Le jeune lynx boréal est sevré et indépendant à l’âge de 10 mois.
Maturité sexuelle
Le lynx boréal est sexuellement mature à :
Femelle : 20 à 24 mois.
Mâle : 30 à 33 mois.
Période de reproduction
La saison des amours du lynx a lieu entre février et avril.
Lieux de mise bas
Dans un repaire isolé comme une crevasse ou une tanière, que la femelle tapisse de poils, de plumes et de feuilles.
Nombre de petits par portée
La femelle met bas à 1 à 4 petits lynx.
Gestation
63 à 68 jours en moyenne.
Taille et poids des petits
240 à 430 g à la naissance.
Menaces et conservation du lynx boréal
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le lynx boréal est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Selon les estimations, on compterait 70 000 à 80 000 lynx boréaux à l’état sauvage, dont environ 10 000 en Europe.
La population mondiale de lynx boréaux est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur le lynx sont :
Perte et dégradation de son habitat : agriculture, déforestation, réchauffement climatique, …
Menaces directes : chasse au trophée et braconnage pour sa fourrure.
MONDE D'ANIMAL ( Loup à crinière Chrysocyon brachyurus )
Le loup à crinière (Chrysocyon brachyurus) est un grand mammifère, le plus grand de tous les canidés, que l’on trouve dans certaines jungles et savanes broussailleuses d’Amérique du Sud. Omnivore, il se nourrit à la fois d’animaux et de végétaux.
Sommaire
Taxonomie du loup à crinière
Caractéristiques physiques du loup à crinière
Performances physiques du loup à crinière
Écologie et répartition du loup à crinière
Régime alimentaire du loup à crinière
Mode de vie du loup à crinière
Reproduction du loup à crinière
Menaces et conservation du loup à crinière
Photos du loup à crinière
-Taxonomie du loup à crinière
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore caniforme
Famille : Canidae
Genre : Chrysocyon
Espèce : brachyurus
Nom scientifique : Chrysocyon brachyurus
Sous-espèces / taxons
On ne distingue actuellement aucune sous-espèce de loup à crinière.
Caractéristiques physiques du loup à crinière
Taille
Longueur : 120 à 130 cm en moyenne.
Garrot : entre 75 à 90 cm.
Queue : environ 28 à 45 cm.
Poids
20 à 25 kg en moyenne.
Morphologie et apparence
Le loup à crinière est un grand canidé possédant un corps assez élancé, de longues pattes terminées de griffes, une queue assez courte et une tête arrondie.
Son museau est allongé, ses grandes oreilles triangulaires et ses yeux noirs.
Son pelage est assez court et sans sous-poil, et est globalement roux orangé. Il tient son nom de sa toison noire sur le dos et les épaules ressemblant à une crinière.
Le bout de sa queue est blanc, tandis que son museau et le bas de ses pattes (sorte de chaussettes) sont noirs.
Performances physiques du loup à crinière
Vitesse
Le loup à crinière peut courir jusqu’à 56 km/h.
Écologie et répartition du loup à crinière
Aire de répartition
Le loup à crinière vit dans quelques pays du centre de l’Amérique du Sud.
Liste des pays
Présent
Argentine ; Bolivie ; Brésil ; Paraguay ; Pérou
Potentiellement éteint
Uruguay
Habitat
Le loup à crinière vit exclusivement dans les forêts tropicales humides et les savanes et prairies.
Régime alimentaire du loup à crinière
Type de régime
Omnivore, à la fois frugivore et carnivore.
Nourriture et proies
Les proies principales du loup à crinière sont les petits animaux comme les lapins, les rongeurs, les oiseaux, les insectes et les poissons. Il arrive également qu’il se nourrisse de charognes, de cerfs, de pécaris ou de tamanoirs.
Côté végétaux, il se nourrit principalement de fruits (tomates, fruit du loup (Solanum lycocarpum)), de canne à sucre et de tubercules. Ils représentent plus de la moitié de son alimentation.
Mode de vie du loup à crinière
Vie sociale
Le loup à crinière est un animal solitaire, qui vit seul ou en couple. Ce sont en effet des animaux monogames.
Ensemble, ils défendent leur territoire, qu’ils patrouillent la nuit (ce sont des animaux territoriaux).
Comportement
Le loup à crinière est principalement crépusculaire, bien qu’il soit actif le jour si les températures tombent trop bas.
Il passe le plus clair de son temps à chercher de la nourriture et à marquer son territoire.
Cri et vocalises
Comme les autres loups, le loup à crinière hurle, aboie, gronde, grogne et gémit.
Territoire
Le territoire moyen du loup à crinière est d’environ 30 km2 pour un couple.
Prédateurs
Les deux seuls prédateurs du loup à crinière sont le jaguar et le puma.
Technique de chasse
Contrairement à la plupart des canidés, le loup à crinière chasse seul.
Il repère sa proie avec son excellente ouïe, puis la traque ou la débusque en tapant sur le sol. Il la tue d’une morsure à la gorge.
Longévité
L’espérance de vie du loup à crinière est de :
A l’état sauvage : Inconnue.
En captivité : 15 ans environ.
Reproduction du loup à crinière
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Monogame
Sevrage
Le louveteau à crinière arrête de téter vers ses 4 mois, mais est encore nourri par régurgitation jusqu’à 10 mois.
Maturité sexuelle
Le loup à crinière est sexuellement mature à 1 ou 2 ans environ.
Période de reproduction
La saison des amours du loup à crinière a lieu entre juin et septembre.
Lieux de mise bas
La louve met bas dans une tanière.
Nombre de petits par portée
La louve met bas 2 à 6 louveteaux au pelage noir, à raison d’environ 1 portée chaque année.
Gestation
60 à 65 jours environ.
Taille et poids des petits
450 g à la naissance.
Menaces et conservation du loup à crinière
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le loup à crinière est un animal quasi menacé (NT) selon l’UICN.
Population
On dénombrerait environ 17 000 loups à crinière vivant à l’état sauvage.
La population mondiale de loups à crinière est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le loup à crinière sont :
Perte de ses proies et dégradation de son habitat : agriculture, déforestation, …
Menaces directes : pollution (bioaccumulation de matériaux lourds), chasse et braconnage pour sa
MONDE D'ANIMAL ( Loup gris Canis lupus )
Le loup gris (Canis lupus), aussi appelé loup commun voire loup, est un grand canidé que l’on trouve dans divers habitats froids comme arides un peu partout sur le globe. Carnivore, il se nourrit d’une grande diversité de proies selon la région.
Le loup gris est une espèce protégée en France.
Sommaire
Taxonomie du loup gris
Caractéristiques physiques du loup gris
Performances physiques du loup gris
Écologie et répartition du loup gris
Régime alimentaire du loup gris
Mode de vie du loup gris
Reproduction du loup gris
Menaces et conservation du loup gris
Photos du loup gris
-Taxonomie du loup gris
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore caniforme
Famille : Canidé
Genre : Canis
Espèce : lupus
Nom scientifique : Canis lupus
Sous-espèces / taxons
Le loup gris possède de nombreuses sous-espèces, parfois assez éloignées morphologiquement du loup gris d’origine. Selon les classifications, on distingue un nombre variable de sous-espèces :
Liste des sous-espèces
Les sous-espèces d’Amérique du Nord:
Loup du Canada (Canis lupus occidentalis)
Loup des Grandes Plaines (Canis lupus nubilus)
Loup arctique (Canis lupus arctos)
Loup du Mexique (Canis lupus baileyi)
Les sous-espèces d’Eurasie:
Loup eurasien ou loup gris commun (Canis lupus lupus), espèce la plus détaillée ici.
Loup de Sibérie (Canis lupus albus)
Loup de Russie (Canis lupus communis)
Loup d’Arabie (Canis lupus arabs)
Loup des Steppes (Canis lupus campestris)
Loup d’Hokkaido (Canis lupus hattai)
Loup de Honshu (Canis lupus hodophilax)
Loup ibérique (Canis lupus signatus)
Les sous-espèces domestiques /semi-sauvages :
Chien (Canis lupus familiaris)
Dingo (Canis lupus dingo)
Chien chanteur de Nouvelle-Guinée (Canis lupus halstromi)
3 autres animaux anciennement considérés comme des sous-espèces du loup gris sont maintenant classifiés autrement :
Loup d’Egypte, anciennement Canis lupus lupaster maintenant considéré comme une sous-espèce du chacal doré ou loup doré (Canis anthus lupaster)
Loup des Indes, anciennement Canis lupus pallipes, récemment considéré comme une espèce en tant que tel : Canis indica
Loup Mongol, anciennement Canis lupus chanco, récemment considéré comme une espèce en tant que tel : Canis himalayensis
Caractéristiques physiques du loup gris
Taille
Longueur : Mâle : 1,65 m / Femelle : 1,59 m
Garrot : entre 66 et 85 cm.
Queue : 29 à 50 cm
Poids
Femelle : 16 à 50 kg (record légèreté : 12 kg).
Mâle : 20 à 70 kg (record lourdeur : 70 kg).
Morphologie et apparence
Le loup est un grand prédateur à l’allure semblable à celle du chien, très caractéristique de l’espèce. Il possède en effet un corps élancé mais imposant, des grandes pattes assez fines mais puissantes terminées de grosses griffes non rétractiles ainsi qu’une longue queue épaisse. Son museau est allongé et terminé d’une truffe grise. ses yeux sont jaune orangé, ses crocs acérés et ses oreilles triangulaires.
La fourrure du loup est épaisse, tout particulièrement chez les sous-espèces nordiques. Les poils sont particulièrement longs sur le dos et le cou, et ses sous-poils assez courts restent toute l’année. Sa robe varie grandement selon l’individu et selon la sous-espèce, étant souvent gris foncé avec des nuances plus claires (parfois blanc crème) et des reflets roux, mais pouvant également être entièrement noire ou blanche.
Performances physiques du loup gris
Vitesse
Le loup gris est un animal très rapide, qui peut effectuer des pointes à 40–50 km/h. Possédant une grande endurance, il peut parcourir plus de 60 km en une nuit.
Saut
Les loups vivant dans les climats les plus extrêmes (climats polaires comme le loup arctique) possèdent une fourrure extrêmement épaisse, leur permettant de supporter des températures jusqu’à -60 °C.
Écologie et répartition du loup gris
Aire de répartition
Le loup gris vit dans quelques pays d’Amérique du Nord, d’Arctique, d’Europe et d’Asie.
Liste des pays
Présent
Afghanistan ; Albanie ; Allemagne ; Arménie ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Belgique ; Bhoutan ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Canada ; Chine ; Croatie ; Danemark ; Estonie ; Finlande ; France ; Géorgie ; Grèce ; Groenland ; Hongrie ; Inde ; Iran ; Irak ; Israël ; Italie ; Jordanie ; Kazakhstan ; République Populaire Démocratique de Corée ; République de Corée ; Kirghizistan ; Lettonie ; Libye ; Lituanie ; Luxembourg ; Mexique ; Moldavie ; Mongolie ; Monténégro ; Myanmar ; Népal ; Pays-Bas ; Macédoine du Nord ; Norvège ; Oman ; Pakistan ; Pologne ; Portugal ; Roumanie ; Fédération de Russie ; Arabie Saoudite ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Espagne ; Suède ; Suisse ; Syrie ; Tadjikistan ; Turquie ; Turkménistan ; Ukraine ; Émirats Arabes Unis ; États-Unis ; Ouzbékistan ; Yémen
Potentiellement éteint
Bangladesh
Éteint
Irlande ; Japon ; Royaume-Uni
Habitat
Le loup gris vit dans les toundras, les taïgas, les forêts tempérées et les montagnes aussi bien que dans les déserts et les prairies et plaines.
https://www.monde-animal.fr/habitat/forets-de-coniferes-temperees/
Régime alimentaire du loup gris
Type de régime
Essentiellement carnivore et charognard.
Nourriture et proies
Le loup gris est un redoutable chasseur, qui se nourrit de toute sorte d’animaux. Comme la plupart des animaux chassant en meute, la majorité de son régime alimentaire est constituée de grands herbivores, dont la taille varie selon le nombre d’individus. Ils mangent en effet des caribous (rennes), des chamois, des sangliers, divers cerfs, des wapitis, des mouflons et parfois même des bisons d’Amérique, bisons d’Europe, bœufs musqués et orignaux (élans).
Ils complètent leur régime alimentaire de diverses proies plus petites comme divers rongeurs (lapin, lièvre, lemming, …), cervidés, oiseaux (volaille), reptiles, poissons (saumons) ainsi que de carcasses et de certains fruits comme le raisin. Ces proies représentent d’ailleurs la majeure partie du régime des loups solitaires.
Mode de vie du loup gris
Vie sociale
Le loup gris est un animal très social, qui vit généralement en meute comptant en moyenne 6 à 11 individus. En effet, la plupart des meutes sont composées d’une unité familiale : un couple et leurs progénitures. Cependant, il est assez fréquent que les meutes soient en réalité composées de plus de membres, jusqu’à 42 individus. Quoiqu’il arrive, la meute est toujours composée d’un seul couple reproducteur, appelé couple alpha, composé de la femelle et du mâle dominant.
En effet, les meutes de loup sont organisées de manière stricte et les rôles sont parfaitement répartis. Le couple alpha figure donc en haut de la hiérarchie, et dispose de nombreux privilèges (premier à manger, choix des déplacements, …), suivis des individus bêtas qui les remplacent en cas de mort. Ces derniers ont également pour rôle de donner les ordres à la dernière place de loup, les omegas. Les loups gris sont des animaux très territoriaux : les animaux vagabonds ou d’une autre meute ne sont pas tolérés sur leur territoire.
Au sein de la meute, les interactions et les liens sont très forts, la cohésion étant très importante pour le clan. Une fois nés, les petits sont élevés par la mère dans une tanière, éloignés des autres membres du groupe pendant les premières semaines de leur vie. Une fois matures, il arrive qu’ils soient chassés de la meute, les obligeant à être momentanément plus solitaires ou à rejoindre/créer une nouvelle meute.
Comportement
Le loup gris est un animal nocturne, qui passe la majeure partie de sa nuit à se déplacer et à chasser. La plupart des loups gris sont sédentaires au printemps et à l’été mais deviennent bien plus nomades en automne et en hiver.
Ce sont des animaux très intelligents, qui communiquent entre eux à travers diverses vocalises ainsi qu’avec des marquages olfactifs et diverses gestuelles : mouvement des oreilles, de la queue, du corps, …
Cri et vocalises
Le loup gris est notamment connu pour son célèbre cri, appelé hurlement, qui contrairement à ce que l’on pense n’est pas poussé à la tombée de la nuit. En effet, le loup hurle plus généralement pendant la nuit. Pour communiquer avec ses congénères, il aboie, gémit, couine et gronde.
Prédateurs / Compétition inter-spécifique
Prédateur vivant en meute, le loup ne possède pas de prédateur mais plutôt d’un seul réel concurrent : le tigre. Le carcajou peut également être un rude compétiteur, réussissant parfois à récupérer le butin d’une meute de loup entière.
Technique de chasse
Les loups gris sont de redoutables chasseurs, qui utilisent avant tout la cohésion d’équipe pour attraper leurs proies. Chassant en meute, les loups gris commencent par repérer leur proie. Si la cible est seule, les loups la pourchassent puis l’entourent et la tuent d’une puissante morsure à la gorge. Si ils s’attaquent à un troupeau, ils tenteront d’éloigner un membre du groupe en les traquant, parfois sur de longues distances, avant de lui faire subir le même sort.
Longévité
L’espérance de vie du loup gris est de :
A l’état sauvage : 5 à 6 ans en moyenne (record: 13,7 ans).
En captivité : jusqu’à 15 ans (record: 20,6 ans).
Reproduction du loup gris
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le jeune loup est sevré à l’âge de 2 mois environ.
Maturité sexuelle
Le loup gris est sexuellement mature à :
A l’état sauvage : 22 à 24 mois.
En captivité : 9-10 mois.
Les loups se reproduisent en effet lorsque les ressources disponibles sont suffisamment abondantes, ce qui explique ce grand écart d’âge.
Période de reproduction
La saison des amours du loup gris a lieu entre janvier et mars.
Lieux de mise bas
La louve met bas dans une tanière, généralement une grotte ou une cavité rocheuse.
Nombre de petits par portée
1 à 17 louveteaux (5-6 en moyenne) aveugles et sans poils, à raison d’environ 1 fois chaque année.
Gestation
62 à 75 jours.
Taille et poids des petits
300 à 500 grammes à la naissance.
Menaces et conservation du loup gris
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le loup gris est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Le loup gris est cependant une espèce en grand danger dans certaines régions, notamment en France où il est classé vulnérable (VU).
Population
Espèce très commune et étant divisé en beaucoup de sous-espèces, le nombre précis d’individus à l’état sauvage est inconnu.
La population mondiale de loups gris est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur le loup gris sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, réchauffement climatique, …
Menaces directes : chasse et braconnage pour sa fourrure, empoisonnement par peur.
Raréfaction des proies.
MONDE D'ANIMAL ( Léopard Panthera perdus )
Le léopard (Panthera pardus), aussi appelée panthère, est un grand félin que l’on trouve dans les forêts, les savanes et les semi-déserts dans diverses régions d’Asie et d’Afrique. Carnivore, il se nourrit de toute sorte de proies qu’il peut attraper.
Malheureusement, cet animal emblématique de l’Afrique est en voie de disparition.
Sommaire
Taxonomie du léopard
Caractéristiques physiques du léopard
Performances physiques du léopard
Écologie et répartition du léopard
Régime alimentaire du léopard
Mode de vie du léopard
Reproduction du léopard
Menaces et conservation du léopard
Photos du léopard
-Taxonomie du léopard
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe/infra-classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore féliforme
Famille : Félin panthériné
Genre : Panthera
Espèce : pardus
Nom scientifique : Panthera pardus
Sous-espèces / taxons
On dénombre 9 sous-espèces de léopard réparties en Afrique et en Asie (la sous-espèce varie selon la région). Elles sont les suivantes :
Liste des sous-espèces
Léopard d’Afrique (Panthera pardus pardus)
Léopard d’Indochine (Panthera pardus delacouri)
Léopard de Perse (Panthera pardus saxicolor)
Léopard indien (Panthera pardus fusca)
Léopard du Sri Lanka (Panthera pardus kotiya)
Léopard de Java (Panthera pardus melas)
Léopard de Chine du Nord (Panthera pardus japonensis)
Léopard d’Arabie (Panthera pardus nimr)
Léopard de l’Amour (Panthera pardus orientalis)
(Léopard d’Anatolie (Panthera pardus tulliana) considéré comme éteint , bien qu’un spécimen ait été observé en 2008)
Caractéristiques physiques du léopard
Taille
Longueur : Femelle : 0,95 à 1,24 m / Mâle : 1 à 1,6 m
Garrot : 45 à 78 cm environ.
Queue : 52 à 90 cm
La taille du léopard varie grandement selon la sous-espèce (le léopard d’Arabie étant le plus petit, le léopard d’Afrique le plus grand).
Poids
Femelle : 37 kg en moyenne.
Mâle : 58 kg en moyenne (le plus lourd léopard pesé pesait 90 kg).
Le poids du léopard varie grandement selon la sous-espèce (le léopard d’Arabie étant le plus léger, le léopard d’Afrique le plus lourd).
Morphologie et apparence
Le léopard est un grand félin carnivore possédant la silhouette d’un gros chat au corps massif et à la musculature sur-développée. Il ressemble beaucoup au jaguar, mais est un peu moins massif et moins puissant. Il possède cependant des pectoraux bien plus développés, si bien qu’il est le seul grand félin à pouvoir grimper aux arbres. Il possède des pattes assez larges, des épaules musclées, des petites oreilles triangulaires arrondies et une mâchoire puissante. Comme la plupart des félins, le léopard possède des yeux jaune vert qui lui permettent de voir la nuit, des crocs puissants et des griffes acérées et rétractiles, qu’il sort uniquement lors de la chasse.
Son pelage caractéristique varie du fauve à l’orange jaune, suivant un dégradé de bas en haut : le dessous de son corps (intérieur des pattes, cou et ventre) est blanc. Il est recouvert de tâches noires à brun foncé, en forme de points en bas des pattes et sur la tête, et en forme de “rosette” (anneaux) sur le reste du corps, qui sont vides (l’intérieur est cependant un peu plus foncé que le reste de son corps). C’est d’ailleurs ce qui permet de le différencier du jaguar.
Certains léopards sont entièrement noirs (appelés le plus souvent panthère noire), à cause d’une mutation génétique.
Performances physiques du léopard
Vitesse
Le léopard peut courir jusqu’à 60 km/h.
Capacité de grimpeur
Le léopard (la majorité de ses sous-espèces) est un excellent grimpeur. En effet, grâce à ses puissants pectoraux, il arrive à facilement grimper aux arbres.
Écologie et répartition du léopard
Aire de répartition
Le léopard vit dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie.
Liste des pays
Présent
Afghanistan ; Angola ; Arménie ; Azerbaïdjan ; Bangladesh ; Bénin ; Bhoutan ; Botswana ; Burkina Faso ; Burundi ; Cambodge ; Cameroun ; République Centrafricaine ; Tchad ; Chine ; Congo ; Congo ; République Démocratique du Congo ; Côte d’Ivoire ; Djibouti ; Égypte ; Guinée Equatoriale ; Érythrée ; Eswatini ; Éthiopie ; Gabon ; Ghana ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Inde ; Indonésie (Java) ; Afrique du Sud ; Arabie Saoudite ; Iran ; Irak ; Kenya ; Liberia ; Malawi ; Malaisie ; Mali ; Mozambique ; Myanmar ; Namibie ; Népal ; Niger ; Nigeria ; Oman ; Pakistan ; Fédération de Russie ; Rwanda ; Sénégal ; Sierra Leone ; Somalie ; Sud-Soudan ; Sri Lanka ; Soudan ; Tanzanie ; Thaïlande ; Turquie ; Turkménistan ; Ouganda ; Yémen ; Zambie ; Zimbabwe
Potentiellement éteint
Gambie ; Israël ; République Populaire Démocratique de Corée ; Laos ; Lesotho ; Tadjikistan ; Vietnam
Éteint
Hong Kong ; Jordanie ; République de Corée ; Koweït ; Liban ; Mauritanie ; Maroc ; Singapour ; Syrie ; Togo ; Tunisie ; Émirats Arabes Unis ; Ouzbékistan
Présence incertaine
Algérie ; Géorgie
Habitat
Le léopard vit dans les forêts tropicales humides ou sèches, les savanes tropicales, les semi-déserts, les marécages et les zones rocailleuses et montagneuses.
Régime alimentaire du léopard
Type de régime
Uniquement carnivore (super prédateur).
Nourriture et proies
Animal opportuniste, le léopard se nourrit des animaux qu’il a l’occasion de trouver et chasser. Ses principales proies sont des animaux d’assez grosse taille comme les différentes antilopes en Afrique (gazelle de Thomson, gazelle de Grant, impalas et jeunes gnous) et divers cervidés en Asie comme les bouquetins et les cerfs (chital, muntjac, …), ainsi que les porcs-épics et les sangliers. Il complète son régime avec diverses petites proies : certains rongeurs, poissons, reptiles et singes.
De plus en plus proche géographiquement de l’homme, il s’attaque au bétail et aux animaux de compagnie comme les chiens, ainsi qu’aux enfants dans quelques régions.
Mode de vie du léopard
Vie sociale
Comme la majorité des félins, le léopard est un animal solitaire, qui ne côtoie ses semblables que pour la reproduction.
Durant cette période, les animaux sont en revanche plus sociables, le couple restant ensemble 1 semaine environ (qui correspond à la durée moyenne des chaleurs de la femelle). La femelle reste ensuite plusieurs mois avec ses petits, plus ou moins longtemps selon l’animal (variant de 9 mois à 3 ans) et selon leur sexe (les mâles étant en moyenne élevés par leur mère un peu plus longtemps que les femelles).
A leur naissance, les petits sont vulnérables à de nombreux prédateurs : leur mère les déplace alors régulièrement, pour éviter tout risque de mort prématurée. Une fois assez grands pour se débrouiller seuls, elle les chasse pour pouvoir se reproduire et mettre au monde une nouvelle portée. Comme chez les lions, il arrive que les jeunes léopards mâles, une fois chassés par leur mère, restent ensemble plusieurs mois avant de se séparer.
Comportement
Comme la plupart des félins, le léopard est un animal crépusculaire. Il chasse exclusivement la nuit et au crépuscule, et se repose à l’ombre pendant les heures chaudes de la journée. Contrairement aux autres félins en revanche, il passe le plus clair de son temps dans les arbres (à l’exception de quelques sous-espèces).
En effet, il y apporte même sa nourriture et se nourrit exclusivement dans les arbres. Après avoir tué sa proie, il la traîne jusqu’à un arbre et la monte avec lui à sa cime, son impressionnante force lui permettant de soulever des proies pesant jusqu’à 2 fois son poids ! Ce comportement étonnant lui permet de conserver et manger sa proie plusieurs jours, sans risquer de se la faire voler par un prédateur plus gros ou vivant en groupe.
Cri et vocalises
Le léopard rugit, principalement pour signaler sa présence et marquer son territoire. Son cri lorsqu’il charge ressemble à une toux rauque.
Il peut également pousser des miaulements, des grondements, des grognements, des sifflements et des soufflements.
Territoire
Zone abondante en proie (savane) : Mâle : 30 à 80 km2 / Femelle : 15 à 40 km2.
Zone avec peu de proie (montagnes) : Mâle : jusqu’à 400 km2 / Femelle : 100 à 200 km2.
Cette répartition permet aux mâles de posséder un territoire qui s’étend généralement sur celui de plusieurs femelles.
Prédateurs / Compétition inter-spécifique
Le léopard est faible face aux lions, aux tigres, aux crocodiles, aux hordes de lycaons, ainsi qu’aux groupes de singes comme les babouins et les chimpanzés. Si ces deux derniers s’attaquent principalement à lui pour le chasser, les autres (sauf le crocodile) cherchent le plus souvent à lui voler sa nourriture.
Les petits, très vulnérables, sont exposés à tous ces prédateurs, ainsi qu’aux hyènes rayées aux hyènes tachetées et aux léopards mâles, cherchant à les tuer pour s’accoupler avec la femelle.
Technique de chasse
Le léopard est un animal opportuniste, mais qui, assez intelligent, a recours à diverses stratégies. Comme beaucoup de félins, il se tapit dans la végétation pour s’approcher furtivement de sa proie, puis lui saute dessus et lui assène une morsure à la gorge létale. Grimpant aux arbres, il lui arrive aussi de surprendre sa proie par-dessus en sautant depuis la cime.
Une autre technique de chasse élaborée qu’il utilise est plus réfléchie : pour attraper un singe, il fait semblant de monter dans l’arbre. Le singe, apeuré, descend, et se fait attraper par le léopard qui se jette sur lui.
Longévité
L’espérance de vie du léopard est de :
A l’état sauvage : 12–15 ans en moyenne.
En captivité : 23 ans.
Reproduction du léopard
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le jeune léopard est sevré à l’âge de 3 mois, mais reste avec sa mère 1 à 2 ans.
Maturité sexuelle
Le léopard est sexuellement mature à :
Femelle : 30 à 36 mois.
Mâle : 24 à 36 mois.
Période de reproduction
La saison des amours du léopard varie selon son environnement. Les léopards en milieux subtropicaux se reproduisent généralement de janvier à février, tandis que les léopards en milieux tropicaux se reproduisent toute l’année (bien que majoritairement au printemps).
Les chaleurs sont relativement courtes : elles durent environ 1 semaine.
Lieu de mise bas
La femelle met bas et prend soin de ses petits dans une tanière, souvent dans une crevasse, une grotte ou le creux d’un arbre.
Nombre de petits par portée
La femelle léopard met bas 2 à 4 petits, à raison d’une portée tous les 2 ans.
Gestation
90 à 105 jours.
Taille et poids des petits
430 à 600 g à la naissance.
Menaces et conservation du léopard
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le léopard est un animal Vulnérable (VU)selon l’UICN.
Population
La population mondiale de léopards serait d’environ 800 000 individus à l’état sauvage. Elle est cependant répartie très inégalement selon les sous-espèces.
Menaces
Les menaces pesant sur le léopard sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, déforestation, …
Menaces directes : chasse au trophée et braconnage pour sa fourrure.
Catastrophes naturelles : cyclones.
MONDE D'ANIMAL ( Jaguar Panthera onc )
Le jaguar (Panthera onca), aussi appelé tigre d’Amérique du Sud, est un grand félin que l’on trouve principalement dans les zones humides en Amérique du Sud. Carnivore, il se nourrit des différents animaux qu’il peut attraper.
Sommaire
Taxonomie du jaguar
Caractéristiques physiques du jaguar
Performances physiques du jaguar
Écologie et répartition du jaguar
Régime alimentaire du jaguar
Mode de vie du jaguar
Reproduction du jaguar
Menaces et conservation du jaguar
Photos du jaguar
-Taxonomie du jaguar
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe/infra-classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore féliforme
Famille : Félin panthériné
Genre : Panthera
Espèce : onca
Nom scientifique : Panthera onca
Sous-espèces / taxons
Les scientifiques ne sont pas d’accord sur la taxonomie du jaguar. En effet, certaines études réalisées à la fin du XXe siècle ont montré qu’il existait 8 ou 9 sous-espèces de jaguar en Amérique.
Cependant, de plus récentes études ont contredit l’existence de sous-espèces de jaguar : on dit donc qu’il n’existe aucune sous-espèce de jaguar.
Caractéristiques physiques du jaguar
Taille
Longueur : Femelle : 1,12 à 1,7 m / Mâle : 1,40 à 1,85 m
Garrot : 68 à 76 cm environ.
Queue : 40 à 65 cm
Poids
Femelle : 56 à 102 kg (jusqu’à 158 kg).
Mâle : 41 à 72 kg
Le poids des jaguars varie selon leur environnement (ceux vivant dans les forêts denses sont moins lourds que ceux vivant dans des espaces plus larges).
Morphologie et apparence
Le jaguar est un grand carnivore possédant la silhouette d’un gros chat au corps massif et à la musculature sur-développée. Il ressemble beaucoup au léopard, mais est plus massif et plus puissant. Il possède des pattes larges, des épaules musclées, des petites oreilles triangulaires arrondies et une mâchoire très puissante, la plus puissante de tous les félins. Comme la plupart des félins, le jaguar possède des yeux jaunes qui lui permettent de voir la nuit, des crocs puissants et des griffes acérées et rétractiles, qu’il sort uniquement lors de la chasse.
Son pelage caractéristique varie du jaune à l’orange brun, suivant un dégradé de bas en haut : le dessous de son corps (intérieur des pattes, cou et ventre) est blanc. Il est recouvert de tâches noires à brunes foncées, en forme de points en bas des pattes et sur la tête, en forme de “rosette” (anneaux) sur le reste du corps dans lesquelles on peut voir des petits points noirs/taches. C’est d’ailleurs ce qui permet de le différencier du léopard.
Performances physiques du jaguar
Vitesse
Le jaguar peut courir jusqu’à 50 km/h.
Capacité de nageur
Le jaguar est un excellent nageur, qui peut tuer et transporter des proies à la nage pouvant peser plusieurs fois son poids !
Écologie et répartition du jaguar
Aire de répartition
Le jaguar vit dans plusieurs pays d’Amérique du Sud et d’Amérique Centrale.
Liste des pays
Présent
Mexique (rares zones maintenant) ; Brésil ; Argentine ; Bolivie ; Belize ; Colombie ; Costa Rica ; Équateur ; Guatemala ; Guyane ; Guyana ; Honduras ; Nicaragua ; Panama ; Paraguay ; Pérou ; Suriname ; Venezuela.
Éteint
Salvador ; Uruguay
Habitat
Le jaguar vit majoritairement dans les forêts tropicales humides et denses et les mangroves., mais on le trouve également dans les savanes, certaines prairies et les forêts tropicales sèches.
Régime alimentaire du jaguar
Type de régime
Uniquement carnivore (super prédateur).
Nourriture et proies
Animal opportuniste, le jaguar se nourrit des animaux qu’il a l’occasion de trouver et chasser. Ses principales proies sont des animaux d’assez grosse taille comme les cervidés, les tapirs ou les pécaris (équivalent du sanglier). Excellent nageur, il se nourrit également de capybaras et de caïmans. Le jaguar complète son régime avec des proies plus petites comme certains reptiles, rongeurs et autres petits animaux comme les singes, les paresseux, les serpents, les tortues et les œufs de différents animaux.
Les jaguars de certaines régions sont supposément également charognards : ils ont été observés dans certaines régions en train de se nourrir de carcasses et d’animaux morts.
Mode de vie du jaguar
Vie sociale
Comme la majorité des félins, le jaguar est un animal solitaire, qui ne côtoie ses semblables que pour la reproduction. Les jeunes jaguars sont les seuls à vivre à plusieurs, restant avec leurs mères pendant plusieurs années avant de s’en séparer, temps nécessaire pour qu’elle leur apprenne comment survivre (par la chasse notamment).
Ces félins sont également très territoriaux. Chaque mâle possède un grand territoire qui englobe généralement, comme le tigre, les territoires de plusieurs femelles. Contrairement aux territoires des femelles, les territoires des mâles ne se chevauchent jamais. Pour marquer leur territoire, les jaguars laissent de l’urine, des excréments et des marques de griffe sur les arbres. Bien que les combats soient assez rares, il arrive de voir deux mâles se battre, le plus souvent pour protéger leurs territoires, et non pour l’accouplement.
Comportement
Le jaguar possède un comportement très similaire à celui du tigre. C’est un animal nocturne principalement crépusculaire : il chasse et vit essentiellement pendant la nuit et au crépuscule. Cela lui est favorable car il possède une bonne vision nocturne, ce qui lui donne l’avantage sur bon nombre de proies.
Le jour, il se repose à l’ombre ou dans l’eau, étant un des seuls félins appréciant vraiment nager.
Cri et vocalises
Comme les autres félins de la famille des panthères, le jaguar rugit., principalement pour marquer son territoire.
Un autre cri ressemble à une sorte de toux répétitive. Il peut également pousser des miaulements, des grognements, des grondements et des soufflements.
Prédateurs
Le jaguar ne possède aucun prédateur (en dehors de l’Homme) dans son habitat naturel.
Territoire
La taille du territoire varie selon la région :
Mâle : 30 à 190 km2, ne se chevauchant jamais.
Femelles : 10 à 140 km2, se chevauchant parfois.
Cette répartition permet aux mâles de posséder un territoire qui s’étend généralement sur celui de plusieurs femelles.
Technique de chasse
Le jaguar est un animal opportuniste : il chasse en embuscade, à l’aube ou à la tombée de la nuit. Il bondit sur sa proie par derrière, sur un côté et par dessus, et la tue par une morsure au cou ou un coup de patte. Il arrive souvent qu’il se positionne au dessus d’une étendue d’eau, généralement sur une berge haute, puis qu’il se jette directement sur sa proie, nageant juste en-dessous de lui.
Longévité
L’espérance de vie du jaguar est de :
A l’état sauvage : 15–16 ans en moyenne.
En captivité : 23 ans.
Reproduction du jaguar
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le jeune jaguar est sevré à l’âge de 5 mois, mais reste avec sa mère 1 à 2 ans.
Maturité sexuelle
Le jaguar est sexuellement mature à :
Femelle : 3 à 4 ans.
Mâle : 4 à 5 ans.
Période de reproduction
Le jaguar ne possède pas de réelle saison des amours : il se reproduit toute l’année. On observe cependant quelque pics lorsque les proies sont les plus abondantes, principalement vers décembre-janvier.
Nombre de petits par portée
La femelle jaguar met bas 2 à 4 petits.
Gestation
91 à 111 jours.
Taille et poids des petits
700 à 900 g à la naissance.
Menaces et conservation du jaguar
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le jaguar est un animal quasi menacé (NT) selon l’UICN.
Population
Le nombre d’individus en liberté est actuellement inconnu.
La population mondiale de jaguars est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le jaguar sont :
Perte et dégradation de son habitat : déforestation, agriculture.
Menaces directes : chasse au trophée et braconnage pour sa fourrure.
Catastrophes naturelles : cyclones.
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