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janvier 16, 2025
MONDE D'ANIMAL ( Éléphant d’Asie Elephas maximus )
L’éléphant d’Asie (Elephas maximus) est un grand mammifère, le plus gros animal terrestre d’Asie. On le trouve dans certaines forêts tropicales et savanes asiatiques. Mégaherbivore, il se nourrit de divers végétaux.
Malheureusement, ce grand animal d’Asie est en voie de disparition.
Sommaire
Taxonomie de l'éléphant d'Asie
Caractéristiques physiques de l'éléphant d'Asie
Performances physiques de l'éléphant d'Asie
Écologie et répartition de l'éléphant d'Asie
Régime alimentaire de l'éléphant d'Asie
Mode de vie de l'éléphant d'Asie
Reproduction de l'éléphant d'Asie
Menaces et conservation de l'éléphant d'Asie
Photos de l'éléphant d'Asie
-Taxonomie de l'éléphant d'Asie
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Proboscidien
Famille : Elephantidé
Genre : Elephas
Espèce : maximus
Nom scientifique : Elephas maximus
Sous-espèces / taxons
On distingue 2 ou 3 sous-espèces d’éléphant d’Asie selon les classifications :
Éléphant de Sumatra (Elephas maximus sumatrensis)
Éléphant Indien (Elephas maximus indicus)
Éléphant du Sri Lanka (Elephas maximus maximus)
Une quatrième sous-espèce, l’éléphant de Bornéo, est maintenant de plus en plus considérée comme rattachée à la sous-espèce indienne.
Caractéristiques physiques de l'éléphant d'Asie
Taille
L’éléphant d’Asie mesure :
Longueur : Femelle : 3,5 à 5 m / Mâle : 5,5 à 6,5 m
Garrot : Femelle : 2 à 3 m / Mâle : 2,5 à 3,5 m
Défenses : jusqu’à 1,5 m
Poids
L’éléphant d’Asie pèse :
Femelle : 2 à 3,5 tonnes (2,75 tonnes en moyenne).
Mâle : 3 à 5 tonnes (4 tonnes en moyenne).
Trompe : 1,5 à 2 m de long et peut peser plus de 100 kg.
Il est le plus gros animal terrestre en Asie.
Morphologie et apparence
L’éléphant d’Asie est un grand mammifère possédant un corps très massif et très lourd, supporté par de grosses pattes lourdes et puissantes. Son dos est arrondi, et sa grosse tête est composée d’un front proéminent avec 2 bosses sur le crâne, de petits yeux noirs, et d’une longue trompe préhensile. Il possède également deux défenses en ivoire (uniquement chez les mâles) légèrement courbées.
L’éléphant d’Asie est facilement reconnaissable par ses petites oreilles pendantes, bien plus larges et levées chez l’éléphant d’Afrique. Sa queue assez petite est touffue au bout.
Sa peau est épaisse, rugueuse, et est de couleur unie, variant du gris foncé au noir avec quelques zones rosées selon l’individu. Il ne possède pratiquement aucun poil.
Performances physiques de l'éléphant d'Asie
Vitesse
Jusqu’à 20 km/h.
Écologie et répartition de l'éléphant d'Asie
Aire de répartition
L’éléphant d’Asie vit dans des pays d’Asie du Sud et d’Asie de l’Est.
Liste des pays
Présent
Bangladesh ; Bhoutan ; Cambodge ; Chine ; Inde ; Indonésie (Bornéo et Sumatra) ; Laos ; Malaisie (Sabah, Malaisie Péninsulaire) ; Myanmar ; Népal ; Sri Lanka ; Thaïlande ; Vietnam
Éteint
Pakistan
Habitat
L’éléphant d’Asie vit essentiellement dans les forêts tropicales humides/sèches et denses, ainsi que dans les savanes tropicales.
Régime alimentaire de l'éléphant d'Asie
Type de régime
Exclusivement herbivore.
Nourriture et proies
L’éléphant d’Asie se nourrit principalement d’herbes, de lianes, de racines, de légumes et de graines. Il mange également des feuilles, de l’écorce et des fruits.
Ils mangent également du sel et d’autres minéraux qu’il trouve sur les roches.
Un éléphant d’Asie adulte peut manger jusqu’à 150 kg de nourriture en une journée.
Mode de vie de l'éléphant d'Asie
Vie sociale
Les éléphants d’Asie sont des animaux grégaires : les femelles et leurs petits vivent en groupe (composé d’en moyenne 3 adultes, parfois jusqu’à 17), dirigé par une matriarche. Certains liens sociaux existent dans ces groupes, mais sont plus faibles que ceux existant chez leur homologue Africain.
Les mâles célibataires vivent aussi en groupe, mais pas durablement. Les mâles dominants sont quant à eux solitaires. Seuls les mâles dominants peuvent se reproduire : les jeunes mâles doivent dominer les mâles des alentours pour transmettre leurs gènes.
Comportement
Les éléphants d’Asie sont principalement crépusculaires. Ils passent leurs nuits à se nourrir et se déplacer pour trouver de l’eau.
Ils dorment pendant les heures les plus chaudes de la journée. Animaux très intelligents, les éléphants d’Asie ont été observés en train d’utiliser/fabriquer des outils, comprennent le deuil, éduquent leurs petits sur de longues périodes, …
Cri et vocalises
Les éléphants d’Asie mâles communiquent avec les femelles à travers de cris graves. On dit que l’éléphant d’Asie barrit (barrissements).
Prédateurs
A l’âge adulte, l’éléphant d’Asie ne possède aucun prédateur.
Les jeunes éléphanteaux peuvent quant à eux être attaqués par les tigres (bien que rare).
Longévité
L’espérance de vie de l’éléphant d’Asie est de :
A l’état sauvage : 60 à 70 ans environ.
En captivité : 40 ans environ, mais jusqu’à 80 (record).
Reproduction de l'éléphant d'Asie
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le jeune éléphant d’Asie est sevré à l’âge de 4 ans environ.
Maturité sexuelle
L’éléphant d’Asie est sexuellement mature entre 14 à 17 ans environ (bien que les mâles se reproduisent plus tard, devant d’abord dominer les mâles plus expérimentés).
Période de reproduction
L’éléphant d’Asie ne possède pas de saison des amours : il peut se reproduire toute l’année.
Nombre de petits par portée
L’éléphante met bas 1 seul petit éléphanteau, qui naît sans défenses, tous les 3–4 ans.
Gestation
18 à 22 mois.
Taille et poids des petits
100 kg, le deuxième plus lourd petit du règne animal terrestre.
Menaces et conservation de l'éléphant d'Asie
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’éléphant d’Asie est un animal En danger (EN) d’extinction selon l’UICN.
Population
Selon l’UICN, on compte actuellement 41 000 à 53 000 éléphants d’Asie vivant à l’état sauvage.
La population mondiale d’éléphants d’Asie est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur l’éléphant d’Asie sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, déforestation, agriculture, …
Menaces directes : chasse et braconnage pour ses défenses.
ENVIRONNEMENT ( Huile de palme : pourquoi l'argument vert de l'industrie au sujet des forêts ne tient pas la route )
L’huile de palme est l’un des produits agricoles les plus controversés au monde. Utilisée dans une multitude de produits allant des aliments transformés aux cosmétiques, cette huile végétale bon marché est souvent associée à la déforestation, à la destruction des habitats naturels et aux émissions de gaz à effet de serre. Face à ces critiques croissantes, l’industrie de l’huile de palme a adopté une stratégie de communication écolo, affirmant que ses pratiques contribuent à la préservation des forêts. Cependant, un examen attentif de ces affirmations révèle des lacunes importantes qui fragilisent cet argument « vert ».
Une déforestation massive
derrière les cultures d’huile de palme
La production d’huile de palme nécessite des étendues importantes de terres agricoles, souvent obtenues au détriment des forêts tropicales. Des régions comme l’Indonésie et la Malaisie, qui représentent à elles seules environ 85 % de la production mondiale d’huile de palme, ont subi une perte significative de leur couverture forestière au cours des dernières décennies. Entre 2001 et 2019, l’Indonésie a perdu environ 24 millions d’hectares de forêts, une grande partie étant directement liée à l’expansion des plantations de palmiers à huile.
Les conséquences de cette déforestation vont bien au-delà de la perte de biodiversité. Les forêts tropicales stockent de grandes quantités de carbone. Leur destruction libère d’importantes émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, contribuant ainsi au changement climatique. Malgré cela, les industriels de l’huile de palme continuent d’étendre leurs activités tout en mettant en avant des arguments discutables pour justifier leur impact.
La promesse de plantations "durables"
L’industrie de l’huile de palme s’appuie sur des labels comme la Table ronde sur l’huile de palme durable (RSPO) pour défendre ses pratiques. Ces certifications visent à garantir que l’huile de palme est produite de manière écologique, sans déforestation ni violations des droits des communautés locales. Toutefois, de nombreuses études et enquêtes ont montré que les entreprises certifiées RSPO continuent parfois de défricher des forêts ou de dégrader des écosystèmes critiques.
Par ailleurs, même lorsque des efforts de reforestation sont réalisés, ils ne compensent pas la perte des forêts primaires. Ces écosystèmes anciens abritent une diversité de faune et de flore qui ne peut être remplacée par de nouvelles plantations. De plus, les monocultures de palmiers à huile – souvent présentées comme une solution « durable » – sont bien moins efficaces que les forêts naturelles pour le stockage du carbone et la régulation climatique.
Des impacts sociaux et économiques ignorés
Au-delà de l’environnement, les conséquences de la production d’huile de palme sur les communautés locales sont profondes. Dans de nombreux cas, les terres utilisées pour les plantations sont acquises au détriment des populations indigènes, souvent sans leur consentement. Ces pratiques entraînent des conflits fonciers et la perte des moyens de subsistance des habitants qui dépendent des forêts pour leur survie.
Malgré ces réalités, l’industrie prétend que la culture du palmier à huile offre des opportunités économiques importantes, en particulier dans les pays en développement. Si elle génère effectivement des emplois, ces derniers sont souvent caractérisés par des conditions de travail précaires et des salaires insuffisants. Ces problèmes sociaux viennent compliquer encore davantage l’image de l’huile de palme comme solution verte et durable.
Un argument vert qui masque des réalités troublantes
Pour convaincre le grand public et les gouvernements, l’industrie de l’huile de palme présente ses activités comme une alternative durable à d’autres cultures, en mettant en avant le rendement élevé du palmier à huile. En effet, ce dernier produit plus d’huile par hectare que d’autres sources végétales comme le soja ou le colza. Toutefois, cet argument ne tient pas compte des coûts écologiques et sociaux liés à son expansion rapide.
En réalité, l’efficacité économique de l’huile de palme ne compense pas les dommages causés aux écosystèmes et aux populations locales. De plus, les solutions technologiques et les innovations agricoles permettent aujourd’hui de développer des alternatives plus respectueuses de l’environnement, comme l’huile de palme synthétique ou l’utilisation d’autres cultures moins destructrices.
Vers une véritable transition écologique
Pour répondre aux défis posés par la production d’huile de palme, une approche globale est nécessaire. Cela inclut des politiques internationales strictes pour protéger les forêts tropicales, des investissements dans des alternatives durables et une sensibilisation accrue des consommateurs. Les entreprises doivent également être tenues responsables de leurs pratiques, avec une transparence accrue et des engagements vérifiables.
En somme, l’argument vert de l’industrie de l’huile de palme repose sur des bases fragiles. La préservation des forêts et la lutte contre le changement climatique nécessitent une réduction significative de notre dépendance à ce produit controversé. Le véritable changement viendra d’une volonté collective de favoriser des alternatives respectueuses de l’environnement et des droits humains.
MONDE D'ANIMAL ( Dragon de Komodo Varanus komodoensis )
Le dragon de Komodo (Varanus komodoensis), également appelé varan de Komodo ou dragon, est un grand lézard endémique des îles Komodo en Indonésie. Il se nourrit de différents animaux ainsi que de carcasses.
Malheureusement, ce lézard géant est en grand danger de disparition.
Sommaire
Taxonomie du dragon de Komodo
Caractéristiques physiques du dragon de Komodo
Performances physiques du dragon de Komodo
Écologie et répartition du dragon de Komodo
Régime alimentaire du dragon de Komodo
Mode de vie du dragon de Komodo
Reproduction du dragon de Komodo
Menaces et conservation du dragon de Komodo
Photos du dragon de Komodo
-Taxonomie du dragon de Komodo
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Reptile lépidosaurien
Ordre : Squamate
Famille : Varanidé
Genre : Varanus
Espèce : komodoensis
Nom scientifique : Varanus komodoensis
Sous-espèces / taxons
Aucune sous-espèce de dragon de Komodo n’est actuellement reconnue.
Caractéristiques physiques du dragon de Komodo
Taille
Longueur : 2 à 3 m (queue comprise).
Garrot : environ 56 cm.
Poids
60 à 80 kg en moyenne, jusqu’à plus de 100 kg.
Morphologie et apparence
Le dragon de Komodo est un grand lézard terrestre. Il possède un grand corps imposant, une grande queue, de puissantes pattes terminées de griffes acérées, une tête allongée, des dents aiguisées et une langue fourchue jaune.
Les dures écailles du corps du varan de Komodo sont gris brun à noires.
Performances physiques du dragon de Komodo
Vitesse
Jusqu’à 20 km/h.
Venin
Le dragon de Komodo est un des seuls lézards venimeux.
Plongée
Jusqu’à 4,5 mètres sous l’eau.
Écologie et répartition du dragon de Komodo
Aire de répartition
Le dragon de Komodo est endémique des îles de Komodo, Rinca, Florès, Gili Motang et Gili Dasami, en Indonésie (Asie).
Liste des pays
Habitat
Le dragon de Komodo vit dans les savanes et prairies tropicales ainsi que dans les forêts tropicales sèches.
Régime alimentaire du dragon de Komodo
Type de régime
Carnivore (super prédateur).
Nourriture et proies
Le dragon de Komodo se nourrit d’oiseaux, d’œufs, de reptiles (geckos, petits varans, …), d’invertébrés et de divers mammifères de taille variable (sangliers, cerfs, singes, chevaux, buffles, …).
Ce gros lézard est cependant avant tout un charognard, qui se nourrit souvent de cadavres d’animaux morts.
Mode de vie du dragon de Komodo
Vie sociale
Les dragons de Komodo sont généralement des animaux solitaires. Il arrive cependant qu’ils vivent à plusieurs, toujours sous le règne d’un mâle dominant.
Territoriaux, ces animaux n’hésitent d’ailleurs pas à se battre à coup de morsures et de coups de queue, dressés sur les pattes arrière.
Comportement
Animal diurne, ce varan chasse majoritairement la journée, et se repose la nuit dans des grandes galeries souterraines.
La majorité des dragons de Komodo restent toute leur vie sur le territoire qui les a vus naître.
Prédateurs
Super prédateur, le dragon de Komodo ne possède pas de prédateur, à l’exception des autres dragons plus gros.
Technique de chasse
Les plus petites proies du dragon sont tuées d’une morsure à la gorge ou d’un violent coup de queue.
Pour les proies plus grosses, il la mord et la traque jusqu’à ce que celle-ci succombe de son venin (parfois plusieurs jours).
Longévité
L’espérance de vie du dragon de Komodo est de 30 à 50 ans.
Reproduction du dragon de Komodo
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
Le dragon de Komodo est sexuellement mature entre 3 et 5 ans.
Période de ponte
La saison des amours du dragon de Komodo a lieu entre mai et août.
Lieux de ponte
La femelle pond dans un terrier sous le sol ou dans un nid abandonné (d’oiseau, souvent du mégapode de Reinwardt).
Poids des œufs
Les œufs du dragon de Komodo pèsent environ 250 g.
Nombre d’œufs par ponte
En moyenne 20 œufs.
Durée d’incubation
7 à 8 mois en moyenne.
Menaces et conservation du dragon de Komodo
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le dragon de Komodo est une espèce Vulnérable (VU) d’extinction selon l’UICN.
Population
Selon les estimations, on dénombrerait entre 3 000 et 6 000 dragons de Komodo à l’état sauvage.
La population mondiale de dragons de Komodo est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur le dragon de Komodo sont :
Perte et dégradation de son habitat : pollution et urbanisation, tourisme, catastrophes naturelles, …
Réduction du nombre de proies.
Braconnage et chasse pour la peau ou vente illégale d’animaux exotiques.
MONDE D'ANIMAL ( Dragon barbu Pogona vitticeps )
Le dragon barbu (Pogona vitticeps), aussi appelé dragon barbu central ou agame barbu, est un grand lézard que l’on trouve dans les zones désertiques d’Australie. Omnivore, il se nourrit de végétaux, d’insectes et d’autres petits animaux.
Sommaire
Taxonomie du dragon barbu
Caractéristiques physiques du dragon barbu
Écologie et répartition du dragon barbu
Régime alimentaire du dragon barbu
Mode de vie du dragon barbu
Reproduction du dragon barbu
Menaces et conservation du dragon barbu
Photos du dragon barbu
-Taxonomie du dragon barbu
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Reptile
Ordre : Squamate
Famille : Agamidae
Genre : Pogona
Espèce : vitticeps
Nom scientifique : Pogona vitticeps
Sous-espèces / taxons
On ne distingue aucune sous-espèce de dragon barbu central.
Caractéristiques physiques du dragon barbu
Taille
Longueur : 50 à 60 cm de long, les femelles étant souvent plus petites que les mâles.
Queue : plus de la moitié de la longueur totale.
Poids
250 à 510 g environ.
Morphologie et apparence
Le dragon barbu du centre est un lézard de taille moyenne, qui possède un corps très massif et assez aplati, une longue queue conique, des pattes fines mais puissantes munies de longs doigts terminés de grosses griffes.
Sa tête est triangulaire et assez épaisse, et une série d’épines écailleuses sont situées de part et d’autre de son cou et de sa gorge, ressemblant à une barbe. Ses petits yeux ronds sont jaune orangé.
Les écailles du corps de l’agame barbu sauvage sont brunes ou grisâtres avec des marbrures plus claires. Cependant, certaines variétés présentes en captivité arborent d’autres couleurs (sable ou orangé).
Écologie et répartition du dragon barbu
Aire de répartition
Le dragon barbu est endémique d’Australie (Victoria, Queensland, Australie-Méridionale, Territoire du Nord et Nouvelle-Galles-du-Sud), en Océanie.
Liste des pays
Habitat
L’agame barbu vit principalement dans les milieux arides, les savanes tropicales sèches et les zones désertiques.
Régime alimentaire du dragon barbu
Type de régime
Omnivore, à la fois végétarien, insectivore et carnivore.
Nourriture et proies
A l’âge adulte, le dragon barbu central se nourrit à la fois de fruits, de feuilles, de fleurs, ainsi que de petits rongeurs et d’invertébrés (arachnides, insectes, vers, …).
Lorsqu’il est jeune, il se nourrit quasi essentiellement d’insectes.
Mode de vie du dragon barbu
Vie sociale
Le dragon barbu central est à l’origine un animal solitaire. Cependant, il arrive qu’il se regroupe en cas d’abondance de soleil et de nourriture. Une hiérarchie se forme alors dans le groupe, et les dominants récupèrent les meilleures places.
En cas d’affrontement, les dragons gonflent leur gorge, secouent la tête ou se battent. Pour communiquer entre eux, ils peuvent changer de couleur, adopter des gestuelles et souffler.
Comportement
Le dragon barbu central est un animal diurne, qui se réchauffe au soleil la journée. Il s’abrite cependant à l’ombre aux heures les plus chaudes. Excellent grimpeur, il passe beaucoup de temps dans les arbres.
Le reste du temps, il se déplace sur le sol. Pendant la nuit, il se cache dans une cavité. En cas de danger, il se gonfle, souffle, se dresse sur ses pattes et ouvre ses mâchoires.
Prédateurs
Les seuls réels prédateurs du dragon barbu central sont les grands oiseaux et certains serpents, ainsi que les chiens et les chats. Les petits et les œufs peuvent être la proie de plus petits oiseaux et de petits mammifères.
Espérance de vie
L’espérance de vie du dragon barbu central est de 8 ans en moyenne.
Reproduction du dragon barbu
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame
Accouplement
Le mâle attrape avec sa gueule la femelle par le cou et bloque ses pattes.
Maturité sexuelle
Le dragon barbu est sexuellement mature vers 18 mois environ.
Période de ponte
De par la capacité des femelles à conserver le sperme, l’agame barbu ne possède pas de réelle saison de ponte.
Gestation avant ponte
21 jours en moyenne.
Lieux de ponte
Pour pondre, la femelle agame barbu creuse un nid peu profond dans le sable où elle y dépose ses œufs.
Nombre d’œufs par ponte
10 à 30 œufs par ponte.
Durée d’incubation
60 à 80 jours environ.
Nombre de pontes par an
La femelle peut pondre jusqu’à 5 fois par an.
Menaces et conservation du dragon barbu
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le dragon barbu central est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
La population mondiale d’agames barbus est actuellement inconnue. Sa tendance évolutive est elle aussi inconnue.
Menaces
La seule réelle menace pesant sur le dragon barbu central est :
Introduction de prédateurs non naturels.
MONDE D'ANIMAL ( Crapaud rouge de Madagascar Dyscophus antongilii )
Le crapaud rouge de Madagascar (Dyscophus antongilii), aussi appelé grenouille tomate de Madagascar, est un batracien d’assez petite taille, endémique des forêts tropicales de Madagascar. Insectivore, il se nourrit essentiellement d’invertébrés.
Sommaire
Taxonomie du crapaud rouge de Madagascar
Caractéristiques physiques du crapaud rouge de Madagascar
Performances physiques du crapaud rouge de Madagascar
Écologie et répartition du crapaud rouge de Madagascar
Régime alimentaire du crapaud rouge de Madagascar
Mode de vie du crapaud rouge de Madagascar
Reproduction du crapaud rouge de Madagascar
Menaces et conservation du crapaud rouge de Madagascar
Photos du crapaud rouge de Madagascar
-Taxonomie du crapaud rouge de Madagascar
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Amphibien
Ordre : Anoure
Famille : Microhylidé
Genre : Dyscophus
Espèce : antongilii
Nom scientifique : Dyscophus antongilii
Sous-espèces / taxons
Aucune sous-espèce de crapaud rouge de Madagascar n’est actuellement reconnue.
Caractéristiques physiques du crapaud rouge de Madagascar
Taille
Femelle : 85 à 105 mm
Mâle : 60 à 65 mm
Poids
Environ 230 g
Morphologie et apparence
Le crapaud rouge de Madagascar est une grenouille d’assez petite taille. Il possède un corps assez trapu (surtout à l’arrière), des grosses pattes assez larges, une petite tête et des gros yeux globuleux. Sa peau fine et visqueuse est orange terne (mâles) à rouge orangé (femelles) au dessus. Un trait marron à noir (partant de l’œil jusqu’au milieu du dos) délimite le dessous de son corps, plus clair (blanc crème).
Performances physiques du crapaud rouge de Madagascar
Type de respiration
Poumons à l’âge adulte, branchies en tant que têtard.
Écologie et répartition du crapaud rouge de Madagascar
Aire de répartition
Le crapaud rouge de Madagascar vit en Afrique : il est endémique du nord est de l’île de Madagascar.
Liste des pays
Habitat
Le crapaud rouge de Madagascar vit dans les forêts tropicales humides (jungles), dans les mares, les rivières, les zones marécageuses et les berges.
Régime alimentaire du crapaud rouge de Madagascar
Type de régime
Essentiellement insectivore.
Nourriture et proies
Lorsqu’il est encore sous sa forme larvaire, le crapaud de Madagascar se nourrit par filtration de l’eau, ne possédant pas la taille nécessaire pour chasser.
Très vorace une fois adulte, il se nourrit de pratiquement tout animal suffisamment petit pour être avalé. Il mange principalement des insectes comme les moustiques, les mouches, certains coléoptères, ainsi que de nombreux autres petits invertébrés comme les vers ou les araignées.
Mode de vie du crapaud rouge de Madagascar
Vie sociale
Le crapaud rouge de Madagascar est un animal solitaire, et ne rencontre ses congénères que pour la reproduction. A la saison des amours, les mâles chantent pour attirer les femelles.
Comportement
Comme les autres batraciens colorés, la peau du crapaud rouge de Madagascar sécrète des toxines urticantes. En cas de danger, ce crapaud se gonfle pour paraître plus gros et pour intimider son agresseur.
Prédateurs
Les principaux prédateurs du crapaud rouge de Madagascar sont les serpents, malgré tout souvent empoisonnés par les toxines sécrétées par cette grenouille.
Technique de chasse
Pour chasser ses proies, le crapaud rouge de Madagascar attaque par surprise sa proie. Il chasse en embuscade.
Longévité
L’espérance de vie du crapaud rouge de Madagascar est comprise entre 5 et 10 ans à l’état sauvage.
Reproduction du crapaud rouge de Madagascar
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame (plusieurs mâles pour une femelle).
Parade nuptiale
Pour attirer et conquérir les femelles, les mâles chantent (coassements répétitifs).
Lieux de ponte
La femelle pond ses œufs à la surface de l’eau, juste après l’accouplement.
Nombre d’œufs par ponte
Entre 1000 et 1500 œufs, pondus directement après l’accouplement.
Période de reproduction
La saison des amours du crapaud rouge de Madagascar a lieu entre février et mars.
Métamorphose
La larve du crapaud rouge de Madagascar se transforme et perd ses branchies 45 jours après l’éclosion. Elle se transforme tout d’abord en petite grenouille jaune, puis change de couleur à la maturité sexuelle.
Maturité sexuelle
Le crapaud rouge de Madagascar est sexuellement mature entre 9 et 14 mois.
Durée d’incubation
Environ 36 heures.
Menaces et conservation du crapaud rouge de Madagascar
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le crapaud rouge de Madagascar est considéré comme une Préoccupation Mineur (LC) selon l’UICN.
Population
La population mondiale de crapauds rouges de Madagascar est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le crapaud rouge de Madagascar sont :
Perte et dégradation de son habitat (déforestation des forêts malgaches, pollution des points d’eau, …).
MONDE D'ANIMAL ( Couleuvre vipérine Natrix maura )
La couleuvre vipérine (Natrix maura) est un serpent aglyphe (non venimeux) de taille moyenne de la famille des Natricidés. On la trouve dans quelques pays Européens et d’Afrique du Nord, dans les zones tempérées proches de l’eau. Carnivore, elle se nourrit de divers animaux, principalement aquatiques.
Sommaire
Taxonomie de la couleuvre vipérine
Caractéristiques physiques de la couleuvre vipérine
Performances physiques de la couleuvre vipérine
Écologie et répartition de la couleuvre vipérine
Régime alimentaire de la couleuvre vipérine
Mode de vie de la couleuvre vipérine
Reproduction de la couleuvre vipérine
Menaces et conservation de la couleuvre vipérine
Photos de la couleuvre vipérine
-Taxonomie de la couleuvre vipérine
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Reptile lépidosaurien
Ordre : Squamate serpentes
Famille : Natricidae
Genre : Natrix
Espèce : maura
Nom scientifique : Natrix maura
Sous-espèces / taxons
Aucune sous-espèce de couleuvre vipérine n’est actuellement reconnue.
Caractéristiques physiques de la couleuvre vipérine
Taille
Corps : Femelle : jusqu’à 1 m / Mâle : 70 cm environ.
Queue : 17 cm environ.
La taille varie également selon la région.
Poids
Femelle : jusqu’à 300 g.
Mâle : 120 g maximum.
Morphologie et apparence
La couleuvre vipérine est un assez petit serpent semi-aquatique qui possède un corps trapu à l’âge adulte, une queue assez courte et une large tête plutôt triangulaire, très distincte du corps. Sa mâchoire est puissante et extensible (lui permettant d’avaler tout rond de grosses proies) et ses grands yeux ronds sont bruns. Les femelles sont bien plus grandes que les mâles.
Son corps ainsi que sa coloration ressemble beaucoup à ceux des vipères, ce qui lui a valu son nom. Ses écailles sont carénées. Sa robe varie selon l’individu du brun gris au kaki olivâtre, parfois plus rougeâtre. On discerne deux rangées de larges tâches sombres décalées formant un zigzag sur le dos et un motif en V à l’envers sur la tête. Son ventre est plus clair (blanchâtre jaune) avec un damier noir.
Performances physiques de la couleuvre vipérine
Apnée
A l’aise dans l’eau, la couleuvre vipérine peut rester 20 minutes sous l’eau, pour chasser ou échapper à un prédateur.
Mimétisme
Pour se protéger, cette couleuvre a développé un corps ressemblant à celui des vipères (forme de la tête et motifs sur le corps). Ainsi, les prédateurs la confondent avec celles-ci et ne l’attaquent pas, ayant peur de son venin (que celle-ci ne possède pas).
Écologie et répartition de la couleuvre vipérine
Aire de répartition
La couleuvre vipérine vit dans plusieurs pays d’Europe et d’Afrique du Nord.
Liste des pays
Présent
Algérie ; Espagne ; France ; Italie ; Libye ; Maroc ; Portugal ; Suisse ; Tunisie
Habitat
La couleuvre vipérine vit dans les forêts tempérées et méditerranéennes ainsi que dans les prairies. Elle vit souvent dans ou proche de l’eau, dans les marais, les rivières, les mares et les lacs.
Régime alimentaire de la couleuvre vipérine
Type de régime
Exclusivement carnivore.
Nourriture et proies
La couleuvre vipérine se nourrit principalement de proies aquatiques, essentiellement des poissons, mais aussi des amphibiens (grenouilles et rainettes). Sur terre, elle chasse des vers de terre et des petits mammifères. Les jeunes se nourrissent quant à eux de têtards, d’insectes et de petits poissons.
Mode de vie de la couleuvre vipérine
Vie sociale
La couleuvre vipérine est un animal solitaire, qui passe l’année seule. Uniquement pour la reproduction (après l’hibernation), mâles et femelles se retrouvent pour s’accoupler.
Comportement
Animal principalement diurne, la couleuvre vipérine chasse essentiellement en journée. Elle peut néanmoins être crépusculaire ou nocturne en cas d’extrêmes chaleurs. Très aquatique, ce serpent passe beaucoup de temps sous l’eau, son territoire de chasse favori. Sinon, elle se réchauffe au soleil sur les berges.
Si elle est attaquée, elle aplatit sa tête, siffle comme une vipère, fait mine d’attaquer (mais mord rarement). Elle sécrète une odeur nauséabonde lorsqu’elle est attrapée. Comme la plupart des serpents des zones tempérées, elle hiberne pendant les mois les plus froids (octobre à mars) en se mettant à l’abri dans un terrier.
Prédateurs
Les prédateurs de la couleuvre vipérine sont la cigogne, les corvidés et certains rapaces (hiboux notamment), plus rarement le renard et le chat domestique.
Technique de chasse
La couleuvre vipérine chasse principalement dans l’eau, utilisant son odorat et son toucher (mouvement de la cible dans l’eau).
Elle cherche généralement ses proies entre la végétation aquatique et les rochers. Lorsqu’elle a localisé sa proie, elle se jette rapidement dessus pour l’attraper dans sa gueule.
Reproduction de la couleuvre vipérine
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
La couleuvre vipérine est sexuellement mature à :
Femelle : 4 ans environ.
Mâle : 3 ans.
Période de reproduction
La saison des amours de la couleuvre vipérine a lieu au printemps, parfois une deuxième à l’automne.
Parade nuptiale et accouplement
L’accouplement de la couleuvre vipérine dure plus d’une heure.
Lieux de ponte
La femelle pond ses œufs dans un lieu chaud, un trou, un terrier ou des racines d’arbres.
Nombre d’œufs par ponte
3 à 16 œufs environ.
Taille des œufs
28 à 40 mm sur 14 à 19 mm.
Durée d’incubation
6 à 13 semaines environ.
Taille et apparence des petits
Les jeunes couleuvreaux sont similaires aux adultes, et mesurent 14 à 22 cm de long. Ils sont indépendants dès la naissance.
Menaces et conservation de la couleuvre vipérine
Danger d'extinction (Statut UICN)
La couleuvre vipérine est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Etant une espèce commune et largement répandue, le nombre de couleuvres vipérines en liberté est actuellement inconnu. La population mondiale de couleuvres vipérines est actuellement en baisse.
Menaces
La seule réelle menace (locale) pesant sur la couleuvre vipérine est :
Perte des proies : introduction d’espèces invasives et pollution de l’eau réduisant le nombre de proies aquatiques.
Chasse et braconnage, par peur car confondue avec la vipère aspic ou pour la vendre comme souv
MONDE D'ANIMAL ( Cobra royal Ophiophagus hannah )
Le cobra royal (Ophiophagus hannah) est un grand serpent venimeux que l’on trouve dans les zones sèches et boisées d’Asie. Le régime alimentaire du cobra royal est caractéristique, étant essentiellement composé de serpents.
Malheureusement, sa population est en baisse et ce serpent est maintenant une espèce menacée.
Sommaire
Taxonomie du cobra royal
Caractéristiques physiques du cobra royal
Performances physiques du cobra royal
Écologie et répartition du cobra royal
Régime alimentaire du cobra royal
Mode de vie du cobra royal
Reproduction du cobra royal
Menaces et conservation du cobra royal
Photos du cobra royal
-Taxonomie du cobra royal
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Reptile lépidosaurien
Ordre : Squamate serpent
Super-famille : Colubroidea
Famille : Elapidae
Genre : Ophiophagus
Espèce : hannah
Nom scientifique : Ophiophagus hannah
Sous-espèces / taxons
Aucune sous-espèce de cobra royal n’est actuellement reconnue.
Caractéristiques physiques du cobra royal
Taille
3 à 4 mètres de long pour 1 à 1,80 m de haut lorsqu’il se dresse.
Poids
5 à 10 kg environ.
Morphologie et apparence
Le cobra royal est un grand serpent assez fin. Il possède une tête triangulaire aplatie, une langue fourchue, un capuchon qu’il peut déployer autour de sa tête. Les écailles au dessus du corps du cobra royal sont brun foncé, avec des rayures irrégulières jaune crème, qui rétrécissent avec l’âge.
Performances physiques du cobra royal
Venin
Quantité létale : 1,31 mg/kg.
Dose délivrée en une morsure : 400 mg.
Écologie et répartition du cobra royal
Aire de répartition
Le cobra royal vit dans quelques pays d’Asie du Sud-est.
Liste des pays
Présent
Bangladesh ; Bhoutan ; Cambodge ; Chine ; Hong Kong ; Inde ; Indonésie ; Laos ; Malaisie ; Philippines ; Népal ; Singapour ; Thaïlande ; Vietnam
Habitat
Le cobra royal vit dans les forêts tropicales sèches et humides, dans les broussailles et les savanes.
Régime alimentaire du cobra royal
Type de régime
Carnivore, essentiellement ophiophage.
Nourriture et proies
Le cobra royal se nourrit principalement d’autres serpents comme des couleuvres, des pythons, des serpents de coraux, et parfois même des cobras royaux plus petits.
Il chasse et mange également d’autres petits reptiles comme les lézards (geckos et varans), ainsi que certains oiseaux et certains petits mammifères (rats, souris, …).
Mode de vie du cobra royal
Vie sociale
Le cobra royal est solitaire : il vit seul, et ne retrouve ses congénères que pour la reproduction. Après la ponte, le mâle surveille le nid et le protège des prédateurs jusqu’à l’éclosion.
Comportement
Le cobra royal est un animal diurne, qui chasse et vit principalement en journée. En cas de danger, il déploie son capuchon et se redresse jusqu’à 1,80 mètres pour paraître plus imposant.
Prédateurs
Les seuls prédateurs du cobra royal à l’âge adulte sont les cobras royaux plus grands. A l’éclosion et encore dans l’œuf, le cobra royal est vulnérable face à la mangouste.
Technique de chasse
Animal rusé, le cobra royal guette sa proie puis s’en approche silencieusement pour la tuer d’une morsure à la gorge.
Longévité
L’espérance de vie du cobra royal est d’environ 20 ans à l’état sauvage.
Reproduction du cobra royal
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
Le cobra royal est sexuellement mature entre 4 et 5 ans.
Période de reproduction
La saison des amours du cobra royal a lieu entre janvier et avril.
Période de reproduction
Au printemps, entre mars et juin.
Lieux de ponte
La femelle prépare un nid dans les broussailles en s’enroulant autour des hautes herbes.
Nombre d’œufs par ponte
20 à 40 œufs en moyenne.
Durée d’incubation
60 à 80 jours.
Menaces et conservation du cobra royal
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le cobra royal est une espèce Vulnérable (VU) d’extinction selon l’UICN.
Population
Le nombre d’individus en liberté est actuellement inconnu. La population mondiale de cobras royaux est en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le cobra royal sont :
Perte et dégradation de son habitat (agriculture, déforestation, …).
Perte de certaines de ses proies (chasse).
MONDE D'ANIMAL ( Chouette hulotte Strix aluco )
La chouette hulotte (Strix aluco), aussi appelée chat-huant, est un rapace nocturne que l’on trouve dans diverses zones boisées d’Eurasie et d’Afrique du Nord. Carnivore, elle se nourrit d’une grande variété de proies.
Sommaire
Taxonomie de la chouette hulotte
Caractéristiques physiques de la chouette hulotte
Écologie et répartition de la chouette hulotte
Régime alimentaire de la chouette hulotte
Mode de vie de la chouette hulotte
Reproduction de la chouette hulotte
Menaces et conservation de la chouette hulotte
Photos de la chouette hulotte
-Taxonomie de la chouette hulotte
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Oiseaux
Ordre : Strigiformes
Famille : Strigidé
Genre : Strix
Espèce : aluco
Nom scientifique : Strix aluco
Sous-espèces / taxons
On distingue 11 sous-espèces de chouette hulotte :
Strix aluco aluco
Strix aluco sylvatica
Strix aluco nivicola
Strix aluco biddulphi
Strix aluco willkonskii
Strix aluco mauritanica
Strix aluco sanctinicola
Strix aluco ma
Strix aluco harmsi
Strix aluco siberiae
Strix aluco yamadae
Caractéristiques physiques de la chouette hulotte
Taille
Hauteur
37 à 43 cm de haut (les femelles sont 5% plus grosses que les mâles).
Envergure
81 à 105 cm en moyenne.
Poids
420 à 590 g environ (la femelle est 25% plus lourde que le mâle).
Morphologie et apparence
La chouette hulotte est un rapace nocturne d’assez petite taille, qui possède un corps robuste, une tête ronde, une queue courte mais large, de grandes ailes et des serres beiges assez puissantes et écartées. Son petit bec est crochu, ses yeux très grands et noirs, sa face aplatie. Elle ne possède pas d’aigrette faciale.
Son plumage possède une couleur variable selon l’individu et la région où il vit (pour assurer son camouflage). Elle peut être roux brun presque fauve à gris assez clair. Dans les deux cas, cette coloration est tempérée de plumes blanches. Les petits possèdent quant à eux un duvet gris.
Écologie et répartition de la chouette hulotte
Aire de répartition
La chouette hulotte vit en Europe, en Asie et en Afrique du Nord.
Liste des pays
Présent
Afghanistan ; Albanie ; Algérie ; Allemagne ; Andorre ; Arménie ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Belgique ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Chine ; Croatie ; Danemark ; Estonie ; Finlande ; France ; Géorgie ; Grèce ; Hongrie ; Iran ; Irak ; Israël ; Italie ; Jordanie ; Kazakhstan ; Kirghizistan ; Lettonie ; Liban ; Liechtenstein ; Lituanie ; Luxembourg ; Moldavie ; Monténégro ; Maroc ; Pays-Bas ; Macédoine du Nord ; Norvège ; Pakistan ; Palestine ; Pologne ; Portugal ; Roumanie ; Fédération de Russie ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Espagne ; Suède ; Suisse ; Syrie ; Tadjikistan ; Tunisie ; Turquie ; Turkménistan ; Ukraine ; Royaume-Uni ; Ouzbékistan
Habitat
La chouette hulotte vit principalement en forêt de feuillus et de conifères, dans des climats froids (taïgas), tempérés ou méditerranéens. On la trouve également dans les villes.
https://www.monde-animal.fr/habitat/forets-de-coniferes-temperees/
Régime alimentaire de la chouette hulotte
Type de régime
Strictement carnivore.
Nourriture et proies
La chouette hulotte se nourrit de plus de 400 espèces différentes. Elle chasse principalement des mammifères (rongeurs, chauves-souris), des amphibiens, des reptiles (lézards, serpents), des oiseaux (pigeons, moineaux), des poissons ou des insectes.
Mode de vie de la chouette hulotte
Vie sociale
La chouette hulotte est un animal solitaire et monogame, qui vit seule ou en couple. Territoriale et sédentaire, elle ne quitte pratiquement jamais son territoire, qu’elle défend et marque en hululant. Le mâles peuvent parfois se battre.
Une fois les oisillons nés, les deux parents s’occupent de leur progéniture.
Comportement
Comme les autres chouettes, la hulotte est principalement nocturne. Néanmoins, il arrive aussi qu’elle soit active la journée.
La journée, elle se repose la plupart du temps dans un abri (creux d’un arbre, crevasse, tronc …).
Cri
Les chouettes hulottes utilisent diverses vocalises pour communiquer. Pour marquer leur territoire, elles poussent des hululements, plus aigus et rauques chez la femelle.
Territoire
18 à 50 hectares environ, selon (principalement) l’abondance en proies et le nombre d’individus.
Prédateurs / compétition inter-spécifique
Les seuls potentiels prédateurs de la chouette hulotte sont le renard roux et certains rapaces comme le Grand-duc d’Europe.
Technique de chasse
La chouette hulotte est un chasseur de pointe, qui préfère attaquer la nuit ou au crépuscule. Généralement, elle cherche (grâce à son excellente vue) une proie depuis un perchoir.
Une fois localisée, elle s’approche d’elle en volant silencieusement, et l’attrape dans ses serres au survol, avant de la gober. Elle rejette ensuite les parties non digérables dans des pelotes de déjection.
Elle chasse au sol les plus petites proies, comme les insectes.
Longévité
L’espérance de vie de la chouette hulotte est de :
A l’état sauvage : environ 18 ans.
En captivité : jusqu’à 27 ans.
Reproduction de la chouette hulotte
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Strictement monogame.
Sevrage
La chouette hulotte quitte le nid vers 28-36 jours, et commence à voler à 50 jours.
Maturité sexuelle
La chouette hulotte est sexuellement mature à partir de 2 à 3 ans.
Période de ponte
La saison des amours de la chouette hulotte a lieu en automne.
Lieux de ponte
La femelle pond dans une cavité, généralement le creux d’un arbre, qu’elle choisit avec le mâle.
Nombre d’œufs par an
Entre 3 et 5 œufs.
Durée d’incubation
Entre 28 et 30 jours.
Taille des œufs
43 mm x 35 mm à 51 mm x 43 mm.
Menaces et conservation de la chouette hulotte
Danger d'extinction (Statut UICN)
La chouette hulotte est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Selon les estimations, on dénombrerait entre 1 et 3 millions de chouettes hulottes matures à l’état sauvage, dont 200 000 couples en Europe. La population mondiale de chouettes hulottes est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant (localement) sur la chouette hulotte sont :
Perte et dégradation de son habitat : déforestation, …
Collision avec des véhicules/câbles électriques.
MONDE D'ANIMAL ( Carcajou (ou glouton) Gulo gulo )
Le carcajou (Gulo gulo), aussi appelé glouton et anciennement wolvérène, est un prédateur de taille moyenne que l’on trouve exclusivement dans les taïgas et toundras d’Arctique. Vorace, il se nourrit de pratiquement tout ce qu’il trouve.
Bien que n’étant pas en voie de disparition, cet animal est de plus en plus menacé par le réchauffement climatique.
Sommaire
Taxonomie du carcajou
Caractéristiques physiques du carcajou
Performances physiques du carcajou
Écologie et répartition du carcajou
Régime alimentaire du carcajou
Mode de vie du carcajou
Reproduction du carcajou
Menaces et conservation du carcajou
Photos du carcajou
Taxonomie du carcajou
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore caniforme
Famille : Mustélidé
Genre : Gulo
Espèce : gulo
Nom scientifique : Gulo gulo
Sous-espèces / taxons
On dénombre actuellement 6 sous-espèces de carcajou.
Liste des sous-espèces
Glouton d’Europe (Gulo gulo gulo)
Glouton d’Amérique du Nord (Gulo gulo luscus)
Glouton de l’île de Vancouver (Gulo gulo vancouverensis)
Glouton de Kenaï (Gulo gulo katschemakensis)
Gulo gulo albus
Gulo gulo luteus
Caractéristiques physiques du carcajou
Taille
Longueur : entre 65 et 110 cm (les femelles sont 30% moins grandes que les mâles).
Queue : entre 17 et 35 cm.
Poids
Femelle : 8 à 12 kg en moyenne.
Mâle : 12 à 18 kg en moyenne (record exceptionnel : 32 kg).
On observe une différence de poids selon les régions, les gloutons du Nord étant en moyenne plus gros que les gloutons du Sud.
Morphologie et apparence
Le carcajou est un mammifère de taille moyenne ressemblant à un petit ours. Il possède un corps assez trapu, de courtes pattes larges munies de griffes courbées semi-rétractiles, une assez longue queue touffue, un museau pointu ainsi qu’une mâchoire sertie de solides dents.
La fourrure du carcajou est épaisse, huileuse et hydrophobe, ce qui le protège des températures extrêmes. Cette robe dense sombre est quasi uniformément brun foncé à noire, à l’exception d’une bande de poils variant du brun clair au chamois, qui part des épaules jusqu’à la queue. Il arrive également qu’il ait une sorte de masque brun clair à argenté qui entoure sa gueule.
Performances physiques du carcajou
Capacité de grimpeur
D’après plusieurs études, le glouton peut gravir 1500 mètres de dénivelé de glace et de zone rocheuse en moins d’1 heure 30. Il peut également facilement grimper aux arbres.
Vitesse de pointe
Le carcajou peut faire des pointes de 45 km/h.
Écologie et répartition du carcajou
Aire de répartition
Le glouton vit dans les zones arctiques d’Amérique du Nord et d’Eurasie.
Liste des pays
Présent
Canada ; Etats-Unis (surtout Alaska) ; Scandinavie (Finlande, Norvège, Suède) ; Russie (surtout Sibérie) ; Chine ; Mongolie
Présent et vagabond
Estonie
Habitat
Le carcajou est essentiellement présent dans la toundra et la taïga (forêt boréale de conifères) Arctique.
Régime alimentaire du carcajou
Type de régime
Essentiellement carnivore, principalement charognard.
Nourriture et proies
La majorité de l’alimentation du carcajou est constituée de carcasses de grands animaux morts (caribous, orignaux), naturellement ou tués par un plus grand prédateur (ours, loup, lynx).
Il chasse également divers petits mammifères comme les lapins, les lièvres, les castors du Canada, les porcs-épics, les rats, les campagnols, les taupes et les lemmings. Il lui arrive cependant de s’attaquer à des proies bien plus grandes que lui (généralement affaiblies cependant) comme des cerfs, des rennes et même parfois des élans et des bisons. Le carcajou s’attaque également aux petits prédateurs, comme les hermines, les jeunes loups, les coyotes, les lynx et les renards.
Il complète son alimentation avec toute sorte de nourriture : poissons, oiseaux et leurs œufs, insectes et leurs larves, racines, graines et baies.
Mode de vie du carcajou
Vie sociale
Le carcajou est un animal solitaire : il vit pratiquement toujours seul, et mâles et femelles se retrouvent principalement pour la reproduction. Animaux très territoriaux, les mâles n’hésitent pas à se battre violemment pour garder leur territoire. Ils marquent leur territoire avec leurs déjections et des sécrétions. Mâles et femelles sont en revanche plus doux avec leur famille, élevant leurs petits pendant de longues périodes.
Comportement
Animal à la fois diurne et nocturne, qui peut se nourrir n’importe quand dans la journée selon les disponibilités et les menaces. Très agressif et violent, il est craint par tous les prédateurs voisins, qui connaissent sa ténacité. Grand voyageur, le carcajou parcourt jusqu’à 40 km par jour pour se nourrir. N’hibernant pas, il se cache cependant régulièrement dans des buissons ou des grottes.
Territoire
Les carcajous vivent sur de très larges territoires. Ils mesurent environ :
Femelle : moins de 100 km2.
Mâle : plus de 1 000 km2.
Prédateurs
De par sa violence et son agressivité, le carcajou possède peu de réels prédateurs. En dehors des trappeurs, les seuls animaux pouvant l’attaquer sont le loup gris (meute), l’ours brun (grizzli) et l’ours noir, (parfois) le puma, et les autres carcajous.
Technique de chasse
Principalement charognard, il trouve des carcasses à l’aide de son excellent odorat (jusqu’à 6 m sous la neige) ou en la volant à un autre prédateur. Pour chasser, il se jette simplement sur sa proie, depuis le sol ou une branche, et la tue directement d’une morsure à la jugulaire.
Longévité
L’espérance de vie du carcajou est de :
A l’état sauvage : 8 à 10 ans, peut-être un peu plus.
En captivité : 15 à 17 ans.
Reproduction du carcajou
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le petit carcajou est sevré au bout de 9 à 10 semaines environ.
Maturité sexuelle
Le carcajou est sexuellement mature entre 1 et 2 ans.
Période de reproduction
La saison des amours du carcajou a lieu de mai à juillet.
Nombre de petits par portée
1 à 5 petits carcajous au pelage blanc à la naissance, qui fonce ensuite. Une femelle a une portée tous les 2-3 ans environ.
Gestation
30 à 40 jours, même si le fœtus reste dans le ventre de la mère presque 1 an (période d’inactivité).
Menaces et conservation du carcajou
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le carcajou est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Le nombre de carcajous à l’état sauvage est inconnu. Leur population mondiale est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le carcajou sont :
Perte et dégradation de son habitat (défrichement, réchauffement climatique, …)
Perte de ses proies à travers la diminution des populations de loups gris.
Menaces directes (chasse et pièges destinés aux loups).
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janvier 15, 2025
MONDE D'ANIMAL ( Buffle d’Afrique Syncerus caffer )
Le buffle d’Afrique (Syncerus caffer), aussi appelé grand buffle noir des savanes, est un grand bovin que l’on trouve surtout dans les savanes et les forêts africaines. Herbivore, il se nourrit principalement d’herbacés.
Sommaire
Taxonomie du buffle d'Afrique
Caractéristiques physiques du buffle d'Afrique
Écologie et répartition du buffle d'Afrique
Régime alimentaire du buffle d'Afrique
Mode de vie du buffle d'Afrique
Reproduction du buffle d'Afrique
Menaces et conservation du buffle d'Afrique
Photos du buffle d'Afrique
-Taxonomie du buffle d'Afrique
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Artiodactyle ruminant
Famille : Bovidé boviné
Genre : Syncerus
Espèce : caffer
Nom scientifique : Syncerus caffer
Sous-espèces / taxons
On dénombre actuellement 5 sous-espèces de buffle d’Afrique :
Liste des sous-espèces
Buffle du Cap ou buffle de Cafrérie (Syncerus caffer caffer)
Buffle de forêt ou buffle nain (Syncerus caffer nanus)
Buffle équinoxial (Syncerus caffer aequinoctialis)
Syncerus caffer brachyceros
Syncerus caffer matthewsi
Caractéristiques physiques du buffle d'Afrique
Taille
Longueur du corps : 1,7 à 3,4 m
Hauteur au garrot : 1 à 1,7 m
Queue : 70 à 110 cm
Cornes : 1,50 m d’envergure environ.
Morphologie et apparence
Le buffle d’Afrique est un gros bovin qui possède un corps allongé et très massif, des pattes plutôt courtes et très puissantes, une tête assez longue et épaisse et une queue assez longue. Une bosse assez dessinée est visible sur le dos. Ses grosses oreilles sont en amande, ses yeux noirs et son museau noir épais.
Ses cornes sont épaisses et arrondies, en forme de S et de couleur grises et opaques. Son pelage assez court est quasi uniformément noir ou gris foncé. La sous-espèce de la forêt possède un corps brun assez clair.
Écologie et répartition du buffle d'Afrique
Aire de répartition
Le buffle d’Afrique vit dans plusieurs pays du sud, de l’ouest et de l’est de l’Afrique.
Liste des pays
Présent
Angola ; Bénin ; Botswana ; Burkina Faso ; Burundi ; Cameroun ; République Centrafricaine ; Tchad ; Congo ; République Démocratique du Congo ; Côte d’Ivoire ; Guinée équatoriale ; Éthiopie ; Gabon ; Ghana ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Kenya ; Liberia ; Malawi ; Mali ; Mozambique ; Namibie ; Niger ; Nigeria ; Rwanda ; Sénégal ; Sierra Leone ; Somalie ; Afrique du Sud ; Sud-Soudan ; Soudan ; Tanzanie ; Togo ; Ouganda ; Zambie ; Zimbabwe
Présent par réintroduction
Eswatini
Éteint
Érythrée ; Gambie ; Lesotho
Habitat
Le buffle d’Afrique vit dans les savanes tropicales africaines ou dans les forêts tropicales, ainsi que dans certains marais.
Régime alimentaire du buffle d'Afrique
Type de régime
Strictement herbivore.
Nourriture et proies
Le buffle d’Afrique se nourrit d’herbe et de feuilles.
Mode de vie du buffle d'Afrique
Vie sociale
Le buffle d’Afrique est un animal sociable et grégaire, qui vit en troupeaux de taille variant pendant l’année. Le cœur du troupeau est constitué de femelles apparentées et de leurs petits, entourés ensuite de mâles et de femelles. Pendant la saison sèche, les mâles se dispersent pour former des troupeaux par tranche d’âge.
A la saison de reproduction, les taureaux se battent entre eux à violents coups de corne. Le gagnant rejoint un troupeau de femelle, et s’accouple avec un maximum d’entre elles. Des combats d’entrainement ont également lieu entre les jeunes mâles.
Comportement
Le buffle d’Afrique est un animal principalement diurne, qui peut néanmoins être actif la nuit comme la journée. Il passe le plus clair de son temps à brouter et à ruminer, et se repose dans l’herbe. En cas d’attaque d’un prédateur, le troupeau se resserre afin de repousser les lions, ou pousse des appels sonores pour demander de l’aide.
Cri et vocalises
Le buffle d’Afrique pousse des cris divers. Il lance des appels graves, notamment des grondements, des grognements et des meuglements. Ces vocalises servent notamment à signaler un danger ou une détresse.
Prédateurs
Les seuls réels prédateurs du buffle d’Afrique sont le lion d’Afrique et les grands crocodiles du Nil.
Longévité
L’espérance de vie du buffle d’Afrique est de :
A l’état sauvage : 15 à 18 ans.
En captivité : jusqu’à 25 ans.
Reproduction du buffle d'Afrique
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
Le buffle d’Afrique est sexuellement mature à 5 ans environ.
Période de reproduction
La saison des amours du buffle d’Afrique a lieu pendant la saison des pluies.
Gestation
11,5 mois environ.
Lieu de mise bas
La bufflonne met bas sur le sol, dans la haute végétation.
Nombre de petits par portée
1 seul petit bufflon (ou veau).
Poids du petit
A la naissance, le petit buffle d’Afrique pèse environ 40 kg.
Sevrage
Le jeune buffle d’Afrique reste avec sa mère pendant environ 2 ans. Pendant le début de sa vie, il reste au milieu du troupeau pour être protégé des prédateurs.
Menaces et conservation du buffle d'Afrique
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le buffle d’Afrique est un animal Quasi menacé (NT) selon l’UICN.
Population
On compte environ 400 000 buffles d’Afrique vivant à l’état sauvage. La population mondiale de buffles d’Afrique est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le buffle d’Afrique sont :
Perte et dégradation de son habitat : agriculture, urbanisation, réchauffement climatique (sécheresse), …
Menaces directes : chasse excessive et braconnage.
Maladies et parasites : fièvre aphteuse, peste bovine, parasites (enlevés par les pique-bœufs).
Photos du buffle d'Afrique
Buffles d’Afrique dominants avec leur troupeau
Buffle d’Afrique mangeant de l’herbe haute, Afrique du Sud
Small family of african buffalo crossing the savannah searching for water. Impressive bull protecting the herd, female parenting the calf and other young strong males.
Buffle d’Afrique (Syncerus caffer) dans la savane
Vidéos du buffle d'Afrique
L'HOMME ET LA VIE ( Quels organes continuent de fonctionner après la mort ?)
Quels organes continuent de fonctionner après la mort ?
La mort marque la fin de la vie biologique d’un individu, mais le processus ne s'arrête pas immédiatement pour toutes les cellules et organes du corps. Immédiatement après l’arrêt cardiaque et respiratoire, certains organes continuent de fonctionner pendant une courte période, offrant des possibilités pour le don d’organes ou l’étude scientifique. Dans cet article, nous allons explorer les organes qui restent actifs après la mort et leur importance.
Comprendre le processus de la mort
La mort clinique survient lorsque le cœur cesse de battre et que la respiration s'arrête. Cependant, ce n'est pas immédiatement suivi de la mort biologique, qui correspond à la destruction irréversible des cellules et des tissus. Cette transition crée une étape intermédiaire pendant laquelle certains organes et cellules restent viables pour une durée limitée.
Les organes qui continuent de fonctionner temporairement
1. Le cerveau
Le cerveau est l'un des organes les plus sensibles au manque d’oxygène. Il cesse de fonctionner quelques minutes après l’arrêt cardiaque en raison de sa forte dépendance à l’oxygène et au glucose. Cependant, des études ont montré qu’une activité électrique minimale peut persister pendant quelques minutes, ce qui explique certains phénomènes comme les états de conscience résiduelle juste avant la mort.
2. Le cœur
Bien que le cœur arrête de battre rapidement en cas d’arrêt cardiaque, ses cellules peuvent rester fonctionnelles pendant plusieurs minutes. Dans un environnement contrôlé, comme dans les cas de transplantation, il est possible de relancer son activité. Cela explique pourquoi les greffes de cœur peuvent être réalisées peu de temps après la mort clinique.
3. Les poumons
Les poumons peuvent rester viables pendant quelques heures après la mort si des conditions optimales sont maintenues, notamment en termes de ventilation et d'humidification. Ils sont souvent prélevés pour des transplantations dans ce laps de temps.
4. Les reins
Les reins, responsables de la filtration du sang et de l’élimination des déchets, peuvent fonctionner jusqu'à 24 heures après la mort, sous réserve d’une bonne conservation. Cela fait d’eux des candidats idéaux pour les greffes.
5. Le foie
Le foie est un autre organe qui reste fonctionnel pendant plusieurs heures après la mort. Sa résistance aux conditions de faible oxygénation permet son prélèvement pour des transplantations dans des délais étroits.
6. Les cornées
Les cornées, situées à l’avant des yeux, peuvent être prélevées jusqu’à 24 heures après la mort. Leur faible besoin en oxygène explique leur viabilité prolongée.
7. La peau et les tissus mous
La peau, les tendons et certains tissus conjonctifs peuvent être utilisés pour des greffes pendant plusieurs jours après la mort, sous réserve d'une préservation adéquate.
La science derrière la survie cellulaire
Les cellules individuelles, même dans des organes qui cessent de fonctionner rapidement, peuvent survivre pendant un certain temps. Par exemple, les cellules musculaires peuvent encore produire de l'énergie via la glycolyse anaérobie après l'arrêt de la circulation sanguine. Cette capacité de survie est essentielle pour permettre le prélèvement et la transplantation d’organes.
Importance pour le don d’organes
Le don d’organes repose sur la fenêtre de temps pendant laquelle les organes restent viables après la mort. Les techniques de préservation, comme l'utilisation de solutions froides pour ralentir le métabolisme cellulaire, jouent un rôle crucial dans le maintien de cette viabilité.
Perspectives éthiques et scientifiques
La capacité des organes à fonctionner après la mort soulève également des questions éthiques. Par exemple, déterminer le moment exact de la mort pour autoriser le prélèvement des organes reste un sujet de débat. En parallèle, les recherches sur la revitalisation des organes post-mortem ouvrent des perspectives prometteuses pour les greffes.
Conclusion
Bien que la mort marque la fin de la vie, certains organes continuent de fonctionner temporairement. Cette persistance offre des opportunités pour le don d’organes et enrichit notre compréhension des processus biologiques. Reconnaître et exploiter cette fenêtre de temps est essentiel pour sauver des vies et avancer dans le domaine médical.
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