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janvier 22, 2025
MONDE D'ANIMAL ( Lion Panthera leo )
Le lion (Panthera leo) est un grand félin que l’on trouve dans divers déserts et savanes d’Afrique ainsi que dans quelques rares forêts tropicales sèches en Asie. Carnivore, il se nourrit de toutes les proies qu’il trouve.
Malheureusement, cet animal emblématique de l’Afrique est en voie de disparition.
Sommaire
Taxonomie du lion
Caractéristiques physiques du lion
Performances physiques du lion
Écologie et répartition du lion
Régime alimentaire du lion
Mode de vie du lion
Reproduction du lion
Menaces et conservation du lion
Photos du lion
-Taxonomie du lion
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe/infra-classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore féliforme
Famille : Félin panthériné
Genre : Panthera
Espèce : leo
Nom scientifique : Panthera leo
Sous-espèces / taxons
On compte aujourd’hui 2 sous-espèces de lion :
Liste des sous-espèces
Lion d’Afrique (Panthera leo leo)
Lion d’Asie (Panthera leo persica)
Le lion d’Afrique était auparavant caractérisé par 7 sous-espèces :
Lion de l’atlas
Lion du cap
Lion du Sénégal
Lion du Nord-Est du Congo
Lion des Massais
Lion du Katanga
Lion du Transvaal
Caractéristiques physiques du lion
Taille
Longueur : Femelle : 1,58 à 1,92 m / Mâle : 1,72 m à 2,5 m (queue non comprise).
Garrot: 1 à 1,50 m
Queue: 90 cm en moyenne.
Crâne: 27 à 42 cm de long.
Canines: 6 cm
La taille des lions est variable selon la sous-espèce : le lion d’Afrique est plus grand en tout point que le lion d’Asie.
Poids
Femelle : 83 à 168 kg
Mâle : 145 à 225 kg (le plus lourd jamais pesé pesait 313 kg).
Le poids des lions est variable selon la sous-espèce : le lion d’Afrique est plus lourd que le lion d’Asie.
Morphologie et apparence
Le lion est un grand félin carnivore possédant un corps similaire à celui du chat en bien plus grand. Il possède une silhouette imposante mais élancée, des épaules musclées, un dos arqué, une longue queue terminée par un plumeau, des pattes puissantes (terminées de coussinets) et une tête et un museau allongés. Il est facilement reconnaissable par sa crinière dense, que seuls les mâles possèdent. Ses oreilles sont arrondies, ses griffes puissantes et rétractiles et ses crocs acérés. Les yeux du lion sont jaunes et lui permettent, comme tous les félins, de voir la nuit. Sa langue est très râpeuse, munie de sortes de “piquants”.
Le lion possède un pelage allant du beige jaune au brun clair. Sa crinière et le bout de sa queue sont plus foncés, allant du brun foncé au noir. Il arrive également d’observer des lions blancs : il ne s’agit pas d’une autre sous-espèce, mais simplement de lions possédant une dépigmentation.
Performances physiques du lion
Vitesse
Les lions (surtout les lionnes) peuvent courir jusqu’à 60 km/h.
Saut
Le lion peut sauter jusqu’à 3,70 m sans élan, 11 m avec élan.
Écologie et répartition du lion
Aire de répartition
Le lion vit dans quelques pays d’Afrique (subsaharienne) et d’Asie.
Liste des pays
Présent
Afrique du Sud ; Angola ; Bénin ; Botswana ; Burkina Faso ; Cameroun ; Congo ; République Centrafricaine ; République Démocratique du Congo ; Eswatini ; Éthiopie ; Inde ; Kenya ; Malawi ; Mozambique ; Namibie ; Niger ; Nigeria ; Ouganda ; Sénégal ; Somalie ; Sud-Soudan ; Tanzanie ; Tchad ; Tanzanie ; Zambie ; Zimbabwe
Potentiellement éteint
Côte d’Ivoire ; Ghana ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Mali ; Rwanda ; Togo
Éteint
Afghanistan ; Algérie ; Burundi ; Congo ; Djibouti ; Egypte ; Erythrée ; Gabon ; Gambie ; Iran ; Irak ; Israël ; Jordanie ; Koweït ; Liban ; Lesotho ; Libye ; Mauritanie ; Maroc ; Pakistan ; Arabie Saoudite ; Sierra Leone ; Syrie ; Tunisie ; Turquie ; Sahara Occidental
Habitat
Le lion vit dans les savanes et les déserts en Afrique, dans les forêts tropicales sèches en Asie.
Régime alimentaire du lion
Type de régime
Uniquement carnivore (super prédateur).
Nourriture et proies
Animal imposant et assez rapide, le lion se nourrit de nombreux animaux qu’il trouve dans son habitat naturel. Il chasse ainsi principalement divers bovidés, comme les antilopes de toutes tailles (gnous, oryx, élands, …), ainsi que les zèbres, les buffles, les phacochères, les girafes et les lapins.
Il arrive également que les lions s’attaquent à des proies bien plus grosses, comme les rhinocéros noirs, les rhinocéros blancs, les éléphants d’Afrique ou les hippopotames.
Mode de vie du lion
Vie sociale
Contrairement à la grande majorité des autres félins, les lions sont des animaux sociables et grégaires. Ils vivent généralement dans des grands groupes mixtes de 3 à 30 individus, composés de femelles de la même famille, de mâles non apparentés aux femelles et de leurs petits (lionceaux). Les individus d’un groupe font preuve d’une grande sociabilité : les lionceaux sont aussi bien allaités par leur mère que par les autres lionnes de la troupe.
Leur troupe est composée d’un mâle dominant, qui chasse les jeunes mâles du groupe une fois la majorité sexuelle atteinte. Cela lui permet de garder les femelles pour lui, mais également d’éviter la consanguinité.
Une fois les mâles chassés, il arrive qu’ils s’allient pour survivre et être plus forts. Ils essaieront ensuite de trouver un autre groupe mixte, et tenteront de chasser les vieux mâles dominants pour prendre leur place. Cela donne lieu à de violents combats, souvent à mort. Si les nouveaux arrivants gagnent, ils tueront les petits de leurs prédécesseurs pour pouvoir se reproduire au plus vite avec les femelles, afin de s’assurer une descendance. Les vieux mâles chassés meurent dans la plupart des cas, affaiblis par le combat et pas habitués à chasser.
Animaux territoriaux, les troupes de lions possèdent des territoires délimités, qu’ils marquent avec leur urine, leurs selles et d’autres déjections contenues dans les glandes de leurs pattes.
Comportement
Le lion est un animal crépusculaire : il chasse principalement au crépuscule ou à l’aube, moment où sa bonne vision nocturne couplée à la fraîcheur de l’air lui donnent l’avantage. La journée, il passe le plus clair de son temps à l’ombre d’un arbre à se reposer. En effet, les lions sont inactifs près de 20 heures par jour, dont 10 à 15 heures sont réservées pour la sieste.
Au sein d’un groupe, ce sont les lionnes qui s’occupent de la chasse, plus discrètes et rapides que les mâles. Le mâle dominant veille de son côté à protéger son territoire et sa progéniture des hyènes et des autres lions mâles.
Cri et vocalises
Le lion rugit ou feule. Il lui arrive aussi de ronronner et miauler. Il utilise ses différentes vocalises pour faire passer des messages divers : appel de femelle, indication de présence, message d’attaque.
Prédateurs
Le lion adulte ne possède pas de prédateur, mais est en compétition avec les hyènes.
Les petits sont quant à eux vulnérables aux hyènes tachetées et aux léopards.
Technique de chasse
Le lion est un des seuls félins qui chasse, la plupart du temps, en groupe. Ce sont généralement les femelles qui s’occupent de la chasse, les mâles étant trop lourds et pas assez rapides pour être réellement performants. Si un mâle vit seul, il se nourrit d’ailleurs principalement de charognes.
Comme la plupart des autres fauves en revanche, le lion chasse à l’affût, principalement aux heures fraîches de la journée (crépuscule et nuit) qui, couplées avec leur excellente vision nocturne, leur donne un avantage sur leur proie.
Les lionnes s’approchent discrètement au plus près de l’animal pour maximiser leurs chances de réussite, puis se jettent vers lui. Elles le poursuivent sur d’assez courtes distances, et tentent de l’encercler pour lui sauter sur le dos. Grâce à leurs griffes taillées pour la chasse, les lionnes s’accrochent à la peau de la proie sans que celle-ci ne puisse vraiment s’échapper. Elles la tuent ensuite à coups de puissantes morsures à la gorge.
Si cette technique n’est pas infaillible, il est rare de voir une proie sortir totalement indemne d’un combat avec des lions, perdant souvent sa queue, une oreille ou de la chair dans l’affrontement.
Longévité
L’espérance de vie du lion est de :
A l’état sauvage : 12 à 14 ans en moyenne, parfois jusqu’à 20 ans.
En captivité : 20 ans en moyenne, jusqu’à 29 ans.
Reproduction du lion
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le jeune lion est sevré à l’âge de 6 mois.
Maturité sexuelle
Le lion est sexuellement mature entre 3 et 4 ans en moyenne.
Période de reproduction
Le lion ne possède pas de réelle saison des amours : le mâle peut se reproduire toute l’année, la femelle 3 mois par an.
Lieux de mise bas
Dans les fourrés.
Nombre de petits par portée
La lionne met bas à 1 à 4 lionceaux.
Gestation
4 mois.
Taille et poids des petits
1,1 kg à 1,37 kg à la naissance.
Menaces et conservation du lion
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le lion est un animal Vulnérable (VU) selon l’UICN.
Population
Selon les estimations on compterait 16 500 à 30 000 lions à l’état sauvage, dont seulement 200 à 300 en Asie.
La population mondiale de lions est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le lion sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, réchauffement climatique, …
Menaces directes : chasse au trophée et braconnage pour sa fourrure, ses dents/par peur.
janvier 21, 2025
L'HOMME ET LA VIE ( La durée idéale d'une balade pour faire le plein de vitamine D en hiver )
En hiver, les journées plus courtes et la faible intensité lumineuse rendent difficile la production de vitamine D par notre corps. Pourtant, cette vitamine joue un rôle essentiel pour notre santé, notamment en renforçant notre système immunitaire, en favorisant la santé osseuse et en prévenant la fatigue. Alors, combien de temps faut-il passer à l’extérieur en hiver pour s'assurer un apport suffisant en vitamine D ? Découvrons ensemble les clés pour maximiser les bienfaits de vos balades hivernales.
Pourquoi la vitamine D est-elle si importante en hiver ?
La vitamine D est une hormone produite par la peau sous l'effet des rayons ultraviolets B (UVB) du soleil. En été, il suffit généralement de quelques minutes d’exposition par jour pour couvrir les besoins quotidiens. Cependant, en hiver, la position basse du soleil et le fait de passer davantage de temps à l'intérieur réduisent considérablement notre exposition. Cela entraîne souvent des carences, qui peuvent se traduire par une baisse d'énergie, une fragilité osseuse ou une immunité affaiblie.
Ainsi, sortir en plein air même en hiver est crucial pour compenser cette diminution de lumière naturelle et stimuler la synthèse de vitamine D. Mais encore faut-il savoir combien de temps consacrer à ces sorties pour en tirer profit.
Combien de temps faut-il marcher pour synthétiser suffisamment de vitamine D ?
La durée idéale d'une balade dépend de plusieurs facteurs :
L’intensité du soleil : En hiver, l'ensoleillement est plus faible, surtout dans les régions situées loin de l’équateur. Cela nécessite de rester plus longtemps à l’extérieur pour produire la même quantité de vitamine D qu’en été.
Le moment de la journée : Les heures où le soleil est au plus haut, entre 11h et 15h, sont les plus efficaces pour absorber les UVB, même en hiver.
La surface de peau exposée : En hiver, nous portons généralement des vêtements qui couvrent presque tout le corps, ce qui limite la production de vitamine D. Découvrir les mains, le visage et, si possible, les bras peut aider à maximiser l’absorption.
En général, une balade de 20 à 30 minutes par jour, durant laquelle le visage et les mains sont exposés, peut suffire dans des régions modérément ensoleillées. Si vous vivez dans des zones où l'hiver est très sombre ou dans des régions nordiques, une exposition de 30 à 60 minutes peut être nécessaire.
Les bienfaits d’une balade hivernale au-delà de la vitamine D
En plus de stimuler la production de vitamine D, sortir marcher en hiver présente de nombreux avantages :
Amélioration de l’humeur : La lumière naturelle, même faible, aide à combattre la dépression saisonnière en stimulant la production de sérotonine, l'hormone du bien-être.
Renforcement du système cardiovasculaire : Une marche régulière en extérieur, même par temps frais, favorise la circulation sanguine.
Stimulation de l’immunité : Être en contact avec la nature, respirer de l'air frais et s'exposer à la lumière du jour peuvent améliorer la réponse immunitaire.
Pour maximiser ces bienfaits, choisissez des endroits agréables : un parc, une forêt ou même des sentiers près de chez vous.
Que faire si l’exposition au soleil est insuffisante ?
Dans certains cas, il peut être difficile de synthétiser suffisamment de vitamine D en hiver, même avec des balades quotidiennes. Les solutions suivantes peuvent vous aider :
Compléments alimentaires : Une supplémentation en vitamine D, prescrite par un médecin ou un pharmacien, peut prévenir les carences.
Alimentation riche en vitamine D : Consommez des aliments tels que les poissons gras (saumon, maquereau), le jaune d'œuf et les produits enrichis (lait, céréales).
Lampes de luminothérapie : Ces dispositifs reproduisent les bienfaits de la lumière solaire et peuvent être utilisés pour compenser le manque d’ensoleillement.
Précautions pour profiter des balades hivernales
Habillez-vous chaudement : Même si le soleil est présent, le froid hivernal peut être rude. Portez des couches adaptées et imperméables.
Hydratez-vous : Le froid peut donner l’impression de moins transpirer, mais il est essentiel de boire suffisamment d’eau.
Attention aux coups de soleil : Même en hiver, les UV peuvent endommager la peau. Appliquez une crème solaire si vous prévoyez une longue exposition.
Conclusion
Faire une balade quotidienne en hiver, idéalement entre 20 et 60 minutes, est un excellent moyen de stimuler la production de vitamine D tout en profitant des bienfaits du plein air. Adoptez cette habitude pour renforcer votre corps et votre esprit durant les mois froids. Et si le soleil se fait trop discret, n’hésitez pas à compléter vos besoins avec une alimentation adaptée ou des solutions comme la luminothérapie. Alors, enfilez vos chaussures et partez à la conquête du soleil hivernal !
L'HOMME ET LA VIE ( Il y a une solution très simple quand on ne peut pas payer le médecin -tout le monde peut en bénéficier )
C'est un médecin généraliste qui nous la donne.
-Se soigner est indispensable pour rester en bonne santé mais peut être difficile à certains moments de la vie, faute d'argent. Alors comment faire quand on ne peut pas payer le médecin ? Il existe en France des solutions pour les personnes qui ont des revenus modestes. Parmi elles : demander la complémentaire santé solidaire (CSS) anciennement appelée CMU. C'est un dispositif d'aide pour les dépenses de santé qui peut être entièrement gratuit ou coûter moins de 1 euro par jour. "Selon vos revenus, votre âge et le nombre de personnes dans votre foyer, soit vous n'aurez rien à payer, soit vous aurez une petite participation à fournir", informe le Dr Sylvain Bouquet, médecin généraliste, membre du Collège de Médecine Générale (CMG).
Les personnes démunies ayant des soucis de santé peuvent aussi se rendre dans les PASS (Permanence d'Accès aux Soins de Santé hospitalières). Ces unités de soins hospitalière proposent des consultations de médecine générale et des consultations spécialisées. Les patients peuvent bénéficier gratuitement de soins infirmiers, de bilans sanguins, d'imagerie médicale et de traitements. "Il ne faut pas hésiter à se renseigner auprès d'une assistante sociale pour faire le point. En cas de soins de santé onéreux, une demande de prise en charge exceptionnelle peut être adressée à la sécurité sociale auprès du médecin conseil."
Il existe aussi des solutions accessibles à tous les Français, sans conditions de ressources, quand on a des difficultés à payer le médecin. D'abord, se rendre dans un centre de santé. Ces centres ouverts à tous pratiquent systématiquement le tiers payant donc il n'y a que la part mutuelle à avancer (ce qui réduit la facture). Il suffit d'avoir une mutuelle, ce qui est obligatoire pour toute personne qui travaille, ou de bénéficier de la CSS. Enfin, le Dr Sylvain Bouquet nous rappelle un autre précieux conseil.
-Il consiste à parler directement de ses difficultés financières à son médecin généraliste : "Aujourd'hui, avec la télétransmission et la carte vitale, c'est très facile de faire le tiers payant. En tant que médecin, on est remboursé en trois jours. Nos logiciels nous permettent également de faire des tiers payants mutuelle. On le fait peu car cela prend du temps donc on ne peut pas le faire pour tout le monde, mais on peut le faire pour les patients qui ont des difficultés financières." Dans ce cas, le patient n'a rien à avancer... et peu le savent.
ENVIRONNEMENT ( Reefers Peche Industrielle )
Reefers : on sait désormais qui possède ces bateaux « frigos » colossaux de la pêche industrielle
Les « reefers », ou navires frigorifiques, jouent un rôle central dans la pêche industrielle mondiale. Ces véritables monstres des mers permettent de transporter des milliers de tonnes de poissons frais ou congelés sur de grandes distances, tout en maintenant leur qualité. Mais qui possède ces gigantesques « frigos flottants » ? Une question qui suscite un intérêt croissant chez les consommateurs soucieux de durabilité et de transparence.
Le rôle stratégique des reefers dans l’industrie halieutique
Les reefers sont des navires spécialement conçus pour conserver les produits de la mer à très basse température pendant leur transport vers les marchés. Avec des cales immenses équipées de systèmes de réfrigération avancés, ces bâtiments permettent de relier les zones de pêche les plus reculées aux grandes plateformes de distribution mondiale.
Ils jouent un rôle crucial dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire globale, mais leur impact sur l'environnement et les économies locales est souvent pointé du doigt. En effet, leur capacité à récolter et transporter des volumes énormes de poissons favorise la surpêche et menace les écosystèmes marins.
Qui sont les propriétaires de ces navires colossaux ?
La propriété des reefers est souvent entourée de mystère. Cependant, des études récentes et les efforts des ONG ont permis de dévoiler l'identité de nombreux acteurs impliqués.
Les grandes entreprises multinationales : Des compagnies comme Maruha Nichiro Corporation (Japon), Dongwon Industries (Corée du Sud) et Pescanova (Espagne) figurent parmi les principaux propriétaires de reefers. Ces entreprises opèrent souvent à l’échelle mondiale et détiennent à la fois des flottes de pêche et des navires frigorifiques pour acheminer leurs prises.
Les consortiums financiers : Certains navires sont possédés par des groupes d'investissement ou des banques qui les louent aux entreprises de pêche. Cela complique la traçabilité des responsabilités, car les propriétés sont souvent masquées par des sociétés écran dans des paradis fiscaux.
Les États : Dans certains cas, des gouvernements possèdent directement ou indirectement des reefers. Cela est particulièrement vrai pour les pays dont l'économie repose sur les exportations de produits de la mer, comme la Russie ou la Chine.
L’impact écologique et économique des reefers
Les reefers sont au cœur de controverses liées à leur impact environnemental. Leur capacité à transporter d'énormes quantités de poissons alimente la surpêche et exerce une pression insoutenable sur les écosystèmes marins. De plus, leurs émissions de gaz à effet de serre et leur consommation de carburant fossile posent des problèmes en termes de pollution et de contribution au changement climatique.
Sur le plan économique, ces navires peuvent créer des inégalités en détournant les ressources halieutiques des pêches artisanales locales vers les marchés internationaux. Cela prive les communautés côtières de leurs moyens de subsistance tout en concentrant les profits dans les mains de quelques acteurs.
Vers une meilleure régulation des reefers
Face à ces enjeux, des initiatives se multiplient pour encadrer l’activité des reefers et promouvoir une pêche durable. L’Union européenne, par exemple, impose des règles strictes en matière de traçabilité des captures et de transparence des opérateurs.
De même, des ONG comme Greenpeace ou Oceana exercent une pression sur les gouvernements et les entreprises pour réduire la surpêche et protéger les écosystèmes marins. Elles militent pour la création de zones marines protégées où les reefers seraient interdits d’accès.
Les consommateurs, un levier de changement
Enfin, les consommateurs jouent un rôle clé dans la régulation indirecte de l’activité des reefers. En privilégiant les produits labellisés « pêche durable » et en évitant les espèces surexploitées, ils peuvent orienter la demande vers des pratiques plus responsables.
En dévoilant les propriétaires de ces colosses des mers, on met en lumière les rouages d’une industrie souvent opaque. Cette transparence est une étape essentielle pour réconcilier exploitation des ressources marines et préservation de notre planète.
MONDE D'ANIMAL ( Gavial du Gange Gavialis gangeticus )
Le gavial du Gange (Gavialis gangeticus), aussi appelée gavial, est un grand crocodilien aquatique vivant exclusivement dans quelques rares rivières d’Asie du Sud. Seul crocodilien exclusivement piscivore, ce gros reptile se nourrit essentiellement de poissons.
Pour différentes raisons, cet animal est en voie de disparition : il est en danger critique d’extinction.
Sommaire
Taxonomie du gavial du Gange
Caractéristiques physiques du gavial du Gange
Performances physiques du gavial du Gange
Écologie et répartition du gavial du Gange
Régime alimentaire du gavial du Gange
Mode de vie du gavial du Gange
Reproduction du gavial du Gange
Menaces et conservation du gavial du Gange
Photos du gavial du Gange
-Taxonomie du gavial du Gange
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Reptile archosauromorphe
Ordre : Crocodilien
Famille : Gavialidé
Genre : Gavialis
Espèce : Gangeticus
Nom scientifique : Gavialis gangeticus
Sous-espèces / taxons
Aucune sous-espèce de gavial du Gange n’est actuellement reconnue.
Caractéristiques physiques du gavial du Gange
Taille
Longueur totale : 2,7 à 3,8 m pour les femelles contre 3 à 5 m pour les mâles (jusqu’à 6 mètres).
Queue : moitié du corps (donc entre 1,5 et 3 m).
Poids
160 à 250 kg en moyenne, jusqu’à 900 kg.
Morphologie et apparence
Le gavial du Gange est un grand crocodilien principalement aquatique. Il possède un grand corps, une mâchoire longue et fine munie de 110 dents aiguisées, de grosses écailles posées sur des plaques osseuses et des pattes arrière palmées.
Ses écailles varient du kaki au gris foncé au dessus, plus claires (jaune crème) sur le ventre et le cou.
Performances physiques du gavial du Gange
Vitesse
Jusqu’à 35 km/h à la nage.
Apnée
4-5 minutes pour 1 à 3 secondes de respiration.
Distance parcourue / an
Plus de 2000 km chaque année.
Écologie et répartition du gavial du Gange
Aire de répartition
Le gavial du Gange vit exclusivement dans quelques rares régions d’Asie.
Liste des pays
Présent
Bangladesh ; Népal ; Inde
Eteint
Bhoutan ; Myanmar ; Pakistan
Habitat
Le gavial du Gange vit dans les rivières et les bassins d’eau calme.
Régime alimentaire du gavial du Gange
Type de régime
Carnivore, précisément piscivore.
Nourriture et proies
Peu habile sur terre, le gavial se nourrit exclusivement d’animaux aquatiques comme les poissons, les mollusques et certains amphibiens.
Mode de vie du gavial du Gange
Vie sociale
Animaux sociables, les gavials viennent généralement en groupe. Ces groupes sont composés d’un mâle dominant, de plusieurs femelles et de jeunes, ou uniquement de femelles ou de jeunes mâles.
Comportement
Le gavial du Gange est un animal qui passe le plus clair de sa journée à se prélasser au soleil sur les berges et à se refroidir dans l’eau.
Il reste cependant la plupart du temps dans l’eau, très maladroit sur la terre ferme.
Technique de chasse
Grâce à ses cellules sensorielles, le gavial repère les vibrations émises par sa proie dans l’eau. Une fois localisée, il fouette l’eau avec sa gueule et attrape sa proie entre ses nombreuses dents.
Prédateurs
Le gavial du Gange ne possède aucun prédateur à l’âge adulte.
Les petits et les œufs sont quant à eux la proie des mangoustes, des lézards et des rats.
Longévité
L’espérance de vie serait de 25 à 30 ans (selon les références en captivité), mais surement plus au vu de sa taille (plutôt vers les 50 voire 80 ans).
Reproduction du gavial du Gange
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame
Accouplement
L’accouplement a lieu dans l’eau.
Maturité sexuelle
Le gavial du Gange est sexuellement mature entre 10 et 15 ans.
Période de reproduction
La saison des amours a lieu lors de la saison sèche (mars à mai).
Lieux de ponte
La femelle pond ses oeufs dans un trou dans le sable, qu’elle creuse et recouvre pendant la nuit.
Nombre d’œufs par ponte
En moyenne 40 à 60 œufs.
Durée d’incubation
90 jours environ.
Taille et poids des nouveaux nés
Les jeunes gavials du Gange mesurent 34 à 39 cm pour un poids de 80 à 130 g.
Menaces et conservation du gavial du Gange
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le gavial du Gange est en danger critique (CR) d’extinction selon l’UICN.
Population
On recense actuellement moins de 200 spécimens à l’état sauvage.
La population mondiale de gavials du Gange est actuellement en hausse.
Menaces
Les menaces pesant sur le gavial du Gange sont :
Perte et dégradation de son habitat : pollution, agriculture, utilisation des rivières pour créer de l’énergie, …
Perte de ses proies : surpêche.
Menace directe : braconnage, collisions avec des bateaux de pêche.
MONDE D'ANIMAL ( Éléphant de forêt d’Afrique Loxodonta cyclotis )
L’éléphant de forêt d’Afrique (Loxodonta cyclotis) est une grande espèce de pachyderme de la famille des Eléphantidés. On le trouve dans les forêts tropicales humides dans quelques pays d’Afrique. Folivore et frugivore, il se nourrit principalement de feuilles diverses et de quelques fruits.
Sommaire
Taxonomie de l'éléphant de forêt d'Afrique
Caractéristiques physiques de l'éléphant de forêt d'Afrique
Écologie et répartition de l'éléphant de forêt d'Afrique
Régime alimentaire de l'éléphant de forêt d'Afrique
Mode de vie de l'éléphant de forêt d'Afrique
Reproduction de l'éléphant de forêt d'Afrique
Menaces et conservation de l'éléphant de forêt d'Afrique
Photos de l'éléphant de forêt d'Afrique
-Taxonomie de l'éléphant de forêt d'Afrique
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Proboscidien
Famille : Elephantidae
Genre : Loxodonta
Espèce : cyclotis
Nom scientifique : Loxodonta cyclotis
Sous-espèces / taxons
On ne distingue aucune sous-espèce d’éléphant de forêt d’Afrique. Il était lui même autrefois considéré comme une sous-espèce (Loxodonta africana cyclotis) de l’éléphant de savane d’Afrique, alors appelé éléphant d’Afrique.
Caractéristiques physiques de l'éléphant de forêt d'Afrique
Taille
Longueur : Femelle : 4 à 5 m / Mâle : 5,5 à 7,5 m
Garrot : Femelle : 1,5 à 2,5 m / Mâle : 2,5 à 3,5 m
Défenses : jusqu’à 1,5 m.
Taille du pied : 12,5 à 35,5 cm
Poids
Poids total : Femelle : 2 à 3,5 tonnes / Mâle : 4 à 6 tonnes
Défenses : 23 à 45 kg
Écologie et répartition de l'éléphant de forêt d'Afrique
Aire de répartition
L’éléphant de forêt d’Afrique vit dans plusieurs pays d’Afrique.
Liste des pays
Existant (résident)
Angola ; Bénin ; Burkina Faso ; Cameroun ; République Centrafricaine ; Congo ; République Démocratique du Congo ; Côte d’Ivoire ; Guinée Equatoriale ; Gabon ; Ghana ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Liberia ; Niger ; Nigeria ; Sénégal ; Sierra Leone ; Sud-Soudan ; Togo
Éteint
Gambie
Habitat
On trouve l’éléphant de forêt d’Afrique dans les forêts tropicales humides et pluviales.
Régime alimentaire de l'éléphant de forêt d'Afrique
Type de régime
Herbivore, également folivore et frugivore.
Nourriture et proies
L’éléphant de forêt d’Afrique se nourrit principalement de feuilles et d’écorces d’une grande variété, qui représentent jusqu’à 70% de leur régime. Il mange également de nombreuses espèces de fruits (70 différentes répertoriées).
Mode de vie de l'éléphant de forêt d'Afrique
Vie sociale
Les éléphants de forêt d’Afrique sont des animaux très sociaux et grégaires. Ils vivent généralement en groupes, plus resserrés que ceux des autres éléphants, étant composés de 3 à 8 animaux en moyenne. Ils sont dirigés par une matriarche, accompagnée de jeunes éléphants de forêt et d’autres femelles adultes. Un noyau familial y forme le corps du troupeau.
Contrairement aux éléphants de savanes, ils n’interagissent pratiquement pas avec les autres groupes. La progéniture féminine du groupe est philopatrique, tandis que les mâles se dispersent à la maturité. En effet, les mâles sont plus solitaires. Ils ne se rapprochent des groupes qu’à la reproduction, et établissent une hiérarchie basée sur la taille et la corpulence.
Comportement
Les éléphants de forêt sont principalement actifs de jour, possédant une mauvaise vue nocturne. Les groupes parcourent environ 7,8 km par jour à la recherche de nourriture, dans un domaine vital de 2000 km2 en moyenne. Chaque jour, ils parcourent des distances très variables selon la région pour trouver de la nourriture. Ils créent en effet des réseaux complexes de chemins pour trouver les arbres fruitiers tout en reliant clairières forestières et lèches minérales.
Cri et vocalises
Possédant une mauvaise vue, les éléphants de forêt communiquent surtout à travers l’ouïe et l’odorat. Leurs pieds sont très sensibles, et leurs permettent de détecter les cris d’autres éléphants, le tonnerre ainsi que d’autres sons de basses fréquences à plusieurs kilomètres. En effet, ils communiquent à travers des cris très bas (5 Hz). Espèce récemment reconnue, on en sait cependant assez peu sur les particularités de la communication de cette espèce.
Prédateurs
Animal grand et massif, l’éléphant de forêt d’Afrique adulte ne possède aucun prédateur en dehors de l’Homme. Les jeunes esseulés ou malades peuvent être la proie du lion ou de la hyène tachetée, mais ne possèdent aucune menace lorsqu’ils sont accompagnés des adultes du groupe.
Longévité
L’espérance de vie de l’éléphant de forêt d’Afrique est de :
A l’état sauvage : 65 à 70 ans environ.
En captivité : 33 ans en moyenne, record fixé à 53 ans.
Reproduction de l'éléphant de forêt d'Afrique
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
L’éléphant de forêt d’Afrique est sexuellement mature entre 11 et 14 ans en moyenne (9 à 22 à l’extrême). Les mâles se reproduisent pour la première fois cependant plus tard (vers 25 ans), la compétition étant avant trop rude face aux plus vieux individus.
Période de reproduction
La saison des amours de l’éléphant de forêt d’Afrique correspond au musth (correspondant au rut et résultant en une sécrétion sortant des orifices temporaux) des mâles. Celui-ci a lieu à la saison sèche chez les jeunes, à la saison des pluies chez les plus âgés. La longueur varie, croissante selon l’âge de l’individu.
Comportement reproductif
En période de musth, les mâles ont une démarche plus droite, la tête haute et les oreilles déployées. Ils peuvent battre des oreilles pour répandre l’odeur du musth tout en lançant de graves grondements, et réaliser la miction (faire couler de l’urine sur leurs pattes arrière).
Nombre de petits par portée
L’éléphante met bas 1 petit éléphanteau (très rarement des jumeaux), qui naît sans défense, tous les 5-6 ans en moyenne.
Gestation
20 à 22 mois.
Sevrage et éducation
Le jeune éléphant de forêt est sevré à l’âge de 6,5 ans environ, mais commence à manger des feuilles dès 1 an. Au cours de cette longue période, sa mère lui apprend différentes taches essentielles, comme l’usage de sa trompe et la recherche de nourriture. A la maturité sexuelle, les mâles quittent leurs groupes natals pour mener une vie solitaire. Les femelles restent quant à elles généralement toute leur vie dans leur groupe de naissance.
Menaces et conservation de l'éléphant de forêt d'Afrique
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’éléphant de forêt d’Afrique est un animal En danger critique (CR) d’extinction selon l’UICN.
Population
Le nombre d’éléphants de forêt d’Afrique en liberté est à ce jour inconnu. Leur population mondiale est actuellement en baisse.
Menaces
Les principales menaces pesant sur l’éléphant de forêt d’Afrique sont :
Chasse et braconnage, autrefois principalement par les pygmées mais maintenant surtout par les braconniers pour leurs défenses, malgré les mesures mises en place pour limiter cette pratique.
Déforestation et défrichement, notamment pour l’urbanisation, la création de routes et l’agriculture.
Mesures de protection et conservation
Plusieurs mesures ont été prises pour faciliter la protection de l’éléphant de forêt d’Afrique :
Protection et sauvegarde de zones forestières et de points d’eau abritant l’espèce.
Programmes locaux d’éducation et d’information sur les besoins de protéger l’espèce.
Recherche et surveillance sur place à travers des plans d’action de récupération et une surveillance systématique de l’espèce (couplés aux lois contre le braconnage).
MONDE D'ANIMAL ( Chouette effraie Tyto alba )
La chouette effraie (Tyto alba), aussi appelée effraie des clochers ou dame blanche, est un rapace nocturne que l’on trouve surtout dans les zones ouvertes un peu partout sur le globe. Carnivore, elle se nourrit d’une grande variété de proies.
Sommaire
Taxonomie de la chouette effraie
Caractéristiques physiques de la chouette effraie
Écologie et répartition de la chouette effraie
Régime alimentaire de la chouette effraie
Mode de vie de la chouette effraie
Reproduction de la chouette effraie
Menaces et conservation de la chouette effraie
Photos de la chouette effraie
-Taxonomie de la chouette effraie
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Oiseaux
Ordre : Strigiformes
Famille : Tytonidé
Genre : Tyto
Espèce : alba
Nom scientifique : Tyto alba
Sous-espèces / taxons
On distingue de nombreuses sous-espèces de chouette effraie, qui sont les suivantes :
Liste des sous-espèces
Tyto alba affinis
Tyto alba alba
Tyto alba bargei
Tyto alba bondi
Tyto alba contempta
Tyto alba crassirostris
Tyto alba delicatula
Tyto alba detorta
Tyto alba erlangeri
Tyto alba ernesti
Tyto alba furcata
Tyto alba gracilirostris
Tyto alba guatemalae
Tyto alba guttata
Tyto alba hellmayri
Tyto alba hypermetra
Tyto alba insularis
Tyto alba lucayana
Tyto alba meeki
Tyto alba nigrescens
Tyto alba niveicauda
Tyto alba poensis
Tyto alba pratincola
Tyto alba punctatissima
Tyto alba schmitzi
Tyto alba stertens
Tyto alba subandeana
Tyto alba sumbaensis
Tyto alba thomensis
Tyto alba tuidara
Caractéristiques physiques de la chouette effraie
Taille
Hauteur
Femelle : 34 à 40 cm
Mâle : 32 à 38 cm
Envergure
1,07 à 1,10 m en général.
Poids
Femelle : 570 g (en moyenne).
Mâle : 470 g (en moyenne).
Morphologie et apparence
La chouette effraie est un oiseau de proie nocturne assez petit, qui possède un corps affiné, une grosse tête ronde, un court bec caché dans les plumes, des serres nues au bout, une queue courte et large et des grandes ailes assez étroites. Sa face est délimitée de la forme d’une pomme, ses grands yeux perçants sont noirs. Elle ne possède pas d’aigrette.
Cette chouette possède un plumage assez épais, beige brun à roux sur le haut des ailes, le dos, la queue et la tête, plus claire que le reste. Les plumes de son disque facial, de son ventre et de ses serres sont blanc crème. On distingue des petits anneaux noirs sur tout le corps.
Écologie et répartition de la chouette effraie
Aire de répartition
La chouette effraie vit en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe, en Asie et en Océanie.
Liste des pays
Présent
Algérie ; Andorre ; Angola ; Antigua-et-Barbuda ; Argentine ; Autriche ; Bahamas ; Bahreïn ; Barbade ; Biélorussie ; Belgique ; Belize ; Bénin ; Bolivie ; Botswana ; Brésil ; Bulgarie ; Burkina Faso ; Burundi ; Cap-Vert ; Cameroun ; Canada ; Îles Caïmans ; République Centrafricaine ; Tchad ; Chili ; Colombie ; Comores ; Congo ; Costa Rica ; Croatie ; Cuba ; Curaçao ; Chypre ; Côte d’Ivoire ; Danemark ; République Dominicaine ; Égypte ; Équateur ; Salvador ; Guinée équatoriale ; Érythrée ; Eswatini ; l’Éthiopie ; les Iles Malouines ; Fidji ; France ; Guyane Française ; Gabon ; Gambie ; Allemagne ; Ghana ; Gibraltar ; Grèce ; Guadeloupe ; Guatemala ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Guyane ; Honduras ; Hongrie ; Iran ; Irak ; Irlande ; Italie ; Jordanie ; Kenya ; Koweït ; Lettonie ; Liban ; Lesotho ; Liberia ; Libye ; Liechtenstein ; Lituanie ; Luxembourg ; Madagascar ; Malawi ; Mali ; Martinique ; Mauritanie ; Mayotte ; Mexique ; Moldavie ; Montserrat ; Maroc ; Mozambique ; Namibie ; Nicaragua ; Niger ; Nigeria ; Pays-Bas ; Macédoine du Nord ; Oman ; Palestine ; Panama ; Paraguay ; Pérou ; Portugal ; Porto Rico ; Qatar ; Roumanie ; Rwanda ; Saint-Christophe-et-Nevis ; Sainte-Lucie ; Saint-Vincent-et-les-Grenadines ; Sénégal ; Sierra Leone ; Slovaquie ; Slovénie ; Somalie ; Afrique du Sud ; Sud-Soudan ; Espagne ; Suriname ; Suisse ; Syrie ; Tanzanie ; Timor-Leste ; Togo ; Trinité-et-Tobago ; Tunisie ; Turquie ; Îles Turks et Caicos ; Ouganda ; Ukraine ; Émirats Arabes Unis ; Royaume-Uni ; Venezuela ; Yémen ; Zambie ; Zimbabwe
Existant (élevage)
Albanie ; Samoa Américaines ; Australie ; Bangladesh ; Bermudes ; Bosnie-Herzégovine ; Cambodge ; Chine ; Géorgie ; Inde ; Indonésie ; Israël ; Jamaïque ; Laos ; Malaisie ; Malte ; Monaco ; Monténégro ; Myanmar ; Népal ; Niue ; Pakistan ; Papouasie-Nouvelle-Guinée ; Pologne ; Fédération de Russie ; Samoa ; Saint-Marin ; Sao Tomé-et-Principe ; Serbie ; Singapour ; Îles Salomon ; Sri Lanka ; Suède ; Thaïlande ; Tonga, États-Unis ; Uruguay ; Vanuatu ; Vietnam, Wallis-et-Futuna ; Sahara occidental
Existant (saisonnalité incertaine)
Îles mineures éloignées des États-Unis
Existant & Introduit (élevage)
Seychelles
Existant et vagabond (non reproducteur)
Estonie ; Finlande ; Nouvelle-Zélande ; Norvège ; Svalbard et Jan Mayen
Habitat
La chouette effraie vit principalement dans les espaces ouverts comme les plaines, les steppes, les prairies et les savanes. On la trouve également dans les marais, les semi-déserts et les milieux urbains.
Régime alimentaire de la chouette effraie
Type de régime
Strictement carnivore.
Nourriture et proies
La chouette effraie se nourrit principalement de rongeurs (mulots, souris, mais aussi lapins, belettes), de chauves-souris, de petits oiseaux (moineaux, hirondelles), ainsi que d’amphibiens (grenouilles) et de reptiles (lézards). Elle attrape également des gros insectes, des poissons et des invertébrés (limaces).
Mode de vie de la chouette effraie
Vie sociale
La chouette effraie est un animal solitaire, qui vit toujours seul ou en couple (essentiellement à la saison des amours). Ce ne sont pas des animaux territoriaux, ils vivent simplement sur des domaines vitaux qu’ils peuvent partager. Mâles et femelles s’occupent de leurs petits ensemble : le mâle chasse, tandis que la femelle protège sa progéniture.
Comportement
La chouette effraie est un animal nocturne et crépusculaire, qui chasse et se nourrit la nuit. La journée, elle se retire sur un perchoir caché, parfois dans un grenier ou une grange. Lorsqu’elle vole, elle est extrêmement silencieuse.
Cri
La chouette effraie possède un cri caractéristique, une sorte de gloussement éraillé et chuinté, qui sert à communiquer sa présence.
Prédateurs / compétition inter-spécifique
Les prédateurs de la chouette effraie sont la fouine, le chat, le renard roux et l’hermine. Elle peut aussi être chassée par d’autres rapaces plus gros.
Technique de chasse
La chouette effraie est un excellent chasseur, grâce à son excellente ouïe et sa bonne vue dans l’obscurité. Elle repère sa proie avec le son, puis se jette sur elle depuis son perchoir pour l’attraper avec ses serres et l’avaler directement. Elle rejette les parties indigestes dans des pelotes de déjection.
Longévité
L’espérance de vie de la chouette effraie est de :
A l’état sauvage : environ 8-10 ans.
En captivité : jusqu’à 21 ans.
Reproduction de la chouette effraie
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Monogame, (très) rarement polygame.
Sevrage
La petite chouette effraie est nourrie par ses parents pendant 1 mois, et quitte le nid vers 2 mois.
Maturité sexuelle
La chouette effraie est sexuellement sevrée vers 2 ans.
Période de ponte
La saison de nidification de la chouette effraie a lieu de mars à juillet.
Lieux de ponte
A même le sol, généralement dans une cavité ou dans la végétation.
Nombre d’œufs par an
La femelle pond 4 à 13 œufs, à raison de 2 fois par an.
Gestation (avant la ponte)
2 à 3 mois environ, les premières pontes ayant lieu début mai.
Durée d’incubation
Entre 30 à 32 jours.
Taille des œufs
30 x 35 mm à 33 x 43 mm.
Poids des petits
15 g à la naissance.
Menaces et conservation de la chouette effraie
Danger d'extinction (Statut UICN)
La chouette effraie est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Elle est cependant protégée car menacée en France.
Population
Selon les estimations, on dénombrerait environ 4 à 10 millions de chouettes effraies sexuellement matures à l’état sauvage. En France, la population est estimée entre 20 000 et 50 000 couples. La population mondiale de chouettes effraies est actuellement stable (bien qu’en baisse en Europe).
Menaces
Les menaces pesant sur la chouette effraie sont :
Trafic routier qui perturbe la chasse (pollution lumineuse).
Utilisation de pesticides.
Collisions routières, fils électriques.
MONDE D'ANIMAL ( Bœuf musqué Ovibos moschatus )
Le bœuf musqué (Ovibos moschatus) est un grand bovidé unique membre du genre Ovibos. On rencontre ce grand ruminant au Groenland et à l’extrême nord du Canada. Herbivore, il se nourrit de diverses herbes qu’il trouve en creusant la neige.
Sommaire
Taxonomie du bœuf musqué
Caractéristiques physiques du bœuf musqué
Performances physiques du bœuf musqué
Écologie et répartition du bœuf musqué
Régime alimentaire du bœuf musqué
Mode de vie du bœuf musqué
Reproduction du bœuf musqué
Menaces et conservation du bœuf musqué
Photos du bœuf musqué
-Taxonomie du bœuf musqué
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Artiodactyle ruminant
Famille : Bovidae
Sous-famille : Bovinae
Genre : Ovibos
Espèce : moschatus
Nom scientifique : Ovibos moschatus
Sous-espèces / taxons
Aucune sous-espèce de bœuf musqué n’est actuellement reconnue.
Caractéristiques physiques du bœuf musqué
Taille
Longueur du corps : femelle : 135 à 200 cm / mâles : 200 à 250 cm
Garrot : 125 à 140 cm
Queue : 10 à 14 cm
Poids
Femelles : 180 à 275 kg
Mâles : 250 à 400 kg
Morphologie et apparence
Le bœuf musqué est un grand ruminant qui possède des caractéristiques physiques parfaitement adaptées à son habitat. Son corps est massif et en forme de tonneau, soutenu par de courtes pattes puissantes terminées de larges sabots larges, ronds et aiguisés. Ses petits yeux arrondis sont bruns à noir. Il est doté de longues et épaisses cornes de couleur crème ivoire sur toute la longueur à l’exception du bout, noir. Celles-ci partent collées du crâne et descendent le long de la tête, puis se recourbent vers le haut pour former une sorte de crochet. Son museau est large.
La fourrure du bœuf musqué est particulièrement épaisse et recouvre la totalité du corps (à l’exception d’une petite zone entre les narines et la lèvre supérieure). Cette toison épaisse est constituée de deux types de poils : les poils de garde (les jards) et le qiviuk. Ces premiers sont les poils les plus visibles à l’extérieur, extrêmement longs et hirsutes au point d’effleurer le sol chez certains adultes. Ils sont de couleur brune à noire, et servent à protéger l’animal du vent, de la neige et des insectes. Une tâche plus claire (marron clair presque beige orangé) est présente en haut du dos, là ou les poils de garde sont moins présents. La deuxième épaisseur, le qiviuk, est le pelage d’hiver, situé en dessous. Il sert à protéger le bœuf du froid : il pousse en automne et tombe au printemps. Ses pattes sont elles recouvertes de longs poils blancs à crème.
Performances physiques du bœuf musqué
Vitesse
Malgré son corps massif et ses courtes pattes, le bœuf musqué peut effectuer des pointes à 60 km/h.
Écologie et répartition du bœuf musqué
Aire de répartition
On trouve le bœuf musqué au Groenland et à l’extrême nord du Canada. Il a cependant également été introduit en Russie et en Alaska.
Liste des pays
Existant (résident)
Canada ; Groenland
Existante par réintroduction
États-Unis (Alaska)
Existant par introduction
Fédération de Russie
Habitat
On trouve le bœuf musqué vit exclusivement dans la toundra, s’y déplaçant selon la saison.
Régime alimentaire du bœuf musqué
Type de régime
Herbivore
Nourriture et proies
L’alimentation du bœuf musqué varie au cours de l’année selon les disponibilités. En été, il se nourrit principalement d’herbe en tout genre, de plantes à feuilles, de carex, de mousse et d’arbustes. En hiver, il se tourne alors vers les tiges de saule et de bouleau, de racines, de mousse et de lichens, ainsi que de tout autre végétal qu’il trouve au dessus ou sous la neige en creusant.
Mode de vie du bœuf musqué
Vie sociale
Le bœuf musqué est un animal sociable et grégaire. Il vit annuellement en groupe de 5 à 20 individus en été, généralement composés d’un mâle et de son harem (ainsi que des petits). En hiver, il arrive que les groupes se rassemblent pour former des troupeaux pouvant compter jusqu’à 50 voire 60 individus (bien que 12 à 24 en moyenne). Au sein des groupes, une hiérarchie de dominance est clairement définie, les critères variant selon le sexe. Le statut des femelles dépend de l’âge : plus elle est âgée, plus elle est importante.
De leur côté, les mâles la définissent avant tout par la force. Ils poussent de puissants grondements et soufflements, piétinent et provoquent parfois des combats. Il existe alors deux types de mâles : les dominants et les subordonnés. Ces premiers imposent leur dominance aux seconds, notamment en leur assénant des coups de cornes. Plus l’individu bénéficie d’un rang social élevé, plus il aura de nourriture. Les petits sont enfin les plus bas dans la hiérarchie, mais sont cependant les mieux protégés en cas de danger. Bien que peu territoriaux, ils marquent leurs chemins à l’aide de glandes pré orbitales.
Comportement
Les bœufs musqués sont des animaux qui passent le plus clair de leur temps à se déplacer pour chercher de quoi se nourrir. Bien que pouvant courir à une forte allure, leur corps surchauffe rapidement. Ils se déplacent alors assez lentement, et effectuent de courtes migrations au cours de l’année. Ils sont principalement diurnes, s’activant surtout lorsque la lumière est suffisante pour leur permettre d’activement se repérer. Bien que paressant assez calmes, ces grands ruminants peuvent s’avérer très agressifs selon la période de l’année. Lors du rut, les mâles sont agressifs et n’hésitent pas à charger ou se battre. Après l’accouplement, c’est au tour des femelles de devenir hargneuses. Ce sont alors elles qui décident le déplacement et l’allure des troupeaux.
Cris et communication
Pour communiquer, les bœufs musqués poussent de puissants cris sourds ressemblant à des rugissements et des grondements. Les cris des petits ressemblent à des bêlements, dont la hauteur baisse peu à peu en grandissant. La communication est également gestuelles, à travers des piétinements, des contacts violents mais aussi des balancements de tête et des coups de cornes sur le sol. Ils servent à communiquer la dominance, notamment à la reproduction. Enfin, les mâles s’urinent dessus lors des parades nuptiales et marquent leur territoire en frottant leur tête, des glandes odorantes étant présentes au niveau des yeux.
Prédateurs
En dehors de l’Homme, le principal prédateur du bœuf musqué est le loup arctique. Certains autres animaux comme l’ours polaire et le grizzli peuvent aussi s’y attaquer. En cas d’attaque, ces animaux se resserrent pour former un cercle faisant face à l’assaillant, cornes baissées. Les petits sont placés au centre. Si le prédateur s’approche, les animaux tentent de lui donner des coups de corne. Dans des cas rares, ils peuvent le charger et le piétiner.
Longévité
L’espérance de vie du bœuf musqué est de :
A l’état sauvage : 14 à 18-20 ans pour les femelles / 10 à 12 ans pour les mâles (à cause des affrontements)
En captivité : 20 à 24 ans
Reproduction du bœuf musqué
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame (système de harem)
Maturité sexuelle
Le bœuf musqué est sexuellement mature à l’âge de :
Femelles : 3 à 4 ans
Mâles : 5 à 6 ans
Période de reproduction
La saison des amours du bœuf musqué a lieu de juillet à septembre.
Choix du mâle reproducteur
A la saison de reproduction et du rut, les mâles déterminent la dominance. En effet, c’est le mâle le plus dominant qui pourra s’accoupler avec la quasi totalité des femelles du groupe. Pour cela, des stratégies d’intimidation (voir Vie Sociale) et des combats peuvent éclater. Les deux mâles se font face à environ 45 m, puis se chargent et entrent en collision au niveau de l’embranchement des cornes. Ce processus peut être réalisé 10 à 12 fois avant de décider du vainqueur.
Gestation
7,5 à 8,5 mois.
Nombre de petits par portée
La femelle met bas 1 seul petit veau (les jumeaux sont très rares et ne survivent généralement pas). Elle enfante en moyenne une année sur deux, bien que l’œstrus puisse ne pas se déclencher lors des années les plus rudes (pas assez de nourriture, froid trop important).
Taille et poids des petits
A la naissance, le veau, appelé bouvillon, pèse entre 9 et 11 kg. Il est déjà doté d’une couche de qiviuk et d’une épaisse toison laineuse, insuffisante cependant pour totalement l’isoler du froid. Ses cornes pousseront dès la naissance jusqu’à ses 6 ans.
Sevrage
Les veaux du bœuf musqué sont très précoces. Moins d’une heure après la naissance, ils sont déjà prêts à suivre le troupeau. Cependant, les jeunes dépendent grandement de leur mère. Chaque mère protège son petit du froid dans ses poils et l’allaite pendant 10 à 12 mois, bien qu’il commence à brouter dès quelques semaines.
Menaces et conservation du bœuf musqué
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le bœuf musqué est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Aujourd’hui, on compte entre 133 914 et 136 914 bœufs musqués adultes à l’état sauvage. Leur population mondiale est actuellement stable.
Menaces
Les principales menaces pesant sur le bœuf musqué sont :
Chasse et braconnage, bien que beaucoup moins importante qu’auparavant où elle a connu un véritable danger.
Réchauffement climatique, qui détruit l’habitat de l’espèce et menace sa nourriture. Cette menace est encore peu importante mais pourrait grandement s’aggraver dans les prochaines années.
Catastrophes naturelles et conditions climatiques rudes, qui peuvent réduire les populations et le nombre de naissance.
Plusieurs mesures ont été prises pour préserver le bœuf musqué :
Lois limitant ou interdisant la chasse de cet animal
Suivi de l’évolution des populations de bœufs musqués pour contrôler leur nombre
Education pour prévenir les personnes de l’importance et du comportement de ces bovidés
janvier 20, 2025
MONDE D'ANIMAL ( Guanaco Lama guanicoe )
Le guanaco (Lama guanicoe) est un grand mammifère herbivore que l’on trouve dans certains déserts, prairies et montagnes en Amérique du Sud. Herbivore, il se nourrit essentiellement d’herbes et d’arbustes.
Sommaire
Taxonomie du guanaco
Caractéristiques physiques du guanaco
Performances physiques du guanaco
Écologie et répartition du guanaco
Régime alimentaire du guanaco
Mode de vie du guanaco
Reproduction du guanaco
Menaces et conservation du guanaco
Photos du guanaco
-Taxonomie du guanaco
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Artiodactyle
Famille : Camelidae
Genre : Lama
Espèce : guanicoe
Nom scientifique : Lama guanicoe
Sous-espèces / taxons
On distingue 4 sous-espèces de guanaco :
Liste des sous-espèces
Lama guanicoe guanicoe
Lama guanicoe cacsilensis
Lama guanicoe voglii
Lama guanicoe huanacus
Il est cependant lui-même considéré comme une sous-espèce de lama dans certaines classifications.
Caractéristiques physiques du guanaco
Taille
Longueur : 1,50 à 2 m
Garrot : 1,10 à 1,20 m
Poids
Femelle : 75 kg en moyenne.
Mâle : entre 90 et 140 kg
Morphologie et apparence
Le guanaco est un assez grand mammifère possédant un corps assez massif bien qu’athlétique, un long cou mince mais recouvert d’une épaisse peau, une petite tête avec un museau allongé et des grandes pattes terminées de sabots.
Il possède de grandes oreilles arrondies, des yeux noirs et une assez petite queue rousse au-dessus et blanche en-dessous.
Son corps est recouvert d’une fourrure assez épaisse (moins que celle du lama), à l’exception de ses flancs ou celle-ci est moins dense.
Le dessus de son corps est marron clair presque roux orangé à brun foncé, tandis que ses flancs et le dessous de son ventre sont blancs. Sa tête est grise noirâtre.
Performances physiques du guanaco
Vitesse
Le guanaco court jusqu’à 65 km/h.
Écologie et répartition du guanaco
Aire de répartition
Le guanaco vit dans quelques pays d’Amérique du Sud.
Liste des pays
Présent
Argentine ; Bolivie ; Chili ; Paraguay ; Pérou (principalement Terre de Feu et Patagonie)
Présent par introduction
Iles Falkland (Malouines)
Habitat
Le guanaco vit principalement dans les zones de montagne, dans les prairies pâturées tempérées et tropicales ainsi que dans les déserts arbustifs.
Régime alimentaire du guanaco
Type de régime
Exclusivement herbivore.
Nourriture et proies
Le guanaco se nourrit principalement d’herbe (graminées) et d’autres plantes basses qu’il broute. Il mange également de la mousse, du lichen et des petits arbustes.
Comme certains autres camélidés, il peut rester plusieurs jours sans boire d’eau.
Mode de vie du guanaco
Vie sociale
Les guanacos sont des animaux grégaires, qui vivent généralement en groupes d’environ 20 individus. Ces groupes sont majoritairement composés d’un mâle dominant, de femelles et de leurs petits.
Protecteur, le dominant défend son troupeau en chargeant et en poussant de grands cris d’alerte.
A la saison des amours, ceux-ci deviennent agressifs et n’hésitent pas à se battre avec d’autres mâles.
Les autres mâles célibataires vivent en plus grands troupeaux séparés, jusqu’à 50 individus.
Comportement
Le guanaco est un animal diurne, qui passe le plus clair de sa journée à brouter et ruminer.
En cas d’agression par un prédateur, ils accélèrent à toute vitesse, mordent, donnent des coups de pattes et crachent. Ce sont en effet des animaux assez craintifs.
Cri
On dit que le guanaco bêle. Ses cris sont de grands appels aigus.
Prédateurs
Les seuls réels prédateurs du guanaco adulte sont le puma et le renard.
Les petits sont quant à eux vulnérables au condor des Andes.
Longévité
L’espérance de vie du guanaco est d’environ 20–25 ans.
Reproduction du guanaco
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le jeune guanaco est sevré à l’âge de 10 mois environ.
Maturité sexuelle
Le guanaco est sexuellement mature à 1 ou 2 ans environ.
Période de reproduction
La saison des amours du guanaco a lieu entre novembre et février.
Nombre de petits par portée
La femelle guanaco met bas 1 à 2 petits, tous les 2 ans environ.
Gestation
11,5 mois (345 à 360 jours environ).
Menaces et conservation du guanaco
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le guanaco est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Selon diverses études, la population mondiale de guanacos serait d’environ 400 000 à 600 000 individus.
C’est malgré tout une espèce protégée, qui a perdu près de 99 % de sa population depuis 1800.
La population mondiale de guanacos est actuellement en hausse.
Menaces
Les menaces pesant sur le guanaco sont :
Perte et dégradation de son habitat : réchauffement climatique, urbanisation, agriculture, …
Menace indirecte : introduction d’espèces invasives.
Menaces directes: chas
MONDE D'ANIMAL ( Gibbon à mains blanches Hylobates lar )
Le gibbon à mains blanches (Hylobates lar), aussi appelé gibbon lar ou gibbon commun, est un grand singe de la famille des Hylobatidés. On le trouve dans les jungles tropicales de certains pays d’Australasie. Omnivore, il se nourrit de divers végétaux et de petits animaux.
Sommaire
Taxonomie du gibbon à mains blanches
Caractéristiques physiques du gibbon à mains blanches
Performances physiques du gibbon à mains blanches
Écologie et répartition du gibbon à mains blanches
Régime alimentaire du gibbon à mains blanches
Mode de vie du gibbon à mains blanches
Reproduction du gibbon à mains blanches
Menaces et conservation du gibbon à mains blanches
Photos du gibbon à mains blanches
-Taxonomie du gibbon à mains blanches
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Primates
Famille : Hylobatidae
Genre : Hylobates
Espèce : lar
Nom scientifique : Hylobates lar
Sous-espèces / taxons
On distingue 5 sous-espèces de gibbon à mains blanches :
Liste des sous-espèces
Gibbon lar de Malaisie (Hylobates lar lar)
Gibbon lar de Carpenter (Hylobates lar carpenteri)
Gibbon lar central (Hylobates lar entelloides)
Gibbon lar de Sumatra (Hylobates lar vestitus)
Gibbon lar de Yunnan (Hylobates lar yunnanensis), potentiellement éteint
Caractéristiques physiques du gibbon à mains blanches
Taille
Corps : Femelle : 42 à 58 cm / Mâle : 43,5 à 58,4 cm
Envergure des bras : 140 à 180 cm
Poids
Femelle : 4,4 à 6,8 kg
Mâle : 5,0 à 7,6 kg
Morphologie et apparence
Le gibbon à mains blanches est un grand singe qui possède un corps allongé et assez musclé, de très longs bras, des jambes plus courtes et robustes et une tête arrondie. Il ne possède pas de queue.
Ses longs membres sont terminés d’ongles noirs, ses petits yeux ronds sont bruns et son museau légèrement allongé. Ses mains, son visage et ses oreilles sont nus et gris foncé.
Les mâles sont un peu plus grands et massifs que les femelles.
Son épaisse fourrure est dichromatique : son pelage peut arborer deux coloris différents. Sa robe est soit foncée (brun noir), soit claire (beige sable à crème). Ses mains sont blanches, tout comme son tour de visage.
Performances physiques du gibbon à mains blanches
Longueur des sauts
Le gibbon à mains blanches peut réaliser de grands bonds de 10 à 15 mètres pour passer d’un arbre à l’autre.
Puissance des cris
Les puissants cris du gibbon à mains blanches sont audibles à 1 km.
Écologie et répartition du gibbon à mains blanches
Aire de répartition
On trouve le gibbon à mains blanches dans plusieurs pays d’Asie du Sud Est et d’Océanie.
Liste des pays
Présent
Indonésie (Sumatra) ; Laos ; Malaisie (Malaisie péninsulaire) ; Myanmar ; Thaïlande
Potentiellement éteint
Chine (Yunnan)
Habitat
Le gibbon à mains blanches vit essentiellement dans les forêts tropicales humides et pluviales ainsi que dans quelques forêts de montagne et sèches. On le trouve à une altitude maximum de 1200 m.
Régime alimentaire du gibbon à mains blanches
Type de régime
Omnivore, à prédominance frugivore.
Nourriture et proies
Le gibbon à mains blanches se nourrit principalement de fruits mûrs. Il mange également des feuilles, des insectes, des fleurs ainsi que des baies, des bourgeons, des jeunes pousses et des œufs d’oiseau.
Mode de vie du gibbon à mains blanches
Vie sociale
Le gibbon à mains blanches est un animal grégaire, qui vit en groupe de 2 à 6 individus environ.
Ces groupes sont principalement familiaux : ils sont composés d’un couple reproducteur et des jeunes. Peu agressifs, ces groupes peuvent socialiser entre eux.
Comportement
Le gibbon à mains blanches est un animal diurne, qui passe le plus clair de son temps (10 h/jour) à se soigner (toilettage mutuel).
Ils passent aussi beaucoup de temps à se reposer (14 heures), du crépuscule au matin. Pour cela, les groupes se rassemblent dans des zones de couchage pour être moins vulnérables.
Très arboricoles, ces animaux vivent essentiellement dans la canopée et ne descendent au sol qu’occasionnellement (marche bipède).
Domaine vital
Le domaine vital d’un groupe de gibbons à mains blanches est de 17 à 40 hectares.
Cri et vocalises
Les gibbons utilisent diverses vocalises. En cas de danger, ils poussent de grands cris et les mâles chantent ensemble pour intimider. Pour la reproduction, mâles et femelles se répondent à travers de puissants appels. C’est principalement le matin que ces singes communiquent.
Prédateurs
Les prédateurs du gibbon à mains blanches sont le léopard, le python, le chat marbré et l’aigle.
Longévité
L’espérance de vie du gibbon à mains blanches est de :
A l’état sauvage : 35 ans environ.
En captivité : 45 à 50 ans.
Reproduction du gibbon à mains blanches
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Principalement monogame, parfois aussi polygame.
Maturité sexuelle
Le gibbon à mains blanches est sexuellement mature vers :
Femelle : 6 à 9 ans.
Mâle : 9 ans.
Période de reproduction
Le gibbon à mains blanches peut se reproduire toute l’année. On observe cependant un pic en mars (saison sèche).
Gestation
7 mois environ.
Nombre de petits par portée
La femelle gibbon à mains blanches met bas un seul petit.
Sevrage
Pendant ses 4 premiers mois, le jeune gibbon à mains blanches ne quitte pas sa mère (accroché sur son dos).
Vers 8 mois, il commence à se déplacer seul dans la canopée. Il est cependant allaité jusqu’à 2 ans, et élevé par sa mère encore quelques années.
Menaces et conservation du gibbon à mains blanches
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le gibbon à mains blanche est une espèce en danger (EN) d’extinction selon l’UICN.
Population
Le nombre de gibbons à mains blanches vivant à l’état sauvage est actuellement inconnu.
La population mondiale de gibbons à mains blanches est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le gibbon à mains blanches sont :
Perte et dégradation de son habitat : déforestation au profit de l’urbanisation (routes, tourisme) et l’agriculture (huile de palme).
Chasse et braconnage pour leur viande / pour récupérer les petits afin de les vendre.
Plus précisément :
Hylobates lar carpenteri, Hylobates lar lar et Hylobates lar vestitus sont classées En danger (EN)
Hylobates lar entelloides est classée Vulnérable (VU)
Hylobates lar yunnanensis est classée Données Insuffisantes (DD)
MONDE D'ANIMAL ( Gnou noir Connochaetes gnou )
Le gnou noir (Connochaetes gnou), aussi appelé gnou à queue blanche, est un grand mammifère que l’on trouve dans quelques savanes et prairies montagneuses du sud de l’Afrique. Végétarien, il se nourrit essentiellement d’herbes.
Sommaire
Taxonomie du gnou noir
Caractéristiques physiques du gnou noir
Performances physiques du gnou noir
Écologie et répartition du gnou noir
Régime alimentaire du gnou noir
Mode de vie du gnou noir
Reproduction du gnou noir
Menaces et conservation du gnou noir
Photos du gnou noir
-Taxonomie du gnou noir
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Artiodactyle ruminant
Famille : Bovidé alcelaphiné
Genre : Connochaetes
Espèce : gnou
Nom scientifique : Connochaetes gnou
Sous-espèces / taxons
Il n’existe aucune sous-espèce de gnou noir encore reconnue aujourd’hui.
Caractéristiques physiques du gnou noir
Taille
Longueur : 170 à 220 cm
Garrot : 100 à 120 cm (moyenne: 110 cm).
Queue : 80 à 100 cm
Poids
Femelle : 110 à 150 kg (130 kg en moyenne).
Mâle : 140 à 180 kg (160 kg en moyenne).
Morphologie et apparence
Le gnou noir est un assez grand ruminant à la silhouette assez massive. Son gros corps et sa musculature dessinée sont surélevés par de grandes pattes puissantes mais assez fines, terminées par des sabots. Sa queue ressemble beaucoup à celle du cheval (longs poils), et sa crinière (crête) est composée de poils drus, comme sa barbe. Ses grandes cornes sont arquées vers l’arrière, ses oreilles arrondies et pendantes. Son museau est assez proéminent et arrondi, tandis que ses petits yeux sont noirs.
Le gnou noir possède un pelage à poils ras (bien que plus long que celui du gnou bleu), uni, variant du brun au marron foncé. Sa tête, sa barbe et les poils sous sa poitrine sont noirs, tandis que sa queue est blanche. La crête de poils qui arpente le haut de son dos est quant à elle composée de poils blancs et noirs (au bout).
Performances physiques du gnou noir
Vitesse
Le gnou noir est un animal très rapide et endurant. Il peut en effet effectuer des pointes jusqu’à 80 km/h.
Écologie et répartition du gnou noir
Aire de répartition
Le gnou noir vit dans quelques pays au Sud et à l’Ouest de l’Afrique.
Liste des pays
Présent
Afrique du Sud
Présent par réintroduction
Swaziland ; Lesotho
Présent par introduction
Namibie ; Botswana
Habitat
Le gnou noir vit dans les savanes et prairies tropicales sèches ainsi que dans les prairies de montagne.
Régime alimentaire du gnou noir
Type de régime
Quasi exclusivement herbivore.
Nourriture et proies
Le gnou noir se nourrit essentiellement d’herbes courtes, ainsi que d’autres herbes, de feuilles de petits arbustes et de buissons.
Mode de vie du gnou noir
Vie sociale
Le gnou noir est un animal sociable, qui vit généralement en groupe. Ces groupes sont composés de femelles et de leurs petits, de mâles célibataires ou de mâles dominants, qui vivent seuls ou accompagnés d’un harem. Les femelles d’un même groupe s’entraident et sont très soudées.
Les mâles, entourés ou non d’un harem, sont très territoriaux et n’hésitent pas à se battre pour les femelles.
Les femelles restent et élèvent ensuite leurs petits ensemble. Si le petit est une femelle, il restera généralement dans le groupe toute sa vie. Si en revanche c’est un mâle, il sera chassé au bout d’un an et devra rejoindre un groupe de célibataires, pour peut-être par la suite devenir un dominant (vers ses 4 ans).
Comportement
Le gnou noir est un animal principalement crépusculaire : il est majoritairement actif le matin et en fin d’après-midi.
Il passe ce temps à brouter les pâturages, à se déplacer et à interagir avec ses congénères. Pendant les heures chaudes de la journée, le gnou noir passe le plus clair de son temps à se reposer.
Autrefois, le gnou noir était comme le gnou bleu un grand migrateur. Néanmoins, leur aire de répartition désormais réduite fait que ces animaux sont maintenant devenus sédentaires.
Cri et vocalises
Le gnou meugle, gronde, grogne et pousse également quelque cris aigus.
Prédateurs
Les gnous noirs sont la proie potentielle des lions, des crocodiles du Nil, des léopards, des lycaons et des hyènes brunes.
Longévité
L’espérance de vie du gnou noir est d’environ 20 ans à l’état sauvage.
Reproduction du gnou noir
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le jeune gnou noir est sevré à l’âge de 4 mois, mais se sépare de sa mère vers ses 8 mois–1 an.
Maturité sexuelle
Le gnou noir est sexuellement mature à :
Femelle : 1,5 à 2,5 ans.
Mâle : 3 ans.
Période de reproduction
La saison des amours du gnou noir a généralement lieu entre février et avril (fin de la saison des pluies).
Nombre de petits par portée
1 petit faon, parfois 2 mais très rarement, pratiquement tous les ans.
Gestation
8 à 8,5 mois.
Menaces et conservation du gnou noir
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le gnou bleu est officiellement une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
On compte environ 18 000 gnous noirs vivant à l’état sauvage. La population mondiale de gnous noirs est actuellement en hausse.
Menaces
Les menaces pesant sur le gnou noir sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, réchauffement climatique (raréfaction des points d’eau), …
Menaces directes : chasse et braconnage.
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