janvier 26, 2025

MONDE D'ANIMAL ( Kangourou géant Macropus giganteus )

Le kangourou géant (Macropus giganteus) est un grand mammifère marsupial, le plus grand marsupial au monde. On le trouve dans certaines prairies et forêts humides et broussailleuses australiennes. Herbivore, il se nourrit principalement d’herbes. Sommaire Taxonomie du kangourou géant Caractéristiques physiques du kangourou géant Performances physiques du kangourou géant Écologie et répartition du kangourou géant Régime alimentaire du kangourou géant Mode de vie du kangourou géant Reproduction du kangourou géant Menaces et conservation du kangourou géant Photos du kangourou géant -Taxonomie du kangourou géant Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère marsupial Ordre : Diprotodonte Famille : Macropodidé Genre : Macropus Espèce : Giganteus Nom scientifique : Macropus giganteus Sous-espèces / taxons Il existe 2 sous-espèces de kangourou géant, habitant deux zones différentes d’Australie : Kangourou géant d’Australie continentale (Macropus giganteus giganteus) au Queensland, Victoria, Nouvelle Galle du Sud, et au sud-est de l’Australie du Sud. Kangourou géant de Tasmanie (Macropus giganteus tasmaniensis), endémique de la Tasmanie. Caractéristiques physiques du kangourou géant Taille Corps : 1,50 à 1,80 m Queue : 1 à 1,20 m Poids Femelle : 17 à 40 kg Mâle : 50 à 66 kg Morphologie et apparence Le kangourou géant est un grand animal bipède, qui possède un grand corps (et une musculature dessinée chez les mâles), de grandes pattes arrière très puissantes, une très longue queue et des pattes avant plutôt courtes, terminées de “mains” noires. Son museau est allongé, ses yeux assez grands et noirs, ses oreilles grandes et ovales et sa truffe noire. Comme les autres marsupiaux, il possède une poche ventrale où il élève son petit. Son pelage épais est gris foncé pratiquement partout, sauf son ventre, son cou et une sorte de collier qui sont blancs à crème. Performances physiques du kangourou géant Hauteur du saut Excellent sauteur, le kangourou peut faire des bonds jusqu’à 9 mètres de haut. Écologie et répartition du kangourou géant Aire de répartition Le kangourou géant est endémique d’Australie, principalement l’est du continent ainsi que la Tasmanie, en Océanie. Liste des pays Habitat Le kangourou géant vit dans les savanes tropicales, les plaines tempérées, les zones broussailleuses (maquis ou bush) et les forêts tempérées humides. Régime alimentaire du kangourou géant Type de régime Essentiellement herbivore. Nourriture et proies Le kangourou géant est un brouteur, qui se nourrit principalement d’herbes. Il lui arrive également de manger certains fruits, noix, graminées et fleurs. Mode de vie du kangourou géant Vie sociale Le kangourou géant est un animal grégaire, qui vit essentiellement en petits groupes de 3 à 10 individus. Ces groupes sont généralement composés d’un mâle dominant, ainsi que de quelques femelles et leurs petits et de jeunes mâles. La journée, les plus petits groupes se regroupent en plus grands troupeaux pour brouter et se reposer, étant alors moins vulnérables aux prédateurs. Ces animaux ne sont pas territoriaux, les mâles se battant cependant parfois pour les femelles. Comportement Animal nocturne et crépusculaire, le kangourou géant passe le plus clair de son temps à se nourrir. Lors des heures chaudes de la journée, il se repose à l’ombre d’un arbre ou dans la végétation. Cri et vocalises Afin de communiquer avec ses congénères, le kangourou géant émet parfois des gloussements et une toux rauque. Territoire Le territoire d’un groupe de kangourous géants s’étend sur 42 km2 environ. Prédateurs De par sa grande taille, le kangourou géant possède peu de prédateurs (en dehors de l’Homme). Seul le dingo peut s’attaquer à lui, mais chasse principalement les individus malades, âgés ou jeunes. Longévité L’espérance de vie du kangourou géant est de : A l’état sauvage : 7 à 10 ans environ (bien que certaines études donnent 15-20 ans). En captivité : 18 à 20 ans, jusqu’à 25. Reproduction du kangourou géant Type de reproduction Vivipare, avec éducation dans la poche marsupiale. Habitudes reproductives Polygame Sevrage Le jeune kangourou géant reste environ 300 jours dans la poche de sa mère. Il est totalement indépendant et quitte sa mère à l’âge de 18 mois environ. Maturité sexuelle Le kangourou géant est sexuellement mature à : Femelle : 1,5 à 2 ans environ. Mâle : 2 ans. Période de reproduction La saison des amours du kangourou géant a lieu du printemps au début de l’été. Nombre de petits par portée La femelle kangourou géant donne naissance à 1 joey, environ tous les 1,5 à 2 ans. Gestation 30 à 38 jours. Menaces et conservation du kangourou géant Danger d'extinction (Statut UICN) Le kangourou géant est une Préoccupation Mineure (LC) selon l’UICN. Population On compte environ 11,4 millions de kangourous géants à l’état sauvage (2010). La population mondiale de kangourous géants est actuellement stable. Menaces Les menaces pesant sur le kangourou géant sont : Menaces directes : chasse et braconnage.

MONDE D'ANIMAL ( Hérisson d’Europe Erinaceus europaeus )

Le hérisson d’Europe (Erinaceus europaeus), aussi appelé hérisson commun, hérisson ou hérisson européen, est un petit mammifère de la famille des Erinaceidés. On le trouve dans certaines forêts et quelques milieux urbains en Europe. Omnivore, il se nourrit de petits animaux et de quelques végétaux. Sommaire Taxonomie du hérisson d’Europe Caractéristiques physiques du hérisson d’Europe Performances physiques du hérisson d’Europe Écologie et répartition du hérisson d’Europe Régime alimentaire du hérisson d’Europe Mode de vie du hérisson d’Europe Reproduction du hérisson d’Europe Menaces et conservation du hérisson d’Europe Photos du hérisson d’Europe -Taxonomie du hérisson d’Europe Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Erinaceomorpha Famille : Erinaceidae Genre : Erinaceus Espèce : europaeus Nom scientifique : Erinaceus europaeus Sous-espèces / taxons La majorité des classifications ne distinguent aucune sous-espèce de hérisson d’Europe : il serait monotypique. Selon certaines classifications, on distingue cependant 4 sous-espèces de hérisson d’Europe : Liste des sous-espèces Hérisson d’Europe de l’Ouest (Erinaceus europaeus europaeus) Hérisson du Portugal (Erinaceus europaeus hispanicus) Hérisson sarde (Erinaceus europaeus europaeus) Erinaceus europaeus koreensis ou Erinaceus europaeus transcaucasius Caractéristiques physiques du hérisson d’Europe Taille Longueur : 20 à 30 cm de long. Garrot : 12 à 15 cm Queue : 2 à 3 cm Poids Le poids du hérisson d’Europe varie grandement selon la saison, allant de 300 g (printemps) à 2 kg (hiver). Les mâles sont en moyenne plus lourds que les femelles. Morphologie et apparence Le hérisson est un petit mammifère qui possède un corps assez rond mais long, des pattes courtes terminées de petites griffes, une petite queue conique et un assez long museau. Ses courtes oreilles sont arrondies, ses yeux ronds et noirs et sa mâchoire sertie de 36 dents. En moyenne, les mâles sont plus grands que les femelles. Le pelage du hérisson est reconnaissable : il est composé de piquants (2 à 3 cm de long), qui sont beige brun et qui recouvrent le corps, le cou et le postérieur. Ses pattes et sa truffe sont nues et de couleur sombre. Le reste de son corps est composé de poils plutôt durs et de couleur variable, du brun au blanc crème. Performances physiques du hérisson d’Europe Vitesse Le hérisson d’Europe se déplace à une vitesse moyenne de 3 mètres/minute mais peut effectuer des pointes à 7 km/h. Écologie et répartition du hérisson d’Europe Aire de répartition Le hérisson d’Europe vit dans plusieurs pays d’Europe. Liste des pays Présent Allemagne ; Autriche ; Belgique ; Croatie ; Danemark ; Espagne ; Estonie ; Fédération de Russie ; Finlande ; France ; Irlande ; Italie ; Lettonie ; Luxembourg ; Norvège ; Pays-Bas ; Pologne ; Portugal ; Royaume-Uni ; Slovénie ; Suède ; Suisse ; République Tchèque Habitat Le hérisson d’Europe vit dans les forêts de conifères ou de feuillus, de climat méditerranéen, tempéré ou boréal (taïga). Il arrive aussi de le trouver dans les villes. https://www.monde-animal.fr/habitat/forets-de-coniferes-temperees/ Régime alimentaire du hérisson d’Europe Type de régime Omnivore, à prédominance insectivore. Nourriture et proies Le hérisson d’Europe chasse principalement des invertébrés comme les insectes, les vers, les limaces et les escargots. Il mange également des œufs, et peut s’attaquer aux petits vertébrés (lézards, amphibiens, oiseaux). Côté végétaux, il se nourrit de baies et de fruits. Mode de vie du hérisson d’Europe Vie sociale Le hérisson d’Europe est un animal avant tout solitaire. Il passe l’année seul. Il n’est cependant pas territorial. C’est seulement à la reproduction que les individus interagissent. Après l’accouplement, la femelle élèvera seule ses petits (seule période où le hérisson vit en famille). Comportement Animal nocturne, le hérisson d’Europe est quasi exclusivement actif pendant la nuit. Il passe ce temps à chercher sa nourriture. En cas de danger, le hérisson possède une technique bien à lui : il se roule en boule, empêchant alors le prédateur d’atteindre la chair. Le reste du temps, il se repose dans son abri, un nid entre les feuilles mortes (jusqu’à 18 heures par jour). C’est aussi ici qu’il hiberne, du milieu de l’automne à avril. Territoire Les hérissons d’Europe vivent sur des territoires de taille variable (nombre d’individus, proies disponibles), d’environ 3 hectares en général. Cri et bruits Le hérisson européen pousse seulement quelque grognements et grincements. Son déplacement est cependant assez bruyant (reniflements, déplacement des feuilles mortes). Prédateurs Les prédateurs du hérisson d’Europe sont le blaireau européen, le renard, le sanglier, le chien, le chat, la fouine et certains rapaces (hibou grand-duc, buse variable, chouette hulotte). L’Homme est également une menace, bien que la chasse directe soit maintenant interdite. Technique de chasse Pour se nourrir, le hérisson d’Europe chasse la nuit, seul. Il se déplace à une faible allure, cherchant ses proies grâce à son ouïe et son odorat. Lorsqu’il repère une proie, il la débusque (remue les feuilles, gratte le sol) et l’attrape avec sa mâchoire. Longévité L’espérance de vie du hérisson d’Europe est de : A l’état sauvage : 2 à 3 ans en moyenne. En captivité : 8 ans environ, jusqu’à 10 ans. Reproduction du hérisson d’Europe Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Maturité sexuelle Le hérisson d’Europe est sexuellement mature vers 1 an environ. Période de reproduction La saison des amours (du rut) du hérisson d’Europe a lieu de avril à septembre. Gestation 5 à 6 semaines environ. Lieux de mise bas La mère met bas dans un nid de feuilles mortes. Nombre de petits par portée La femelle met bas 4 à 7 petits hérissons par portée, à raison d’1 à 2 mises bas par an. Apparence et évolution A la naissance, le petit n’a pas d’épine. Des piquants blancs et mous poussent dès les premières heures, et sont remplacés par des piquants plus durs après 2-3 semaines. Sevrage et éducation Le petit hérisson est élevé par sa famille et tète sa mère. A 25 jours, il sort du nid, et quitte sa famille à 1 mois et demi. Menaces et conservation du hérisson d’Europe Danger d'extinction (Statut UICN) Le hérisson d’Europe est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Espèce encore très commune, le nombre de hérissons communs à l’état sauvage est inconnu. La population mondiale de hérissons d’Europe est actuellement stable. Menaces Les menaces pesant sur le hérisson d’Europe sont : Perte et fragmentation de son habitat : défrichement et disparition des haies. Collisions routières (1 à 3 millions tués de la sorte chaque année). Empoisonnement et perte de ses proies à cause des pesticides. Autres menaces directes : chute dans un trou, une piscine.

MONDE D'ANIMAL ( Grand requin blanc Carcharodon carcharias )

Le grand requin blanc (Carcharodon carcharias), aussi appelé requin blanc, est un grand requin que l’on trouve dans la majorité des océans et mers du globe. Carnivore, il se nourrit de toute sorte de proies. Malheureusement, ce grand prédateur des mers est en voie de disparition. Sommaire Taxonomie du grand requin blanc Caractéristiques physiques du grand requin blanc Performances physiques du grand requin blanc Écologie et répartition du grand requin blanc Régime alimentaire du grand requin blanc Mode de vie du grand requin blanc Reproduction du grand requin blanc Menaces et conservation du grand requin blanc Photos du grand requin blanc -Taxonomie du grand requin blanc Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Chondrichthyens Elasmobranchii Ordre : Lamniforme Famille : Lamnidae Genre : Carcharodon Espèce : carcharias Nom scientifique : Carcharodon carcharias Sous-espèces / taxons Aucune sous-espèce de grand requin blanc n’est actuellement reconnue. Caractéristiques physiques du grand requin blanc Taille 4 à 6 mètres de long, les femelles sont généralement plus grandes que les mâles. Poids Femelle : 1000 à 1900 kg Mâle : 600 à 1 200 kg Morphologie et apparence Le requin blanc est un grand requin au corps massif et fusiforme. Il possède une grande mâchoire composée de dents tranchantes, de forme triangulaire, disposées en 4 à 6 rangées. Il a un museau conique et allongé, ainsi que de grands yeux noirs. Ses nageoires pectorales sont en forme de faux et sont extrêmement développées, tandis que sa nageoire dorsale est très grande et pointue et sa nageoire caudale (queue) puissante et large. La partie supérieure du corps du grand requin blanc est gris foncé, tandis que la partie inférieure (son ventre) est blanche. Cet excellent camouflage lui permet de se confondre avec le fond vu du dessus et avec la lumière du ciel vu du dessous. Performances physiques du grand requin blanc Vitesse Le requin blanc peut nager jusqu’à 56 km/h maximum sur de courtes distances. Écologie et répartition du grand requin blanc Aire de répartition Le requin blanc vit dans tous les océans (océans Atlantique, Pacifique et Indien) et mers (mer des Caraïbes, Méditerranée, Rouge) tempérées et chaudes du globe. Liste des pays Présent Albanie ; Algérie ; Samoa Américaines ; Angola ; Anguilla ; Argentine ; Australie ; Bahamas ; Bénin ; Bermudes ; Bonaire ; Saint-Eustache et Saba (Saba, Saint-Eustache) ; Bosnie-Herzégovine ; Brésil ; Canada ; Chili ; Chine ; Congo ; Îles Cook ; Croatie ; Cuba ; Chypre ; Côte d’Ivoire ; Équateur (continent) ; Galápagos ; Égypte ; Fidji ; France (continentale) ; Polynésie Française ; Gambie ; Ghana ; Gibraltar ; Grèce ; Guernesey ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Hong Kong ; Iran ; Irak ; Israël ; Italie ; Jamaïque ; Japon ; Jersey ; Kenya ; Kiribati ; République de Corée ; République Populaire Démocratique de Corée ; Koweït ; Liban ; Liberia ; Libye ; Macao ; Madagascar ; Malte ; Maroc ; Mauritanie ; Mexique ; Monaco ; Monténégro ; Mozambique ; Namibie ; Nouvelle-Calédonie ; Nouvelle-Zélande ; Nigeria ; Île Norfolk ; Panama ; Pérou ; Philippines ; Pitcairn ; Portugal (continent) ; Madère ; Açores ; Porto Rico (île principale) ; Fédération de Russie ; Saint-Christophe-et-Nevis ; Saint-Martin (partie française) ; Saint-Pierre-et-Miquelon ; Saint-Vincent-et-les-Grenadines ; Samoa ; Arabie Saoudite ; Sénégal ; Seychelles ; Sierra Leone ; Saint-Martin (partie néerlandaise) ; Slovénie ; Somalie ; Afrique du Sud ; Espagne (continent) ; Sri Lanka ; Syrie ; Tanzanie ; Togo ; Tokelau ; Tunisie ; Turquie ; États-Unis (île d’Hawaï) ; Uruguay ; Vanuatu ; Vietnam ; Îles Vierges Britanniques ; Îles Vierges Américaines ; Sahara Occidental Potentiellement présent Antigua-et-Barbuda ; Aruba ; Bahreïn ; Bangladesh ; Barbade ; Belize ; Bonaire ; Saint-Eustache et Saba (Bonaire) ; Territoire Britannique de l’océan Indien (archipel des Chagos) ; Brunei Darussalam ; Cap-Vert ; Cambodge ; Cameroun ; Îles Caïmans ; Île Christmas ; Îles Cocos (Keeling) ; Colombie (île colombienne des Caraïbes, continent) ; Comores ; Costa Rica ; Curaçao ; Territoire contesté (île Spratly.., Paracel Is.) ; Djibouti ; Dominique ; République Dominicaine ; Salvador ; Guinée Equatoriale (Annobón, continent) ; Érythrée ; Iles Malouines (Malvinas) ; France (Clipperton I. ) ; Guyane Française ; Gabon ; Grenade ; Guadeloupe ; Guam ; Guatemala ; Guyane ; Haïti ; Honduras ; Inde ; Indonésie ; Malaisie ; Maldives ; Îles Marshall ; Martinique ; Ile Maurice ; Mayotte ; Micronésie ; Montserrat ; Myanmar ; Nauru ; Nicaragua ; Niue ; Îles Mariannes du Nord ; Oman ; Pakistan ; Palau ; Papouasie-Nouvelle-Guinée ; Portugal (Selvagens) ; Porto Rico (Navassa I. ) ; Qatar ; Réunion ; Saint-Barthélemy ; Sainte-Hélène ; Ascension et Tristan da Cunha (Ascension, Sainte-Hélène (île principale), Tristan da Cunha) ; Sainte-Lucie ; Sao Tomé-et-Principe ; Singapour ; Îles Salomon ; Espagne (Canaries Is. ) ; Soudan ; Suriname ; Thaïlande ; Timor-Leste ; Tonga ; Trinidad et Tobago ; Iles Turks et Caicos ; Tuvalu ; Émirats Arabes Unis ; Iles mineures éloignées des États-Unis (Howland-Baker Is., Johnston I., Midway Is., US Line Is., Wake Is.) ; Venezuela, ; Wallis et Futuna ; Yémen Habitat Le grand requin blanc vit en haute mer dans les eaux tempérées à tropicales proches des côtes. Régime alimentaire du grand requin blanc Type de régime Carnivore et piscivore. Nourriture et proies Proche des côtes, le grand requin blanc se nourrit principalement de phoques et d’otaries lorsque celles-ci sont en train de nager ou proches de l’eau. En haute mer, il mange également de mammifères marins comme les dauphins ou les baleines ainsi que des tortues marines. Il complète son alimentation avec d’autres animaux marins, principalement des poissons divers (thons, raies, …), notamment des requins plus petits. Mode de vie du grand requin blanc Vie sociale On sait assez peu de choses sur la vie sociale du grand requin blanc. On sait que c’est un animal le plus souvent solitaire, bien qu’il soit observé en groupes hiérarchisés selon la taille et le sexe (les femelles dominent les mâles) dans certaines régions du globe. Malgré cela, les affrontements entre deux requins sont rares et ils chassent toujours seuls. Selon certaines études, mâles et femelles se retrouvent pour la reproduction devant des grosses carcasses (de baleines, par exemple). Comportement Animal nocturne crépusculaire, le requin blanc vit et chasse essentiellement la nuit, à l’aube et au crépuscule. Il se repose généralement la journée, mais ne s’arrête jamais de nager. En effet, le requin blanc doit, pour survivre, nager en permanence pour apporter l’oxygène nécessaire à son organisme. Les requins blancs sont des poissons particulièrement intelligents. En effet, ils sont les seuls requins à utiliser “l’espionnage“. Cette technique consiste à régulièrement sortir la tête de l’eau pour mieux localiser les proies, leur odeur se dissipant mieux dans l’air que dans l’eau. Il a également été observé que les requins blancs sont très curieux, et font preuve d’une sociabilité importante si ils en ont besoin. Prédateurs Étant un super prédateur, le grand requin blanc adulte ne possède pas de réel prédateur. Seules les orques peuvent être dangereuses pour lui lorsque celles-ci chassent à plusieurs. Les petits sont quant à eux vulnérables face aux requins plus grands. Technique de chasse La chasse du requin blanc consiste à nager en profondeur dans l’océan jusqu’au moment où il aperçoit une proie à la surface de l’eau. Il va ainsi remonter à la surface à plus de 35 km/h afin de la capturer. De par sa vitesse, il bondit hors de l’eau. Longévité À l’état sauvage, l’espérance de vie du requin blanc est de 50 à 70 ans. Reproduction du grand requin blanc Type de reproduction A priori ovovivipare, peut-être ovipare (pas assez d’informations à l’heure actuelle). Habitudes reproductives Polygame Maturité sexuelle Le grand requin blanc est sexuellement mature à : Femelle : 10 à 15 ans. Mâle : 20 à 25 ans. Période de reproduction La saison des amours du grand requin blanc a lieu au printemps. Nombre de petits par portée La femelle met au monde jusqu’à 14 petits, bien que ce chiffre soit très élevé et rare. Gestation 12 à 18 mois. Taille et poids des petits À la naissance, les petits requins blancs mesurent entre 1 et 1,60 mètres. Menaces et conservation du grand requin blanc Danger d'extinction (Statut UICN) Le grand requin blanc est un animal vulnérable (VU) selon l’UICN. Population Le nombre d’individus présents à l’état sauvage est inconnu. La population mondiale de grands requins blancs est actuellement en baisse. Menaces Les menaces pesant sur le grand requin blanc sont : Perte et dégradation de son habitat : pollution et acidification des océans, réchauffement climatique, … Perte de ses proies : surpêche, pollution. Menaces directes : chasse et braconnage pour son aileron et ses dents.

MONDE D'ANIMAL ( Grand cachalot Physeter macrocephalus )

Le grand cachalot (Physeter macrocephalus), aussi appelé cachalot ou cachalot macrocéphale, est un grand cétacé odontocète de la famille des Physétéridés. On le trouve dans les différentes mers et océans du globe. Carnivore, il se nourrit de divers animaux marins. Comme de nombreux autres cétacés, il est en voie de disparition. Sommaire Taxonomie du grand cachalot Caractéristiques physiques du grand cachalot Performances physiques du grand cachalot Écologie et répartition du grand cachalot Régime alimentaire du grand cachalot Mode de vie du grand cachalot Reproduction du grand cachalot Menaces et conservation du grand cachalot Photos du grand cachalot -Taxonomie du grand cachalot Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Cetacea odontoceti Famille : Physeteridae Genre : Physeter Espèce : macrocephalus Nom scientifique : Physeter macrocephalus Sous-espèces / taxons Malgré plusieurs propositions, aucune sous-espèce de cachalot n’est actuellement reconnue (l’espèce est monotypique). Caractéristiques physiques du grand cachalot Taille Corps : Femelle : 11 m en moyenne / Mâle : 16 m en moyenne (jusqu’à 20,5 m). Tête : 1/4 de sa longueur totale environ (soit 4 m en moyenne). Nageoires caudales : 4 m de large. Poids Femelle : 14 tonnes en moyenne. Mâle : 41 tonnes en moyenne (jusqu’à 57 tonnes). Morphologie et apparence Le grand cachalot est un très grand cétacé qui possède un corps long, massif et conique, une large nageoire caudale (queue scindée en deux), une série de crêtes remplaçant la nageoire dorsale et de très petites nageoires pectorales. Sa tête très massive et longue est facilement reconnaissable : elle est cylindrique et arrondie au bout. Sa mâchoire inférieure est fine, et munie de 20 à 26 dents de chaque côté, qui peuvent mesurer 20 cm pour un poids d’1 kg. Ses très petits yeux sont ronds et noirs, et ne peuvent pas pivoter : il se guide donc principalement grâce à l’écholocation. Le dimorphisme sexuel est très marqué : les mâles sont bien plus grands et massifs que les femelles. Sa peau est assez lisse sur le ventre, bien plus plissée et noueuse sur le dos. Sa robe est globalement grise, parfois plus brune au soleil. Performances physiques du grand cachalot Vitesse Le grand cachalot se déplace à : Vitesse de croisière : 8 km/h environ. Vitesse de pointe : jusqu’à 30 km/h. Plongées Le grand cachalot peut plonger jusqu’à 2000 mètres sous l’eau. Cependant, il chasse majoritairement entre 300 et 1000 mètres de profondeur. Apnée Le grand cachalot peut rester immergé sous l’eau 90 minutes. Écologie et répartition du grand cachalot Aire de répartition Le grand cachalot vit dans pratiquement toutes les mers et océans (océans Atlantique, Pacifique, Indien, Arctique et Antarctique) du globe. Liste des pays Existant (résident) Albanie ; Algérie ; Angola ; Antarctique ; Antigua-et-Barbuda ; Argentine ; Australie ; Bahamas ; Bangladesh ; Barbade ; Belgique ; Belize ; Bénin ; Bonaire, Saint-Eustache et Saba (Saba, Saint-Eustache, Bonaire) ; Brésil ; Brunei Darussalam ; Cap-Vert ; Cameroun ; Canada ; Chili ; Chine ; Colombie ; Comores ; Costa Rica ; Croatie ; Curaçao ; Chypre ; Danemark ; Djibouti ; Dominique ; République Dominicaine ; Équateur ; Égypte ; Salvador ; Guinée Equatoriale ; Iles Falkland (Malouines) ; Iles Féroé ; Fidji ; France ; Gabon ; Gambie ; Ghana ; Gibraltar ; Grèce ; Groenland ; Grenade ; Guatemala ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Guyana ; Haïti ; Honduras ; Islande ; Inde ; Indonésie ; Iran ; Irlande ; Israël ; Italie ; Jamaïque ; Japon ; Kenya ; Kiribati ; Corée du Nord ; Corée du Sud ; Liban ; Libéria ; Libye ; Madagascar ; Malaisie ; Maldives ; Malte ; Îles Marshall ; Mauritanie ; Maurice ; Mexique ; Micronésie ; Monaco ; Maroc ; Mozambique ; Namibie ; Nauru ; Pays-Bas ; Nouvelle-Zélande ; Nicaragua ; Nigeria ; Niue ; Norvège ; Oman ; Pakistan ; Palau ; Panama ; Papouasie-Nouvelle-Guinée ; Pérou ; Philippines ; Portugal ; Fédération de Russie ; Sainte-Hélène ; Ascension et Tristan da Cunha ; Saint-Christophe-et-Nevis ; Sainte-Lucie ; Saint-Martin (partie française) ; Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Samoa ; Sao Tomé-et-Principe ; Sénégal ; Seychelles ; Sierra Leone ; Singapour ; Saint-Martin (partie néerlandaise) ; Slovénie ; Îles Salomon ; Somalie ; Afrique du Sud ; Espagne ; Sri Lanka ; Suriname ; Syrie ; Taïwan ; Tanzanie ; Thaïlande ; Timor-Leste ; Togo ; Tonga ; Trinidad et Tobago ; Tunisie ; Turquie ; Tuvalu ; Royaume-Uni ; États-Unis ; Uruguay ; Vanuatu ; Venezuela ; Vietnam ; Yémen Présence incertaine Allemagne ; Anguilla ; Aruba ; Bermudes ; Bosnie-Herzégovine ; Cambodge ; Iles Caïmans ; Ile Christmas ; Iles Cocos (Keeling) ; Congo ; République Démocratique du Congo ; Iles Cook ; Côte d’Ivoire ; Érythrée ; Guyane Française ; Polynésie Française ; Territoires Français du Sud ; Guadeloupe ; Guam ; Hong Kong ; Martinique ; Mayotte ; Monténégro ; Iles Samoa Américaines ; Territoire Britannique de l’océan Indien ; Montserrat ; Myanmar ; Nouvelle-Calédonie ; Iles Norfolk ; Iles Mariannes du Nord ; Palestine ; Pitcairn ; Porto Rico ; Qatar ; Réunion ; Saint-Pierre-et-Miquelon ; Arabie Saoudite ; Géorgie du Sud et Iles Sandwich du Sud ; Soudan ; Suède ; Tokelau ; îles Turks et Caicos ; Émirats Arabes Unis ; Iles mineures éloignées des États-Unis ; Iles Vierges Britanniques ; Iles Vierges Américaines ; Wallis et Futuna ; Sahara Occidental Habitat Le grand cachalot vit exclusivement en haute mer, dans des eaux aux températures variables (froides, tropicales ou tempérées). Régime alimentaire du grand cachalot Type de régime Essentiellement carnivore. Nourriture et proies Le cachalot se nourrit principalement de céphalopodes, comme de pieuvres et de calmars (notamment le calmar géant et le calmar colossal). Il mange également divers poissons (raies), certains phoques et certaines espèces de requin (requin pèlerin). Il complète son alimentation de mollusques, de crustacés et d’autres invertébrés marins. Mode de vie du grand cachalot Vie sociale Le grand cachalot est un animal très grégaire et sociable, qui vit en grands groupes appelés pods variant selon le sexe. Les principaux groupes sont composés de femelles et de jeunes, comptant 21 à 40 individus. Une fois matures, les mâles forment des grands groupes (jusqu’à 50 membres). Avec l’âge, les groupes de mâles se scindent : les vieux mâles vivent en petits groupes, parfois même en solitaire. Notamment pour la reproduction, il arrive que certains groupes se rassemblent en colonies (plus de 100 cachalots). A cette saison, les mâles se livrent à de violents combats pour choisir les reproducteurs. Comportement Le grand cachalot est un animal polyvalent, qui passe le plus clair de son temps à chasser. Pour cela, il plonge à de grandes profondeurs. Animaux migrateurs, les grands cachalots mâles quittent chaque année les eaux froides à tempérées pour les eaux chaudes afin de se reproduire. Cri et vocalises Pour communiquer, les grands cachalots utilisent des séries de clics et cliquetis audibles à plusieurs kilomètres. Prédateurs Superprédateur, le grand cachalot adulte ne possède aucun prédateur (hormis l’Homme). Seuls certains groupes d’orques, de pseudorques ou de globicéphales peuvent s’attaquer aux jeunes ou aux femelles seules. Technique de chasse Le grand cachalot est un chasseur des profondeurs : il plonge entre 300 et 1000 mètres sous l’eau pour trouver ses proies. Il localise ensuite ses proies grâce à l’écholocalisation. Ensuite, il peut attaquer de front et capturer sa proie avec sa puissante mâchoire ou attendre ses proies et chasser à l’affût. Longévité L’espérance de vie du grand cachalot est de 70 ans environ. Reproduction du grand cachalot Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Maturité sexuelle Le grand cachalot est sexuellement mature à : Femelle : entre 7 et 13 ans. Mâle : 18 ans environ, mais commencent à se reproduire vers 25 à 27 ans. Période de reproduction Le grand cachalot peut se reproduire toute l’année, mais la réelle saison des amours a lieu au printemps. Gestation 14 à 16 mois environ. Nombre de petits par portée La mère grand cachalot met bas un seul petit, tous les 2 à 3 ans environ. Taille et poids des petits A la naissance, le petit cachalot mesure environ 4 mètres et pèse déjà 1 tonne. Sevrage et éducation En moyenne, le jeune cachalot tète pendant 19 à 42 mois, bien que certains continuent jusqu’à 13 ans. L’âge auquel il devient indépendant et quitte sa mère/son groupe est variable (quelques années, parfois jusqu’à la maturité). Menaces et conservation du grand cachalot Danger d'extinction (Statut UICN) Le grand cachalot est un animal vulnérable (VU) selon l’UICN. Population Le nombre précis de grands cachalots vivant en liberté est actuellement inconnu. Selon les scientifiques, il pourrait être de l’ordre de 360 000 individus. La tendance évolutive de la population mondiale de grands cachalots est actuellement inconnue, bien qu’on suppose qu’elle soit stable. Menaces Les menaces pesant sur le grand cachalot sont : Perte et dégradation de son habitat : pollution des océans, réchauffement climatique, déchets plastiques, … Menaces directes : chasse au cachalot (huile), encore autorisée dans certains pays (Japon), collisions avec les navires. Prise accidentelle dans les filets de pêche. Photos du grand cachalot

MONDE D'ANIMAL ( Grand dauphin Tursiops truncatus )

Le grand dauphin (Tursiops truncatus), aussi appelée souffleur, dauphin à gros nez ou tursiops, est un grand mammifère marin de la famille des Delphinidés. On le trouve dans tous les océans du globe, en haute mer comme proche des côtes. Carnivore, il se nourrit de toute sorte de proies. Sommaire Taxonomie du grand dauphin Caractéristiques physiques du grand dauphin Performances physiques du grand dauphin Écologie et répartition du grand dauphin Régime alimentaire du grand dauphin Mode de vie du grand dauphin Reproduction du grand dauphin Menaces et conservation du grand dauphin Photos du grand dauphin -Taxonomie du grand dauphin Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère thérien Ordre : Cétacé odontocète Famille : Delphinidé Genre : Tursiops Espèce : truncatus Nom scientifique : Tursiops truncatus Sous-espèces / taxons On distingue actuellement 3 sous-espèces de grand dauphin : Liste des sous-espèces Grand dauphin commun (Tursiops truncatus truncatus) Grand dauphin du Pacifique (Tursiops truncatus gillii) Grand dauphin de la mer Noire (Tursiops truncatus ponticus) Caractéristiques physiques du grand dauphin Taille Corps : 2 à 4 mètres de longueur. Nageoire dorsale : 23 cm environ. Nageoires pectorales : 30 à 50 cm. Nageoire caudale : 60 cm de large. Poids 150 à 400 kg en moyenne. Morphologie et apparence Le grand dauphin est un grand cétacé à dents qui possède un long corps fusiforme, une courte nageoire dorsale triangulaire recourbée, de larges nageoires pectorales et une grande queue avec une grande nageoire caudale et divisée en deux ainsi qu’un long et gros rostre (museau). Il possède d’assez petits yeux sombres, un large front et une mâchoire puissante. Chaque mâchoire (supérieure et inférieure) du grand dauphin compte 20 à 28 dents, de 1 cm de diamètre environ. La peau de cet animal marin est lisse et hydrodynamique : elle lui permet une excellente pénétration dans l’eau. Elle possède plusieurs nuances de gris sur le dos, et est blanche sur le ventre. Performances physiques du grand dauphin Apnée Le grand dauphin peut plonger pendant 10 à 15 minutes. Hauteur du saut Le grand dauphin peut sauter jusqu’à 7 mètres hors de l’eau. Vitesse Très rapide, le grand dauphin peut nager facilement à 45 km/h et réaliser des pointes à 70 km/h. Écologie et répartition du grand dauphin Aire de répartition On peut trouver le grand dauphin dans tous les océans (Atlantique, Pacifique, Indien, Antarctique, Arctique), dans les eaux tempérées et tropicales. Liste des pays Présent Albanie ; Algérie ; Samoa américaines ; Angola ; Anguilla ; Antigua-et-Barbuda ; Argentine ; Aruba ; Australie ; Bahamas ; Bangladesh ; Barbade ; Belgique ; Belize ; Bénin ; Bermudes ; Bonaire ; Saint-Eustache et Saba (Saba, Sint Eustatius, Bonaire) ; Bosnie-Herzégovine ; Brésil ; Brunei Darussalam ; Bulgarie ; Cap-Vert ; Cambodge ; Cameroun ; Canada ; Chili ; Chine ; Colombie ; Comores ; Congo ; Costa Rica ; Croatie ; Cuba ; Curaçao ; Chypre ; Côte d’Ivoire ; Danemark ; Iles Caïmans ; Iles Cocos (Keeling) ; Territoire Britannique de l’océan Indien ; Allemagne ; Djibouti ; Dominique ; Égypte ; Salvador ; Équateur ; Fidji ; France ; Guyane Française ; Gabon ; Gambie ; Géorgie ; Ghana ; Gibraltar ; Grèce ; Grenade ; Guadeloupe ; Guam ; Guatemala ; Polynésie Française ; République Dominicaine ; Îles Falkland (Malouines) ; Guernesey ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Guyane ; Haïti ; Honduras ; Hong Kong ; Inde ; Indonésie ; Irlande ; île de Man ; Israël ; Italie ; Jamaïque ; Japon ; Jersey ; Kenya ; Kiribati ; République de Corée ; Liban ; Liberia ; Libye ; Madagascar ; Malaisie ; Maldives ; Malte ; Iles Marshall ; Martinique ; Mauritanie ; Mayotte ; Mexique ; Micronésie ; Monaco ; Monténégro ; Maroc ; Mozambique ; Myanmar ; Namibie ; Nauru ; Pays-Bas ; Nouvelle-Calédonie ; Nouvelle-Zélande ; Nicaragua ; Nigeria ; Niue ; Iles Mariannes du Nord ; Oman ; Pakistan ; Palau ; Panama ; Papouasie-Nouvelle-Guinée ; Pérou ; Philippines ; Pitcairn ; Portugal ; Porto Rico ; Roumanie ; Fédération de Russie ; Réunion ; Sainte-Hélène ; Ascension et Tristan da Cunha ; Saint-Christophe-et-Nevis ; Sainte-Lucie ; Saint-Martin (partie française) ; Saint-Pierre-et-Miquelon ; Saint Vincent et les Grenadines ; Samoa ; Sao Tomé et Principe ; Arabie Saoudite ; Sénégal ; Seychelles ; Singapour ; Saint-Martin (partie néerlandaise) ; Slovénie ; Iles Salomon ; Somalie ; Afrique du Sud ; Espagne ; Sri Lanka ; Suriname ; Syrie ; Taiwan ; Tanzanie ; Thaïlande ; Togo ; Tonga ; Trinidad et Tobago ; Tunisie ; Turquie ; Îles Turks et Caicos ; Ukraine ; Royaume-Uni ; États-Unis ; Uruguay ; Vanuatu ; Venezuela ; Vietnam ; Îles Vierges Britanniques ; Wallis et Futuna ; Sahara Occidental ; Yémen Présent (saisonnalité incertaine) Île Christmas ; Érythrée Présence incertaine Bahreïn ; République Démocratique du Congo ; Guinée Equatoriale ; Iran ; Irak ; Jordanie ; République Populaire Démocratique de Corée ; Koweït ; Macao ; Ile Maurice ; Montserrat ; Île Norfolk ; Qatar ; Sierra Leone ; Soudan ; Timor-Leste ; Tokelau ; Tuvalu ; Émirats Arabes Unis Présent et vagabond Canada (Terre-Neuve I) ; Norvège Habitat Le grand dauphin vit principalement en haute mer et proche des côtes. Régime alimentaire du grand dauphin Type de régime Strictement carnivore. Nourriture et proies Le grand dauphin se nourrit principalement de poissons (anchois, maquereaux, perches, …) et de céphalopodes (seiches, poulpes, calmars). Il mange également des anguilles et des crustacés (crevettes). Mode de vie du grand dauphin Vie sociale Le grand dauphin est un animal très sociable qui vit en groupes très soudés comptant 2 à 6 individus (parfois 20 voire 40). Ces groupes sont principalement composés de femelles et de leurs petits. Il est fréquent que les femelles d’un même groupe soient apparentées. Les mâles sont eux plus solitaires, mais rejoignent régulièrement les groupes pour interagir et se reproduire. Des petits groupes de mâles ont aussi été observés. Comme chez beaucoup d’espèces, les mâles se battent à la saison des amours pour savoir lequel d’entre eux s’accouplera. Comportement Le comportement du grand dauphin varie grandement selon la région. Ils peuvent être assez sédentaires ou nomades. Ces animaux passent leur temps à interagir ensemble (jeux, caresses) et à chercher de la nourriture. Le reste du temps, ils se déplacent ou se reposent (demi-sommeil). Animaux très intelligents et curieux, les grands dauphins s’approchent souvent des humains. Cri et vocalises Les grands dauphins communiquent entre eux à travers un langage très poussé. Chaque individu possède son propre cri, ces animaux pouvant émettre des sons aux fréquences variées. Ils poussent notamment des sifflements, des clics et des aboiements. Prédateurs Les prédateurs du grand dauphin sont les grands requins (requin blanc, requin tigre) et parfois les orques. Ils s’attaquent cependant surtout aux jeunes ou aux membres esseulés. Technique de chasse Animaux très intelligents, les grands dauphins utilisent diverses techniques de chasse adaptées selon la région. La plupart du temps, il chassent à plusieurs. La principale technique est l’utilisation de l’écholocalisation (sonar) pour débusquer les proies. Ils utilisent aussi diverses autres techniques comme encercler des bancs de poissons et s’y jeter, rabattre des poissons sur les côtes ou les piéger dans un cercle de vase. Longévité Très variable selon la région, la durée de vie du grand dauphin est d’en moyenne : A l’état sauvage : Femelle : 35 à 50 ans en moyenne (record : 63 ans) / Mâle : 25 à 40-45 ans (record : 50 ans). En captivité : 12 ans en moyenne. Reproduction du grand dauphin Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Maturité sexuelle Le grand dauphin est sexuellement mature à : Femelle : 6 à 12 ans environ. Mâle : 12 à 13 ans. Accouplement L’accouplement du grand dauphin a lieu à la surface de l’eau, ventre contre ventre, et dure 10 à 30 secondes (mais répété plusieurs fois). Période de reproduction Le grand dauphin peut se reproduire toute l’année, même si la saison des amours semble surtout avoir lieu au printemps. Gestation 12 mois environ. Nombre de petits par portée Le grand dauphin met bas 1 seul petit, tous les 2-3 ans environ. Taille et poids des petits A la naissance, le petit mesure environ 1 mètre de long. Sevrage et éducation Le jeune grand dauphin est allaité par sa mère, et est totalement sevré vers 18 mois. Il reste cependant avec elle jusqu’à ses 6 ou 7 ans. Les petits d’un même groupe sont tous gardés par une femelle (babysitting). Menaces et conservation du grand dauphin Danger d'extinction (Statut UICN) Le grand dauphin est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Le nombre de grands dauphins vivant à l’état sauvage est actuellement inconnu. La dynamique d’évolution de la population mondiale de grands dauphins est elle aussi inconnue. Menaces Les menaces pesant sur le grand dauphin sont : Perte et dégradation de son habitat : pollution marine, pollution sonore, et urbanisation. Perte de ses proies : surpêche, pollution. Chasse et braconnage pour sa viande et pour être vendu aux delphinariums (aquarium à dauphins), collisions avec les transports maritimes.

MONDE D'ANIMAL ( Grand géocoucou Geococcyx californianus )

Le grand géocoucou (Geococcyx californianus), aussi appelé géocoucou de Californie, est un oiseau coureur de la famille des Cuculidés. On le trouve en Amérique du Nord, dans les zones désertiques et les zones parsemées de broussaille. Omnivore, il se nourrit principalement de divers petits animaux. Sommaire Taxonomie du grand géocoucou Caractéristiques physiques du grand géocoucou Performances physiques du grand géocoucou Écologie et répartition du grand géocoucou Régime alimentaire du grand géocoucou Mode de vie du grand géocoucou Reproduction du grand géocoucou Menaces et conservation du grand géocoucou Photos du grand géocoucou -Taxonomie du grand géocoucou Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Aves (Oiseaux) Ordre : Cuculiformes Famille : Cuculidae Genre : Geococcyx Espèce : californianus Nom scientifique : Geococcyx californianus Sous-espèces / taxons Aucune sous-espèce de grand géocoucou n’est actuellement reconnue. Le squelette d’une sous-espèce aujourd’hui disparue a cependant été découvert en Arizona, appelée Geococcyx californianus conklingi (la sous-espèce actuelle est appelée Geococcyx californianus californianus). Caractéristiques physiques du grand géocoucou Taille Corps : 50 à 62 cm en moyenne. Envergure : 41 à 61 cm. Poids 220 à 340 g environ. Morphologie et apparence Le grand géocoucou est un oiseau coureur: il possède des pattes longues et fortes, une tête ovale, un long bec fort, une longue queue composée de plumes larges et des ailes plutôt courtes. Une crête dépliable orne le dessus de sa tête : composée de plumes érectiles, elle cache un tour d’œil de couleur bleu clair rouge. Ses petits yeux sont ronds et bruns. Le plumage du géocoucou est brun strié de beige clair sur le haut du corps, beige clair uni dessous (duvet épais). Ses plumes sont plutôt courtes sur le corps, très longues et noires, blanches et teintées de bleu sur la queue. Sa huppe est constituée de plumes érectiles foncées. Performances physiques du grand géocoucou Vitesse et locomotion Oiseau coureur très rapide, le grand géocoucou peut courir à plus de 30 km/h sur de longues distances. Vol Le grand géocoucou vole peu : il plane généralement, sur de courtes distances (4 à 5 m), en s’élançant d’un perchoir. Écologie et répartition du grand géocoucou Aire de répartition On trouve le grand géocoucou dans la partie sud de l’Amérique du Nord. Liste des pays Existant (résident) Mexique Existant (nidification) États-Unis Habitat On trouve le grand géocoucou dans les zones désertiques et semi-désertiques, ainsi que dans les régions broussailleuses méditerranéennes. Régime alimentaire du grand géocoucou Type de régime Omnivore, à la fois insectivore, carnassier, granivore et même charognard. Nourriture et proies Le grand géocoucou est un oiseau opportuniste, qui se nourrit de toute sorte d’animaux. Il s’attaque à divers invertébrés (mille-pattes, coléoptères, scorpions, mygales, escargots), à certains lézards, petits rongeurs (campagnols, souris) ou jeunes lapins. Il peut également s’attaquer à de plus petits oiseaux et à leurs œufs, mais surtout aux crotales qu’il est un des rares animaux à pouvoir tuer. Il complète son alimentation de cactus et de fruits, parfois aussi de charognes. Mode de vie du grand géocoucou Vie sociale Les grands géocoucous sont des animaux solitaires, se déplaçant et vivant seuls pendant la plupart de l’année. Comme la plupart des oiseaux, il vit également en couple à la saison des amours et lors de l’élevage des jeunes. Territoriaux, les couples défendent leurs territoires à travers des cris et peuvent même attaquer physiquement les intrus. Comportement Oiseau non migrateur, le grand géocoucou vit à l’année sur son territoire. C’est un marcheur très endurant et rapide, qui parcourt de grandes distances chaque jour. Ses déplacements en vol sont eux très réduits, servant surtout à passer d’un perchoir à un autre. Il est principalement actif en journée (diurne, bien qu’inactif lors des extrêmes chaleurs), prenant des bains de soleil le matin ou lors des journées douces. La nuit, il se repose et se met en hypothermie, pour garder la chaleur emmagasinée. Très curieux, il n’hésite pas à s’approcher des humains. Chant Le chant du grand géocoucou est varié, constitué de 7 variantes. Les mâles poussent le matin des séries de 6 coups graves et résonants, la femelle des jappements secs et courts. Pendant la période d’incubation et d’élevage, ils communiquent à travers des claquements de bec et des gémissements. Territoire Un couple de grand géocoucou défend un territoire de 700-800 m de côté environ. Technique de chasse Pour capturer ses proies, le grand géocoucou saisit la proie avec son bec ou la frappe avec celui-ci sur le crâne. Sa chasse la plus spectaculaire est cependant celle pour tuer un crotale. Il lui tourne autour rapidement, et attend que le serpent attaque. Lorsque ce dernier se lance, l’oiseau l’esquive et l’attrape à la tête avec son bec, avant de le frapper plusieurs minutes contre le sol pour le tuer. Longévité L’espérance de vie du grand géocoucou est de 7 à 8 ans à l’état sauvage, parfois un peu plus en captivité. Reproduction du grand géocoucou Type de reproduction Ovipare Habitudes reproductives Monogame, couples de longue durée et saisonniers. Maturité sexuelle Le grand géocoucou est sexuellement mature vers 1 an. Parade nuptiale et accouplement Le grand géocoucou possède une parade nuptiale très élaborée. Celle-ci commence par des poursuites au sol ou en courts vols planés, ponctuée de cris et de claquements de bec, alors que le mâle tient une proie dans le bec. Elles peuvent durer plusieurs heures. Une fois le cadeau du mâle accepté par la femelle s’ensuit des hochements de tête, mouvements de plumes, de la huppe et des ailes. L’accouplement, rapide, a lieu à la fin de ce rituel. Saison des amours et de nidification La période de reproduction du grand géocoucou varie selon la région : Californie : fin février à mars. Arizona : mi-avril à mi-juin et fin juillet à mi-septembre. Texas : mars à octobre. Oklahoma : avril à juillet. Nid Le nid du grand géocoucou est conçu en hauteur, dans un buisson, arbuste ou cactus, à 2 ou 3 m du sol. Le mâle apporte les matériaux, tandis que la femelle construit le nid. Celui-ci est compact, composé de branches, de racines et de paille, et mesure 30 cm de diamètre pour 15 à 20 cm de haut. Nombre et apparence des œufs La femelle grand géocoucou pond 2 à 8 œufs par ponte. Ils sont ovales, lisses et blanc crème, et mesurent en général 39×30 mm. Durée d’incubation 16 à 20 jours environ, au cours desquels la femelle couve en journée et le mâle de nuit (ce dernier gardant mieux la chaleur de nuit que la femelle). Poids et apparence des petits A la naissance, les petits pèsent environ 14 g et possèdent une peau noire simplement dotée de quelques plumes blanches. Sevrage Les oisillons sont nourris par leurs parents qui leur ramènent de la nourriture au nid pendant 18 à 21 jours. Ils prennent leur envol vers cet âge, mais dépendent encore de leurs parents jusqu’à 30-40 jours. Menaces et conservation du grand géocoucou Danger d'extinction (Statut UICN) Le grand géocoucou est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Le nombre d’individus vivant à l’état sauvage est inconnu, mais est estimé à plusieurs millions d’individus. Leur population mondiale est actuellement stable. Menaces Une seule principale menace pèse sur le grand géocoucou : Chasse et braconnage, en particulier au XXème siècle, comme gibier ou car considéré comme nuisible (réputé pour chasser les colins). Mesures de protection et conservation L’espèce est maintenant protégée contre la chasse.

janvier 23, 2025

L'HOMME ET LA VIE ( Thym : tisane, inhalation, quels bienfaits santé ? )

Le thym, une plante aromatique et médicinale, est bien plus qu’un simple ingrédient en cuisine. Connu depuis l’Antiquité pour ses vertus bienfaisantes, il est aujourd’hui un allié précieux pour la santé. Que ce soit en tisane ou en inhalation, ses bienfaits sont multiples et reconnus. Découvrons ensemble les secrets de cette plante aux mille vertus. Le thym : une plante aux origines méditerranéennes Originaire du bassin méditerranéen, le thym (“Thymus vulgaris”) est un arbuste vivace de la famille des Lamiacées. Utilisé depuis des siècles pour ses propriétés antiseptiques, digestives et expectorantes, il occupe une place de choix dans la pharmacopée traditionnelle. Principaux composants actifs Le thym doit ses propriétés à sa richesse en huiles essentielles, notamment le thymol et le carvacrol. Ces composés possèdent des propriétés antimicrobiennes et anti-inflammatoires puissantes. Il contient également des flavonoïdes et des tanins, qui renforcent ses effets bénéfiques sur la santé. La tisane de thym : un remède naturel et efficace La tisane de thym est l’une des manières les plus populaires de profiter de ses bienfaits. Facile à préparer, elle constitue un remède maison accessible et apaisant. Bienfaits de la tisane de thym Soulage les troubles respiratoires : En cas de rhume, toux ou bronchite, la tisane de thym agit comme un expectorant naturel, facilitant l’élimination du mucus. Renforce le système immunitaire : Riche en antioxydants, elle aide à prévenir les infections et à renforcer les défenses naturelles. Favorise la digestion : Le thym stimule la production de sucs gastriques, ce qui facilite la digestion et soulage les ballonnements. Effet calmant : Ses propriétés relaxantes peuvent aider à réduire le stress et à favoriser un sommeil réparateur. Comment préparer une tisane de thym ? Pour préparer une tisane de thym, il suffit de suivre ces étapes simples : Faites chauffer 250 ml d’eau jusqu’à ébullition. Ajoutez une cuillère à café de thym sec ou quelques brins de thym frais. Laissez infuser pendant 5 à 10 minutes. Filtrez et ajoutez, si vous le souhaitez, une cuillère de miel pour adoucir le goût. L’inhalation de thym : un atout contre les problèmes respiratoires En inhalation, le thym libère ses huiles essentielles, offrant un soulagement rapide des voies respiratoires encombrées. Cette méthode est particulièrement efficace en cas de rhume, sinusite ou grippe. Bienfaits de l’inhalation de thym Décongestionne les voies nasales : La vapeur enrichie en huiles essentielles de thym aide à déboucher le nez et à calmer l’inflammation des muqueuses. Antiseptique naturel : En inhalation, le thym combat les bactéries et virus responsables des infections respiratoires. Apaise la gorge irritée : La chaleur de la vapeur combinée aux propriétés anti-inflammatoires du thym calme les irritations. Comment réaliser une inhalation au thym ? Portez à ébullition un litre d’eau. Ajoutez une poignée de thym sec ou quelques branches de thym frais. Retirez du feu et laissez infuser pendant 2 à 3 minutes. Placez votre visage au-dessus du récipient, couvrez votre tête avec une serviette et inhalez la vapeur pendant 10 minutes. Précautions d’emploi Bien que le thym soit naturel, il convient de respecter certaines précautions : Dosage : Ne pas consommer en excès pour éviter d’éventuelles irritations gastriques. Allergies : Assurez-vous de ne pas être allergique à cette plante. Femmes enceintes et enfants : Consultez un professionnel de santé avant utilisation. Conclusion Le thym, grâce à ses multiples bienfaits, est une plante indispensable pour préserver notre santé. En tisane pour renforcer l’immunité ou en inhalation pour soulager les problèmes respiratoires, il offre des solutions naturelles et efficaces. Intégrez-le dans votre routine bien-être pour profiter pleinement de ses vertus !

L'HOMME ET LA VIE ( 8 aliments pour soulager une bronchite )

La bronchite est une maladie le plus souvent virale, fréquente en automne et en hiver. Citron, miel, propolis, thym, oignon... Que manger quand on a une bronchite ? Quels aliments aident à combattre l'infection ? Quelles tisanes boire ? Quels aliments éviter ? -Sommaire Propolis Miel Thym Curcuma Citron Gingembre Fruits rouges Oignon Tisanes Aliments à évite -Fréquente en automne et en hiver, la bronchite est une inflammation des bronches, le plus souvent virale, qui guérit généralement en une dizaine de jours. "A ma connaissance, il n'y a aucun aliment qui dégage les bronches ou qui permet de fluidifier les sécrétions, indique d'emblée le Dr Nocent-Ejnaini, Pneumologue-Allergologue au Centre hospitalier de la côte Basque à Bayonne, membre du Collège des Pneumologues des Hôpitaux Généraux. Il n'y a donc, en termes d'alimentation, aucune préconisation ni restriction. Néanmoins, on peut consommer des choses qui vont être capables de renforcer les défenses immunitaires comme la propolis ou des plantes qui vont atténuer certains symptômes comme le thym ou des produits comme le miel. En consommer peut ainsi faire du bien, mais ce n'est pas ça qui va permettre de guérir", poursuit-elle. 1. La propolis, antiviral efficace La propolis est une substance récoltée par les abeilles sur les bourgeons et l'écorce de certains arbres. Riche en composés antiviraux, elle est connue pour renforcer les défenses immunitaires et soulager les maux de gorge. A noter que son usage n'est pas anodin et qu'elle est déconseillée aux enfants de moins de 3 ans. Propolis : en cure d'automne, utilisation, bienfaits La propolis est une substance résineuse recueillie par les abeilles sur les bourgeons des arbres. Rouge, verte, noire... Il en existe plusieurs types avec différents bienfaits : verrue, mal de gorge, acné... L'automne est une saison privilégiée pour faire une cure. Mode d'emploi. 2. Le miel, adoucit la gorge Le miel est un antiviral et un antiseptique efficace qui agirait comme un baume protecteur autour de la gorge. Parmi les meilleurs miel pour la gorge : le miel de thym, le miel d'eucalyptus, le miel de sapin ou le miel de lavande. Miel : bienfaits santé, dangers, mieux que le sucre ? Brûlure, cicatrisation, toux... Le miel est un très bon remède naturel. Son action est toutefois différente selon sa composition et sa qualité. Est-il intéressant de remplacer le sucre par du miel ? Est-il bon pour la santé ? 3. Le thym, soulage le toux Le thym est une plante qui aurait des vertus sur la sphère ORL. "En infusion, plusieurs fois par jour, il pourrait faire du bien pour soulager les maux de gorge et les quintes de toux, mais ce n'est pas cette plante qui permettra de guérir une bronchite", indique notre interlocutrice. -Thym : tisane, inhalation, quels bienfaits santé ? Le thym est une plante à portée de mains qui soigne de nombreux maux en santé. Rhume, nez bouché, bronches encombrées, ballonnements... En tisane, en inhalation ou en diffusion, il peut rapidement aider à aller mieux. Mode d'emploi et précautions pour se soigner sans risque avec. 4. Le curcuma, un bon antiseptique Le curcuma est un antiseptique et un anti-inflammatoire efficace. On peut l'utiliser en poudre, parsemée sur nos plats, mais aussi en infusion ou en décoction. Curcuma : l'épice magique en santé Le curcuma est une plante aux nombreux bienfaits santé. Mais il peut aussi avoir des effets secondaires d'où des précautions à connaître. 5. Le citron, pour les défenses immunitaires Le citron, riche en vitamine C, pourrait intervenir dans la défense contre les infections virales, comme la bronchite. A consommer pourquoi pas en jus dans de l'eau chaude avec une cuillerée de miel. Jus de citron : vrai ou faux remède santé ? Le jus de citron est réputé pour booster l'organisme en cas de fatigue. Il pourrait aussi nettoyer le foie ou encore aider à brûler les graisses. Vrai ou Faux ? Quelle quantité boire maximum par jour ? A jeun ou pas ? Réponses. 6. Le gingembre, un bon antipyrétique Le gingembre est connu pour ses vertus anti-inflammatoires et antibactériennes. Il serait efficace pour stimuler le système immunitaire et aiderait à lutter contre la fièvre (action antipyrétique). Les bienfaits du gingembre pour la santé Réputé pour être un aphrodisiaque, le gingembre possède également de nombreuses vertus très intéressantes pour la santé. Digestion, rhume... Le point sur ses propriétés, utilisations et dangers. 7. Les fruits rouges, riches en vitamine C De manière générale, une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes permet de bénéficier de tous les nutriments et vitamines nécessaires pour améliorer son immunité. "Tous les fruits sont indiqués en cas de bronchite", rappelle le médecin. Particulièrement ceux qui sont riches en vitamine C comme les fruits rouges (cassis, myrtilles, fraises), le kiwi, le citron, le pamplemousse ou l'orange. 8. L'oignon, remède de grand-mère ? Parmi les recettes de grand-mère, on peut lire que l'oignon serait efficace contre les affections des bronches. "En manger ne peut pas faire de mal, mais son efficacité n'a pas été démontrée dans des études scientifiques", tient à préciser notre interlocutrice. Quelles tisanes boire en cas de bronchite ? "En cas de bronchite, il convient de bien s'hydrater (au moins 1.5 l d'eau par jour), afin de rendre les sécrétions plus fluides et de faciliter leur expectoration", indique notre experte. On peut aussi boire des tisanes à base de thym, connu pour apaiser la toux, à base d'eucalyptus (un antiviral et un expectorant) ou à base de laurier qui atténuerait l'inflammation de la gorge. Quels sont les aliments à éviter lors d'une bronchite ? "Il n'y a pas de restrictions alimentaires en cas de bronchite. Autrement dit, il n'y a pas d'aliments néfastes. Si on a de la fièvre, qu'on se sent fatigué, on a tendance à avoir moins d'appétit, il est donc préférable de manger des aliments qui nous font plaisir", souligne notre interlocutrice.

L'HOMME ET LA VIE ( le pire lait pour la santé, il est très inflammatoire )

Le lait est souvent considéré comme un aliment essentiel dans une alimentation équilibrée, notamment pour ses apports en calcium et en protéines. Cependant, tous les types de lait ne se valent pas. Certains peuvent avoir des effets néfastes sur la santé, en particulier en raison de leur potentiel inflammatoire. Dans cet article, nous allons examiner quel est le pire lait pour la santé, les raisons de sa nature inflammatoire et comment faire des choix plus sains. Qu’est-ce qu’un aliment inflammatoire ? Les aliments inflammatoires sont ceux qui favorisent une réaction inflammatoire chronique dans le corps. Cette inflammation peut contribuer au développement de maladies comme l’arthrite, les maladies cardiovasculaires, le diabète et même certains cancers. Parmi les aliments les plus inflammatoires, on trouve souvent des produits transformés, riches en sucres raffinés, en graisses saturées et en additifs chimiques. Mais saviez-vous que certains types de lait peuvent également être hautement inflammatoires ? Le lait de vache conventionnel : le principal suspect Parmi tous les types de lait disponibles sur le marché, le lait de vache conventionnel est souvent identifié comme le plus inflammatoire. Voici pourquoi : Contenu en caséine A1 : La caséine est une protéine présente dans le lait. Le lait de vache contient principalement de la caséine de type A1, qui peut être difficile à digérer pour certaines personnes. Lors de sa digestion, elle produit un peptide appelé « bêta-casomorphine-7 » (BCM-7), qui a été associé à des réactions inflammatoires dans le système digestif et au-delà. Lactose : Une grande partie de la population mondiale souffre d'intolérance au lactose, un sucre présent dans le lait de vache. Lorsqu'il n'est pas correctement digéré, il peut causer des ballonnements, des gaz et des inflammations intestinales, ce qui peut avoir des répercussions sur l'ensemble du corps. Traitements industriels : Le lait de vache conventionnel subit souvent des traitements comme la pasteurisation et l’homogénéisation. Ces processus peuvent modifier les protéines et les lipides du lait, les rendant potentiellement plus inflammatoires. Présence d’hormones et d’antibiotiques : Les vaches élevées de manière conventionnelle reçoivent souvent des hormones de croissance et des antibiotiques. Ces substances peuvent se retrouver dans le lait et avoir des effets négatifs sur la santé humaine, y compris l’inflammation. Alternatives plus saines au lait de vache conventionnel Si vous cherchez à réduire l’inflammation dans votre alimentation, considérez ces alternatives : Lait de vache A2 : Contrairement au lait conventionnel, le lait de vache A2 contient uniquement de la caséine A2, qui est plus facile à digérer et moins inflammatoire. Lait de brebis ou de chèvre : Ces laits contiennent différentes protéines et sont souvent mieux tolérés par les personnes sensibles au lait de vache. Lait végétal : Les laits à base de plantes comme le lait d’amande, de noix de cajou, de soja ou d’avoine sont exempts de lactose et de caséine. Assurez-vous toutefois de choisir des versions non sucrées et sans additifs nocifs. Comment minimiser les effets inflammatoires du lait Si vous ne souhaitez pas abandonner complètement le lait de vache, voici quelques conseils pour réduire son impact inflammatoire : Choisissez du lait biologique : Le lait biologique est produit sans hormones de croissance ni antibiotiques, ce qui en fait une option plus saine. Optez pour du lait cru : Bien que controversé, le lait cru non pasteurisé contient des enzymes naturelles qui peuvent aider à la digestion. Consommez avec modération : Réduire la quantité de lait dans votre alimentation peut aider à minimiser son impact potentiel sur l’inflammation. Conclusion Le lait de vache conventionnel, en raison de sa composition en caséine A1, de sa teneur en lactose et des traitements industriels qu’il subit, est souvent considéré comme le pire lait pour la santé en termes d’inflammation. Cependant, de nombreuses alternatives saines existent pour ceux qui souhaitent éviter ces effets négatifs. En étant attentif à vos choix alimentaires, vous pouvez réduire l’inflammation et améliorer votre bien-être global. Faites le choix qui convient le mieux à votre corps et à votre santé.

AGRICULTURE ( Agrumes et plantes méditerranéennes : récolte et utilisation )

Plantes méditerranéennes Les plantes méditerranéennes sont logiquement utilisées pour créer des décors façon Sud ! Exotisme, dépaysement tropical, esprit de voyage, jardin sec et de rocaille, oliveraie, palmeraie… sont autant de thèmes d’inspiration... Vous avez le choix ! C’est vrai qu’elles n’ont pas leur pareil et sont plébiscités sur tout l’Hexagone, tant leur originalité, leur graphisme et leur beauté sont gages de fierté et de passion. Si côté jardin, elles affolent tous les amoureux de la nature par leur générosité, côté cuisine, elles apportent leur petite contribution au bonheur de tous les jours, et tous les jardiniers gourmands, qui bien souvent sont les mêmes, succombent, là aussi, à leurs atouts ! Agrumes et plantes méditerranéennes : Récolte, Utilisation Lavande Petit tour d’horizon des végétaux les plus représentatifs : Pour les arbres fruitiers méditerranéens, les olives se récoltent de septembre à janvier en fonction des variétés, les figues de juillet à octobre, les amandes de juillet à novembre et les fruits de l’arbre à fraises, les arbouses de l’Arbousier, se récoltent d’août à novembre. Agrumes et plantes méditerranéennes : Récolte, Utilisation Jasmin Côté arbustes, le Mimosa offre une floraison hivernale de toute beauté, le Callistemon nommé aussi rince-bouteille fleurit de mai à septembre, le Laurier-rose impose sa flamboyance durant tout l’été alors que Tibouchina donne une époustouflante floraison violette en automne (d’août à octobre).Pour les plantes vivaces, le Câprier est en fait un arbrisseau dont les boutons floraux ne sont autres que les câpres, la Verveine des jardins offre une fleur de toute beauté de juin à septembre, et l’incontournable Lavande déborde, elle, de vitalité pendant tout l’été. Les plantes grimpantes méditerranéennes sont reconnues pour leur "classe" ! Et que dire de la Passiflore qui a le double avantage de donner des fleurs somptueuses puis de jolis fruits oranges, le Jasmin aux effluves parfumés pendant l’été, la Bignone avec ses fleurs en trompette donnant une floraison lumineuse de juillet à septembre, ou encore la Bougainvillée dont la floraison généreuse va du printemps jusqu’à la fin de l’automne. Les Palmiers, ces grandes herbes aux noms exotiques tels que Palmier à Chanvre, Phoenix des Canaries, Cocotier du Chili ou Palmier Jupon expriment à eux seuls une atmosphère exotique torride. Il y a encore les cactus et les plantes grasses… Vous connaissez le Figuier de Barbarie ? Ce grand cactus aux énormes raquettes qui donnent des fruits sucrés, ou encore l’Agave dont on fait du sirop et de la Tequila... Les plantes méditerranéennes offrent un choix variétal très intéressant tant par leur diversité que par leur générosité. Et on adore ! Agrumes Agrumes et plantes méditerranéennes : Récolte, Utilisation Orangers Les agrumes sont au départ des arbres fruitiers donnant des fruits à la saveur plutôt acidulée… Mais ça, c’était avant ! Car depuis maintenant quelques années, ces plantes connaissent un tel engouement, que tout le monde désire en avoir un exemplaire à la maison. Du coup, cette famille entre nouvellement dans la catégorie des arbustes et plantes d’ornement… Surtout au-dessus de la Loire, car ils sont cultivés en pot, en intérieur. L’imbattable, celui dont tout le monde parle... est sans nul doute, le Citronnier ! Car celui-là a un petit truc en plus par rapport aux autres : il est capable de donner des fruits toute l’année, de janvier à décembre. Il est donc en fleur… toute l’année, et on profite de ses effluves capiteux… toute l’année. En fait, vous l’avez compris, le Citronnier, c’est du bonheur… toute l’année ! L’Oranger, est en fleur d’avril à juillet et produit des oranges entre novembre et mars. Le Pomelo (communément appelé pamplemoussier) est un croisement entre le Pamplemoussier (un gros citron très acide et immangeable) et l’Oranger. La floraison a lieu de novembre à mars, et la cueillette se fait une fois que le fruit est bien gros et a une belle couleur jaune. Le Mandarinier ou Clémentinier est en fleur en novembre-décembre. La récolte de mandarines ou clémentines se fait en général entre novembre et février. Agrumes et plantes méditerranéennes : Récolte, Utilisation Agrumes Les Kumquats donnent des petits fruits de couleur orange, allongés et dont l’intégralité est comestible, peau comprise. La récolte se fait de novembre à janvier.Le Calamondin, ou Calamondino, est l’Oranger d’appartement par excellence car il s’adapte parfaitement à l’intérieur chauffé de nos habitations. Sa fructification se fait de novembre à mars, le fruit est comestible mais vraiment très acide, si bien qu’on le délaisse souvent côté cuisine. La main de Bouddha ou Cédratier, avec ses fleurs au parfum très doux citronné-orangé de mars à octobre, donne des fruits comestibles à l’apparence bien particulière. Ce fruit aussi mythique qu’extraordinaire par son aspect est délicieux, en plus d’embaumer toute la maison. Bon appétit !!!

AGRICULTURE ( Jardin à l’anglaise )

Contre-pied du « jardin à la française », dont il refuse le tracé géométrique et les perspectives grandiloquentes, le jardin à l’anglaise puise son inspiration dans le romantisme cher à Jean-Jacques Rousseau. Pour notre philosophe, l’art des jardins est destiné à embellir et enrichir la nature. Une idée concrétisée par les jardiniers britanniques du début du XVIIIe siècle, qui façonnent le paysage en y ajoutant nombre d’éléments construits. Ils n’ont pas l’intention de recréer la nature, mais conçoivent une œuvre pittoresque (de pittore, peintre) valorisant jusqu’à l’exagération des paysages et des évocations poétiques dans un désordre habilement orchestré qui incite à la rêverie. Du jardin au paysage Le jardin à l’anglaise se compose comme un tableau, privilégiant l’harmonie des volumes, des couleurs et des matières. Véritable fracture avec les compositions classiques des siècles précédents, le jardin à l’anglaise s’exprime par ses chemins sinueux qui s’ouvrent sur des points de vue dévoilant un paysage. De cette conception révolutionnaire sont nés le paysagisme et le métier de paysagiste qui rompent avec « l’architecture des jardins ». Arbres majestueux poussant librement, pelouse vallonnée, bosquets, ruisseau, étang, rocaille, grotte, belvédère, kiosque… Le jardin à l’anglaise se compose comme un tableau, privilégiant l’harmonie des volumes, des couleurs et des matières. Ondulations voluptueuses Ponctué de buttes, de ravines et de rochers, le jardin anglais est accidenté, opulent, majestueux. À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, ce style s’impose dans tous les jardins, bouleversant l’aspect des grands parcs des châteaux européens. Pour la première fois, le jardin évolue avec les saisons et les moments de la journée, pour devenir un espace de liberté créative où l’on refuse les codes établis. L’avènement du végétal De cette volonté de sublimer la nature naît en Angleterre au XIXe siècle le concept du massif qui associe diverses espèces ornementales aux formes et aux couleurs variées. À cette époque, la célèbre jardinière Gertrude Jekyll conçoit les fameuses « mixed-borders », plates-bandes de vivaces habilement mélangées. En s’émancipant pour devenir une oasis végétale, le jardin à l’anglaise préfigure le style iconoclaste du jardin contemporain. Votre jardin à l’anglaise Dans un petit jardin privé, le style « à l’anglaise » peut être remplacé par l’idée du « jardin de cottage », c’est-à-dire le jardin à la campagne, sans être pour autant champêtre. On va y retrouver des plantations informelles où est bannie toute rigueur, avec des végétaux choisis pour leur opulence, leur floraison abondante et surtout leur parfum. Le jardin anglais est cloisonné en petites chambres dans lesquelles on pénètre en passant sous une tonnelle, un porche ou un passage percé dans un mur. Maîtres incontestés des associations végétales, les Anglais composent, harmonisent et mettent en scène une profusion de plantes, soulignant une floraison jaune vif pour un feuillage argenté, adoucissant la vigueur d’un rouge sang par des fleurs blanches, et surtout privilégiant les dominantes roses, mauves, lavande et bleues. Sont très rarement présents dans les jardins à l’Anglaise les rouge vif et les orange, hormis pour composer des ensembles monochromes que nos amis d’outre-Manche maîtrisent à la perfection. En bref, c’est un fouillis floral savamment agencé, un lieu de fraîcheur délicieusement désuet, qui se renouvelle au fil des saisons et dans lequel il fait bon vivre, mais qui se montre exigeant sur le plan de l’entretien car tout doit y respirer la vie en pleine santé. Le jardin à l’anglaise, c’est aussi la rose déclinée dans une libre opulence et toujours associée avec des plantes vivaces. Ce sont des barrières gommées par un enlacement de clématites et de rosiers grimpants ou de chèvrefeuilles odorants. Le jardin anglais est cloisonné en petites chambres dans lesquelles on pénètre en passant sous une tonnelle, un porche ou un passage percé dans un mur. On y circule sur des petits sentiers, pavés ou stabilisés par des briques à l’ancienne posées sur chant. Il y a bien sûr de la pelouse dans le jardin à l’anglaise. Une pelouse impeccable, sans le moindre plantain ou pissenlit et tondue ras.

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ENVIRONMENT ( Summer Solstice Explained: How Earth's Tilt Transforms Our Days )

Introduction: The Science Behind the Summer Solstice . The summer solstice is more than just the longest day of the year. It is a celestial...