Homme et vie - Environnement - Agriculture - Culture générale - Monde d'Animal
janvier 31, 2025
HOMME ET VIE ( Enfant qui a une toux grasse ou sèche : que faire ? )
La toux est un phénomène réflexe provoqué par une irritation des voies respiratoires. Grasse ou sèche, c'est un symptôme fréquent chez l'enfant ou le bébé. Quelles sont les causes ? Quand s'inquiéter ? Que faire ?
-Sommaire
Toux grasse
Toux sèche
Symptômes
Que faire ?
Quand consulter ?
Conseils
-Un enfant qui tousse peut inquiéter, surtout si il est âgé de moins d'1 an. Déterminer si la toux est grasse ou sèche permettra de définir la cause. La consultation d'un médecin est nécessaire si la toux persiste. Que faire en cas de toux grasse ou sèche chez l'enfant ? Conseils.
Quelles sont les causes de la toux grasse chez l'enfant ?
Une toux grasse (aussi appelée toux productive) se manifeste par la présence de sécrétions dans les voies respiratoires. "En toussant, l'enfant expulse les sécrétions provenant de l'arbre trachéo-bronchique et de la gorge", décrit le Dr Fabienne Kochert, pédiatre à Orléans et présidente de l'Association française de pédiatrie ambulatoire.
-Quelles sont les causes de la toux sèche chez l'enfant ?
La toux sèche, non productive, est liée une irritation des bronches. Elle peut se manifester par des quintes et peut être douloureuse pour l'enfant. "Une toux sèche peut être prolongée, elle peut persister jusqu'à 4 semaines après un épisode de bronchite. Une toux sèche persistant au delà d'un mois doit faire rechercher un asthme"
-Quels sont les symptômes associés à la toux chez un enfant ?
La toux peut s'accompagner d'un écoulement nasal, de fièvre, d'un mal de gorge. La respiration peut parfois être sifflante, dans ce cas une consultation médicale est recommandée.
Les sirops sont totalement inutiles voire dangereux
Que faire en cas de toux grasse ou sèche chez l'enfant ?
"Que la toux soit grasse ou sèche, il n'y a malheureusement pas de traitement efficace pour la supprimer. Il faut vous armer de patience et accepter quelques nuits agitées", souligne le Dr Kochert. Pour calmer la toux des enfants il est important de laver le nez fréquemment avec un sérum physiologique et éventuellement un mouche-bébé. Lavez vous les mains avant et après les soins. Ne fumez jamais en présence de votre enfant. En cas de difficultés alimentaires chez le petit nourrisson, il peut être conseillée de fractionner les repas. "Attention, aux sirops ! Qu'il soient expectorants ou anti tussifs, les sirops sont totalement inutiles voire dangereux, alerte le médecin. La prise de miel peut soulager une toux sèche, mais le miel est contre indiqué avant 1 an en raison d'un risque de botulisme (maladie due à une bactérie dont les spores peuvent se développer dans le miel)".
-Quand consulter en cas de toux chez l'enfant ?
Il est conseillé de consulter si la toux est mal tolérée, si vote enfant a moins de 3 mois, si la fièvre dure plus de trois jours, si la respiration devient sifflante, et dans tous les cas si l' état général de votre enfant s'aggrave. Un avis médical est souhaitable si la toux se prolonge.
Conseils anti toux chez l'enfant
► Il est conseillé de faire boire souvent les petits nourrissons.
► Veillez à le faire dormir dans une pièce non surchauffée (19°C)
► Une consultation est nécessaire si la toux persiste, s'il a de la fièvre, s'il a du mal à manger ou s'il n'a plus d'appétit.
Merci au Dr Fabienne Kochert, pédiatre à Orléans et présidente de l'Association française de pédiatrie ambulatoire.
HOMME ET VIE ( Enfant qui a la grippe : symptômes, durée, quel traitement ? )
La grippe est une infection qui revient chaque hiver en France. Les enfants peuvent présenter de la toux, de la fièvre et des vomissements. Symptômes, durée, contagion et traitement avec le Dr Fabienne Kochert, pédiatre.
-Sommaire
Contagion
Durée
Symptômes
Traitement
Prévention
Vaccin
La grippe est une maladie infectieuse contagieuse
transmise par voie respiratoire. Elle a une incidence saisonnière avec un pic qui survient en général pendant l'hiver. "La grippe est d'origine virale, il existe plusieurs souches de virus grippal : 3 sont à l'origine des épidémies de grippe humaines : les souches A, B et C. Les principaux virus circulants sont de type A et B. Ce sont les souches comprises dans les vaccins", détaille le Dr Fabienne Kochert, pédiatre à Orléans et présidente de l'Association française de pédiatrie ambulatoire. Avant d'ajouter : "Par ailleurs, les virus de la grippe subissent des mutations : ils ont la particularité d'évoluer constamment. Les souches circulantes ne sont pas les mêmes d'une année sur l'autre ce qui complique la conception des vaccins et qui explique que l'on peut faire une grippe même après avoir été vacciné".
Comment se transmet la grippe chez l'enfant ?
"Le virus de la grippe se transmet par l'inhalation de gouttelettes de salive porteuses du virus, projetées dans l'environnement au travers d'éternuements ou de postillons par les sujets malades", précise la pédiatre. Le virus peut aussi se propager par les mains d'où l'importance du lavage des mains pour prévenir la transmission.
Quelle est la durée de la grippe chez l'enfant ?
L'incubation dure en moyenne 3 à 5 jours. Et la maladie met environ une semaine à disparaître.
Quels sont les symptômes de la grippe chez l'enfant ?
La grippe se manifeste par l'apparition brutale d'une forte fièvre, des frissons, d'une toux généralement sèche, d'un écoulement nasal, d'une altération de l'état général (fatigue, enfant grognon). "Chez les plus petits, la grippe peut s'accompagner de troubles digestifs (diarrhée, vomissements)", souligne le Dr Kochert.
Quel traitement pour un enfant qui a la grippe ?
Comme la grippe est causée par un virus, les antibiotiques ne sont pas indiqués en première intention. "Le traitement est symptomatique et vise à améliorer le confort de l'enfant : boissons abondantes, paracétamol en cas de fièvre mal tolérée. Les anti viraux ne sont pas recommandés chez l'enfant en cas de grippe non compliquée ne nécessitant pas d'hospitalisation", recommande la spécialiste. En cas de grippe mal tolérée et/ou de persistance de la fièvre, une consultation médicale est recommandée.
-Comment prévenir la grippe chez l'enfant ?
Des règles d'hygiène sont à adopter pour éviter la contamination.
Tousser et éternuer dans son bras pour éviter la dispersion des particules virales.
Se laver fréquemment les mains
Utiliser des mouchoirs à usage unique.
Être le moins possible en contact avec des personnes malades.
Aérer quotidiennement son domicile pour éviter le confinement qui favorise la propagation des virus.
-Quel âge pour le vaccin contre la grippe ?
"La vaccination contre la grippe est recommandée pour les enfants fragiles, en particulier ceux qui sont asthmatiques, porteurs d'une cardiopathie congénitale, d'un déficit immunitaire. Les nourrissons de moins de 6 mois sont particulièrement à risque de grippe grave et ne peuvent pas être vaccinés, c'est pourquoi la vaccination de l'entourage de tous les petits nourrissons est recommandée", rappelle le Dr Fabienne Kochert. La vaccination est possible à partir de 6 mois. En primo vaccination, 2 injections de vaccin anti grippal à 1 mois d'intervalle sont nécessaires.
HOMME ET VIE ( Grippe : épidémie en France en 2025, carte, symptômes, durée… )
La grippe est en forte augmentation dans l'Hexagone.
-Sommaire
Définition
Virus responsables
Symptômes
Toux
Quand se faire vacciner ?
Durée de la grippe
Temps d'incubation
Durée contagion
Test en pharmacie
Traitements
Prévention
-En cette fin de mois de janvier 2025, la grippe s'intensifie "fortement" dans tout l'Hexagone, rapporte Santé publique France dans son dernier bulletin du 29 janvier. Les indicateurs de la grippe sont en hausse dans toutes les classes d'âge, que ce soit en ville ou à l'hôpital. La grippe est "exceptionnellement élevée" chez les enfants. A l'hôpital, les indicateurs sont à nouveau à la hausse chez les adultes et la mortalité est élevée. L'ensemble des régions sont en "épidémie" dans l'Hexagone (en rouge sur la carte). Les régions dans lesquelles les indicateurs hospitaliers et de décès liés à la grippe sont les plus élevés sont l'Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand Est et la Provence-Alpes-Côte d'Azur. 93% des décès liés à la grippe concernaient des personnes de 65 ans et plus. Cette année est marquée par la co-circulation de 3 virus grippaux A(H1N1)pdm09, A(H3N2) et B/Victoria. Généralement, la grippe court de novembre à février, mais elle peut persister toute l'année. Tous les ans, 2 à 6 millions de Français sont contaminés par les virus de la grippe et 10 000 en décèdent. Porter un masque quand on a la grippe permet de protéger les autres. La vaccination reste le meilleur moyen de s'en protéger.
-Qu'appelle-t-on une grippe ? Un syndrome grippal ?
La grippe est une infection respiratoire aiguë, d'origine virale, due à un virus Influenza. Il s'agit d'une maladie infectieuse et contagieuse, qui fait l'objet d'épidémies saisonnières, généralement observée au cours de l'automne et l'hiver. C'est différent d'un syndrome grippal qui peut être dû à de nombreux autres virus respiratoires comme le rhinovirus, virus syncytial respiratoire... La plupart du temps bénigne, la grippe peut toutefois être grave chez des personnes fragiles.
Quels sont les virus responsables de la grippe ?
Schéma de la grippe (influenza)Schéma de la grippe (influenza) © masia8 - 123RF
Les virus grippaux se répartissent essentiellement entre deux types : A et B, se divisant eux même en deux sous-types (A(H3N2) et A(H1N1) pdm09) ou lignages (B/Victoria et B/Yamagata). Les virus grippaux de type A circulent chez de nombreuses espèces animales (canards, poulets, porcs, chevaux, phoques…). Les virus grippaux de type B circulent essentiellement chez l'Homme. Les virus A et B sont à l'origine des épidémies saisonnières chez l'Homme mais seuls les virus de type A ont été responsables de pandémies à ce jour, souligne Santé Publique France. Pour être contaminé par le virus de la grippe, il faut être en contact avec une personne déjà grippée. La contamination peut se faire de trois façons :
Par voie aérienne : une personne malade projette des gouttelettes de salive dans l'air, en parlant, en toussant ou en éternuant. Des millions de virus se retrouvent alors dans l'air, prêts à être inhalés et à vous contaminer.
Par contact direct rapproché : une personne malade vous serre la main ou vous embrasse.
Par le contact avec des objets touchés par une personne malade, par exemple une poignée de porte ou un téléphone.
Quels sont les symptômes typiques d'une grippe ?
une grande fatigue
des frissons même lorsque l'on n'a pas froid
une toux sèche et douloureuse
puis vient la fièvre qui peut monter à plus de 39°c
les courbatures
les maux de tête...
Dans tous les cas, en cas d'aggravation brutale ou sans amélioration de l'état 72 h après les premiers symptômes, il faut absolument consulter un médecin.
Premiers symptômes de la grippe : incubation, comment ça commence ?
"Une fois qu'on a été contaminé par le virus de la grippe, il se développe dans les cellules de l'organisme et entraîne plusieurs symptômes".
Comment est la toux lors d'une grippe ?
Généralement lors d'une grippe, la toux est sèche et douloureuse. Parfois, cette toux sèche se transforme en toux grasse. La toux peut durer jusqu'à 3 semaines, voire plus. Elles est inquiétante si elle s'accompagne d'une fièvre persistante, de difficultés respiratoires, d'un changement de coloration de la peau, ou dans le cas des enfants, de pauses respiratoires et d'étouffements.
Quand se faire vacciner contre la grippe ?
La campagne de vaccination contre la grippe a débuté le 15 octobre 2024 dans l'Hexagone. Cette campagne est couplée à la campagne de vaccination contre la COVID-19. Elle cible toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes âgées de plus de 6 mois, atteintes de comorbidités ayant un risque élevé de forme grave de la maladie, les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes, les résidents en établissement de soins de suite ou dans établissement médico-social quel que soit leur âge, ainsi que les personnes vivant dans l'entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables aux formes graves de l'infection, y compris les professionnels de santé. Les vaccins disponibles sont les vaccins Vaxigrip Tetra® (Laboratoire Sanofi-Pasteur), Influvac Tetra® (Laboratoire Viatris) et Fluarix Tetra® (Laboratoire GSK). Il faut compter environ 15 jours entre la vaccination et le moment où l'organisme est protégé contre la grippe. Inutile donc d'attendre les premiers froids ou le début de l'épidémie pour se faire vacciner.
Vaccin grippe 2025 : quand, nom, gratuit pour qui ?
La campagne annuelle de vaccination contre la grippe est prolongée jusqu'au 28 février.
Quelle est la durée moyenne d'une grippe ?
Une grippe dure entre 3 et 7 jours (5 jours en moyenne).
Quel est le temps d'incubation d'une grippe ?
"Le temps d'incubation (délai qui s'écoule entre le moment de l'affection et l'apparition des symptômes) dure généralement entre 24 et 48 heures, mais il peut s'étendre à 72 heures, rappelle le Dr Parneix. Toutefois, le malade est contagieux, même avant l'apparition des symptômes et ce, pendant une période moyenne de 6 jours."
Pendant combien de temps est-on contagieux quand on a la grippe ?
La grippe est une maladie contagieuse. Le malade peut la transmettre "même avant l'apparition des symptômes et pendant une période moyenne de 6 jours" rappelle notre interlocuteur.
Existe-t-il un test de la grippe en pharmacie ?
Il existe un test rapide d'orientation diagnostique (TROD) de la grippe, réalisable en pharmacie, chez le médecin, ou dans un laboratoire médical pour dépister les virus de la grippe A ou B (types de virus les plus fréquents lors des épidémies saisonnières). Il est possible sans ordonnance et consiste en un prélèvement dans le nez et doit être fait dans les 24-48 heures après l'apparition des premiers symptômes évocateurs d'une grippe (fièvre soudaine supérieure à 39°C, maux de tête, courbatures, maux de gorge, toux, fatigue extrême). Attention, "sa sensibilité est faible chez l'adulte, pouvant être à moins de 60 % entre 70 à 90 % chez les enfants" tient à indiquer la HAS. Des laboratoires ont élaboré des tests antigéniques combinés permettant de détecter en même temps la grippe et le Covid. En 15 à 30 minutes, le patient obtient le résultat. Ces tests sont en vente libre dans certaines pharmacies.
Quels sont les traitements pour soigner une grippe ?
Prendre du paracétamol pour faire baisser la fièvre, les douleurs et les courbatures.
La vitamine C est aussi parfois conseillée pour lutter contre la fatigue. De même, certains aliments sont particulièrement recommandés pour mieux combattre la fatigue.
Si besoin, on peut compléter par un décongestionnant nasal et un antitussif pour les toux sèches et rebelles.
Enfin, il faut boire abondamment et se reposer.
"La grippe est due à un virus et les antibiotiques sont totalement inefficaces pour traiter les maladies virales, de plus ils pourraient détériorer les bonnes bactéries dont l'organisme a besoin pour se défendre de la maladie" rappelle le Dr Pierre Parneix.
10 remèdes de grand-mère contre la grippe
Toux, fièvre... Vous pensez avoir attrapé la grippe ? N'attendez pas ! Voici les remèdes de grand-mère qui permettent de lutter contre les symptômes de la grippe et de booster son corps pour mieux traverser cet épisode.
Comment éviter de contaminer les autres si on a la grippe ?
Tousser au pli du coude et se couvrir le nez lorsqu'on éternue,
Laver les mains avec du savon régulièrement dans la journée, notamment après vous être mouché, avoir toussé ou éternué.
Se moucher dans un mouchoir et le jeter ensuite à la poubelle, idéalement fermée avec un couvercle,
Porter un masque chirurgical.
Le gel hydroalcoolique est également pratique, mais à long terme, il peut dessécher les mains.
Aérer son intérieur tous les jours entre 10 et 15 minutes pour renouveler l'air
Pensez enfin à aérer les pièces régulièrement, plusieurs fois par jour : vous supprimerez ainsi les virus stagnants dans l'air, par les éternuements et la respiration.
Nettoyer les nids à microbes comme les poignées de porte, les télécommandes, les écrans de téléphone...
Enfin, éviter les contacts avec les plus vulnérables face au virus de la grippe : femmes enceintes, seniors, personnes souffrant d'une maladie chronique ou immunodéficientes, jeunes enfants...
HOMME ET VIE ( Cette vitamine est essentielle après 60 ans, les personnes qui en manquent sont en moins bonne santé )
Notre diététicienne-nutritionniste est formelle.
C'est bien connu, avec l'âge, il est indispensable de maintenir un bon fonctionnement du système immunitaire, afin de diminuer les risques de problèmes de santé. Mais il n'est pas toujours facile de savoir vers quelles vitamines se tourner et où les trouver. Si on pense immédiatement à la vitamine C présente dans les kiwis, les agrumes et les poivrons, qui aident à soutenir le système immunitaire et l'absorption du fer, "il y en a d'autres" nous rappelle Sandra Ferreira diététicienne-nutritionniste. Et une en particulier est à favoriser.
Pour commencer, il faut savoir qu'en vieillissant, l'absorption de la vitamine B12 diminue. Elle permet de produire les globules rouges et contribue au bon fonctionnement du système nerveux. Sa carence peut aller jusqu'à entrainer des troubles neurologiques, il est donc très important de garder une alimentation riche en vitamines B12. "On la retrouve dans les œufs, la viande, les poissons et les produits laitiers", explique Sandra Ferreira. L'acide folique, ou vitamine B9, contribue aussi à une bonne santé après 60 ans, grâce à son rôle sur la fonction cognitive et sur le cœur. On la retrouve surtout dans les légumes à feuilles vertes, les céréales complètes et les noix.
La diététicienne-nutritionniste recommande aussi la vitamine A, excellente pour le système immunitaire et la vue, notamment "parce qu'avec l'âge, il y a des risques de dégénérescence maculaire". Les carottes sont d'excellentes sources de vitamine A, "dès que le fruit ou légume est jaune-oranger, on est presque sûr qu'il y a de la vitamine A à l'intérieur". Sans oublier la vitamine E, antioxydante, qui protège les cellules du vieillissement. On la retrouve dans les oléagineux, surtout les noix, et les huiles végétales. Mais la vitamine la plus importante après 60 ans d'après notre experte, "c'est la vitamine D".
-Elle est essentielle à la santé des os car elle favorise l'absorption et la fixation du calcium sur ces derniers et booste le système immunitaire de même que le moral. "Après 60 ans, tout marche au ralenti, c'est-à-dire que même la capacité de la peau à produire de la vitamine D est ralentie" rappelle notre interlocutrice. Cette vitamine est apportée par l'alimentation via les poissons gras comme le saumon et la sardine, ainsi que les œufs. Elle est aussi produite par le corps grâce aux rayons UV du soleil. "Il ne suffit pas de grand chose, juste de 15 minutes, les avant-bras légèrement au soleil, et on produit sa vitamine D pour la journée !" Ce conseil vaut surtout pour les saisons ensoleillées. "En janvier, vers midi, il faut un peu plus de 2 heures d'exposition au soleil pour obtenir la dose quotidienne recommandée de vitamine D avec le visage, le cou, les mains et les avant-bras découverts", ont rapporté des chercheurs espagnols dans le journal Science of Total Environment. En hiver, il est aussi possible de demander une supplémentation en vitamine D à son médecin traitant. Elle n'est délivrée que sur ordonnance.
MONDE D'ANIMAL ( Morse Odobenus rosmarus )
Le morse (Odobenus rosmarus) est un grand mammifère marin de la famille des Odobenidés. On le trouve dans les zones froides du Nord du globe, et sur les côtes nord-américaines et eurasiennes. Carnivore, il se nourrit de poissons, d’invertébrés marins et de charognes.
Sommaire
Taxonomie du morse
Caractéristiques physiques du morse
Performances physiques du morse
Écologie et répartition du morse
Régime alimentaire du morse
Mode de vie du morse
Reproduction du morse
Menaces et conservation du morse
Photos du morse
-Taxonomie du morse
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivora
Famille : Odobenidae
Genre : Odobenus
Espèce : rosmarus
Nom scientifique : Odobenus rosmarus
Sous-espèces / taxons
On distingue 2 ou 3 sous-espèces de morse (selon les classifications), différant selon la région :
Morse de l’Atlantique (Odobenus rosmarus rosmarus)
Morse du Pacifique (Odobenus rosmarus divergens)
Morse de la mer de Laptev (Odobenus rosmarus laptevi), parfois non considérée comme une sous-espèce
Caractéristiques physiques du morse
Taille
Femelle : 2,30 à 3,10 m environ.
Mâle : 2,70 à 3,60 m
La sous-espèce du Pacifique est en moyenne plus grande que celle de l’Atlantique.
Poids
Femelle : 500 à 1200 kg
Mâle : 800 à 1800 kg (plus de 2 tonnes au maximum).
La sous-espèce du Pacifique est en moyenne plus lourde que la sous-espèce de l’Atlantique.
Morphologie et apparence
Le morse est un grand pinnipède qui possède un long corps très massif et conique, un cou épais, des larges pattes orientables (improprement appelées nageoires, lui permettant de marcher à 4 pattes), un crâne carré et une queue très courte.
Il est facilement reconnaissable par ses longues défenses en ivoire, ses très petits yeux noirs et son absence d’oreilles externes. Son museau est large et court, son os pénien très long.
Ses vibrisses (moustaches) sont très sensibles, et entourées de poils durs. Chez cet animal, la graisse est importante, et représente en moyenne 1/3 de son poids. Les mâles sont plus grands et massifs que les femelles.
Sa peau est épaisse, fripée, imperméable et quasi nue (seuls quelques poils courts épars) : elle le protège de la glace et lui permet de garder la chaleur. Elle est de couleur brun foncé rougeâtre chez les jeunes, plus terne (cannelle) avec l’âge.
Performances physiques du morse
Vitesse
Le morse nage à une vitesse moyenne de 7 km/h et peut effectuer des pointes à 35 km/h.
Résistance aux températures
Le morse peut supporter des températures descendant jusqu’à -35°C et montant jusqu’à 15 °C.
Écologie et répartition du morse
Aire de répartition
Le morse vit exclusivement dans l’Atlantique Nord, le Pacifique Nord et l’océan Arctique, sur les côtes d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie (Arctique).
Liste des pays
Existant (résident)
Canada ; Groenland ; Fédération de Russie ; Svalbard et Jan Mayen ; États-Unis (Alaska)
Potentiellement présent et vagabond
Belgique ; Danemark ; Finlande ; France ; Allemagne ; Islande ; Irlande ; Japon ; Pays-Bas ; Norvège ; Espagne ; Suède ; Royaume-Uni ; États-Unis (Maine, Massachusetts)
Habitat
Le morse vit essentiellement sur les côtes et dans les eaux côtières, sur la banquise et en haute mer.
Régime alimentaire du morse
Type de régime
Carnivore
Nourriture et proies
Le morse se nourrit principalement de crustacés (crevettes, crabes), de mollusques, en particulier les bivalves (palourdes), et d’autres invertébrés marins (concombres de mer, vers tubicoles).
Il complète son alimentation de petits poissons et de charognes.
Mode de vie du morse
Vie sociale
Le morse est un animal très grégaire, qui vit en très grands groupes comptant 100 à plusieurs milliers d’individus.
Ces groupes sont en majorité composés de femelles et de leurs petits, et complétés par quelque mâles dominants. Pendant l’année, ils peuvent aussi être non mixtes.
A la reproduction, les mâles deviennent très territoriaux et se battent à coups de défenses pour les femelles.
En Atlantique, les dominants possèdent même un harem attitré qu’ils défendent.
Comportement
Le morse est un animal diurne, qui chasse essentiellement en journée. La nuit, il se repose sur la glace ou la terre ferme, en groupe.
Animal peu pélagique, il ne s’éloigne jamais trop du rivage ou de la banquise lors de ses plongées.
Animaux migrateurs, les morses quittent la glace pour les zones rocheuses et les plages à la fin de l’été. Ces migrations sont spectaculaires.
Cri, vocalises et communication
Pour communiquer au sein des colonies, les morses poussent de puissants grognements et beuglements.
Ils utilisent aussi des soufflets, à l’aide des poches d’air situées sur leur cou.
Technique de chasse
Pour se nourrir, les morses se posent au fond de l’eau, souvent en groupe, et repèrent les proies sur le fond marin grâce à leurs vibrisses sensibles (moustaches).
Ils secouent ensuite le sable du fond pour dénicher les invertébrés et les attraper dans leur gueule.
Prédateurs
Très massif, les deux seuls prédateurs naturels du morse sont l’orque et l’ours blanc.
Longévité
A l’état sauvage, l’espérance de vie du morse est de 20 à 30 ans, maximum 40 ans.
Reproduction du morse
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Accouplement
L’accouplement a lieu proche des côtes, dans l’eau.
Maturité sexuelle
Le morse est sexuellement mature à :
Femelle : 4 à 6 ans.
Mâle: 7 ans, mais ne commence généralement à se reproduire qu’à 15 ans, âge de son développement complet (concurrence).
Période de reproduction
La saison des amours du morse a lieu en février (période du rut), mais peut en réalité avoir lieu entre janvier et mai.
Gestation
15 à 16 mois environ.
Lieux de mise bas
La femelle morse accouche sur la glace ou la terre ferme.
Nombre de petits
La femelle met bas 1 seul petit veau, très rarement 2.
Apparence des jeunes
A la naissance, le petit morse est gris argenté avec des nageoires gris foncé, et devient brun au bout de quelques semaines.
Poids et taille
Le bébé morse pèse entre 50 et 75 kg à la naissance, et mesure environ 1 mètre.
Sevrage
Le bébé morse est allaité par sa mère et est sevré au bout d’un peu plus d’un an.
Il commence à manger de la nourriture solide dès ses 6 mois.
Il reste cependant généralement avec elle jusqu’à 3 à 5 ans.
Menaces et conservation du morse
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le morse est une espèce vulnérable (VU) selon l’UICN.
Population
Selon les estimations de l’UICN, on dénombre environ 112 500 morses à l’état sauvage.
La tendance d’évolution de la population mondiale de morses est inconnue, mais est suggérée en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le morse sont :
Perte et dégradation de son habitat : pollution des océans, réchauffement climatique, …
Perte de ses proies : surpêche, pollution marine.
Menaces directes : chasse et braconnage par les inuits pour sa viande, ses os et son ivoire.
MONDE D'ANIMAL ( Messager sagittaire Sagittarius serpentarius )
Le messager sagittaire (Sagittarius serpentarius), aussi appelé secrétaire ou serpentaire, est un grand rapace unique membre de la famille des Sagittaridés. On le trouve dans les savanes à basse végétation d’Afrique Subsaharienne. Carnivore, il se nourrit de divers animaux de petite à moyenne taille.
Malgré sa vaste aire de répartition, cette espèce est aujourd’hui en voie de disparition.
Sommaire
Taxonomie du messager sagittaire
Caractéristiques physiques du messager sagittaire
Performances physiques du messager sagittaire
Écologie et répartition du messager sagittaire
Régime alimentaire du messager sagittaire
Mode de vie du messager sagittaire
Reproduction du messager sagittaire
Menaces et conservation du messager sagittaire
Photos du messager sagittaire
-Taxonomie du messager sagittaire
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Oiseaux
Ordre : Accipitriforme
Famille : Sagittariidae
Genre : Sagittarius
Espèce : serpentarius
Nom scientifique : Sagittarius serpentarius
Sous-espèces / taxons
Aucune sous-espèce de messager sagittaire n’est actuellement reconnue.
Caractéristiques physiques du messager sagittaire
Taille
Hauteur
125 à 150 cm de haut (les femelles sont un peu plus petites que les mâles), dont 31 cm de tarses (jambes).
Queue
57 à 85 cm de long.
Envergure
1,91 à 2,15 mètres en moyenne.
Poids
3,74 à 4,27 kg (4,05 kg en moyenne).
Morphologie et apparence
Le messager sagittaire est un grand rapace qui possède un corps puissant, de longues pattes fines de grue (échasses) et une grande queue.
Son assez long cou, sa tête et son bec crochu gris lui donnent une allure d’aigle. Ses grands yeux ronds sont noirs. Comme rarement chez les rapaces, le mâle est un peu plus grand que la femelle.
L’épais plumage de cet oiseau de proie africain est composé de longues plumes gris cendré sur le corps, noires sur le haut des pattes et le bout de la queue et des ailes. Le dessous des ailes, comme ses joues et son cou, est blanc.
On le reconnaît par sa peau nue sur sa face, de couleur orangé rose. Des plumes érectiles noires sont présentes tout autour de sa tête.
Performances physiques du messager sagittaire
Distance parcourue
Très bon marcheur, le messager sagittaire parcourt à la marche 35 km par jour en moyenne.
Vitesse
Le messager sagittaire se déplace à une vitesse moyenne de 2,5 à 3 km/h.
Vol
Pour prendre son envol, le messager sagittaire démarre une course, puis plane avec les ailes largement ouvertes.
Écologie et répartition du messager sagittaire
Aire de répartition
Le messager sagittaire vit dans de nombreux pays un peu partout en Afrique.
Liste des pays
Existant (résident)
Angola ; Bénin ; Botswana ; Burkina Faso ; Burundi ; Cameroun ; République Centrafricaine ; Tchad ; République Démocratique du Congo ; Côte d’Ivoire ; Djibouti ; Erythrée ; Eswatini ; Ethiopie ; Ghana ; Afrique du Sud ; Kenya ; Lesotho ; Malawi ; Mali ; Mauritanie ; Mozambique ; Namibie ; Niger ; Nigeria ; Ouganda ; Sénégal ; Somalie ; Sud-Soudan ; Tanzanie ; Togo ; Zambie ; Zimbabwe
Éteint
Gambie
Existant et vagabond
Libéria ; Rwanda
Existant et origine incertaine
Guinée-Bissau
Habitat
Le messager sagittaire vit essentiellement dans les savanes tropicales, les steppes et les bois avec une végétation peu dense.
Régime alimentaire du messager sagittaire
Type de régime
Strictement carnivore.
Nourriture et proies
Le messager sagittaire se nourrit de proies diverses, notamment des insectes (sauterelles, coléoptères), des petits ou moyens mammifères (souris, lièvre, mangouste), des petits oiseaux et leurs œufs ainsi que des reptiles (tortues, serpents, lézards).
Mode de vie du messager sagittaire
Vie sociale
Le messager sagittaire est un animal plutôt solitaire : il vit seul, en couple (appariés à vie) ou en petits groupes familiaux (couples et ses jeunes).
Territoriaux, les couples et les mâles solitaires défendent leurs territoires délimités.
Comportement
Le messager sagittaire est un rapace diurne, qui est actif peu après l’aube (se lissant avant cela le plumage) jusqu’au crépuscule.
Il passe sa journée à chasser et se déplacer, essentiellement sur le sol (il vole très peu). Cependant, ce n’est pas un oiseau migrateur.
Pour intimider sa proie ou un adversaire, le messager sagittaire dresse les plumes de sa crête.
Cri
Le messager sagittaire émet peu de sons, poussant simplement des croassements gutturaux pour la parade nuptiale ou pour se saluer.
Territoire
50 km2 par couple en moyenne, selon les proies disponibles et la concurrence.
Technique de chasse
Le messager sagittaire est polyvalent : il chasse seul, en couple ou en groupe familial. Il chasse au sol, se déplaçant à grandes enjambées.
Une fois sa proie localisée, il lui assène de puissants coups de pattes puis l’avale tout rond. Il attrape les plus petites proies avec son bec.
Prédateurs
A l’âge adulte, le messager sagittaire ne possède pas de prédateur naturel, mais peut parfois se faire voler ses proies par certains aigles.
Les petits sont en revanche la proie des corbeaux, des corneilles, des calaos et de certains rapaces.
Longévité
L’espérance de vie du messager sagittaire est de :
A l’état sauvage : 10 à 15 ans.
En captivité : jusqu’à 19 ans.
Reproduction du messager sagittaire
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Strictement monogame.
Maturité sexuelle
Le messager sagittaire est sexuellement mature entre 3 et 4 ans environ.
Période de ponte
La réelle saison des amours du messager sagittaire a lieu à la saison sèche, mais il peut se reproduire pendant toute l’année.
Parade nuptiale et accouplement
Pour la parade, mâles et femelles volent très haut en ondulant ou se poursuivent au sol, tout en poussant des croassements gutturaux.
L’accouplement a lieu au sol ou en haut d’un arbre.
Lieux de ponte
Le couple construit ensemble un grand nid (1,5 à 2,5 mètres de diamètre) constitué de branches, d’herbes et de poils, généralement en haut d’un arbre épineux (acacia, 2,5 à 13 m de haut).
Nombre d’œufs par an
La femelle pond chaque année 1 à 3 œufs, à 2-3 jours d’intervalle entre chaque.
Caractéristiques des œufs
Les œufs sont allongés, de couleur blanc craie à vert bleuté et mesurent 78 x 57 mm pour un poids de 130 g.
Durée d’incubation
45 jours environ.
Apparence du petit
L’oisillon messager sagittaire possède un duvet gris clair, devenant rapidement plus foncé avant d’enfin arborer les couleurs des adultes.
Sevrage
Lors de 2-3 premières semaines, les parents se relaient à la chasse pour garder le nid. Après 40 jours, ils peuvent se nourrir seuls.
Ils restent cependant avec leurs parents jusqu’à leurs 75–80 jours (parfois plus), âge de leur indépendance et envol définitif.
Menaces et conservation du messager sagittaire
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le messager sagittaire est une espèce vulnérable (VU) selon l’UICN.
Population
Selon l’UICN (2016), on dénombrerait entre 6 700 et 67 000 individus à l’état sauvage.
La population mondiale de messagers sagittaires est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le messager sagittaire sont :
Perte et dégradation de son habitat : augmentation de la hauteur de la végétation (pas appréciée par cette espèce), pâturages, création de routes.
Menaces directes : chasse et braconnage, empoisonnement.
janvier 30, 2025
ENVIRONNEMENT ( La surface de l'océan se réchauffe à un rythme sans précédent : des chercheurs expliquent pourquoi )
Une hausse alarmante des températures
Les océans de notre planète absorbent plus de 90 % de la chaleur excédentaire due aux activités humaines, et les scientifiques alertent sur un réchauffement sans précédent de leur surface. Selon les dernières analyses, la température moyenne des océans a dépassé 21°C en 2023, un record jamais atteint auparavant. Ce phénomène inquiète la communauté scientifique, car il a des conséquences profondes sur les écosystèmes marins, les conditions météorologiques extrêmes et l'économie mondiale.
Quelles sont les causes de cette hausse sans précédent ?
1. Le changement climatique dû aux activités humaines
L'une des principales causes du réchauffement des océans est l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES). La combustion des combustibles fossiles, la déforestation et les activités industrielles libèrent d'énormes quantités de dioxyde de carbone (CO₂) et de méthane (CH₄) dans l'atmosphère, piégeant la chaleur et augmentant la température globale. Les océans absorbent cette chaleur excessive, ce qui provoque une augmentation continue de la température de leur surface.
2. L'affaiblissement des courants marins
Les courants marins jouent un rôle essentiel dans la régulation de la température océanique en redistribuant la chaleur autour du globe. Cependant, des études récentes suggèrent que le courant atlantique de retournement méridional (AMOC), qui comprend le Gulf Stream, ralentit en raison du réchauffement climatique et de la fonte des glaces polaires. Cette modification perturbe l'équilibre thermique des océans et peut entraîner une stagnation de la chaleur à la surface.
3. Le phénomène El Niño
El Niño, un phénomène climatique régulier qui se produit dans l'océan Pacifique, influence également la température des eaux de surface. Lors d'un épisode El Niño, les vents alizés faiblissent, permettant à l'eau chaude de s'accumuler à la surface du Pacifique équatorial. Ce réchauffement local peut avoir des effets en cascade sur le climat mondial, en intensifiant les tempêtes tropicales, en aggravant les sécheresses et en modifiant les régimes de précipitations.
Quelles sont les conséquences du réchauffement des océans ?
1. Impact sur la vie marine
La hausse des températures océaniques met en danger de nombreuses espèces marines. Les coraux, par exemple, subissent un blanchissement massif en raison du stress thermique, ce qui compromet leur survie et celle des écosystèmes qu'ils abritent. De plus, les poissons migrent vers des eaux plus froides, ce qui perturbe les chaînes alimentaires et impacte les pêcheries.
2. Augmentation des catastrophes climatiques
Des océans plus chauds alimentent les tempêtes tropicales, les ouragans et les cyclones, en leur fournissant plus d'énergie. On observe ainsi une intensification de ces phénomènes, qui causent des destructions matérielles et humaines majeures. Par ailleurs, la hausse des températures contribue à l'élévation du niveau de la mer en raison de la dilatation thermique de l'eau et de la fonte des glaciers, mettant en péril les populations côtières.
3. Perturbation des courants marins et du climat mondial
Les changements de température des océans modifient les courants marins, ce qui peut altérer les modèles climatiques régionaux et globaux. Par exemple, le réchauffement de l'Atlantique peut impacter la circulation atmosphérique, augmentant les vagues de chaleur en Europe et en Amérique du Nord, et provoquant des périodes de sécheresse prolongées dans certaines régions du monde.
Quelles solutions pour limiter le réchauffement océanique ?
1. Réduction des émissions de gaz à effet de serre
La priorité absolue reste la réduction des émissions de CO₂ et de méthane. Cela passe par la transition vers des énergies renouvelables, l'amélioration de l'efficacité énergétique et la protection des forêts, qui jouent un rôle crucial dans l'absorption du carbone.
2. Protection des écosystèmes marins
La création de réserves marines et la limitation de la surpêche permettent de préserver la biodiversité et de renforcer la résilience des océans face au changement climatique.
3. Adaptation des communautés côtières
Les populations vivant sur les littoraux doivent mettre en place des infrastructures résilientes pour faire face à la montée des eaux et aux événements climatiques extrêmes. Les solutions incluent la construction de digues, la restauration des mangroves et la mise en place de systèmes d'alerte précoce.
Conclusion
Le réchauffement de la surface des océans atteint des niveaux critiques, avec des conséquences dramatiques sur l'environnement et les sociétés humaines. Ce phénomène est largement causé par l'activité humaine et requiert des mesures urgentes pour limiter ses effets. La lutte contre le changement climatique doit s'intensifier pour préserver la santé des océans et assurer un avenir durable pour les générations futures.
ENVIRONNEMENT (Biodiversité : que révèle le plus grand état des lieux mondial de la diversité génétique ? )
La biodiversité est un pilier fondamental de la vie sur Terre, jouant un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes, la sécurité alimentaire et la résilience face aux changements climatiques. Cependant, la diversité génétique, un aspect clé de cette biodiversité, reste encore mal comprise du grand public. Récemment, le plus grand état des lieux mondial de la diversité génétique a été publié, mettant en lumière des tendances alarmantes ainsi que des pistes d’action pour préserver ce patrimoine biologique unique.
Pourquoi la diversité génétique est-elle essentielle ?
La diversité génétique représente la variété des gènes au sein d’une espèce. Elle est un élément fondamental de l’évolution et de l’adaptation des organismes vivants. Une richesse génétique élevée permet aux espèces de mieux s’adapter aux changements environnementaux, aux maladies et aux pressions anthropiques telles que la pollution ou la déforestation.
Par exemple, dans le domaine de l’agriculture, une diversité génétique élevée des plantes cultivées assure une meilleure résilience face aux parasites et aux conditions climatiques extrêmes. De même, chez les animaux sauvages, une diversité génétique réduite peut entraîner des maladies génétiques et une vulnérabilité accrue aux changements environnementaux.
Les conclusions majeures de l’étude mondiale sur la diversité génétique
Cette vaste étude, menée par un consortium international de scientifiques, s’appuie sur des données collectées dans plusieurs écosystèmes terrestres et marins à travers le monde. Voici les principaux constats qui en ressortent :
1. Un déclin alarmant de la diversité génétique
L’étude révèle que la diversité génétique de nombreuses espèces est en forte diminution. Environ 50 % des populations animales et végétales étudiées présentent une réduction significative de leur diversité génétique au cours des dernières décennies. Ce phénomène est principalement causé par la destruction des habitats, la fragmentation des populations et l’exploitation intensive des ressources naturelles.
2. Des hotspots de biodiversité particulièrement menacés
Certaines régions du monde, appelées « hotspots de biodiversité », abritent une richesse exceptionnelle d’espèces et de diversité génétique. Parmi les zones les plus vulnérables, on retrouve l’Amazonie, le bassin du Congo, les récifs coralliens et certaines forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. La surexploitation de ces écosystèmes entraîne une perte irrémédiable de gènes uniques, mettant en péril l’adaptabilité des espèces locales.
3. L’impact du changement climatique sur la diversité génétique
Le réchauffement climatique exerce une pression supplémentaire sur la biodiversité. L’élévation des températures, l’acidification des océans et la modification des régimes de précipitations perturbent les cycles de reproduction et la distribution des espèces. En conséquence, certaines populations voient leur diversité génétique se réduire en raison d’un isolement accru ou d’une diminution de leur taux de reproduction.
4. L’essor des biotechnologies et de la génétique pour la conservation
Face à cette crise, les scientifiques explorent de nouvelles solutions pour préserver la diversité génétique. La biotechnologie et la génomique offrent des outils innovants pour suivre et protéger les espèces menacées. Par exemple, le séquençage de l’ADN permet d’identifier des populations à risque et de développer des stratégies de conservation adaptées. Des programmes de réintroduction et de croisement assisté sont également mis en place pour augmenter la diversité génétique de certaines espèces en danger.
Que peut-on faire pour protéger la diversité génétique ?
La préservation de la diversité génétique est un enjeu qui concerne aussi bien les gouvernements que les citoyens et les entreprises. Voici quelques actions clés à mettre en œuvre :
1. Renforcer les aires protégées et les corridors écologiques
Pour éviter la fragmentation des habitats et préserver la diversité génétique des espèces, il est crucial d’étendre et d’interconnecter les aires protégées. Les corridors écologiques permettent aux populations animales et végétales de se disperser et de maintenir un brassage génétique essentiel à leur survie.
2. Promouvoir une agriculture durable et diversifiée
L’agriculture intensive et la monoculture sont responsables d’une érosion rapide de la diversité génétique des plantes cultivées. Encourager l’utilisation de variétés locales, préserver les semences anciennes et favoriser les pratiques agroécologiques contribuent à maintenir une richesse génétique essentielle pour la sécurité alimentaire future.
3. Réduire l’empreinte écologique et la pollution
La pollution de l’air, des sols et des océans altère la diversité génétique en perturbant les cycles de vie des espèces. Réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter l’utilisation de pesticides et lutter contre la déforestation sont des actions indispensables pour préserver les écosystèmes.
4. Sensibiliser et impliquer la population
L’éducation et la sensibilisation jouent un rôle clé dans la protection de la biodiversité. Encourager les citoyens à adopter des comportements responsables, tels que la consommation durable, le soutien aux initiatives de conservation et la participation à des programmes de science citoyenne, peut faire une réelle différence.
Conclusion : un impératif pour l’avenir
L’état des lieux mondial de la diversité génétique met en évidence une crise silencieuse mais déterminante pour l’avenir de notre planète. La diminution de la variabilité génétique met en péril la capacité des espèces à s’adapter aux défis environnementaux à venir. Toutefois, en combinant recherche scientifique, actions de conservation et mobilisation citoyenne, il est possible d’enrayer cette tendance et de préserver ce patrimoine biologique inestimable.
La biodiversité génétique est une richesse inestimable, et il est de notre responsabilité collective de la protéger pour les générations futures.
HOMME ET VIE ( Reproduction unisexuée : une souris bi-paternelle née de deux mâles a atteint l'âge adulte )
La science de la reproduction a franchi une étape historique avec la naissance et la survie jusqu'à l'âge adulte d'une souris issue de deux pères biologiques. Cette avancée, qui repose sur la reproduction unisexuée, soulève des questions fondamentales sur la biologie du développement et ouvre la voie à de potentielles applications pour la médecine reproductive humaine.
Une prouesse scientifique révolutionnaire
La reproduction unisexuée, aussi appelée parthénogenèse artificielle lorsqu'elle ne fait intervenir qu'un seul parent, a longtemps été limitée à certaines espèces animales comme les insectes et les reptiles. Cependant, la création d'un mammifère à partir de deux cellules reproductrices issues de mâles est une première dans l'histoire scientifique.
Une équipe de chercheurs japonais dirigée par le professeur Katsuhiko Hayashi, spécialiste en biologie du développement, a réussi à transformer des cellules de peau de souris mâles en cellules souches pluripotentes induites (CSPi). Ces dernières ont ensuite été converties en ovocytes fonctionnels en supprimant le chromosome Y et en dupliquant le chromosome X, une prouesse technique qui dépasse tout ce qui avait été réalisé jusqu'à présent.
La création d’un embryon viable
Après avoir obtenu ces ovocytes artificiels, les chercheurs les ont fécondés avec des spermatozoïdes issus d'un autre mâle. Les embryons ainsi créés ont ensuite été implantés dans l’utérus d’une souris porteuse, qui a mené la gestation à terme. Sur les nombreux embryons obtenus, seule une fraction a survécu jusqu'à la naissance, et parmi eux, une souris a atteint l'âge adulte en bonne santé, marquant une avancée inédite dans la reproduction assistée.
Implications et perspectives en médecine reproductive
Cette expérience ouvre des perspectives fascinantes pour la reproduction assistée humaine. Si cette technologie venait à être adaptée aux humains, elle pourrait permettre à des couples homosexuels masculins d’avoir des enfants génétiquement liés à eux deux sans recours à un ovule féminin. Cela représenterait une révolution pour les familles LGBTQ+, mais également pour les individus atteints de maladies génétiques empêchant la production d’ovules fonctionnels.
Cependant, plusieurs obstacles scientifiques et éthiques demeurent. D’une part, le taux de succès de cette technique est encore extrêmement faible. D’autre part, la manipulation génétique des cellules pose des questions bioéthiques majeures. Jusqu’où la science peut-elle intervenir dans la nature du développement embryonnaire sans risquer des effets inattendus sur la santé des futurs individus ?
Défis scientifiques et bioéthiques
Malgré cette avancée majeure, la reproduction unisexuée chez les mammifères reste une technique expérimentale. Les embryons obtenus présentent un taux de viabilité très faible, et les mécanismes épigénétiques jouant un rôle essentiel dans le développement des embryons restent mal compris.
D’un point de vue éthique, cette technologie soulève des interrogations sur son utilisation future. La société est-elle prête à accepter la possibilité de créer des enfants sans mère biologique ? Quelles seraient les conséquences psychologiques et sociales pour ces individus ? Ces débats devront être menés parallèlement aux progrès scientifiques pour garantir une utilisation éthique de ces technologies.
Conclusion : une avancée pleine de promesses et de questionnements
La naissance et la survie d’une souris issue de deux pères représentent une avancée révolutionnaire dans le domaine de la biologie de la reproduction. Si cette technologie venait à être perfectionnée et appliquée à l’humain, elle pourrait transformer les possibilités en matière de parentalité. Toutefois, les défis techniques et les questionnements éthiques devront être pleinement intégrés dans le débat scientifique et sociétal afin d’assurer une utilisation responsable de ces innovations.
L’avenir de la reproduction unisexuée repose sur un équilibre entre progrès technologiques et éthique. Une chose est certaine : nous sommes aux portes d’une nouvelle ère de la biologie reproductive, dont les implications pourraient être aussi profondes que fascinantes.
MONDE D'ANIMAL ( Autruche d’Afrique Struthio camelus )
L’autruche d’Afrique (Struthio camelus), aussi appelée autruche, est un le plus grand oiseau au monde, appartenant à la famille des Struthionidés. On la trouve dans diverses savanes et déserts en Afrique. Omnivore, elle se nourrit de végétaux ainsi que de quelques petits animaux.
Si elle n’est pas en danger à l’échelle mondiale, certaines sous-espèces sont en grand danger, voire éteintes.
Sommaire
Taxonomie de l'autruche d'Afrique
Caractéristiques physiques de l'autruche d'Afrique
Performances physiques de l'autruche d'Afrique
Écologie et répartition de l'autruche d'Afrique
Régime alimentaire de l'autruche d'Afrique
Mode de vie de l'autruche d'Afrique
Reproduction de l'autruche d'Afrique
Menaces et conservation de l'autruche d'Afrique
Photos de l'autruche d'Afrique
-Taxonomie de l'autruche d'Afrique
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Aves
Ordre : Struthioniforme
Famille : Struthionidae
Genre : Struthio
Espèce : camelus
Nom scientifique : Struthio camelus
Sous-espèces / taxons
On distingue 4 sous-espèces d’autruche d’Afrique.
Liste des sous-espèces
Autruche d’Afrique du Nord (Struthio camelus camelus)
Autruche d’Afrique du Sud (Struthio camelus australis)
Autruche masaï (Struthio camelus massaicus)
Autruche d’Arabie (Struthio camelus syriacus)
Autruche de Somalie (Struthio camelus molybdophanes), parfois considérée comme une espèce (Struthio molybdophanes)
Caractéristiques physiques de l'autruche d'Afrique
Taille
Mâle: 2,10 à 2,75 m en moyenne.
Femelle: 1,70 à 1,90 m environ.
L’autruche mâle est le plus gros oiseau vivant de notre planète.
Poids
Femelle: 100 kg environ.
Mâle: 115 kg en moyenne (jusqu’à 156 kg).
Morphologie et apparence
L’autruche d’Afrique est un grand oiseau à la silhouette imposante. Elle possède un corps massif, des puissantes pattes très longues munies de 2 doigts dont 1 seul possède une griffe, un très long cou, une petite tête, des très courtes ailes (elle ne peut pas voler), un gros bec et une queue épaisse et touffue.
Les pattes, le cou et la tête sont nus, leur peau varie du gris beige au rose pâle. Les grosses plumes partout ailleurs sur son corps sont gris brun chez la femelle et noires avec des primaires blanches chez le mâle. La queue est parfois couleur chamois.
Performances physiques de l'autruche d'Afrique
Jusqu’à 70 km/h.
C’est l’animal bipède le plus rapide au monde.
Écologie et répartition de l'autruche d'Afrique
Aire de répartition
L’autruche d’Afrique vit dans quelques pays du sud et du centre de l’Afrique.
Liste des pays
Présent
Afrique du Sud ; Algérie ; Angola ; Botswana ; Burkina Faso ; Cameroun ; République Centrafricaine ; Tchad ; Djibouti ; Egypte ; Érythrée ; Ethiopie ; Kenya ; Mali ; Mauritanie ; Mozambique ; Namibie ; Niger ; Nigeria ; Ouganda ; Sénégal ; Soudan ; Tanzanie ; Zambie ; Zimbabwe
Habitat
L’autruche d’Afrique vit dans les savanes sèches tropicales et boisées et les déserts.
Régime alimentaire de l'autruche d'Afrique
Type de régime
Principalement herbivore, mais en réalité omnivore.
Nourriture et proies
L’autruche se nourrit principalement de divers végétaux, comme des jeunes pousses, des herbes, des graines, des fruits et des fleurs.
Elle complète son alimentation de petits animaux, comme les insectes, les invertébrés et certains petits mammifères.
Mode de vie de l'autruche d'Afrique
Vie sociale
L’autruche d’Afrique est un animal social et grégaire, qui vit en groupe (1 mâle et son harem, groupe de femelles et de leurs petits ou couples). Les troupeaux peuvent comporter jusqu’à 50 individus, bien que certains mâles vivent seuls. Ces animaux sont soudés : les femelles partagent leurs nids et l’éducation de leurs petits.
Comportement
L’autruche d’Afrique est un animal diurne, qui passe le plus clair de sa journée à se nourrir et à se déplacer. Elles sont cependant parfois actives la nuit. Celles-ci s’associent souvent avec les grands groupes d’herbivore, leur assurant une protection supplémentaire en les prévenant du danger grâce à leur taille.
Cri
Les autruches sont des animaux assez silencieux. Les mâles poussent parfois des sifflements, des grognements et des mugissements.
Territoire
2 à 20 km2 par mâle.
Prédateurs
Les principaux prédateurs de l’autruche (en dehors de l’Homme) sont les léopards, les hyènes tachetées, les lycaons, les lions et les guépards.
Ils s’attaquent cependant principalement aux animaux faibles (jeunes autruchons, individus âgés, blessés et malades). Les chacals et les percnoptères (un rapace) peuvent également s’attaquer à celles-ci.
Longévité
L’espérance de vie de l’autruche d’Afrique est de :
A l’état sauvage : 40 à 45 ans.
En captivité : jusqu’à 50 ans.
Reproduction de l'autruche d'Afrique
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame (mâles et leur harem).
Sevrage
L’autruchon est généralement sevré vers ses 1 an, parfois plus.
Maturité sexuelle
L’autruche d’Afrique est sexuellement mature à :
Femelle : 2 à 3 ans.
Mâle : 3 à 4 ans.
Période de reproduction
La saison des amours de l’autruche d’Afrique a lieu de mars-avril à septembre.
Lieux de ponte
Les femelles d’un harem pondent dans un grand nid (fosse de 3 m de diamètre pour 30 à 60 cm de profondeur), gratté dans le sol par le mâle.
Nombre d’œufs par ponte
5 à 12 œufs par femelle en moyenne.
Durée d’incubation
35 à 50 jours environ.
Menaces et conservation de l'autruche d'Afrique
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’autruche d’Afrique est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Plus précisément, les différentes sous-espèces d’autruche possèdent les statuts suivants :
L’autruche masaï et l’autruche d’Afrique du Sud sont des préoccupations mineures (LC).
L’autruche d’Afrique du Nord est en danger critique (CR) dans certaines régions (elle est éteinte dans plusieurs pays).
L’autruche d’Arabie est une espèce éteinte.
Population
Le nombre d’autruches d’Afrique vivant actuellement à l’état sauvage est actuellement inconnu. La population mondiale d’autruches d’Afrique est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur l’autruche d’Afrique sont :
Perte et dégradation de son habitat (réchauffement climatique, urbanisation, …).
Menace directe : chasse à l’autruche, pour ses œufs et sa viande.
MONDE D'ANIMAL ( Ara bleu Ara ararauna )
L’ara bleu (Ara ararauna), aussi appelé ara ararauna ou ara bleu et jaune, est un grand perroquet de la famille des Psittacidés. On le trouve dans certaines forêts tropicales et savanes en Amérique du Sud. Principalement frugivore, il se nourrit surtout de fruits et de noix.
Sommaire
Taxonomie de l'ara bleu
Caractéristiques physiques de l'ara bleu
Écologie et répartition de l'ara bleu
Régime alimentaire de l'ara bleu
Mode de vie de l'ara bleu
Reproduction de l'ara bleu
Menaces et conservation de l'ara bleu
Photos de l'ara bleu
-Taxonomie de l'ara bleu
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Aves
Ordre : Psittaciformes
Famille : Psittacidae
Genre : Ara
Espèce : ararauna
Nom scientifique : Ara ararauna
Sous-espèces / taxons
Aucune sous-espèce d’ara bleu n’est actuellement reconnue.
Caractéristiques physiques de l'ara bleu
Taille
Hauteur
90 cm de haut.
Envergure
Environ 1,05 à 1,15 m.
Poids
1,3 kg en moyenne.
Morphologie et apparence
L’ara bleu est un grand perroquet qui possède un assez grand corps, une très longue queue caractéristique composée de grandes plumes, des serres grises et un bec arrondi et crochu noir à gris foncé. Ses petits yeux sont gris blanc et sa tête ronde.
Son plumage est composé de grandes plumes de couleurs vives variées. Son corps et le dessus de ses ailes sont bleus turquoise, tandis que le dessous de son corps et de ses ailes est orange jaune. Pratiquement toute sa face est blanche, avec des petits traits gris, tandis que le dessus de sa tête est bleu et vert. Sa queue est composée de longues plumes bleues et orange.
Écologie et répartition de l'ara bleu
Aire de répartition
L’ara bleu vit exclusivement dans la partie nord de l’Amérique du Sud et en Amérique Centrale.
Liste des pays
Existant (résident)
Bolivie ; Brésil ; Colombie ; Équateur ; Guyane française ; Guyane ; Panama ; Paraguay ; Pérou ; Suriname ; Venezuela
Éteinte
Trinité-et-Tobago
Existant par introduction
Porto Rico
Habitat
L’ara bleu vit principalement dans les forêts tropicales humides et sèches, ainsi que dans les plaines et savanes tropicales.
Régime alimentaire de l'ara bleu
Type de régime
Essentiellement frugivore.
Nourriture et proies
L’ara bleu se nourrit essentiellement de fruits, de graines et de noix. Il les casse et les ouvre grâce à son puissant bec. Il lui arrive aussi de manger de l’argile, excellente pour digérer certaines toxines.
Mode de vie de l'ara bleu
Vie sociale
L’ara bleu est un animal grégaire, qui vit en groupe composés d’une vingtaine d’individus. Il vit cependant en couple lors de la période de reproduction. C’est en effet un animal monogame, qui reste avec le même partenaire toute sa vie.
Comportement
L’ara bleu est un animal diurne, qui passe sa journée à interagir avec ses congénères, se toiletter et se nourrir. La nuit, les membres du groupe dorment tous ensemble. Animaux craintifs, ils s’envolent lorsqu’ils ressentent le moindre danger.
Cri
Cet ara pousse des cris stridents, des sortes de “kwaa” et de “raaaa”.
Prédateurs / compétition interspécifique
Les plus grands prédateurs des aras bleus sont les grands rapaces diurnes, principalement la harpie huppée et la harpie féroce.
Longévité
L’espérance de vie de l’ara bleu est d’environ 60 ans à l’état sauvage.
Reproduction de l'ara bleu
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Strictement monogame.
Sevrage
Le jeune ara bleu commence à voler vers 3 mois, mais n’est totalement indépendant qu’à 6-8 mois.
Maturité sexuelle
L’ara bleu est sexuellement mature vers 8 à 10 ans.
Période de ponte
La saison des amours de l’ara bleu a lieu de janvier à juillet.
Lieux de ponte
Dans un trou de palmier sec.
Nombre de pontes sur une année
1 seul ponte par an.
Nombre d’œufs par ponte
2 à 4 œuf en moyenne.
Gestation (avant la ponte)
25 jours environ.
Durée d’incubation
24 à 28 jours environ.
Menaces et conservation de l'ara bleu
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’ara bleu est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Le nombre d’aras bleus vivant à l’état sauvage est inconnu. Leur population mondiale est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur l’ara bleu sont :
Perte et dégradation de son habitat (urbanisation, déforestation, réchauffement climatique, …).
Chasse pour la revente en tant qu’animal de compagnie.
S'abonner à :
Messages (Atom)
Message en vedette
HOMME ET VIE ( Règle 3-3-3 : la seule façon efficace de mesurer sa tension selon les cardiologues )
La tension artérielle est un indicateur clé de la santé cardiovasculaire. - Pourtant, beaucoup de personnes la mesurent de manière incorrec...

-
Le nashi, aussi appelé "poire japonaise", possède plein de bienfaits. Mais comment le manger et dans quelles recettes ? Quelle est...
-
Alors que l'hydrogène vert s'impose comme un pilier de la transition énergétique, sa stockage massif et économique reste un défi de ...