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février 02, 2025
HOMME ET VIE ( Considéré comme un "tueur de villes", l'astéroïde 2024 YR4 a 1 chance sur 83 de frapper la Terre en 2032 )
L’espace est un terrain mystérieux où se cachent des menaces potentielles pour notre planète. Parmi elles, les astéroïdes occupent une place centrale dans les préoccupations des astronomes. Récemment, l’astéroïde 2024 YR4 a suscité une attention particulière. Ce corps céleste, classé comme un "tueur de villes", présente un risque non négligeable d’impact avec la Terre en 2032, avec une probabilité estimée à 1 sur 83.
L’astéroïde 2024 YR4 : Un objet céleste sous surveillance
Découvert fin 2024 par des astronomes spécialisés dans la surveillance des objets géocroiseurs (NEO, Near-Earth Objects), 2024 YR4 est un astéroïde dont la taille est estimée entre 50 et 80 mètres de diamètre. Bien que relativement modeste comparé aux géants du système solaire, cet astéroïde est assez grand pour causer des dégâts considérables s’il venait à percuter une zone urbaine densément peuplée.
Les scientifiques de la NASA et de l’Agence spatiale européenne (ESA) ont rapidement ajouté 2024 YR4 à la liste des astéroïdes potentiellement dangereux. Son orbite croise celle de la Terre de manière préoccupante, ce qui justifie une surveillance étroite et des calculs précis pour déterminer la probabilité exacte d’impact.
Un risque réel : Une chance sur 83 d’impact en 2032
Selon les dernières analyses orbitales, la probabilité que 2024 YR4 frappe la Terre en 2032 est de 1 sur 83. Bien que ce chiffre puisse sembler faible, il est en réalité préoccupant d’un point de vue astronomique. À titre de comparaison, la majorité des astéroïdes surveillés présentent des probabilités d’impact inférieures à 1 sur 10 000.
Un tel scénario nécessite une vigilance accrue, car un astéroïde de cette taille pourrait causer des dégâts similaires à ceux de l’événement de la Toungouska en 1908. Cet impact, survenu en Sibérie, a détruit une surface de plus de 2 000 kilomètres carrés, rasant des forêts entières et libérant une énergie équivalente à plusieurs bombes nucléaires.
Les conséquences d’un impact avec la Terre
Si 2024 YR4 venait à percuter la Terre, les effets dépendraient de plusieurs facteurs, notamment :
Sa vitesse d’entrée dans l’atmosphère : Plus elle est élevée, plus l’énergie libérée sera importante.
L’angle d’impact : Un angle faible entraînerait une explosion en altitude, tandis qu’un angle plus direct causerait un cratère au sol.
La localisation de l’impact : Un impact en mer provoquerait des tsunamis, tandis qu’un impact en zone habitée causerait des destructions massives.
Les experts estiment que l’impact de 2024 YR4 pourrait libérer une énergie équivalente à plusieurs mégatonnes de TNT, provoquant des destructions majeures dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres.
Les stratégies de défense contre les astéroïdes
Face à cette menace, plusieurs agences spatiales travaillent sur des solutions pour prévenir une catastrophe. Parmi les méthodes envisagées :
Déviation par impacteur cinétique : Envoyer une sonde pour frapper l’astéroïde et modifier sa trajectoire. La mission DART (Double Asteroid Redirection Test) de la NASA, qui a réussi à modifier l’orbite d’un petit astéroïde en 2022, prouve que cette technique est efficace.
Déviation par explosion nucléaire : Une option plus radicale, mais qui présente des risques environnementaux et politiques.
Tracteurs gravitationnels : Envoyer un vaisseau spatial pour modifier l’orbite de l’astéroïde à l’aide de la gravité sur une longue période.
Les scientifiques suivent de près l’évolution de 2024 YR4 pour déterminer si une intervention sera nécessaire dans les prochaines années.
Peut-on éviter l’impact ?
Les prévisions actuelles sont basées sur des calculs orbitaux qui seront affinés avec le temps. De nombreux astéroïdes initialement classés comme dangereux ont vu leur probabilité d’impact diminuer à mesure que de nouvelles observations affinaient leur trajectoire.
D’ici 2032, les astronomes continueront d’observer 2024 YR4 avec des télescopes puissants et des radars spatiaux pour affiner les calculs. Il est possible que de nouvelles données montrent que l’astéroïde passera finalement à une distance sécurisée de la Terre.
Cependant, dans le cas contraire, des mesures de défense pourraient être mises en place pour éviter une catastrophe.
Conclusion : Une menace à surveiller de près
L’astéroïde 2024 YR4 représente un risque réel pour la Terre, avec une probabilité d’impact préoccupante de 1 sur 83 en 2032. Bien que des incertitudes subsistent, les scientifiques suivent de près son évolution et envisagent des solutions pour éviter une collision.
Ce type de menace rappelle l’importance de la surveillance des objets géocroiseurs et le besoin de développer des technologies de protection planétaire. En attendant, l’humanité espère que 2024 YR4, malgré son surnom de "tueur de villes", ne deviendra jamais une catastrophe réelle.
HOMME ET VIE ( Trouble Bipolaire Horloges )
Trouble bipolaire : quand les horloges internes sont désynchronisées
Introduction
Le trouble bipolaire est une maladie psychiatrique qui affecte l'humeur, alternant entre des phases d'euphorie excessive (manie ou hypomanie) et des périodes de profonde dépression. De nombreuses recherches ont démontré que ce trouble est étroitement lié à une désynchronisation des horloges internes du corps. Ces horloges biologiques, régies par le rythme circadien, contrôlent des fonctions essentielles comme le sommeil, l’appétit et la régulation de l’humeur. Lorsque ces mécanismes sont perturbés, les symptômes du trouble bipolaire peuvent s’intensifier.
Dans cet article, nous allons explorer le lien entre le trouble bipolaire et la désynchronisation des horloges internes, en mettant en avant les causes, les conséquences et les solutions possibles pour mieux réguler ces rythmes biologiques.
Comprendre les horloges internes et le rythme circadien
Qu’est-ce que le rythme circadien ?
Le rythme circadien est un cycle biologique d’environ 24 heures qui régule de nombreux processus physiologiques, notamment le sommeil, la température corporelle et la sécrétion hormonale. Il est principalement influencé par la lumière et est contrôlé par une structure cérébrale appelée le noyau suprachiasmatique, situé dans l’hypothalamus.
L’impact des horloges biologiques sur la santé mentale
Les horloges biologiques jouent un rôle clé dans la régulation des émotions et de l’énergie quotidienne. Une perturbation de ces rythmes peut entraîner des troubles du sommeil, une instabilité émotionnelle et une augmentation du stress, des facteurs souvent présents chez les personnes atteintes de trouble bipolaire.
Désynchronisation des horloges internes et trouble bipolaire
Comment la désynchronisation affecte-t-elle les patients bipolaires ?
Chez les personnes atteintes de trouble bipolaire, le cycle veille-sommeil est souvent perturbé. Elles peuvent éprouver des insomnies ou, à l’inverse, un besoin excessif de sommeil, surtout en phase dépressive. Ces irrégularités influencent directement l’équilibre chimique du cerveau et augmentent la probabilité de rechutes.
Une désynchronisation des horloges internes peut aussi perturber la production de certaines hormones, comme la mélatonine, qui régule le sommeil, et le cortisol, lié au stress. Lorsque ces hormones sont produites à des moments inappropriés, l’humeur devient instable et les symptômes bipolaires s’aggravent.
Facteurs favorisant la désynchronisation
Plusieurs éléments peuvent contribuer à la perturbation des rythmes biologiques chez les personnes bipolaires :
Un mode de vie irrégulier : les horaires de sommeil décalés et les habitudes de vie chaotiques peuvent accentuer la désynchronisation des horloges internes.
L’exposition à la lumière artificielle : la lumière bleue émise par les écrans peut inhiber la production de mélatonine et dérégler le sommeil.
Les changements saisonniers : de nombreuses personnes bipolaires sont sensibles aux variations de lumière et aux changements climatiques.
Le stress et l’anxiété : un niveau de stress élevé peut perturber l’horloge interne et amplifier les fluctuations de l’humeur.
Les médicaments et substances stimulantes : certains traitements psychiatriques, la caféine ou l’alcool peuvent influencer le cycle circadien et aggraver les symptômes bipolaires.
Conséquences d’une horloge interne déréglée sur le trouble bipolaire
Amplification des épisodes maniaques et dépressifs
Une désynchronisation du rythme circadien peut précipiter ou prolonger les épisodes maniaques et dépressifs. En phase maniaque, l’individu dort très peu, ce qui renforce l’excitation et l’impulsivité. En phase dépressive, au contraire, l’horloge interne favorise un état léthargique et une fatigue chronique.
Altération des fonctions cognitives
Le manque de sommeil et l’instabilité du rythme circadien affectent également les capacités cognitives. Les troubles bipolaires s’accompagnent souvent de difficultés de concentration, de prise de décision et de mémoire. Une horloge interne bien réglée permettrait d’améliorer ces fonctions essentielles.
Risques accrus pour la santé physique
Les personnes bipolaires avec une horloge interne perturbée présentent un risque accru de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’obésité. Le sommeil irrégulier et le stress chronique entraînent des déséquilibres métaboliques, qui ont des répercussions négatives sur l’ensemble de l’organisme.
Solutions pour resynchroniser les horloges internes
1. Régulariser les habitudes de sommeil
Maintenir des horaires de coucher et de réveil fixes est essentiel pour stabiliser le rythme circadien. Éviter les siestes prolongées et adopter un rituel de sommeil apaisant (lecture, méditation, musique douce) peut améliorer la qualité du repos.
2. Optimiser l’exposition à la lumière naturelle
S’exposer à la lumière du jour dès le matin aide à réguler la production de mélatonine et à stabiliser l’humeur. À l’inverse, il est recommandé de limiter l’exposition aux écrans en soirée pour éviter les perturbations du sommeil.
3. Adopter une hygiène de vie saine
Une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels (oméga-3, vitamines du groupe B, magnésium), et la pratique régulière d’une activité physique contribuent à un meilleur équilibre des rythmes biologiques.
4. Gérer le stress et l’anxiété
Les techniques de relaxation, comme la méditation, la cohérence cardiaque et le yoga, sont efficaces pour réduire le stress et favoriser une synchronisation des horloges internes.
5. Suivre une thérapie chronobiologique
La thérapie par la lumière (photothérapie) est souvent utilisée pour traiter les troubles bipolaires, notamment en cas de dépression saisonnière. Elle consiste à s’exposer à une lumière artificielle spécifique pour réajuster l’horloge interne.
6. Adapter le traitement médical
Certains médicaments stabilisateurs de l’humeur, comme le lithium, ont un effet bénéfique sur la régulation des rythmes circadiens. Il est essentiel de suivre les recommandations médicales et d’adapter le traitement en fonction des besoins individuels.
Conclusion
La désynchronisation des horloges internes joue un rôle crucial dans l’évolution du trouble bipolaire. En adoptant des stratégies adaptées pour réguler le rythme circadien, il est possible de mieux gérer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie des patients. La prise en charge du trouble bipolaire ne repose pas uniquement sur les médicaments, mais aussi sur une hygiène de vie équilibrée et une meilleure compréhension des mécanismes biologiques qui influencent l’humeur.
Si vous souffrez d’un trouble bipolaire et que vous ressentez une instabilité au niveau de votre sommeil et de votre énergie, il est recommandé de consulter un professionnel de santé pour adapter votre prise en charge et optimiser votre bien-être.
ENVIRONNEMENT ( La pollution de la Méditerranée au plomb aurait commencé avant l'Antiquité, suggère une étude )
La pollution de la Méditerranée au plomb aurait commencé avant l'Antiquité, suggère une étude
La pollution de la mer Méditerranée est une problématique environnementale majeure qui suscite de nombreuses inquiétudes. Si les activités industrielles modernes sont souvent pointées du doigt, une nouvelle étude révèle que la contamination au plomb de cette région aurait commencé bien avant l’Antiquité. Cette découverte remet en question nos connaissances sur l’impact des civilisations anciennes sur l’environnement et souligne l’ampleur de la pollution métallique à travers les âges.
Une pollution préhistorique mise en évidence
Des chercheurs de plusieurs institutions scientifiques ont mené une analyse approfondie des sédiments marins de la Méditerranée. En examinant des carottes sédimentaires prélevées à diverses profondeurs, ils ont pu retracer l’histoire de la pollution au plomb sur des millénaires. Leur analyse isotopique révèle une présence de plomb bien avant les grandes civilisations antiques telles que les Phéniciens, les Grecs ou les Romains.
Les premiers indices de contamination remonteraient à environ 3500 ans avant notre ère, soit à l'âge du Bronze. Cette époque correspond au développement des premières techniques métallurgiques, qui auraient involontairement libéré du plomb dans l’environnement. Contrairement à l'idée que la pollution métallique soit un phénomène relativement récent, ces nouvelles données montrent que l’empreinte humaine sur les écosystèmes marins est bien plus ancienne que prévu.
L’impact des activités humaines sur la contamination au plomb
L’exploitation des mines de plomb et d’argent était une pratique courante dans les civilisations anciennes. La Grèce antique et l’Empire romain, notamment, ont largement contribué à la diffusion de ce métal dans l’environnement. Les Romains utilisaient le plomb pour la fabrication des canalisations d’eau, des ustensiles domestiques et même des pigments pour les peintures.
Cependant, cette étude démontre que bien avant ces grandes civilisations, les activités minières et métallurgiques de populations plus anciennes ont participé à la dispersion du plomb dans la Méditerranée. Les scories issues de la fusion des métaux étaient probablement transportées par les vents et les cours d’eau, contribuant à la contamination des sédiments marins.
Une accumulation progressive dans les sédiments marins
Les carottes sédimentaires ont permis aux scientifiques de mesurer l’évolution de la concentration en plomb au fil du temps. Ils ont observé une augmentation progressive à partir de l'âge du Bronze, avec des pics de contamination coïncidant avec les périodes d’intense activité métallurgique, notamment sous l’Empire romain. Après la chute de Rome, une diminution des taux de plomb est constatée, avant une nouvelle hausse à partir de la révolution industrielle.
Cette accumulation progressive prouve que l’impact des activités humaines sur l’environnement ne date pas seulement des époques récentes. La Méditerranée a subi une pollution continue et croissante, influencée par les différentes civilisations qui s’y sont succédé.
Conséquences écologiques et sanitaires
Le plomb est un métal lourd toxique, dont les effets néfastes sur la santé humaine et les écosystèmes sont bien documentés. Il peut provoquer des troubles neurologiques, affecter le développement des enfants et entraîner des problèmes rénaux et cardiovasculaires chez l’adulte. Chez les organismes marins, le plomb peut perturber le cycle de vie des poissons et mollusques, affectant ainsi toute la chaîne alimentaire.
Cette pollution précoce pourrait avoir eu des conséquences insoupçonnées sur les populations humaines et animales de l’Antiquité. Les sociétés anciennes, sans en avoir conscience, étaient peut-être exposées à des niveaux élevés de plomb, affectant leur santé et leur développement.
Un enjeu pour la préservation des écosystèmes marins
Aujourd’hui, la question de la pollution au plomb demeure cruciale. Même si les réglementations environnementales ont permis de réduire les émissions industrielles de plomb, les sédiments marins conservent encore des traces de cette contamination multi-millénaire. Le plomb accumulé dans les fonds marins peut être remobilisé par les courants, les tempêtes et les activités humaines comme le dragage ou la pêche intensive.
La recherche sur l’histoire de la pollution métallique est essentielle pour mieux comprendre les impacts à long terme des activités humaines sur les environnements marins. Elle souligne la nécessité de poursuivre les efforts pour limiter l’apport de polluants dans la Méditerranée et de mettre en place des mesures de restauration écologique.
Conclusion
Cette étude apporte un nouvel éclairage sur l’histoire de la pollution métallique en Méditerranée. La découverte d’une contamination au plomb antérieure à l’Antiquité montre que l’empreinte humaine sur l’environnement est bien plus ancienne que prévu. Si cette pollution a commencé avec les premières activités métallurgiques, son intensification au fil des siècles révèle l’impact cumulatif des civilisations sur les écosystèmes marins.
Comprendre cette pollution ancestrale est essentiel pour mieux appréhender les enjeux actuels de protection de la Méditerranée. L’adoption de politiques environnementales strictes et le développement de nouvelles technologies de décontamination restent des priorités pour limiter l’impact des polluants sur la faune, la flore et la santé humaine.
février 01, 2025
HOMME ET VIE ( Camembert en péril: comment la science tente de sauver ce trésor du terroir français )
Le camembert, ce fromage emblématique de la gastronomie française, est aujourd'hui confronté à une crise existentielle. Symbole de l'artisanat et du terroir, ce fromage au lait cru, à la croûte fleurie et au cœur crémeux, pourrait bien disparaître de nos assiettes si rien n'est fait pour enrayer son déclin. Les raisons de cette menace sont multiples : standardisation des pratiques, perte de biodiversité microbienne, et changements climatiques. Heureusement, la science se mobilise pour sauver ce trésor national. Dans cet article, nous explorerons les défis auxquels fait face le camembert et les solutions innovantes proposées par les chercheurs pour préserver ce patrimoine culinaire.
Le camembert, un héritage culturel en danger
Le camembert est bien plus qu'un simple fromage. Né en Normandie au XVIIIe siècle, il incarne l'excellence fromagère française et est reconnu dans le monde entier. Pourtant, sa survie est aujourd'hui menacée. L'une des principales raisons réside dans l'uniformisation des souches de Penicillium camemberti, le champignon responsable de sa croûte blanche et de son goût unique.
Au fil des décennies, les producteurs ont privilégié une souche spécifique de ce champignon, appréciée pour son aspect immaculé et sa capacité à produire un fromage régulier. Cependant, cette sélection intensive a conduit à une perte de diversité génétique, rendant le Penicillium camemberti vulnérable aux maladies et aux mutations. Aujourd'hui, cette souche montre des signes de faiblesse, avec une diminution de sa capacité à sporuler et à produire des arômes typiques.
Les conséquences de la standardisation
La standardisation des pratiques fromagères a également joué un rôle dans la mise en péril du camembert. Pour répondre à la demande croissante et aux normes sanitaires strictes, de nombreux producteurs ont abandonné le lait cru au profit du lait pasteurisé. Si cette pratique garantit une meilleure sécurité alimentaire, elle modifie profondément la flore microbienne du fromage, altérant ses saveurs et sa texture.
De plus, l'industrialisation de la production a entraîné une perte de savoir-faire artisanal. Les méthodes traditionnelles, qui reposent sur une fermentation lente et une maturation minutieuse, sont peu à peremplacées par des procédés plus rapides et moins coûteux. Résultat : le camembert perd son âme et son authenticité.
La science à la rescousse
Face à ces défis, les scientifiques se mobilisent pour sauver le camembert. Leur objectif ? Restaurer la biodiversité microbienne et développer des solutions innovantes pour préserver ce fromage emblématique.
1. La recherche de nouvelles souches de Penicillium
Des chercheurs de l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) travaillent actuellement à identifier de nouvelles souches de Penicillium camemberti. En explorant des collections anciennes et en étudiant des échantillons provenant de fromages traditionnels, ils espèrent retrouver des variétés oubliées, plus résistantes et plus aromatiques.
2. La préservation du lait cru
Le lait cru, riche en micro-organismes naturels, est essentiel pour produire un camembert authentique. Pour encourager son utilisation, les scientifiques développent des méthodes de contrôle sanitaire plusprécises, permettant de garantir la sécurité des consommateurs sans altérer la qualité du fromage.
3. L'adaptation aux changements climatiques
Les changements climatiques affectent également la production de camembert. Les vaches normandes, dont le lait est utilisé pour fabriquer ce fromage, sont sensibles aux variations de température et à la sécheresse. Pour y remédier, les chercheurs étudient des solutions pour adapter l'élevage et l'alimentation des animaux, tout en préservant la qualité du lait.
4. La valorisation des pratiques artisanales
En parallèle, des initiatives visent à redonner vie aux méthodes traditionnelles. Des programmes de formation sont mis en place pour transmettre les savoir-faire ancestraux aux jeunes producteurs. De plus, des labels comme l'AOP (Appellation d'Origine Protégée) garantissent l'authenticité des camemberts fabriqués selon les règles de l'art.
L'avenir du camembert : entre tradition et innovation
Le camembert est à la croisée des chemins. Pour survivre, il doit concilier tradition et modernité. D'un côté, il est essentiel de préserver les méthodes artisanales et la biodiversité microbienne qui font son identité.De l'autre, il est nécessaire d'adopter des innovations scientifiques pour répondre aux défis actuels.
Les consommateurs ont également un rôle à jouer. En privilégiant les camemberts au lait cru et issus de productions locales, ils encouragent les producteurs à maintenir des pratiques respectueuses de l'environnement et du terroir. De même, en s'ouvrant à des fromages moins standardisés, avec des croûtes moins blanches ou des saveurs plus prononcées, ils contribuent à la diversité fromagère.
Conclusion
Le camembert est bien plus qu'un fromage : c'est un symbole de la culture française, un héritage précieux qui mérite d'être préservé. Grâce aux avancées scientifiques et à la mobilisation des acteurs de la filière, il est possible de sauver ce trésor du terroir. Mais pour cela, il faut agir vite et collectivement. En soutenant les producteurs locaux, en valorisant les méthodes traditionnelles et en encourageant la recherche, nous pouvons garantir que le camembert continuera à ravir nos papilles pour les générations à venir.
Le camembert est en péril, mais l'espoir est permis. La science, alliée à la passion des artisans, pourrait bien lui offrir une seconde vie. Et si, finalement, cette crise était l'occasion de redécouvrir et de réinventer ce fromage légendaire ?
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AGRICULTURE ( Les arbres fruitiers originaux à planter dans son jardin )
L’arbousier
Nom botanique : Arbutus unedo
Originaire du bassin méditerranéen, l’arbousier, également surnommé l’arbre à fraises, est une espèce d’arbuste de la famille des Ericaceae. Lorsqu’il est bien installé, l’arbousier pousse vite. Facile d’entretien, il a une préférence pour une exposition ensoleillée et des sols riches et acides. Point positif : il supporte le froid jusqu’à -15°C.
Vous pouvez récolter les arbouses lorsqu’elles sont bien rouges et légèrement ramollies. Si consommées crues les arbouses n’ont pas de grand intérêt gustatives, elles seront délicieuse transformées en confitures ou en sirop.
Conseil : Taillez votre arbousier au printemps.
Le goji
Nom botanique : lycium barbarum
Originaire de l’Himalaya, le goji produit des petits fruits utilisés depuis la nuit des temps. En effet, ses propriétés et ses bienfaits sont multiples. Les baies de goji peuvent être consommées sous plusieurs formes : fraîches, séchées et même en poudre. Réputé pour être l’un des aliments les plus riches en nutriments de la planète, le goji stimule l’énergie vitale, améliore le système immunitaire et est un antifatigue naturel. Un véritable atout à posséder dans votre jardin.
Le goji fait partie de la famille des Solanacées. Pour produire de beaux fruits, il a besoin d’une exposition ensoleillée et d’un arrosage soigné.
Conseil : très fragile, le jeune lyciet (l’arbre à gojis) ne devrait être mis en terre qu’au bout de 2 ans minimum dans votre jardin.
Le kaki
Nom botanique : Diospyros kaki
Le kaki (ou plaqueminier) est originaire de Chine. Cet arbre de la famille des Ebénacées donne des fruits très étonnants qu’on récolte à l’automne. Bien mûre, la chair tendre du kaki offre une saveur douce et sucrée. Parfait pour le déguster à la petite cuillère. Riche en vitamine C, en fibres et en magnésium, le kaki est donc un fruit plein de ressources.
S’il se plait dans les climats méditerranéens, le plaqueminier supporte également le froid jusqu’à -15°C. Pour un arbre en pleine santé, pensez à l’arroser régulièrement (surtout l’été) et à bien le tailler en hiver.
Conseil : le plaqueminier est un arbre qui pousse assez lentement. A l’achat, préférez donc un spécimen déjà grand.
La main de Bouddha
Nom botanique : Citrus medica
Originaire d’Inde, le cédratier main de Bouddha produit d’énormes fruits, très parfumés et décoratifs. En effet, divisé en sections, le fruit ressemble à des doigts. En Asie, on s’en sert pour parfumer les intérieurs et les vêtements. En cuisine, on utilise principalement son zeste.
Sensible au gel mais également à la sécheresse, ce cédratier se plaît dans des conditions tempérées.
Conseil : en France, il est conseillé de cultiver son cédratier main de Bouddha en pot.
Le yuzu
Nom botanique : Citrus junos
Le yuzu est un agrume star au Japon. Il faut dire que sa peau épaisse et très parfumée et sa pulpe très goûteuse ont de quoi séduire les palais les plus raffinés. Antioxydant, dépuratif et riche en vitamines A et C, le yuzu est également utilisé en cosmétique.
Comme la plupart des agrumes, le yuzu apprécie les terrains neutres et un environnement ensoleillé. Il s’acclimatera donc parfaitement dans la zone méditerranéenne même s’il peut résister à de courtes périodes de gel. Pour stimuler la production de fruits, pensez à tailler les nouvelles pousses au printemps.
Conseil : le yuzu est un arbuste très épineux. A tenir loin du passage des enfants et des animaux !
Homme et Vie ( Vaccin contre le pneumocoque : obligatoire, bébé, adulte, à 65 ans )
Les infections à pneumocoque sont particulièrement graves pour les enfants de moins de 5 ans, les adultes immunodéprimés ou atteints d'une maladie chronique, mais aussi les adultes de plus de 65 ans. C'est aussi la première cause d'infections invasives (méningites, bactériémies) chez l'adulte en France, représentant 40 % de ces infections et l'un des principaux facteurs de surinfection bactérienne de la grippe. Pour s'en protéger, plusieurs vaccins existent.
-Sommaire
Obligatoire chez l'enfant ?
Obligatoire chez l'adulte ?
Vaccins disponibles en France
Pourquoi se faire vacciner ?
Effets secondaires
Prix et remboursement
-Est-il obligatoire chez l'enfant ?
En France, la vaccination contre le pneumocoque est obligatoire dès l'âge de 2 mois chez tous les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018. "Ce sont des infections qui surviennent chez les tout-petits et qui peuvent être gravissimes donc on doit les vacciner dès que possible", ajoute la spécialiste. La vaccination contre les infections invasives à pneumocoque est donc obligatoire avec 3 doses de vaccin à l'âge de 2, 4 et 11 mois (vaccins 13-valent ou 15-valent). Pour les enfants nés prématurés et les nourrissons à risque d'infections invasives à pneumocoque, le calendrier de vaccination prévoit une dose additionnelle à l'âge de 3 mois.
Est-il obligatoire chez l'adulte ?
En 2023, face à l'augmentation du taux d'incidence des infections à pneumocoques invasives, la Haute autorité de Santé (HAS) a recommandé la vaccination des adultes à risque de forme sévère à partir de 18 ans avec une dose du vaccin pneumococcique conjugué 20-valent (c'est-à-dire dirigé contre 20 sérotypes pneumococciques) appelé Prevenar-20. Ce sont par exemple les personnes immunodéprimées, atteintes d'une maladie du cœur (insuffisance cardiaque...), d'une insuffisance respiratoire chronique, d'une BPCO, d'un emphysème, d'un asthme, d'une insuffisance rénale, d'une maladie chronique du foie, d'un diabète, d'une drépanocytose...
Schéma vaccinal pour les adultes de 18 à 64 ans, à risque élevé d'infection à pneumocoque :
Personnes non antérieurement vaccinées : primovaccination pneumococcique par une dose unique de vaccin PREVENAR 20.
Personnes n'ayant reçu antérieurement qu'une seule dose de PREVENAR 13 ou de PNEUMOVAX : une dose de PREVENAR 20, si la vaccination antérieure remonte à plus d'un an.
Personnes déjà vaccinées avec la séquence PREVENAR 13-PNEUMOVAX : une dose de PREVENAR 20 après un délai minimal de 5 ans après la précédente injection de PNEUMOVAX.
En janvier 2025, la HAS élargit sa stratégie vaccinale et recommande la vaccination contre le pneumocoque avec le vaccin Prevenar-20 à toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, et non plus seulement aux personnes âgées de 65 ans et plus présentant des comorbidités. Il n'est pas obligatoire mais recommandé chez les personnes citées ci-dessus.
Schéma vaccinal pour les adultes âgés de 65 ans et plus :
Les personnes âgées de 65 ans non antérieurement vaccinées contre le pneumocoque se verront proposer l'administration d'une dose de vaccin PREVENAR 20, aucune limite d'âge supérieur n'étant fixée.
Les personnes ayant reçu une dose unique de PNEUMOVAX ou de PREVENAR 13 recevront une dose unique de PREVENAR 20 si la vaccination antérieure remonte à plus de 1 an ;
Les personnes déjà vaccinées avec la séquence recommandée antérieurement (PREVENAR 13 - PNEUMOVAX), voire par erreur avec une séquence PNEUMOVAX – PREVENAR 13, pourront recevoir une injection unique de PREVENAR 20 en respectant un délai minimal de cinq ans après la précédente injection de PNEUMOVAX.
Le vaccin PREVENAR 20 peut être coadministré avec les vaccins contre la grippe saisonnière et la covid 19
Quels sont les vaccins disponibles en France ?
Il existe quatre types de vaccin contre le pneumocoque (vaccins inactivés) :
VPC13 : vaccin pneumococcique 13-valent (Prevenar 13®) : il peut être utilisé dès l'âge de 2 mois.
VPC15 : vaccin pneumococcique 15-valent (Vaxneuvance®) : il peut être utilisé dès l'âge de 2 mois
VPC20 : vaccin pneumococcique 20-valent (Prevenar20®) : il peut être utilisé chez les adultes à risque, à partir de 18 ans.
VPP23 : vaccin pneumococcique 23-valent (Pneumovax®) : il peut être utilisé chez les enfants dès l'âge de 2 ans
Pourquoi se faire vacciner contre le pneumocoque ?
"Le vaccin pneumocoque sert à protéger contre les infections à pneumocoque qui sont essentiellement des infections pulmonaires comme des pneumonies ainsi que des méningites, c'est-à-dire des infections des méninges, enveloppes qui entourent le cerveau", nous explique le Dr Valérie Delbos, médecin spécialiste des maladies infectieuses et tropicales et médecine interne au CHU d'Angers. Ces infections touchent plus souvent les jeunes enfants, les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques. La mortalité des infections invasives (pneumonies, méningites) varie de 10% à 30% selon les études. Les séquelles des méningites à pneumocoque (surdité, handicap) surviennent dans environ un tiers des cas.
Quels sont les effets secondaires possibles après ce vaccin ?
Le vaccin contre le pneumocoque est susceptible d'entraîner les mêmes effets indésirables que la plupart des vaccins, à savoir une réaction au site d'injection telle que douleur, rougeur, gonflement, des effets généraux comme de la fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires, ou encore une réaction allergique.
-Prix et remboursement
Nom
commercial Prix (honoraire compris en pharmacie de ville) Remboursement
Prevenar 13®
49.84 euros Pris en charge à 65% par l'assurance maladie (le montant restant est généralement remboursé par les complémentaires santé (mutuelles).
Pneumovax®
18.67 euros Pris en charge à 65% par l'assurance maladie (le montant restant est généralement remboursé par les complémentaires santé (mutuelles).
Vaxneuvance®
49.84 euros Pris en charge à 65% par l'assurance maladie (le montant restant est généralement remboursé par les complémentaires santé (mutuelles).
Prevenar 20®
59.26 euros Pris en charge à 65% par l'assurance maladie (le montant restant est généralement remboursé par les complémentaires santé (mutuelles).
HOMME ET VIE ( Ces erreurs le matin sabotent l'énergie pour toute la journée )
Le matin donne le ton à toute notre journée. Pourtant, de nombreuses habitudes matinales peuvent nuire à notre énergie sans même que nous en ayons conscience. Si vous vous sentez souvent fatigué(e) ou manquez de motivation en journée, il se peut que votre routine matinale soit en cause. Voici les erreurs les plus courantes à éviter pour commencer la journée du bon pied.
1. Appuyer sur le bouton "snooze"
Le réveil sonne, et la tentation d'appuyer sur le bouton "snooze" est grande. Pourtant, ces quelques minutes supplémentaires de sommeil fragmentent votre cycle de repos et peuvent provoquer une sensation de fatigue persistante. Il est préférable de se lever dès la première alarme pour permettre à votre corps de réguler son rythme circadien naturellement.
2. Ne pas s'exposer à la lumière naturelle
L'exposition à la lumière naturelle le matin aide à réguler l'horloge biologique et à stimuler la production de sérotonine, une hormone qui booste l'énergie et l'humeur. Si vous restez dans l'obscurité trop longtemps après le réveil, votre organisme peut avoir du mal à s'activer.
3. Consommer du café immédiatement après le réveil
Boire un café juste après le lever peut sembler être une bonne idée, mais cela interfère avec la production naturelle de cortisol, l'hormone de l'éveil. Il est préférable d'attendre 60 à 90 minutes avant de consommer votre première tasse pour maximiser ses effets sans perturber votre rythme biologique.
4. Rester sur son téléphone au lit
Vérifier ses réseaux sociaux, ses e-mails ou les actualités juste après le réveil surcharge le cerveau d'informations et peut générer du stress inutile. Une meilleure alternative consiste à prendre quelques minutes pour respirer, s'étirer ou pratiquer une courte méditation.
5. Sauter le petit-déjeuner ou mal s'alimenter
Ne pas manger le matin peut provoquer une baisse d'énergie et affecter la concentration. De même, un petit-déjeuner trop sucré entraîne un pic de glycémie suivi d'une chute brutale d'énergie. Privilégiez un repas équilibré avec des protéines, des bonnes graisses et des fibres pour un apport d'énergie stable.
6. Ne pas s'hydrater suffisamment
Après plusieurs heures de sommeil, le corps est naturellement déshydraté. Oublier de boire de l'eau le matin peut causer de la fatigue, des maux de tête et une baisse de concentration. Un grand verre d'eau au réveil aide à relancer le métabolisme et à éliminer les toxines.
7. Oublier de bouger
Une activité physique matinale, même légère comme des étirements ou une courte marche, active la circulation sanguine et stimule la production d'énergie. Passer directement du lit à une position assise prolongée peut aggraver la sensation de fatigue.
8. Avoir une routine stressante
Se précipiter le matin, répondre aux e-mails ou se sentir débordé(e) dès le réveil crée un pic de stress qui épuise votre énergie mentale. Prendre quelques minutes pour respirer calmement, écouter de la musique apaisante ou noter trois choses positives dans un journal peut faire toute la différence.
9. Ne pas avoir un objectif clair pour la journée
Démarrer la journée sans direction peut entraîner un sentiment d'éparpillement et de perte d'énergie. Prendre quelques minutes pour planifier ses priorités et fixer des objectifs réalistes permet d'aborder la journée avec motivation et clarté.
10. Reporter les tâches importantes
Procrastiner sur des tâches cruciales dès le matin peut augmenter le stress et la charge mentale. Il est souvent plus efficace d'accomplir une tâche importante en début de journée pour créer une dynamique positive et se sentir accompli(e).
Conclusion
Votre matinée détermine en grande partie votre énergie et votre productivité pour la journée. En évitant ces erreurs courantes et en adoptant des habitudes plus saines, vous pouvez transformer vos matinées en un moment clé pour booster votre bien-être. Commencez par changer une ou deux habitudes à la fois et observez comment votre énergie et votre humeur s'améliorent !
MONDE D'ANIMAL ( Dragon d’eau chinois Physignathus cocincinus )
Le dragon d’eau chinois (Physignathus cocincinus), aussi appelé dragon d’eau vert est un assez grand lézard que l’on trouve proche de points d’eau dans certaines forêts tropicales d’Asie du Sud. Omnivore, il mange à la fois des insectes ou des végétaux.
Malheureusement, bien que très commun et apprécié par les terrariophiles, ce reptile est en voie de disparition.
Sommaire
Taxonomie du dragon d'eau chinois
Caractéristiques physiques du dragon d'eau chinois
Performances physiques du dragon d'eau chinois
Écologie et répartition du dragon d'eau chinois
Régime alimentaire du dragon d'eau chinois
Mode de vie du dragon d'eau chinois
Reproduction du dragon d'eau chinois
Menaces et conservation du dragon d'eau chinois
Photos du dragon d'eau chinois
-Taxonomie du dragon d'eau chinois
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Reptile
Ordre : Squamate
Famille : Agamidé
Genre : Physignathus
Espèce : cocincinus
Nom scientifique : Physignathus cocincinus
Sous-espèces / taxons
On ne distingue aucune sous-espèce de dragon d’eau chinois.
Caractéristiques physiques du dragon d'eau chinois
Taille
Longueur : 65 à 75 cm, parfois jusqu’à 1 mètre.
Queue : 2/3 de la longueur totale environ.
Poids
Femelle : 350 g environ.
Mâle : 700 g environ.
Morphologie et apparence
Le dragon d’eau chinois est un grand agame, qui possède un corps assez trapu et long, une longue queue conique très fine au bout et une tête triangulaire et assez épaisse caractéristique des agamidés. Le mâle possède une crête épineuse épaisse sur la tête et le dos, aussi présente mais plus petite chez la femelle. Ses grands yeux sont jaune brun, et les restes d’un troisième œil sont visibles sur le front.
Les écailles sur tout son corps sont vert émeraude à olivâtres, avec des bandes brun noir sur la queue. Sa gorge est parfois bleutée.
Performances physiques du dragon d'eau chinois
Apnée
En cas de danger, le dragon d’eau peut rester sous l’eau jusqu’à 90 minutes.
Écologie et répartition du dragon d'eau chinois
Aire de répartition
Le dragon d’eau chinois vit dans quelques pays d’Asie de l’Est.
Liste des pays
Présent
Cambodge ; Chine (Guandong, Guangxi et Yunnan) ; Laos ; Thaïlande ; Vietnam
Potentiellement présent
Birmanie ; Autres régions de Chine
Habitat
Le dragon d’eau chinois vit essentiellement dans les forêts tropicales humides, à proximité d’un point d’eau (lac ou rivière).
Régime alimentaire du dragon d'eau chinois
Type de régime
Omnivore, à dominance carnivore et insectivore.
Nourriture et proies
Le dragon d’eau chinois se nourrit principalement de petits insectes (blattes, sauterelles) ainsi que de petits mammifères (rongeurs).
Il complète également son alimentation avec certains fruits.
Mode de vie du dragon d'eau chinois
Vie sociale
Le dragon d’eau chinois est un animal sociable, qui vit en groupes composés d’un mâle dominant et de femelles.
Lors d’un affrontement entre deux mâles ou pour impressionner un prédateur, le dragon peut gonfler sa gorge et utiliser des mouvements de tête.
Comportement
Le dragon d’eau chinois est un animal diurne et arboricole, qui passe pratiquement tout son temps dans les arbres.
En cas de danger, il se jette dans l’eau depuis une branche et reste sous l’eau ou nage vers un lieu sûr.
Prédateurs
A l’âge adulte, le dragon d’eau chinois est vulnérable face aux grands rapaces et aux serpents.
Les petits et les œufs sont aussi la proie de plus petits oiseaux et de petits mammifères. Les animaux domestiques comme les chiens, les chats et les cochons sont également une menace.
Longévité
L’espérance de vie du dragon d’eau Chinois est de 10 à 15 ans environ.
Reproduction du dragon d'eau chinois
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
Le dragon d’eau Chinois est sexuellement mature à 3 à 5 ans.
Période de ponte
La période de reproduction et donc de ponte est variable selon les îles.
Lieux de ponte
Pour pondre, la femelle dragon d’eau creuse un terrier où elle dépose ses œufs, avant de le recouvrir.
Nombre d’œufs par ponte
10 à 12 œufs par ponte.
Durée d’incubation
60 à 75 jours environ.
Menaces et conservation du dragon d'eau chinois
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le dragon d’eau chinois est une espèce Vulnérable (VU) selon l’UICN.
Population
La population mondiale de dragons d’eau Chinois est inconnue.
On sait cependant que celle-ci est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le dragon d’eau chinois sont :
Perte et dégradation de son habitat : agriculture, urbanisation, …
Prédation par des espèces non naturelles (cochons, chiens et chats).
Chasse et braconnage pour la vente en tant qu’animaux de compagnie.
MONDE D'ANIMAL ( Dragon de Komodo Varanus komodoensis ) (
Le dragon de Komodo (Varanus komodoensis), également appelé varan de Komodo ou dragon, est un grand lézard endémique des îles Komodo en Indonésie. Il se nourrit de différents animaux ainsi que de carcasses.
Malheureusement, ce lézard géant est en grand danger de disparition.
Sommaire
Taxonomie du dragon de Komodo
Caractéristiques physiques du dragon de Komodo
Performances physiques du dragon de Komodo
Écologie et répartition du dragon de Komodo
Régime alimentaire du dragon de Komodo
Mode de vie du dragon de Komodo
Reproduction du dragon de Komodo
Menaces et conservation du dragon de Komodo
Photos du dragon de Komodo
-Taxonomie du dragon de Komodo
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Reptile lépidosaurien
Ordre : Squamate
Famille : Varanidé
Genre : Varanus
Espèce : komodoensis
Nom scientifique : Varanus komodoensis
Sous-espèces / taxons
Aucune sous-espèce de dragon de Komodo n’est actuellement reconnue.
Caractéristiques physiques du dragon de Komodo
Taille
Longueur : 2 à 3 m (queue comprise).
Garrot : environ 56 cm.
Poids
60 à 80 kg en moyenne, jusqu’à plus de 100 kg.
Morphologie et apparence
Le dragon de Komodo est un grand lézard terrestre. Il possède un grand corps imposant, une grande queue, de puissantes pattes terminées de griffes acérées, une tête allongée, des dents aiguisées et une langue fourchue jaune.
Les dures écailles du corps du varan de Komodo sont gris brun à noires.
Performances physiques du dragon de Komodo
Vitesse
Jusqu’à 20 km/h.
Venin
Le dragon de Komodo est un des seuls lézards venimeux.
Plongée
Jusqu’à 4,5 mètres sous l’eau.
Écologie et répartition du dragon de Komodo
Aire de répartition
Le dragon de Komodo est endémique des îles de Komodo, Rinca, Florès, Gili Motang et Gili Dasami, en Indonésie (Asie).
Liste des pays
Habitat
Le dragon de Komodo vit dans les savanes et prairies tropicales ainsi que dans les forêts tropicales sèches.
Régime alimentaire du dragon de Komodo
Type de régime
Carnivore (super prédateur).
Nourriture et proies
Le dragon de Komodo se nourrit d’oiseaux, d’œufs, de reptiles (geckos, petits varans, …), d’invertébrés et de divers mammifères de taille variable (sangliers, cerfs, singes, chevaux, buffles, …).
Ce gros lézard est cependant avant tout un charognard, qui se nourrit souvent de cadavres d’animaux morts.
Mode de vie du dragon de Komodo
Vie sociale
Les dragons de Komodo sont généralement des animaux solitaires. Il arrive cependant qu’ils vivent à plusieurs, toujours sous le règne d’un mâle dominant.
Territoriaux, ces animaux n’hésitent d’ailleurs pas à se battre à coup de morsures et de coups de queue, dressés sur les pattes arrière.
Comportement
Animal diurne, ce varan chasse majoritairement la journée, et se repose la nuit dans des grandes galeries souterraines.
La majorité des dragons de Komodo restent toute leur vie sur le territoire qui les a vus naître.
Prédateurs
Super prédateur, le dragon de Komodo ne possède pas de prédateur, à l’exception des autres dragons plus gros.
Technique de chasse
Les plus petites proies du dragon sont tuées d’une morsure à la gorge ou d’un violent coup de queue.
Pour les proies plus grosses, il la mord et la traque jusqu’à ce que celle-ci succombe de son venin (parfois plusieurs jours).
Longévité
L’espérance de vie du dragon de Komodo est de 30 à 50 ans.
Reproduction du dragon de Komodo
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
Le dragon de Komodo est sexuellement mature entre 3 et 5 ans.
Période de ponte
La saison des amours du dragon de Komodo a lieu entre mai et août.
Lieux de ponte
La femelle pond dans un terrier sous le sol ou dans un nid abandonné (d’oiseau, souvent du mégapode de Reinwardt).
Poids des œufs
Les œufs du dragon de Komodo pèsent environ 250 g.
Nombre d’œufs par ponte
En moyenne 20 œufs.
Durée d’incubation
7 à 8 mois en moyenne.
Menaces et conservation du dragon de Komodo
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le dragon de Komodo est une espèce Vulnérable (VU) d’extinction selon l’UICN.
Population
Selon les estimations, on dénombrerait entre 3 000 et 6 000 dragons de Komodo à l’état sauvage.
La population mondiale de dragons de Komodo est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur le dragon de Komodo sont :
Perte et dégradation de son habitat : pollution et urbanisation, tourisme, catastrophes naturelles, …
Réduction du nombre de proies.
Braconnage et chasse pour la peau ou vente illégale d’animaux exotiques.
MONDE D'ANIMAL ( Dragon barbu Pogona vitticeps )
Le dragon barbu (Pogona vitticeps), aussi appelé dragon barbu central ou agame barbu, est un grand lézard que l’on trouve dans les zones désertiques d’Australie. Omnivore, il se nourrit de végétaux, d’insectes et d’autres petits animaux.
Sommaire
Taxonomie du dragon barbu
Caractéristiques physiques du dragon barbu
Écologie et répartition du dragon barbu
Régime alimentaire du dragon barbu
Mode de vie du dragon barbu
Reproduction du dragon barbu
Menaces et conservation du dragon barbu
Photos du dragon barbu
Taxonomie du dragon barbu
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Reptile
Ordre : Squamate
Famille : Agamidae
Genre : Pogona
Espèce : vitticeps
Nom scientifique : Pogona vitticeps
Sous-espèces / taxons
On ne distingue aucune sous-espèce de dragon barbu central.
Caractéristiques physiques du dragon barbu
Taille
Longueur : 50 à 60 cm de long, les femelles étant souvent plus petites que les mâles.
Queue : plus de la moitié de la longueur totale.
Poids
250 à 510 g environ.
Morphologie et apparence
Le dragon barbu du centre est un lézard de taille moyenne, qui possède un corps très massif et assez aplati, une longue queue conique, des pattes fines mais puissantes munies de longs doigts terminés de grosses griffes.
Sa tête est triangulaire et assez épaisse, et une série d’épines écailleuses sont situées de part et d’autre de son cou et de sa gorge, ressemblant à une barbe. Ses petits yeux ronds sont jaune orangé.
Les écailles du corps de l’agame barbu sauvage sont brunes ou grisâtres avec des marbrures plus claires. Cependant, certaines variétés présentes en captivité arborent d’autres couleurs (sable ou orangé).
Écologie et répartition du dragon barbu
Aire de répartition
Le dragon barbu est endémique d’Australie (Victoria, Queensland, Australie-Méridionale, Territoire du Nord et Nouvelle-Galles-du-Sud), en Océanie.
Liste des pays
Habitat
L’agame barbu vit principalement dans les milieux arides, les savanes tropicales sèches et les zones désertiques.
Régime alimentaire du dragon barbu
Type de régime
Omnivore, à la fois végétarien, insectivore et carnivore.
Nourriture et proies
A l’âge adulte, le dragon barbu central se nourrit à la fois de fruits, de feuilles, de fleurs, ainsi que de petits rongeurs et d’invertébrés (arachnides, insectes, vers, …).
Lorsqu’il est jeune, il se nourrit quasi essentiellement d’insectes.
Mode de vie du dragon barbu
Vie sociale
Le dragon barbu central est à l’origine un animal solitaire. Cependant, il arrive qu’il se regroupe en cas d’abondance de soleil et de nourriture. Une hiérarchie se forme alors dans le groupe, et les dominants récupèrent les meilleures places.
En cas d’affrontement, les dragons gonflent leur gorge, secouent la tête ou se battent. Pour communiquer entre eux, ils peuvent changer de couleur, adopter des gestuelles et souffler.
Comportement
Le dragon barbu central est un animal diurne, qui se réchauffe au soleil la journée. Il s’abrite cependant à l’ombre aux heures les plus chaudes. Excellent grimpeur, il passe beaucoup de temps dans les arbres.
Le reste du temps, il se déplace sur le sol. Pendant la nuit, il se cache dans une cavité. En cas de danger, il se gonfle, souffle, se dresse sur ses pattes et ouvre ses mâchoires.
Prédateurs
Les seuls réels prédateurs du dragon barbu central sont les grands oiseaux et certains serpents, ainsi que les chiens et les chats. Les petits et les œufs peuvent être la proie de plus petits oiseaux et de petits mammifères.
Espérance de vie
L’espérance de vie du dragon barbu central est de 8 ans en moyenne.
Reproduction du dragon barbu
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame
Accouplement
Le mâle attrape avec sa gueule la femelle par le cou et bloque ses pattes.
Maturité sexuelle
Le dragon barbu est sexuellement mature vers 18 mois environ.
Période de ponte
De par la capacité des femelles à conserver le sperme, l’agame barbu ne possède pas de réelle saison de ponte.
Gestation avant ponte
21 jours en moyenne.
Lieux de ponte
Pour pondre, la femelle agame barbu creuse un nid peu profond dans le sable où elle y dépose ses œufs.
Nombre d’œufs par ponte
10 à 30 œufs par ponte.
Durée d’incubation
60 à 80 jours environ.
Nombre de pontes par an
La femelle peut pondre jusqu’à 5 fois par an.
Menaces et conservation du dragon barbu
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le dragon barbu central est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
La population mondiale d’agames barbus est actuellement inconnue. Sa tendance évolutive est elle aussi inconnue.
Menaces
La seule réelle menace pesant sur le dragon barbu central est :
Introduction de prédateurs non naturels.
-
MONDE D'ANIMAL ( Crocodile marin Crocodylus porosus )
Le crocodile marin (Crocodylus porosus), aussi appelé crocodile de mer ou crocodile à double crête, est un grand crocodile que l’on trouve essentiellement dans les estuaires et les fleuves d’Australasie. Terrible prédateur, il se nourrit de toute sorte d’animaux.
Il est le seul crocodilien pouvant réellement nager en pleine mer.
Sommaire
Taxonomie du crocodile marin
Caractéristiques physiques du crocodile marin
Performances physiques du crocodile marin
Écologie et répartition du crocodile marin
Régime alimentaire du crocodile marin
Mode de vie du crocodile marin
Reproduction du crocodile marin
Menaces et conservation du crocodile marin
Photos du crocodile marin
-Taxonomie du crocodile marin
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Reptile archosauromorphe
Ordre : Crocodilien
Famille : Crocodylidé
Genre : Crocodylus
Espèce : porosus
Nom scientifique : Crocodylus porosus
Sous-espèces / taxons
Aucune sous-espèce de crocodile marin n’est actuellement reconnue.
Caractéristiques physiques du crocodile marin
Taille
Femelle : 2,5 à 3 m
Mâle : entre 4,5 et 6 m en moyenne, jusqu’à 10 m.
Poids
Femelle : 80 à 100 kg
Mâle : 400 à 1000 kg pour les plus gros individus.
Morphologie et apparence
Le crocodile marin est un crocodile imposant et puissant. Il possède un grand corps massif, une longue queue, des grosses pattes, une mâchoire puissante munies de grosses dents, une cuirasse épaisse (plaques osseuses) et plusieurs crêtes le long du corps. Ses dures écailles sont gris brun à kaki, avec quelques reflets orangés. Le dessous de son corps est plus clair, jaune crème.
Performances physiques du crocodile marin
Vitesse
Vitesse de croisière : 5 km/h
Vitesse maximale : 29 km/h
Hauteur du saut
Jusqu’à 5 mètres de haut.
Écologie et répartition du crocodile marin
Aire de répartition
Le crocodile marin vit dans les pays d’Océanie et d’Asie du Sud (Australasie).
Liste des pays
Présent
Australie ; Bangladesh ; Cambodge ; Inde ; Indonésie ; Malaisie ; Papouasie Nouvelle-Guinée ; Philippines ; Sri Lanka ; Vietnam
Habitat
Le crocodile marin vit dans les mangroves, les marais, les rivières et les estuaires.
Régime alimentaire du crocodile marin
Type de régime
Carnivore et piscivore.
Nourriture et proies
Le crocodile marin peut s’attaquer aux buffles, aux singes, aux kangourous, aux sangliers, aux dingos ou au bétail, mais également à des proies bien plus petites comme certains amphibiens, insectes et poissons. Lorsqu’il est en mer et sur les plages, il peut également se nourrir de tortues marines.
Mode de vie du crocodile marin
Vie sociale
Les crocodiles marins sont des animaux solitaires et très territoriaux. En effet, les mâles s’affrontent à travers de violents combats pour récupérer les meilleures zones d’alimentation et de reproduction.
Très protectrices avec leurs petits, les femelles les protègent des prédateurs pendant le début de leur vie.
Comportement
Le crocodile marin est un animal nocturne, qui chasse essentiellement la nuit. Le jour, il se prélasse au soleil pour se réchauffer.
Très agressif, ce crocodile s’attaque à pratiquement tout ce qui bouge. Parfois, ils s’aventurent en mer pour se nourrir et utilisent les courants pour se déplacer.
Prédateurs
Adulte, le crocodile marin ne possède aucun prédateur naturel (à part l’Homme).
Dans l’œuf et lorsqu’ils sont jeunes, les petits sont la proie des varans, des tortues, des crocodiles de Johnston et des crocodiles marins plus gros.
Technique de chasse
Le crocodile marin chasse à l’affût. Il guette sa proie du fond de l’eau, puis se jette sur elle et la tue d’une morsure, en l’étouffant ou en le frappant contre la berge.
Longévité
L’espérance de vie du crocodile marin est de 50 à 70 ans.
Reproduction du crocodile marin
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame
Accouplement
L’accouplement a lieu dans l’eau.
Maturité sexuelle
Femelle : environ 10–12 ans, quand elle mesure environ 2,50 m.
Mâle : environ 16 ans.
Période de reproduction
La saison des amours du crocodile marin a lieu à la saison des pluies.
Lieux de ponte
La femelle pond dans un grand trou (1 mètre de profondeur pour 2 mètres de diamètre) qu’elle creuse dans le sable puis recouvre.
Nombre d’œufs par ponte
20 à 90 œufs en moyenne.
Durée d’incubation
90 jours environ.
Menaces et conservation du crocodile marin
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le crocodile marin est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Le nombre d’individus à l’état sauvage est inconnu.
La population mondiale de crocodiles marins est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur le crocodile marin sont :
Perte et dégradation de son habitat (pollution, urbanisation, …).
Braconnage et chasse pour sa peau.
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