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février 18, 2025
ENVIRONNEMENT ( Un transfert génétique entre un champignon et une plante )
Un transfert génétique entre un champignon et une plante serait à l’origine des écosystèmes terrestres
Introduction
L’évolution des écosystèmes terrestres a toujours fasciné les scientifiques. Une nouvelle hypothèse révolutionnaire suggère qu’un transfert génétique entre un champignon et une plante aurait joué un rôle clé dans cette transition cruciale. Cette découverte pourrait non seulement expliquer l’apparition des premières plantes terrestres, mais aussi offrir de nouvelles perspectives sur l’évolution de la vie sur Terre.
Le défi de la colonisation terrestre
Avant de s’installer sur la terre ferme, les plantes ont dû surmonter plusieurs obstacles majeurs : la déshydratation, l’absorption des nutriments et la résistance aux UV. Les premières formes de vie végétale se sont développées dans les milieux aquatiques où ces défis n’existaient pas. Cependant, il y a environ 500 millions d’années, certaines algues ont commencé à coloniser les environnements terrestres.
Cette transition a nécessité des adaptations génétiques majeures. Selon une étude récente, un transfert horizontal de gènes entre un champignon et une plante primitive aurait été un élément déclencheur essentiel dans cette évolution.
Un transfert horizontal de gènes clé
Le transfert horizontal de gènes (THG) est un phénomène dans lequel un organisme incorpore du matériel génétique provenant d’une espèce différente, sans reproduction sexuée. Ce processus est courant chez les bactéries, mais il est plus rare et plus complexe chez les organismes multicellulaires. Pourtant, des preuves génétiques indiquent qu’un tel transfert a eu lieu entre un champignon mycorhizien et une plante ancestrale.
Les chercheurs ont découvert qu’un gène spécifique, associé à la tolérance au stress hydrique et à l’absorption des nutriments, pourrait avoir été acquis par une plante primitive via un champignon symbiotique. Ce gène aurait permis aux premières plantes terrestres de développer des relations mycorhiziennes, essentielles pour survivre dans un environnement hostile.
L’importance des mycorhizes dans l’évolution
Les mycorhizes sont des associations symbiotiques entre les champignons et les racines des plantes. Elles permettent aux plantes d’accéder à des nutriments essentiels, notamment le phosphore et l’azote, en échange de sucres produits par la photosynthèse. Cette symbiose est aujourd’hui omniprésente chez les plantes terrestres.
L’acquisition de gènes mycorhiziens par transfert horizontal aurait conféré un avantage sélectif considérable aux premières plantes terrestres. Grâce à cette nouvelle capacité, ces plantes ont pu prospérer dans des environnements initialement inhospitaliers et coloniser des écosystèmes variés.
Preuves génétiques et études récentes
Des analyses génomiques ont révélé des similitudes frappantes entre certains gènes des champignons mycorhiziens et ceux des premières plantes terrestres. En particulier, un gène impliqué dans la formation des structures symbiotiques a été identifié chez les mousses et les hépatiques, deux groupes de plantes considérés comme proches des ancêtres des végétaux terrestres.
Une étude menée par une équipe internationale de chercheurs a comparé les génomes de différentes lignées de plantes et de champignons mycorhiziens. Ils ont identifié des séquences génétiques presque identiques, suggérant un événement de transfert horizontal ayant eu lieu il y a plusieurs centaines de millions d’années.
Implications pour l’évolution des plantes
Cette découverte bouleverse notre compréhension de l’évolution végétale. Plutôt que de s’être adaptées progressivement à la vie terrestre uniquement par mutations et sélection naturelle, les premières plantes auraient bénéficié d’un apport génétique extérieur facilitant cette transition.
Ce phénomène pourrait également expliquer pourquoi les symbioses mycorhiziennes sont si répandues aujourd’hui. Si les premières plantes terrestres ont acquis ces gènes essentiels par transfert horizontal, il est probable que cette capacité ait été transmise et conservée tout au long de l’évolution des végétaux.
Perspectives et applications
Au-delà des implications évolutives, cette découverte ouvre de nouvelles perspectives en biotechnologie et en agriculture. Si nous comprenons mieux comment les plantes établissent des symbioses avec les champignons, nous pourrions améliorer la résistance des cultures à la sécheresse et réduire la dépendance aux engrais chimiques.
Des recherches futures pourraient explorer la possibilité de modifier génétiquement des plantes modernes pour renforcer leurs interactions mycorhiziennes. Une telle avancée pourrait avoir un impact majeur sur l’agriculture durable et la sécurité alimentaire mondiale.
Conclusion
L’hypothèse selon laquelle un transfert génétique entre un champignon et une plante aurait permis la colonisation terrestre est une avancée majeure dans notre compréhension de l’évolution. Ce processus, bien que rare chez les organismes multicellulaires, aurait eu des conséquences profondes sur le développement des écosystèmes terrestres.
Cette découverte illustre l’importance des interactions entre les différentes formes de vie dans l’évolution et nous rappelle que l’histoire de la Terre est façonnée par des événements parfois inattendus. En poursuivant ces recherches, nous pourrions non seulement enrichir nos connaissances sur le passé, mais aussi façonner l’avenir de l’agriculture et de l’environnement.
MONDE D'ANIMAL ( Raton laveur Procyon lotor )
Le raton laveur (Procyon lotor), en réalité appelé raton laveur commun, est un animal de taille moyenne de la famille des Procyonidés, que l’on trouve dans des forêts, des zones ouvertes et quelques villes en Amérique du Nord et en Europe. Omnivore, il mange principalement des petites proies aquatiques.
Sommaire
Taxonomie du raton laveur
Caractéristiques physiques du raton laveur
Écologie et répartition du raton laveur
Régime alimentaire du raton laveur
Mode de vie du raton laveur
Reproduction du raton laveur
Menaces et conservation du raton laveur
Photos du raton laveur
-Taxonomie du raton laveur
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore caniforme
Famille : Procyonidae
Genre : Procyon
Espèce : lotor
Nom scientifique : Procyon lotor
Sous-espèces / taxons
Selon Mammal species of the World, on dénombre actuellement 22 sous-espèces de raton laveur :
Liste des sous-espèces
Procyon lotor lotor
Procyon lotor auspicatus
Procyon lotor elucus
Procyon lotor excelsus
Procyon lotor fuscipes
Procyon lotor gloveralleni
Procyon lotor grinnelli
Procyon lotor hernandezii
Procyon lotor hirtus
Procyon lotor incautus
Procyon lotor inesperatus
Procyon lotor insularis
Procyon lotor litoreus
Procyon lotor marinus
Procyon lotor maynardi
Procyon lotor megalodous
Procyon lotor pacificus
Procyon lotor pallidus
Procyon lotor psora
Procyon lotor pumilus
Procyon lotor simus
Procyon lotor vancouverensis
Caractéristiques physiques du raton laveur
Taille
Longueur : 40 à 70 cm
Garrot : 23 à 30 cm
Queue : 25 cm (20 à 40 cm)
Poids
3,9 à 9 kg en moyenne, les mâles étant 20% plus lourds que les femelles.
Le poids varie selon la région : les individus du Nord sont en moyenne plus lourds que les individus du Sud.
Morphologie et apparence
Le raton laveur est un animal de taille moyenne qui possède un corps trapu, une longue et épaisse queue touffue, des pattes munies de 5 doigts terminés de griffes, une tête large et un museau pointu.
Ses courtes oreilles sont ovales, ses petits yeux ronds et noirs et ses longues canines sont pointues.
Son pelage est caractéristique : sa fourrure, de longueur variable au cours de l’année, est globalement assez épaisse. La couleur de sa robe va du gris au brun, plus claire au niveau du ventre. Sa queue est annelée de noire (et terminée de noir au bout) et une sorte de masque noir surplombe son visage blanc.
Écologie et répartition du raton laveur
Aire de répartition
Le raton laveur vit dans plusieurs pays d’Amérique du Nord et au Nord de l’Amérique du Sud. Il a aussi été introduit en Europe.
Liste des pays
Présent (résident)
Belize ; Canada ; Costa Rica ; Salvador ; Guatemala ; Honduras ; Mexique ; Nicaragua ; Panama ; États-Unis
Présent par réintroduction (résident)
Allemagne ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Belgique ; Espagne ; Estonie ; Fédération de Russie ; France ; Géorgie ; Hongrie ; Italie ; Japon ; Lituanie ; Luxembourg ; Ouzbékistan ; Pays-Bas ; Roumanie ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Suisse ; République Tchéque ; Ukraine
Présent et origine incertaine
Bahamas
Habitat
Le raton laveur vit essentiellement dans les forêts mixtes tempérées et boréales (taïgas) et dans les jungles de feuillus. On le trouve aussi dans les marécages, les prairies et certaines zones urbaines.
Régime alimentaire du raton laveur
Type de régime
Omnivore, à prédominance insectivore.
Nourriture et proies
Le raton laveur se nourrit principalement d’invertébrés terrestres (vers, insectes) comme aquatiques (palourdes, écrevisses, moules, huîtres). Il mange également des poissons, des amphibiens ainsi que des petits mammifères (rats, mulots), des œufs et des carcasses.
Côté végétarien, il se nourrit (surtout en automne) de maïs, de glands, de baies, de fruits et de noix. Il peut également fouiller les poubelles.
Mode de vie du raton laveur
Vie sociale
Souvent considéré comme solitaire, le raton laveur possède en réalité une organisation sociale variant selon le sexe et l’âge.
Les femelles apparentées se partagent des espaces communs tandis que les jeunes mâles peuvent vivre en petits groupes.
Les mâles âgés sont plus solitaires. Peu territoriaux, les mâles deviennent agressifs à la saison des amours et laissent des marquages odorants.
Une fois mère, la ratonne vit généralement seule dans une tanière avec ses petits, qu’elle élève et protège seule.
Comportement
Animal principalement nocturne, le raton laveur passe l’essentiel de sa nuit à chasser, chercher de la nourriture et se déplacer.
La journée, il se repose généralement dans sa tanière (creux d’un arbre, terrier abandonné, hangar) où il est à l’abri, qu’il partage parfois avec ses congénères.
En automne, il fait des stocks de graisse pour réduire son activité en hiver (torpeur et non hibernation, partout sauf au Sud).
C’est un bon grimpeur (aux arbres) et un excellent nageur, mais est assez lent et pataud sur la terre ferme.
Territoire
Les mâles ratons laveurs possèdent des territoires mesurant 1 à 50 km2.
Cri
Les ratons laveurs utilisent différentes vocalises, notamment des grognements et hurlements (danger), des pépiements (appel des petits) et des séries de sifflements et des grondements (significations diverses).
Prédateurs
Les principaux prédateurs du raton laveur sont la martre d’Amérique, le coyote, le puma, le lynx roux, le loup gris, le renard roux, le grand-duc d’Amérique et l’alligator d’Amérique (et l’Homme).
Lavage des aliments
A l’origine, le raton laveur tient son nom de sa supposée habitude à plonger dans l’eau ses aliments. En réalité, cet à priori est surtout dû au fait qu’une grande partie de ses proies soient aquatiques, qu’il mange directement dans l’eau.
Longévité
L’espérance de vie du raton laveur est de :
A l’état sauvage : 5 à 6 ans en moyenne, parfois jusqu’à 14 à 16 ans.
En captivité : 16 à 21 ans.
Reproduction du raton laveur
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame (un mâle se reproduit avec plusieurs femelles).
Sevrage
Le petit raton laveur est sevré au bout de 4 mois environ. Dans les régions les plus froides, la dispersion ne se fait cependant qu’à l’été suivant, soit vers 10 mois.
Maturité sexuelle
Le raton laveur est sexuellement mature à :
Femelle : 1 an
Mâle : 2 ans
Période de reproduction
La saison des amours du raton laveur est :
Nord : janvier ou février.
Autres régions : mars.
Nombre de petits par portée
La ratonne met bas 1 à 7 ratonneaux (2 ou 3 en moyenne).
Gestation
63 jours
Poids et apparence des petits
A la naissance, les petits ratons laveurs pèsent entre 60 et 75 g.
Ils naissent aveugles, avec des poils sur le dos et les flancs.
Menaces et conservation du raton laveur
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le raton laveur est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Le raton laveur étant invasif et très commun, sa population mondiale est inconnue.
On sait cependant que celle-ci est actuellement en hausse.
Menaces
Les menaces pesant sur le raton laveur sont :
Maladies, virus et parasites, parfois transmis par des animaux domestiques.
Menaces directes : collisions routières et chasse/braconnage.
MONDE D'ANIMAL ( Phalanger volant Petaurus breviceps )
Le phalanger volant (Petaurus breviceps), aussi appelée planeur de sucre, est un petit marsupial volant que l’on trouve dans certaines forêts et zones ouvertes d’Océanie. Omnivore, il se nourrit de tout type d’aliments.
Sommaire
Taxonomie du phalanger volant
Caractéristiques physiques du phalanger volant
Performances physiques du phalanger volant
Écologie et répartition du phalanger volant
Régime alimentaire du phalanger volant
Mode de vie du phalanger volant
Reproduction du phalanger volant
Menaces et conservation du phalanger volant
Photos du phalanger volant
-Taxonomie du phalanger volant
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère marsupial
Ordre : Diprotodonte
Famille : Petauridé
Genre : Petaurus
Espèce : breviceps
Nom scientifique : Petaurus breviceps
Sous-espèces / taxons
Il existe 7 sous-espèces de phalanger volant :
Liste des sous-espèces
Petaurus breviceps breviceps
Petaurus breviceps longicaudatus
Petaurus breviceps ariel
Petaurus breviceps flavidus
Petaurus breviceps papuanus
Petaurus breviceps tafa
Petaurus breviceps biacensis
Caractéristiques physiques du phalanger volant
Taille
Longueur : 16 à 20 cm
Garrot : 20 cm environ.
Poids
Femelle : 80 à 135 g
Mâle : 100 à 165 g
Morphologie et apparence
Le phalanger volant est un petit marsupial ressemblant à un écureuil volant. Il possède un corps assez petit, une longue queue partiellement préhensile, des petites pattes munies de 5 doigts et une assez grosse tête.
On le reconnait par ses larges membranes (patagium) qui s’étend entre le dernier orteil de sa patte avant et le premier de sa patte arrière, qu’il déploie pour planer.
Son museau est rose et arrondi, ses grandes oreilles droites et nues et ses gros yeux noirs.
Son pelage doux est gris brun, avec une longue bande brun foncé le long de son dos. Sa queue est noire au bout et sa tête est plus claire (crème) avec 3 traits marron foncé.
Performances physiques du phalanger volant
Vol plané
Le phalanger volant est capable de planer sur des distances allant jusqu’à 50 mètres.
Écologie et répartition du phalanger volant
Aire de répartition
Le phalanger volant vit dans quelques pays d’Océanie.
Liste des pays
Présent
Australie (Est et nord du continent) ; Nouvelle-Guinée (archipel Bismarck) ; Indonésie
Présent par introduction
Australie (Tasmanie)
Habitat
Le phalanger volant vit aussi bien dans les forêts tropicales humides ou tempérées (avec des acacias et des eucalyptus) et les broussailles méditerranéennes que dans les savanes tropicales et les prairies.
Régime alimentaire du phalanger volant
Type de régime
Omnivore (insectivore et végétarien).
Nourriture et proies
L’alimentation du phalanger volant change selon la saison.
En été, il mange des insectes et des arthropodes.
En hiver, il se nourrit surtout de miellat, de sève d’eucalyptus, de gomme d’acacia.
Il mange également certains petits animaux (lézards, oiseaux), des œufs, des champignons, du pollen, du nectar, des fleurs et des fruits.
Mode de vie du phalanger volant
Vie sociale
Le phalanger volant est avant tout un animal sociable, qui vit généralement en groupe.
Une réelle cohésion y existe, se blottissant les uns contre les autres lorsqu’il fait trop froid. Les membres se reconnaissent par leur odeur.
Ces groupes d’environ 7 individus sont composés de femelles et de leurs petits et d’un mâle dominant.
Ce dernier dirige et protège le groupe. En effet, bien que doux avec leurs congénères, ils n’hésitent pas à attaquer les intrus.
Comportement
Le phalanger volant est un animal nocturne, qui passe le plus clair de son temps à se nourrir et se déplacer dans la canopée.
C’est en effet un animal arboricole, qui se déplace d’arbre en arbre grâce à ses longs sauts (vols planés).
La nuit, il dort dans une cavité tapissée de feuilles.
Cri et vocalises
Les phalangers volants poussent parfois des petits rugissements (souvent en cas de stress).
Domaine vital
Le domaine vital d’un phalanger volant est d’environ 0,5 hectare.
Prédateurs
Les prédateurs du phalanger volant sont le dingo, le chat, le renard, les goannas (varan), le martin-chasseur géant et certains hiboux, serpents et quolls.
Longévité
L’espérance de vie du phalanger volant est de :
A l’état sauvage : 9 ans en moyenne
En captivité : 12 ans, jusqu’à 18 ans
Reproduction du phalanger volant
Type de reproduction
Vivipare, avec éducation dans une poche ventrale
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le jeune phalanger volant quitte la poche de sa mère au bout de 60 jours environ.
Il est totalement sevré et quitte le nid 110 jours après la naissance environ.
Maturité sexuelle
Le phalanger volant est sexuellement mature à:
Femelle : 8 à 12 mois
Mâle : 4 à 12 mois
Période de reproduction
La saison des amours du phalanger volant dépend de la région. Ils se reproduisent de juin à novembre en Australie, n’importe quand dans l’année ailleurs.
Nombre de petits par portée
La femelle phalanger volant donne naissance à 1 ou 2 petits, environ une à deux fois par an.
Gestation
15 à 17 jours en moyenne.
Taille et poids des petits
0,2 g à la naissance (forme embryonnaire).
Menaces et conservation du phalanger volant
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le phalanger volant est une Préoccupation Mineure (LC) selon l’UICN.
Population
La population mondiale de phalangers volants est actuellement inconnue.
On sait cependant qu’elle est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur le phalanger volant sont :
Lumière et pollution nocturne.
Destruction de son habitat à travers la déforestation et l’urbanisation.
MONDE D'ANIMAL ( Panda roux Ailurus fulgens )
Le panda roux (Ailurus fulgens) est un grand félin que l’on trouve dans divers déserts et savanes d’Afrique ainsi que dans quelques rares forêts tropicales sèches en Asie. Carnivore, il se nourrit de toutes les proies qu’il trouve.
Malheureusement, cet animal emblématique de l’Afrique est en voie de disparition.
Sommaire
Taxonomie du panda roux
Caractéristiques physiques du panda roux
Écologie et répartition du panda roux
Régime alimentaire du panda roux
Mode de vie du panda roux
Reproduction du panda roux
Menaces et conservation du panda roux
Photos du panda roux
-Taxonomie du panda roux
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore caniforme
Famille : Ailuridé
Genre : Ailurus
Espèce : fulgens
Nom scientifique : Ailurus fulgens
Sous-espèces / taxons
Les scientifiques sont partagés pour savoir si les deux types de panda roux sont deux espèces ou deux sous-espèces différentes. Quoiqu’il en soit, on discerne :
Liste des sous-espèces
le panda roux himalayen (Ailurus fulgens fulgens)
le panda roux de styan (Ailurus fulgens styani)
Caractéristiques physiques du panda roux
Taille
Longueur : entre 50 et 65 cm (queue non comprise).
Garrot : entre 25 et 28 cm.
Queue : 30 à 60 cm de long.
Poids
Femelle : 3 à 6 kg
Mâle : 3,2 à 6,5 kg
Morphologie et apparence
Le panda roux est un animal de taille moyenne, qui possède des petites pattes munies de grandes griffes puissantes, un museau fin et allongé, des petits yeux bruns et des oreilles triangulaires arrondies. Ses dents sont aiguisées et ses petits yeux brun noir, ses petites moustaches blanches.
Son pelage se compose d’une robe suivant un dégradé allant du brun foncé noir sur le ventre et les pattes au brun clair orange sur le dos et la tête. Sa fourrure est épaisse. Il possède une sorte de masque blanc sur le visage, et une longue queue touffue rayée de brun foncé et de brun clair, se terminant au bout par une touffe noire.
Écologie et répartition du panda roux
Aire de répartition
Le panda roux vit dans quelques pays d’Asie du Sud-Est.
Liste des pays
Présent
Bhoutan ; Chine ; Inde ; Myanmar ; Népal
Habitat
Le panda roux vit exclusivement dans les forêts tempérées de bambous et de montagne.
https://www.monde-animal.fr/habitat/forets-de-coniferes-temperees/
Régime alimentaire du panda roux
Type de régime
Omnivore, à dominance herbivore.
Nourriture et proies
Près de 90 % de l’alimentation du panda roux est constituée de bambous (il en mange près de 50% de son poids chaque jour). Il se nourrit également d’autres végétaux comme des fruits, des glands, des champignons, des racines et de l’écorce. Il mange également certains petits animaux comme des petits rongeurs, des reptiles et des œufs.
Mode de vie du panda roux
Vie sociale
Bien qu’il arrive de voir les pandas roux en couple ou en petits groupes, il est avant tout un animal solitaire.
Mâles et femelles cohabitent d’ailleurs souvent ensemble uniquement pendant la période de reproduction.
En dehors de cette période, c’est un animal territorial, qui patrouille et marque sa présence avec de l’urine et une autre sécrétion.
Comportement
Le panda roux est un animal nocturne et crépusculaire : il est plus actif la nuit, au crépuscule et à l’aube.
Se nourrissant d’aliments peu nutritifs, il mange près de 12 heures par jour et passe le reste de son temps à dormir ou à se reposer. Il reste pratiquement tout le temps dans les arbres, à l’abri des prédateurs.
Cri et vocalises
Les principaux sons et cris du panda roux s’apparentent à des miaulements et des sifflements. Il lui arrive aussi de claquer des dents.
Prédateurs
Le principal prédateur du panda roux est la panthère des neiges.
Territoire
Le territoire d’un panda roux s’étend sur des surfaces variant entre 1 et 10 km2, en fonction de la quantité de nourriture disponible.
Longévité
L’espérance de vie du panda roux est en moyenne située entre 8 et 10 ans, bien qu’il arrive que certains spécimens vivent jusqu’à 14 ans.
Reproduction du panda roux
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le jeune panda roux est sevré entre 4 et 6 mois.
Maturité sexuelle
Le panda roux est sexuellement mature entre 1 à 2 ans en moyenne.
Période de reproduction
La saison des amours du panda roux a lieu pendant l’hiver.
Lieux de mise bas
Dans les fourrés.
Nombre de petits par portée
La femelle panda roux met bas 1 à 4 petits.
Gestation
3 à 5 mois.
Taille et poids des petits
100 à 150 g à la naissance.
Menaces et conservation du panda roux
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le panda roux est un animal en danger (EN) d’extinction selon l’UICN.
Population
On recense environ 10 000 pandas roux vivant à l’état sauvage.
La population mondiale de pandas roux est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le panda roux sont :
Fragmentation et destruction de son habitat : urbanisation, déforestation, …
Menaces directes : chasse et braconnage.
Catastrophes naturelles : cyclones et inondations.
Photos du panda roux
MONDE D'ANIMAL ( Paresseux à gorge brune Bradypus variegatus )
Le paresseux à gorge brune (Bradypus variegatus) est un assez grand paresseux (sous-ordre Folivora). On le trouve dans certaines jungles et savanes tropicales et arbustives de pays d’Amérique Latine (Sud et Centrale). Herbivore, il se nourrit quasi exclusivement de feuilles de plusieurs espèces d’arbres.
Sommaire
Taxonomie du paresseux à gorge brune
Caractéristiques physiques du paresseux à gorge brune
Performances physiques du paresseux à gorge brune
Écologie et répartition du paresseux à gorge brune
Régime alimentaire du paresseux à gorge brune
Mode de vie du paresseux à gorge brune
Reproduction du paresseux à gorge brune
Menaces et conservation du paresseux à gorge brune
Photos du paresseux à gorge brune
-Taxonomie du paresseux à gorge brune
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Pilosa folivora
Famille : Bradypodiae
Genre : Bradypus
Espèce : variegatus
Nom scientifique : Bradypus variegatus
Sous-espèces / taxons
Selon Mammal species of the world, on distingue 7 sous-espèces de paresseux à gorge brune, différentes selon la région :
Liste des sous-espèces
Bradypus variegatus variegatus
Bradypus variegatus boliviensis
Bradypus variegatus brasiliensis
Bradypus variegatus ephippiger
Bradypus variegatus gorgon
Bradypus variegatus infuscatus
Bradypus variegatus trivittatus
Caractéristiques physiques du paresseux à gorge brune
Taille
Hauteur : 42 à 80 cm (tête et corps confondus).
Queue : 2,5 à 9 cm
La taille du paresseux à gorge brune varie selon la région.
Poids
2,25 à 6,3 kg environ, variant également selon l’endroit.
Morphologie et apparence
Le paresseux à gorge brune est un grand paresseux qui possède un corps massif, des grandes pattes munies de 3 doigts (à l’avant comme à l’arrière) terminées de longues griffes, une tête arrondie et aplatie ainsi qu’une queue courte.
Son museau est émoussé, ses oreilles très petites et ses yeux très petits et noirs. Son corps (et ses organes vitaux) est agencé pour vivre à l’envers (dos vers le bas). Mâles et femelles sont de taille et carrure assez similaires.
Ses longs poils sont raides et durs (surtout sur les bras), recouvrant une sous-couche plus fine et douce. Ce pelage est gris brun voire beige, avec un marron plus foncé sur la gorge. On voit aussi quelques reflets verts, résultat des algues se développant dans son pelage.
Deux bandes foncées englobent ses yeux, tandis que le reste du visage est plus clair (beige blanchâtre). On reconnaît le mâle par le motif sur son dos et ses épaules, une bande noire entourée de orange.
Performances physiques du paresseux à gorge brune
Vitesse
Le paresseux à gorge brune se déplace à une vitesse moyenne de 0,24 km/h.
Écologie et répartition du paresseux à gorge brune
Aire de répartition
Le paresseux à gorge brune vit dans plusieurs pays du nord de l’Amérique du Sud et d’Amérique centrale.
Liste des pays
Présent
Bolivie ; Brésil (Piauí, Pernambuco, Paraná, Paraíba, Pará, Minas Gerais, Mato Grosso do Sul, Mato Grosso, Maranhão, Goiás, Espírito Santo, Sergipe, Tocantins, São Paulo, Roraima, Rondônia, Rio Grande do Norte, Rio de Janeiro, Brasília Distrito Federal, Bahia, Amazonas, Alagoas, Acre, Ceará) ; Colombie ; Costa Rica ; Équateur ; Honduras ; Nicaragua ; Panama ; Pérou ; Venezuela
Potentiellement éteint
Argentine (Jujuy)
Habitat
Le paresseux à gorge brune vit dans les forêts tropicales humides ou sèches, ainsi que dans les savanes tropicales très arbustives.
Régime alimentaire du paresseux à gorge brune
Type de régime
Végétarien, quasi exclusivement folivore.
Nourriture et proies
Le paresseux à gorge brune se nourrit quasi uniquement de feuilles des arbres dans lesquels il vit, qui satisfont aussi la plupart de ses besoins en eau.
Il se nourrit plus rarement de fruits, de fleurs et d’autres parties d’un arbre (écorce, brindilles). Possédant un métabolisme très lent, il mange très peu chaque jour.
Mode de vie du paresseux à gorge brune
Vie sociale
Le paresseux à gorge brune est un animal solitaire, à l’exception des femelles élevant leur petit.
Territorial, il marque son territoire avec ses déjections. Les mâles peuvent même se battre à coups de griffes.
C’est seulement à la reproduction que les paresseux à gorge brune se retrouvent. Les mâles localisent les femelles grâce à leurs cris forts.
Juste après l’accouplement, le mâle repart : il ne participe pas à l’éducation du petit.
Comportement
Animal diurne, le paresseux à gorge brune est actif quelques heures en journée. En effet, il dort 16 à 18 heures par jour.
Il consacre le plus clair de son temps à la recherche de nourriture. Très arboricole, il se déplace lentement dans la canopée en s’accrochant aux branches d’arbres grâce à ses grosses griffes.
Il ne descend sur terre qu’une fois tous les 10 jours, pour y faire ses besoins, perdant alors parfois plus de 30% de sa masse totale.
C’est cependant un bon nageur, qui peut traverser des cours d’eau pour rejoindre une femelle.
Aire vitale
Un paresseux à gorge brune vit sur un territoire mesurant 0,5 à 0,9 hectare.
Cri et vocalises
Le principal cri du paresseux à gorge brune est un puissant hurlement strident, sorte de “ay ay”, poussé par la femelle pour signaler sa présence aux mâles.
Prédateurs
Les principaux prédateurs du paresseux sont la harpie féroce, l’ocelot et le jaguar.
Longévité
L’espérance de vie du paresseux à gorge brune est de 30 à 40 ans à l’état sauvage.
Reproduction du paresseux à gorge brune
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
Le paresseux à gorge brune est sexuellement mature à :
Femelle : 3 ans environ.
Mâle : 3 à 5 ans.
Période de reproduction
La saison des amours du paresseux à gorge brune diffère selon la région :
Nord : janvier à mars.
Sud : juillet à novembre.
Gestation
7 mois environ.
Nombre de petits par portée
La femelle paresseux à gorge brune met bas un seul petit paresseux.
Apparence des petits
A la naissance, le petit paresseux est déjà bien formé : il possède déjà un pelage et des griffes.
Sevrage et allaitement
Le jeune paresseux à gorge brune tète sa mère pendant environ 5 semaines. Jusqu’au sevrage total (4 à 5 mois), il reste accroché au ventre de sa mère. Il devient indépendant et quitte sa mère vers 8 mois.
Menaces et conservation du paresseux à gorge brune
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le paresseux à gorge brune est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Le paresseux à gorge brune est une espèce commune, si bien que le nombre d’individus à l’état sauvage est actuellement inconnu.
La tendance évolutive de leur population mondiale est elle aussi inconnue (à priori globalement stable bien qu’en baisse dans certaines régions).
Menaces
Les menaces (surtout locales) pesant sur le paresseux à gorge brune sont :
Perte et dégradation de son habitat : déforestation et agriculture.
Menaces directes : chasse par les indigènes et braconnage pour la revente en tant qu’animaux de compagnie (Colombie).
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