L'homme et l'avenir ( La formation professionnelle et perspectives d'avenir des jeunes suivent les exigences du marche du travail )

La formation professionnelle joue un rôle clé dans l'avenir des jeunes, surtout en lien avec les exigences du marché du travail, qui évolue rapidement en raison des innovations technologiques, de la mondialisation, et de la transformation numérique. Plusieurs points clés illustrent comment la formation professionnelle est liée aux perspectives d'avenir des jeunes et aux besoins du marché du travail : 1. Adaptation aux Compétences Recherchées : Les formations professionnelles sont conçues pour répondre directement aux besoins des entreprises et secteurs en plein essor. Elles permettent aux jeunes d'acquérir des compétences spécifiques et pratiques, telles que celles requises dans des domaines comme les technologies de l'information, les énergies renouvelables, et les métiers de la santé. Cette adéquation entre formation et compétences recherchées augmente l'employabilité des jeunes. 2. Flexibilité et Formation Continue : Le marché du travail étant en constante évolution, il devient essentiel pour les jeunes de pouvoir mettre à jour leurs compétences tout au long de leur carrière. La formation professionnelle continue offre cette flexibilité, permettant d'ajuster les connaissances en fonction des nouvelles technologies ou des nouveaux modes de travail (ex. télétravail, automatisation). 3. Opportunités d'Entrepreneuriat : En plus de préparer les jeunes à des emplois spécifiques, la formation professionnelle leur permet aussi de développer des compétences entrepreneuriales. Ils apprennent à identifier des opportunités sur le marché, à gérer des projets et à lancer leur propre activité. 4. Réduction du Chômage des Jeunes : Dans de nombreux pays, la formation professionnelle a prouvé son efficacité dans la réduction du chômage des jeunes. En leur permettant d'acquérir rapidement des qualifications reconnues, elle leur ouvre des portes vers des secteurs où il y a une demande croissante de main-d'œuvre qualifiée. 5. Développement des Soft Skills : Outre les compétences techniques, la formation professionnelle encourage également le développement des compétences transversales (soft skills), comme la communication, la gestion du temps, le travail en équipe, et la résolution de problèmes. Ces qualités sont de plus en plus recherchées par les employeurs. 6. Collaboration avec les Entreprises : Dans plusieurs systèmes de formation professionnelle, il existe une collaboration étroite avec les entreprises, par le biais de stages, d'apprentissages ou de formations en alternance. Cette proximité permet aux jeunes d'acquérir une expérience concrète tout en renforçant leurs chances d'embauche après leur formation. Conclusion : Pour que la formation professionnelle continue à répondre aux exigences du marché du travail, il est crucial qu'elle reste en phase avec les évolutions économiques et technologiques. Les jeunes doivent être encouragés à suivre ces formations afin de maximiser leurs perspectives d'avenir, tout en contribuant à la compétitivité des économies nationales. Formation professionnelle et perspective d'avenir des - jeunes de la classe ouvrière par M'hammed Mellouki, de l'Institut québécois de recherche sur la culture, et Nicole Lemieux, de l'université Laval Au moment où la réforme de l'enseignement professionnel -plus grande importance à la formation générale, introduction du Certificat d'enseignement professionnel- semble compromise, il est bon de se rappeler certaines données fondamentales sur les jeunes qui suivent ce type d'enseignement. C'est en sachant ce qu'ils sont et pensent qu'il sera peut-être possible de définir un enseignement adapté, non en se référant à des étudiants abstraits. Les données auxquelles les auteurs ont eu recours datent de 1981. On n'en a semble-t-il pas tenu compte dans le projet de réforme qui connaît présentement de difficultés, sinon des ratés! Dans cet article, nous voulons explorer la place qu'occupe l'école comme lieu d'apprentissage et comme espace de vie dans le discours des élèves de l'enseignement professionnel court d'origine ouvrière. Nous voulons également cerner les liens qu'ils font entre leur formation et leur avenir socioprofessionnel'. L'idée que nous voulons examiner est que l'école occupe une place différente dans le discours des garçons et des filles, que cette place est indicatrice du type de rapport qu'ils et elles établissent au savoir scolaire et qu'enfin la nature de ces rapports conditionne à son tour la facilité avec laquelle se font les apprentissages scolaires. Nous pensons, par exemple, qu'un rapport de proximité ou de rapprochement entre l'élève et le savoir scolaire est susceptible de favoriser l'acquisition et l'intégration des connaissance,- et des savoir-faire dans une perspective d'avenir. Un rapport de distanciation ou d'éloignement peut s'ériger comme entrave à l'instmction et à la réussite. L'analyse porte sur des entrevues effectuées au cours de l'hiver et du printemps 1981 auprès d'un groupe d'élèves composé de garçons et de filles de la classe ouvrière, inscrits au programme de I'enseignement professionnel court dispensé par des écoles secondaires de la région de Québec2. Les garçons poursuivaient une formation en menuiserie, en mécanique ou en débosselage, alors que les filles étaient inscrites surtout aux cours d'auxiliaire commerciale. Parmi les indicateurs possibles de la signification que prend l'école dans le discours et la formation professionnelle dans la perspective d'avenir, nous n'avons retenu que ceux révélés avec acuité dans les entrevues analysées. Nous présentons dans ce qui suit les principaux résultats de notre recherche. L'école est perçue comme ayant essentiellement pour tâches d'instruire et de faire apprendre un métier: L'inmportance de tout ça lëcole) c'est savoir ecrire, savoir lire, pris en mathématique (savoir calculer) -Bonne affaire (I'ecole). Pas d'instruction, tu fais pas grand-chose ... Tés aussi bien d'aller à lëcole. .C'est assez important ... j'aimerais ça continuer, mais je sais pas encore, si je me trouve de travail.