Animal du monde ( Le stress des abeilles les rend pessimistes et impulsives )

==== Titre : Le stress des abeilles les rend pessimistes et impulsives Lorsqu'elles sont soumises à un stress important, les abeilles, habituellement méthodiques et précises, commencent à prendre des décisions qui révèlent une vision plus sombre et impulsive de leur environnement. Ce comportement a surpris les scientifiques, car il s’apparente à des choix que l'on pourrait qualifier de "pessimistes". En temps normal, les abeilles excellent dans la prise de décisions rationnelles. Elles évaluent chaque situation, pesant les risques et les avantages avant de choisir la meilleure option pour leur colonie, qu’il s’agisse de trouver une source de nourriture ou de protéger leur ruche. Cependant, des études récentes montrent que lorsque les abeilles sont stressées — que ce soit par la chaleur, un environnement pollué, ou des menaces extérieures — elles prennent des décisions hâtives et irrationnelles, comme si elles voyaient les situations sous un angle plus négatif. Des chercheurs ont découvert ce comportement en exposant des abeilles à différentes sources de stress avant de les tester sur des choix simples. Dans un environnement contrôlé, on leur a présenté des options qui offraient différents niveaux de récompenses. Les abeilles stressées ont alors montré une tendance à éviter les choix qui auraient habituellement été considérés comme avantageux, au profit de solutions qui apportaient une récompense moindre, mais qui semblaient, à leurs yeux, plus sûres. Cette attitude pessimiste en cas de stress chez les abeilles est comparable aux comportements observés chez d’autres animaux et même chez les humains. Le stress modifie leur perception de l’environnement, rendant leurs décisions moins optimisées. Ces découvertes nous rappellent à quel point les abeilles, comme d'autres espèces, sont vulnérables au stress et aux menaces de leur environnement, ce qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la pollinisation et l’écosystème global. Ce comportement soulève des questions sur la manière dont le changement climatique, la pollution et les autres pressions écologiques affectent les abeilles, un insecte essentiel pour la biodiversité et l’agriculture mondiale. ==== Titre : Le stress des abeilles les rend pessimistes et impulsives Lorsqu'elles sont soumises à un stress important, les abeilles, habituellement méthodiques et précises, commencent à prendre des décisions qui révèlent une vision plus sombre et impulsive de leur environnement. Ce comportement a surpris les scientifiques, car il s’apparente à des choix que l'on pourrait qualifier de "pessimistes". En temps normal, les abeilles excellent dans la prise de décisions rationnelles. Elles évaluent chaque situation, pesant les risques et les avantages avant de choisir la meilleure option pour leur colonie, qu’il s’agisse de trouver une source de nourriture ou de protéger leur ruche. Cependant, des études récentes montrent que lorsque les abeilles sont stressées — que ce soit par la chaleur, un environnement pollué, ou des menaces extérieures — elles prennent des décisions hâtives et irrationnelles, comme si elles voyaient les situations sous un angle plus négatif. Des chercheurs ont découvert ce comportement en exposant des abeilles à différentes sources de stress avant de les tester sur des choix simples. Dans un environnement contrôlé, on leur a présenté des options qui offraient différents niveaux de récompenses. Les abeilles stressées ont alors montré une tendance à éviter les choix qui auraient habituellement été considérés comme avantageux, au profit de solutions qui apportaient une récompense moindre, mais qui semblaient, à leurs yeux, plus sûres. Cette attitude pessimiste en cas de stress chez les abeilles est comparable aux comportements observés chez d’autres animaux et même chez les humains. Le stress modifie leur perception de l’environnement, rendant leurs décisions moins optimisées. Ces découvertes nous rappellent à quel point les abeilles, comme d'autres espèces, sont vulnérables au stress et aux menaces de leur environnement, ce qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la pollinisation et l’écosystème global. Ce comportement soulève des questions sur la manière dont le changement climatique, la pollution et les autres pressions écologiques affectent les abeilles, un insecte essentiel pour la biodiversité et l’agriculture mondiale. ====On n’arrête pas de le dire : les abeilles sont essentielles à la biodiversité. Il faut donc les protéger à tout prix. Cela serait peut-être plus simple si on savait exactement comment elles fonctionnent. Une nouvelle étude, publiée dans Proceedings of the Royal Society B et relayée par Phys.org, tend à démontrer que les abeilles ont des émotions semblables à celles qui submergent les humains. Les pollinisatrices sont notamment très sensibles au stress. Les scientifiques de l’université de Newcastle, au Royaume-Uni, ont analysé la réponse au stress d’un groupe d’abeilles, divisé en trois cohortes pour les besoins de l’étude. Ils ont découvert que les insectes tombaient dans une forme de pessimisme après avoir été soumis à un stress. Or, cela pourrait affecter leur manière de polliniser les fleurs et plantes. ====Les abeilles sont capables de repérer les chemins qui mènent à de grandes récompenses Pour mener cette étude, les chercheurs ont d’abord entraîné les abeilles à reconnaître des couleurs lorsqu’elles étaient associées à une récompense. Après quelques expériences, les insectes ont intégré qu’une couleur menait à un endroit où était cachée une grande récompense tandis qu’une autre teinte aboutissait sur un endroit à la récompense bien moindre. Au fur et à mesure, la simple présentation d’une couleur à l’essaim par les chercheurs les faisait se diriger vers le bon endroit sans autre forme de réflexion. Les abeilles ont ensuite été divisées en trois groupes. Les deux premiers ont été soumis à un stress. Certaines ont été secouées, d’autres se sont vues bloquées par un bras robotique tenant une éponge. Le troisième groupe n’a subi aucun stress particulier. ====Une réponse émotionnelle similaire à celle des hommes Après ces simulations d’attaques par un prédateur, les scientifiques ont à nouveau montré des couleurs aux trois groupes d’abeilles. Ils se sont alors rendu compte que les abeilles stressées ne reconnaissaient plus aussi facilement les couleurs et se dirigeaient donc plus vers les endroits associés à de faibles récompenses. "Notre étude montre que les abeilles sont plus pessimistes après un stress. Leur comportement suggère qu’elles ne s’attendent pas à recevoir une récompense", explique Dr. Vivek Nityananda, l’un des auteurs de l’étude. ====En clair, lorsqu’elles sont soumises à un stress, les abeilles deviennent pessimistes. Un peu comme les humains. Mais au-delà de cette similitude, qui pourrait exister chez d’autres insectes et d’autres animaux, cette découverte est importante parce qu’elle a des effets sur les fonctions des pollinisatrices. Dans la nature, le stress pourrait mener les abeilles vers des fleurs faibles en pollen, par exemple.