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novembre 05, 2024
Environnement ( Des centaines de lézards invasifs de la taille d'un chien font des ravages en Caroline du Sud )
====En Caroline du Sud, la faune et la flore locales sont menacées par l'invasion de lézards géants venus d'Amérique du Sud.Depuis plusieurs années, la Caroline du Sud fait face à une menace inhabituelle : les lézards Tégus (Salvator merianae), de taille comparable à celle de petits chiens, envahissent les écosystèmes locaux, mettant en péril la faune et la flore de l’État.
Ces reptiles, originaires d’Amérique du Sud, sont désormais surveillés de près par le Département des ressources naturelles de la Caroline du Sud (SCDNR), qui a récemment émis une nouvelle alerte concernant ces lézards invasifs.
====Une présence croissante et inquiétante
Découverts pour la première fois en Caroline du Sud en 2020, les Tégus ont depuis été repérés dans diverses régions de l’État, notamment à Cleveland, Charleston et dans les Midlands. Selon Andrew Grosse, herpétologiste d’État, bien que des centaines de signalements aient été reçus, seuls 32 individus ont pu être confirmés à ce jour, répartis dans 17 comtés. Parmi eux, 29 sont des Tégus noir et blanc argentins, tandis que les trois autres appartiennent à une variante rouge.
====Le problème majeur réside dans la menace écologique que cette espèce invasive représente. Opportunistes, les Tégus se nourrissent de diverses espèces locales, dont les œufs de cailles, de dindons et d’alligators, ainsi que des tortues gaufrées, une espèce menacée en Caroline du Sud. Outre les oiseaux et les petits animaux, ils consomment également des fruits, des légumes, des plantes et même des carcasses d’animaux.
Une législation stricte mais une prolifération difficile à endiguer
Face à cette prolifération, la Caroline du Sud a interdit la possession et la reproduction des Tégus depuis mai 2021. Toutefois, les propriétaires ayant déjà des Tégus comme animaux de compagnie ont pu les garder, sous réserve de les faire enregistrer auprès du SCDNR. Malgré cette législation, les Tégus continuent d’être aperçus en liberté, probablement relâchés par des propriétaires débordés par leur taille imposante, atteignant parfois 1,5 mètre de longueur pour une dizaine de kilos.
La capacité des Tégus à résister au froid complique davantage leur éradication. Contrairement à d’autres espèces de lézards, ces reptiles peuvent élever leur température corporelle bien au-dessus de celle de l’air ambiant, leur permettant de survivre aux hivers du sud des États-Unis. En automne, ils entrent dans une période de brumation (état léthargique des animaux à sang froid durant l'hiver semblable à l'hibernation), qui rend leur localisation encore plus difficile.
====Appel à la vigilance de la population locale
Avant son décès, le naturaliste Rudy Mancke avait suggéré une méthode de capture efficace et sûre pour ces lézards envahissants. Selon lui, il suffisait de jeter un vieux drap sur l’animal : "Une fois recouvert, il reste immobile, se pensant invisible". Il mettait cependant en garde contre le fait de manipuler directement le lézard, dont la morsure, bien que non venimeuse, peut être extrêmement douloureuse.Les autorités encouragent de leur côté les habitants de Caroline du Sud à signaler immédiatement toute observation de Tégus, en fournissant une photo si possible. Bien que tirer sur ces reptiles soit autorisé dans certaines zones, le SCDNR insiste sur l’importance de la prudence et de la légalité dans cette démarche.
Cette situation rappelle que les espèces exotiques peuvent causer des déséquilibres écologiques importants. Dans le cas des Tégus, l’impact sur la biodiversité de la Caroline du Sud pourrait être majeur si leur présence continue de se répandre, alertent les experts.
====Des centaines de lézards géants envahissent la Caroline du Sud et menacent l’écosystème local
En Caroline du Sud, l'apparition d'une espèce de lézard invasive d'une taille impressionnante – comparable à celle d'un petit chien – suscite l’inquiétude des habitants et des autorités. Ces reptiles, connus sous le nom de téjus argentés, peuvent atteindre jusqu'à 1,5 mètre de long et peser plusieurs kilos. Originaires d’Amérique du Sud, ces lézards sont souvent importés en tant qu’animaux de compagnie exotiques, mais des populations en liberté commencent à proliférer, causant de sérieux problèmes écologiques.
Les téjus argentés sont des prédateurs voraces et omnivores : ils se nourrissent d’œufs d’oiseaux locaux, d’insectes, de petits mammifères et de fruits, menaçant directement la biodiversité de la région. Leur régime alimentaire inclut notamment les œufs de tortues menacées, ce qui met en péril certaines espèces protégées. Adaptés aux climats tempérés et humides, les téjus se reproduisent rapidement, rendant leur contrôle difficile et coûteux.
Les autorités locales tentent de contenir leur propagation en incitant la population à signaler toute observation de ces lézards et en organisant des campagnes d'éradication. Toutefois, certains écologistes soulignent que l’importation d’animaux exotiques comme le téju, souvent mal encadrée, est à l’origine de cette invasion. Le téju argentin, résistant et adaptable, représente un défi de taille pour la Caroline du Sud, qui cherche à protéger ses écosystèmes déjà fragilisés.
Cette invasion met en lumière l'importance de réguler strictement l’introduction d'espèces exotiques et de sensibiliser le public aux risques liés à l’abandon d’animaux non indigènes dans la nature.
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