novembre 02, 2024

Animal du monde ( Le hérisson )

Le hérisson est un petit mammifère nocturne qui appartient à la famille des Erinaceidés. Il est facilement reconnaissable à son dos recouvert de piquants, qui sont en fait des poils modifiés et durcis. Ces piquants servent de mécanisme de défense contre les prédateurs : lorsqu'il se sent menacé, le hérisson se roule en boule, dressant ses piquants pour dissuader tout agresseur. Malgré cette apparence défensive, le hérisson est un animal paisible et discret, qui passe une grande partie de sa vie à chercher de la nourriture. Le hérisson vit principalement en Europe, en Asie et en Afrique. On le trouve souvent dans des habitats variés : des jardins, des forêts, des prairies, mais aussi des parcs urbains. Il préfère les milieux riches en végétation, qui lui offrent à la fois de la nourriture et des abris naturels, comme des buissons, des tas de feuilles ou des haies. C'est un animal solitaire qui aime particulièrement les endroits où il peut se cacher pendant la journée. La nuit, il sort pour chasser, car il est insectivore : il se nourrit principalement d’insectes, mais mange aussi des vers de terre, des limaces, des petits escargots et parfois même de petits mammifères. En automne, le hérisson se prépare à l’hibernation en accumulant des réserves de graisse, car il passe l'hiver endormi dans un nid douillet qu'il se construit dans un endroit bien abrité. Introduction La vie du hérisson Un mangeur d'insectes gourmand Une saison des amours qui dure cinq mois Une défense pleine de piquants Tout nus, tout roses, les petits sont aveugles Pour tout savoir sur le hérisson Hérisson européen (Erinaceus europaeus) Signes particuliers Les autres hérissons Milieu naturel et écologie Le hérisson et l'homme Une victime des routes hérisson Doté d'un système de défense imparable et de remarquables capacités d'adaptation, le hérisson a su traverser les âges avec une étonnante vitalité. Sa faculté de se transformer en pelote d'échardes le protège de beaucoup de dangers naturels, mais pas de la civilisation moderne et de ses automobiles. Le hérisson européen (Erinaceus europaeus) appartient à l'ordre des insectivores, comme les taupes et les musaraignes, et partage avec elles certaines caractéristiques anatomiques et génétiques. Tous les hérissons sont membres de la famille des érinacéidés (sous-famille des érinacéinés). Les ancêtres de cette famille seraient apparus il y a environ 60 millions d'années, à la fin du crétacé. Les érinacéidés sont présents en Eurasie depuis environ 45 millions d'années (éocène supérieur), et en Afrique depuis le début du miocène, il y a quelque 30 millions d'années. Les membres de cette famille se sont ensuite répandus en Amérique du Nord. Les hérissons seraient apparus sous leur forme actuelle il y a 15 millions d'années environ, au cours du miocène, bien avant des mammifères plus impressionnants, comme le rhinocéros laineux, les tigres à dents de sabre ou les mammouths, à la plupart desquels ils ont survécu. Pendant les grandes périodes glaciaires, les hérissons ont migré, délaissant le nord des continents pour se réfugier plus au sud. Puis, avec le radoucissement, ils ont recolonisé les zones tempérées. Comme la plupart des insectivores, considérés comme les plus primitifs de tous les mammifères, les hérissons actuels ont assez peu évolué par rapport à leurs ancêtres, dont ils ont conservé les piquants et la denture peu spécialisée. Leur évolution a été plutôt écologique, s'adaptant au milieu dans lequel ils vivaient. Les oreilles des hérissons du désert, par exemple, se sont allongées pour servir d'organes de thermorégulation. Les hérissons européens, quant à eux, ont acquis la faculté d'hiberner pour survivre aux hivers des zones tempérées froides. Leur capacité à se mettre en boule leur permet d'échapper à de nombreux prédateurs. Aujourd'hui, les hérissons européens, qui peuplent largement le « Vieux Continent », sont souvent sacrifiés par bêtise ou par inattention. Ils ont plus à craindre des hommes et de leurs automobiles que de prédateurs naturels, qui se méfient de leur armure de piquants. hérisson Hérisson sauvage Hérisson sauvage Hérisson sauvage Doté d'un système de défense imparable et de remarquables capacités d'adaptation, le hérisson a su traverser les âges avec une étonnante vitalité. Sa faculté de se transformer en pelote d'échardes le protège de beaucoup de dangers naturels, mais pas de la civilisation moderne et de ses automobiles. Introduction Hérisson Hérisson Le hérisson européen (Erinaceus europaeus) appartient à l'ordre des insectivores, comme les taupes et les musaraignes, et partage avec elles certaines caractéristiques anatomiques et génétiques. Tous les hérissons sont membres de la famille des érinacéidés (sous-famille des érinacéinés). Les ancêtres de cette famille seraient apparus il y a environ 60 millions d'années, à la fin du crétacé. Les érinacéidés sont présents en Eurasie depuis environ 45 millions d'années (éocène supérieur), et en Afrique depuis le début du miocène, il y a quelque 30 millions d'années. Les membres de cette famille se sont ensuite répandus en Amérique du Nord. Les hérissons seraient apparus sous leur forme actuelle il y a 15 millions d'années environ, au cours du miocène, bien avant des mammifères plus impressionnants, comme le rhinocéros laineux, les tigres à dents de sabre ou les mammouths, à la plupart desquels ils ont survécu. Pendant les grandes périodes glaciaires, les hérissons ont migré, délaissant le nord des continents pour se réfugier plus au sud. Puis, avec le radoucissement, ils ont recolonisé les zones tempérées. Comme la plupart des insectivores, considérés comme les plus primitifs de tous les mammifères, les hérissons actuels ont assez peu évolué par rapport à leurs ancêtres, dont ils ont conservé les piquants et la denture peu spécialisée. Leur évolution a été plutôt écologique, s'adaptant au milieu dans lequel ils vivaient. Les oreilles des hérissons du désert, par exemple, se sont allongées pour servir d'organes de thermorégulation. Les hérissons européens, quant à eux, ont acquis la faculté d'hiberner pour survivre aux hivers des zones tempérées froides. Leur capacité à se mettre en boule leur permet d'échapper à de nombreux prédateurs. Aujourd'hui, les hérissons européens, qui peuplent largement le « Vieux Continent », sont souvent sacrifiés par bêtise ou par inattention. Ils ont plus à craindre des hommes et de leurs automobiles que de prédateurs naturels, qui se méfient de leur armure de piquants. La vie du hérisson Un mangeur d'insectes gourmand Hérisson Hérisson Présent dans de nombreux jardins et dans les haies bordant les champs cultivés, le hérisson est pourtant un petit animal difficile à surprendre. Car ce n'est qu'à la tombée du jour qu'il se hasarde à sortir de son abri de feuilles pour partir à la recherche de nourriture. Lentement, sans cesser de renifler l'air ambiant, il se déplace en fouillant dans les feuilles mortes, les mottes de terre et les touffes d'herbe avec son museau pointu. Prospectant de préférence les zones légèrement humides qu'il choisit comme territoires de chasse, il détecte ses proie grâce à son ouïe et à son odorat, attendant patiemment qu'un lombric (ver de terre) émerge de son terrier ou qu'un scarabée imprudent passe à proximité de son museau. Pour les avaler, les techniques sont variées : le lombric sera découpé en tronçons d'une dizaine de millimètres, alors que le scarabée et les autres coléoptères seront croqués. Le menu du hérisson comporte une grande variété d'invertébrés terrestres : chenilles, lombrics, coléoptères, larves d'insectes divers, mille-pattes, perce-oreilles et même araignées. Le repas peut être complété par des œufs ou de jeunes oisillons, des crapauds ou grenouilles, des petits mammifères comme les souris. Le hérisson, de toute façon, ne se fatigue pas à courir après ses victimes, il se contente de celles qui passent à sa portée ! C'est un opportuniste. Il peut même manger des cadavres de rongeurs ou de serpents et fréquenter les décharges publiques à la recherche de restes de poissons, dont il est friand. Doté d'un appétit féroce, il peut ingérer plus de 80 coléoptères ou vers de terre en quelques heures ! Quand le choix est permis, il délaisse les scarabées, durs à croquer, pour des chenilles ou lombrics et ne s'attaque qu'aux petits mollusques, dont il ne fait qu'une bouchée. S'il vit dans un champ, le hérisson peut manger beaucoup plus de vers de terre (jusqu'à 80 %) que s'il chasse dans un sous-bois, où les coléoptères sont plus nombreux. Lorsque la nourriture est abondante, il peut en avaler près de 70 g par nuit. 50 g lui suffiraient amplement, mais il prévoit et se constitue des réserves : ce supplément transformé en graisse lui fournira les calories indispensables à sa survie pendant son long sommeil hivernal. Une saison des amours qui dure cinq mois Le hérisson est un animal solitaire qui supporte mal la présence de ses congénères. Son animosité envers eux est plus une manifestation de son caractère individualiste qu'une défense de son territoire, qui peut d'ailleurs chevaucher celui de son voisin immédiat. Chaque nuit, sur les 50 hectares qu'il occupe (la femelle se cantonne sur un territoire de 10 ha), le hérisson parcourt de 500 m à 3 km, d'une démarche nonchalante qu'il interrompt fréquemment pour renifler, museau pointé vers le ciel. La chasse n'occupe que 21 % de son temps ; 75 % est consacré au repos. Le peu qui reste est affecté aux explorations et aux rares contacts sociaux entre mâles et femelles pendant la période de reproduction, qui débute en avril dans les contrées tempérées. Des amours bruyantes et mouvementées Au printemps, le hérisson, sorti de sa torpeur hivernale amaigri et affamé, part immédiatement en quête de nourriture et engloutit des proies pendant plusieurs nuits, reprenant des forces pour la saison des amours. À cette époque, la production d'hormones et la taille des glandes sexuelles des mâles augmentent. Ils sont sexuellement actifs pendant cinq mois, entre avril et début septembre. Les hérissons des deux sexes sont précoces et peuvent se reproduire dès l'âge de dix mois, mais la plupart des femelles n'ont leur première portée qu'après une seconde période d'hibernation. La parade amoureuse des hérissons, qui a généralement lieu sur des terrains herbeux, est mouvementée. Les bagarres, coups de patte et morsures sont systématiques lorsque deux mâles convoitent la même femelle. Après l'abandon d'un des protagonistes, le vainqueur doit encore persuader la femelle de l'accepter. Le rituel démarre par un face-à-face des deux animaux, qui se reniflent le museau mutuellement, tout en urinant. Puis le mâle essaie de contourner la femelle, mais celle-ci tourne en sens inverse et présente le flanc à son prétendant, qui la bombarde de coups de patte et de museau. Le mâle adopte alors une mimique particulière : tête redressée et lèvres retroussées. La parade peut ainsi durer plusieurs heures, au cours desquelles les partenaires soufflent bruyamment. Quand la femelle devient consentante, elle se laisse contourner et l'accouplement peut enfin avoir lieu. Elle s'aplatit à terre, étire ses pattes postérieures vers l'arrière et couche ses piquants dorsaux. Le mâle monte alors sur son dos, lui serre les flancs de ses pattes avant et lui maintient la nuque dans sa gueule. L'accouplement lui-même peut durer plusieurs minutes, pendant lesquelles les animaux, complètement insouciants des éventuels dangers extérieurs, s'expriment par des éternuements et des nasillements. Puis, femelle et mâle se séparent, celui-ci ne participant pas à l'élevage des jeunes. Les hérissons s'accouplent souvent, mais les femelles n'ont pas plus de deux portées par été. Très fréquemment à découvert quand il est à la recherche de sa nourriture, le hérisson pourrait être une proie facile : ce petit mammifère n'est pas toujours de taille à se défendre contre plus gros que lui, et, même s'il peut être plus rapide, la plupart de ses prédateurs courent plus vite que lui. Mais le hérisson est doté d'un système de défense imparable : les longs piquants qui ornent son dos et ses flancs. Au moindre bruit inconnu ou signal d'une présence inhabituelle, il rentre les épaules, baisse le museau et redresse ses piquants sur le front afin de protéger sa tête. Si le danger se précise, il escamote ses pattes et se « roule en boule ». Il commence par protéger sa tête et la partie postérieure de son corps en faisant agir de petits muscles peauciers qui, en se contractant, tirent sur le grand muscle caudo-dorsal qui recouvre tout le corps. La contraction du muscle orbiculaire, qui forme un anneau musculaire tout autour du hérisson, a pour effet de tendre la peau du dos tout autour du corps et de l'enserrer comme dans un sac, renvoyant vers l'intérieur la tête, les pattes et la queue. Le hérisson est alors devenu une boule de piquants compacte. La tête est collée contre la peau, rien ne dépasse. La seule ouverture qui subsiste, au niveau du ventre, n'est visible que si l'on retourne complètement l'animal ; et, même alors, elle est si petite et si inaccessible qu'aucun prédateur ne se risque à la débusquer sous peine d'être blessé par les piquants. Pour renforcer sa défense, le hérisson contracte les petits muscles présents à l'extrémité inférieure de chacun de ses piquants, et ceux-ci se hérissent en tout sens. L'animal ressemble alors à une pelote d'échardes. Quand le danger est écarté, le hérisson se déroule brusquement et détale vers l'abri le plus proche, tout en reniflant bruyamment le sol. Tout nus, tout roses, les petits sont aveugles Au mois de juin, après quatre semaines de gestation, la femelle hérisson met bas de deux à sept bébés. Elle a pris soin, quatre à cinq jours avant leur naissance, de préparer un nid douillet dans un endroit discret et bien abrité, sous une haie ou un buisson touffu. À la naissance, les petits hérissons, aveugles et sans défense, pèsent entre 10 et 25 g. Leur peau est boursouflée mais dépourvue de piquants ; ceux-ci ne commencent à pousser que quelques heures plus tard et sont tout blancs. Dès la 36e heure, quelques piquants bruns à bout blanc font leur apparition et finissent par recouvrir les piquants blancs. À l'âge de quatre semaines, au moment du sevrage, le jeune hérisson possède 3 000 piquants bruns et plus un seul blanc. Les nouveau-nés sont également dépourvus de fourrure. Celle-ci ne se développe qu'au cours de la seconde semaine, en même temps que les petits acquièrent la capacité de se rouler en boule (dès 11 jours). Une mortalité juvénile importante La femelle hérisson allaite ses petits pendant quatre semaines et, bien qu'elle dispose de cinq paires de mamelles ventrales, il ne semble pas qu'elle puisse nourrir plus de cinq petits à la fois. La mortalité juvénile avant le sevrage peut atteindre 20 %. À la moindre alerte, la femelle transporte ses petits dans un nouveau nid. Promenades en file indienne Les jeunes font leur première sortie à trois semaines, accompagnant leur mère en promenade nocturne, la suivant de près en file indienne et apprenant à connaître les invertébrés terrestres comestibles. Pendant une ou deux semaines, ils retournent tous les matins vers le nid pour se nourrir du lait maternel, car la mère ne les allaite jamais au dehors. Il leur faudra encore attendre une dizaine de jours avant de pouvoir sortir seuls. À l'âge de deux mois, ils deviennent véritablement indépendants et la famille se disperse. Les jeunes pèsent alors 250 g environ, soit dix fois leur poids de naissance. S'ils sont nés au début de l'été, il leur reste plusieurs mois pour engraisser avant l'arrivée de l'hiver et atteindre 450 g, poids minimal pour survivre à la période d'hibernation. Mais certaines femelles peuvent avoir une seconde portée en octobre ou en novembre. Elles aménagent alors un autre nid de mise-bas et attendent le sevrage de cette nouvelle portée pour hiberner. Ces petits ne sortiront du nid que vers le mois de décembre pour trouver une nourriture de plus en plus rare. Peu d'entre eux survivront. Pour tout savoir sur le hérisson Hérisson européen (Erinaceus europaeus) Déjà présent en Europe à l'âge de pierre, le hérisson européen (Erinaceus europaeus) est aujourd'hui très commun dans toutes les régions tempérées de l'Ancien Monde. Son dos et ses flancs sont couverts de piquants, tandis que le ventre, la poitrine, la gorge et les pattes portent un poil long et raide, très clairsemé. Cette fourrure peu dense lui permet de fréquenter les endroits boueux, car il ne lui faudra pas longtemps pour sécher. Le hérisson ne mue pas ; les poils et les piquants tombent et sont renouvelés régulièrement. La durée de vie d'un piquant est de 18 mois en moyenne. Le hérisson est un des plus gros insectivores. Il mesure entre 22 et 32 cm de la tête à la queue et pèse généralement de 450 à 700 g ; mais certains animaux peuvent atteindre 2,2 kg ! Il a un crâne et un cerveau de petite taille, et une denture peu spécialisée. Il possède un cou très petit, ce qui lui donne la possibilité de se rouler en boule ; en revanche, ses pattes sont assez longues, 10 cm de la hanche aux doigts, et, quand il marche, il les plie de telle façon qu'il donne l'impression de « glisser » ou de « rouler » au ras du sol. Ses mâchoires solides sont dotées de 36 dents, déjà en place quand l'animal atteint l'âge de un an. Les deux grosses incisives de la mâchoire inférieure servent à attraper et à maintenir fermement les proies glissantes, tels les vers de terre. Presque plates, elles pointent vers l'avant, et non vers le haut comme celles des rongeurs. Les dents de la mâchoire supérieure, espacées et très pointues, lui permettent de briser la carapace de certains insectes (coléoptères). Mais le sable et la terre, ingérés en même temps que la nourriture, usent rapidement les dents du hérisson. Les vieux animaux ont donc souvent des dents émoussées, cassées ou manquantes, et ont du mal à se nourrir d'insectes chitineux ou d'escargots. Solitaire et nocturne, le hérisson reste actif d'avril jusqu'en octobre, tant qu'il peut trouver de quoi se nourrir. Au début de l'été, les femelles ont 1 ou 2 portées, et parfois même une 3e à l'entrée de l'hiver. Puis l'animal hiberne, roulé en boule, à l'abri de son terrier de feuilles. Dès les premiers frimas, son métabolisme se ralentit et sa température corporelle passe de 36 °C à 10 °C. Si le froid s'accentue, elle peut tomber à 1 °C, mais jamais en dessous, car ses tissus gèleraient ! Les réserves de graisse accumulées à la belle saison lui permettent de se maintenir en vie à basse température. Toutes les fonctions sont ralenties : le rythme cardiaque passe de 190 à 20 battements par minute et l'animal ne respire plus que toutes les deux ou trois minutes. Lorsque la température extérieure augmente, l'organisme du hérisson brûle des calories pour élever sa propre température et provoque ainsi le réveil. Mais, si les réserves de graisse sont insuffisantes, l'animal ne pouvant ni se réchauffer ni se réveiller, meurt. C'est ce qui arrive souvent aux jeunes hérissons nés en fin d'été, qui n'ont pas eu le temps de se nourrir suffisamment avant d'hiberner. À son réveil, vers avril, le hérisson, bien amaigri, ne pèse souvent pas plus de 350 g. Bien que le hérisson vive la nuit et dorme le jour, ses yeux ne sont pas particulièrement adaptés à la vision dans l'obscurité. Il voit d'ailleurs aussi mal de jour que de nuit. En revanche, son odorat est particulièrement développé et les centres olfactifs tiennent une place importante dans le cerveau. Le hérisson flaire une proie enfouie sous 3 cm de terre. Il a également l'oreille fine et localise sans difficulté des insectes remuant à quelques mètres de lui. Ne craignant guère les quelques prédateurs naturels, qui l'attaquent peu, se méfiant de sa carapace de piquants, le hérisson adulte peut vivre jusqu'à l'âge de 10 ans. Signes particuliers Tête Dépourvue de piquants, la tête du hérisson, trapue à son extrémité postérieure, est effilée vers l'avant et se termine par une truffe noire de 8 à 10 mm de diamètre. Les pommettes sont toujours particulièrement bien marquées, contrairement à celles d'autres insectivores, comme les musaraignes. Les oreilles sont petites et dépassent à peine du pelage. L'extrémité du museau est garnie d'une dizaine de paires de vibrisses. Les yeux, petits et noirs, sont disposés latéralement, ce qui élargit le champ de vision sur les côtés. Pattes Les pattes du hérisson sont assez longues : 10 cm de la hanche (ou de l'épaule) aux doigts. Le hérisson européen possède cinq doigts à chaque membre. Chaque doigt est muni d'une griffe ; les griffes des pattes antérieures sont plus puissantes, permettant éventuellement à l'animal de creuser un terrier. Piquants Les piquants sont des poils modifiés de 2 à 3 cm de longueur pour 1 à 2 mm de diamètre. Ils sont constitués d'une pointe, d'un corps et d'un bulbe ancré dans l'épiderme. À l'extrémité inférieure, une zone plus fine et flexible permet au piquant de se coucher en tous sens, sous l'action de petits muscles. L'intérieur est creux, mais plusieurs couches de kératine assurent sa solidité. Squelette Comme tous les insectivores, le hérisson possède un squelette au crâne allongé et aux longues pattes. La mâchoire inférieure ne porte que deux incisives. Entre la peau du dos, très lâche, et la colonne vertébrale, de multiples muscles peauciers aident l'animal à prendre la position caractéristique de l'espèce. Les autres hérissons Les hérissons appartiennent à la famille des érinacéidés. Celle-ci est divisée en deux sous-familles : les érinacéinés, qui rassemblent les hérissons (15 à 16 espèces en 5 genres), et les galéricinés, qui rassemblent les gymnures (8 espèces en 5 genres), sortes de hérissons sans piquants. Habitants depuis des milliers d'années de l'Ancien Monde, les hérissons n'ont pas colonisé le Nouveau Monde, mais on les trouve en Océanie, où a été introduit le hérisson européen. Les membres de la sous-famille des érinacéinés présentent de grandes ressemblances, physiques et comportementales. Munis de piquants sur le dos et les flancs, ils ont la même silhouette ronde avec un museau effilé. Ils ont pour la plupart cinq doigts à chaque membre, et marchent en appuyant leurs talons (et leurs paumes) sur le sol. Dormant le jour dans un nid ou un terrier, ils s'activent la nuit. Insectes et petites proies constituent le menu quotidien de ces insectivores. Pour échapper à leurs prédateurs, tous se roulent en boule. Les hérissons eurasiatiques du genre Erinaceus Actuellement, on dénombre trois espèces, dont le hérisson commun, ou hérisson d'Europe occidentale, Erinaceus europeaus. Ce sont les hérissons les plus communs et les plus gros. Ils se distinguent des autres hérissons par leurs piquants lisses et leurs oreilles de petite taille. Les femelles ont cinq paires de mamelles et mettent bas de deux à sept petits, une à trois fois par an. Hérisson d'Europe orientale (Erinaceus concolor) Identification : pelage brun-gris ou brun avec taches blanches au centre du poitrail, s'étendant parfois sur tout le ventre et les flancs. Répartition : Europe centrale, orientale et Adriatique ; Proche-Orient ; Extrême-Orient. Certains auteurs considèrent que les populations de ces hérissons comprennent en fait deux espèces distinctes, Erinaceus concolor et Erinaceus roumanicus. Comportement : solitaire et nocturne, il se repose le jour dans un nid de feuilles. L'espèce hiberne durant les mois froids, d'octobre à avril. Erinaceus amurensis Identification : ressemble au hérisson d'Europe occidentale. Répartition : est de l'Asie (Mandchourie, Russie orientale, péninsule coréenne). Les hérissons africains Ces quatre espèces sont classées par certains auteurs dans le genre Erinaceus. Hérisson d'Algérie (Atelerix algirus) Identification : tête moins liée au tronc ; raie de peau nue sur la tête. Répartition : sud de la France (Pyrénées-Orientales), côtes espagnoles méditerranéennes, îles Canaries, Baléares, Malte. Afrique : Mauritanie, Sahara espagnol, Maroc, Libye. Comportement : comme tous les hérissons des régions chaudes, il fait son nid dans des crevasses de rochers, des troncs d'arbres creux, d'anciennes termitières ou terriers. Tombe en léthargie pendant la saison sèche, si la nourriture vient à manquer. Hérisson à ventre blanc (Atelerix albiventris) Identification : comme son nom l'indique, il possède quatre orteils au lieu de cinq pour les autres espèces ; pattes longues et fines ; pieds et griffes plus petits. Répartition : zones semi-arides ; Sénégal, Soudan, sud de la Tanzanie. Hérisson d'Afrique du Sud (Atelerix frontalis) Identification : de petite taille, il pèse 400 g en moyenne. Répartition : Afrique australe et du Sud. Hérisson de Somalie (Atelerix sclateri) Répartition : nord de la Somalie. Les hérissons à longues oreilles Ces deux espèces vivent dans les zones désertiques, du Sahara à l'Asie centrale, et se distinguent des autres hérissons par la longueur des oreilles, qui dépassent largement du pelage et des piquants. Cette particularité est une adaptation à la vie en milieu chaud et sec, la déperdition de chaleur pouvant s'effectuer par les pavillons. Les deux espèces se ressemblent beaucoup. Hemiechinus auritus Identification : corps mesurant entre 15 et 28 cm, et queue entre 0,20 et 0,50 cm ; poids adulte souvent inférieur à 600 g ; piquants bicolores, à rayures, bruns foncés et blancs ; pelage blanchâtre. Répartition : nord de la Libye, Égypte, Asie du Sud-Ouest, Inde de l'Ouest, Mongolie ; zones sub-désertiques, steppes arides, mais aussi, en Égypte, dans les jardins bordant les villes. Comportement : pour son nid, Hemiechinus auritus utilise souvent des abris existants, comme les trous dans les rochers ou les arbres creux, mais il peut aussi creuser des terriers, jusqu'à 1,50 m de long. Dans le désert du Rajasthan, en Inde, l'animal s'installe sous un buisson et utilise le même terrier toute l'année. Il se nourrit d'insectes, d'œufs, de petits mammifères mais aussi de graines et de fruits. La période de reproduction s'étend du printemps à la fin de l'été, et les petits naissent après 40 jours de gestation environ. Dans les zones les plus chaudes, les animaux n'hibernent pas mais peuvent estiver si la nourriture vient à manquer. En cas de sécheresse, ils peuvent survivre plusieurs semaines sans boire. Hemiechinus collaris Identification : corps mesurant en moyenne 17 cm ; poids inférieur à 500 g. Avec ses grandes oreilles, ressemble à Hemiechinus auritus, mais ses piquants sont plus sombres. Répartition : Inde, Pakistan. Comportement : dans le Pendjab, en Inde du Nord, il hiberne pendant trois mois et demi, mais dans les montagnes du Pakistan, il dort six mois, d'octobre à mars. Les hérissons du désert Ces quatre espèces, classées comme les hérissons à longues oreilles dans le genre Hemiechinus, sont considérées par certains auteurs comme formant un genre à part entière, Paraechinus. Leur poids est en général inférieur à 400 g. Hérisson du désert (Hemiechinus (paraechinus) aethiopicus) Identification : taille du corps variant entre 15 et 27 cm ; poids n'excédant pas 400 g ; les piquants sont rugueux, leur coloration, ainsi que celle du pelage, variable : certains animaux sont noirs (mélanisme) ou tout blancs (albinisme). Les piquants peuvent être rayés de brun foncé, de noir et blanc ou de jaune, et les parties ventrales tachetées de brun foncé et de blanc. Quelques individus ont le museau brun, le reste de la tête blanc. Répartition : déserts et autres zones arides ; Maroc, Somalie du Nord, péninsule arabe, Inde. Comportement : le hérisson du désert creuse lui-même son terrier, qui mesure 50 cm de long et n'a qu'une seule entrée. Avec ses pattes avant il envoie le sable derrière lui, puis, quand le tas est assez gros, il recule et éjecte le sable avec ses pattes arrière. Il entre et sort de ce tunnel la tête la première et effectue donc ses demi-tours sous terre. Son repas est composé d'insectes, de petits vertébrés, d'œufs et de scorpions. Il transporte sa nourriture jusqu'au terrier et la stocke pour une utilisation future. Ce comportement très particulier pour un hérisson est une adaptation à la vie dans des zones où la quantité de nourriture disponible est variable d'un jour à l'autre. S'il ne trouve plus ni à manger ni à boire, il reste prostré dans son terrier, mais n'hiberne pas. Hérisson de Brandt (Hemiechinus [paraechinus] hypomelas) Très mal connu, le hérisson de Brandt est asiatique ; il vit autour de la mer d'Aral, Pakistan, Inde du Nord, sud de l'Iran, sud de la Péninsule arabique. Hérisson indien (Hemiechinus [paraechinus] micropus) C'est un spécimen de cette espèce qui est aujourd'hui le plus gros représentant connu des hérissons du désert, avec 435 g. Il a été découvert par Walton en 1973. Les hérissons indiens se rencontrent au Pakistan et en Inde de l'Ouest. Hemiechinus [Paraechinus] nudiventris Cette espèce est endémique du sud de l'Inde, où elle vit dans les zones arides. Les hérissons des steppes Mesechinus dauuricus Ce hérisson se rencontre en Russie, en Chine et en Mongolie. Il occupe des habitats variés, steppes, forêts, prairies et champs cultivés. La reproduction a lieu en juin/juillet. Mesechinus hughi Il est endémique de Chine, où il habite des régions de steppes arides. Il n'est pas menacé, mais ses effectifs sont en baisse. Milieu naturel et écologie Habitant de préférence les forêts de feuillus, les zones agricoles et même les jardins en bordure des villes, les hérissons peuvent aussi s'installer à proximité des plages et dans les dunes de sable, à condition qu'il existe un couvert végétal de buissons. Mais ils sont absents des forêts de conifères et des zones marécageuses trop humides. Ils ont besoin en effet de la présence d'arbres à feuilles caduques, qui leur fournissent le matériel de construction pour leur nid de mise-bas et d'hibernation. Seuls les hérissons du désert creusent des trous à même la terre. En Europe, les hérissons vivent surtout jusqu'à 1 000 m, où ils se reproduisent normalement ; entre 1 000 et 1 200 m, ils évitent les pentes boisées de conifères et se reproduisent très irrégulièrement. À la belle saison, ils peuvent monter jusqu'à 1 600 m, mais redescendent rapidement dans des zones plus accueillantes dès que la température chute. Lorsque les nuits d'été sont clémentes, ils s'aventurent parfois jusqu'à 2 000 m ! La répartition des hérissons varie beaucoup selon les conditions climatiques locales. Ainsi, ils montent plus facilement en altitude dans des zones à climat méditerranéen (Alpes du Sud, Pyrénées) et recherchent des terrains secs de basse altitude dans des régions à climat plus continental comme celui d'Europe centrale. En fait, le climat idéal pour le hérisson semble être celui des côtes bretonnes et anglaises, où il est très répandu. La répartition actuelle des hérissons ne se limite pas aux continents mais s'étend aussi à de nombreuses îles : Nouvelle-Zélande, Corse, Sardaigne, Sicile, îles écossaises. Incapable de traverser les océans à la nage, ils y ont été introduits, volontairement ou non, par l'homme. La lutte contre le froid... et la sécheresse Le hérisson ne supporte pas longtemps des températures inférieures à 12 °C, car ses piquants ne lui sont d'aucun secours pour lutter contre le froid. L'hiver est également cause de la disparition des insectes et autres proies des hérissons, qui ne trouvent plus assez à manger. Seule l'hibernation leur permet d'économiser des calories. Grâce à leur féroce appétit, les hérissons emmagasinent, dès le mois de juillet, une grande quantité de calories, transformées en graisse blanche sous-cutanée (calories nécessaires au maintien en vie de l'animal pendant son sommeil) et en graisse brune au niveau des épaules. Cette graisse, « brûlée » par son métabolisme, lui donnera, sous forme de chaleur, l'énergie indispensable pour ses périodes de réveil. Dès que la température chute, le hérisson prépare son nid, parfois même plusieurs nids, pour le cas, rare, où il aurait besoin d'en changer au cours de l'hiver. Il accumule les feuilles sèches, qui en constituent le principal matériau de construction, car elles sont étanches. Il peut aussi y ajouter brindilles et branches de fougères. Lorsque le tas est assez gros, il en creuse l'intérieur, repoussant les feuilles vers l'extérieur. Les parois extérieures du nid sont faites de rondins ou de branchages qui empêchent les feuilles de s'éparpiller. D'un diamètre de 50 cm environ, le nid terminé se compose d'une galerie d'entrée et d'une cavité centrale, tapissées d'une couche de feuilles de 10 cm d'épaisseur ! Très étanches et solides, ces nids sont de parfaits isolants du froid : en cas de température extérieure entre – 8 °C et + 8 °C, celle de l'intérieur oscille entre + 1 °C et + 5 °C. La durée de l'hibernation dépend du climat local : de 8 mois en Scandinavie, elle est de 6 mois en France et en Angleterre, et de quelques semaines seulement en Nouvelle-Zélande. À l'opposé, dans les zones méditerranéennes, le hérisson doit s'adapter à un autre problème : celui de la sécheresse, qui réduit, tout autant que le froid, les sources de nourriture. Le hérisson creuse alors un terrier dans un sous-bois et estive. La durée de cette léthargie estivale dépend des conditions extérieures, mais il se réveille souvent lorsqu'arrivent les pluies. Cette remarquable adaptation aux conditions climatiques défavorables a permis aux hérissons de coloniser aussi bien les régions froides comme la Scandinavie que le littoral méditerranéen, chaud et sec. Un croqueur d'insectes ayant peu d'ennemis Son introduction en Nouvelle-Zélande est due à son appétit. En dévorant plus de 80 coléoptères en une seule nuit, le hérisson est en effet un prédateur très efficace pour réguler les populations d'invertébrés terrestres qui endommagent cultures et jardins. Le hérisson a très peu de prédateurs naturels, sa carapace de piquants et sa faculté de se rouler en boule lui assurant une remarquable sécurité, plusieurs heures durant si nécessaire. De plus, le hérisson est une véritable « force de la nature » : il résiste étonnamment bien aux piqûres de vipères et de guêpes, et peut absorber, sans réel danger, une dose d'arsenic qui tuerait 25 personnes ! Il doit pourtant se méfier du putois. Les restes de peaux de hérisson trouvés dans les terriers de putois laissent penser que ce petit carnivore constitue un ennemi très efficace. Furtif, il arrive à surprendre le hérisson lorsque celui-ci s'approche de son terrier et l'égorge avant qu'il ait pu se mettre en boule. Les rapaces, les sangliers et sans doute les renards font également partie des ennemis du hérisson, mais les activités humaines représentent le plus grand danger pour l'espèce. Le hérisson et l'homme Une victime des routes Apprécié et respecté du grand public, officiellement protégé en Europe, ce petit mammifère à piquants, auquel on prêtait au Moyen Âge toutes sortes de vertus médicinales, est aujourd'hui victime du trafic routier et de l'agriculture intensive. Les dangers de la route et de l'agriculture Souvent, l'été, surtout après une pluie d'orage, les hérissons fourragent et s'attardent au bord des routes. Ils sont sûrs d'y trouver de nombreuses proies (insectes, escargots, vers de terre) attirées par l'asphalte chaud. La nuit, ils peuvent aussi être amenés à traverser routes et chemins, si ceux-ci se trouvent sur leur territoire de chasse. Ces incursions leur sont souvent fatales. Qu'ils traversent en courant ou se mettent en boule dès qu'une voiture arrive, ils ont peu de chance de se retrouver sains et saufs après son passage. À la fin de l'hiver, ce sont surtout les mâles, qui n'hésitent pas à traverser les routes pour rechercher une femelle, qui succombent ; en été, les jeunes, aventureux et inexpérimentés, comptent de nombreuses victimes ; au début de l'automne, ce seraient plutôt les femelles, à la recherche de grandes quantités de nourriture entre le moment de l'émancipation des jeunes et celui de l'entrée en hibernation, qui se feraient écraser. Il est difficile d'estimer le nombre de hérissons victimes du trafic automobile, mais, selon certaines estimations, ce seraient, au niveau européen, 700 000 de ces petits mammifères qui succomberaient chaque année sur les routes. La mortalité par accidents de la route dépasserait 20 %, selon certaines estimations. L'utilisation des engrais, des herbicides et des pesticides par les agriculteurs et les jardiniers est l'autre grande cause de mortalité chez les hérissons. Les empoisonnements par ces produits entraîneraient une mortalité de 26 %. La mort par intoxication aiguë touche surtout les jeunes entre 6 et 12 mois : curieux et peu expérimentés, ils s'aventurent volontiers dans les jardins d'agrément entretenus, là où la nourriture est facile à trouver, mais aussi là où les plantes sont fertilisées et traitées contre les insectes et les parasites. Par ailleurs, l'épandage généralisé de pesticides, notamment d'insecticides, entraîne la diminution des ressources alimentaires des hérissons. De la pommade de hérisson Le hérisson occupe une place privilégiée dans de nombreuses cultures. Déjà cité dans la Bible, il est présent dans la mythologie iranienne et dans celle de peuples d'Asie centrale et d'Afrique, où il est symbolisé comme un pionnier, initiateur de civilisation. Au Moyen Âge, on lui attribue toutes sortes de vertus médicinales. Pratiquement chaque partie de son corps pouvait guérir les maux humains. La pommade de hérisson, par exemple, avait la réputation d'être très efficace contre les furoncles ! L'intérêt que d'autres peuples ont porté au hérisson était plutôt d'ordre culinaire. L'animal est par exemple accommodé dans la cuisine traditionnelle tsigane, tandis que le hérisson d'Afrique du Sud est un mets apprécié dans cette région. Aujourd'hui, le hérisson n'est pas considéré comme une espèce menacée, mais ses effectifs ont nettement diminué, et les activités humaines modifient son habitat comme ses habitudes. Ainsi, la diminution des bocages qu'il affectionne tant, la disparition généralisée des haies, le débroussaillage et l'expansion du réseau routier dans des endroits reculés entraînent sa raréfaction. Il est aussi amené à s'installer plus souvent dans les jardins, où il peut être victime des tondeuses à gazon ou d'autres outils ou installations. Le hérisson est totalement protégé en France (et ce depuis 1981), partiellement en Suisse. Il est l'emblème de France Nature Environnement (la Fédération des associations de protection de la nature et de l'environnement), et une société anglaise, la British Hedgehog Preservation Society, est consacrée à la sauvegarde de l'espèce. Hérissons insulaires et oiseaux nicheurs Le hérisson est très aimé des jardiniers, qu'il aide à se débarrasser des limaces et autres insectes amateurs de légumes. Il a souvent accompagné l'homme dans la colonisation de nouvelles terres. Les colons anglais qui se sont installés en Nouvelle-Zélande, ou dans les îles écossaises, ont emmené ce croqueur d'insectes avec eux. Les capacités d'adaptation du hérisson ont assuré le succès de ces introductions. Souvent même, l'espèce a proliféré de façon considérable. Ainsi, dans l'île North Ronaldsay, des hérissons ont été introduit en 1972 pour lutter contre les limaces qui dévastaient les cultures. Une dizaine d'années plus tard, les limaces avaient disparu et les hérissons atteint le millier d'individus, sur une île de 14 km2 ! De la même façon, au début des années 2000, on compte 57 hérissons au km2 dans l'île de South Uist. Malheureusement, la prolifération des hérissons dans les îles constitue une menace pour les oiseaux qui nichent à terre, notamment, dans les îles écossaises, pour les petits échassiers (charadriiformes) comme les sternes et les gravelots. Les hérissons, en effet, consomment leurs œufs, entraînant une diminution notable des populations des espèces les plus touchées (jusqu'à 60 % des nids visités chez les plus vulnérables).

Homme et vie ( Choix de carrières - Météorologue )

En quoi consiste le métier de météorologue ? Bien des secteurs ont besoin de connaître les prévisions météo pour sécuriser leurs activités. Il peuvent alors compter sur les informations fournies par les météorologues. Quel est le point commun entre les secteurs de l'agriculture, l'aviation, la navigation, l'armée, ou encore la construction ? Tous ont besoin des compétences d'un météorologue ! Qu’est-ce qu’un météorologue ? Un météorologue, ou météorologiste, est un scientifique qui étudie les phénomènes météorologiques comme le vent, la pluie ou encore les orages. Le météorologue tente d’expliquer l’origine de ces phénomènes atmosphériques grâce aux mathématiques, à la physique (notamment la mécanique des fluides et la thermodynamique) et à la chimie. Les scientifiques spécialisés dans la prévision des phénomènes météorologiques sont appelés "prévisionnistes". Leurs prévisions peuvent être destinées au grand public, mais aussi à des secteurs comme l’aviation, l’agriculture ou la navigation maritime. En plus de leurs connaissances scientifiques, les météorologues s’appuient sur de nombreuses données récoltées par les stations météorologiques : température, pression atmosphérique, vitesse du vent, hygrométrie… Ils entrent ces données dans des logiciels de prévision numérique du temps (PNT), afin de réaliser des simulations et prévoir l’évolution de ces données. Quel est le salaire d’un météorologue ? Le salaire d’un météorologue dépend du poste occupé. Un technicien supérieur en météorologie gagne environ 1 600 euros bruts mensuels en début de carrière. Un ingénieur en météorologie débutant gagne quant à lui environ 1 830 euros bruts par mois. Enfin, les chercheurs touchent un salaire mensuel d’environ 2 200 euros bruts. Quel bac pour être météorologue ? La météorologie fait appel à des disciplines comme la physique, la chimie et les mathématiques. Par conséquent, il est indispensable d’être titulaire d’un baccalauréat général spécialité SVT ou dans tous les cas à dominante scientifique pour s’engager dans des études de météorologie. Pour devenir météorologue, la principale voie d’accès est l’École nationale de la météorologie (ENM). Cette école d’ingénieurs propose de devenir technicien supérieur de la météorologie (en deux ans) ou ingénieur des travaux de la météorologie (en 5 ans). Il est aussi possible de poursuivre avec un master à l’université : Océan, atmosphère, climat et observations spatiales (Oacos) à Paris, Climat à Lyon 1, Océan, atmosphère, climat à Toulouse 3, ou encore Physique, océan et climat à Brest. Quelle est la différence entre un météorologue et un climatologue ? Alors que la météorologie s’intéresse aux phénomènes atmosphériques à court terme, la climatologie étudie ces phénomènes sur de plus longues périodes. Les climatologues étudient les différents climats présents sur Terre, tentant de comprendre les évolutions passées pour mieux prédire les évolutions futures. Pour mieux comprendre l’évolution du climat, les climatologues prennent en compte des paramètres issus de disciplines aussi variées que la géophysique, l’océanographie, la volcanologie ou l’astrophysique. Aujourd’hui, la climatologie s’intéresse tout particulièrement aux changements climatiques provoqués par les activités humaines. Quels sont les métiers de la météo ? En France, la plupart des météorologues sont employés par Météo-France, établissement public à caractère administratif. Les techniciens supérieurs en météorologie filière exploitation (TSE) s’occupent notamment de collecter et de transmettre les données météo. Les techniciens filière instruments et installation (TSI) sont chargés d’installer, d’entretenir et de perfectionner les instruments de mesure. Les ingénieurs peuvent travailler dans des centres départementaux météorologiques. Les météorologues peuvent aussi travailler comme chercheurs au Centre national de recherches météorologiques (CNRM), au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ou au sein d’une université

Votre sante d'abord (57% Souffrent de fatigue )

57% des Français souffrent de fatigue saisonnière : voici comment la vaincre naturellement Passons au crible ce phénomène qui nous sape l'énergie chaque automne ! La fatigue saisonnière n'est pas une fatalité, et la solution pourrait bien se cacher dans un nutriment essentiel. Découvrons ensemble comment une simple vitamine peut métamorphoser votre vitalité en un temps record. Préparez-vous à une véritable renaissance énergétique, digne des plus belles transformations de la nature automnale ! La fatigue automnale, ce mal sournois qui nous guette Chaque année, c'est le même refrain. Les jours raccourcissent, les températures baissent, et notre énergie semble s'évaporer comme la rosée du matin. Ce n'est pas un mythe : la fatigue automnale est un phénomène bien réel qui touche près de 57% des Français. Mais d'où vient ce coup de pompe saisonnier ? Notre corps, tel un ours préparant son hibernation, réagit aux changements de luminosité et de température. La production de mélatonine, l'hormone du sommeil, augmente, tandis que celle de la sérotonine, l'hormone du bien-être, diminue. Résultat ? Un cocktail hormonal qui nous plonge dans une léthargie digne d'une marmotte en plein hiver. La vitamine D, ce rayon de soleil en capsule Mais ne désespérez pas ! La nature, dans sa grande sagesse, nous a dotés d'un allié de taille : la vitamine D. Surnommée "vitamine du soleil", elle est notre bouée de sauvetage face à la grisaille automnale. La vitamine D et la fatigue sont intimement liées. Cette vitamine joue un rôle crucial dans la régulation de notre énergie, de notre humeur et de notre système immunitaire. Le Dr. Claire Dubois, endocrinologue au CHU de Nantes, explique : "La vitamine D agit comme un véritable chef d'orchestre dans notre organisme. Elle synchronise nos rythmes biologiques et booste notre vitalité." LIRE AUSSI Vitamine D et cerveau : le nutriment clé pour booster votre mémoire de 30% L'effet turbo : comment la vitamine D décuple votre énergie Imaginez votre corps comme une voiture de course. La vitamine D serait l'équivalent d'un super carburant qui optimise les performances de chaque composant. Elle agit sur vos mitochondries, ces minuscules centrales énergétiques présentes dans chacune de vos cellules. En stimulant leur activité, la vitamine D permet une production d'énergie plus efficace et plus soutenue. C'est comme si vous passiez d'une vieille bicyclette rouillée à un vélo électrique dernier cri ! Les signes révélateurs d'une carence en vitamine D Comment savoir si vous êtes en manque de ce précieux nutriment ? Voici les principaux signaux d'alarme : Fatigue persistante et inexpliquée Douleurs musculaires et articulaires Humeur maussade et irritabilité Sensibilité accrue aux infections Si vous cochez plusieurs de ces cases, il est temps d'agir ! Une simple prise de sang peut confirmer une éventuelle carence. Le Dr. Martin Lefevre, nutritionniste à Paris, souligne : "Une carence en vitamine D est comme un moteur qui tourne au ralenti. En la corrigeant, on redonne à l'organisme toute sa puissance." La révolution en 7 jours : comment recharger vos batteries Bonne nouvelle : il est possible de tripler votre énergie en seulement une semaine grâce à la vitamine D ! Voici un plan d'action pour une cure express : Jour 1-3 : Commencez par une supplémentation adaptée (à déterminer avec votre médecin) Jour 4-5 : Exposez-vous au soleil 15-20 minutes par jour (sans crème solaire) Jour 6-7 : Intégrez des aliments riches en vitamine D à votre alimentation Attention cependant, la supplémentation en vitamine D doit être encadrée par un professionnel de santé. Un excès peut avoir des effets indésirables, notamment sur le métabolisme du calcium. La vitamine D et le poids sont également liés, une supplémentation adaptée peut donc avoir des effets bénéfiques sur votre silhouette. Les super-aliments riches en vitamine D Pour booster naturellement vos réserves de vitamine D, misez sur ces aliments champions : Les poissons gras (saumon, maquereau, sardines) Les œufs (surtout le jaune) Les champignons exposés au soleil Les produits laitiers enrichis Une anecdote amusante : au 18ème siècle, les marins britanniques embarquaient des tonneaux de sardines pour lutter contre le scorbut. Sans le savoir, ils se protégeaient aussi de la carence en vitamine D durant leurs longues traversées ! La synergie gagnante : vitamine D et autres nutriments La vitamine D ne fait pas cavalier seul. Pour optimiser son action, associez-la à d'autres nutriments clés. La vitamine C, par exemple, est un excellent complément. La vitamine C liposomale est particulièrement efficace pour booster l'énergie et renforcer les défenses immunitaires. C'est comme si vous donniez à votre corps une équipe de super-héros nutritionnels, prêts à combattre la fatigue sur tous les fronts ! Au-delà de l'énergie : les bienfaits insoupçonnés de la vitamine D La vitamine D n'est pas seulement votre alliée contre la fatigue automnale. Elle joue un rôle crucial dans de nombreux aspects de notre santé. Le Pr. Sophie Martin, rhumatologue à l'Hôpital Cochin, explique : "La vitamine D est comme un chef d'orchestre pour notre organisme. Elle intervient dans la santé osseuse, la régulation de l'humeur, et même dans la prévention de certaines maladies chroniques." Des études récentes ont même mis en lumière un lien entre la vitamine D et le coronavirus, soulignant son importance dans le renforcement de notre système immunitaire. Les pièges à éviter : quand trop de vitamine D nuit Si la vitamine D est essentielle, il faut néanmoins rester vigilant. Une surconsommation peut avoir des effets néfastes. Le Dr. Emilie Dupont, nutritionniste à Lyon, met en garde : "La vitamine D est liposoluble, ce qui signifie qu'elle s'accumule dans l'organisme. Un excès peut entraîner une hypercalcémie, potentiellement dangereuse pour les reins et le cœur." Il est donc crucial de suivre les recommandations d'un professionnel de santé et de ne pas céder à la tentation du "plus j'en prends, mieux je me porterai". Et si la fatigue persiste ? Les autres pistes à explorer Bien que la vitamine D soit souvent la clé pour retrouver son énergie, il arrive que la fatigue automnale cache d'autres problèmes. Si malgré une supplémentation adaptée, vous vous sentez toujours épuisé, il est temps d'investiguer plus en profondeur. Voici quelques pistes à explorer avec votre médecin : Un dérèglement thyroïdien Une anémie Un trouble du sommeil Un début de dépression saisonnière N'hésitez pas à consulter si votre fatigue persiste ou s'aggrave. Votre corps vous envoie peut-être un message qu'il ne faut pas ignorer. Alors, prêts à dire adieu à la fatigue automnale ? En intégrant la vitamine D à votre routine quotidienne, vous donnez à votre corps les outils nécessaires pour affronter la grisaille avec dynamisme et vitalité. Imaginez-vous traverser l'automne avec l'énergie d'un jeune arbre en pleine croissance, puisant sa force dans le soleil emmagasiné pendant l'été. C'est possible, et c'est à portée de main ! N'oubliez pas, prendre soin de sa santé, c'est comme planter les graines d'un jardin luxuriant : avec de l'attention et les bons nutriments, vous récolterez une vie pleine de vitalité et de bien-être. À vous de jouer maintenant, faites de cet automne une saison d'épanouissement et d'énergie retrouvée ! La fatigue saisonnière touche de nombreux Français, surtout pendant l’automne et l’hiver. Elle est souvent liée à des changements de lumière, de température, et de rythme de vie, ce qui peut entraîner une baisse de motivation, des sautes d’humeur, et des troubles du sommeil. Heureusement, il existe plusieurs méthodes naturelles pour surmonter cette fatigue. 1. Optimiser son sommeil Fixer des heures de coucher et de lever régulières : Favoriser un rythme de sommeil régulier aide l’organisme à se synchroniser avec les cycles naturels. Limiter les écrans avant de dormir : La lumière bleue des écrans perturbe la production de mélatonine, une hormone importante pour un sommeil réparateur. Créer un environnement propice au sommeil : Une chambre sombre, fraîche et calme favorise une meilleure qualité de sommeil. 2. Faire le plein de lumière S'exposer à la lumière du jour : La lumière naturelle, même faible, contribue à la production de sérotonine, une hormone qui améliore l’humeur. Essayer la luminothérapie : Si l'exposition naturelle est difficile, une lampe de luminothérapie peut être efficace pour pallier le manque de lumière. 3. Adopter une alimentation équilibrée Privilégier les aliments riches en vitamines et minéraux : Les fruits, les légumes, les noix, et les légumineuses apportent des nutriments essentiels pour combattre la fatigue. Consommer des oméga-3 : Les poissons gras, comme le saumon, le maquereau, et les sardines, aident à renforcer la vitalité et l’humeur. Limiter les sucres rapides et les excitants : Les aliments transformés, les boissons sucrées, et le café peuvent entraîner des fluctuations d’énergie. 4. Bouger et s’aérer Pratiquer une activité physique régulière : L’exercice stimule la circulation sanguine et libère des endorphines, ce qui procure une sensation de bien-être. Sortir à l’air frais : Même par temps froid, une promenade en plein air redonne de l’énergie et contribue à un meilleur sommeil. 5. Utiliser les plantes adaptogènes et les huiles essentielles Essayer le ginseng, le rhodiola, ou l’ashwagandha : Ces plantes adaptogènes aident l’organisme à mieux gérer le stress et à renforcer l’énergie. Diffuser des huiles essentielles comme le citron ou la menthe poivrée : Ces huiles sont reconnues pour leurs propriétés stimulantes et revitalisantes. 6. Pratiquer la relaxation et la méditation Intégrer la méditation dans sa routine : Quelques minutes par jour de pleine conscience ou de relaxation peuvent réduire le stress et améliorer la qualité de vie. Essayer la respiration profonde : Cette technique simple permet de calmer l’esprit et de mieux oxygéner le corps. Ces gestes simples et naturels peuvent aider à mieux gérer la fatigue saisonnière et à retrouver une énergie positive pendant les mois les plus sombres de l’année.

Agriculture ( Apports d’engrais de ferme en automne )

Engrais dans les cultures dérobées Dans le cas de cultures dérobées bien développées, en particulier les cultures dérobées fourragères résistantes au froid, des quantités similaires à celles pour les surfaces herbagères sont possibles. Les apports tardifs ne doivent être faits qu’en quantité réduite, suivant l’enracinement. En raison du risque de lessivage des nitrates, il convient d’être particulièrement prudent lors de l’apport de lisier dans les engrais verts, où seules de petites quantités sont possibles, si tant est qu’elles soient nécessaires. S’agissant de la fertilisation sur la paille de céréales ou de colza en été, l’apport de lisier accélère la décomposition. Enfin, en ce qui concerne la paille de maïs grain, il ne faut prévoir qu’un petit apport de lisier ; suivant la capacité de la culture suivante à absorber l’azote, il est aussi possible d’y renoncer totalement. Décomposition et apport de fumier Le fumier peut être épandu avant le travail primaire du sol, par exemple avant le colza, les cultures dérobées, les céréales et le maïs. Il ne doit toutefois pas être enfoui en profondeur, car cela peut entraîner sa putréfaction dans le sol. Ainsi, l’idéal est d’incorporer le fumier en surface : au contact de celui-ci avec l’oxygène, la terre et l’humidité, sa décomposition dans le sol est ce faisant favorisée. Par ailleurs, l’épandage de Desical ou d’Hasolit B poudre dans l’étable favorise l’assèchement de l’aire de repos et contribue à la décomposition ultérieure du fumier. Les apports supérieurs à 25 t de fumier par ha sont à éviter. En outre, si l’épandage se fait sur les cultures, une répartition fine est cruciale. Sur les prairies et les pâturages, le fumier doit être épandu assez tôt pour que la paille présente puisse se décomposer ou s’incorporer suffisamment rapidement. Il est également possible de procéder à des apports en automne ; selon les régions, les dégâts causés par les sangliers peuvent cependant être plus importants. Des quantités de 20 t par ha ne devraient pas être dépassées sur les surfaces herbagères. Du compost ou du fumier bien décomposé peuvent également être utilisés avec succès après le début de la période de végétation, si les précipitations sont suffisantes. La prudence est de mise pour les cultures telles que le tournesol, les pommes de terre et les betteraves sucrières. Dans ce cas, il est plus judicieux de faire un apport pour la culture dérobée précédente. Stockage des engrais de ferme A l’avenir, il sera de plus en plus important de pouvoir stocker les engrais de ferme longtemps et en toute sécurité : pour épandre ceux-ci à des périodes idéales et respecter les conditions légales concernées, il convient d’investir dans les capacités de stockage de ces engrais, seule façon de garantir que le lisier et le fumier soient utilisés au bon moment et au bon endroit. L’apport d’engrais de ferme en automne peut être une excellente pratique pour enrichir le sol avant la saison hivernale. Les engrais de ferme, comme le fumier, le compost, et les lisiers, apportent des nutriments organiques qui se libèrent progressivement, améliorant la structure et la fertilité du sol. Voici quelques éléments à considérer : Amélioration de la structure du sol : Les matières organiques des engrais de ferme améliorent la capacité du sol à retenir l’eau, renforcent la porosité et facilitent le développement des racines. Cela est particulièrement bénéfique pour les sols lourds, souvent compactés. Fourniture de nutriments : Les engrais de ferme sont riches en azote, phosphore, potassium, et autres oligo-éléments essentiels pour la croissance des plantes. Leur apport en automne permet une décomposition progressive, ce qui réduit les risques de lessivage et assure une disponibilité de nutriments au printemps. Stimulation de l’activité biologique : L'apport de matières organiques active les micro-organismes et favorise les vers de terre, ce qui améliore la décomposition et favorise la santé globale du sol. Réduction des mauvaises herbes et des maladies : Les engrais de ferme apportés en automne et bien décomposés peuvent réduire la prolifération des mauvaises herbes et certains agents pathogènes du sol. Conseils pratiques pour l’apport en automne Quantité : Adapter les quantités en fonction des analyses de sol et des besoins des cultures pour éviter tout excès de nutriments. Incorporation : Les engrais de ferme sont plus efficaces s’ils sont légèrement enfouis dans le sol, ce qui limite les pertes par volatilisation et permet une meilleure décomposition. Précautions environnementales : Appliquer les engrais de ferme de façon à éviter le lessivage des nutriments dans les cours d’eau, surtout si le sol est en pente. L’apport d’engrais de ferme en automne permet ainsi d’enrichir durablement le sol, de préparer la prochaine saison de culture, et d’améliorer la fertilité à long terme. Teneur en nutriments Les engrais de ferme ne peuvent être utilisés avec efficacité et efficience que si leur teneur en nutriments est connue. Dans cette optique, il faut se baser sur une analyse. Les différences saisonnières compliquent toutefois l’interprétation des résultats. En particulier, la teneur en matière sèche (MS) varie parfois fortement au cours de l’année. Malgré cela, au début de l’hiver, le lisier donne de bonnes indications sur sa teneur en nutriments. A la place d’analyses, des valeurs indicatives renseignent aussi sur la teneur (PRIF). Il est cependant décisif de connaître le taux de dilution ou la teneur en MS. Ne pas utiliser les surfaces herbagères comme décharges Les surfaces herbagères sont le lieu où le lisier est le plus souvent utilisé pendant toute la période de végétation. Elles ne doivent cependant pas servir de décharges ! Ainsi, suivant les besoins en azote, on peut apporter 20 à 30 m 3 par ha avant chaque repousse. Il faut accorder une attention particulière à l’apport élevé en potasse et, éventuellement, à un approvisionnement élevé en phosphore dans le sol. L’apport de lisier à la fin de l’automne sur les pâturages et les prairies (artificielles ou naturelles) favorise une fauche précoce au printemps suivant. Cette manière de faire permet d’obtenir un peuplement dense et résistant au piétinement, en particulier dans les pâturages. Au printemps, un apport d’environ 150 kg de Kieserite (15 % Mg / 20 % S) ou 300 kg d’Hasolit Kombi PluS (20 % Ca / 6 % Mg / 5% S) par hectare au début de la période de végétation est judicieux, car le besoin en soufre (S) de la culture fourragère est d’environ 30 - 50 kg par hectare. Les surfaces herbagères ne doivent pas servir de décharges. Valorisateurs de lisier dans les grandes cultures Dans les grandes cultures, les céréales, le colza et le maïs sont les principaux valorisateurs de lisier. En automne, le colza prélève environ 30 kg d’azote par ha dans le sol. Ce besoin peut être facilement apporté sous forme de lisier avant le semis, pour autant que la capacité de rétention et la profondeur du sol le permettent. Les apports très précoces dans le colza et les céréales ne devraient pas dépasser 20 à 25 m 3 par ha en raison des risques météorologiques (par lessivage et ruissellement). Dans le maïs, une première application peut être planifiée juste avant ou après le semis, la fertilisation étant optimale jusqu’au stade 6 - 8 feuilles. Dans ce cas de figure aussi, la capacité de rétention du sol détermine la quantité maximale à apporter. Pour des quantités plus importantes avant le semis, il est recommandé d’utiliser un inhibiteur de nitrification, car celui-ci retient plus longtemps l’azote sous forme d’ammonium, qui, lié par les particules d’argile, est transformé en nitrate disponible pour les plantes au fur et à mesure. Engrais dans les cultures dérobées Dans le cas de cultures dérobées bien développées, en particulier les cultures dérobées fourragères résistantes au froid, des quantités similaires à celles pour les surfaces herbagères sont possibles. Les apports tardifs ne doivent être faits qu’en quantité réduite, suivant l’enracinement. En raison du risque de lessivage des nitrates, il convient d’être particulièrement prudent lors de l’apport de lisier dans les engrais verts, où seules de petites quantités sont possibles, si tant est qu’elles soient nécessaires. S’agissant de la fertilisation sur la paille de céréales ou de colza en été, l’apport de lisier accélère la décomposition. Enfin, en ce qui concerne la paille de maïs grain, il ne faut prévoir qu’un petit apport de lisier ; suivant la capacité de la culture suivante à absorber l’azote, il est aussi possible d’y renoncer totalement. Décomposition et apport de fumier Le fumier peut être épandu avant le travail primaire du sol, par exemple avant le colza, les cultures dérobées, les céréales et le maïs. Il ne doit toutefois pas être enfoui en profondeur, car cela peut entraîner sa putréfaction dans le sol. Ainsi, l’idéal est d’incorporer le fumier en surface : au contact de celui-ci avec l’oxygène, la terre et l’humidité, sa décomposition dans le sol est ce faisant favorisée. Par ailleurs, l’épandage de Desical ou d’Hasolit B poudre dans l’étable favorise l’assèchement de l’aire de repos et contribue à la décomposition ultérieure du fumier. Les apports supérieurs à 25 t de fumier par ha sont à éviter. En outre, si l’épandage se fait sur les cultures, une répartition fine est cruciale. Sur les prairies et les pâturages, le fumier doit être épandu assez tôt pour que la paille présente puisse se décomposer ou s’incorporer suffisamment rapidement. Il est également possible de procéder à des apports en automne ; selon les régions, les dégâts causés par les sangliers peuvent cependant être plus importants. Des quantités de 20 t par ha ne devraient pas être dépassées sur les surfaces herbagères. Du compost ou du fumier bien décomposé peuvent également être utilisés avec succès après le début de la période de végétation, si les précipitations sont suffisantes. La prudence est de mise pour les cultures telles que le tournesol, les pommes de terre et les betteraves sucrières. Dans ce cas, il est plus judicieux de faire un apport pour la culture dérobée précédente. Stockage des engrais de ferme A l’avenir, il sera de plus en plus important de pouvoir stocker les engrais de ferme longtemps et en toute sécurité : pour épandre ceux-ci à des périodes idéales et respecter les conditions légales concernées, il convient d’investir dans les capacités de stockage de ces engrais, seule façon de garantir que le lisier et le fumier soient utilisés au bon moment et au bon endroit.

Environnement ( Moins d'eau, plus de récoltes )

Moins d'eau, plus de récoltes: comment EF Polymère parvient à revitaliser les sols avec son absorbant biodégradable EF Polymère est une entreprise innovante qui développe des solutions pour lutter contre la dégradation des sols et améliorer la gestion de l'eau en agriculture. Leur produit phare est un polymère absorbant biodégradable qui aide à maintenir l'humidité dans le sol, ce qui est particulièrement utile dans les régions arides ou soumises à des périodes de sécheresse. Grâce à cette technologie, EF Polymère parvient à réduire les besoins en irrigation tout en augmentant les rendements des cultures. Voici comment fonctionne ce polymère absorbant : Absorption et rétention d'eau : Le polymère a la capacité d'absorber une quantité d'eau pouvant atteindre plusieurs fois son poids. Lorsqu'il est mélangé à la terre, il forme une réserve d'eau qui est progressivement libérée en fonction des besoins des plantes. Cela permet de limiter l'évaporation de l'eau et de la garder accessible aux racines. Biodégradabilité : Contrairement aux polymères classiques qui peuvent laisser des résidus nocifs, le produit d'EF Polymère est conçu pour se dégrader naturellement dans le sol, sans impact négatif sur l'environnement. Au fil du temps, il se transforme en nutriments bénéfiques, contribuant à l'amélioration de la santé du sol. Revitalisation des sols : En réduisant le stress hydrique, le polymère permet aux plantes de mieux se développer, même dans des conditions difficiles. De plus, il améliore la structure du sol en augmentant sa porosité, ce qui facilite l'infiltration de l'eau et de l'air, essentiels pour une croissance saine des plantes. Réduction des coûts d'irrigation : En maintenant une humidité constante dans le sol, ce polymère permet aux agriculteurs de diminuer la fréquence et la quantité d'irrigation. Cela est particulièrement avantageux dans des contextes où l'eau est une ressource limitée. Les résultats obtenus avec l'absorbant d'EF Polymère montrent une augmentation des rendements et une réduction significative de l'eau utilisée pour l'irrigation. La société EF Polymer propose des granulés organiques biodégradables à placer dans les champs. Au contact de l'eau, elle gonfle pour retenir jusqu'à 100 fois son poids et limiter les besoins en irrigation. C'est la solution qui a su séduire le jury du World Living Soils Forum. Pour sa seconde édition, l'événement - co-organisé avec ChangeNow - a réuni début octobre pas moins de 500 personnes à Arles (Bouches-du-Rhône). Le rassemblement s'oriente autour de la préservation, la santé et la régénération des sols alors que 40 % d'entre eux sont dégradés sur la planète. Au milieu des conférences et débats, le World Living Soils Forum était également l'occasion de mettre à l'honneur des entreprises. Parmi les initiatives présentées, celle de EF Polymer a tapé dans l'œil du jury, qui lui a décerné son coup de cœur. Un besoin en irrigation diminué de 40 % pour un rendement augmenté de 15 % Cette société propose de remplacer les polymères super absorbants par une alternative constituée de déchets organiques et biodégradables. Livré sous forme de granulés, ce produit peut s'incorporer de différentes manières au sein des sols. Une fois placé, il va capter les molécules d'eau afin de les emprisonner et les retenir le plus longtemps possible dans la terre. EF Polymer promet que sa solution peut stocker plus de 100 fois son poids en eau. L'objectif est de maintenir les sols convenablement irrigués. Surtout, grâce à cette manne d'eau prise au piège, il n'est plus nécessaire d'arroser autant ses champs. L'entreprise garantit un besoin en eau réduit de 40 %. Mais la capacité d'irrigation des déchets organiques d'EF Polymer présente aussi l'avantage d'augmenter le rendement des sols. En maintenant ses terres humides, la solution peut générer une récolte 15 % plus élevée tout en utilisant 20 % de fertilisant en moins. Un produit biodégradable en une année, mais actif durant six mois Les granulés d'EF Polymer est fabriquée à partir de résidus végétaux, tels que des peaux d'oranges ou de bananes. Une matière première bien moins impactante sur l'environnement que l'acide acrylique (dérivée du pétrole) utilisée pour concevoir les super absorbants conventionnels. Ainsi, la production d'EF Polymer se présente comme un procédé à faible émission de CO2. Le point le plus intéressant de la solution d'EF Polymer est sa capacité à disparaître en l'espace d'un an. Malgré sa biodégradabilité, le produit assure un service garanti sur une période de six mois. Surtout, la société assure qu'aucune pollution des sols ou des nappes phréatiques n'est à déplorer après l'utilisation de sa solution. Fondée en 2017, EF Polymer est une société indienne dont le siège social s'est déplacé au Japon depuis 2020. Ce déménagement a coïncidé avec un projet pilote de 80 ha mené en Inde. Depuis, les granulés d'EF Polymer ont vu leur commercialisation autorisée en Inde (2021), au Japon (2022) ainsi qu'aux États-Unis (2023).

Homme et vie ( Choix de carrières - Climatologue )

En quoi consiste le métier de climatologue ? Avec l’inquiétude liée au réchauffement climatique, les avis des climatologues sont de plus en plus demandés. Voici en quoi consiste le métier de climatologue et comment y accéder. Prévoir l'évolution du climat dans les années à venir est une préoccupation on ne peut plus d'actualité, faisant du métier de climatologue une profession essentielle pour l'avenir de la planète. Quel est le travail d’un climatologue ? Le travail du climatologue consiste à étudier le climat sur des périodes plus ou moins longues, dans le but de comprendre comment il évolue et à quoi il pourrait ressembler dans le futur. Pour cela, le climatologue analyse de nombreuses informations récoltées par les stations météorologiques, les capteurs océaniques ou encore les satellites. Ce scientifique peut étudier différents domaines de la climatologie, comme la classification des climats (étude des climats dans des zones géographiques précises), la modélisation des climats pour prédire leur évolution, la paléoclimatologie (étude des variations anciennes du climat), ou encore l’étude des impacts des changements climatiques sur l’environnement et les sociétés humaines. Selon leur domaine de recherche, les climatologues utilisent des données provenant de disciplines scientifiques telles que l’océanographie, l’astrophysique, la glaciologie, la géophysique, la chimie, la volcanologie… Les travaux des climatologues intéressent les organisations comme l’ONU, mais aussi les États qui cherchent à adapter leurs politiques publiques, et les entreprises comme les compagnies d’assurances pour la gestion des risques de catastrophes naturelles. Quelles études pour être climatologue ? Pour devenir climatologue, il est indispensable d’avoir de solides connaissances en mathématiques, en physique et en chimie. Après un baccalauréat général avec des spécialités scientifiques, on peut se diriger soit vers un diplôme d’ingénieur à l’École nationale de la météorologie, soit vers un master. Plusieurs cursus universitaires sont proposés, comme le master Sciences de l’océan, de l’atmosphère et du climat (Soac, université de Lyon 1), le master Interaction climat-environnement et télédétection (Ice) à Paris-Saclay, le master Océan, atmosphère, climat et observations spatiales (Oacos) à Paris Jussieu, ou encore le master Atmosphères intérieures et extérieures (AIR) à Paris Diderot. Après l’obtention d’un diplôme de niveau Bac +5, les étudiants peuvent passer un doctorat pour devenir chercheurs. Quel est le salaire d’un climatologue ? Le salaire d’un climatologue varie selon son statut et la structure qui l’emploie. Dans le privé, un climatologue débutant gagne environ 2 000 euros bruts par mois, un climatologue chercheur à l’université perçoit entre 2 000 et 4 000 euros bruts mensuels Quel métier faire pour sauver la planète ? Grâce à ses recherches, le climatologue prévoit l’évolution du climat et les impacts potentiels des changements climatiques sur l’environnement et la société. Il est alors possible de mettre en place des solutions pour limiter ces impacts. Le climatologue fait donc partie des métiers les plus utiles pour "sauver la planète". Les ingénieurs ont aussi une mission décisive puisqu’ils mettent au point diverses technologies pour la protection de l’environnement : développement des énergies renouvelables, techniques de recyclage, réduction des déchets, techniques de dépollution, développement de matériaux écologiques, etc. De nombreux scientifiques travaillent aussi au sauvetage de la planète en protégeant les espèces animales et les écosystèmes, et en alertant le grand public sur les catastrophes naturelles. Enfin, d’autres métiers comme éducateur environnement, agriculteur bio, conseiller en développement durable ou analyste environnemental contribuent eux aussi à la protection de la planète.

Votre vie et sante d'abord ( Le rugby est un sport dynamique )

Pourquoi jouer au rugby ? « Le football est un sport de gentlemen pratiqué par des voyous et le rugby est un sport de voyou pratiqué par des gentlemen. » Vous connaissez certainement cette célèbre citation si vous avez déjà regardé le film Invictus. Né au XIXe siècle en Angleterre, le rugby est en effet un sport collectif très apprécié pour ses valeurs. À savoir le fair-play, le respect d’autrui, la solidarité et l’humilité. D’ailleurs, ce sport existe en de nombreuses variantes : rugby à XIII (rugby league), rugby foulard (tag rugby), beach rugby... En plus, c’est une activité physique à part entière pratiquée aussi bien par la gent masculine que féminine. Malgré les apparences, vous avez donc tout à gagner à faire du rugby. Cet article fait justement le point sur les avantages de ce sport collectif. Mais encore, vous pouvez découvrir dans les lignes suivantes comment il se pratique. Pourquoi faire du rugby ? Le rugby à XV, dont la coupe du monde se déroule cette année (2019) au Japon, constitue aujourd’hui la variante la plus pratiquée de cette activité sportive. Il rassemble actuellement plus de 281 000 licenciés en France, selon les données de la Fédération française de rugby (FFR). Toutefois, ces chiffres sont en forte baisse. Et ce, malgré les bienfaits que présente ce sport collectif. Aussi, pour vous convaincre de vous lancer dans cette pratique sportive, voilà de bonnes raisons de faire du rugby. Des valeurs intéressantes à partager Les commentateurs, spécialistes, joueurs et passionnés du ballon ovale sont unanimes à ce sujet. Le rugby brille par les nombreuses valeurs humaines qu’il mêle et l’esprit qu’il dégage. De fait, ce sport collectif développe le sens de la solidarité et de la vie en communauté ainsi que la cohésion d’équipe. Rassembleur, il vous apprend également à rester fair-play dans le défi et l’adversité. Mais surtout à faire preuve de respect envers vos partenaires de jeu, vos adversaires et l’arbitre. Mieux encore, il travaille l’humilité et le dépassement de soi. En plus, il encourage la prise d’initiative et favorise la persévérance. L’activité idéale pour garder la forme Bien évidemment, comme il s’agit d’une activité physique, le rugby est bon pour la santé. Il vous permet effectivement d’optimiser votre souplesse, votre rapidité, votre agilité, votre équilibre et votre coordination motrice. En outre, faire du rugby vous donne la possibilité d’améliorer vos capacités respiratoires et cardiovasculaires. Parfaite pour développer votre endurance et pour gagner en puissance, cette pratique sportive vous permet aussi de faire travailler vos muscles au grand complet et les renforcer. Il n’y a rien de plus efficace d’ailleurs pour entretenir votre forme et améliorer votre résistance à l’effort. Attention ! Le rugby est un sport dynamique et physiquement exigeant. Sa pratique nécessite ainsi une excellente forme physique, notamment de bonnes aptitudes cardio-respiratoires. De ce fait, ce sport de contact est à éviter pour les personnes qui souffrent de problèmes cardiaques, respiratoires et neurologiques. Cela s’applique également à celles qui ont des problèmes aux yeux, aux reins et au niveau de la colonne vertébrale. Dans tous les cas, l’avis d’un médecin est d’une importance capitale pour savoir si vous pouvez ou non pratiquer cette activité sportive. Une pratique bénéfique à la santé mentale Comme mentionné plus haut, le rugby est un sport de défi qui vous incite à vous dépasser. Il fait donc progresser tant le physique que le mental. À l’instar de toute activité physique et sportive, il vous aide aussi à vous dépenser et à évacuer le stress. De plus, il n’y a pas mieux pour vous affranchir des tensions et frustrations diverses. Justement, la pratique du ballon ovale est particulièrement conseillée aux enfants qui ont besoin de libérer leur agressivité. Par ailleurs, pour gagner en confiance et améliorer son estime de soi, ce sport porteur de valeurs est l’activité idéale. Apprendre le rugby : comment faire ? Pour apprendre le rugby, il n’y a pas trente-six solutions. Il faut s’inscrire dans un club de rugby parmi ceux affiliés à la Fédération française de rugby. Pour faciliter votre démarche, HelloAsso met d’ailleurs à votre disposition un outil en ligne qui permet de localiser les clubs près de chez vous. Plus encore, il vous fournit tous les renseignements nécessaires pour les contacter (adresse électronique, numéro de téléphone…). À cela s’ajoutent d’autres informations essentielles comme : Les pratiques proposées Les dirigeants du club Les responsables des cours En tout cas, il ne convient surtout pas d’hésiter à faire le déplacement pour visiter les installations. Mais notamment pour rencontrer et discuter avec les éducateurs et les dirigeants du club de rugby. Il va sans dire que certaines structures qui disposent d’un site web. Dans ce cas, prenez le temps de le consulter pour en savoir davantage sur le club de votre choix. Prêtez ainsi particulièrement attention aux réalisations du club et les conditions d’inscription (tarif, date limite d’inscription, mode de règlement de l’inscription, pièces justificatives à fournir, etc.). Inscription à un club de rugby : les modalités Si le club de rugby possède un site ou une page internet sur HelloAsso, l’inscription peut généralement s’opérer en ligne. Sinon, vous devez vous rendre directement auprès des locaux de la structure. Quoi qu’il en soit, renseignez-vous d’abord sur les modalités d’inscription avant votre adhésion. Vous êtes prêt à découvrir les valeurs du rugby et à vous épanouir dans ce sport collectif ? Ne perdez pas de temps ! Trouvez dès maintenant un club de rugby près de chez vous et inscrivez-vous pour rejoindre une équipe passionnée. Cliquez ici pour trouver votre club de rugby. En principe, une inscription dans un club de rugby est valable un an. En ce qui concerne le prix de la licence, il varie en fonction de la structure et du type de pratique (loisir ou compétition). Mais, en moyenne, il faut compter environ une centaine d’euros pour l’inscription d’un enfant de moins de 5 ans. Le tarif augmente ensuite au fur et à mesure des catégories. Toujours au niveau du cout, certains clubs proposent un tarif qui comprend déjà la cotisation au club, la licence et l’assurance. Ils peuvent même y ajouter le prix des kits vestimentaires (survêtement, short, chaussettes… aux couleurs du club bien sûr). Ressources supplémentaires pour apprendre le rugby Outre les pratiques au club, vous pouvez aussi recourir à d’autres ressources pour apprendre le rugby. Bien évidemment, ces moyens supplémentaires n’ont d’autre but que de vous aider à mieux comprendre cette pratique sportive. Les manuels, vidéos sur internet… vous servent ainsi principalement à approfondir votre connaissance des règles du jeu et des techniques de base du rugby. Hors-jeu, plaquage, essai, mêlée…, rien n’aura de secret pour vous, au moins sur le papier. Dans la même optique, informez-vous sur les règles de sécurité à respecter pour assurer votre sûreté et celle des autres joueurs pendant la pratique. Comment se passe un entrainement de rugby ? Les entrainements de rugby ont en général lieu les mercredis après-midi et les samedis. Quant à leur déroulement, chaque éducateur/entraineur a son propre programme d’entrainement. Toutefois, chaque entrainement commence par une séance d’échauffement et se termine avec des étirements. Pour gagner en puissance, en endurance et en explosivité, les entraineurs programment le plus souvent un travail cardio-vasculaire et de pliométrie. En pratique, il s’agit d’alterner footings, fractionnés, sauts ou divers exercices recourant aux escaliers… Pour ce qui est de l’apprentissage des techniques et règles du jeu, la démarche diffère suivant l’objectif du coach de rugby. En tout cas, avec un entrainement de rugby adapté, vous pouvez : Apprendre à faire des passes et des coups de pied (volée, drop…) Apprendre à optimiser l’occupation de l’espace Travailler la prise d’information et l’anticipation Travailler la défense et l’attaque Bon à savoir Outre une bonne préparation physique, une alimentation saine et maitrisée est également de mise pour tout sportif amateur ou professionnel. Et ce, afin d’améliorer ses performances, de bénéficier d’une récupération optimale et se maintenir en bonne santé. Bien s’équiper pour son entrainement de rugby Parfois, les clubs de rugby fournissent à leurs membres les tenues pour les matchs et les entrainements. Dans le cas contraire, vous devrez apporter vous-même vos vêtements et vos équipements de rugby. Bien entendu, en matière d’habit, il vous faut pour bien démarrer un maillot, un short et des chaussettes. Dans ce cas, tournez-vous vers les produits qui allient qualité, confort, résistance et performance. Concernant les chaussures de rugby, le port de modèles à crampons est de mise. Mais encore, il est fortement recommandé de sélectionner des chaussures dotées de crampons moulés. Ces modèles se révèlent effectivement plus efficaces et moins chers. Si vous le désirez, rien ne vous empêche également de faire l’acquisition d’autres accessoires pour garantir votre protection. Il en est ainsi surtout du protège-dent. Vous avez alors le choix entre les modèles thermoformables ou sur mesure. Appelé aussi protège-dent thermomoulable, le modèle thermoformable est un protège-dent à plonger dans l’eau bouillante. Ce qui vous permet de l’adapter à merveille à votre dentition. Autres accessoires que vous pouvez acquérir : protège-tibia, épaulière, casque, etc. En tout cas, ces accessoires de protection sont particulièrement conseillés pour les enfants qui pratiquent le rugby. Comment se déroule un match de rugby ? Pour ce qui est du déroulement d’un match de rugby, il commence par la désignation de l’équipe qui engage. Pour cela, l’arbitre effectue un simple tirage au sort (pile ou face) à l’aide d’une pièce de monnaie. L’équipe ainsi désignée se place ensuite au milieu du terrain. Un coup de pied vers le camp adverse marque alors le coup d’envoi du match. Concrètement, selon la règle officielle, il faut jouer un drop (coup de pied tombé) et attendre que le ballon ait parcouru 10 m avant de le jouer. Ce type de coup de pied s’avère d’ailleurs obligatoire dans certaines remises en jeu et à la reprise après la mi-temps. Lorsque l’une des équipes a marqué des points ou touché un but via un essai, une transformation, une pénalité ou un drop, l’équipe n’ayant pas marqué effectue la remise en jeu par un coup de pied de renvoi. À noter que le nombre de joueurs et la durée d’un match de rugby dépendent de la variante pratiquée et de la catégorie d’âge. Ainsi, dans le cadre d’un match de rugby à XV sénior, la partie dure 80 minutes avec une mi-temps de 10 minutes. En cas d’égalité, deux prolongations de 10 minutes sont prévues. Mais uniquement s’il s’agit d’un match à élimination directe comme lors de la coupe du monde. Si après les prolongations, les deux équipes n’arrivent toujours pas à se départager, elles procèdent à une séance de tirs au but. Dans le cas d’un match de rugby à XV chez les moins de 19 ans et moins de 17 ans, par contre, la durée de la partie n’est que de 70 minutes. À cela s’ajoute une mi-temps de 5 minutes. À partir de quel âge pratiquer le rugby ? Le rugby est un sport qui s’adresse à tous, dès le plus jeune âge. À partir de 3 ans, les enfants peuvent commencer à découvrir le rugby avec le baby rugby, une catégorie spécialement conçue pour les joueurs de 3 à 6 ans. Axé sur des activités ludiques et des exercices d’initiation adaptés à leur âge, le baby rugby vise à développer leurs compétences motrices de base et à favoriser leur découverte du rugby. En grandissant, les enfants peuvent poursuivre leur progression à travers différentes catégories d’âge. Les poussins/poussines (7 à 8 ans) apprennent les règles du jeu et les techniques de base, tandis que les benjamins/benjamines (9 à 10 ans) renforcent leurs compétences techniques et tactiques. Les minimes (11 à 12 ans) se concentrent sur des aspects plus techniques du jeu, comme la touche, la mêlée et le plaquage, tandis que les cadets/cadettes (13 à 14 ans) intègrent des stratégies tactiques avancées et développent leur condition physique. Chaque étape du parcours offre aux jeunes joueurs l’opportunité de progresser et de participer à des compétitions adaptées à leur niveau. Le rugby est bien plus qu’un sport, il constitue également un moyen fantastique pour les enfants de socialiser, de s’épanouir et de se surpasser. Quel que soit leur gabarit, le rugby accueille tous les enfants et leur offre une expérience unique et enrichissante dès leur plus jeune âge. . Si 5 ans est l’âge idéal pour commencer à faire du rugby, notamment pour devenir joueur professionnel, cela n’empêche aucunement les grands de se lancer dans cette pratique sportive en tant que loisir. En effet, vous avez tout à fait la possibilité de jouer au rugby à 20 ans ou à 30 ans. L’essentiel, c’est que vous disposiez d’une excellente condition physique et d’un avis favorable du médecin matérialisé dans un certificat médical. D’ailleurs, en présence de contre-indication, une personne ne peut en aucune façon se mettre à cette activité, cela peu importe son âge. Comment participer à une compétition de rugby ? Que ce soit dans le cadre du rugby amateur ou de haut niveau, il importe de s’inscrire dans un club pour pouvoir participer à une compétition. Bien évidemment, c’est la FFR qui chapeaute les tournois auxquels ses quelque 1922 clubs affiliés prennent part. Et ce, des championnats professionnels aux plus petites séries amateurs, aussi bien chez les hommes que les femmes et chez les séniors comme chez les jeunes. Dans tous les cas, les championnats se déroulent sur la saison. En outre, suivant le nombre des clubs engagés dans une compétition en particulier, il faut passer plusieurs phases. À savoir les éliminatoires et les phases finales. Toutefois, dans certains cas, une phase de poule suffit pour départager les clubs inscrits à un tournoi. Parmi les nombreuses compétitions de rugby organisées en France, l’on peut citer : Chez les séniors (hommes) : Les championnats professionnels (Top 14 et Pro D2) Les championnats amateurs (Fédérale 1, Fédérale 2 et Fédérale 3) Les séries territoriales amateurs (Honneur, Promotion d’honneur, Première série, etc.) Les championnats d’entreprise qui opposent des équipes masculines d’entreprises ou d’administrations Chez les séniors (femmes) : Élite 1, Fédérale 1, etc. Chez les jeunes : Juniors (Coupe René-Crabos, coupe Jean-François Phliponeau, etc.) Cadets (Coupe Pierre Alamercery, challenge Jean Teulière, etc.) Minimes (Super Challenge de France Élite, etc.) À noter que les tournois cités ci-dessus concernent la pratique du rugby à XV. Vous souhaitez organiser un tournoi amateur ? Comment choisir son club de rugby ? Que vous souhaitiez faire du rugby en tant que loisir ou dans le cadre professionnel, il se révèle crucial de bien choisir votre club. Et pour cause, une adhésion à ce type de structure représente un véritable investissement. Vous investissez non seulement votre argent, mais également votre temps et votre énergie. En plus, il se peut que votre localité comporte plusieurs clubs de rugby. Opter pour la structure appropriée n’est donc pas une mince affaire. Plusieurs points doivent alors entrer en ligne de compte pour le choix du club de rugby idéal. D’une part, vérifiez que la structure est réellement affiliée à la FFR. De fait, il n’y a que les clubs affiliés qui sont habilités par la fédération à délivrer une licence. D’autant que si vous désirez participer à une compétition de rugby, seuls ces clubs peuvent prendre part aux tournois organisés par les comités et les ligues. Qui plus est, comme dit plus haut, leur tarif intègre et le prix de la licence et le coût de l’assurance. Quoi de plus rassurant pour jouer au ballon ovale en toute sérénité ! D’autre part, pour pouvoir pratiquer le rugby dans des conditions optimales, il convient de miser sur un club bien équipé. Dès lors, privilégiez les structures qui disposent d’installations et de matériels de qualité et conformes aux normes. Pour vous en assurer, n’hésitez pas à faire un tour dans les locaux du club. Cela vous donnera également l’occasion d’aller à la rencontre des entraineurs et responsables. Mais aussi d’avoir des informations sur les offres et les tarifs du club ainsi que les modalités d’inscription. Par ailleurs, assurez-vous que le club de votre choix propose la pratique à laquelle vous voulez vous initier. N’attendez plus pour vivre l’expérience du rugby ! Trouvez le club idéal et rejoignez une communauté passionnée de ce sport. Cliquez ici pour découvrir les clubs de rugby près de chez vous et lancez-vous dans cette aventure sportive enrichissante Pas convaincu par le rugby ? Découvrez le basket, le volley, le handball ou encore la football. Gérez un club de rugby ? Augmentez sa visibilité sur internet en vous inscrivant sur HelloAsso. Mettez en avant votre club et attirez de nouveaux membres. Découvrez tous les avantages du rugby Le rugby, un sport de défi Le rugby est un sport de défi. Physiquement bien sûr mais aussi mentalement. Avec la balle ovale, dépensez-vous et dépassez-vous ! Au rugby, il n’y a pas que les défenseurs que vous dépassez. Si c’est un sport de balle, c’est aussi un sport de contact et de défi. Vous apprenez à vous exprimer et à vous affirmer dans l’adversité. Le rugby vous permet de vous dépasser pour progresser. Vous gagnez en confiance en vous et vous évacuez votre stress. Dans la créativité autant que dans l’intensité, le rugby vous permet de vous libérer et de vous donner à fond. conseils-les-bienfaits-du-rugby Les avantages physiques et techniques du rugby Vous avez envie d’un sport complet ? Au rugby, pour le physique comme pour la technique, prenez de la profondeur ! Parmi toutes les particularités qui font la magie du rugby, vous jouez avec un ballon ovale ! A la main comme au pied, vous devez faire preuve d’une adresse accrue pour manier la gonfle. Les gestes techniques sont nombreux en attaque comme en défense et font progresser votre gestuelle, votre équilibre et votre dextérité. C’est aussi un sport où vous travaillez votre puissance, surtout en conquête. En attaque, vous travaillez autant les sprints que l’explosivité et les appuis dans des petits périmètres. Adresse, technique, équilibre, puissance, vitesse : votre physique et votre technique progressent en profondeur. Longtemps stéréotypé, pour jouer avec des physiques très hétérogènes , le sport évolue et les physiques des joueurs aussi. Aujourd'hui, le pratiquant se rapproche d’un joueur athlétique capable de courir comme d’effectuer des actions de forces. conseils-les-bienfaits-du-rugby Travaillez votre cardio avec le rugby Au rugby, il faut du coeur pour gagner ! Ca tombe bien, vous améliorez votre cardio. A trente sur un terrain de sport, vous pouvez penser qu’on se sent à l’étroit. Et pourtant, le rugby vous fait courir. Lors de la prise de balle, sur les relances, au soutien après une percée, vous mettez à profit le sprint et vos qualités d’accélération. Sur les placements et les replacements vous travaillez vos courses et votre endurance. Et ça continue : les efforts physiques, particulièrement dans les phases de conquête, sollicitent vos capacités respiratoires et cardiovasculaires. conseils-les-bienfaits-du-rugby Les bénéfices du rugby pour vos muscles La gonfle, c’est le surnom du ballon au rugby. Mais il n’y a pas qu’elle! Vous travaillez sous toutes les coutures : vos muscles sont sollicités au grand complet. Le rugby est un sport où vous enchaînez les courses, les contacts et les passages au sol. Vos jambes travaillent autant sur les accélérations que sur les plaquages et les rucks. La défense et la conquête sollicitent aussi bien vos jambes que vos bras, vos épaules et votre dos. Evidemment, votre gainage est mis à contribution dans tous ces gestes pour transmettre l’énergie du bas du corps vers le haut. Enfin, le rythme du rugby vous fait progresser sur l’explosivité autant que sur l’endurance musculaire.

Homme et vie ( Des chercheurs ont rendu des cellules animales capables de photosynthèse, une grande première )

Il était jusqu'alors cru que les chloroplastes étaient incapables de survivre et de fonctionner dans des cellules animales. Mais une avancée scientifique pourrait transformer la culture de tissus en laboratoire en générant de l'oxygène pour les organes ou la viande artificiels. Un cap franchi dans le domaine de la biotechnologie. Des chercheurs japonais ont introduit avec succès des chloroplastes (composant de la cellule végétale contenant de la chlorophylle) d'algues rouges dans des cellules de hamster, permettant ainsi à ces cellules animales d'effectuer la photosynthèse, un processus normalement réservé aux plantes et aux algues. Jusqu'ici, il était communément admis que les chloroplastes ne pouvaient pas survivre ni fonctionner dans les cellules animales. Publiée dans la revue scientifique de la Japan Academy, et relayée jeudi 31 octobre par le site Interesting Engineering, cette étude démontre pourtant que les chloroplastes peuvent maintenir leur activité photosynthétique dans un environnement animal pendant au moins deux jours, ouvrant des perspectives prometteuses en ingénierie tissulaire. — Le professeur Sachihiro Matsunaga de l'Université de Tokyo. Cette découverte pourrait aider à résoudre le problème de l'hypoxie, ou manque d'oxygène, qui limite actuellement la croissance de tissus complexes en laboratoire, comme les organes artificiels. Un temps de survie de deux jours La capacité des cellules animales à réaliser la photosynthèse, bien que surprenante, trouve un parallèle dans la nature. Certaines palourdes géantes, par exemple, vivent en symbiose avec des algues photosynthétiques qui leur fournissent oxygène et nutriments. Inspirée par ce fonctionnement naturel, l'équipe de chercheurs a voulu voir si des cellules animales pouvaient incorporer et maintenir des chloroplastes en activité. "Nous pensions que les chloroplastes seraient digérés par les cellules animales quelques heures après leur introduction", a déclaré Sachihiro Matsunaga, mais contre toute attente, ils ont continué à fonctionner pendant deux jours. Une innovation pour la culture des structures artificielles multicouches Pour mesurer l'activité des chloroplastes dans leurs nouvelles cellules hôtes, les chercheurs ont utilisé des techniques d'imagerie avancées et une fluorométrie spécifique, confirmant ainsi que la photosynthèse se produisait bel et bien. Plus encore, les cellules animales contenant des chloroplastes ont montré un taux de croissance accru, suggérant que la photosynthèse leur fournissait une source de carburant. "Nous pensons que ce travail sera utile pour l'ingénierie cellulaire et tissulaire", a ajouté Sachihiro Matsunaga, en évoquant ces applications potentielles. Dans le futur, cette découverte pourrait effectivement révolutionner la production de tissus cultivés en laboratoire, tels que les organes ou la viande, en fournissant de l'oxygène via la photosynthèse. Cela permettrait d'améliorer les conditions de culture pour des structures multicouches qui, sans apport d'oxygène, ne peuvent actuellement pas croître au-delà de certaines tailles. En conséquence, l'incorporation de chloroplastes dans des cellules animales pourrait offrir une alternative écologique et durable pour le développement de biomatériaux et de produits de biotechnologie. Il était jusqu'alors cru que les chloroplastes étaient incapables de survivre et de fonctionner dans des cellules animales. Mais une avancée scientifique pourrait transformer la culture de tissus en laboratoire en générant de l'oxygène pour les organes ou la viande artificiels. Un cap franchi dans le domaine de la biotechnologie. Des chercheurs japonais ont introduit avec succès des chloroplastes (composant de la cellule végétale contenant de la chlorophylle) d'algues rouges dans des cellules de hamster, permettant ainsi à ces cellules animales d'effectuer la photosynthèse, un processus normalement réservé aux plantes et aux algues. Jusqu'ici, il était communément admis que les chloroplastes ne pouvaient pas survivre ni fonctionner dans les cellules animales. Publiée dans la revue scientifique de la Japan Academy, et relayée jeudi 31 octobre par le site Interesting Engineering, cette étude démontre pourtant que les chloroplastes peuvent maintenir leur activité photosynthétique dans un environnement animal pendant au moins deux jours, ouvrant des perspectives prometteuses en ingénierie tissulaire. À notre connaissance, il s'agit de la première détection du transport d'électrons photosynthétiques (...) Oui, cette avancée est fascinante ! Des chercheurs ont réussi à faire en sorte que certaines cellules animales puissent effectuer la photosynthèse, un processus normalement réservé aux plantes, aux algues et à certaines bactéries. Ils ont implanté des chloroplastes (les structures responsables de la photosynthèse dans les cellules végétales) dans des cellules animales, et ces chloroplastes sont devenus fonctionnels, permettant aux cellules animales de produire leur propre énergie à partir de la lumière. Une telle prouesse est difficile, car les cellules animales n’ont pas naturellement les mécanismes pour maintenir et utiliser des chloroplastes. De plus, les chloroplastes ont besoin de conditions très spécifiques pour fonctionner, ce qui représente un défi dans le contexte d’une cellule animale. Néanmoins, cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouvelles recherches dans les domaines de la bioénergie et de la médecine, par exemple en développant des tissus artificiels qui pourraient s’auto-régénérer ou des méthodes pour augmenter la survie de greffes d’organes en utilisant la photosynthèse pour fournir de l'énergie. Cela représente donc une percée majeure en biotechnologie et pourrait révolutionner notre approche de la bioénergétique, même si beaucoup de recherches et d'ajustements sont encore nécessaires avant d'envisager des applications cliniques.

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HOMME ET VIE ( Règle 3-3-3 : la seule façon efficace de mesurer sa tension selon les cardiologues )

La tension artérielle est un indicateur clé de la santé cardiovasculaire. - Pourtant, beaucoup de personnes la mesurent de manière incorrec...