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novembre 02, 2024
Homme et vie ( Des chercheurs ont rendu des cellules animales capables de photosynthèse, une grande première )
Il était jusqu'alors cru que les chloroplastes étaient incapables de survivre et de fonctionner dans des cellules animales. Mais une avancée scientifique pourrait transformer la culture de tissus en laboratoire en générant de l'oxygène pour les organes ou la viande artificiels.
Un cap franchi dans le domaine de la biotechnologie. Des chercheurs japonais ont introduit avec succès des chloroplastes (composant de la cellule végétale contenant de la chlorophylle) d'algues rouges dans des cellules de hamster, permettant ainsi à ces cellules animales d'effectuer la photosynthèse, un processus normalement réservé aux plantes et aux algues.
Jusqu'ici, il était communément admis que les chloroplastes ne pouvaient pas survivre ni fonctionner dans les cellules animales. Publiée dans la revue scientifique de la Japan Academy, et relayée jeudi 31 octobre par le site Interesting Engineering, cette étude démontre pourtant que les chloroplastes peuvent maintenir leur activité photosynthétique dans un environnement animal pendant au moins deux jours, ouvrant des perspectives prometteuses en ingénierie tissulaire.
— Le professeur Sachihiro Matsunaga de l'Université de Tokyo.
Cette découverte pourrait aider à résoudre le problème de l'hypoxie, ou manque d'oxygène, qui limite actuellement la croissance de tissus complexes en laboratoire, comme les organes artificiels.
Un temps de survie de deux jours
La capacité des cellules animales à réaliser la photosynthèse, bien que surprenante, trouve un parallèle dans la nature. Certaines palourdes géantes, par exemple, vivent en symbiose avec des algues photosynthétiques qui leur fournissent oxygène et nutriments.
Inspirée par ce fonctionnement naturel, l'équipe de chercheurs a voulu voir si des cellules animales pouvaient incorporer et maintenir des chloroplastes en activité. "Nous pensions que les chloroplastes seraient digérés par les cellules animales quelques heures après leur introduction", a déclaré Sachihiro Matsunaga, mais contre toute attente, ils ont continué à fonctionner pendant deux jours.
Une innovation pour la culture des structures artificielles multicouches
Pour mesurer l'activité des chloroplastes dans leurs nouvelles cellules hôtes, les chercheurs ont utilisé des techniques d'imagerie avancées et une fluorométrie spécifique, confirmant ainsi que la photosynthèse se produisait bel et bien. Plus encore, les cellules animales contenant des chloroplastes ont montré un taux de croissance accru, suggérant que la photosynthèse leur fournissait une source de carburant. "Nous pensons que ce travail sera utile pour l'ingénierie cellulaire et tissulaire", a ajouté Sachihiro Matsunaga, en évoquant ces applications potentielles.
Dans le futur, cette découverte pourrait effectivement révolutionner la production de tissus cultivés en laboratoire, tels que les organes ou la viande, en fournissant de l'oxygène via la photosynthèse.
Cela permettrait d'améliorer les conditions de culture pour des structures multicouches qui, sans apport d'oxygène, ne peuvent actuellement pas croître au-delà de certaines tailles. En conséquence, l'incorporation de chloroplastes dans des cellules animales pourrait offrir une alternative écologique et durable pour le développement de biomatériaux et de produits de biotechnologie.
Il était jusqu'alors cru que les chloroplastes étaient incapables de survivre et de fonctionner dans des cellules animales. Mais une avancée scientifique pourrait transformer la culture de tissus en laboratoire en générant de l'oxygène pour les organes ou la viande artificiels.
Un cap franchi dans le domaine de la biotechnologie. Des chercheurs japonais ont introduit avec succès des chloroplastes (composant de la cellule végétale contenant de la chlorophylle) d'algues rouges dans des cellules de hamster, permettant ainsi à ces cellules animales d'effectuer la photosynthèse, un processus normalement réservé aux plantes et aux algues.
Jusqu'ici, il était communément admis que les chloroplastes ne pouvaient pas survivre ni fonctionner dans les cellules animales. Publiée dans la revue scientifique de la Japan Academy, et relayée jeudi 31 octobre par le site Interesting Engineering, cette étude démontre pourtant que les chloroplastes peuvent maintenir leur activité photosynthétique dans un environnement animal pendant au moins deux jours, ouvrant des perspectives prometteuses en ingénierie tissulaire.
À notre connaissance, il s'agit de la première détection du transport d'électrons photosynthétiques (...)
Oui, cette avancée est fascinante ! Des chercheurs ont réussi à faire en sorte que certaines cellules animales puissent effectuer la photosynthèse, un processus normalement réservé aux plantes, aux algues et à certaines bactéries. Ils ont implanté des chloroplastes (les structures responsables de la photosynthèse dans les cellules végétales) dans des cellules animales, et ces chloroplastes sont devenus fonctionnels, permettant aux cellules animales de produire leur propre énergie à partir de la lumière.
Une telle prouesse est difficile, car les cellules animales n’ont pas naturellement les mécanismes pour maintenir et utiliser des chloroplastes. De plus, les chloroplastes ont besoin de conditions très spécifiques pour fonctionner, ce qui représente un défi dans le contexte d’une cellule animale. Néanmoins, cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouvelles recherches dans les domaines de la bioénergie et de la médecine, par exemple en développant des tissus artificiels qui pourraient s’auto-régénérer ou des méthodes pour augmenter la survie de greffes d’organes en utilisant la photosynthèse pour fournir de l'énergie.
Cela représente donc une percée majeure en biotechnologie et pourrait révolutionner notre approche de la bioénergétique, même si beaucoup de recherches et d'ajustements sont encore nécessaires avant d'envisager des applications cliniques.
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