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janvier 01, 2025
L'HOMME ET LA VIE ( Craintes du public sur l'IA : « Il ya quand même des raisons de s'inquiéter » )
L'intelligence artificielle (IA) est sans conteste l'une des avancées technologiques les plus marquantes du XXIᵉ siècle. Capable d'analyser des données complexes, de prédire des comportements et d'automatiser des tâches, elle promet de transformer nos sociétés. Cependant, cette révolution soulève également des préoccupations légitimes. De la perte d'emplois à l'éthique des algorithmes, en pas
Une adoption rapide qui alimente les peurs
Le rythme accéléré du développement de l'IA laisse peu de temps au
Manque de transparence : Commentaire beaucoup ignoré
Impact sur les emplois : Une étude récente prévoit que jusqu'à 40 % des mé
Inégalités croissantes : Les pays et entreprises qui maîtrisent l'IA pourraient creuser davantage les écarts économiques et sociaux.
Les risques éthiques et sécuritaires de l'IA
Les craintes autour de l’intelligence artificielle ne se limitent pas à la sphère économique. Elles t
1. Discrimination algorithmique
Les algorithmes d'IA sont entraînés sur des données existantes, qui peuvent refléter des biais humains.
Exemples : Des systèmes de reconnaissance faciale accusés de discriminer certaines ethnies.
Impact : Une amplification des inégalités déjà présente dans la société.
2. Menace pour la vie privée
Surveillance Accumulation : L'utilisation de l'IA pour surveiller les populations, comme en Chine avec le système de crédit social, inquiète les défenseurs de
Collecte de données massives : Les entreprises exploitent les do
3. Prolifération des armes autonomes
Les IA militaires, comme les drones autonomes, soulèvent
Une IA hors de contrôle : Scénario catastrophe ou réalité ?
Certaines figures publiques, comme Elon Musk ou Stephen Hawking, ont averti du danger
Scénario d'une "superintelligence" : Une IA capable d'auto-amélioration rapide pourrait échapper au contrôle humain.
Risques associés : Des décisions incont
Position des experts : Bien que ce scénario reste hypothétique, il pousse à réfléchir aux limites et régulations nécessaires dès aujourd'hui.
Les réponses des gouvernements et des entreprises
Face à ces craintes, des initiatives pour émergentes encadrer l'utilisation de l
Réglementations internationales : L'Union européenne a proposé l'Artificial Intelligence Act, une législation visant à encadrer l'IA tout en favorisant son innovation.
Éthique de l'IA : Des entreprises comme Google ou Microsoft ont élaboré des chartes pour garantir
Recherche collaborative : Des organisations comme OpenAI promettent
Comment répondre aux inquiétudes du public ?
Pour apaiser les craintes, il est essentiel de :
Augmenter la transparence : Les entreprises doivent expliquer clairement comment fonctionner
Sensibiliser les citoyens : Former le public à comprendre les bases de
Mettre en place des garde-fous : Renforcer les régulations pour év
Promouvoir une IA éthique : Encourager les chercheurs à développer
Conclusion : Une innovation à maîtriser pour l'avenir
L'intelligence artificielle représente une opportunité immense pour améliorer notre qualité de vie, mais elle s'accompagne également de risques réels. Les craintes du public, qu'elles concernent la perte de contrôle, l'éthique ou la vie privée, sont fondées et nécessairement une attention immédiate.
Pour construire un avenir où l'IA sert réellement l'humanité, il est crucial de trouver un équilibre entre innovation et responsabilité. Cela passe par une réglementation adaptée, une éducation accumulée et une collaboration internationale. Sans cela, les promesses de l'IA pourraient bien se transformer en un c
L'HOMME ET LA VIE ( 10 conseils pour attaquer la rentrée en pleine forme )
Le changement de saison arrive, c'est la fin des vacances et il faut mettre le cap sur la rentrée. Difficile de faire face à la baisse de moral. Voici 10 astuces de pros pour conserver votre énergie estivale et démarrer le mois de septembre sur les chapeaux de roues.
-C'est bon pour le moral ! Voici les recommandations d'une nutritionniste, d'un acupuncteur et d'un coach sportif pour lutter contre la morosité de la rentrée. Gardez la forme en prenant note de ces précieux conseils.
1. Mangez équilibré
Si vous aviez adopté de bonnes habitudes pendant l'été, ce n'est pas le moment de les oublier ! Une alimentation variée et équilibrée, riche en fruits et légumes frais, en poissons ou viandes grillées, est le meilleur moyen d'éviter la déprime.
Pensez crudités et salades de fruits. Colorées, elles ont encore un petit goût estival et elles sont surtout riches en vitamines. Indispensables pour renforcer votre système immunitaire fragilisé lors des baisses de température, elles permettent d'éviter les coups de froid et carences, toujours sources de fatigue.
Le conseil d'Agnès Vaquette, nutritionniste : "Une alimentation saine permet d'éviter les carences et participe d'un meilleur équilibre physique mais aussi psychique ! Si vous avez profité de la rentrée pour entamer un régime, ne supprimez surtout pas les féculents, car c'est aussi se priver d'énergie indispensable."
2. Boostez votre capital soleil
Si vous êtes de celles à voir votre moral suivre la courbe du soleil, rassurez-vous, vous n'êtes pas un cas isolé. Indispensable à votre bien-être, la lumière a de réels effets positifs sur votre bonne humeur. Alors quand les jours raccourcissent, votre moral a tendance à décliner aussi. Pour lutter contre la grisaille et le vague à l'âme, l'idéal serait de pouvoir vous exposer un petit peu chaque jour aux rayons salvateurs. Comment faire quand il fait gris dehors ? L'essentiel n'est pas tant les rayons eux-mêmes que la lumière. Une petite marche sur le trajet du bureau ou au moment du déjeuner : 20 minutes suffisent pour en ressentir les bienfaits.
Le conseil de Christophe Pinna, coach sportif : "Si vous démarrez tout juste une activité physique, votre corps n'a pas en mémoire la sensation de plaisir qu'il peut en retirer. Il faut donc créer ce plaisir pour trouver la motivation et la conserver : faites-en une rencontre prétexte avec des amies, ou associez votre séance de sport à un petit régime. Trouvez le déclic pour vous lancer !"
4. Pensez vitamines et minéraux
Si vous avez du mal à vous lever le matin, si vous vous sentez un peu raplapla ces derniers temps, c'est peut-être le signe que votre organisme est fatigué. Fréquents en changement de saison, les petits coups de mou sont souvent dus à la fatigue, mais parfois aussi à des carences. Pour recharger vos batteries à l'approche de l'automne, misez sur les minéraux et oligo-éléments. Pour vous donner un petit coup de fouet, demandez conseil à votre médecin et faites, par exemple, une cure de magnésium.
Le conseil d'Agnès Vaquette, nutritionniste: "On peut opter pour des compléments alimentaires, mais on trouve toujours tout ce dont on a besoin sur le plan nutritionnel dans son alimentation : par exemple, 5 ou 6 amandes par jour améliorent l'apport journalier en calcium."
5. Faites une vraie pause le week-end
Quand on marche déjà un peu au ralenti, l'essentiel est de ne pas laisser la fatigue s'accumuler. Si vous courez du lundi au vendredi, n'attendez pas le week-end pour régler tout ce que vous n'avez pas eu le temps de faire pendant la semaine ! Faites une pause, une vraie. Votre organisme, ainsi que votre cerveau, ont besoin de s'accorder des temps de repos pour décompresser, mais aussi pour mieux repartir ensuite. Apprenez à vous écouter. Si vous vous dites : "Je passerais bien le week-end à ne rien faire", c'est peut-être que vous en avez réellement besoin. Inutile de tomber dans le surmenage.
Le petit conseil en plus : Si vraiment vous avez des impératifs auxquels vous ne pouvez pas vous soustraire, fixez-vous une heure, tenez-la puis décrochez. Abordez le reste de votre week-end l'esprit léger et profitez-en !
6. Essayez les médecines douces
Homéopathie, aromathérapie, phytothérapie... Novices ou adeptes de ces méthodes, les médecines dites douces et naturelles ne sont pas sans rappeler les remèdes qu'utilisaient nos grands-mères. Faire une cure de pollen, de gelée royale ou de propolis par exemple procure un effet coup de fouet bienvenu quand on se sent fatiguée, mais permet aussi de renforcer son système immunitaire pour mieux lutter contre les infections.
Le conseil de Dominique Eraud, médecin, acupuncteur et phytothérapeute : "L'acupuncture est également une option intéressante dans la gestion du stress et des états de fatigue. Elle permet de travailler sur les énergies et peut tout à fait être envisagée de manière préventive, à chaque changement de saison par exemple."
-Acupuncture : ses bénéfices, que soigne-t-elle ?
L'acupuncture fait partie des méthodes de soins de la médecine traditionnelle chinoise. Elle s'intéresse aux causes profondes des troubles de santé. Son champ d'action est large, du rhume à l'insomnie, en passant par la dépression, le stress et les troubles hormonaux.
7. Dormez un peu, beaucoup...
Ça paraît bête mais il n'y a rien de mieux quand on est fatiguée ! Si vous vous sentez un peu dépassée et que vous souhaitez retrouver la forme, c'est peut-être aussi parce que vous n'avez pas votre quota de sommeil. Un manque de sommeil entretient en effet la fatigue et, à la longue, affaiblit l'organisme. Et si on parle de sommeil réparateur, ce n'est pas pour rien. Si vous êtes du genre couche-tard, changez de rythme, testez les bienfaits de la sieste. L'essentiel est que vous puissiez récupérer.
Le conseil de Dominique Eraud, médecin, acupuncteur et phythérapeute : "Si vous carburez au café, ou au thé, pour tenir le choc, essayez plutôt le thé vert. Il a les mêmes vertus dynamisantes mais a l'avantage de ne pas maintenir cet état de tension bien connu. Et si vous aimez en boire le soir, il ne vous empêchera pas de dormir. On y gagne en sérénité !"
8. Prenez du temps pour vous
Qui veut voyager loin, ménage sa monture. Faites de ce proverbe plein de sagesse, une source d'inspiration. Envie de vous évader quelques heures, besoin de vous ressourcer ? Faites une pause. Ce n'est pas être égoïste que vouloir s'accorder du temps. Que vous ayez besoin d'un peu de repos ou de regonfler un petit moral, ménagez-vous des plages de détente, en solo ou avec vos amies. Tous les moyens sont bons pour relâcher la pression et récupérer. D'autant que la fin de l'hiver est encore loin et les raisons de se sentir épuisée ne manqueront pas.
Le petit conseil en plus : Et si vous en profitiez pour instaurer un rituel plaisir auquel vous raccrocher dans les moments difficiles ? Un massage, un dîner entre copines, un cours de dessin... Sachez aussi vous faire plaisir, c'est bon pour le moral.
-Bien-être : conseils et meilleures adresses pour prendre soin de soi
Besoin de se remettre en forme ou de se faire chouchouter pour se sentir en harmonie dans son corps et dans sa tête ? Spas, massages, cures thalassos... Découvrez notre programme pour lâcher prise et prendre soin de vous.
9. Testez une activité zen
Si le mot "sport" à lui tout seul vous rebute, il existe d'autres solutions pour gérer stress et fatigue tout aussi efficacement.
Yoga, Pilates, taï-chi, qi gong... Choisissez celle qui vous convient. Toutes les gyms douces ont de nombreuses vertus pour apaiser le corps mais aussi le mental, et s'accompagnent bien souvent de philosophies de vie visant la recherche de l'équilibre et de la paix intérieure. Une solution à méditer pour apprendre à voir la vie en rose !
Le conseil de Christophe Pinna, coach sportif : "Pour assimiler et pérenniser les bénéfices d'un cours de yoga par exemple, celui-ci doit être pratiqué dans un cadre qui n'est pas régi par le stress ou la précipitation. Préférez donc le soir à la pause déjeuner, où vous allez courir pour y aller, mais aussi pour retourner au bureau juste après. Trouvez le moment qui fonctionne le mieux pour vous."
-10. Adoptez les huiles essentielles
Si vous êtes une adepte convaincue des méthodes douces, voilà une manière 100 % naturelle de prendre soin de soi. Apaisantes, calmantes, vivifiantes ou tonifiantes, les huiles essentielles ont de nombreuses vertus, il suffit juste de bien les choisir. En massage, dans l'eau du bain ou encore à respirer sur un mouchoir, utilisées habilement, elles aident à se détendre et à retrouver un peu de sérénité. Attention quand même, les huiles essentielles ont de puissants effets, seules quelques gouttes suffisent.
L'HOMME ET LA VIE ( Pour économiser 80€ par mois, il suffit de changer cette habitude beauté dont on peut largement se passer )
Vous souhaitez économiser de l'argent, mais ne savez pas par où commencer ? Voici ce qu'il vous reste à faire (ou à ne pas faire justement !)
-À quelques jours de Noël, c'est le moment parfait pour faire des économies ! Mais, une question toute simple vous taraude l'esprit : économiser oui, mais comment ? En vous privant d'aller au restaurant ou en stoppant votre abonnement à la salle de sport ? Il n'en est pas question ! Rassurez-vous, pour maitriser votre budget, vous pouvez tout simplement remplacer certaines de vos habitudes qui peuvent être jugées superflues.
Sur son compte TikTok Sarah Kassmi, alias le dressing de Sarah, a partagé à ses abonnés, sa façon d'économiser rapidement plus de 80 euros par mois. Pour cela, elle a décidé d'arrêter de faire ces trois choses basiques. Pour commencer, elle a décidé de ne plus se rendre en institut pour faire sa manucure. En effet, vous n'y pensez pas forcément, mais passer par une pro pour entretenir votre manucure chaque mois, demande un réel investissement. "Avant, j'y allais tous les mois. Alors, c'est très sympa, c'est un petit moment pour toi, mais des fois, j'ai trouvé que la prestation n'était pas à la hauteur de ce que j'avais payé. En plus, c'est quelque chose qui ne reste pas", a-t-elle expliqué dans sa vidéo. Pour économiser entre 40 et 80 euros par mois, la jeune femme a donc décidé d'investir dans une machine à UV pour se faire les ongles à la maison. En effet, vous en trouverez à tous les prix (environ 40 euros), et vous verrez qu'elle sera rentabilisée en 2 ou 3 utilisations seulement. Cette action vous permettra d'économiser entre 40 et 80 euros par mois. Autre petite chose sur laquelle vous pouvez économiser ? L'épilation en institut. En ne se rendant plus chez l'esthéticienne, la Tiktokeuse a gagné du temps et de l'argent. Pour s'épiler, elle achète tout simplement de la cire au supermarché qui lui coûte moins de 10 euros et qu'elle utilise pendant des mois. Enfin, dernière chose pour laquelle, elle ne dépense plus d'argent : les protections périodiques. Elle dépensait 5 à 10 euros par mois pour des serviettes hygiéniques et des tampons. À présent, elle utilise une cup et des culottes menstruelles, à la fois bien meilleures pour son corps et pour l'environnement.
-En remplaçant ces 3 petites choses dans votre quotidien, vous pourrez donc économiser plus de 80 euros par mois. Si cela peut vous paraître difficile de vous en priver, faites donc le test sur un mois. Vous verrez rapidement que ces habitudes n'étaient pas si essentielles que ça !
L'HOMME ET LA VIE ( Inutile de souhaiter une "bonne santé" cette année, un spécialiste explique pourquoi )
La tradition est typiquement française.
-Aux 12 coups de minuit le 1er janvier, il est coutume de se souhaiter les vœux et de prononcer la fameuse phrase "Bonne année et bonne santé". Cette tradition consensuelle et intergénérationnelle serait typiquement française. Les Belges et les Polonais se souhaitent par exemple la richesse et la bonne fortune tandis que les Brésiliens se souhaitent de trouver l'amour. Mais pourquoi la France est-elle le seul pays à associer la nouvelle année à une bonne santé ?
"Les Français sont très traditionnels et pour eux la santé est perçue comme la principale exigence pour être heureux, devant l'amour et le fait d'avoir des enfants", éclaire un sondage Ifop menée par l'agence de communication Capital Image. Derrière la formulation "bonne santé", ils se souhaitent le fait de se sentir bien dans sa tête, d'avoir un bon moral, de se sentir bien dans son corps et d'avoir de l'énergie tout au long de l'année. "Aujourd'hui, la santé est opposée à la maladie. Mais il ne faut pas oublier que pendant des siècles, la santé était le fait d'être sain de corps et d'esprit, et on est sain quand on se trouve dans une situation de bonheur, de bien-être, de confort matériel et physique", confirme le linguiste Bernard Cerquiglini interrogé par TF1 Info.
Religieusement, il a longtemps été coutume de faire "tous les jours des vœux et des prières pour la santé et la prospérité du Roy", peut-on lire dans le Dictionnaire Universel de Furetière de 1690. L'expression "bonne santé" serait ainsi restée dans les traditions et utilisée aujourd'hui comme un "vœu laïc", une sorte de rituel social et formel qui s'adapte aux moyens de communication en vigueur (via un petit carton en papier au XXe siècle, via un SMS ou un message vocal de nos jours).
Plus globalement, "le mois de janvier est le mois de la réconciliation, de la concorde, de l'harmonie et de la bienveillance. Pendant longtemps, on parlait de la "trêve des confiseurs"" (qui désignait la période d'accalmie entre les monarchistes, les républicains et les bonapartistes fin décembre 1874, lors des débats houleux de la Constitution de la 3e République, ndlr), explique François Morel entre autres, essayiste et écrivain naturaliste, dans le Dictionnaire Amoureux de l'Inutile (éd. Pion).
-Dans l'absolu, "souhaiter la bonne année et la bonne santé ne sert à rien. Une statistique digne de foi assure que 100% des gens qui meurent dans d'atroces souffrances, d'une longue maladie ou de mort naturelle ont reçu, courant janvier, en plusieurs exemplaires, des bons vœux garantis sincères. Pourtant ce serait une telle marque d'impolitesse, d'indifférence et de goujaterie que de ne pas présenter ses bons vœux en début d'année", ironise-t-il. Il y a donc aussi et surtout une part de superstition dont il peut être difficile de s'affranchir...
L'HOMME ET LA VIE ( C'est l'aliment qui vous sauvera de la gueule de bois, selon un médecin )
L'idée est de créer une barrière qui ralentit l'absorption de l'alcool dans le sang.
-Les réveillons de fin d'année, les anniversaires et autres apéritifs improvisés sont autant d'occasions pour boire une coupe, deux, quelques verres de vin... Bref, trop d'alcool pour le foie, avec une conséquence bien moins festive : la fameuse gueule de bois. Maux de tête, bouche pâteuse, nausées… Autant de désagréments qui gâchent les lendemains de fêtes. Mais un médecin en soins intensifs révèle un aliment bienfaiteur dans ce cas-là.
Commençons par les causes de la gueule de bois. En buvant de l'alcool, votre corps subit une déshydratation importante, un épuisement de certaines vitamines essentielles et une accumulation de toxines à mesure que le foie travaille pour métaboliser l'alcool. Ces effets combinés provoquent un retour de bâton. Mais, plutôt que de miser sur des remèdes douteux une fois les symptômes installés, la professionnelle de santé préfère se pencher davantage sur la préparation du corps en amont. À travers une courte vidéo partagée sur les réseaux sociaux, cette praticienne explique qu'un ingrédient peut effectivement jouer un rôle de protection en "tapissant" l'estomac. L'idée est simple : créer une barrière qui ralentit l'absorption rapide de l'alcool dans le sang.
-L'aliment en question est riche en protéines, en graisses et en glucides complexes, soit des éléments clés pour aider à maintenir un équilibre dans le métabolisme. Autrement dit, en stimulant le foie avant la consommation d'alcool, ce dernier permet de réguler l'élimination des toxines et limiter les dommages collatéraux. Résultat ? Une réduction des symptômes, voire leur disparition dans certains cas. Toutefois, pour que cette stratégie fonctionne, il est essentiel de consommer cet aliment avant de boire. Un réflexe que vous pourrez aisément adopter puisqu'on parle ici du fromage, et plus précisément du fromage cru. À pâte dure, à pâte molle ou même bleu, l'important est de choisir une variété de qualité pour maximiser les bienfaits.
-Bien entendu, il ne s'agit pas d'un remède miracle. Aucune méthode ne peut annuler les effets dommageables de la consommation d'alcool sur les organes et ne peut justifier d'en boire davantage sous peine de moins en pâtir le lendemain. Disons que c'est plus une bonne astuce à connaître en prévision des soirées exceptionnellement plus arrosées que d'habitude pour la fin d'année. Et, comme le souligne le médecin, on n'oublie jamais que la modération demeure la meilleure alliée.
L'HOMME ET LA VIE ( "Un vrai secret de longévité" : voici l'assiette pour vivre longtemps en bonne santé )
C'est très simple mais il fallait y penser.
-Toutes les études épidémiologiques le montrent : on mange trop sucré, trop salé, trop gras, et en trop grandes quantités. Pour vivre plus longtemps et en meilleure santé, il est recommandé de manger moins. Mais, comment concrètement ? Les conseils du Dr Christophe de Jaeger, médecin gérontologue et chercheur français spécialisé dans le vieillissement du corps humain.
Le principe de la restriction calorique ne date pas d'hier. Il a d'abord été décrit au début du siècle dernier par un physiologiste dénommé Clive McCay, puis il a été beaucoup développé par le médecin américain Roy Walford, pionnier dans l'étude de la longévité. C'est lui qui a démontré que, lorsque les rongeurs mangeaient pour simplement couvrir leurs besoins caloriques sans déficiences nutritionnelles (notion de restriction calorique), ils vivaient plus longtemps et en meilleure santé que les autres. Le chercheur a observé une fonte de la masse grasse, corrélée à une quasi disparition des facteurs de risque cardiovasculaires. Plus précisément, chez l'homme, la pression artérielle diminuait en-dessous de 12/7mmHg. Le cholestérol descendait aux valeurs d'un sujet jeune et le taux de mauvais cholestérol était très faiblel, tandis que les sucres chutaient considérablement. "Mais attention, il y avait toujours une activité physique car sans activité physique, on assiste à une fonte musculaire, et ensuite de la graisse. Plusieurs études ont mis en évidence les bénéfices de la restriction calorique", commente le Dr Christophe de Jaeger qui nous en dit plus sur ce "secret de longévité".
L'excès alimentaire fait le lit des maladies de surcharge. "Le corps n'arrivant plus à gérer ce qu'on lui apporte à travers l'alimentation, il le met en réserve dans la graisse et dans l'ensemble des autres cellules, ce qui va contribuer à encrasser notre organisme en général et nos cellules en particulier. Quand le corps se met en situation de restriction calorique, soit de manière naturelle parce que l'on mange moins, soit de manière artificielle parce qu'on prend certains médicaments comme la Metformine, les cellules vont se trouver dans l'obligation de mieux gérer leurs déchets et nos suppléments caloriques. Le corps doit alors aller chercher de l'énergie partout où il peut. La restriction calorique, c'est presque de l'écologie", développe le médecin gérontologue.
"La notion de restriction calorique est compliquée dans l'esprit des gens car il ne s'agit pas de faire un régime restrictif au sens où on ne mangerait pas certaines catégories d'aliments. Il s'agit simplement d'assurer à l'organisme ses besoins et juste ses besoins en prenant en compte le métabolisme de base et l'activité physique", prévient le spécialiste du vieillissement. En effet, une personne sédentaire n'aura pas les mêmes besoins caloriques qu'une personne très active. "Par exemple, un bûcheron dans la forêt canadienne peut avoir besoin de 4000 calories par jour et être quasiment en restriction calorique parce que cela correspond juste à ce dont il a besoin", illustre le Dr Christophe de Jaeger.
Chacun a un métabolisme différent et une organisation de vie différente. Il faut donc définir pour chaque individu ses besoins et ne pas aller au-delà, tout en adoptant une hygiène alimentaire qui ne comporte pas de carences. "En pratique, pour faire une restriction calorique de qualité, il convient de manger beaucoup plus de protéines, de diminuer les glucides à une portion beaucoup plus faible (20-25% au lieu de 50%), sauf si on fait du sport en compétition car le corps a besoin de glucides pour fonctionner. Il est recommandé d'adapter sa pratique sportive à la ration de glucides ou l'inverse. Si on court tranquillement autour du lac, on n'a pas besoin de beaucoup de glucides, mais si on vise la performance, oui !", détaille notre expert. Pour renforcer sa santé et vivre plus longtemps, il est recommandé de manger peu, bien, et de pratiquer une activité physique réelle (effectuer 10 000 pas par jour n'est pas considéré comme une activité physique suffisante).
L'HOMME ET LA VIE ( Comment choisir son matelas pour ne pas avoir mal au dos ? )
La colonne vertébrale doit être maintenue.
-Le choix d'un bon matelas n'est pas évident. Une mauvaise décision peut entrainer un manque de confort ayant un impact sur la colonne vertébrale et la qualité du sommeil. Or le mal de dos est le motif de consultation médicale le plus fréquent. Près de 80% de la population a mal au dos au moins une fois dans sa vie.
La première chose à savoir est que, quel que soit le matelas que vous possédez, il n'y a pas de véritable danger pour votre santé. "En aucun cas un matelas qui n'est pas adapté peut causer des dommages à la colonne vertébrale", rassure d'emblée Frédéric Meyer, kinésithérapeute à l'Hôpital américain de Paris. En revanche, pour les personnes ayant des problèmes de dos comme une scoliose, une lombalgie ou encore une hernie discale, les douleurs peuvent être accentuées par une literie inadaptée. Là, il faut avoir un matelas adapté.
Pour le choisir, deux facteurs entrent en compte, selon l'expert. Le premier est le poids de l'individu. Plus le poids d'une personne est important, plus il faut se tourner vers un matelas ferme. "Un matelas ferme convient davantage à une personne de 115 kg plutôt qu'à une personne pesant 50 kg" illustre-t-il. Le second critère pour bien choisir un matelas est le morphotype de la personne c'est-à-dire ses caractéristiques morphologiques. Par exemple, la hanche fait partie des points d'appui du corps, lorsque l'on est allongé sur le côté et chez les personnes minces, elle peut être plus saillante. Un matelas plutôt ferme peut être douloureux pour elles à cause de cette ossature saillante. "Certains patients ont aussi des formes de colonne vertébrale différentes, notamment ceux atteints de scoliose qui, allongés sur le dos, vont avoir beaucoup de creux. Il faut alors un matelas qui offre un peu plus de souplesse pour absorber les courbures" conseille le spécialiste.
Vous l'aurez compris, entre matelas dur et matelas mou, finalement il n'y a pas un choix mais plusieurs selon les individus. "On déconseille néanmoins les extrêmes, c'est-à-dire tout ce qui est trop mou ou trop dur" ajoute le kinésithérapeute. "Il faut que le dos soit maintenu pour que le relâchement musculaire soit agréable et que la colonne vertébrale puisse être soutenue mais il ne faut pas tomber dans l'exagération d'un matelas trop dur pour autant." Pour Frédéric Meyer, le bon compromis est de choisir "un matelas plutôt ferme qui soutient la colonne vertébrale en adéquation avec les besoins de la personne". Et pour les couples qui n'auraient pas les mêmes besoins, l'expert conseille d'investir dans deux matelas différents à coller l'un à l'autre.
Enfin, si le matelas que vous possédez ne correspond pas à votre poids ou à votre morphotype, plutôt que d'investir dans une nouvelle literie, le spécialiste conseille d'ajouter un surmatelas. "Cela permettra d'amortir la saillance osseuse et en même temps de tenir la colonne", conclut-il.
L'HOMME ET LA VIE ( Le taux d'alcool à ne pas dépasser au volant, au-delà c'est l'infraction et ça peut coûter très cher )
"Boire ou conduire, il faut choisir" martèle la Sécurité routière.
-L'alcool au volant est l'une des premières causes de mortalité routière. C'est pourquoi, en France, la réglementation routière fixe une limite légale d'alcool à partir de laquelle il est interdit de conduire sous peine de sanctions. Sous alcool, notre temps de réaction augmente, notre vigilance baisse, on perçoit mal les risques et on coordonne mal nos mouvements, ce qui favorise le risque d'accident. On se met en danger et on met les autres en danger.
Le seuil est plus bas pour les titulaires d'un permis probatoire, ceux en situation d'apprentissage et les conducteurs de transport en commun : 0,2 g/l de sang ou 0,10 mg/l d'air expiré. Pour les autres conducteurs, la législation française stipule qu'il est interdit de conduire avec un taux d'alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 g/l de sang ou 0,25 mg/l d'air expiré.
► Conduire avec un taux d'alcool dans le sang égal ou supérieur à 0,5 g/l et inférieur à 0,8 g/l (ou 0.2g/l pour les personnes citées plus haut) est sanctionné par une contravention pouvant atteindre les 750 euros. En règle générale, il s'agit d'une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros si elle est payée sous 15 jours. Le véhicule peut être immobilisé. Au total, 6 points sont retirés du permis de conduire. La suspension administrative du permis de conduire est possible jusqu'à 6 mois. Si vous êtes pris en alcoolémie et que vous refusez d'obtempérer, vous pouvez être placé en garde à vue ou en cellule de dégrisement.
► Conduire avec un taux d'alcool égal ou supérieur à 0,8 g/l de sang (0,40 mg d'alcool par litre d'air expiré) est un délit. L'amende forfaitaire peut atteindre les 4 500 euros. Votre véhicule est immobilisé et mis en fourrière sur autorisation du préfet ou du procureur de la République. Aussi, 6 points sont retirés de votre permis de conduire, qui peut être suspendu pendant 3 ans maximum.
Refuser de se soumettre au dépistage de l'imprégnation alcoolique ne constitue pas une infraction, mais un délit puni des mêmes peines que la conduite sous l'emprise d'un état alcoolique. En cas d'accident sous l'effet de l'alcool, votre compagnie d'assurance a le droit d'appliquer des sanctions telles que l'augmentation de vos cotisations ou la résiliation de votre contrat.
Même si le taux d'alcoolémie autorisé n'est pas dépassé, le conducteur peut être sanctionné s'il conduit en état d'ivresse manifeste. Il suffit que le conducteur présente des signes d'ivresse, comme une élocution pâteuse, des yeux voilés, des propos incohérents répétitifs, des problèmes d'équilibre ou une impossibilité de souffler dans l'éthylomètre (hormis une incapacité physique suite à un accident, trachéotomie…). Dans ce cas, les peines prévues sont quasiment les mêmes que la conduite sous l'emprise d'un état alcoolique.
-Le taux maximal d'alcool est atteint 15 minutes après l'absorption de l'alcool si vous êtes à jeun et une heure après absorption si la boisson alcoolisée est ingérée au cours d'un repas. L'alcoolémie diminue en moyenne de 0,10 g à 0,15 g d'alcool par litre de sang en 1 heure. Les verres sont calibrés pour avoir la même dose d'alcool : un verre de vin contient autant d'alcool pur qu'un verre à liqueur. L'idéal est donc de faire un choix, car "même une petite dose d'alcool provoque des réactions paradoxales et dangereuses, surtout si vous conduisez la nuit ou l'hiver. Il n'existe aucune manière sécurisée de boire de l'alcool", conclut-elle.
MONDE D'ANIMAL ( La migration des caribous )
Chaque année, un phénomène faunique unique se produit dans les régions gelées de notre planète : la migration des caribous (appelés rennes chez nous, les Européens). En effet, différentes populations de caribous parcourent plusieurs milliers de kilomètres chaque saison. Découvrez maintenant ce phénomène incroyable.
Caribou de la toundra : le plus grand mammifère migrateur du monde
La plus fascinante des migrations du caribou est celle du caribou des toundras, au Canada et au Groenland. A noter que certaines populations de caribous des bois réalisent des migrations similaires. Chaque année, on distingue deux différentes migrations : la migration de printemps et la migration d’automne.
Migration de printemps
Cette première démarre fin avril début mai, lorsque différents groupes se rassemblent en gigantesques troupeaux comptant jusqu’à 500 000 individus sur le continent. Ces grands mouvements sont très impressionnants et majestueux, et sont un véritable emblème du pôle Nord.
Le principal objectif de cette migration est de permettre aux femelles gestantes et à leurs petits d’échapper aux prédateurs (loup gris). En effet, elles sont les premières à partir, suivies ensuite par les mâles. C’est à ce moment que la mise bas a lieu, généralement sur une période très courte et synchronisée.Au cours de cette migration, les caribous doivent affronter les éléments et traverser rivières, lacs et zones escarpées. Des migrations plus petites ont également lieu sur les îles comme l’île Victoria, et les troupeaux sont plus resserrés.
Migration d’automne
Cette deuxième migration est réalisée en plus petits groupes, et commence entre fin août et octobre. Au cours de celle-ci, les caribous accumulent de la graisse pour passer l’hiver. La date précise dépend de l’abondance en nourriture (lichen).
Cette période coïncide également avec la période de rut des mâles, qui dure environ 2 semaines, au cours desquels les mâles jeûnent. Pour se reproduire, ils n’hésitent donc pas à se battre à travers de violents combats à coups de bois.
C’est grâce à cette migration que les caribous retournent dans leur habitat d’origine. Très rude, cette migration est un véritable enjeu pour ces animaux.
La migration des rennes en Europe
Comme leurs homologues américains, certaines populations de rennes européens migrent eux aussi pendant l’année. Ces migrations sont cependant bien plus courtes, et les groupes bien plus resserrés (quelque dizaines de milliers d’individus tout au plus).
Les principales migrations ont lieu entre la Norvège et la Finlande.
Où et quand voir la migration des caribous ?
Selon les locaux, pour la meilleure façon d’observer ces majestueux déplacements, il est conseillé de partir au Canada vers le mois de septembre.
Certaines organisations, comme Weber Arctic, vous permettent d’ailleurs d’observer ces migrations au plus près.
MONDE D'ANIMAL ( Les combats de boxe du kangourou )
Pour conquérir les femelles, les kangourous ont recours à un comportement unique et spectaculaire : un combat de boxe ! Découvrez maintenant ces fascinants affrontements emblématiques du continent australien !
Deux types de combats bien différents
Si les combats sont devenus célèbres chez les kangourous, il est important de distinguer deux types de combats, aux enjeux et objectifs bien distincts.
Combats rituels entre les jeunes mâles
Les combats les plus couramment observés chez les kangourous ont lieu entre deux jeunes mâles. En effet, les affrontements sont la plupart du temps réalisés comme un jeu, comme une habitude génétique. Ces combats, bien que parfois assez violents, ne possèdent pas de but ni d’enjeu réel : le seul but est de se tester !
Combats pour la domination entre deux mâles dominants
Ce deuxième type de combat est bien plus rare. Cependant, son enjeu est capital : la reproduction. En effet, ces combats ont pour but de déterminer le mâle le plus fort, qui aura le droit de s’accoupler et de s’entourer d’un harem. Le perdant n’y perd d’ailleurs pas que la reproduction : il est généralement chassé du groupe suite à la défaite. Ces combats sont donc bien plus violents, mais aussi plus spectaculaires, les mâles dominants étant les individus les plus grands et forts.
Déroulement d’un combat de kangourou
Pour le combat, les kangourous se tiennent généralement debout sur leurs membres postérieurs. L’objectif : déséquilibrer leur adversaire en le frappant ou en lui bloquant les avant-bras.
Si le combat s’intensifie, ils commencent à se donner des coups de pied. Utilisant leur queue pour supporter leur poids, ils donnent des coups de pied avec leurs puissants membres postérieurs. Par rapport aux autres espèces de kangourou, les combats entre les mâles kangourous roux ont tendance à impliquer davantage de lutte.
Ces combats sont un véritable emblème de l’Australie, qu’il est possible d’observer en y allant à la bonne période. Nous espérons que cet article vous a plu !
ENVIRONNEMENT ( L'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud : Un phénomène mystérieux qui fascine les scientifiques )
La NASA s’intéresse de près à l’anomalie de l’Atlantique Sud, une zone de faible intensité magnétique qui perturbe le champ magnétique terrestre. Ce phénomène ne menace pas la vie sur Terre, mais il expose les satellites et vaisseaux spatiaux aux particules solaires. Un risque amplifié par la division de cette anomalie en deux zones.La NASA est sur ses gardes. Une publication de ScienceAlert datée du dimanche 29 décembre 2024 nous apprend que les chercheurs ont entrepris, il y a quelques années, de surveiller une étrange anomalie dans le champ magnétique terrestre. C’est une vaste région de faible intensité magnétique qui s’étend au-dessus de notre planète, entre l’Amérique du Sud et le sud-ouest de l’Afrique.
Cet étrange phénomène, appelé anomalie de l’Atlantique Sud (AAS), intrigue la communauté scientifique depuis longtemps, notamment les experts de la NASA. Des recherches ont été publiées sur le sujet en 2020, avant que de nouveaux travaux ne soient entrepris l’année suivante. Plusieurs études récentes ont confirmé que cette anomalie se divisait progressivement en deux zones distinctes, un phénomène observé dès 2020.
-Des dysfonctionnements au niveau des dispositifs technologiques redoutés
Les satellites et les vaisseaux spatiaux de l’agence gouvernementale sont particulièrement vulnérables à la faiblesse de ce champ magnétique, ce qui les expose davantage aux particules chargées du Soleil. L’AAS, souvent comparée par la NASA à une "bosse" dans le champ magnétique terrestre, ne représente, en principe, aucune menace pour la vie sur notre planète bleue.
Néanmoins, les vaisseaux en orbite, comme la Station spatiale internationale, traversent directement cette anomalie lors de leur passage en orbite basse autour de la Terre. Cette rencontre avec une faible intensité magnétique peut provoquer certains dysfonctionnements au niveau des dispositifs technologiques à bord des satellites, si ces derniers sont frappés par des protons énergétiques venant du Soleil, apprend-on dans la publication scientifique.
Bien que ces impacts occasionnels entraînent souvent des "glitches mineurs" – de petits dysfonctionnements ou erreurs dans un système électronique, souvent temporaires –, ils peuvent être à l’origine d’une perte de données importante ou causer des dommages permanents au niveau des composants clés. Une situation qui force les opérateurs à couper systématiquement les systèmes de leurs satellites avant de pénétrer dans la zone concernée.
Un phénomène récurrent depuis 11 millions d’années et qui influence les aurores
En 2020, Terry Sabaka, géophysicien à la NASA, rappelait que le champ magnétique de la Terre était généré par des courants électriques qui sont engendrés par un océan de fer en fusion. Et cela, dans le noyau externe de la Terre, à des milliers de kilomètres sous la surface. Néanmoins, cette génération du champ magnétique n’est pas uniforme, car elle est perturbée par une grande réserve de roche dense située sous l’Afrique, poursuivait-il dans ses travaux.
-Un phénomène complexe, encore mal compris, mais toujours sous surveillance
Si de nombreuses avancées ont été faites dans ce domaine, des questions restent sans réponse, raison pour laquelle la NASA souhaite continuer à étudier cette anomalie. "Même si l’AAS évolue lentement, elle subit des changements dans sa morphologie, il est donc crucial de continuer à l’observer", résume Terry Sabaka, cité par ScienceAlert.
Il est essentiel de comprendre l’évolution de ce phénomène pour prédire ses impacts futurs sur la technologie spatiale et sur notre environnement. Affaire à suivre, donc...
-Qu'est-ce que l'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud ?
L'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud est une région située au-dessus
Zone concernée : Elle couv
Intensité réduite : Dans cette zone, la force du champ magnétique est d'environ 30 % pl
Ce phénomène résultant d'un déséquilibre dans le noyau externe de la Terre, composé principalement de fer et de nickel en fusion, qui génère le champ magnétique en mouvement.
Les causes de cette anomalie magnétique
Les scientifiques attribuent
Un champ magnétique en constante évolution : Le champ magnétique terrestre n'est pas
Des anomalies dans le noyau terrestre : Sous l'Atlantique Sud, une région particulière du noyau externe pourrait perturber le flux
Un indice d'une inversion magnétique ? : Certains chercheurs envisagent
Les conséquences de l'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud
L'affaiblissement du champ magnétique dans cette région ad
1. Problèmes pour les satellites et la technologie spatiale
Les satellites traversant c
Cela peut provoquer des dysfonctionnements électroniques, des pannes temporaires et même des dommages permanents aux équipements.
La Station spatiale internationale (ISS) prend des précautions spéciales lorsqu'elle survole cette région pour éviter tout problème technique.
2. Impacts sur la navigation et la communication
Les
Les communications radio dépendantes des continents sont également affectées par les fluctuations magnétiques.
3. Risques pour la santé humaine
Bien que l'atmosphère terrestre nous protège en grande partie des rayonnements, une exposition prolongée à des niveaux élevés de particules cosmiques pourrait présenter
Pourquoi l'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud intrigue-t-elle autant les scientifiques ?
L'AMAS offre une occasion unique d'étudier la dynamique interne de la Terre et de mieux comp
Un laboratoire naturel : Les chercheurs utilisent cette anomalie pour tester la résistance des satellites et des équipements spatiaux
Une fenêtre sur l'avenir : Comprendre l'AMAS pourrait fournir des indices précieux sur
Un défi scientifique : Malgré des décennies de recherche, de nombreuses questions subsistent sur les méca
Les efforts pour surveiller et comprendre l'AMAS
Les scientifiques surveillent activement l'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud grâce à :
Des missions satellites dédiées : Le programme Swarm de l'Agence spatiale européenne (E
Des modèles numériques : Les géophysiciens utilisent
Des études paléomagnétiques : En examinant l
Conclusion : Un mystère qui façonne notre compréhension de la Terre
L'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud est bien plus qu'un simple phénomène curieux : elle illustre la complexité et la dynamique de notre planète. Bien que ses impacts actuels concernent principalement la technologie spatiale et la navigation, elle pourrait également jouer un rôle clé dans les événements géophysiques à venir, co
Alors que les recherches progressent, cette anomalie continue de fasciner les scientifiques et d'élargir notre compréhension des processus internes qui façonnent la Terre. Une chose est certaine : l'AMAS reste une énigme captivante, rappelant que notre planète recèle encore de nombreux secrets à découvrir.
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