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janvier 14, 2025
L'HOMME ET LA VIE ( Rémission Cancer Définition )
C'est quoi être en rémission d'un cancer ?
Lorsqu’on parle de cancer, la rémission est un terme qui suscite de l’espoir et des interrogations. Pour les patients, leurs familles et leurs proches, comprendre ce qu’implique la rémission est essentiel. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment d’être en rémission d’un cancer ? Cet article explore la définition, les différents types de rémission, les implications pour le patient et les étapes à suivre après cette étape cruciale dans le traitement du cancer.
Qu'est-ce que la rémission d'un cancer ?
La rémission d'un cancer fait référence à une diminution ou à une disparition des signes et des symptômes de la maladie. Elle ne signifie pas nécessairement que le cancer est guéri, mais plutôt qu’il est sous contrôle. Le cancer peut ne plus être détectable par les tests médicaux standards, mais il est toujours possible que des cellules cancéreuses subsistent dans le corps.
Les types de rémission
Il existe deux types principaux de rémission :
1. Rémission partielle
Dans une rémission partielle, le cancer est toujours présent, mais sa taille ou son impact sur le corps a significativement diminué. Par exemple, une tumeur peut rétrécir de manière significative après un traitement comme la chimiothérapie ou la radiothérapie. Bien que le cancer soit encore actif, cette forme de rémission est un signe positif indiquant que les traitements fonctionnent.
2. Rémission complète
Une rémission complète signifie que tous les signes et symptômes du cancer ont disparu. Les tests médicaux, comme les scans et les analyses de sang, ne détectent plus de trace de la maladie. Cependant, il est important de noter que cela ne garantit pas que le cancer ne reviendra pas. Le terme "guérison" n'est souvent utilisé qu'après plusieurs années sans récidive.
Quelles sont les implications de la rémission ?
La rémission représente une étape majeure dans le parcours du patient. C’est un moment de soulagement et d’espoir, mais il s’accompagne aussi de certaines incertitudes et émotions complexes.
1. Le suivi médical
Après avoir atteint une rémission, un suivi régulier est indispensable. Cela inclut des consultations avec des oncologues, des tests sanguins, des scans et parfois des biopsies. Ces contrôles permettent de détecter rapidement toute récidive ou complication.
2. L’impact psychologique
La rémission peut être une période à la fois joyeuse et stressante. Les patients peuvent ressentir de la peur face à la possibilité d'une récidive, ou se demander comment reprendre une vie "normale" après les traitements. Des groupes de soutien et des conseillers peuvent aider à gérer ces émotions.
3. L’adaptation à une nouvelle vie
Beaucoup de patients doivent apporter des changements à leur mode de vie après une rémission. Cela peut inclure adopter une alimentation saine, pratiquer une activité physique régulière, réduire le stress et éviter les substances nocives comme le tabac et l’alcool.
Peut-on parler de guérison ?
La question de la guérison est complexe. Les médecins sont souvent réticents à utiliser ce terme pour les cancers. Certains types de cancer, comme ceux diagnostiqués à un stade précoce, ont de meilleures chances de ne pas récidiver. Cependant, pour d'autres cancers, même après des années en rémission, un risque de retour persiste.
En règle générale, si un patient reste en rémission complète pendant cinq ans ou plus, les médecins considèrent souvent que la probabilité de récidive est très faible, bien qu’elle ne soit jamais entièrement éliminée.
L’importance de l’éducation et du soutien
La rémission d'un cancer est une étape qui nécessite une bonne information et un soutien continu. Les patients et leurs familles doivent être informés sur les soins à long terme, les signes à surveiller et les moyens de maintenir une bonne santé.
Les associations de patients et les ressources en ligne jouent un rôle crucial en offrant des informations précieuses et en créant des espaces où les personnes concernées peuvent partager leurs expériences.
Conclusion
Être en rémission d’un cancer est une étape significative qui reflète les progrès du traitement et les efforts du patient. Bien qu’elle s’accompagne de certains défis, elle offre une opportunité de réfléchir à un avenir plus sain et à la possibilité de reconstruire sa vie. Avec un suivi médical approprié, un soutien psychologique et une éducation continue, les patients peuvent vivre pleinement tout en gérant les incertitudes liées à leur parcours.
ENVIRONNEMENT ( Limiter Réchauffement Climatique )
Limiter le réchauffement climatique à 1,5°C : Un objectif "socialement impossible" ?
La lutte contre le réchauffement climatique est devenue une priorité mondiale. Pourtant, l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels semble de plus en plus difficile à atteindre. Selon de nombreux experts, cet objectif pourrait être qualifié de « socialement impossible » à réaliser en raison des défis économiques, politiques et sociétaux qu’il implique. Cet article explore les raisons derrière cette affirmation et les implications pour l’avenir de notre planète.
Pourquoi viser 1,5°C ?
Le seuil de 1,5°C est un pilier de l’Accord de Paris, adopté en 2015. Les scientifiques estiment que dépasser ce seuil pourrait entraîner des conséquences catastrophiques, notamment l’augmentation des événements climatiques extrêmes, la fonte accrue des glaces, et des impacts irréversibles sur les écosystèmes et les sociétés humaines. Cependant, pour limiter ce réchauffement, il est nécessaire de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de manière drastique et immédiate.
Les obstacles majeurs
1. Le coût économique
Réduire les émissions à la vitesse requise nécessite des investissements colossaux dans les énergies renouvelables, les technologies de capture de carbone et les infrastructures durables. Cependant, les pays en développement, qui dépendent souvent des combustibles fossiles pour leur économie, font face à des contraintes financières importantes. Même dans les pays riches, les industries fortement émettrices comme celles du pétrole et du gaz opposent une résistance farouche à ces changements.
2. Les inégalités sociales
La transition vers une économie bas-carbone pourrait aggraver les inégalités sociales si elle n’est pas correctement gérée. Par exemple, la hausse des prix de l’énergie due à l’abandon des combustibles fossiles risque de peser davantage sur les ménages à faible revenu. Des mesures compensatoires, comme des subventions ciblées ou des programmes de reconversion professionnelle, sont indispensables mais difficiles à mettre en place à grande échelle.
3. La volonté politique
Malgré les engagements pris lors des COP (Conférences des parties), beaucoup de gouvernements peinent à traduire ces promesses en actions concrètes. Les lobbies industriels, les conflits d’intérêts et le court-termisme politique freinent considérablement les progrès. Dans certains cas, les politiques climatiques sont perçues comme électoralement impopulaires, ce qui dissuade les dirigeants de prendre des mesures audacieuses.
4. Les habitudes sociétales
Changer les comportements des individus représente un autre défi. La surconsommation, le dépendance aux voitures et l’utilisation d’équipements énergivores sont ancrées dans les modes de vie modernes. Encourager des choix plus écologiques nécessite une sensibilisation massive, des incitations financières et une volonté collective de changer.
L’urgence climatique
Malgré ces obstacles, ne pas agir aurait des conséquences bien plus coûteuses. Les événements climatiques extrêmes, comme les incendies, les inondations et les sécheresses, sont déjà en augmentation et entraînent des pertes humaines et économiques considérables. Selon un rapport récent du GIEC, chaque fraction de degré compte : limiter le réchauffement à 1,5°C permettrait de réduire considérablement les risques par rapport à un réchauffement de 2°C.
Que peut-on faire ?
Renforcer la coopération internationale : Les pays doivent travailler ensemble pour fournir des financements climatiques aux régions les plus vulnérables et partager des technologies propres.
Accélérer la transition énergétique : Augmenter l’adoption des énergies renouvelables et investir dans la recherche pour des solutions innovantes.
Engager la société civile : Sensibiliser le grand public et promouvoir des actions individuelles, comme réduire sa consommation d’énergie, adopter une alimentation plus durable et privilégier les transports en commun.
Adopter des politiques ambitieuses : Les gouvernements doivent établir des règlements stricts sur les émissions et fixer des objectifs contraignants pour les industries.
Conclusion
Limiter le réchauffement climatique à 1,5°C représente sans aucun doute un défi titanesque, mais le qualifier de « socialement impossible » ne devrait pas nous décourager. Il s’agit d’un objectif ambitieux mais nécessaire pour préserver notre avenir collectif. Si nous ne parvenons pas à mobiliser les ressources et les volontés requises, les coûts de l’inaction seront bien plus lourds que ceux des efforts actuels. La transition est difficile, mais elle est notre seule option pour garantir un avenir viable à long terme.
ENVIRONNEMENT ( Transition Energetique Pays Avances )
Transition énergétique : quels sont les pays les plus avancés ?
La transition énergétique est un enjeu mondial crucial pour répondre aux défis du changement climatique et de la durabilité énergétique. Certains pays se distinguent par leurs progrès remarquables dans le développement des énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cet article examine les pays les plus avancés en matière de transition énergétique et les initiatives qui les placent en tête du classement mondial.
Les critères d’évaluation de la transition énergétique
Pour évaluer les progrès des pays en matière de transition énergétique, plusieurs indicateurs sont pris en compte :
La part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale.
Les émissions de gaz à effet de serre par habitant.
Les investissements dans les infrastructures énergétiques durables.
Les politiques publiques favorisant l’économie d’énergie.
L’électrification des secteurs du transport et de l’industrie.
Sur la base de ces critères, voici les pays qui se distinguent le plus dans la transition énergétique.
Les pays leaders de la transition énergétique
1. Suède
La Suède est souvent citée comme un modèle en matière de transition énergétique. Plus de 54 % de son énergie provient de sources renouvelables, notamment l’hydroélectricité, la biomasse et l’éolien. Le pays a également adopté des politiques ambitieuses, comme l’objectif de devenir neutre en carbone d’ici 2045.
2. Danemark
Le Danemark se distingue par sa capacité éolienne, qui représente près de 50 % de sa production d’électricité. Le gouvernement danois vise une élimination complète des combustibles fossiles d’ici 2050. Le pays investit massivement dans les énergies renouvelables et les technologies vertes, consolidant sa position de leader mondial.
3. Allemagne
L’Allemagne a initié l’« Energiewende », ou transition énergétique, avec pour objectif de réduire les émissions de CO2 et d’augmenter la part des énergies renouvelables. Aujourd’hui, environ 46 % de l’électricité consommée provient de sources renouvelables, comme l’éolien, le solaire et la biomasse. Malgré des défis, notamment liés au charbon, l’Allemagne reste un pionnier de la transition énergétique.
4. Norvège
Avec plus de 98 % de sa production d’électricité provenant de l’hydroélectricité, la Norvège est un leader indiscutable des énergies renouvelables. Le pays est également à l’avant-garde de l’électrification des transports, avec une adoption massive des véhicules électriques. En 2023, plus de 80 % des voitures vendues en Norvège étaient électriques ou hybrides rechargeables.
5. Costa Rica
Le Costa Rica est un exemple remarquable de transition énergétique dans un pays en développement. Plus de 99 % de son énergie provient de sources renouvelables, principalement l’hydroélectricité, la géothermie et l’éolien. Le pays a également adopté des politiques ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Les facteurs de succès
Ces pays ont en commun plusieurs facteurs clés qui favorisent leur transition énergétique :
Un engagement politique fort : Les gouvernements de ces pays ont adopté des politiques énergétiques ambitieuses et des cadres réglementaires incitatifs.
Des investissements massifs : Les infrastructures énergétiques, comme les parcs éoliens ou les centrales solaires, ont bénéficié de financements publics et privés considérables.
Une mobilisation citoyenne : Les populations de ces pays sont sensibilisées aux enjeux climatiques et soutiennent les initiatives vertes.
Les défis à relever
Malgré ces succès, la transition énergétique reste confrontée à plusieurs obstacles :
La gestion des intermittences des énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien.
Les coûts élevés de certaines technologies, notamment pour le stockage de l’énergie.
L’adoption des énergies propres dans les pays en développement, où les ressources financières sont souvent limitées.
Conclusion
La transition énergétique est une nécessité pour construire un avenir durable. Les exemples de la Suède, du Danemark, de l’Allemagne, de la Norvège et du Costa Rica montrent que des progrès significatifs sont possibles lorsque les gouvernements, les entreprises et les citoyens collaborent. Ces pays illustrent que la transition énergétique peut être une opportunité de croissance économique et de protection environnementale, tout en inspirant le reste du monde à suivre cette voie.
MONDE D'ANIMAL ( Diable de Tasmanie Sarcophilus harrisii )
Le diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii) est un prédateur marsupial endémique de l’île de Tasmanie en Océanie. Carnivore, il se nourrit de carcasses et de toute sorte d’animaux qu’il trouve.
Malheureusement, il est aujourd’hui en voie d’extinction.
Sommaire
Taxonomie du diable de Tasmanie
Caractéristiques physiques du diable de Tasmanie
Performances physiques du diable de Tasmanie
Écologie et répartition du diable de Tasmanie
Régime alimentaire du diable de Tasmanie
Mode de vie du diable de Tasmanie
Reproduction du diable de Tasmanie
Menaces et conservation du diable de Tasmanie
Photos du diable de Tasmanie
-Taxonomie du diable de Tasmanie
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère marsupial
Ordre : Dasyuromorphe
Famille : Dasyuridé
Genre : Sarcophilus
Espèce : harrisii
Nom scientifique : Sarcophilus harrisii
Sous-espèces / taxons
On ne distingue aucune sous-espèce de diable de Tasmanie.
Caractéristiques physiques du diable de Tasmanie
Taille
Longueur : Mâle : 65 cm / Femelle : 57 cm
Queue : 22 à 27 cm
Poids
Femelle : 6 kg
Mâle : 8 kg
Morphologie et apparence
Le diable de Tasmanie ressemble à un gros rat de la taille d’un chien. Il possède un corps trapu, des pattes assez courtes mais puissantes, une assez longue queue épaisse ainsi qu’une grande tête avec un museau pointu. Ses petits yeux sont noirs. Sa mâchoire est puissante et sertie de crocs pointus, notamment des grandes canines aiguisées. Comme tous les marsupiaux, il possède une poche ventrale qui lui permet de porter ses petits.
Son pelage est assez épais, et les poils de sa fourrure sont noirs sur pratiquement tout le corps. Il possède également quelques petites taches blanches.
Performances physiques du diable de Tasmanie
Vitesse de pointe
Le diable de Tasmanie peut faire des pointes à près de 25 km/h.
Écologie et répartition du diable de Tasmanie
Aire de répartition
Le diable de Tasmanie est endémique de l’île de Tasmanie (Australie), en Océanie.
Liste des pays
Habitat
Le diable de Tasmanie vit dans les forêts tempérées et les zones urbaines.
Régime alimentaire du diable de Tasmanie
Type de régime
Essentiellement carnivore.
Nourriture et proies
La majorité du régime alimentaire du diable de Tasmanie est composée de charognes et de carcasses abandonnées.
Cependant, il se nourrit aussi de nombreux petits mammifères sauvages comme le bettong, le potoroos, le wombat (très apprécié car graisseux) et même certains petits wallabys et kangourous. Il attaque également quelques animaux du bétail (moutons), ainsi que divers reptiles, poissons, oiseaux et grenouilles. Il complète son alimentation d’œufs, d’insectes et même de fruits et d’autres végétaux. Animal assez vorace, il mange près de 15% de son poids par jour, et ingurgite n’importe quelle partie du corps de sa proie : os, poils, dents, …
Mode de vie du diable de Tasmanie
Vie sociale
Le diable de Tasmanie est un animal à prédominance solitaire. En effet, une fois adulte, il passe la majeure partie de son temps seul. Ce n’est cependant pas pour cela qu’ils ne sont pas sociables. Outre la période de reproduction, il a été observé que des diables voisins interagissent assez régulièrement entre eux, surtout les femelles.
Ils se retrouvent notamment souvent à plusieurs (jusqu’à 12) sur les carcasses de gros animaux, mais ces rencontres entraînent le plus souvent des conflits. Cela se solde à travers des cris et des postures de dominance la plupart du temps, mais parfois également par des combats à coups de morsures. Ces affrontements ont également lieu à la saison des amours, bien que le dominant ait souvent l’avantage. Les diables de Tasmanie sont des animaux polygames, qui ne forment que très rarement des couples.
Ils ne sont pas territoriaux en tant que tel, à l’exception des femelles au cours de leur maternité, qui protègent leur tanière des autres individus. La mère élève seule ses petits, qui restent dans sa poche marsupiale pendant plusieurs mois.
Comportement
Le diable de Tasmanie est un animal nocturne crépusculaire. En effet, il passe la majeure partie de la journée caché dans un buisson ou un trou. Au crépuscule, il sort de sa tanière et part chasser. Ce mode de vie semble être adopté par cet animal pour éviter ses prédateurs qui sont essentiellement diurnes.
Ce sont des animaux très polyvalents. Ils peuvent notamment grimper aux arbres, faculté qu’ils perdent cependant peu à peu avec l’âge en gagnant en taille, et nager pour traverser des cours d’eau, pratique qu’ils semblent apprécier.
Cri et vocalises
Le diable de Tasmanie pousse de grands cris stridents.
Prédateurs
Les prédateurs du diable de Tasmanie sont essentiellement les aigles (et l’Homme).
Territoire / domaine vital
Plus qu’un territoire, le diable de Tasmanie possède un domaine vital, d’en moyenne 13 km2 (4 à 27 selon la région, les proies disponibles, etc).
Technique de chasse
Comme expliqué plus tôt, le diable de Tasmanie se nourrit généralement de charogne. Lorsqu’il chasse, il utilise une technique d’embuscade.
Si c’est une petite proie (insecte, poisson) il se jette dessus et la tue d’une morsure létale. Si la proie est plus grosse, il la trace à l’odeur parfois sur plusieurs kilomètres puis l’attaque par surprise.
Longévité
L’espérance de vie du diable de Tasmanie est de :
A l’état sauvage : 5 à 6 ans en moyenne.
En captivité : jusqu’à 8–10 ans.
Reproduction du diable de Tasmanie
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Annuellement monogame.
Sevrage
Le jeune diable de Tasmanie quitte la poche des femelles à 3 mois environ.
Il reste cependant quelques mois supplémentaires caché dans la tanière, si bien qu’il quitte sa mère vers ses 6-7 mois.
Maturité sexuelle
Le diable de Tasmanie est sexuellement mature à 2 ans environ.
Période de reproduction
La saison des amours du diable de Tasmanie a lieu entre mars et avril.
Nombre de petits par portée
20 à 30 diablotins, debout mais sans poils ni orifices externes.
Cependant, 2 ou 3 survivent en général jusqu’au sevrage.
Gestation
31 jours en moyenne.
Taille et poids des petits
0,2 g à la naissance (forme embryonnaire).
Menaces et conservation du diable de Tasmanie
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le diable de Tasmanie est un animal en danger (EN) d’extinction selon l’UICN.
Population
On estime que la population mondiale de diables de Tasmanie est située entre 20 000 et 70 000 individus.
La population mondiale de diables de Tasmanie est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le diable de Tasmanie sont :
Perte et dégradation de son habitat : déforestation, …
Menaces directes : chasse, braconnage, introduction de prédateurs, collisions routières.
MONDE D'ANIMAL ( Coyote Canis latrans )
Le coyote (Canis latrans), aussi appelé chacal américain, est un canidé de taille moyenne que l’on trouve en Amérique du Nord et en Amérique Centrale dans une grande variété d’habitats (forêt, prairie, déserts, ville). Omnivore, il se nourrit en réalité en majeure partie de proies animales.
Sommaire
Taxonomie du coyote
Caractéristiques physiques du coyote
Performances physiques du coyote
Écologie et répartition du coyote
Régime alimentaire du coyote
Mode de vie du coyote
Reproduction du coyote
Menaces et conservation du coyote
Photos du coyote
-Taxonomie du coyote
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore caniforme
Famille : Canidé
Genre : Canis
Espèce : latrans
Nom scientifique : Canis latrans
Sous-espèces / taxons
Actuellement, on distingue 19 sous-espèces de coyote, différentes selon la région :
Liste des sous-espèces
Canis latrans latrans
Canis latrans cagottis
Canis latrans clepticus
Canis latrans dickeyi
Canis latrans frustror
Canis latrans goldmani
Canis latrans hondurensis
Canis latrans impavidus
Canis latrans incolatus
Canis latrans jamesi
Canis latrans lestes
Canis latrans mearnsi
Canis latrans microdon
Canis latrans ochropus
Canis latrans peninsulae
Canis latrans texensis
Canis latrans thamnos
Canis latrans umpquensis
Canis latrans vigilis
Caractéristiques physiques du coyote
Taille
Longueur: 1 à 1,35 m
Garrot: entre 58 et 66 cm
Queue: 40 cm
Les femelles sont en moyenne un peu plus petites que les mâles.
Poids
Femelle: 7 à 18 kg
Mâle: 8 à 20 kg
En moyenne, les sous-espèces du Nord sont plus lourdes que celles du Sud.
Morphologie et apparence
Le coyote est un grand canidé qui ressemble beaucoup au loup, en moins massif. Il possède un grand corps athlétique mais assez peu massif, une gueule et un museau allongés et fins, des grandes pattes fines et puissantes munies de griffes ainsi qu’une longue queue épaisse.
Ses oreilles triangulaires sont particulièrement longues et larges, sa truffe noire est assez petite et sa mâchoire étroite. Ses yeux sont jaunes.
La fourrure du coyote est composé d’un duvet court et de longs poils par endroit. Sa robe va du gris au fauve rougeâtre, avec des reflets noirs et blancs sur le tronc. Ses pattes, ses oreilles et son museau sont généralement plus couleur sable. La partie ventrale est plus claire, souvent crème presque blanche.
Performances physiques du coyote
Vitesse
Le coyote peut courir à une vitesse maximale de 69 km/h (sur 300 m).
Longueur du saut
Très agile, le coyote peut réaliser des bonds longs de 4 mètres.
Écologie et répartition du coyote
Aire de répartition
Le coyote vit dans quelques pays d’Amérique du Nord et d’Amérique Centrale.
Liste des pays
Présent
Belize ; Canada ; Costa Rica ; Salvador ; Guatemala ; Honduras ; Mexique ; Nicaragua ; Panama ; États-Unis
Habitat
Le coyote vit avant tout dans les prairies, les savanes et les plaines de climat tropical à tempéré ainsi que dans les déserts. On le rencontre également dans les forêts tropicales et les forêts tempérées de conifères comme de feuillus, les forêts boréales (taïga) ainsi qu’à la périphérie des villes.
https://www.monde-animal.fr/habitat/forets-de-coniferes-temperees/
Régime alimentaire du coyote
Type de régime
Omnivore, à prédominance carnivore.
Nourriture et proies
Le coyote se nourrit principalement de proies animales de toutes tailles, comme les lapins, les lièvres, les rongeurs et même les bisons, ainsi que de certains cervidés (cerf), reptiles, amphibiens, poissons, oiseaux et invertébrés. Il complète son régime alimentaire en mangeant occasionnellement des fruits et des légumes, ainsi que de l’herbe et des céréales selon la période.
Mode de vie du coyote
Vie sociale
Comme la plupart des canidés, le coyote est un animal grégaire, qui vit en petites meutes. Il est cependant bien plus solitaire que le loup. L’essence du groupe est généralement composée d’une femelle reproductrice et de sa famille (petits et un mâle).
Les meutes se forment généralement en hiver, le couple pouvant cependant s’allier plusieurs mois avant la saison des amours. Mâles et femelles élèvent ensemble leurs petits.
Des groupes composés de mâles célibataires, de femelles non reproductrices et de subadultes peuvent aussi se créer ponctuellement, pour s’allier à la chasse de grosses proies. Peu territoriaux, les coyotes peuvent cependant le devenir en cas de pénurie alimentaire.
Comportement
Le coyote est un animal majoritairement nocturne, bien qu’étant aussi observé le jour à certaines périodes de l’année. Il passe le plus clair de son temps à chasser et à se déplacer, et se repose le reste du temps.
Cri et vocalises
Le coyote est un animal très vocal. Il utilise diverses vocalises pour :
Signaler un danger/une douleur (grognements, gémissements, soufflements, aboiements).
Saluer (hurlements-jappements et gémissements à basse fréquence).
Communiquer (hurlements de groupe ou solitaires, les plus célèbres).
Territoire / Zone d’alimentation
Bien que peu territorial, le coyote possède une zone d’alimentation personnelle délimitée, variant de 0,4 à 62 km2 selon l’abondance en proies.
Prédateurs
A l’âge adulte, le coyote ne possède aucun prédateur naturel. Les petits peuvent quant à eux être la proie du loup gris et du cougar (puma).
Technique de chasse
Les coyotes sont d’excellents chasseurs, qui chassent seuls, en couple ou en petit groupe familial (selon la proie), généralement la nuit. Les petites proies sont attaquées de front par le canidé, qui la tue d’une morsure et la mange seul. Les plus grosses proies sont elles aussi attaquées de face, cette fois par plusieurs individus, et lacérées de coups de griffe et de crocs.
Longévité
L’espérance de vie du coyote est de :
A l’état sauvage : 10 à 14 ans environ.
En captivité : jusqu’à 20 ans.
Reproduction du coyote
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Monogame
Sevrage
Le jeune coyote est allaité par sa mère presque 2 mois, jusqu’à ce que celui-ci puisse pleinement manger de la viande. Les petits se battent puis commencent à jouer entre eux vers 3 semaines. Il est totalement indépendant et quitte généralement sa famille à partir de 5 mois.
Maturité sexuelle
Le coyote est sexuellement mature à 1 an environ.
Période de reproduction
La saison des amours du coyote a lieu en hiver (de février à mars).
Lieux de mise bas
La femelle coyote accouche dans une tanière, souvent volée à un autre animal, ou dans le creux d’un arbre ou sous une corniche.
Nombre de petits par portée
La femelle coyote met bas 3 à 12 petits (6 en moyenne), qui naissent aveugles.
Gestation
63 jours (en moyenne).
Poids des petits
200 à 500 g à la naissance.
Menaces et conservation du coyote
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le coyote est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Menaces
Aucune menace ne plane vraiment sur la population mondiale de coyotes. En effet, les seules actions de l’Homme sur celui-ci sont la chasse par peur (protection du bétail), suffisamment peu importante pour ne pas être considérée comme une menace pour l’espèce.
Selon l’UICN, les coyotes sont très nombreux sur leur aire de répartition. Le nombre d’individus vivant à l’état sauvage est cependant inconnu. On sait cependant que la population mondiale de coyotes est actuellement en augmentation, en raison, principalement, de la baisse de population américaine de loups gris.
MONDE D'ANIMAL ( Chacal à chabraque Canis mesomelas )
Le chacal à chabraque (Canis mesomelas) est un canidé sauvage que l’on trouve dans les savanes, déserts et prairies montagneuses de certains pays d’Afrique. Omnivore, il se nourrit à la foie de proies animales et de certaines plantes.
Sommaire
Taxonomie du chacal à chabraque
Caractéristiques physiques du chacal à chabraque
Performances physiques du chacal à chabraque
Écologie et répartition du chacal à chabraque
Régime alimentaire du chacal à chabraque
Mode de vie du chacal à chabraque
Reproduction du chacal à chabraque
Menaces et conservation du chacal à chabraque
Photos du chacal à chabraque
-Taxonomie du chacal à chabraque
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivore caniforme
Famille : Canidé
Genre : Canis
Espèce : mesomelas
Nom scientifique : Canis mesomelas
Sous-espèces / taxons
On distingue 2 sous-espèces de chacal à chabraque :
Chacal à chabraque du Cap (Canis mesomelas mesomelas)
Chacal à chabraque d’Afrique de l’Est (Canis mesomelas schmidti)
Caractéristiques physiques du chacal à chabraque
Taille
Longueur : 1 m
Garrot : 40 cm
Queue : 25 cm
Poids
7 à 11 kg
Morphologie et apparence
Le chacal à chabraque est un assez grand canidé, qui possède un corps élancé, de longues pattes fines munies de griffes non rétractiles, un museau fin, une mâchoire puissante sertie de crocs coupants et une assez longue queue épaisse. Ses oreilles sont longues et en amande, comme ses petits yeux fins et jaunes. Mâles et femelles ne possèdent pas de réelle différence. Le pelage assez épais va du brun rougeâtre au beige un peu partout. Une selle noire avec des poils argentés va des épaules à la base de la queue, séparés du reste du pelage par des longues bandes noires.
Performances physiques du chacal à chabraque
Vitesse
Le chacal à chabraque peut courir à une vitesse de 55 km/h.
Écologie et répartition du chacal à chabraque
Aire de répartition
Le chacal à chabraque vit exclusivement dans quelques régions de l’Est et du Sud de l’Afrique.
Liste des pays
Présent
Afrique du Sud ; Angola ; Botswana ; Djibouti ; Erythrée ; Eswatini ; Ethiopie ; Kenya ; Lesotho ; Mozambique ; Namibie ; Somalie ; Sud-Soudan ; Soudan ; Tanzanie ; Ouganda ; Zimbabwe
Habitat
Le chacal à chabraque vit dans les savanes tropicales arbustives, les prairies montagneuses et les zones désertiques.
Régime alimentaire du chacal à chabraque
Type de régime
Omnivore
Nourriture et proies
Le chacal à chabraque chasse des invertébrés (coléoptères, grillons, termites, sauterelles, araignées), des petits mammifères (rongeurs, jeunes antilopes), des lézards, des petits carnivores, des charognes et des serpents. Il peut aussi manger des mammifères marins échoués et des poissons. Il se nourrit également d’œufs d’oiseau, de fruits, de baies.
Mode de vie du chacal à chabraque
Vie sociale
Le chacal à chabraque est un animal sociable et monogame, qui vit en petits groupes familiaux. Ces groupes sont composés d’un couple (unis toute leur vie), des petits de l’année précédente et des petits de la portée de l’année. La vie en couple est utile pour ces canidés, leur permettant de chasser à plusieurs. Les juvéniles de l’année précédente aident les parents pour l’élevage des petits. Territoriaux, ils vivent sur un territoire qu’ils patrouillent et marquent olfactivement.
Comportement
Le chacal à chabraque est un animal à la fois diurne et nocturne (surtout nocturne proche des villes). Il passe la plupart de son temps à chercher de la nourriture et à chasser.
Cri et vocalises
Pour communiquer entre eux, les chacals à chabraque poussent des cris aigus, des grognements, des aboiements, des jappements, des hurlements et des grondements.
Territoire
10 km2 en moyenne, variable selon l’abondance des proies.
Prédateurs
Le chacal à chabraque est la proie potentielle du léopard, du lion, de la hyène tachetée, du guépard, du lycaon, du python et des gros rapaces.
Technique de chasse
Le chacal à chabraque chasse seul ou en meute familiale. Selon la proie, il peut la traquer pour lui sauter dessus, la coincer avec un partenaire, l’attaquer de front ou l’avaler d’un seul coup. Pour la tuer, il lui donne un puissant coup de croc au cou.
Longévité
L’espérance de vie du chacal à chabraque est de :
A l’état sauvage : 14 ans.
En captivité : jusqu’à 16 ans.
Reproduction du chacal à chabraque
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Monogame
Sevrage
Le petit chacal à chabraque est sevré à l’âge de 8-9 semaines et sait chasser seul à 6 mois.
Maturité sexuelle
Le chacal à chabraque est sexuellement mature à 11 mois environ, mais se reproduit généralement à sa 2ème année.
Période de reproduction
La saison des amours du chacal à chabraque a lieu de fin mai à août.
Lieux de mise bas
La femelle met bas dans un trou ou une crevasse, où elle cache ses petits des prédateurs.
Nombre de petits par portée
La femelle met bas à 1 à 9 petits par portée, aveugles.
Gestation
60 jours environ.
Menaces et conservation du chacal à chabraque
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le chacal à chabraque est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
La population mondiale de chacals à chabraque est inconnue, étant importante et peu menacée. On sait cependant qu’elle est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur le chacal à chabraque sont :
Menaces directes : chasse et braconnage par peur notamment, collisions routières.
MONDE D'ANIMAL ( Caribou (ou renne) Rangifer tarandus )
Le caribou (Rangifer tarandus), aussi appelé renne, est un grand cervidé que l’on trouve dans les toundras et taïgas arctiques en Amérique et en Eurasie. Herbivore, il se nourrit des divers végétaux qu’il trouve dans la neige.
Malheureusement, cet animal est en voie d’extinction et sa population ne cesse de baisser.
Sommaire
Taxonomie du caribou
Caractéristiques physiques du caribou
Performances physiques du caribou
Écologie et répartition du caribou
Régime alimentaire du caribou
Mode de vie du caribou
Reproduction du caribou
Menaces et conservation du caribou
Photos du caribou
-Taxonomie du caribou
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Artiodactyle ruminant
Famille : Cervidé capreoliné
Genre : Rangifer
Espèce : tarandus
Nom scientifique : Rangifer tarandus
Sous-espèces / taxons
On distingue 8 différentes sous-espèces de caribou (Nouveau Monde) et de renne (Ancien continent).
Liste des sous-espèces
Caribou des bois ou caribou des forêts (Rangifer tarandus caribou)
Caribou de la toundra (Rangifer tarandus groenlandicus)
Caribou de Peary (Rangifer tarandus pearyi)
Renne des forêts eurasiennes (Rangifer tarandus fennicus)
Renne de Svalbard ou renne du Spitzberg (Rangifer tarandus platyrhynchus)
Renne d’Europe (Rangifer tarandus tarandus)
Caribou du Groenland (Rangifer tarandus eogroenlandicus), éteinte
Caribou de Dawson (Rangifer tarandus dawsoni), éteinte
Une neuvième sous-espèce est controversée, Rangifer tarandus granti, qui selon certains scientifiques appartient en réalité à la sous-espèce de caribou de la toundra.
Caractéristiques physiques du caribou
Taille
Longueur : Femelle : 1,62 à 2,05 m / Mâle : 1,80 à 2,15 m
Garrot : Femelle : 80 à 120 cm / Mâle : 85 à 150 cm
Longueur de la queue : 14 à 20 cm
Bois : jusqu’à 100 cm de large et 135 cm de long
La taille varie selon la sous-espèce (le caribou des bois étant le plus grand, le caribou de Svalbard le plus petit).
Poids
Femelle : 80 à 120 kg en moyenne.
Mâle : 159 à 182 kg (le record est de 318 kg).
Le poids des caribous est très variable selon la saison, les mâles perdant près de la moitié de leur poids au cours de la saison des amours.
Morphologie et apparence
Le caribou est un grand mammifère au corps imposant mais élancé avec un poitrail massif, monté sur de longues pattes robustes terminées de sabots très larges. Son museau est assez allongé, et sa tête est surmontée d’oreilles courtes arrondies, ainsi que de bois ramifiés très solides. On distingue quelques différences mineures entre les différentes sous-espèces, notamment sur la forme et la taille des bois. Il possède une touffe épaisse sous le cou, et une petite queue.
Son pelage est assez épais, vivant dans les zones froides du globe. Sa robe varie du blanc au brun, en passant par le beige et le noir, et est unie ou clairsemée en fonction de la sous-espèce.
Performances physiques du caribou
Vitesse de pointe
Le caribou est un animal très rapide, qui peut facilement courir à 70–80 km/h.
Capacité de nageur
Les caribous sont de très bon nageurs. Il leur arrive en effet de traverser des grandes étendues d’eau, nageant à une vitesse moyenne de 6,5 km/h, et pouvant atteindre des pointes à 10 km/h.
Écologie et répartition du caribou
Aire de répartition
Le caribou vit dans les zones arctiques en Amérique du Nord et en Eurasie.
Liste des pays
Présent
Canada ; Finlande ; Groenland ; Mongolie ; Norvège (Svalbard) ; Russie ; États-Unis
Présent par introduction
Îles Falkland (Malvinas) ; Islande ; îles Kerguelen ; Géorgie du Sud ; Iles Sandwich du Sud
Habitat
Le caribou vit essentiellement dans les taïgas (forêts boréales) et les toundras, ainsi que dans les zones montagneuses au climat polaire.
Régime alimentaire du caribou
Type de régime
Quasi exclusivement herbivore.
Nourriture et proies
Etant un ruminant, le caribou se nourrit principalement de lichen, qu’il trouve un peu partout tout au long de l’année. Il se nourrit également d’herbes, de feuilles d’arbres comme le bouleau, d’écorce , de champignons et de buissons. Il mange aussi ses propres bois une fois ceux-ci tombés, étant riches en calcium.
Selon certaines études, certains rennes se nourriraient également de petits animaux comme le lemming et les poissons, ainsi que d’œufs de différents animaux. Ce comportement serait généralement observé au printemps, période de stress pour ces animaux.
Mode de vie du caribou
Vie sociale
Les caribous sont des animaux très sociables, qui vivent en très grands troupeaux comptant plusieurs milliers d’individus. La taille des troupeaux varie cependant durant l’année, pouvant compter jusqu’à 500 000 individus pendant la migration de printemps. Les groupes sont bien plus resserrés lors de la migration d’automne. En effet, c’est au cours de cette saison qu’ils commencent à se reproduire.
Cette période (période de rut) est d’ailleurs marquée par de violents combats entre les mâles, parfois jusqu’à la mort. En effet, les mâles dominants s’accouplent avec le plus de femelles possible. Ces nombreux efforts font d’ailleurs perdre aux mâles près de la moitié de leur poids en quelques mois. Une fois la reproduction puis la gestation terminées, les femelles cherchent un endroit idéal à l’abri des prédateurs pour enfanter. Elles élèveront et protégeront leurs petits pendant environ 1 an.
Comportement
Les caribous sont des animaux migrateurs parcourant de longues distances (variant cependant selon la sous-espèce) chaque année. On distingue en effet 2 périodes de migrations : la migration d’automne, vers des zones plus chaudes pour passer l’hiver, et la migration de printemps, pour revenir dans leur habitat d’origine. Les caribous de la toundra parcourent d’ailleurs jusqu’à 5000 km par an : c’est la plus grande migration d’animal terrestre au monde.
Les caribous d’Europe et des îles gelées ont quant à eux des distances de migration bien plus courtes. Animaux diurnes, ils vivent essentiellement la journée, et dorment la nuit en grands troupeaux. Pour trouver de la nourriture, ils utilisent leurs bois pour déterrer la nourriture de la neige. Seul les femelles gestantes gardent leurs bois pendant l’hiver, devant continuer à s’alimenter pour survivre.
Cri et vocalises
Comme le cerf, le caribou brame et rait (bramer et raire).
Prédateurs
De par sa taille imposante, le caribou adulte en bonne santé possède assez peu de prédateurs. Seuls une meute de loups, un ours brun ou un ours polaire peuvent réellement s’attaquer à l’un d’entre eux. Comme le glouton, l’aigle royal, plus rarement le renard, le faucon et le corbeau, qui s’attaqueront principalement aux jeunes et aux individus malades, âgés voire mourants.
Techniques face aux prédateurs
Vivant en large troupeaux, les caribous peuvent facilement repousser divers prédateurs grâce à la force du nombre et en restant en groupes serrés. S’ils sont seuls en revanche, ils tentent de fuir simplement (étant plus rapides que beaucoup de leurs prédateurs), ou chargent et se défendent grâce à leurs bois. De par leur taille et leur force, les plus grands mâles peuvent repousser un ours à eux seuls.
Longévité
L’espérance de vie du caribou est de :
A l’état sauvage : Mâle : 11 à 13 ans / Femelle : 14 à 17 ans.
En captivité : 20 ans.
Reproduction du caribou
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Annuellement monogame.
Sevrage
Totalement sevré vers 1 an, mais commence à brouter dès ses 45 jours.
Maturité sexuelle
Le caribou est sexuellement mature entre 1 et 3 ans, selon l’alimentation et l’état de stress de l’animal.
Période de reproduction
La saison des amours du caribou a généralement lieu de fin septembre à début novembre.
Nombre de petits par portée
1 petit faon, parfois 2.
Gestation
228 à 234 jours.
Poids du petit
A la naissance, le petit faon pèse environ 6 kg.
Menaces et conservation du caribou
Danger d'extinction (Statut UICN)
Le caribou est officiellement un animal vulnérable (VU) selon l’UICN.
Population
Le nombre total de caribous vivant à l’état sauvage est inconnu. La population mondiale de caribous est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur le caribou sont :
Perte et dégradation de son habitat (déforestation, réchauffement climatique, …)
Menaces directes (chasse et braconnage pour sa fourrure et sa viande).
L'HOMME ET LA VIE ( Top 10 des aliments riches en magnésium )
Top 10 des aliments riches en magnésium pour une santé optimale
Le magnésium est un minéral essentiel pour le bon fonctionnement de notre organisme. Il joue un rôle clé dans la régulation des fonctions nerveuses, musculaires et cardiaques, tout en contribuant à renforcer les os et à maintenir un métabolisme sain. Pourtant, de nombreuses personnes souffrent de carences en magnésium sans même le savoir. Pour y remédier, voici une liste des 10 meilleurs aliments riches en magnésium à intégrer dans votre alimentation quotidienne.
1. Les graines de citrouille
Les graines de citrouille sont une excellente source de magnésium, avec environ 262 mg pour 100 g. Elles sont également riches en zinc et en fer, ce qui les rend idéales pour soutenir l’immunité. Vous pouvez les consommer en collation ou les ajouter à vos salades et soupes.
2. Les épinards
Les épinards, en plus d’être riches en vitamines et en fer, contiennent environ 79 mg de magnésium pour 100 g. Ils se prêtent à une multitude de préparations, comme les smoothies verts, les quiches ou les sautés de légumes.
3. Les amandes
Les amandes sont un en-cas pratique et nutritif. Avec environ 270 mg de magnésium pour 100 g, elles favorisent la santé des os et des muscles. Consommez-les nature, grillées ou sous forme de beurre d’amande.
4. Les avocats
Un avocat moyen contient environ 58 mg de magnésium. En plus d’être une bonne source de graisses saines, l’avocat est très polyvalent : il peut être ajouté aux salades, aux toasts ou utilisé comme base pour un guacamole maison.
5. Le chocolat noir
Bonne nouvelle pour les amateurs de chocolat : le chocolat noir contenant au moins 70 % de cacao est une excellente source de magnésium, avec environ 228 mg pour 100 g. Consommez-le avec modération pour profiter de ses bienfaits tout en évitant un apport excessif en sucre.
6. Les noix du Brésil
Les noix du Brésil sont particulièrement riches en magnésium, fournissant environ 376 mg pour 100 g. Elles sont également une excellente source de sélénium, un autre minéral essentiel pour la santé. Une ou deux noix par jour suffisent à couvrir vos besoins en sélénium.
7. Les haricots noirs
Les haricots noirs contiennent environ 70 mg de magnésium pour 100 g. Riches en fibres et en protéines, ils constituent un choix idéal pour les plats végétariens ou végétaliens. Utilisez-les dans des soupes, des ragoûts ou des burritos.
8. Les bananes
Les bananes, souvent associées au potassium, sont également une bonne source de magnésium, avec environ 27 mg par fruit moyen. Elles sont parfaites pour une collation rapide ou comme ingrédient dans des smoothies et des gâteaux.
9. Les graines de chia
Les graines de chia fournissent environ 335 mg de magnésium pour 100 g. Elles sont également riches en oméga-3, en fibres et en protéines. Incorporez-les dans vos puddings, smoothies ou yaourts pour un boost nutritionnel.
10. Le tofu
Le tofu est une source de magnésium souvent sous-estimée, avec environ 53 mg pour 100 g. Il est également riche en protéines et en calcium, ce qui en fait un aliment de choix pour les régimes à base de plantes. Préparez-le sauté, grillé ou intégré à vos soupes et salades.
Pourquoi le magnésium est-il important ?
Le magnésium intervient dans plus de 300 réactions biochimiques dans le corps. Il aide à réguler le taux de sucre dans le sang, favorise la santé cardiaque, réduit le stress et améliore la qualité du sommeil. Une carence en magnésium peut entraîner de la fatigue, des crampes musculaires et une irritabilité accrue.
Comment consommer plus de magnésium ?
Pour augmenter votre apport en magnésium, essayez d’inclure plusieurs de ces aliments dans votre alimentation quotidienne. Variez les sources pour profiter également des autres nutriments qu’ils offrent. Privilégiez les aliments non transformés pour maximiser leur teneur en magnésium.
En intégrant ces aliments riches en magnésium dans vos repas, vous améliorerez non seulement votre santé globale, mais vous contribuerez également à prévenir les carences. Alors, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui ?
L'HOMME ET LA VIE ( Pleine Lune Effets Sommeil )
Pleine lune : quels sont les vrais effets sur le sommeil ?
La pleine lune fascine et intrigue depuis des siècles. Certaines croyances populaires lui attribuent des effets mystérieux sur le comportement humain, et notamment sur le sommeil. Mais que dit la science à ce sujet ? Les nuits de pleine lune perturbent-elles vraiment notre repos ? Cet article décrypte les faits et les mythes.
Les croyances populaires autour de la pleine lune
Depuis des temps immémoriaux, la pleine lune est associée à divers phénomènes : augmentation des naissances, comportements étranges, et bien sûr, troubles du sommeil. Ces croyances sont souvent amplifiées par des anecdotes ou des récits transmis de génération en génération.
Mais il est important de distinguer ce qui relève de l’imagination collective de ce qui peut être vérifié scientifiquement. Alors, qu’en est-il réellement des effets de la pleine lune sur notre sommeil ?
La science au service de la vérité
De nombreuses études scientifiques ont été menées pour comprendre l’impact de la pleine lune sur le sommeil. Une étude suisse réalisée en 2013 a notamment mis en évidence une légère réduction de la durée du sommeil profond lors des nuits de pleine lune. Les participants ont aussi mis plus de temps à s’endormir et signalé une qualité de sommeil moindre. Ces résultats suggèrent que la phase lunaire pourrait avoir un effet subtil sur notre cycle de sommeil.
Cependant, ces conclusions ne sont pas unanimes. D’autres études n’ont pas trouvé de lien significatif entre la pleine lune et les troubles du sommeil. Les chercheurs soulignent également que les différences individuelles (comme la sensibilité personnelle ou les habitudes de vie) jouent un rôle majeur.
Pourquoi la pleine lune pourrait-elle influencer le sommeil ?
Plusieurs hypothèses tentent d’expliquer pourquoi la pleine lune pourrait avoir un impact, même minime, sur le sommeil :
La lumière lunaire : Pendant la pleine lune, la luminosité nocturne atteint son pic. Cette lumière pourrait perturber la production de mélatonine, l’hormone régulant le sommeil. Bien que les rideaux occultants soient couramment utilisés dans les foyers modernes, il est possible que nos ancêtres aient été davantage exposés à cette lumière naturelle.
Influence gravitationnelle : Certains pensent que les forces gravitationnelles exercées par la lune (responsables des marées) pourraient aussi affecter les liquides dans notre corps, et donc nos cycles biologiques. Cette théorie, bien que populaire, reste peu étayée scientifiquement.
Effet psychologique : La pleine lune, étant très visible et culturellement marquante, pourrait influencer notre sommeil par un effet placebo inversé. En d’autres termes, croire que la pleine lune perturbe le sommeil pourrait suffire à en ressentir les effets.
Comment mieux dormir lors des nuits de pleine lune ?
Même si les évidences scientifiques restent mitigées, certains conseils simples peuvent aider à garantir une bonne nuit de sommeil, quelle que soit la phase lunaire :
Adopter une routine stricte : Couchez-vous et levez-vous à des heures fixes pour réguler votre horloge interne.
Bloquer la lumière : Utilisez des rideaux occultants ou un masque pour les yeux afin d’éviter d’être perturbé par la clarté de la lune.
Créer un environnement propice au sommeil : Assurez-vous que votre chambre est calme, sombre et à une température confortable.
Limiter les excitants : Évitez la caféine, l’alcool et les écrans avant le coucher pour favoriser la production de mélatonine.
Les réponses restent en partie lunaires
Malgré les nombreuses études, les effets de la pleine lune sur le sommeil restent en partie inexpliqués. Si certaines personnes semblent effectivement ressentir une perturbation, il est probable que cela dépende davantage de facteurs individuels que de la lune elle-même.
En conclusion, si vous avez du mal à dormir lors des nuits de pleine lune, adoptez des habitudes favorisant un sommeil réparateur. Et si vous n’êtes pas concerné, profitez simplement de ce spectacle naturel pour contempler la beauté du ciel nocturne.
L'HOMME ET LA VIE ( Pourquoi le froid donne mal à la tête ? )
Le "gel du cerveau" ou "la céphalée de la crème glacée" intervient lorsque la tête est exposée au froid.
-Sommaire
Causes
Solutions
Quand consulter
-En hiver, le froid augmente le mal de tête. Connue sous le nom de "céphalée de la crème glacée" ou "gel du cerveau", cette douleur est courte mais très aigüe. Ce mal de tête peut survenir quand il fait très froid, durant une séance de cryothérapie ou lorsque l'on ingère une boisson froide ou une glace trop rapidement. Le contact du froid sur le palais fait ressentir à la personne une douleur voire des lancements au niveau du crâne ou encore des tempes. La douleur est de courte de durée mais peut être aigüe.
Quelles causes médicales possibles ?
Le Dr Daniel Caroff, médecin généraliste, nous explique ce mal de tête par le refroidissement suivi du réchauffement très rapide des vaisseaux appelés les capillaires sanguins. Ceux-ci sont placés au niveau des sinus. "Le froid entraîne alors une vasoconstriction (la diminution du diamètre des vaisseaux sanguins) puis, quelques secondes plus tard, une vasodilatation (l'augmentation du calibre des vaisseaux)", précise le médecin. Il ajoute cependant que certaines personnes ont une sensibilité plus développée au froid due à la surexpression de la protéine TRPM-8, synthétisée à partir du gène TRPM-8. Celle-ci est située au niveau des neurones sensoriels qui font office de récepteur, et est directement impliquée dans les sensations de froid.
Que faire ?
Afin de limiter cette sensation désagréable :
Couvrez-vous bien la tête et les oreilles quand il fait froid
Evitez de manger trop d'aliments froids ou glacés, ou bien dégustez-les lentement.
Inspirez par la bouche et expirez par le nez pour réchauffer les cavités nasales grâce au passage de l'air chaud.
Quand consulter ?
"Si cette douleur est seulement liée au froid, il n'y a pas besoin de consulter car le médecin n'entreprendra pas de recherches diagnostiques et ne proposera pas de remède." En revanche, si les maux de tête apparaissent après la prise de certains médicaments (pour soigner l'hypertension par exemple), il sera possible de songer à modifier le traitement.
L'HOMME ET LA VIE ( Ces 4 signes sont typiques d'un manque de collagène, surtout après 50 ans )
Le collagène assure la cohésion et la souplesse de nos tissus, organes, articulations et muscles.
-Cures à boire, cosmétiques, gélules.... Peu importe la forme qu'il prend, le collagène est la grande tendance du moment pour ralentir le vieillissement du corps. Protéine présente naturellement dans le corps, le collagène assure la cohésion et la souplesse de nos tissus, organes, articulations et muscles. Au fil du temps, notre organisme en roduit de moins en moins. "Dès 25 ans, les cellules du corps vont commencer à ralentir sa production, à raison d'environ 1,5 % par an les premières années. Au fil des années, cette diminution va s'accélérer. Les conséquences vont arriver progressivement", nous explique Maxime Barret, spécialiste en collagène et cofondateur de TWENTY DC proposant des nutricosmétiques aux peptides de collagène. Au moment de la ménopause (autour de 50 ans), le collagène diminue drastiquement. Comment savoir si on en manque ?
Le premier signe est la présence de douleurs articulaires. Le collagène (de type II) est l'un des composants du cartilage au niveau des articulations synoviales, dont le genou et le coude. "Il permet au cartilage d'être assez "visqueux" pour faciliter le glissement des têtes osseuses les unes contre les autres", poursuit l'expert. En cas de déficit en collagène, le cartilage s'amincit, le glissement entre les os se fait moins bien, les chocs sont moins bien absorbés et de microlésions apparaissent, accélérant ainsi le vieillissement des articulations et la survenue de douleurs articulaires.
Une peau asséchée, déshydratée et terne est le signe le plus visible d'un manque de collagène : "la peau est composée de 28% de protéines, dont le collagène est celle majoritaire", précise-t-il. Ce dessèchement de la peau s'accompagne souvent de l'apparition de rides et ridules au niveau du visage. "Le collagène agit directement dans les couches de l'épiderme : il donne de la résistance, de la souplesse et de la cohésion aux cellules des tissus et participe à leur élasticité et leur hydratation. Vu que le collagène soutient moins l'épiderme car sa présence diminue, la peau a tendance à se relâcher et se creuser à certains endroits".
En cas de manque de collagène, la peau est également davantage marquée par la cellulite et les vergetures. "La peau moins élastique et résistante subit plus difficilement les changements de poids et les vergetures apparaissent plus facilement", continue le spécialiste.
Enfin, les tendinites, luxations, et entorses sont plus susceptibles de se produire si le collagène corporel diminue. "Ces conséquences ne sont pas systématiques, mais il y a une augmentation du risque."
-Pour pallier un manque de collagène, il est recommandé d'enrichir son alimentation en antioxydants, réputés pour augmenter les capacités du corps à secréter du collagène. Il faut par ailleurs éviter le tabac, bien s'hydrater de l'extérieur comme de l'intérieur (boire de l'eau...), intégrer des aliments riches en collagène naturel (saumon, œuf, sardines, huîtres...). Enfin, et avec un avis médical, vous pouvez envisager de prendre des suppléments : le collagène externe a une double action, il booste les stocks de collagène et stimule la production naturelle.
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