janvier 17, 2025

L'homme et la vie ( À quoi sert l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) ? )

L’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA), un composant essentiel du système rénine-angiotensine (SRA), joue un rôle central dans la régulation de la pression artérielle et l’équilibre hydrique du corps. Bien que son nom puisse paraître technique, cette enzyme est vitale pour le fonctionnement quotidien de l’organisme. Explorons en détail son rôle, son importance, et ses implications médicales. Le rôle de l’enzyme de conversion de l’angiotensine L’ECA est une enzyme clé qui intervient dans la conversion de l’angiotensine I en angiotensine II. Ce processus se déroule principalement dans les poumons et le rein. Voici comment cela fonctionne : Production de rénine : Lorsque la pression artérielle diminue ou que les niveaux de sodium dans le sang sont faibles, le rein libère une enzyme appelée rénine. Formation de l’angiotensine I : La rénine agit sur l’angiotensinogène, une protéine produite par le foie, pour former l’angiotensine I. Conversion en angiotensine II : L’ECA transforme ensuite l’angiotensine I, une molécule inactive, en angiotensine II, une molécule active qui exerce plusieurs effets biologiques importants. Les fonctions de l’angiotensine II L’angiotensine II, produit final de l’action de l’ECA, est une hormone puissante aux effets multiples : Vasoconstriction : Elle provoque le resserrement des vaisseaux sanguins, ce qui augmente la pression artérielle. Stimulation de la production d’aldostérone : Cette hormone, sécrétée par les glandes surrénales, favorise la rétention de sodium et d’eau, contribuant ainsi à élever la pression artérielle. Effets sur la soif : Elle stimule le centre de la soif dans le cerveau, incitant l’individu à boire davantage. Impact sur la fonction cardiaque : L’angiotensine II joue un rôle dans la réponse inflammatoire et la remodelage du muscle cardiaque en cas de lésion. Pourquoi l’ECA est-elle importante ? Sans l’ECA, la conversion de l’angiotensine I en angiotensine II ne se produirait pas, perturbant ainsi l’équilibre de la pression artérielle et la gestion des fluides dans le corps. Cela pourrait conduire à une hypotension persistante, une altération des fonctions rénales, et un dérèglement des équilibres électrolytiques. Cependant, une activité excessive de l’ECA peut également causer des problèmes, tels que l’hypertension artérielle et une surcharge de travail pour le cœur. Pour cette raison, l’ECA est une cible majeure dans le traitement de certaines pathologies. L’ECA et ses implications médicales Les déséquilibres du système rénine-angiotensine peuvent être à l’origine de maladies cardiovasculaires. Par conséquent, les médecins utilisent des médicaments spécifiques pour réguler l’activité de l’ECA. Voici quelques exemples : Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA) Les IECA, comme le captopril, l’énalapril et le lisinopril, bloquent l’action de l’ECA, réduisant ainsi la production d’angiotensine II. Ces médicaments sont prescrits pour traiter : L’hypertension artérielle L’insuffisance cardiaque Certaines maladies rénales, notamment chez les diabétiques Les effets secondaires possibles des IECA Malgré leur efficacité, les IECA peuvent entraîner des effets secondaires, notamment : Une toux sèche persistante Des éruptions cutanées Une hyperkaliémie (taux élevé de potassium dans le sang) Les patients doivent toujours consulter un professionnel de santé pour surveiller leur traitement. Régulation naturelle de l’ECA Certains éléments du mode de vie peuvent influencer l’activité de l’ECA. Par exemple, une alimentation riche en antioxydants (comme ceux présents dans les fruits et l’huile d’olive) et une activité physique régulière peuvent aider à maintenir un système rénine-angiotensine équilibré. Conclusion L’enzyme de conversion de l’angiotensine est un acteur fondamental dans la régulation de la pression artérielle et des équilibres hydriques du corps. Comprendre son rôle permet non seulement d’apprécier sa complexité biologique, mais également de mieux appréhender les stratégies médicales utilisées pour traiter des pathologies graves. En somme, cette enzyme est un maillon indispensable du système cardiovasculaire humain.

MONDE D'ANIMAL ( Babouin hamadryas Papio hamadryas )

Le babouin hamadryas (Papio hamadryas), aussi appelé Hamadryas, est un grand singe de la famille des Cercopithécidés. On le trouve dans certaines savanes et zones désertiques et rocailleuses de quelques pays Africains. Omnivore, il se nourrit de divers végétaux et de proies animales. Sommaire Taxonomie du babouin hamadryas Caractéristiques physiques du babouin hamadryas Écologie et répartition du babouin hamadryas Régime alimentaire du babouin hamadryas Mode de vie du babouin hamadryas Reproduction du babouin hamadryas Menaces et conservation du babouin hamadryas Photos du babouin hamadryas -Taxonomie du babouin hamadryas Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Primates Famille : Cercopithecidae Genre : Papio Espèce : hamadryas Nom scientifique : Papio hamadryas Sous-espèces / taxons Aucune sous-espèce de babouin hamadryas n’est actuellement reconnue. Caractéristiques physiques du babouin hamadryas Taille Hauteur : Femelle : 40 à 50 cm / Mâle : 70 à 90 cm Queue : 40 à 60 cm Poids Femelle : 12 à 15 kg Mâle : 20 à 30 kg Morphologie et apparence Le babouin hamadryas est un assez grand primate qui possède un corps trapu, des longs membres poilus terminé de mains préhensiles, une longue queue et un front aplati sur une large face entourée d’une dense crinière. Les mâchoires de ce babouin sont puissantes munies notamment de 2 grosses canines (4 cm). Le dimorphisme sexuel est important chez cette espèce, où le mâle est bien plus grand et corpulent que la femelle. Son pelage est composé de très longs poils épais, qui recouvrent tout son corps à l’exception de sa face et de son postérieur, nus et roses. Sa robe, si épaisse qu’elle ressemble à un manteau, est gris cendré avec des nuances de blanc. Écologie et répartition du babouin hamadryas Aire de répartition On trouve le babouin hamadryas à la limite du sud de l’Afrique et de l’Asie. Liste des pays Présent Djibouti ; Erythrée ; Ethiopie ; Arabie Saoudite ; Somalie ; Soudan ; Yémen Éteint Egypte Habitat Le babouin hamadryas vit dans les savanes et les prairies tropicales, les semi-déserts, les steppes et les zones montagneuses rocailleuses. Régime alimentaire du babouin hamadryas Type de régime Omnivore, à prédominance végétarienne. Nourriture et proies Le babouin hamadryas possède un régime alimentaire varié. Il mange des feuilles, des fruits, des graines, des racines, des fleurs ou de l’écorce. Il s’attaque également aux petits invertébrés (vers, insectes dont les scorpions), d’œufs, de petits reptiles et mammifères (rongeurs mais aussi antilopes de petite taille). Mode de vie du babouin hamadryas Vie sociale Le babouin est un animal sociable et grégaire, qui possède une organisation sociale très complexe, sur 4 niveaux. Les interactions sociales ont lieux dans des petits “groupes” contenant un mâle dominant, des femelles et leurs petits ainsi qu’un mâle immature. Deux groupes peuvent se rassembler pour former un “clan“, et 4 clans peuvent se rassembler pour former une “bande” (jusqu’à 400 individus) Les bandes peuvent ensuite se rassembler en “troupe“, généralement le soir. Chez cette espèce, les mâles dominent, et cherchent à “voler” les femelles d’autres mâles. Lorsqu’un dominant devient trop vieux, c’est généralement le mâle immature du groupe (souvent apparenté au dominant) qui prend sa place. Comportement Le babouin hamadryas est un animal diurne, qui passe sa journée à se déplacer (quadripède), interagir et se nourrir (en groupe, en clan voire en bande). En milieu d’après midi, ils passent la plupart de leur temps proche d’un point d’eau pour se désaltérer et éviter la chaleur. La nuit, plusieurs centaines de babouins se rassemblent sur les falaises (en troupe) pour passer la nuit et limiter les dangers. Cri et vocalises Le babouin hamadryas communique avec ses congénères à travers diverses vocalises, notamment des grognements, des cris et des sortes d’aboiements. Ils utilisent également diverses gestuelles pour communiquer des émotions (agressivité, dominance, soumission). Prédateurs Les prédateurs du babouin hamadryas sont la hyène tachetée, la hyène rayée, le léopard d’Afrique et l’aigle de Verreaux. Longévité L’espérance de vie du babouin hamadryas est de : A l’état sauvage: 20 ans environ. En captivité: 30 ans. Reproduction du babouin hamadryas Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Maturité sexuelle Le babouin hamadryas est sexuellement mature à l’âge de : Femelle : 4 à 5 ans. Mâle : 5 à 7 ans. Période de reproduction Le babouin hamadryas ne possède pas de saison des amours. Il peut se reproduire toute l’année. Gestation 6 mois environ Nombre de petits par portée La femelle babouin hamadryas met bas un seul petit, à raison d’un petit tous les 22 mois. Sevrage Le babouin hamadryas devient totalement indépendant à environ 2 ans. Avant cela, il est élevé et protégé par tous les membres de son groupe, y compris les mâles. Menaces et conservation du babouin hamadryas Danger d'extinction (Statut UICN) Le babouin hamadryas est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Le babouin de Guinée est une espèce commune, mais le nombre exact d’individus à l’état sauvage est inconnu. La population mondiale de babouins hamadryas est actuellement en hausse. Menaces Les menaces pesant sur le babouin hamadryas sont essentiellement locales. Elles sont : Perte et dégradation de son habitat : agriculture, déforestation, …

AGRICULTURE ( Quand et où planter de la menthe ? )

Thé à la menthe, taboulé libanais, tzatzíki… Les recettes pour sublimer la menthe sont légion. Et si vous évitiez l’énième achat de bottes de menthe qui sèchera dans votre frigo en la cultivant vous-même? Bonne nouvelle, c’est possible même sans jardin. Voici nos astuces pour choisir et cultiver la menthe. Les variétés de menthe La menthe (Mentha sp) est une vivace condimentaire et médicinale qui appartient à la famille des lamiacées. Elle se présente comme une jolie herbacée aux feuilles ovales, de 3 à 7 cm de long, dentées ou non, panachées ou vert franc selon les espèces. Le feuillage, très aromatique, a bien plus d’intérêt que la floraison rose ou blanche. La menthe disparaît en hiver pour revenir au printemps. Elle se développe vigoureusement grâce à des stolons. Les différentes sortes de menthe Menthe marocaine ou nanah (Mentha spicata ‘Nanah’): avec ses feuilles allongées et légèrement gaufrées, la menthe marocaine est aisément reconnaissable. Son goût est plus doux que la menthe verte (Mentha spicata), et elle est souvent utilisée pour le thé à la menthe. Elle se plaira en situation plus sèche que ses consœurs. Craquez aussi pour la variété de menthe ‘Fraise’, dont le goût rappelle les bonbons fruités. Glissez quelques feuilles dans une eau chaude et régalez-vous! Menthe poivrée ou menthe sauvage (Mentha piperita): érigée en panacée pour la pharmacie, la menthe poivrée est une hybridation de menthe verte et aquatique. On trouve également au sein de cette espèce la menthe chocolat, au bon goût cacaoté rappelant les friandises « After Eight ». Menthe citron ou Bergamote (mentha citrata): feuilles plus ovales et goût citronné, la menthe citron exhale une odeur d’agrumes délicate. Le savez-vous ? La ville de Milly la Forêt en Essonne a longtemps été considérée comme la capitale de la menthe, et fournissait les herboristeries de la capitale. Culture et entretien de la menthe Quand planter la menthe? La période de prédilection pour la plantation de la menthe en pleine terre est indiscutablement le printemps! En mars-avril, la terre est réchauffée et prête à accueillir la menthe. Les jardins du midi peuvent aussi envisager une plantation automnale, car l’hiver doux permettra à la menthe de s’enraciner doucement. Une seule préconisation: éviter l’hiver et particulièrement les journées où la température est négative. Le gel risque de griller votre jeune menthe. Si vous souhaitez planter en pot, vous pourrez planter la menthe toute l’année, sauf évidemment les jours de grand froid. Comment planter la menthe? La menthe n’est pas une plante difficile : elle appréciera une plantation en pleine terre, en pot et même en intérieur comme le basilic ! En pleine terre Commencez par la préparation du sol : la menthe aime les sols bien bêchés et émiettés. Griffez la terre et enlevez les pierres et racines restantes. Amendez la terre avec du compost ou de la terre végétale enrichie pour un sol bien riche. Une fois votre planche bien propre, nivelez la terre pour obtenir une belle surface plane. Creusez un trou de la taille de la motte de votre menthe. Installez-la bien droit Rebouchez et arrosez. Vous planterez un pied de menthe tous les 30 cm. Attention, la menthe aime bien prendre ses aises: si elle se trouve bien, elle risque fort d’envahir votre jardin. Prenez donc des mesures pour endiguer sa croissance si besoin (voir conseils plus bas). En pot Pour planter la menthe en pot, choisissez un contenant de grande contenance, percé de trous de drainage. Vous utiliserez un terreau spécifique pour les plantes aromatiques, à mélanger avec une bonne terre végétale. N’oubliez pas la couche de billes d’argile dans le fond du pot. Offrez un boost d’engrais tomates et aromatiques au printemps pour soutenir la croissance de votre menthe. D’autres astuces pour bien planter en pot ? lisez notre article sur la plantation des plantes aromatiques ! Entretien et culture de la menthe Où planter la menthe dans votre jardin ? La menthe n’est pas très exigeante en termes d’emplacement: elle pourra s’accommoder d’une exposition ensoleillée (mais pas trop), ou partiellement ombragée comme pour la coriandre. Quant au sol, prenez garde à ce qu’il soit suffisamment humide, mais drainant: de l’eau stagnante étouffe les racines de la menthe. Conseils pour ne pas être envahi par la menthe A l’instar des bambous, la menthe possède des racines traçantes qui menacent les cultures alentours. Vous pouvez bien sûr cultiver en pot vos condimentaires, mais l’arrosage se doit d’être très assidu. Une solution plus pratique encore est d’enfouir vos pots en terre (seulement aux 2/3): ainsi vous profitez des menthes en pleine terre sans invasion, et en pot, mais sans (trop de) corvée d’arrosage. Vous pouvez aussi créer une barrière anti-rhizome avec des tuiles ou des planches enfoncées en terre. Avec quoi associer la menthe? Vous pourrez tout à fait marier votre pied de menthe avec d’autres aromatiques vivaces, comme la sauge, le romarin ou le thym. En revanche, certains mariages sont totalement improductifs : ne plantez ainsi jamais la menthe avec la carotte. En matière de plantes compagnes, la tomate et le chou sont des compagnons fidèles de la menthe. Celle-ci, en raison de son odeur caractéristique, est d’ailleurs reconnue pour repousser la piéride du chou, mais aussi les cétoines et les pucerons. Entretien de la menthe Une fois plantée, la menthe ne demande que peu d’entretien. Soyez cependant attentif à l’arrosage en été : elle préfère les sols frais et n’apprécie guère d’être oubliée en cas de coup de chaud. Donnez-lui en été-automne un peu d’engrais spécial aromatiques pour soutenir la création de nouvelles feuilles. La menthe étant assez expansive, elle a vite fait d’épuiser le substrat dans lequel elle est plantée. Aidez-la en ajoutant un peu d’engrais condimentaires dans l’eau d’arrosage, mais ne faites surtout pas l’impasse sur un rempotage annuel. Entretien et taille de la menthe Les 3 tailles de la menthe Non, ne prenez pas peur devant ce programme de 3 tailles différentes ! Taille d’entretien La taille de récolte est bien sûr la plus intuitive : vous récoltez au fur et à mesure vos feuilles directement sur votre vivace. En procédant ainsi, vous participez à la régulation de votre menthe (plus petite, elle sera moins invasive). Autre atout, la taille des branches favorise la production de nouvelles pousses, comme si on la pinçait. Elle sera donc plus touffue et plus belle. Taille des fleurs Comme pour le basilic, la menthe fleurie perd en saveurs. Lorsque vous remarquez un nouveau bourgeon floral, éliminez-le sans tarder. Taille d’hiver Taillez à ras votre touffe de menthe en fin de saison, afin qu’elle reparte de plus belle au printemps. Maladies et parasites de la menthe La menthe, vigoureuse, est peu sujette aux maladies et aux parasites. Il faut dire, que comme la lavande, son odeur repousse les insectes. Citons cependant la rouille, qui atteint la menthe quand le temps est humide. Elle se manifeste par des points orange-brun sur les feuilles. Rectifiez l’arrosage et pulvérisez un purin de prêle. Certains champignons peuvent aussi s’attaquer ponctuellement à la menthe. Le plus simple est de couper les tiges atteintes et de tabler sur la vigueur de la menthe pour qu’elle reparte facilement lorsque le temps sera moins pluvieux.

AGRICULTURE ( Comment et quand planter de la ciboulette ? )

La ciboulette (dont le nom latin est Allium schoenoprasum L.) appartient à la famille des Alliacées. C’est une plante aromatique vivace qui s’épanouit largement autour du bassin méditerranéen. Pour autant, la ciboulette en pot ou en pleine terre se cultive très bien dans tout l’Hexagone. Différente de la ciboule et de la cive, la ciboulette est la plante condimentaire par excellence. Les différentes variétés de ciboulette La variété Allium schoenoprasum L. est la plus répandue en France, et d’ailleurs la seule que l’on cultive. Pourtant, bien d’autres variétés de ciboulette existent. Nous pouvons notamment citer la ciboule de Chine, dont les fleurs sont blanches. Les feuilles de la ciboulette chinoise présentent une forte odeur d’ail. Elle se consomme de la même manière que la ciboulette aromatique que nous connaissons. La ciboule, ou cive, appartient à la même famille que la ciboulette, mais elle est bien plus petite puisqu’elle n’atteint que les 30 cm de hauteur, contre 45 à 60 cm pour sa cousine. Elle produit de très grosses feuilles. L’ail rocambole (Allium ampeloprasum) est une autre variété de ciboulette commune. Il se présente sous forme de tubercule et l’on n’en consomme que les tiges en fleur, lorsqu’elles forment des boutons. Pour finir, l’oignon japonais se rapproche énormément de la ciboulette Allium schoenoprasum L. En France, l’oignon japonais est davantage cultivé pour la beauté de ses fleurs que pour ses propriétés gustatives. Au Japon en revanche, on le plante et le consomme de la même façon que la ciboulette. Il faut cependant compter au moins deux ans avant la première floraison de l’oignon japonais. Matériel nécessaire pour planter la ciboulette Pour semer de la ciboulette et en profiter dans le jardin comme en cuisine, un peu de matériel est nécessaire. Pour la plantation de la ciboulette en pleine terre, munissez-vous d’une serfouette et d’un râteau. La serfouette est un outil polyvalent qui vous permet à la fois de biner, griffer, creuser et aérer le sol avant d’installer les plants de ciboulette, mais aussi de déloger les mauvaises herbes. On l’appelle également houette ou rayonnoir. Si vous souhaitez de la ciboulette en pot, achetez du terreau pour plantes aromatiques; Un transplantoir vous sera utile pour creuser la terre en surface et faire des trous pour la culture de la ciboulette N’oubliez pas de vous munir d’un arrosoir afin d’offrir à votre ciboulette en pot ou en terre l’hydratation nécessaire Culture de la ciboulette Quand planter la ciboulette ? Pour la culture de la ciboulette, il est possible de procéder de deux manières différentes: Acheter des semis de ciboulette; Acheter de la ciboulette en pot ou en godet, une option idéale si vous avez peur de rater vos semis. Si vous vous demandez comment semer la ciboulette, sachez qu’il convient simplement de respecter quelques étapes simples pour mettre toutes les chances de votre côté. Tout d’abord, pour bien réussir son semis de ciboulette, attendez le retour du printemps. Procéder entre les mois de mars et de mai est généralement une bonne idée. Les graines de ciboulette ont effectivement besoin d’un minimum de chaleur pour croître. Un sol trop froid leur serait néfaste. Préparez le sol comme il se doit: celui-ci doit être correctement drainé. Vous pouvez ajouter un peu de terreau si la terre est trop compacte Pour les semis de ciboulette, disposez 5 graines par trou et veillez à les espacer de 30 cm chacun environ; Une fois les semis en terre, arrosez-les régulièrement en pluie fine; En fonction des températures extérieures, vous devrez compter environ deux semaines de temps de levée pour que les graines de ciboulette commencent à germer. Où planter de la ciboulette dans le potager ? Il est tout à fait possible de planter la ciboulette dans votre potager, en pleine terre. Pour se faire, il convient tout d’abord de sélectionner l’endroit idéal pour installer vos plants de ciboulette. Commencez par bien retourner la terre avec une serfouette afin d’ôter les mauvaises herbes et cailloux éventuels ; Réalisez un mélange avec du terreau et de l’engrais pour herbes aromatiques; Sortez la ciboulette en godet et faites tremper les mottes de terre dans une bassine remplie d’eau pour les réhydrater ; À l’aide d’un transplantoir, creusez des trous de 5 cm de profondeur et installez chaque plant dans la terre en respectant une distance de 30 cm entre eux; Veillez à les arroser suffisamment en pluie fine par la suite. Le repiquage des plants de ciboulette en godets peut se faire au début du printemps et jusqu’en été. Il est recommandé d’installer les futures fleurs de ciboulette dans une zone ensoleillée. Assurez-vous que la terre ne reste pas humide, car cette plante aromatique n’aime pas cela. Au potager, la ciboulette est particulièrement amie avec les plants de fraisiers, ou au pied des fruitiers auxquels elle ne fait pas d’ombre. Semer de la ciboulette en pot ou en jardinière Vous voulez savoir comment semer de la ciboulette en pot ou en jardinière ? C’est tout à fait envisageable, même si vous vivez dans un appartement. Cette plante aromatique vivace est parfaite à cultiver en rebord de fenêtre ou de balcon, alors n’hésitez pas. Munissez-vous de pots de 20 cm de diamètre minimum ou d’une grande jardinière; Assurez-vous de drainer le fond: pour ce faire, déposez un lit de gravier ou de billes d’argile pour que l’eau d’arrosage n’y stagne pas; Remplissez les pots avec du terreau pour plantes aromatiques et de la terre de jardin. Respectez un ratio de 2/3 pour 1/3; Placez les semis de ciboulette dans le mélange de terre réalisé en les répartissant correctement sur toute la surface du bac ou des pots et recouvrez les graines de terreau. Pour finir, n’oubliez pas d’arroser régulièrement après que vous ayez semé la ciboulette. Afin d’éviter l’excès d’humidité, renversez systématiquement l’eau recueillie par la coupelle. À l’arrivée de l’hiver, pensez à rentrer les bacs à l’intérieur pour éviter que la ciboulette ne pâtisse trop du froid. Les semis de ciboulette supportent très bien l’association du persil. Quand récolter et tailler la ciboulette ? Savoir quand tailler la ciboulette pour la déguster est indispensable. Cela permet à la plante de repousser et de faire de nouvelles fleurs. Les fleurs de ciboulette peuvent être cueillies fréquemment, et ce, dès leur apparition. Dans un bac, c’est toute l’année que vous pourrez en profiter. En pleine terre, dès le début du printemps et jusqu’à la fin de l’automne. Utilisez toujours des ciseaux bien aiguisés pour couper les tiges de ciboulette. Taillez celles-ci près de la base, mais pas au ras de la terre non plus, sous peine d’épuiser le plant. Si vous effectuez une taille intégrale, faites cela pendant l’été. Le pied pourra ainsi produire de nouvelles tiges, plus fraîches et plus parfumées. Si vous cultivez la ciboulette à des fins ornementales, vous pouvez couper ses longues tiges jusqu’à 4 fois par saison. Patientez en revanche entre 2 et 3 mois après la plantation des semis de ciboulette pour la récolter, et abstenez-vous de tailler les tiges lors des hivers les plus rudes. Culture de la ciboulette Comment conserver la ciboulette ? Savoir comment conserver la ciboulette est essentiel pour bénéficier de ses propriétés gustatives et pouvoir l’utiliser en cuisine des mois durant. Il faut avant tout savoir que la ciboulette est bien meilleure quand on la consomme fraîche. Pour autant, il est tout à fait envisageable de couper les tiges de ciboulette et de les réserver pour un usage futur. Il est en revanche déconseillé de la sécher. Si vous taillez la ciboulette, mais ne la consommez pas immédiatement, voici comment procéder pour la conserver le plus longtemps possible: Ciselez finement les brins de ciboulette et répartissez-les dans des sachets avant de les mettre au congélateur. Vous pouvez également les placer dans un bac à glaçons et les recouvrir d’eau; Il est commun de conserver les herbes aromatiques dans de l’huile. Après avoir nettoyé et émincé les tiges de ciboulette, tassez-les au fond d’un bac à glaçons ou dans des moules en silicone, puis recouvrez-les d’huile de votre choix jusqu’à ce qu’elle les recouvre à peine. Tassez à nouveau pour expulser les bulles d’air. Placez ensuite les contenants au congélateur, et ne les démoulez que 12 heures plus tard. Conserver la ciboulette en réalisant un délicieux beurre aux herbes vous permettra de parfumer vos plats pendant longtemps. Ciselez les brins de ciboulette dans un récipient, ajoutez le beurre pommade, saupoudrez de fleur de sel et mélangez bien le tout. Versez la préparation dans des moules individuels et placez-les au réfrigérateur. Fiche technique de la culture de la ciboulette Nom Latin Allium schœnoprasum Type de plante Plante vivace Dimensions Entre 25 et 30 cm Multiplication Semis et divisions Plantation Toute saison Floraison Mai à juin Récolte D’avril à novembre Exposition Ensoleillée ou mi-ombre Sol Sol frais, riche en humus et bien travaillé Arrosage Seulement en cas de sécheresse Les maladies et parasites de la ciboulette La ciboulette est une plante aromatique vivace qui présente l’avantage d’être très résistante et peu sujette aux maladies. Cela dit, il est important de veiller au bon développement des plants et d’agir en cas d’apparition de parasites. Que faire lorsque la ciboulette s’avère atteinte de chrysomèle? Cette maladie se manifeste généralement par l’apparition de larves de couleur noire qui dévorent les feuilles de la ciboulette. Si tel est le cas, ôtez-les à la main jusqu’à disparition complète. Comment lutter contre les mouches d’oseille? Les parasites déposent leurs œufs directement sur les tiges de la ciboulette. Les larves creusent ensuite des tunnels et les tuent. Coupez les tiges atteintes et brûlez les plants malades. Que faire en cas d’apparition de pucerons? Il n’est pas rare que des pucerons élisent domicile sur les tiges de ciboulette. Pour vous en débarrasser utilisez un produit à base de purin d’orties. Comment prévenir l’apparition d’oïdium? Il s’agit d’une maladie fréquente qui touche les plantes aromatiques et ornementales, surtout par temps humide. Pour empêcher la propagation, taillez les plants de ciboulette presque à ras. Culture de la ciboulette Foire aux questions sur la ciboulette Faut-il couper les fleurs de ciboulette? Il est effectivement recommandé de couper les fleurs dès qu’elles apparaissent pour prévenir la formation de graines qui épuiseraient inutilement le plant de ciboulette. Peut-on manger les fleurs de ciboulette? Oui, la fleur de ciboulette est comestible. En salade ou parsemée sur des plats, elle apporte une saveur subtile d’oignon. En revanche, la ciboulette en fleur ne survient qu’une fois l’an, tandis que les tiges peuvent être utilisées à répétition. Comment couper la ciboulette pour qu'elle repousse? Vous devez saisir les tiges de ciboulette pour les rassembler en bouquet puis couper les brins à l’aide de ciseaux. Ne les coupez pas trop près du bulbe afin qu’elles puissent repousser. Peut-on congeler la ciboulette? La ciboulette fait partie des herbes aromatiques qui se congèlent sans problème. Vous pouvez la ciseler et la placer dans un sachet congélation pour la conserver, la mélanger à de l’huile ou du beurre.

AGRICULTURE ( Comment planter de l’estragon ? )

Faisant partie des fines herbes indispensables de nos jardins, l’estragon est une plante aromatique originaire d'Eurasie. Ses feuilles étroites et pointues de couleur vert vif et ses petites fleurs jaunes en font un végétal apprécié. L'estragon est apprécié pour son profil aromatique caractéristique, qui combine des notes de réglisse, d'anis et de menthe. En cuisine, il est souvent utilisé pour parfumer sauces, vinaigrettes, viandes et poissons. L'estragon est également réputé pour ses bienfaits pour la santé, notamment sa capacité à stimuler la digestion et à réduire l'inflammation. Découvrez dans cet article les différentes variétés d’estragon, ainsi que nos conseils détaillés pour bien le cultiver. Les différentes variétés d’estragon Bien qu'il existe plusieurs variétés d'estragon, dont les plus courantes sont l'estragon de France, l'estragon de Russie et l'estragon du Mexique, seule l'espèce Artemisia dracunculus est officiellement cultivée pour ses propriétés culinaires et médicinales. Les différentes variétés se distinguent par leur goût et leur apparence, mais l'estragon de France reste le plus apprécié pour son arôme subtil et légèrement sucré, tandis que l'estragon de Russie est plus intense et poivré. L'estragon est une plante herbacée vivace originaire d'Asie centrale et d'Europe de l'Est. Le nom de la plante provient du latin "dracunculus", qui signifie "petit dragon", en raison de la forme fine et pointue des feuilles d’estragon. L'estragon a été cultivé depuis l'Antiquité pour ses propriétés médicinales, notamment pour soulager les douleurs menstruelles et les maux d'estomac. Au fil des siècles, il est devenu un ingrédient incontournable de la cuisine française, en particulier dans les sauces et les plats à base de poisson. Aujourd'hui, l'estragon est largement cultivé dans le monde entier pour ses utilisations culinaires et ses bienfaits pour la santé. Matériel nécessaire pour la culture de l’estragon Vous souhaitez planter de l’estragon? Voici le matériel dont vous aurez besoin: Une bêche pour creuser des trous dans le sol Un râteau pour niveler le sol Une serfouette pour enlever les mauvaises herbes Un transplantoir pour déplacer les jeunes plants Un arrosoir pour arroser les plantes régulièrement Un engrais pour nourrir les plantes pendant la croissance. Si vous préférez planter l'estragon en pot, il est important de choisir un pot qui a une taille suffisante pour que la plante puisse se développer correctement. Un pot de 20 à 30 cm de diamètre convient généralement, doté de trous de drainage pour permettre à l'eau de s'écouler facilement et éviter les risques de pourriture des racines. Le terreau utilisé doit être de qualité et bien drainé, et il est recommandé d'ajouter un engrais ou un compost pour fournir des nutriments à la plante tout au long de la saison de croissance. -Quand et comment semer l’estragon ? Avant toute chose, il est essentiel de noter que seuls l'estragon de Russie et l'estragon du Mexique se sèment à partir de graines, alors que l'estragon de France se multiplie par division de touffe. Les deux variétés ont des exigences différentes en matière de semis et de culture. Pour planter des semis d'estragon de Russie et du Mexique, il est recommandé de le faire à partir de mars, lorsque les températures sont plus clémentes et que les risques de gel sont moins élevés. Les graines doivent être semées dans un abri chaud, à une température comprise entre 18 et 20 degrés Celsius, pour permettre une germination rapide. Voici les différentes étapes à suivre pour semer l'estragon: Préparation des pots et du drainage: Il est important de s'assurer que les pots ont des trous de drainage pour permettre l'écoulement de l'eau. Si nécessaire, ajoutez des pierres ou des tessons pour améliorer le drainage. Remplissage des pots avec du terreau: Utilisez un terreau de qualité pour remplir les pots jusqu'à environ 2-3 cm du bord. Profondeur des semis: Les graines doivent être semées à une profondeur de 1 cm, en les espaçant de 2 à 3 cm. Arrosage: Arrosez les graines avec une pomme d'arrosoir fine pour éviter de les déplacer. On recommande de garder le terreau humide jusqu'à ce que les graines germent, ce qui prend environ 10 à 14 jours. Il est recommandé de replanter les jeunes plants d'estragon en pleine terre ou dans des pots plus grands lorsqu'ils ont atteint une taille suffisante pour être manipulés. Enfin, les plants doivent être espacés d'environ 30 cm pour permettre un développement optimal. Où planter l’estragon ? L'estragon est une plante qui apprécie les climats tempérés et une exposition ensoleillée. En France, l'estragon se cultive facilement dans les régions à climat doux, telles que le bord de Méditerranée ou la côte atlantique. On recommande de planter l'estragon dans un endroit abrité du froid, des gelées et des pluies intenses pour éviter les dommages causés par les conditions climatiques extrêmes. Un sol riche en humus, bien drainé et légèrement acide est également idéal pour la culture de l'estragon. Vous vous demandez avec quelles plantes associer l'estragon pour une croissance optimale? L'estragon se marie très bien avec les tomates, les carottes, les poivrons et les choux. En revanche, il ne doit pas être planté près des légumes à racines comme les pommes de terre ou les betteraves, car ils ont tendance à l’étouffer. De même, l'estragon ne doit pas être planté à proximité de plantes qui ont besoin d'un sol très humide ou d'un arrosage fréquent, car cela peut entraîner une pourriture de ses racines. Enfin, il est également préférable d'éviter de planter l'estragon près de plantes aromatiques telles que le basilic et le romarin, car leurs besoins en eau et en nutriments sont différents. -Tout savoir sur la plantation de l’estragon Le printemps est la période idéale pour planter l'estragon. Cependant, la plantation peut également être effectuée jusqu'en septembre, mais il est préférable de la faire avant les premières gelées de l'hiver. Pour planter l'estragon en pleine terre, suivez les étapes suivantes: Préparez le sol en ajoutant du compost ou de l'engrais. Le sol doit être riche en nutriments et bien drainé. Creusez un trou de 30 cm de profondeur et de 30 cm de largeur pour chaque plant d'estragon. Ajoutez un peu de compost dans le fond du trou et mélangez-le avec la terre. Retirez le plant d'estragon de son pot en veillant à ne pas abîmer les racines. Placez le plant dans le trou et recouvrez-le de terre. Tassez légèrement la terre pour que le plant soit bien en place. Arrosez abondamment le plant pour que la terre soit bien humidifiée. Vous préférez planter l'estragon en pot? Les étapes à suivre sont les suivantes: Choisissez un pot d'au moins 20 cm de diamètre avec des trous de drainage au fond. Remplissez le pot avec du terreau de qualité, riche en nutriments. Faites un trou dans le terreau et placez-y le plant d'estragon. Recouvrez le plant de terreau et tassez légèrement pour qu'il soit bien en place. Arrosez le pot jusqu'à ce que l'eau s'écoule par les trous de drainage. On notera que le terreau utilisé pour planter l'estragon en pot doit être différent de celui utilisé en pleine terre. Le terreau pour pot doit être plus léger et bien drainé pour éviter l'accumulation d'eau qui peut causer la pourriture des racines. Comment entretenir les plants d’estragon ? L'estragon est une plante vivace qui a besoin d'être entretenue pour bien se développer. Voici quelques conseils pour prendre soin de vos plants: Multiplication: L'estragon peut être multiplié par semis, bouturage ou division des touffes. Le semis se fait au printemps, en mars-avril, sous abri à une température de 18 à 20°C. Les boutures sont prélevées en été sur des tiges non florifères. La division des touffes se pratique à l'automne, lorsque la plante est en repos végétatif. Arrosage: L'estragon ne nécessite pas beaucoup d'eau lorsqu'il est en pleine terre. En revanche, les plants en pot ont besoin d'être arrosés régulièrement, surtout en été. Veillez à ne pas laisser l'eau stagner, car cela pourrait entraîner le pourrissement des racines. Protection hivernale: L'estragon est une plante rustique qui résiste bien au froid. Cependant, les plants en pot sont plus sensibles aux gelées: il est conseillé de les rentrer à l'intérieur pendant l'hiver ou de les protéger avec un voile d'hivernage. Pour les plants en pleine terre, on préconise de pailler le sol autour de la plante pour protéger les racines du froid. En suivant ces quelques conseils d'entretien, vous pourrez profiter de votre estragon pendant de nombreuses années. Comment récolter et conserver l’estragon ? La récolte de l'estragon peut commencer dès que les tiges atteignent une hauteur de 15 à 20 cm. Elle se fait principalement de manière manuelle, en coupant les tiges à la base avec des ciseaux ou un couteau bien aiguisé. Pour prolonger sa durée de vie, il est recommandé de ne pas prélever plus d'un tiers de la plante à chaque récolte. L'estragon frais est idéal pour aromatiser les salades, les sauces et les plats de poisson. Pour le conserver au mieux, il suffit de l'envelopper dans un torchon humide et de le placer au réfrigérateur pendant quelques jours. L'estragon peut également être séché pour une utilisation ultérieure. Pour cela, il est recommandé de couper les tiges au début de l'été et de les suspendre la tête en bas dans un endroit sec et bien ventilé. Une fois que les feuilles sont sèches et friables, elles peuvent être conservées dans un bocal hermétique. -Fiche technique sur l’estragon Nom Latin Artemisia dracunculus Type de plante Vivace semi-persistante Dimensions Entre 40 à 150 cm de hauteur Multiplication Oui Plantation D’avril à septembre Floraison De juillet à octobre. Les fleurs sont stériles. Récolte D’avril à août Exposition Ensoleillée Sol Riche en humus, frais et bien drainé Arrosage En cas de sécheresse

AGRICULTURE ( Mildiou )-

Qu’est-ce que le mildiou ? Redoutable sur les tomates ou la vigne, le mildiou est une maladie cryptogamique à ne pas sous-estimer. Les taches qu’il provoque sur les fruits et les feuilles entraînent parfois leur dépérissement et compromet les récoltes. Heureusement, il existe des moyens de lutte efficaces contre ce champignon. Comment identifier une attaque de mildiou ? Le mildiou est un terme générique qui désigne plusieurs types de parasites, différents selon la plante attaqués. Voici les principaux genres de mildiou : Phytophthora infestans ou nicotianae pour les mildious des solanacées (pomme de terre ou tomate) Peronospora pour le rosier Plamospora pour la vigne Ces trois genres sont tous des microorganismes qui se développent rapidement lorsque les conditions sont idéales. Le mildiou sévit en effet dans les régions où le sol est sec et l’air, humide. Le saviez-vous ? Le mildiou de la pomme de terre est à l’origine de la grande famine qui s’est abattue sur l’Irlande au XIXème siècle. Ce fléau a également provoqué l’un des plus grands exodes jamais observé, principalement vers les Etats-Unis. Les symptômes et dégâts du mildiou sur les plantes Ces microorganismes provoquent des maladies cryptogamiques, qui se manifestent par des taches jaune-brun (voire pourpres) sur le recto des feuilles, et un dépôt blanchâtre sur le verso du feuillage de la plante. Les feuilles, notamment chez les jeunes plantes touchées, deviennent jaunes et se déforment. Les parties infectées (parfois des feuilles entières) dépérissent progressivement. Comme vu précédemment, le mildiou s’observe sur les pommes de terre, les tomates, la vigne ou encore le rosier. Dans le cas des solanacées, il existe deux types de mildiou : le terrestre qui s’attaque au collet de la plante (principalement quand elle est jeune) et le mildiou aérien qui lui s’impose lorsque la plante a grandi. Elle peut alors concerner le feuillage, mais aussi les fruits. Les tomates prennent alors une teinte jaunâtre et pourrissent irrémédiablement. Quant aux pommes de terre, les tubercules se couvrent de taches et meurent aussi. Le mildiou est également observé sur les rhododendrons, mais se présente dans ce cas la plupart du temps avec une couleur beige et se retrouve le plus fréquemment au dos des feuilles plutôt que sur le dessus. Comment traiter le mildiou ? Pour lutter contre le mildiou, enlevez et détruisez toutes les parties de la plante touchées, ainsi que les feuilles sur le sol. Attention, ne vous débarrassez pas des parties atteintes sur le compost, seul un feu peut les éliminer. Le mildiou sur les solanacées (tomates et pommes de terre) Le Phytophthora est coutumier des tomates et pommes de terre, mais il peut aussi s’attaquer aux aubergines. Pour éliminer le mildiou, commencez par étudier l’implantation de vos légumes. Si vous observez l’apparition de taches suspectes sur les feuillages, nul doute que des plants trop rapprochés signifient la mort et l’abandon de vos futures récoltes. Eloignez suffisamment vos plants au moment du repiquage ou de la plantation. Pour éliminer le mildiou, une solution à base de cuivre constitue la réponse la plus adaptée à la prolifération des spores des microorganismes. Pulvérisez de la bouillie bordelaise en granulés sur les plantes toutes les deux semaines. Attention, respectez un délai d’une semaine avant de procéder à la récolte de vos légumes après une application de bouillie bordelaise. Le purin d’ortie, qui consiste en une décoction d’ortie dans de l’eau, possède des propriétés antifongiques puissantes. Une pulvérisation tous les 15 jours permet de lutter contre le mildiou. Le mildiou sur la vigne Comme pour les solanacées, le mildiou de la vigne sera sensible à une pulvérisation de bouillie bordelaise ou du purin d’ortie sur le feuillage. Si elle est appliquée en traitement préventif, la lécithine a fait la preuve de son efficacité dans la lutte biologique contre le mildiou. Le mildiou sur les rosiers Plus rare sur les rosiers où il est souvent confondu avec l’oïdium ou la maladie des taches noires, le mildiou n’en est pas moins dangereux pour la plante. Une pulvérisation de bouillie bordelaise en prévention, une élimination des feuilles atteintes et du purin d’ortie permettent de s’en prémunir. Vous pouvez aussi pulvériser du soufre minéral. Comment empêcher le mildiou d’attaquer les plantes ? La prévention du mildiou passe d’abord par un examen attentif des feuilles lorsque les conditions météorologiques de développement du mildiou sont réunies. L’humidité étant fort appréciée par le mildiou, évitez tout arrosage du feuillage et préférer un ciblage au pied de la plante. Si malheureusement, vos tomates ont été touchées par le mildiou, ne cultivez pas dans cette portion de terrain l’année suivante. -

AGRICULTURE (Comment semer et cultiver du persil ? )

On aime sa tête frisée et son vert pétard : le persil est sans conteste la plus consommée des fines herbes de la cuisine française ! Cerise sur le gâteau, c’est également l’aromatique de prédilection des jardiniers débutants, que ce soit en pot ou dans le potager. Nos conseils pour cultiver le persil et réussir la culture de cette herbe condimentaire très parfumée et résistante. Quand semer le persil ? A vos graines ! La période de semis du persil s’étend de mars jusqu’en août, pour une récolte un trimestre plus tard. Si vous habitez dans une région froide, préférez un semis sous abri (serre, châssis ou mini tunnel) en mars et attendez le mois d’avril pour un semis en pleine terre. L’astuce pour profiter du persil aussi en hiver ? Semez en septembre et transplantez les plants dans des pots en intérieur, soit dans la serre, soit en véranda. Vous n’aurez qu’à prélever vos délicieuses folioles en fonction des recettes. -Comment et où planter le persil en pleine terre ? Choisissez d’abord la variété de persil (Petroselinum sp.) qui vous convient : le persil frisé est ainsi décoratif, mais moins savoureux que le persil plat. Certaines variétés comme ‘Rina’ sont par ailleurs très résistantes au froid. Et enfin, tentez la version japonaise du Persil, le shiso, un peu piquant mais très savoureux ! Que vous faudra-t-il pour un semis de persil parfait ? Un sachet de graines de persil (ou vos propres graines) Du terreau pour plantes aromatiques Un arrosoir Une bêche Petite astuce : la veille du semis, procédez à un trempage de vos graines. Il suffit d’immerger vos semences dans un récipient d’eau tiède. Cette opération accélère la germination, qui peut atteindre jusqu’à 3 à 4 semaines en condition normale. Privilégiez un emplacement à mi-ombre en été et ensoleillé si vous plantez le persil à mi-saison, dans une terre bien drainée, humide mais riche et profonde. Amendez votre sol au préalable s’il est un peu pauvre. 3 étapes seulement sont requises pour planter du persil : Ouvrez un sillon et déposez les graines de persil. Recouvrez de terreau horticole. Arrosez généreusement. En dehors du potager, vous pouvez aussi planter votre persil dans un massif. En revanche, n’oubliez pas l’étiquette pour bien repérer votre semis et l’arroser régulièrement s’il fait chaud. Accompagnez votre persil de coriandre ou de basilic en saison : petit coin gourmand garanti au jardin ! Un mois après le semis, les jeunes plants ont commencé à lever. Rectifiez un semis trop généreux en démariant les pousses (enlevant le surplus). Ajoutez un engrais spécifique plantes aromatiques pour booster votre récolte de persil. En été, vous pouvez n’utiliser qu’un seul type d’engrais naturel pour tout le potager, des tomates aux condimentaires, à ajouter dans l’eau d’arrosage. Récoltez les folioles au fur et à mesure de vos besoins. Vous pouvez aussi congeler ou sécher votre persil : le plus simple est de suivre notre guide de récolte et de conservation des aromatiques. Laissez fleurir quelques plants de persil pour récolter ensuite les graines. Attention, celles-ci ne se conservent pas au-delà d’une année. -Comment planter du persil en pot ? Le persil se plaît bien en pot, à condition de lui octroyer un contenant de profondeur suffisante : sa racine étant en pivot, 30 cm de hauteur sont un minimum. Le pot devra en outre être muni d’un trou de drainage. Si votre balcon est situé plein sud, pensez à ombrager vos pots de persil lorsqu’il fait trop chaud. Remplissez vos potées et jardinières d’un terreau spécial semis ou adapté aux plantes aromatiques. Semez des graines de persil préalablement trempées dans un verre d’eau tiède. N’ayez pas la main trop lourde, les graines sont légères. Recouvrez les graines d’un voile de terreau. Tassez doucement. Arrosez régulièrement et généreusement. Une semaine après le semis, vous verrez apparaître les premières pousses. Patientez encore 2 à 3 semaines avant de récolter vos premiers brins de persil. Apportez un bouchon d’engrais spécial herbes aromatiques au fil de la saison pour encourager la production de nouvelles pousses. Une fois que vous avez cultivé du persil, lancez-vous dans d’autres aromatiques en pot . Sauge, aneth ou coriandre, à vous de créer le petit jardin de fines herbes de vos rêves sur un balcon ou une terrasse. Quelle plante associer au persil ? Que serait un jardin de curé sans persil ? Accompagnez votre touffe de persil de cerfeuil et d’estragon, et vous n’aurez plus qu’à vous servir pour confectionner la majorité des sauces et préparations de la cuisine française ! Au potager, le persil se plaira près des solanacées que sont les tomates et aubergines, ainsi que près des artichauts. A contrario, poireau, salade, pois et céleris ne se marient pas avec le persil. -Comment planter du persil en pot ? Le persil se plaît bien en pot, à condition de lui octroyer un contenant de profondeur suffisante : sa racine étant en pivot, 30 cm de hauteur sont un minimum. Le pot devra en outre être muni d’un trou de drainage. Si votre balcon est situé plein sud, pensez à ombrager vos pots de persil lorsqu’il fait trop chaud. Remplissez vos potées et jardinières d’un terreau spécial semis ou adapté aux plantes aromatiques. Semez des graines de persil préalablement trempées dans un verre d’eau tiède. N’ayez pas la main trop lourde, les graines sont légères. Recouvrez les graines d’un voile de terreau. Tassez doucement. Arrosez régulièrement et généreusement. Une semaine après le semis, vous verrez apparaître les premières pousses. Patientez encore 2 à 3 semaines avant de récolter vos premiers brins de persil. Apportez un bouchon d’engrais spécial herbes aromatiques au fil de la saison pour encourager la production de nouvelles pousses. Une fois que vous avez cultivé du persil, lancez-vous dans d’autres aromatiques en pot . Sauge, aneth ou coriandre, à vous de créer le petit jardin de fines herbes de vos rêves sur un balcon ou une terrasse. Quelle plante associer au persil ? Que serait un jardin de curé sans persil ? Accompagnez votre touffe de persil de cerfeuil et d’estragon, et vous n’aurez plus qu’à vous servir pour confectionner la majorité des sauces et préparations de la cuisine française ! Au potager, le persil se plaira près des solanacées que sont les tomates et aubergines, ainsi que près des artichauts. A contrario, poireau, salade, pois et céleris ne se marient pas avec le persil.

janvier 16, 2025

ENVIRONNEMENT ( Des "étoiles sombres invisibles" se cacheraient au cœur des galaxies, selon une équipe d'astrophysiciens )

Les mystères de l’univers continuent de fasciner les astrophysiciens, et une récente théorie pourrait révolutionner notre compréhension des galaxies. Une équipe internationale de scientifiques a émis l’hypothèse qu’au cœur des galaxies, des « étoiles sombres invisibles » pourraient se cacher, jouant un rôle crucial dans leur évolution et leur dynamique. Ces entités, encore théoriques, pourraient apporter des réponses à certaines des questions les plus pressantes de la cosmologie. Qu'est-ce qu'une "étoile sombre invisible" ? Le concept d’étoile sombre invisible repose sur des modèles théoriques qui combinent la matière noire et des conditions extrêmes d’énergie. Contrairement aux étoiles ordinaires comme notre Soleil, qui brillent grâce aux réactions thermonucléaires dans leur noyau, ces étoiles seraient composées principalement de matière noire. Cette substance hypothétique représente environ 27 % de l’énergie-matière de l’univers, mais elle ne peut être observée directement car elle n’émet ni n’absorbe de lumière. Ces étoiles sombres invisibles seraient constituées de particules de matière noire interagissant faiblement avec la matière ordinaire. Leur existence pourrait expliquer certaines anomalies gravitationnelles observées dans les galaxies et les amas de galaxies, où la matière visible ne suffit pas à justifier les forces gravitationnelles mesurées. Des indices dans le cœur des galaxies Les cœurs des galaxies, notamment les galaxies spirales et elliptiques, sont des régions où la densité de matière et d’énergie est extrêmement élevée. Les astrophysiciens étudient depuis des décennies les mouvements des étoiles et du gaz dans ces zones pour comprendre leur dynamique. Cependant, les observations montrent souvent des écarts entre les modèles prédits par la physique classique et les données réelles. Selon les chercheurs, la présence d’étoiles sombres invisibles pourrait expliquer ces disparités. Ces objets massifs mais invisibles interagiraient gravitationnellement avec leur environnement, influençant les orbites des étoiles visibles et le comportement du gaz interstellaire. Une théorie soutenue par des modèles mathématiques L’hypothèse des étoiles sombres invisibles repose sur des modèles mathématiques complexes, qui combinent la relativité générale d’Einstein et les théories modernes sur la matière noire. Les simulations réalisées montrent que de telles étoiles pourraient se former dans des conditions particulières, notamment dans les premiers instants de l’univers. Ces étoiles seraient suffisamment massives pour influencer la structure des galaxies, mais leur nature invisible rend leur détection directe quasiment impossible avec les technologies actuelles. Cependant, des outils tels que les télescopes gravitationnels et les instruments d’observation des ondes gravitationnelles pourraient offrir des indices indirects de leur existence. Des implications majeures pour la cosmologie Si l’existence des étoiles sombres invisibles était confirmée, cela aurait des implications profondes pour notre compréhension de l’univers. Voici quelques-unes des questions que cette théorie pourrait aider à résoudre : La nature de la matière noire : Bien que la matière noire soit un pilier de la cosmologie moderne, sa nature exacte reste un mystère. Les étoiles sombres invisibles pourraient fournir un modèle concret pour étudier cette substance insaisissable. La formation des galaxies : Ces étoiles pourraient jouer un rôle crucial dans l’évolution des galaxies, notamment en influençant la formation des trous noirs supermassifs. Les anomalies gravitationnelles : Les étoiles sombres invisibles pourraient expliquer certaines des observations gravitationnelles inexpliquées dans l’univers. Les défis de la détection Malgré leur potentiel explicatif, la détection des étoiles sombres invisibles représente un immense défi. Puisqu’elles n’émettent pas de lumière, les scientifiques doivent se fier à des méthodes indirectes pour les identifier. Les lentilles gravitationnelles, qui permettent de détecter des objets massifs en observant leur effet sur la lumière des étoiles situées à l’arrière-plan, pourraient être une des pistes à explorer. En outre, les avancées technologiques dans le domaine de l’observation des ondes gravitationnelles ouvrent de nouvelles possibilités. Les collisions entre étoiles sombres ou entre ces étoiles et d’autres objets massifs pourraient produire des signatures détectables. Conclusion Les étoiles sombres invisibles représentent une théorie fascinante qui pourrait répondre à certaines des questions les plus énigmatiques de l’astrophysique. Si leur existence est confirmée, ces objets pourraient transformer notre compréhension des galaxies, de la matière noire et de l’évolution de l’univers. Alors que les chercheurs continuent d’explorer cette piste prometteuse, l’univers nous rappelle qu’il recèle encore bien des secrets à dévoiler.

L'HOMME ET LA VIE ( Beaucoup font cette erreur au réveil : elle sabote l'énergie pour toute la journée )

Beaucoup font cette erreur au réveil : elle sabote l'énergie pour toute la journé -Le réveil est un moment crucial qui détermine souvent la qualité de votre journée. Pourtant, une habitude que beaucoup adoptent au saut du lit peut saboter leur énergie et leur productivité pour les heures qui suivent. Cet article explore cette erreur courante, pourquoi elle est problématique, et comment modifier votre routine matinale pour optimiser votre vitalité. L’erreur n°1 : répéter l’alarme "snooze" Répéter l’alarme ou "faire snooze" est une tentation répandue. Après tout, quoi de plus tentant que quelques minutes supplémentaires de sommeil ? Cependant, ce geste apparemment inoffensif peut perturber votre cycle de sommeil et affecter vos niveaux d’énergie. Lorsque vous vous rendormez après avoir appuyé sur le bouton snooze, votre cerveau commence un nouveau cycle de sommeil qui ne pourra pas être complété. Cela entraîne un état appelé « inertie du sommeil », caractérisé par une sensation de confusion, de fatigue et de lenteur mentale. Cet effet peut durer de 30 minutes à plusieurs heures, vous laissant moins alerte et moins productif. Pourquoi cette erreur impacte votre énergie Le sommeil est régi par des cycles composés de différentes phases : sommeil léger, sommeil profond et sommeil paradoxal. Lorsque vous interrompez votre sommeil de manière abrupte pour vous rendormir aussitôt, vous perturbez ces cycles naturels. En conséquence, votre corps ne se réveille pas correctement et peine à ajuster son rythme circadien. De plus, cette habitude peut entraîner une production irrégulière de cortisol, l’hormone qui aide à vous éveiller naturellement. Un mauvais timing dans la libération de cette hormone peut accentuer la sensation de fatigue et réduire votre énergie globale pour la journée. Les conséquences sur la productivité et la santé Les effets négatifs de l'inertie du sommeil ne se limitent pas à la matinée. Une routine de réveil mal gérée peut avoir des conséquences à long terme sur votre santé et votre bien-être : Réduction des performances cognitives : Difficultés à se concentrer, à résoudre des problèmes ou à prendre des décisions. Augmentation du stress : Un mauvais réveil peut entraîner une production accrue de cortisol, ce qui contribue à un stress chronique. Perturbation du sommeil nocturne : Une répétition régulière de l’alarme peut modifier votre rythme circadien, rendant l’endormissement plus difficile le soir. Comment éviter cette erreur et booster votre énergie La bonne nouvelle est qu’il existe des stratégies simples pour éviter cette erreur et commencer vos journées du bon pied. Voici quelques conseils pratiques : Réglez une seule alarme : Définissez une heure de réveil réaliste et engagez-vous à vous lever dès qu’elle sonne. Utilisez une alarme douce pour ne pas vous réveiller brutalement. Améliorez votre qualité de sommeil : Assurez-vous de dormir suffisamment (7 à 9 heures par nuit) pour vous sentir reposé au moment de vous lever. Exposez-vous à la lumière naturelle : Dès que possible, ouvrez les rideaux ou sortez dehors pour réguler votre horloge biologique et stimuler votre énergie. Créez une routine matinale positive : Intégrez des activités qui vous dynamisent, comme une séance d’étirement, la méditation ou un petit-déjeuner équilibré. Réglez une alarme d’endormissement : Pour éviter de vous coucher trop tard, programmez une alarme qui vous rappelle qu’il est temps de vous préparer pour la nuit. L’importance d’une discipline matinale Une routine matinale bien conçue ne se limite pas à éviter le bouton snooze. Elle doit être une occasion de prendre soin de vous et de préparer votre esprit et votre corps pour la journée. En établissant des habitudes cohérentes, vous pouvez non seulement éviter la fatigue matinale, mais aussi améliorer votre bien-être global. Conclusion Le réveil est une opportunité quotidienne de commencer du bon pied. En abandonnant l’habitude de répéter l’alarme et en adoptant une routine matinale saine, vous pouvez booster votre énergie et améliorer votre qualité de vie. Essayez ces changements dès demain et observez la différence qu’ils peuvent faire sur votre niveau d’énergie tout au long de la journée.

MONDE D'ANIMAL ( Fouine Martes foina )

La fouine (Martes foina), aussi appelée fouine d’Europe, martre des hêtres ou martre furet boréal, est un mammifère de la famille des Mustélidés. On la trouve dans les prairies et forêts tempérées en Eurasie. Omnivore, elle se nourrit de végétaux et de petits animaux. Sommaire Taxonomie de la fouine Caractéristiques physiques de la fouine Performances physiques de la fouine Écologie et répartition de la fouine Régime alimentaire de la fouine Mode de vie de la fouine Reproduction de la fouine Menaces et conservation de la fouine -Taxonomie de la fouine Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammalia Ordre : Carnivora Famille : Mustelidae Genre : Martes Espèce : foina Nom scientifique : Martes foina Sous-espèces / taxons On distingue 11 sous-espèces de fouine : Liste des sous-espèces Martes foina bosniaca Martes foina bunites Martes foina foina Martes foina intermedia Martes foina kozlovi Martes foina mediterranea Martes foina milleri Martes foina nehringi Martes foina rosanowi Martes foina syriaca Martes foina toufoeus Caractéristiques physiques de la fouine Taille Longueur : Femelle : 38 à 47 cm / Mâle : 43 à 54 cm Queue : 25 à 32 cm environ. Poids En été : Femelle : 1,1 à 1,3 kg / Mâle : 1,7 à 1,8 kg En hiver : Femelle : 1,4 à 1,5 kg / Mâle : 2 à 2,1 kg Morphologie et apparence La fouine est un mustélidé de taille moyenne qui possède un corps assez long, des pattes courtes mais munies de puissantes griffes, une longue queue large et touffue et un museau allongé triangulaire. Ses oreilles assez longues sont triangulaires mais assez arrondies au bout, très espacées l’une de l’autre. Le bout de son museau est rose, ses yeux ronds noirs, ses vibrisses longues et sa mâchoire assez puissante. La fourrure de la fouine est composée de longs poils assez élastiques, avec un sous-poil assez peu dense. Sa robe est marron foncé sur la queue et les pattes, brune généralement un peu plus claire sur le dos et le dessus de la tête. Sa gorge est toujours blanche, ce qui la différencie de la martre des pins à laquelle elle ressemble (gris jaune). On la différencie aussi de celle-ci par son sous-poil blanchâtre (gris chez Martes martes). Performances physiques de la fouine Vitesse La fouine se déplace à une vitesse moyenne de 10 à 12 m/min (femelles) et 20 à 25 m/min (mâles). Elle peut aussi effectuer des pointes à 130–140 m/min. Écologie et répartition de la fouine Aire de répartition La fouine vit dans plusieurs zones d’Europe ainsi que dans certains pays du Sud de l’Asie. Elle a également été introduite en Amérique du Nord. Liste des pays Présent Afghanistan ; Albanie ; Arménie ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Belgique ; Bhoutan ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Chine ; Croatie ; Tchéquie ; Danemark ; Estonie ; France ; Géorgie ; Allemagne ; Grèce ; Hongrie ; Inde ; Iran ; Irak ; Israël ; Italie ; Jordanie ; Kazakhstan ; Kirghizistan ; Lettonie ; Liban ; Liechtenstein ; Lituanie ; Luxembourg ; Moldavie ; Mongolie ; Monténégro ; Népal ; Pays-Bas ; Macédoine du Nord ; Pakistan ; Pologne ; Portugal ; Roumanie ; Fédération de Russie ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Espagne ; Suisse ; Syrie ; Tadjikistan ; Turquie ; Turkménistan ; Ukraine ; Ouzbékistan Présent par introduction États-Unis Habitat La fouine vit principalement dans les prairies tempérées et les milieux ouverts, dans les forêt tempérées ou de conifères tropicales, les bois méditerranéens, parfois même dans les déserts rocheux et les milieux urbains. Régime alimentaire de la fouine Type de régime Omnivore, à la fois végétarien, charognard et carnivore. Nourriture et proies Opportuniste, la fouine se nourrit de proies animales comme les rats, les souris, les moineaux, les perdrix, les coqs de bruyère ainsi que d’autres oiseaux (passereaux, hiboux) et leur œufs. Elle mange aussi des charognes. Elle mange également divers fruits : framboises, pommes, poires, tomates, raisins et prunes. Les végétaux représentent une importante part de son alimentation en hiver. Mode de vie de la fouine Vie sociale La fouine est un animal solitaire, qui ne côtoie ses congénères que pour la reproduction. En effet, ces animaux sont très territoriaux pendant l’année. Ils possèdent des territoires, qu’ils marquent avec leurs déjections (urines, excréments et liquide odorant présent dans les glandes anales). En cas de rencontre, deux individus du même sexe peuvent parfois se battre. Territoire La taille du territoire d’une fouine varie de 12 à 500 hectares, étant très variable selon la saison (plus petit en hiver), la région (plus petit en ville) et le sexe (beaucoup plus grand pour les mâles). Comportement La fouine est un animal nocturne, et passe le plus clair de son activité à marquer son territoire et chasser. Pendant la journée, elle se cache dans son terrier, généralement une crevasse naturelle ou un grenier (elle ne creuse pas). Bonne grimpeuse, il lui arrive de monter aux arbres. Contrairement à d’autres martres qui se déplacent en réalisant des bonds, elle se déplace principalement en rampant. Communication et vocalises Pour communiquer avec ses congénères, la fouine pousse quelques petits cris et utilise divers marquages olfactifs. Technique de chasse La fouine chasse principalement en embuscade. En général, elle rode, et se jette violemment sur sa proie pour la tuer d’une morsure. Il lui arrive aussi de grimper aux arbres pour débusquer des oiseaux dans leur nid. Prédateurs Les principaux prédateurs de la fouine sont les chats sauvages, les renards roux, les plus grandes martres et les grands hiboux. Longévité L’espérance de vie de la fouine est de : A l’état sauvage : 3 à 12 ans (pas plus de 8–10 ans en général). En captivité : jusqu’à 18 ans. Reproduction de la fouine Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Période de reproduction La saison des amours de la fouine a principalement lieu entre juin et aout. Accouplement L’accouplement a lieu sur le sol ou le toit d’une maison, à l’aube ou lors d’une nuit lumineuse (lune). Maturité sexuelle La fouine est sexuellement mature entre 15 et 27 mois. Gestation 56 jours environ, bien qu’elle porte en réalité les petits pendant 8 mois dans son ventre (insémination différée, afin de mettre bas après l’hiver). Nombre de petits La fouine met bas 2 à 5 petits, parfois jusqu’à 7. Apparence des petits A la naissance, les jeunes fouines sont aveugles et nues. Elles commencent à voir vers 30 à 36 jours et sont physiquement similaires aux adultes vers 2 ou 3 mois. Sevrage et éducation Les bébés fouines sont élevés uniquement par leur mère, qui les allaite pendant 40 à 45 jours. Ils sont sevrés vers 2 mois, et leur mère leur apprend à chasser pour qu’ils deviennent finalement indépendants à 1 an. Menaces et conservation de la fouine Danger d'extinction (Statut UICN) La fouine est une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Le nombre de fouines à l’état sauvage est actuellement inconnu. On sait cependant que la population mondiale de fouines est actuellement stable. Menaces Les menaces pesant sur la fouine sont principalement locales. Elles sont les suivantes : Chasse et braconnage car considérée comme nuisible et pour sa fourrure, bien que moins recherchée que la fourrure de la martre des pins. Agriculture et urbanisation qui détruisent son habitat naturel. Intoxication et perte de ses proies à cause des anticoagulants utilisés contre les rongeurs. Collisions routières.

MONDE D'ANIMAL ( Éléphant de mer du Sud Mirounga leonina )

L’éléphant de mer du Sud (Mirounga leonina) est un grand mammifère de la famille des Phocidés. On le trouve au sud des trois océans (océan Austral), au niveau des côtes antarctiques et des îles avoisinantes. Carnivore, il se nourrit de poissons et d’invertébrés marins. Il est la plus grosse espèce de phocidés au monde. Sommaire Taxonomie de l'éléphant de mer du Sud Caractéristiques physiques de l'éléphant de mer du Sud Performances physiques de l'éléphant de mer du Sud Écologie et répartition de l'éléphant de mer du Sud Régime alimentaire de l'éléphant de mer du Sud Mode de vie de l'éléphant de mer du Sud Reproduction de l'éléphant de mer du Sud Menaces et conservation de l'éléphant de mer du Sud Photos de l'éléphant de mer du Sud -Taxonomie de l'éléphant de mer du Sud Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Carnivora Famille : Phocidae Genre : Mirounga Espèce : leonina Nom scientifique : Mirounga leonina Sous-espèces / taxons Aucune sous-espèce d’éléphant de mer du Sud n’est actuellement reconnue. Caractéristiques physiques de l'éléphant de mer du Sud Taille Femelle : 2,7 m environ. Mâle : 4 à 6 m Poids Femelle : 500 kg en moyenne. Mâle : 2 tonnes en moyenne (jusqu’à 3,7 tonnes). Morphologie et apparence L’éléphant de mer du Sud est un très grand pinnipède qui possède un corps massif mais hydrodynamique, de larges membres avant atrophiés, tout comme les membres arrière formant une nageoire caudale. Sa tête, comme ses puissantes canines, est très imposante et collée au corps. Ses yeux sont grands, ronds et noirs. On le reconnaît facilement par sa trompe (narines sur-développées) uniquement présentes chez les mâles dominants. Le mâle est très différent de la femelle : il est 3 à 4 fois plus lourd et plus de 2 fois plus grand. Son importante quantité de graisse lui permet de passer plusieurs semaines sans s’alimenter. Le pelage de l’éléphant de mer est très court, composé de poils gris à bruns. Avec l’âge, la peau des grands mâles prend l’aspect d’un cuir décoloré. Performances physiques de l'éléphant de mer du Sud Vitesse Sur la terre ferme, la vitesse maximale de l’éléphant de mer est d’environ 8 km/h. A la nage, il se déplace à 5-10 km/h en moyenne. Plongées L’éléphant de mer du Sud est un excellent plongeur, qui descend de 400 à 1000 m de profondeur en moyenne (max 2000). Apnée Lors des plongées, l’éléphant de mer du Sud reste environ 20 minutes sous l’eau, mais peut y rester jusqu’à 2 heures. Écologie et répartition de l'éléphant de mer du Sud Aire de répartition L’éléphant de mer vit dans 3 océans : l’Atlantique Sud, le Pacifique Sud et le Sud de l’océan Indien (océan Austral). On le trouve aussi en Antarctique, sur certaines côtes du Sud de l’Amérique du Sud, de l’Afrique et de l’Océanie, et sur certaines îles. Liste des pays Existant (résident) Antarctique ; Argentine ; Australie (île Macquarie) ; Ile Bouvet ; Chili ; îles Falkland (Malouines) ; Terres australes françaises (Ile Crozet, Kerguelen) ; Ile Heard et Iles McDonald ; Nouvelle-Zélande (Ile Antipodean) ; Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha (Tristan da Cunha) ; Afrique du Sud (Ile Marion-Prince-Édouard) ; Géorgie du Sud ; Iles Sandwich du Sud Présent et vagabond Angola ; Australie (Nouvelle-Galles du Sud, Victoria, Australie du Sud, Tasmanie, Australie occidentale) ; Brésil ; Chili (Ile Juan Fernández) ; Équateur ; Ile Maurice ; Mozambique ; Namibie ; Nouvelle-Zélande (Ile du Sud, Ile du Nord, Ile de Chatham) ; Oman ; Pérou ; Sainte-Hélène ; Ascension et Tristan da Cunha (Sainte-Hélène, île principale) ; Afrique du Sud (province du Cap-Oriental, KwaZulu-Natal, province du Cap-Nord, Cap-Occidental) ; Uruguay Habitat L’éléphant de mer du Sud vit principalement en pleine mer et sur les côtes. Régime alimentaire de l'éléphant de mer du Sud Type de régime Principalement piscivore et carnivore, mais en réalité omnivore. Nourriture et proies L’éléphant de mer du Sud se nourrit principalement de petits poissons et de céphalopodes (majoritairement le calmar des glaces). Il mange également divers petits crustacés (isopodes), du krill, des mollusques bivalves, des ascidies et des algues. Mode de vie de l'éléphant de mer du Sud Vie sociale L’éléphant de mer du Sud est un animal polyvalent. La plupart du temps (dans l’eau et pendant l’année), c’est un animal solitaire. Cependant, il devient grégaire à la reproduction et la mue. Les femelles forment des colonies pour mettre bas, elles sont ensuite ralliées par les mâles. Ces colonies sont gigantesques (plusieurs milliers d’individus). Elles sont aussi dangereuses pour les plus petits individus, écrasés par les gros mâles se déplaçant. Pour la reproduction, la concurrence est rude : les mâles dominants (les pachas) se constituent des harems qu’ils défendent. De réguliers combats éclatent : les mâles se soulèvent, et se laissent tomber sur leur adversaire en sortant les canines pour le blesser. Comportement L’éléphant de mer du Sud est un animal diurne, qui passe le plus clair de son temps dans l’eau. C’est là qu’il se nourrit, réalisant de longues plongées à de grandes profondeurs. Les mâles chassent proches des côtes Antarctiques, tandis que les femelles possèdent une répartition plus large. Pour se reposer, ils peuvent se laisser flotter et rester en apnée. Animal semi-migrateur, l’éléphant de mer se déplace au cours de l’année. Au printemps, mâles puis femelles se retrouvent sur les côtes pour la reproduction. En été, ils reviennent sur la terre ferme, pour effectuer leur mue. Cri, vocalises et communication Les colonies d’éléphants de mer du Sud sont très bruyantes. En effet, les mâles gonflent leur trompe pour émettre de puissants sons résonants, qui servent à montrer leur supériorité (rugissements et éructations). Technique de chasse L’éléphant de mer du Sud chasse pratiquement toujours seul. Il chasse à de grandes profondeurs, dans la pénombre. Il utilise sa vision (proies bioluminescentes) et ses vibrisses pour repérer ses proies, et les capture directement dans la gueule. Prédateurs Les seuls prédateurs de l’éléphant de mer du Sud sont l’orque, le requin blanc et le léopard de mer. Cependant, ils s’attaquent surtout aux petits, rarement aux mâles adultes. Longévité A l’état sauvage, l’espérance de vie de l’éléphant de mer du Sud est d’environ 20 à 22 ans. Les femelles vivent en moyenne plus longtemps que les mâles. Reproduction de l'éléphant de mer du Sud Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame Maturité sexuelle L’éléphant de mer du Sud est sexuellement mature à : Femelle : 3 ans environ. Mâle : 4-5 ans, mais ne commence généralement à se reproduire qu’à 9 ou 10 ans (concurrence). Période de reproduction La saison des amours de l’éléphant de mer du Sud a lieu au printemps austral (septembre). Accouplement : A cause de l’écart de poids, les éléphants de mer du Sud s’accouplent côte à côte. Gestation 12 mois, bien qu’en réalité 9 mois (implantation différée de l’embryon). Lieux de mise bas La femelle éléphant de mer du Sud accouche sur la terre ferme ou, plus rarement, sur la glace. Nombre de petits La femelle met bas 1 seul petit éléphanteau. Taille et poids des petits A la naissance, le bébé éléphant de mer du Sud pèse environ 40 kg et mesure 70 à 90 cm. Il possède alors un lanugo (pelage) duveteux noir. Au sevrage, il pèse déjà 130 kg. Sevrage Le petit éléphant de mer est allaité par sa mère pendant environ 23 jours, au cours desquels la mère jeûne. A cet âge, il est sevré et rejoint la mer. Menaces et conservation de l'éléphant de mer du Sud Danger d'extinction (Statut UICN) L’éléphant de mer du Sud est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Selon les dernières estimations de l’UICN, on dénombrerait environ 325 000 individus matures à l’état sauvage. Leur population avait été décimée à cause de la chasse au XIXème siècle, mais a depuis reaugmenté. Actuellement, la population mondiale d’éléphants de mer est stable. Menaces Les menaces pesant sur l’éléphant de mer du Sud sont mal connues. Elles sont à priori : Perte et dégradation de son habitat : pollution des océans, réchauffement climatique, … Perte de ses proies : surpêche, pollution. Autrefois, la chasse était la plus grande menace de l’espèce, qui a failli l’amener à l’extinction. Photos de l'éléphant de mer du Sud

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