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janvier 29, 2025
Homme et Vie ( Les 4 règles d'or de la communication non violente - elle désamorce tous les conflits )
La communication est au cœur de nos interactions quotidiennes, que ce soit dans le cadre personnel ou professionnel. Pourtant, il arrive souvent que nos échanges mènent à des malentendus, des tensions et même des conflits ouverts. La communication non violente (CNV) est une approche qui permet de transformer nos interactions et de favoriser une compréhension mutuelle. Développée par Marshall Rosenberg, cette méthode repose sur quatre règles d'or qui permettent de désamorcer tous les conflits et de créer un dialogue bienveillant et constructif.
1. Observer sans juger
La première étape de la communication non violente consiste à observer les faits de manière objective, sans y ajouter de jugement ou d'interprétation subjective. Trop souvent, nous avons tendance à interpréter les comportements des autres à travers le prisme de nos émotions et de nos croyances, ce qui peut amplifier les tensions.
Par exemple, au lieu de dire : "Tu es toujours en retard ! Tu n'as aucun respect pour mon temps !", il est préférable de dire : "J'ai remarqué que tu es arrivé avec 15 minutes de retard aux trois dernières réunions." Cette approche neutre permet d'éviter la confrontation directe et ouvre la voie à un dialogue plus apaisé.
2. Exprimer ses sentiments
Une fois que les faits ont été posés objectivement, la seconde étape consiste à exprimer ce que l'on ressent face à la situation. Trop souvent, nous réprimons nos émotions ou, au contraire, nous les laissons exploser sous forme de reproches. La communication non violente encourage une expression authentique de nos émotions sans accuser l'autre.
Ainsi, plutôt que de dire : "Tu me mets hors de moi avec tes retards !", on peut dire : "Quand tu arrives en retard, je me sens frustré(e) et dévalorisé(e), car j'ai l'impression que mon temps n'est pas pris en compte." Cette approche favorise l'empathie et incite l'autre à être plus attentif à nos ressentis.
3. Exprimer ses besoins
Derrière chaque émotion, il y a un besoin non satisfait. Identifier et verbaliser ses besoins permet d'éviter que les frustrations ne s'accumulent et ne dégénèrent en conflit. Il est donc essentiel de prendre le temps de comprendre ce qui est réellement en jeu pour nous dans une situation donnée.
Par exemple, plutôt que de dire : "J'en ai marre que tu sois toujours en retard !", il est plus efficace de dire : "J'ai besoin de prévoir mon emploi du temps de manière efficace et de sentir que mes engagements sont respectés." En exprimant nos besoins de manière claire et bienveillante, nous donnons à l'autre la possibilité de les comprendre et d'y répondre positivement.
4. Formuler une demande claire et concrète
Enfin, la dernière étape de la communication non violente consiste à formuler une demande claire, précise et réalisable. Beaucoup de conflits naissent de demandes implicites ou trop vagues, ce qui laisse place à des malentendus. Une demande bien formulée permet à l'interlocuteur de savoir exactement ce qui est attendu de lui.
Ainsi, au lieu de dire : "Tu pourrais faire un effort pour arriver à l'heure ?", il est préférable de dire : "Je te demande de me prévenir par message si tu prévois d'avoir plus de 10 minutes de retard." Cette formulation précise permet d'éviter les ambiguïtés et favorise une meilleure coopération.
Les bienfaits de la communication non violente
L'application de ces quatre règles d'or permet de transformer nos interactions et d'éviter les conflits inutiles. La communication non violente favorise :
Une meilleure compréhension mutuelle
Une réduction du stress et des tensions
Un renforcement des relations personnelles et professionnelles
Une augmentation de l'estime de soi et de la confiance en l'autre
Dans un monde où les conflits sont omniprésents, la communication non violente se présente comme une solution puissante pour désamorcer les tensions et favoriser des relations harmonieuses. En adoptant ces principes au quotidien, nous pouvons transformer nos interactions et créer un climat plus apaisé et respectueux autour de nous.
Conclusion
La communication non violente repose sur quatre règles essentielles : observer sans juger, exprimer ses sentiments, identifier ses besoins et formuler une demande claire. En les appliquant, nous favorisons des échanges plus authentiques et bienveillants, tout en prévenant les conflits. Si chacun adoptait ces principes, nos relations humaines gagneraient en qualité et en harmonie. Alors, pourquoi ne pas commencer dès aujourd'hui à intégrer la CNV dans nos interactions quotidiennes ?
AGRICULTURE ( Comment planter des pommes de terre ? )
Les pommes de terre sont des tubercules qui grandissent et se forment dans les racines de la plante. Celle-ci produit également une tige fleurie blanche, mauve ou rose.
Ces tubercules comestibles, sources de glucides, sont aussi riches en potassium. La pomme de terre est un ingrédient polyvalent, qui peut s’intégrer froid ou chaud dans de multiples préparations. Par chance, c’est aussi une plante facile à faire pousser chez soi, autant dans la terre qu’en pot, et quelques plants suffisent pour obtenir une récolte abondante.
Les différentes variétés de pommes de terre
Il existe différentes variétés de pommes de terre, qui se classent selon les usages et les périodes de récolte.
Les variétés hâtives ou précoces, dites primeur. Elles se récoltent 3 mois après la plantation (contre 4 à 5 mois pour les autres) et sont généralement plantées en mars et récoltées de juin à juillet. Précoces, elles sont souvent qualifiées de « pommes de terre nouvelles ». Avec leur peau fine et goût plus sucré, elles seront meilleures mangées aussitôt après récolte et ne se conservent donc pas. Citons la célèbre ‘Ratte’ qui peut faire des infidélités au Touquet, mais aussi ‘Amandine’ ou ‘Bernadette’.
Les variétés à chair ferme : comme elles n’éclatent pas à la cuisson, elles sont idéales pour cuisiner sautées ou à la vapeur. Elles se plantent dans la seconde moitié d’avril et sont récoltées entre juillet et août. Côté calibre, elles se situent entre les primeurs et les pommes de terre de conservation. C’est le cas des pommes de terre à peau rose, comme ‘Roseval’.
Les pommes de terre à chair farineuse sauveront des purées de l’insignifiance, mais sont aussi parfaites pour les frites. Dans cette catégorie, la ‘Bintje’ reste le must. Ces pommes de terre de conservation se plantent après la mi-avril et leur récolte s’étale entre août et octobre. Leur taille est plus imposante, et elles peuvent se conserver et se déguster tout l’hiver.
Amusez-vous aussi avec les pommes de terre bleues (‘Vitelotte’) qui font leur effet en chips.
-L’équipement indispensable pour bien cultiver la pomme de terre
Voici ce dont vous aurez besoin pour cultiver des pommes de terre :
Des plants de pomme de terre (des tubercules germés)
Un engrais pour pommes de terre
Un terreau potager
Un pot profond ou un sac de culture
Un voile de forçage (si la région est froide)
Un transplantoir
Une bêche ou une fourche de jardin
Un arrosoir
Des pots de recyclage ou des sacs
Comment planter la pomme de terre ?
Au lieu d’utiliser des pommes de terre germées, il est recommandé d’acheter des tubercules certifiés, car ils seront exempts de maladies. Les tubercules sont disponibles de la fin de l’hiver au printemps. Si vous les achetez un peu en avance, vous pouvez favoriser leur reprise en les faisant germer.
La germination implique de laisser les tubercules dans un endroit frais, lumineux et à l’abri des gelées. Faites attention en les manipulant, car leurs germes fragiles peuvent facilement casser. Si vous n’avez pas le temps de procéder à cette opération, les pommes de terre germeront directement dans le sol, mais les pousses mettront un peu plus de temps à apparaître.
Guide de plantation de la pomme de terre au jardin
Les pommes de terre poussent dans n’importe quel sol, mais prospèrent plus aisément dans des sols meubles, fertiles et ensoleillés comme certains légumes perpétuels du potager.
Vous pouvez préparer le terrain en ajoutant du fumier bien décomposé en automne, ou du fertilisant spécial pommes de terre juste avant la plantation.
Creusez des rangées de 7,5 à 15 cm de profondeur et plantez les pommes de terre, avec les yeux (les futurs germes) pointant vers le dessus. Plantez plus serré pour des pommes de terre primeur. Laissez environ 40 cm entre chaque trou de plantation.
Disposez un voile sur vos plants si vous plantez tôt ou que les températures de votre région sont fraîches.
Recouvrez les tubercules de terreau potager avant d’arroser. N’arrosez pas trop jusqu’à l’apparition des premières pousses, car les tubercules risquent de pourrir dans un sol détrempé.
15 jours après la plantation, procédez au premier buttage. Cette opération consiste à ramener de la terre sur le plant pour former une petite butte et ne pas exposer les plants au soleil. En effet, le soleil donne aux pommes de terre une couleur verdâtre et les rend impropres à la consommation.
Petite astuce: la pomme de terre fait bon ménage avec les haricots, ne vous privez pas d’en planter entre ou à proximité des rangs.
Plantation des pommes de terre
Planter les pommes de terre en pot
Si votre sol est argileux ou si vous manquez de place, vous aurez plutôt intérêt à planter les pommes de terre dans des massifs surélevés ou en potées. Depuis quelques années, il est possible de récolter des pommes de terre sur un balcon grâce à une « tour à pomme de terre ». Il s’agit d’un contenant suffisamment profond pour accueillir les tubercules et permettre leur bonne germination. Vous pouvez également utiliser une ancienne poubelle ou un pot profond. Choisissez plutôt des pommes de terre primeur ou hâtives :
Remplissez un pot suffisamment profond d’une couche de drainage puis d’un terreau spécial potager (comptez 5 litres par tubercule).
Au bout de 15 jours, rajoutez du terreau pour ne laisser que 3 cm de plant. Dans une tour à pommes de terre, augmentez sa hauteur. Dans une potée, découpez le fond d’un autre pot, posez-le autour de vos tiges et rajoutez du terreau.
Arrosez lorsque la terre est sèche sur quelques centimètres.
Vous devrez butter plusieurs fois vos pommes de terre avant la récolte.
Récoltez les pommes de terre lorsque le feuillage jaunit. On compte 6 à 8 pommes de terre par plant.
Comment bien arroser les pommes de terre ?
Pendant leur croissance, arrosez copieusement les plants, particulièrement en période de sécheresse, et continuez de fertiliser pour obtenir une récolte plus généreuse. Lorsque les fleurs apparaissent, c’est le signe que les tubercules commencent à se former en sous-sol.
Vous aurez aussi besoin de « butter », c’est-à-dire former un monticule de terre autour des plants au fur et à mesure de la croissance. Le buttage permet de protéger les racines de la plante de la chaleur et d’éloigner les tubercules de la surface. Exposés à la lumière, ils risquent de verdir et de devenir impropres à la consommation.
Les pousses de pommes de terre sont fragiles et un épisode de gelée peut menacer votre récolte. Dans ce cas, protégez les jeunes pousses avec des cloches ou un voile horticole. Un avantage de plus pour la culture en pot, car vous pouvez déménager les plants à l’abri en cas de coup de froid.
Butter les pommes de terre
Quand et comment récolter les pommes de terre ?
Les pommes de terre sont prêtes à être récoltées juste avant la floraison ou quand le feuillage jaunit entre 3 et 5 mois après la plantation. Pour ne pas abîmer votre récolte, creusez avec votre bêche sur le côté du rang, et sortez doucement les tubercules.
Astuce : en suspendant l’arrosage un ou deux jours avant, la récolte sera beaucoup moins salissante.
Après la récolte, entreposez les pommes de terre dans un endroit sec et laissez sécher la terre pour faciliter le lavage. Pour sélectionner quelles pommes de terre consommer rapidement et lesquelles stocker, faites un test en passant un doigt sur leur peau. Celles dont la peau se détache facilement devront être mangées rapidement, celles à la peau ferme peuvent être conservées. Stockez-le dans un endroit sombre, frais et bien aéré comme un sac en papier ou en toile de jute.
Les maladies et prédateurs des pommes de terre
Nous vous recommandons en priorité l’achat de plants certifiés. Ils limiteront la prolifération de maladie, sans pour autant garantir l’innocuité totale ! Deux dangers principaux guettent vos patates:
Doryphores
Ces charmants insectes rayés pondent des larves voraces qui ne laissent pas grand-chose de vos tubercules après leur passage. Débarrassez-vous en à la main, et agissez vite.
Doryphores sur culture de pommes de terre
Mildiou
Cette maladie cryptogamique, favorisée par un temps humide, se caractérise par des taches jaunes puis brunes sur le feuillage, et finit par condamner la plante. Nous vous recommandons une pulvérisation de solution bordelaise, ou une décoction de prêle au printemps. Sélectionnez des variétés résistantes au mildiou, comme par exemple Setanta ou Sarpo Miro, ou plantez des variétés primeur qui grandissent avant que le mildiou ne prolifère.
Les pucerons se traitent à l'aide de pulvérisations d’un insecticide potager utilisable en agriculture biologique, et une attention soutenue.
Cependant la meilleure manière de s’en prémunir de ces maladies ou ravageurs est de respecter les écarts entre plants, de ne pas trop arroser (l’humidité fait proliférer les champignons), et de surveiller régulièrement ses plants.
Monde Animal ( Écureuil roux Sciurus vulgaris )
L’écureuil roux (Sciurus vulgaris), aussi appelé écureuil d’Eurasie, est un assez petit rongeur arboricole que l’on trouve dans certains bois et forêts d’Eurasie. Omnivore, il se nourrit quasi essentiellement de végétaux.
Sommaire
Taxonomie de l'écureuil roux
Caractéristiques physiques de l'écureuil roux
Écologie et répartition de l'écureuil roux
Régime alimentaire de l'écureuil roux
Mode de vie de l'écureuil roux
Reproduction de l'écureuil roux
Menaces et conservation de l'écureuil roux
Photos de l'écureuil roux
-Taxonomie de l'écureuil roux
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Rongeur (Rodentia)
Famille : Sciuridae
Genre : Sciurus
Espèce : vulgaris
Nom scientifique : Sciurus vulgaris
Sous-espèces / taxons
Selon Mammal species of the World, on dénombre 23 sous-espèces d’écureuil roux :
Liste des sous-espèces
Sciurus vulgaris vulgaris
Sciurus vulgaris alpinus
Sciurus vulgaris altaicus
Sciurus vulgaris anadyrensis
Sciurus vulgaris arcticus
Sciurus vulgaris balcanicus
Sciurus vulgaris chiliensis
Sciurus vulgaris cinerea
Sciurus vulgaris dulkeiti
Sciurus vulgaris exalbidus
Sciurus vulgaris fedjushini
Sciurus vulgaris formosovi
Sciurus vulgaris fuscoater
Sciurus vulgaris fusconigricans
Sciurus vulgaris leucourus
Sciurus vulgaris lilaeus
Sciurus vulgaris mantchuricus
Sciurus vulgaris martensi
Sciurus vulgaris ognevi
Sciurus vulgaris orientis
Sciurus vulgaris rupestris
Sciurus vulgaris ukrainicus
Sciurus vulgaris varius
Caractéristiques physiques de l'écureuil roux
Taille
Longueur : 18 à 25 cm (sans la queue).
Queue : 16 à 20 cm environ.
Poids
200 à 350 g en moyenne.
Morphologie et apparence
L’écureuil roux est un petit mammifère qui possède un petit corps assez long et large, une très longue queue touffue, des petites pattes munies de griffes et une petite tête bombée allongée. Ses oreilles triangulaires sont touffues au bout, ses petits yeux ronds et noirs, le bout de son museau rose. Sa bouche est dotée d’abajoues, poches qui lui permettent de stocker de la nourriture. Ses dents sont dures et assez longues.
Son pelage assez épais et soyeux est principalement roux, avec des nuances claires et foncées (dos, queue). Le dessous de son corps (gorge, ventre) est blanc.
Écologie et répartition de l'écureuil roux
Aire de répartition
L’écureuil roux vit dans plusieurs pays d’Europe et d’Asie.
Liste des pays
Présent
Albanie ; Allemagne ; Autriche ; Biélorussie ; Belgique ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Chine ; Croatie ; Danemark ; Espagne ; Estonie ; Fédération de Russie ; Finlande ; France ; Grèce ; Hongrie ; Irlande ; Italie ; Japon ; République de Corée ; République Populaire Démocratique de Corée ; Lettonie ; Liechtenstein ; Lituanie ; Luxembourg ; Mongolie ; Monténégro ; Macédoine du Nord ; Norvège ; Pays-Bas ; Pologne ; Portugal ; République Tchèque ; Roumanie ; Royaume-Uni ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Suède ; Suisse ; Turquie ; Ukraine
Présent par introduction
Arménie ; Azerbaïdjan ; Géorgie ; Kazakhstan ; Kirghizistan ; Saint-Christophe-et-Niévès
Habitat
L’écureuil roux vit dans les forêts de feuillus ou de conifères tempérées à boréales (taïgas). On le trouve également dans les toundras et les zones boisées méditerranéennes.
Régime alimentaire de l'écureuil roux
Type de régime
Quasi uniquement végétarien, mais en réalité omnivore.
Nourriture et proies
L’écureuil roux mange principalement des graines dans les arbres (orme, érable, tilleul), des glands, des châtaignes, des faines, des noisettes et des noix. Il mange également des fruits, des baies, de l’écorce et des champignons souterrains.
Il peut également manger certaines proies animales : insectes, œufs, oisillons.
Mode de vie de l'écureuil roux
Vie sociale
L’écureuil roux est un animal solitaire, qui ne côtoie ses congénères qu’en cas d’abondance de nourriture.
Sinon, il ne les retrouve que pour la reproduction. La femelle chasse la mâle après copulation et élève seule ses petits.
Territorial, il marque son passage en déposant des marquages olfactifs sur son chemin.
Comportement
Essentiellement diurne, l’écureuil roux est un animal très actif qui passe le plus clair de sa journée à se déplacer et chercher de la nourriture.
Il amasse sa nourriture dans des zones aléatoires, et oublie souvent le lieu ou il l’a cachée/enterrée.
Arboricole, il vit principalement dans les arbres, où il se déplace rapidement et dort la nuit (dans un nid de brindilles, appelé hotte).
Il se toilette régulièrement (bain de poussière / d’herbe), pour enlever les parasites de sa fourrure.
Pendant l’hiver, il n’hiberne pas mais devient moins actif.
Cri et vocalises
Pour communiquer, l’écureuil roux pousse des cris, siffle, grogne et glapit.
Prédateurs
Les principaux prédateurs de l’écureuil roux sont la martre des pins, les vautours, les chats domestiques et les pies (surtout les petits).
Il est aussi en compétition avec l’écureuil gris.
Longévité
L’espérance de vie de l’écureuil roux est de :
A l’état sauvage : 3 ans en moyenne, 6 à 7 ans maximum.
En captivité : jusqu’à 10 ans et demi.
Reproduction de l'écureuil roux
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Accouplement
L’accouplement a lieu dans le nid de la femelle.
Sevrage
Le petit écureuil roux est sevré vers 7-8 semaines, et devient indépendant à 8-10 semaines.
Maturité sexuelle
L’écureuil roux est sexuellement mature vers ses 10-12 mois.
Période de reproduction
La saison des amours de l’écureuil roux s’étend de décembre à juillet, principalement de janvier à mars.
Nombre de petits par portée
1 à 10 petits par portée (5 en moyenne), à raison d’une ou deux portées par an.
Gestation
36 à 46 jours.
Sevrage
Le jeune écureuil roux est sevré à l’age de 2 mois.
Apparence du petit
A la naissance, les petits écureuils roux sont aveugles et dépourvus de poils.
Menaces et conservation de l'écureuil roux
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’écureuil roux est officiellement une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
La population mondiale d’écureuils roux est inconnue.
On sait cependant qu’elle est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant (localement) sur l’écureuil roux sont :
Fragmentation et dégradation de son habitat : déforestation, urbanisation, …
Menaces indirectes : introduction d’espèce en compétition (l’écureuil gris).
janvier 28, 2025
Monde Animal ( Iguane marin des Galapagos Amblyrhynchus cristatus )
L’iguane marin des Galapagos (Amblyrhynchus cristatus), aussi appelé iguane marin, est un grand lézard semi-aquatique (seul lézard marin) endémique de l’archipel des Galapagos. Strictement herbivore, il se nourrit essentiellement d’algues.
Malheureusement, cet iguane est en voie de disparition.
Sommaire
Taxonomie de l'iguane marin des Galapagos
Caractéristiques physiques de l'iguane marin des Galapagos
Performances physiques de l'iguane marin des Galapagos
Écologie et répartition de l'iguane marin des Galapagos
Régime alimentaire de l'iguane marin des Galapagos
Mode de vie de l'iguane marin des Galapagos
Reproduction de l'iguane marin des Galapagos
Menaces et conservation de l'iguane marin des Galapagos
Photos de l'iguane marin des Galapagos
-Taxonomie de l'iguane marin des Galapagos
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Reptile lépidosaurien
Ordre : Squamate
Famille : Iguanidé
Genre : Amblyrhynchus
Espèce : cristatus
Nom scientifique : Amblyrhynchus cristatus
Sous-espèces / taxons
On dénombre 11 sous-espèces d’iguane marin des Galapagos, qui vivent quasiment chacune sur une île différente.
Liste des sous-espèces
Amblyrhynchus cristatus cristatus (île Fernandina et île Isabela)
Amblyrhynchus cristatus godzilla (Nord-Est de l’île San Cristóbal)
Amblyrhynchus cristatus hassi (île Santa Cruz)
Amblyrhynchus cristatus hayampi (île Marchena)
Amblyrhynchus cristatus jeffreysi (île Wolf et île Darwin)
Amblyrhynchus cristatus mertensi (Sud-Ouest de l’île San Cristóbal)
Amblyrhynchus cristatus nanus (île Genovesa)
Amblyrhynchus cristatus sielmanni (île Pinta)
Amblyrhynchus cristatus trillmichi (île Santa Fé)
Amblyrhynchus cristatus venustissimus (île Española)
Amblyrhynchus cristatus wikelskii (île Santiago)
Caractéristiques physiques de l'iguane marin des Galapagos
Taille
Variable selon l’île :
Corps : 12 à 56 cm en moyenne (sans la queue), femelles plus petites que les mâles.
Queue : 17 à 84 cm de long en moyenne.
Record de longueur totale: 1,70 m.
Poids
1 kg (Genovesa) à 12 kg (Isabela) en moyenne, record de 15 kg pour les plus gros mâles.
Morphologie et apparence
L’iguane marin est un lézard assez grand au corps taillé pour la plongée. Il possède un corps allongé, une queue aplatie verticalement, un casque d’écailles sur sa tête ronde, des pattes (palmées à l’arrière) terminées de griffes et une crête d’épines du cou à la queue.
Ses écailles gris foncé à noires virent à des teintes bariolées (rouge, vert, bleu selon l’île) avec le soleil.
Performances physiques de l'iguane marin des Galapagos
Apnée
20 minutes pour une plongée moyenne, maximum de 1 heure.
Capacités de plongeur
Jusqu’à 15 mètres de profondeur.
Il est le seul lézard à nager en eau de mer.
Résistance au froid
Il peut rester jusqu’à 1/2 heure dans l’eau froide car il se réchauffe très rapidement.
Modification du corps
Lors des années de pénurie en algues vertes (El Nino), les bébés naissent plus petits et les os des adultes raccourcissent ponctuellement pour supporter le manque de nourriture !
Écologie et répartition de l'iguane marin des Galapagos
Aire de répartition
L’iguane marin des Galapagos est endémique de l’archipel des îles Galápagos, en Amérique du Sud.
Liste des pays
Habitat
L’iguane marin vit exclusivement sur les plages de sable et les zones côtières.
Régime alimentaire de l'iguane marin des Galapagos
Type de régime
Strictement herbivore.
Nourriture et proies
L’iguane marin des Galapagos se nourrit exclusivement de végétaux aquatiques, principalement d’algues vertes et rouges accrochées aux roches sous-marines.
Il mange également certaines algues hors de l’eau, sur les littoraux où celles-ci échouent.
Mode de vie de l'iguane marin des Galapagos
Vie sociale
L’iguane marin est un animal social et grégaire, qui vit toujours en grands groupes (20 à 500 individus, parfois plus de 1000).
Vivre en groupe serré est indispensable, lui permettant de mieux conserver la chaleur et chauffer plus vite.
Pendant la saison des amours, les mâles deviennent territoriaux et agressifs et s’affrontent à travers des combats/hochements de tête.
Après la ponte, la femelle protège son nid des prédateurs jusqu’à l’éclosion.
Comportement
L’iguane marin est un animal diurne. La journée, il part en mer pour se nourrir d’algues puis revient sur la côte pour se réchauffer au soleil.
La nuit, ils dorment entassés pour conserver la chaleur.
Territoire
1 à 40 m2 pour les plus gros mâles territoriaux.
Prédateurs
Les seuls prédateurs de l’iguane marin des Galapagos adultes sont la buse des Galapagos et le chat (non naturel, amené par l’Homme).
Les jeunes et les œufs sont vulnérables au serpent des Galapagos.
Longévité
L’espérance de vie de l’iguane marin des Galapagos n’est pas bien définie, mais serait de 5 à 12 ans à l’état sauvage.
Reproduction de l'iguane marin des Galapagos
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
L’iguane marin est sexuellement mature à :
Femelle : 3 à 5 ans.
Mâle : 6 à 8 ans.
Période de reproduction
La saison des amours de l’iguane marin a lieu entre décembre et avril.
Lieux de ponte
La femelle pond dans un trou dans le sable (entre 50 et 80 cm de profondeur) assez loin de la mer, qu’elle creuse puis recouvre.
Nombre d’œufs par ponte
En moyenne 3 à 5 œufs.
Durée d’incubation
90 à 120 jours environ.
Nombre d’œufs par ponte
Oeufs : 4,5 x 9 cm.
Petit : environ 20 cm.
Menaces et conservation de l'iguane marin des Galapagos
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’iguane marin des Galapagos est un animal vulnérable (VU) selon l’UICN.
Population
Selon les estimations, on dénombrerait environ 50 000 iguanes marins à l’état sauvage.
La population mondiale d’iguanes marins est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur l’iguane marin des Galapagos sont :
Perte et dégradation de son habitat : pollution, catastrophes naturelles, …
Prédation : introduction d’un prédateur non naturel (le chat).
Monde Animal ( Hyène tachetée Crocuta crocuta )
La hyène tachetée (Crocuta crocuta), parfois simplement appelée hyène, est un grand mammifère carnivore que l’on trouve dans certaines savanes en Afrique. Carnivore, elle se nourrit de toute sorte d’animaux africains.
Sommaire
Taxonomie de la hyène tachetée
Caractéristiques physiques de la hyène tachetée
Performances physiques de la hyène tachetée
Écologie et répartition de la hyène tachetée
Régime alimentaire de la hyène tachetée
Mode de vie de la hyène tachetée
Reproduction de la hyène tachetée
Menaces et conservation de la hyène tachetée
Photos de la hyène tachetée
-Taxonomie de la hyène tachetée
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivora feliforma
Famille : Hyenidae
Genre : Crocuta
Espèce : crocuta
Nom scientifique : Crocuta crocuta
Sous-espèces / taxons
De par l’incroyable diversité de caractéristiques physiques distinguées, la classification de la hyène tachetée est compliquée et aucune sous-espèce n’est officiellement reconnue.
Caractéristiques physiques de la hyène tachetée
Taille
Longueur : entre 95 cm et 1,66 m
Garrot : entre 70 cm et 92 cm
Queue : entre 30 et 35 cm
Les mâles sont en moyenne légèrement plus petits que les femelles (à quelques centimètres près).
Poids
Femelle : 45 à 69 kg
Mâle : 40 à 67 kg
Morphologie et apparence
La hyène tachetée est un mammifère d’assez grande taille possédant une morphologie proche de celle du chien (bien qu’étant génétiquement plus proche des félins). Elle possède un corps assez massif, un dos oblique (ses épaules sont plus hautes que son postérieur), une queue touffue, des pattes fortes et un cou assez long et épais. Sa tête est plate, son museau large et long et ses petites oreilles arrondies. La mâchoire de la hyène tachetée est large et puissante, et est munie de grands crocs acérés.
Cet animal possède une particularité étonnante : les femelles sont elles aussi dotées d’un appareil génital externe, possédant un pseudo pénis (qui est en réalité le clitoris).
Son pelage est assez crépu et épais. La couleur de sa robe varie du sable beige au brun, avec de grandes taches brun foncé à noires. Sa queue est entièrement noire.
Performances physiques de la hyène tachetée
Vitesse
La hyène tachetée peut faire des pointes de 60 km/h.
Écologie et répartition de la hyène tachetée
Aire de répartition
La hyène tachetée vit dans de nombreux pays d’Afrique (sud du Sahara).
Liste des pays
Présent
Afrique du Sud ; Angola ; Bénin ; Botswana ; Burkina-Faso ; Cameroun ; Congo ; Côte d’Ivoire ; Djibouti ; Érythrée ; Ethiopie ; Gabon ; Gambie ; Ghana ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Guinée Equatoriale ; Kenya ; Malawi ; Mali ; Mauritanie ; Mozambique ; Namibie ; Nigéria ; Ouganda ; République Centrafricaine ; République Démocratique du Congo ; Rwanda ; Sénégal ; Sierra Leone ; Somalie ; Soudan ; Sud-Soudan ; Tanzanie ; Tchad ; Zambie ; Zimbabwe
Potentiellement éteint
Algérie ; Togo
Habitat
La hyène tachetée vit essentiellement dans les savanes et les prairies de montagne.
Régime alimentaire de la hyène tachetée
Type de régime
Essentiellement carnivore.
Nourriture et proies
La hyène tachetée chasse principalement les herbivores africains de diverses tailles comme les zèbres, les phacochères, les antilopes (notamment des gazelles) ou les buffles. Il lui arrive également de s’attaquer aux petits des plus gros animaux de savane comme les jeunes hippopotames, rhinocéros noirs, éléphants et même girafes. La hyène complète son régime avec divers mammifères plus petits (lièvres, rats), poissons, reptiles (allant du python aux tortues) et oiseaux comme les autruches.
Elle se nourrit également de charognes et de carcasses, qu’elle vole à certains autres prédateurs grâce à la supériorité numérique.
Elle mange environ 4 kg de viande par jour.
Mode de vie de la hyène tachetée
Vie sociale
Les hyènes sont des animaux très sociaux, et vivent toujours en groupe pouvant compter jusqu’à 130 individus. Ils passent cependant la majorité de leur temps seuls ou en sous-groupes plus petits (notamment pour chasser et se reproduire). Ils ne se retrouvent tous que dans la tanière commune, qu’ils volent généralement à d’autres animaux (oryctérope, phacochère).
Chaque groupe (appelé clan) est régi par une hiérarchie et une organisation complexe unique et fascinante. En effet, le noyau comporte différents groupes familiaux, composés de femelles adultes et de leurs petits, qui possèdent un statut stable. Par exemple, les petits de la matriarche sont élevés pour devenir à leur tour les dirigeants du clan (népotisme).
Ce phénomène est unique, car tous les autres animaux établissent une hiérarchie selon la taille et la force, tandis que les hyènes se basent sur les relations et la génétique. Plus un individu est digne de confiance et sociable, plus il aura également de chance de monter en grade.
Le reste du groupe est composé de plusieurs mâles clandestins.
En effet, une fois les mâles arrivés à un certain âge (environ 3 ans et demi), ils sont chassés du groupe qui les a vus naître et doivent en rejoindre un nouveau. Ils y entrent en tant que mâle soumis, et tenteront d’améliorer leur statut et monter dans la hiérarchie de leur nouveau clan. Les femelles grandissent quand à elles dans le même clan toute leur vie et héritent du statut de leur mère.
Pour ce qui est de la reproduction, les mâles essaient de se reproduire avec les femelles les plus haut placées possible pour monter en grade. La mère élève seule ses petits, cachés dans la tanière, et les présente au groupe une fois assez âgés. Malgré l’absence du père dans l’éducation, les petits savent le reconnaître, et sont d’ailleurs plus doux à son égard qu’à celui d’autres membres du clan.
Comportement
Les hyènes tachetées sont des animaux principalement nocturnes, qui chassent généralement la nuit. Ce sont des animaux principalement grégaires, qui ne quittent que rarement leur territoire. Il arrive cependant que certaines s’aventurent sur le territoire d’un autre clan en cas de pénurie de nourriture.
En effet, le territoire des clans est délimité et marqué par des marquages olfactifs et vocaux ainsi que des patrouilles de vérification.
Les hyènes tachetées sont probablement les grands carnivores les plus intelligents d’Afrique. En effet, leur cerveau sur- développé leur permet d’être aussi intelligents que certains primates, notamment sur l’aspect relationnel et émotionnel.
En effet, leur cohésion et leur travail d’équipe seraient selon certaines études les meilleurs de tout le règne animal, meilleurs même que le chimpanzé ! Ils savent par exemple reconnaître les membres de leur famille (même éloignés) qu’ils n’ont jamais rencontrés, travailler en équipe pour récupérer plus de nourriture et leurrer leurs congénères ou leurs proies pour gagner en confort et en sécurité (faux cris de détresse ou d’appel à l’aide).
Cri et vocalises
La hyène tachetée possède une grande variété de vocalisations aux significations diverses. Ses cris les plus connus sont des ricanements et des hurlements, qui sont un véritable emblème de l’Afrique. Certaines vocalises sont audibles à plusieurs kilomètres, et sont un très bon moyen de marquer leur territoire et manifester leur présence.
Leurs cris ont également diverses autres fonctions, comme témoigner d’une soumission, du désir de rassemblement, de séduction et de recherche de partenaires ou encore d’organisation (préparation à la chasse).
Territoire
Entre 40 et 1000 km2 selon la région, la taille du groupe et le nombre de proies disponibles.
Prédateurs / Compétition inter-spécifique
Vivant pratiquement toujours en groupe, les hyènes adultes ne possèdent pas de réel prédateur. Il leur arrive cependant de se faire tuer par des lions, des léopards, un autre groupe de hyènes ou une meute de lycaons.
Technique de chasse
Pour se nourrir de petits animaux, la hyène tachetée seule tue simplement sa proie d’un coup de crocs. Attaquer des proies plus grandes en revanche requiert une stratégie de groupe. Tout d’abord, elles repèrent leur proie à l’aide de leur très bonne vision, de leur odorat et de leur ouïe. Lorsqu’elles ont repéré leur cible (souvent un membre jeune, âgé ou blessé), la tactique varie selon l’animal.
Si les animaux vivent suffisamment espacés, elles poursuivront ensemble leur proie pendant plusieurs minutes à une vitesse de près de 60 km/h. Si en revanche la cible vit en groupe serré (zèbres), elles suivront le groupe à une cadence moins soutenue (15-30 km/h) et tenteront d’isoler la cible. Une fois attrapée, elle la dévorent vivante ou la tuent d’une morsure à la gorge si elle se débat trop.
Autre technique de “chasse” très connue : les hyènes attaquent en groupe les prédateurs venant de tuer un animal (guépard, léopard, lion, python) pour leur voler leur butin.
Longévité
L’espérance de vie de la hyène tachetée est de :
A l’état sauvage : 19 ans en moyenne.
En captivité : 12 ans en moyenne, parfois bien plus (maximum 25 ans).
Reproduction de la hyène tachetée
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
La jeune hyène tachetée est sevrée à l’âge de 12 mois environ.
Maturité sexuelle
La hyène tachetée est sexuellement mature à :
Femelle : 3,5 à 4 ans.
Mâle : 3 ans environ.
Période de reproduction
Les hyènes tachetées ne possèdent pas de réelle saison des amours : elles peuvent se reproduire toute l’année. On observe cependant des pics au cours de la saison des pluies.
Nombre de petits par portée
1 à 3 petits en moyenne (généralement 2), qui possèdent la particularité de naître les yeux ouverts.
Gestation
110 jours en moyenne.
Taille et poids des petits
Environ 1,5 kg à la naissance.
Menaces et conservation de la hyène tachetée
Danger d'extinction (Statut UICN)
La hyène tachetée est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
On recense 27 000 à 47 000 hyènes tachetées vivant à l’état sauvage.
La population mondiale de hyènes tachetées est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur la hyène tachetée sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, réchauffement climatique, …
Menaces directes : chasse et braconnage pour la vente de parties du corps.
Monde Animal ( Hippopotame commun Hippopotamus amphibius )
L’hippopotame commun (Hippopotamus amphibius), aussi appelé hippopotame amphibie ou même hippopotame, est un grand mammifère semi-aquatique que l’on trouve dans certains lacs et rivières en Afrique. Mégaherbivore, il se nourrit essentiellement d’herbes.
Malheureusement, cet animal emblématique de l’Afrique est en voie de disparition.
Sommaire
Taxonomie de l'hippopotame commun
Caractéristiques physiques de l'hippopotame commun
Performances physiques de l'hippopotame commun
Écologie et répartition de l'hippopotame commun
Régime alimentaire de l'hippopotame commun
Mode de vie de l'hippopotame commun
Reproduction de l'hippopotame commun
Menaces et conservation de l'hippopotame commun
Photos de l'hippopotame commun
-Taxonomie de l'hippopotame commun
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Artiodactyle
Famille : Hippopotamidae
Genre : Hippopotamus
Espèce : amphibius
Nom scientifique : Hippopotamus amphibius
Sous-espèces / taxons
On dénombre actuellement 5 sous-espèces d’hippopotame commun en Afrique. Elles sont les suivantes :
Liste des sous-espèces
Grand hippopotame du Nord ou hippopotame du Nil (hippopotamus amphibius amphibius)
Hippopotame d’Afrique de l’Est (hippopotamus amphibius kiboko)
Hippopotame du Cap ou Hippopotame sud-africain (hippopotamus amphibius capensis)
Hippopotame d’Afrique de l’Ouest ou Hippopotame du Tchad (hippopotamus amphibius tschadensis)
Hippopotame d’Angola (hippopotamus amphibius constrictus)
Caractéristiques physiques de l'hippopotame commun
Taille
Longueur : 3,50 m à 5 m
Garrot : 1,50 m
Canines : 50 cm
Incisives : 40 cm
Poids
Femelle : 1300 kg en moyenne.
Mâle : 1500 à 2000 kg (maximum mesuré à 2700 kg).
Morphologie et apparence
L’hippopotame commun est un gros mammifère très imposant, qui possède un corps très large et épais, un dos arrondi, un gros ventre, un grand cou et des petites pattes très courtes. Sa mâchoire très puissante est sertie de grosses dents, et son museau est large et allongé. Ses oreilles et ses yeux sont tout petits, et il possède une petite queue. Ses grosses narines se ferment hermétiquement quand il va sous l’eau.
Sa peau est lisse et entièrement dépourvue de poils, et varie du brun gris au rose au niveau du ventre, des yeux et des oreilles.
Performances physiques de l'hippopotame commun
Vitesse de course
Malgré son allure pataude, l’hippopotame peut courir sur terre jusqu’à 30 voire 40 km/h sur de courtes distances.
Vitesse de nage
L’hippopotame est très à l’aise dans l’eau. Il nage à une vitesse moyenne de 8 km/h mais peut facilement dépasser les 30 km/h.
Apnée
L’hippopotame reste en moyenne 5 minutes sous l’eau avant de remonter respirer, mais peut tenir environ 15 minutes.
Écologie et répartition de l'hippopotame commun
Aire de répartition
L’hippopotame commun vit dans plusieurs régions d’Afrique.
Liste des pays
Habitat
L’hippopotame vit principalement dans les savanes et prairies tropicales et les forêts tropicales dans les lacs et les rivières, ainsi que dans les mangroves.
Régime alimentaire de l'hippopotame commun
Type de régime
Quasi totalement herbivore.
Nourriture et proies
L’hippopotame commun se nourrit quasi exclusivement d’herbe : il en broute jusqu’à 68 kg par jour. Il lui arrive également de se nourrir d’autres végétaux comme certaines plantes aquatiques.
Il semblerait également que certains hippopotames se nourrissent de viande, essentiellement des charognes. Ce comportement est cependant très rare.
Mode de vie de l'hippopotame commun
Comportement
Les hippopotames sont des animaux grégaires, qui vivent généralement en grands troupeaux, pouvant compter jusqu’à 100 individus. Ils ne sont pour autant pas réellement sociables : aucun lien ne les lie réellement, à l’exception des mères et de leurs filles, et une hiérarchie ne se crée réellement qu’à la période de reproduction.
Animaux territoriaux dans l’eau à la saison des amours, les mâles se battent pour déterminer lesquels pourront s’accoupler, et marquent leur territoire à l’aide de leurs excréments, qu’ils répandent où ils peuvent grâce au mouvement de leur queue. Dans chaque groupe, un mâle dominant impose en effet sa supériorité et s’accouple avec le plus de femelles possible.
Vie sociale
Les hippopotames sont des animaux principalement nocturnes. En effet, la chaleur de la journée les oblige à rester dans l’eau pendant les heures les plus chaudes de la journée, sa peau ne pouvant pas être exposée à des rayons trop puissants. Il se nourrissent et sont donc réellement actifs la nuit, où la fraîcheur leur permet de sortir de l’eau pour aller brouter.
Très agressifs, ces pachydermes n’hésitent pas à attaquer tout animal qu’il estime comme dérangeant, de son espèce comme d’une autre.
Cri et vocalises
Le cri des hippopotames ressemble à des grognements et des beuglements, qui leur servent à communiquer et imposer leur domination.
Prédateurs
De par leur taille et leur agressivité, les hippopotames adultes ne possèdent pas de réel prédateur, à l’exception des grands groupes de lions ou de crocodiles qui peuvent s’attaquer aux adultes esseulés.
Les petits sont quant à eux les proies des lions, des hyènes tachetées et des crocodiles.
Longévité
L’espérance de vie de l’hippopotame est de :
A l’état sauvage : 35 à 50 ans.
En captivité : jusqu’à 62 ans.
Reproduction de l'hippopotame commun
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le jeune hippopotame est sevré à l’âge de 1 an, bien que le sevrage commence autour des 6–8 mois.
Maturité sexuelle
L’hippopotame commun est sexuellement mature à :
Femelle : 5 à 6 ans.
Mâle : 7 ans et demi en moyenne.
Période de reproduction
La saison des amours des hippopotames a lieu en été, à la fin de la saison des pluies.
Accouplement / Mise bas
Comme la mise bas, l’accouplement a lieu sous l’eau.
Gestation
8 mois environ.
Nombre de petits par portée
1 seul petit, plus rarement 2.
Taille et poids des petits
25 à 50 kg, l’un des plus lourds petits du monde animal (terrestre), pour environ 127 cm.
Menaces et conservation de l'hippopotame commun
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’hippopotame commun est un animal Vulnérable (VU) selon l’UICN.
Population
On compte 125 000 à 150 000 hippopotames vivant à l’état sauvage environ.
La population mondiale d’hippopotames communs est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur l’hippopotame commun sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, agriculture, réchauffement climatique, …
Menaces directes : chasse et braconnage pour sa viande et ses dents.
janvier 27, 2025
Homme et la Vie ( Emphysème pulmonaire : symptômes, quelle espérance de vie ? )
L'emphysème pulmonaire est une affection grave qui débute souvent vers 50 ans.
-Sommaire
Définition
Cause
Tabac et emphysème
Symptômes
Diagnostic
Traitement
Opération
Prévention
Espérance de vie
L'emphysème pulmonaire est une pathologie qui débute le plus souvent à partir de 50 ans sans faire de bruit. C'est une complication de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) qui touche 3,5 millions de Français. C'est un facteur de risque de cancer broncho-pulmonaire.
Définition : c'est quoi un emphysème pulmonaire ?
L'emphysème pulmonaire se caractérise par une destruction progressive des alvéoles pulmonaires (des poumons). "Un emphysème peut être localisé à une partie du poumon ou diffus à l'ensemble de l'appareil pulmonaire, ponctuel ou plus souvent chronique faisant suite à de nombreuses pathologies pulmonaires comme une BPCO (broncho pneumopathie chronique obstructive), la tuberculose ou les expositions professionnelles", détaille le Dr Djamel Bennegadi, pneumologue. Il existe plusieurs types d'emphysèmes pulmonaires :
► L'emphysème bulleux qui est caractérisé par la présence de bulles de différentes tailles et en nombre variable dans le poumon, ce qui diminue le volume d'échange des gaz entre les alvéoles et le sang.
► Au cours de l'emphysème centro-lobulaire, seules les alvéoles sont touchées dans un premier temps avec une destruction de la région centrale du lobule pulmonaire. L'emphysème centrolobulaire est le plus fréquent et touche les fumeurs, souvent en surpoids.
► Au cours de l'emphysème généralisé panlobulaire, les alvéoles et les vaisseaux sanguins sont touchés en même temps. L'emphysème panlobulaire est plus rare et touche les sujets plus jeunes, plus maigres parfois non fumeurs.
► Au cours de l'emphysème paralésionnel, les lésions se développent à proximité de cicatrices provoquées par une maladie antérieure.
Quelle est la cause d'un emphysème pulmonaire ?
La BPCO liée elle-même au tabagisme chronique reste la première cause de l'emphysème. "Il peut également être la conséquence d'une exposition professionnelle ou domestique à des poussières ou des substances chimiques" explique le pneumologue. De même, la pollution peut être responsable.
Une affection chronique et respiratoire dans l'enfance peut aussi causer un emphysème.
L'emphysème peut être lié dans des situations rares à une anomalie génétique qui dérègle la proportion d'enzymes présents dans les poumons.
La tuberculose est également une cause.
Le tabagisme, surtout lorsqu'il s'est installé sur de très longues années, de 15 à 20 ans, est impliqué dans environ 85% des cas d'emphysème.
Tabac et emphysème pulmonaire
La principale cause de l'emphysème est le tabagisme.
→ Le tabac ou les substances chimiques détruisent progressivement les alvéoles et les vaisseaux sanguins des poumons.
→ La distension des alvéoles ainsi provoquée empêche l'expiration de l'air qu'elles contiennent. Les alvéoles sont de très petites cavités qui ressemblent à des sacs situés à l'extrémité d'une bronchiole, correspondant aux ramifications les plus fines des bronches.Les échanges gazeux s'effectuent au niveau des alvéoles pulmonaires à travers la paroi alvéolaire par diffusion de l'oxygène et du gaz carbonique. Cela permet à l'air contenu dans l'alvéole de se charger en oxygène et à se débarrasser du gaz carbonique de façon à ce que le sang veineux qui est pauvre en oxygène (O2) et riche en gaz carbonique (CO2) se transforme en sang artériel plus riche en oxygène et plus pauvre en gaz carbonique.
-Quels sont les symptômes d'un emphysème pulmonaire ?
L'emphysème pulmonaire provoque peu de manifestations au début. Peu à peu, la maladie peut entraîner une insuffisance respiratoire chronique.
Le principal symptôme est une gêne respiratoire ressentie le plus souvent à l'effort et qui s'intensifie progressivement. Classiquement, la respiration est plus rapide et l'expiration est plus longue. Une légère gêne respiratoire, comme un essoufflement ou une dyspnée, apparaît peu à peu, essentiellement lors d'efforts pour devenir de plus en plus invalidante et survenir au repos.
Une pâleur accompagnée d'une fatigue et d'une perte de poids peuvent apparaître.
Dans les cas d'emphysèmes avancés, les alvéoles pulmonaires cessent de fonctionner normalement ce qui rend les échanges gazeux et l'oxygénation de l'organisme difficiles. On observe alors une cyanose des lèvres (elles deviennent bleues) et un affaiblissement physique complet dû à l'essoufflement.
Ne pas hésiter à demander l'avis de son médecin, surtout si vous êtes fumeurs, lors de l'apparition de manifestations respiratoires peu sévères, apparemment banales comme par exemple un essoufflement ou une toux accompagnée ou non de crachats. Celui-ci vous demandera d'effectuer un bilan (radio, EFR, gaz du sang...).
Comment pose-t-on le diagnostic d'un emphysème pulmonaire ?
► La radiographie pulmonaire met en évidence un thorax distendu avec une horizontalité des côtes et du diaphragme témoignant de la distension pulmonaire, une expiration longue et une inspiration peu amplifiée accompagnée de ronflements (ou râles) bronchiques.
► Un scanner thoracique permet de visualiser la localisation exacte de l'emphysème ainsi que les lésions qui y sont associées.
► Une Exploration fonctionnelle respiratoire, EFR, met en évidence un syndrome obstructif et une augmentation du Volume résiduel.
► Les gaz du sang, normaux au début de la maladie, retrouvent ensuite une anomalie d'échanges au niveau des poumons avec une augmentation de la quantité de gaz carbonique et une diminution de la quantité d'oxygène sanguin.
► Une scintigraphie peut également être recommandée.
Quel est le traitement pour stopper l'emphysème pulmonaire ?
On ne peut pas faire régresser la maladie une fois qu'elle s'est propagée, mais on peut la ralentir et soulager les symptômes.
La première mesure consiste à arrêter de fumer. C'est primordial pour que la maladie ne se propage pas en un temps record.
Un traitement à base de broncho-dilatateurs est nécessaire pour augmenter le diamètre des bronches ainsi que des corticostéroïdes (pour réduire l'inflammation), un peu comme dans le traitement de l'asthme.
En cas de crise aiguë, il faudra peut-être avoir recours à de l'oxygène (masque ou lunettes nasales permettant d'insuffler de l'oxygène) et des nébulisations. C'est pourquoi quand on évoque l'emphysème, nous vient souvent l'image d'une personne attachée à sa bouteille d'oxygène, qu'il faut donc toujours avoir à portée de main.
Il est complété par des séances de kinésithérapie respiratoire "La réhabilitation respiratoire permet de limiter l'essoufflement gênant avec prise en charge nutritionnelle, kinésithérapie respiratoire, etc.", souligne le spécialiste.
Quand envisager une opération en cas d'emphysème pulmonaire ?
"En cas d'insuffisance respiratoire grave, une transplantation pulmonaire peut être tentée selon le bilan fonctionnel pré-greffe", ajoute le Dr Bennegadi. La chirurgie peut être utilisée pour réduire le volume des poumons, qui ont pris trop de place dans la cage thoracique à cause de la distension des alvéoles et ne peuvent donc plus se déployer pour bien respirer. L'ultime recours, c'est la greffe de poumon si les conditions cliniques et fonctionnelles le permettent. Heureusement, il est rarement nécessaire d'en arriver là.
Quelle prévention pour limiter le risque d'emphysème pulmonaire ?
Pour prévenir l'emphysème pulmonaire, il faut rompre définitivement avec le tabac. L'idéal, pour se protéger, est de ne pas commencer à fumer, le tabagisme étant le premier responsable de l'emphysème. De plus, il est nécessaire de prévenir l'exposition professionnelle à certaines substances chimiques.
Quelle est l'espérance de vie avec un emphysème pulmonaire ?
On estime que l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire se situe aux alentours de 48 ans pour les patients fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs.
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Homme et la vie ( Malaise vagal : ce qui le provoque, signes, comment réagir ? )
Le malaise vagal est une réaction physiologique qui touche de nombreuses personnes. Bien qu'il soit souvent bénin, il peut être impressionnant et inquiéter ceux qui en sont victimes ou leurs proches. Dans cet article, nous vous expliquons ce qu'est un malaise vagal, les causes principales, les signes à surveiller, ainsi que les réflexes à adopter pour bien réagir.
Qu'est-ce qu'un malaise vagal ?
Le malaise vagal, ou syncope vasovagale, est une perte de connaissance temporaire causée par une stimulation excessive du nerf vague. Ce nerf joue un rôle essentiel dans le système nerveux parasympathique, qui régule des fonctions corporelles comme la fréquence cardiaque, la pression artérielle et la digestion.
Lorsqu'il est suractivé, le nerf vague peut entraîner une baisse brutale de la tension artérielle et du rythme cardiaque. Cette chute de pression sanguine réduit l'apport de sang et d'oxygène au cerveau, provoquant ainsi une perte de connaissance temporaire.
Le malaise vagal est généralement sans gravité et dure rarement plus de quelques minutes. Cependant, il est important de comprendre les éléments qui le déclenchent pour minimiser les risques.
Les causes principales du malaise vagal
Plusieurs facteurs peuvent provoquer un malaise vagal. Voici les plus courants :
1. Stress et émotions intenses
Une forte émotion, qu'il s'agisse d'une peur soudaine, d'une douleur intense ou d'un stress prolongé, peut stimuler le nerf vague et déclencher un malaise.
2. Chaleur excessive
Un environnement trop chaud, une exposition prolongée au soleil ou une déshydratation peuvent également favoriser l'apparition d'un malaise vagal.
3. Station debout prolongée
Rester immobile en position debout pendant une longue période peut altérer la circulation sanguine et provoquer une chute de tension artérielle.
4. Fatigue et manque de sommeil
Un corps fatigué est plus vulnérable aux stimulations du nerf vague.
5. Hypoglycémie
Une baisse du taux de sucre dans le sang, souvent causée par un jeûne prolongé ou un effort physique intense, peut aussi jouer un rôle.
6. Facteurs médicaux
Certaines conditions, comme l'anémie, les troubles cardiaques ou la prise de médicaments hypotenseurs, peuvent être des causes sous-jacentes.
Les signes annonciateurs d'un malaise vagal
Le malaise vagal est souvent précédé de symptômes précurseurs. Reconnaître ces signes peut permettre d'agir à temps et d'éviter une chute. Voici les principaux :
Vertiges et sensation de faiblesse
Sueurs froides
Nausées
Vision floue ou taches devant les yeux
Bourdonnements d'oreilles
Pâleur soudaine
Trouble de la respiration
Ces symptômes apparaissent souvent quelques secondes à quelques minutes avant la perte de connaissance.
Comment réagir face à un malaise vagal ?
Il est essentiel de savoir comment réagir pour minimiser les conséquences d'un malaise vagal. Voici les étapes à suivre :
1. Allonger la personne
Si vous suspectez un malaise vagal, faites allonger la personne sur le dos, les jambes surélevées. Cette position permet de favoriser le retour sanguin vers le cerveau.
2. Aérer la pièce
Assurez-vous que l'environnement est bien ventilé. Si la personne est dans un lieu chaud ou encombré, essayez de la mettre dans un espace plus frais et calme.
3. Desserrer les vêtements
Détachez les éléments qui pourraient comprimer la respiration, comme une ceinture ou un col serré.
4. Rassurer la personne
Parlez calmement et rassurez la personne une fois qu'elle commence à reprendre connaissance. Évitez les mouvements brusques ou de la relever trop rapidement.
5. Hydrater
Si possible, offrez de l'eau à boire une fois que la personne est pleinement réveillée et consciente.
6. Consulter un médecin si nécessaire
Bien que le malaise vagal soit généralement bénin, une consultation médicale peut être nécessaire si :
La personne présente des antécédents médicaux, comme des troubles cardiaques.
Le malaise se répète ou survient sans raison apparente.
La personne s'est blessée lors de la chute.
Prévenir le malaise vagal
Certaines habitudes peuvent réduire les risques de malaise vagal. Voici quelques conseils pratiques :
Éviter les situations déclenchantes : Si vous savez que certains facteurs comme la chaleur ou le stress prolongé vous affectent, essayez de les limiter.
Rester hydraté : Buvez suffisamment d'eau tout au long de la journée, surtout par temps chaud.
Prendre des pauses : Si vous devez rester debout longtemps, bougez régulièrement pour stimuler la circulation sanguine.
Adopter une alimentation équilibrée : Mangez à intervalles réguliers pour éviter l'hypoglycémie.
Gérer le stress : Pratiquez des activités relaxantes comme la méditation, le yoga ou la respiration profonde.
Consulter un médecin : Si vous êtes sujet à des malaises vagaux fréquents, un bilan médical peut identifier des causes sous-jacentes.
Conclusion
Le malaise vagal, bien que souvent sans gravité, peut être une expérience déstabilisante. Comprendre ses causes et ses signes précurseurs permet de réagir rapidement et d'éviter des complications. Si vous ou un proche êtes sujet à ce type de malaise, adopter des habitudes préventives et consulter un professionnel de santé au besoin sont des étapes essentielles pour vivre plus sereinement.
Homme et Vie ( Alzheimer précoce : symptômes, causes, à 30-40 ans ? )
"Les patients jeunes ne voient pas forcément les signes."
-Sommaire
Définition
Symptômes
Test-Diagnostic
Traitement
Espérance de vie
-On dit que la maladie d'Alzheimer est précoce quand elle survient avant 60-65 ans. Cela concerne peu de patients, 3% exactement soit entre 20 000 et 30 000 personnes en France. "Dans des cas extrêmement rares, on voit des personnes touchées par la maladie à 30 ou 40 ans", nous explique le Dr Olivier Rouaud, médecin neurologue. "Quand c'est le cas, il faut rechercher une cause génétique à la maladie, qui aurait alors une forme familiale". Cela représente moins de 1% des cas de la maladie, mais "on peut se retrouver avec des familles qui ont plusieurs membres atteints de la maladie avant 65 ans", raconte le spécialiste. La comédienne Camille Lou joue actuellement dans une série TF1 avec Hugo Becker qui interprète le rôle d'Emile, un jeune homme atteint d'Alzheimer. La série est diffusée à partir du 27 janvier 2025 et adaptée du roman de Mélissa Da Costa "Tout le bleu du ciel".
C'est quoi un Alzheimer précoce ?
La maladie d'Alzheimer prend naissance au niveau du cerveau. Les neurones sont alors affectés par deux types de lésions : "Il y a la pathologie amyloïde et la pathologie de la protéine Tau", explique le Dr Rouaud. Dans la première, des plaques amyloïdes se retrouvent entre les neurones, dans la seconde, la protéine Tau entraîne une dégénérescence neurofibrillaire à l'intérieur même des neurones. En général, la maladie d'Alzheimer apparaît après 65 ans, puis progresse de façon lente. Lorsqu'elle survient avant 65 ans, on considère qu'elle est "précoce". "Cela ne se produit pas du jour au lendemain. La maladie met du temps à se déclencher, et les patients jeunes ne voient pas forcément les signes, explique le neurologue. C'est pourquoi les patients de moins de 65 ans passent en moyenne 5 ans en errance de diagnostic".
Quels sont les symptômes d'un Alzheimer précoce ?
"En général, ce sont des symptômes subtils" nous précise d'emblée le neurologue. Au départ, la personne peut manifester des changements de comportements, un manque de motivation et de désir (apathie), un changement de caractère voire une dépression. Ces premiers symptômes n'alertent pas. "Ensuite apparaissent en général des symptômes cognitifs, chez les patients jeunes, on a des éléments de type aphasique, explique le docteur, les patients perdent leurs mots ou utilisent un mot pour un autre". La personne peut aussi avoir des difficultés à écrire avec une modification du graphisme, des difficultés d'ordre gestuel. "Les patients ont du mal à lacer leurs chaussures, à glisser une enveloppe dans une boîte aux lettres" décrit le spécialiste. Ce sont ces petits éléments qui, mis bout à bout, déclenchent la démarche de consultation.
Test : comment diagnostiquer l'Alzheimer précoce ?
La démarche débute en général par une consultation médicale chez le médecin traitant, qui va s'alerter sur des symptômes neurologiques. Il va rechercher des symptômes associés, comme des troubles moteurs. "Ensuite, il y a un examen d'imagerie cérébrale qui va donner une orientation en faveur de cette hypothèse : on va regarder s'il y a des régions plus minces ou plus atrophiées du cerveau (pour la mémoire, il s'agit du lobe temporal interne ou hippocampe) qui témoigneraient d'un processus dégénératif en train de s'installer", détaille le docteur Olivier Rouaud. Il faut aussi rechercher d'autres causes qui donneraient les mêmes symptômes. Si l'IRM ne renseigne pas de processus dégénératif chez les personnes jeunes, "il est possible de faire une imagerie métabolique appelée le TEP Scan qui permet de voir l'activité cérébrale pour voir s'il y a des synapses en train de se perdre ", explique le neurologue. Tout cela donne des indices sur la cause de la maladie.
Pour être certain qu'il s'agisse de la maladie d'Alzheimer, il existe une technique validée : les biomarqueurs du liquide céphalo-rachidien
Mais pour être certain qu'il s'agisse de la maladie d'Alzheimer, il existe une technique validée : les biomarqueurs du liquide céphalo-rachidien. Via une ponction lombaire, on a accès à des biomarqueurs dans le liquide céphalorachidien pour doser les protéines Tau et amyloïdes. "Si elles sont dans des concentrations anormales, il s'agit d'un signe biologique de la maladie et on peut donc confirmer que les symptômes sont en lien avec cette maladie, détaille le médecin. Dans le cas d'une personne de moins de 50 ans chez qui on a une confirmation biologique de la maladie, ou chez une personne de moins de 65 ans avec plusieurs cas d'Alzheimer précoce dans la famille, il va falloir qu'on cherche une cause génétique". Cela se fait par une prise de sang à la recherche d'un gêne anormal qui serait à l'origine de la production de la protéine amyloïde.
Traitement : comment soigner l'Alzheimer précoce ?
Il n'y a pas de traitement curatif contre la maladie d'Alzheimer, "mais il y a de la recherche, on essaye de créer une sorte de vaccin pour éliminer la fameuse protéine amyloïde à l'origine de la maladie", explique le médecin. Mais tout cela n'est qu'au stade expérimental. A l'heure actuelle, il y a quatre médicaments disponibles :
le Donépézil (Aricept),
la Rivastigmine (Exelon),
la Galantamine (Reminyl),
la Mémantine (Exiba).
On appelle les trois premiers les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase. "Ceux-ci sont des traitements exclusivement symptomatiques, qui n'empêchent pas la maladie de progresser, précise notre interlocuteur. Leur but est de combler le manque de certains neurotransmetteurs qui sont détruits par la maladie". La Mémantine, elle protège ces récepteurs contre l'excitotoxicité qui se manifeste dans la maladie d'Alzheimer. "Il existe aussi des thérapies non médicamenteuses (ou médico psycho sociale) : il y a l'ergothérapie, qui consiste à organiser les gestes du quotidien en tenant compte des difficultés gestuelles, l'orthophonie pour pallier aux problèmes langagiers, la kinésithérapie quand il y a des problèmes moteurs…". Il existe aussi des ateliers mémoires, de musique ou d'activité physique pour les personnes atteintes d'Alzheimer. Selon le neurologue, "tout cela permet d'augmenter la qualité de vie des patients et d'éviter les médicaments psychotropes".
Quelle espérance de vie avec la maladie d'Alzheimer ?
Il n'existe pas beaucoup d'études épidémiologiques sur la forme précoce de la maladie d'Alzheimer : comme elle ne concerne que 3% des patients et 1% pour les très jeunes, il est difficile d'en trouver pour y participer. "Chez les personnes de tous âges, on estime que l'espérance de vie diminue en moyenne de 50% au début de la maladie", explique le médecin. "Cela est dû au fait qu'Alzheimer favorise l'apparition d'autres complications, ou encore d'autres maladies chroniques". L'espérance de vie des patients à la forme précoce d'Alzheimer sera donc plus courte, puisque la maladie est arrivée avant. "On sait aussi qu'elle évolue beaucoup plus rapidement de manière négative chez les patients plus jeunes : ils déclinent plus vite sur le plan cognitif", conclut le neurologue.
ENVIRONNEMENT ( Polluants éternels : une bactérie serait capable de dégrader les PFAS et leurs sous-produits toxiques )
Les substances per- et polyfluoroalkylées, connues sous l’acronyme PFAS, représentent un véritable défi environnemental depuis des décennies. Ces composés chimiques, surnommés « polluants éternels », sont largement utilisés dans l’industrie pour leurs propriétés hydrofuges et oléifères. On les retrouve dans des produits courants tels que les emballages alimentaires, les textiles, les revêtement antiadhésifs, ou encore les mousses anti-incendie. Cependant, leur résistance à la dégradation naturelle pose un problème majeur, car ils s’accumulent dans l’environnement et peuvent entraîner des effets toxiques sur la santé humaine et les écosystèmes.
Qu'est-ce que les PFAS ?
Les PFAS regroupent une famille de plus de 4 700 substances synthétiques caractérisées par des liaisons carbone-fluor très stables, ce qui les rend particulièrement résistantes à la décomposition chimique, biologique et thermique. Bien que cette durabilité ait favorisé leur utilisation industrielle, elle pose un problème majeur pour leur élimination. Les PFAS peuvent persister dans l’environnement pendant des décennies, contaminant les sols, les eaux souterraines et les organismes vivants.
Les conséquences sur la santé humaine incluent des risques accrus de cancers, des perturbations endocriniennes, des problèmes de fécondité et des impacts négatifs sur le système immunitaire. Ces substances sont également liées à des anomalies de développement chez les enfants, rendant leur élimination urgente.
L’enjeu environnemental : un défi mondial
La gestion des PFAS est devenue un enjeu prioritaire pour les gouvernements et les scientifiques à travers le monde. Des initiatives réglementaires ont été mises en place dans certains pays pour limiter leur usage, mais le problème de leur élimination reste entier. Les méthodes conventionnelles, comme l’incinération ou le traitement chimique, sont souvent coûteuses, énergivores et peuvent générer des sous-produits toxiques. C’est dans ce contexte que la bioremédiation, une technique utilisant des micro-organismes pour décomposer les polluants, émerge comme une solution prometteuse.
Une bactérie à la rescousse
Récemment, une équipe de chercheurs a fait une découverte révolutionnaire : une bactérie capable de dégrader les PFAS et leurs sous-produits toxiques. Cette avancée ouvre la voie à une alternative écologique et potentiellement efficace pour lutter contre ces « polluants éternels ».
La bactérie en question, identifiée dans des sols contaminés, présente une enzyme spécifique capable de briser les liaisons carbone-fluor des PFAS. Les tests de laboratoire ont montré que cette bactérie pouvait non seulement réduire la concentration des PFAS, mais aussi éviter la formation de sous-produits dangereux. Cette découverte représente une avancée majeure dans la recherche sur la bioremédiation des contaminants persistants.
Comment fonctionne cette bactérie ?
Les chercheurs ont observé que cette bactérie utilise une voie métabolique unique pour dégrader les PFAS. L’enzyme clé, surnommée « PFASase », agit en ciblant les liaisons carbone-fluor et en les fragmentant en composés plus simples et moins toxiques. Ce processus est accompli à température ambiante, rendant cette solution à la fois écologique et énergétiquement efficiente.
Bien que les essais soient encore au stade préliminaire, les résultats sont prometteurs. Les chercheurs travaillent désormais à optimiser cette méthode pour une application à grande échelle, notamment dans les sites industriels contaminés et les stations d’épuration.
Les limites et les perspectives
Malgré l’enthousiasme suscité par cette découverte, plusieurs défis doivent encore être relevés. Tout d’abord, il est essentiel de vérifier l’efficacité de cette bactérie dans des conditions réelles, où les concentrations de PFAS et les facteurs environnementaux peuvent varier considérablement. Ensuite, il faudra s’assurer que l’utilisation de cette bactérie ne provoque pas d’effets secondaires inattendus, comme une perturbation des écosystèmes locaux.
Par ailleurs, le développement d’une solution biotechnologique efficace repose sur la production en masse de cette bactérie et son introduction contrôlée dans les sites contaminés. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer la durabilité de cette approche et ses coûts.
Une étape vers un futur plus propre
La découverte de cette bactérie offre une lueur d’espoir face au problème épineux des PFAS. En complément des efforts réglementaires et des techniques de remédiation chimique, elle pourrait constituer une partie de la solution globale pour éliminer ces substances toxiques de notre environnement.
Dans un monde où les questions liées à la pollution et au changement climatique sont de plus en plus pressantes, cette avancée scientifique rappelle l’importance de l’innovation et de la collaboration internationale. La bioremédiation, et plus particulièrement l’utilisation de micro-organismes comme cette bactérie, pourrait transformer la façon dont nous abordons la gestion des contaminants persistants.
L’avenir de cette technologie dépendra de la capacité des scientifiques, des décideurs politiques et des industries à travailler ensemble pour intégrer ces solutions innovantes dans des stratégies durables. Si elle est déployée avec succès, cette bactérie pourrait devenir un allié précieux dans la lutte contre les polluants éternels, contribuant ainsi à protéger la santé publique et à préserver nos écosystèmes pour les générations futures.
Homme et Vie ( Les personnes âgées ont raison : chauffer sa maison à cette température améliore les performances cognitives )
Des chercheurs précisent après étude comment régler son thermostat.
L'hiver est la période de l'année où nous avons besoin de réchauffer nos maisons pour atteindre un certain confort thermique. La température idéale d'un habitat varie selon les préférences individuelles mais il est généralement recommandé de chauffer sa maison entre 18 et 19 degrés. Pour autant, une récente étude américaine vient d'établir un lien entre la température ambiante d'un habitat et les capacités cognitives de ses habitants.
Les auteurs de la recherche ont suivi 47 adultes de plus de 65 ans vivant à Boston aux Etats-Unis, pendant un an. La température de leur domicile, tout comme leur capacité de concentration autodéclarée ont été observés. Les sujets devaient évaluer leurs difficultés à maintenir leur attention et noter leur ressenti en fonction de la température intérieure. Les résultats publiés dans le Journal of Gerontology ont montré que la concentration des sujets diminuait lorsque les pièces étaient trop chaudes ou trop froides. Ces extrêmes créeraient un stress thermique qui perturberait le fonctionnement du cerveau.
Partant de ces constats, les chercheurs ont défini la température idéale pour le cerveau des plus de 65 ans : elle serait située entre 20 et 24 degrés. C'est donc cette plage de températures qu'il faudrait conserver chez soi en vieillissant. Le corps n'aurait pas à fournir d'efforts importants pour réguler sa chaleur interne et pourrait donc conserver plus d'énergie pour les activités cognitives.
-De plus, avec l'âge, l'Homme est moins capable de réguler sa température car la graisse isole le corps or elle se perd en vieillissant. Les personnes plus âgées sont donc plus sujettes à souffrir du froid que les autres. "Nos résultats soulignent l'importance de comprendre comment les facteurs environnementaux, comme la température intérieure, influencent la santé cognitive des populations vieillissantes", a conclu le Pr Amir Baniassadi, auteur principal de l'étude.
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