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janvier 30, 2025
MONDE D'ANIMAL ( Ara rouge Ara macao )
L’ara rouge (Ara macao), aussi appelé ara macao, est un grand perroquet de la famille des Psittacidés. On le trouve dans certaines forêts tropicales humides et savanes d’Amérique du Sud et d’Amérique Centrale. Omnivore, il se nourrit principalement de fruits.
Sommaire
Taxonomie de l'ara rouge
Caractéristiques physiques de l'ara rouge
Écologie et répartition de l'ara rouge
Régime alimentaire de l'ara rouge
Mode de vie de l'ara rouge
Reproduction de l'ara rouge
Menaces et conservation de l'ara rouge
Photos de l'ara rouge
-Taxonomie de l'ara rouge
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Aves
Ordre : Psittaciformes
Famille : Psittacidae
Genre : Ara
Espèce : macao
Nom scientifique : Ara macao
Sous-espèces / taxons
On distingue actuellement 2 sous-espèces d’ara rouge selon la région, que l’on reconnait par les détails sur leurs ailes.
Liste des sous-espèces
Ara macao macao : Amérique du Sud
Ara macao cyanopterus : Amérique centrale / Amérique du Nord
Caractéristiques physiques de l'ara rouge
Taille
Hauteur
84 à 86 cm de haut.
Envergure
Environ 1,10 à 1,50 mètres.
Poids
900 à 1490 g en moyenne.
Morphologie et apparence
L’ara macao est un grand perroquet qui possède un assez grand corps, une très longue queue caractéristique composée de grandes plumes, des serres grises et un bec arrondi et crochu ivoire en haut et noir en bas. Ses petits yeux sont gris et sa tête ronde.
Son plumage est composé de grandes plumes aux couleurs vives variées. Son corps et le début de ses ailes sont rouges, tandis que le reste de ses ailes suit un dégradé jaune vert bleu vers l’extérieur. Pratiquement toute sa face est blanche, tandis que sa queue est composée de longues plumes rouges et bleues.
Écologie et répartition de l'ara rouge
Aire de répartition
L’ara rouge vit exclusivement en Amérique du Sud et en Amérique Centrale.
Liste des pays
Présent
Belize ; Bolivie ; Brésil ; Colombie ; Costa Rica ; Equateur ; Guatemala ; Guyane ; Guyane Française ; Honduras ; Mexique ; Nicaragua ; Panama ; Pérou ; Suriname ; Trinité et Tobago ; Venezuela
Eteint
Salvador
Habitat
L’ara rouge vit principalement dans les forêts tropicales humides, mais aussi dans les plaines et savanes tropicales.
Régime alimentaire de l'ara rouge
Type de régime
Essentiellement frugivore et insectivore.
Nourriture et proies
L’ara rouge se nourrit principalement de divers fruits comme les pommes ou les bananes, de graines et de noix. Il mange également du nectar et des bourgeons, ainsi que certains insectes et larves.
Mode de vie de l'ara rouge
Vie sociale
L’ara rouge est un animal grégaire, qui vit en groupe comptant environ 20 individus. Ce sont véritablement des animaux sociaux, qui aiment le contact corporel entre eux et qui volent ensemble assez proches. Les réels liens sont d’ailleurs principalement familiaux.
Comportement
L’ara rouge est un animal diurne, qui passe le plus clair de sa journée à rechercher de la nourriture avec ses congénères. La nuit, les membres du groupe dorment ensemble dans une zone commune.
Cri
Chaque ara rouge possède un cri unique qui le caractérise et lui permet d’être reconnu. Il pousse des cris secs et rauques, ainsi que des crissements et des grognements variés.
Prédateurs / Compétition inter-spécifique
Les plus grands prédateurs des aras rouges sont les rapaces diurnes. Du point de vue compétition, ils laissent les arbres aux aras hyacinthes, plus gros.
Longévité
L’espérance de vie de l’ara rouge est de :
A l’état sauvage : 50 ans.
En captivité : 70–80 ans, parfois jusqu’à 100 ans.
Reproduction de l'ara rouge
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Strictement monogame.
Sevrage
Le jeune ara rouge commence à voler vers 3 mois, mais n’est totalement indépendant qu’à 5 mois.
Maturité sexuelle
L’ara rouge est sexuellement mature vers 5 ans.
Période de ponte
La saison des amours de l’ara rouge a lieu en avril.
Lieux de ponte
Dans une cavité ou le creux d’un arbre.
Nombre de pontes sur une année
1 seul ponte par an.
Nombre d’œufs par ponte
2-3 œufs en moyenne.
Gestation (avant la ponte)
25 jours environ.
Durée d’incubation
27-28 jours environ.
Menaces et conservation de l'ara rouge
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’ara rouge est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Le nombre d’aras rouges vivant à l’état sauvage est actuellement inconnu. La population mondiale d’aras rouges est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur l’ara rouge sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, déforestation, réchauffement climatique, …
MONDE D'ANIMAL ( Aigle royal Aquila chrysaetos )
L’aigle royal (Aquila chrysaetos), aussi appelé aigle doré, est un grand rapace de la famille des Accipitridés. On le trouve dans diverses régions tempérées et froides du globe. Carnivore, il se nourrit des multiples proies que sa taille lui permet d’attraper.
En France, ce grand oiseau de proie est une espèce prioritaire et protégée.
Sommaire
Taxonomie de l'aigle royal
Caractéristiques physiques de l'aigle royal
Performances physiques de l'aigle royal
Écologie et répartition de l'aigle royal
Régime alimentaire de l'aigle royal
Mode de vie de l'aigle royal
Reproduction de l'aigle royal
Menaces et conservation de l'aigle royal
Photos de l'aigle royal
-Taxonomie de l'aigle royal
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Aves
Ordre : Accipitriformes
Famille : Accipitridae
Genre : Aquila
Espèce : chrysaetos
Nom scientifique : Aquila chrysaetos
Sous-espèces / taxons
On dénombre 6 sous-espèces d’aigle royal, qui sont différentes selon la région.
Liste des sous-espèces
Aigle royal d’Amérique (Aquila chrysaetos canadensis)
Aigle royal européen (Aquila chrysaetos chrysaetos)
Aigle royal d’Asie ou aigle royal de l’Himalaya (Aquila chrysaetos daphanea)
Aigle royal africain (Aquila chrysaetos homeyeri)
Aigle royal japonais (Aquila chrysaetos japonica)
Aigle royal sibérien (Aquila chrysaetos kamtschatica)
Caractéristiques physiques de l'aigle royal
Taille
Hauteur
66 à 100 cm de haut (les femelles sont généralement plus grosses que les mâles).
Envergure
Environ 1,80 à 2,34 m (record à 2,81 m).
L’aigle royal est un des plus grands aigles du monde.
Poids
Femelle : 3,25 à 6,35 kg (parfois plus, maximum enregistré de 12,1 kg).
Mâle : 2,5 à 4,5 kg
Morphologie et apparence
L’aigle royal est un grand rapace qui possède un corps imposant, une longue queue et de grandes ailes larges, terminées de longues plumes pointues. Ses serres jaunes sont puissantes et son bec est crochu et suit un dégradé allant du jaune au gris foncé, et lui permettent d’être très efficace à la chasse. Ses yeux perçants sont brun clair. Son plumage est principalement brun foncé, clairsemé de beige crème voire blanc sur le ventre, le dessous des ailes et la queue. Il est facilement reconnaissable par le tour de sa tête qui est plus clair que le reste de son corps, aux couleurs allant du beige au jaunâtre doré.
Performances physiques de l'aigle royal
Vitesse
En vol: 45-50 km/h en moyenne pour 130 km/h maximum.
En piqué: 320 km/h.
L’aigle royal est le 2ème animal le plus rapide du monde, derrière le faucon pèlerin.
Vue perçante
Jusqu’à 3 km.
Écologie et répartition de l'aigle royal
Aire de répartition
L’aigle royal est très répandu on le trouve en Amérique du Nord ainsi qu’en Europe, en Asie et au Nord de l’Afrique.
Liste des pays
Existant (résident)
Afghanistan ; Algérie ; Allemagne ; Andorre ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Bulgarie ; Canada ; Croatie ; Danemark ; Égypte ; Estonie ; Éthiopie ; Finlande ; France ; Géorgie ; Grèce ; Hongrie ; Iran ; Irak ; Italie ; Jordanie ; Lettonie ; Libye ; Liechtenstein ; Mauritanie ; Mexique ; Moldavie ; Maroc ; Myanmar ; Macédoine du Nord ; Oman ; Palestine, État de ; Portugal ; Roumanie ; Russie ; Arabie Saoudite ; Slovaquie ; Slovénie ; Espagne ; Suède ; Suisse ; République arabe syrienne ; Tunisie ; Turquie ; Ukraine ; Émirats Arabes Unis ; Royaume-Uni ; Yémen
Existant (élevage)
Albanie ; Arménie ; Bhoutan ; Bosnie-Herzégovine ; Chine ; Inde ; Israël ; Japon ; Kazakhstan ; Corée du Nord ; Corée du Sud ; Kirghizstan ; Mali ; Mongolie ; Monténégro ; Népal ; Norvège ; Pakistan ; Pologne ; Russie (Russie d’Asie orientale) ; Serbie ; Tadjikistan ; Turkménistan ; Ouzbékistan ; Sahara occidental
Existant (non reproducteur)
Tchéquie ; Liban ; Lituanie
Présent et vagabond (non reproducteur)
Koweït
Présent et vagabond (passage)
Saint-Pierre-et-Miquelon
Existant et vagabond
Belgique ; Chypre ; Gibraltar ; Malte ; Pays-Bas
Eteint et auparavant vagabond
Irlande
Habitat
L’aigle royal vit dans les montagnes, les taïgas, les toundras, les forêts de conifère tempérées et les plaines et prairies tempérées.
https://www.monde-animal.fr/habitat/forets-de-coniferes-temperees/
Régime alimentaire de l'aigle royal
Type de régime
Strictement carnivore.
Nourriture et proies
L’aigle royal se nourrit principalement de petits mammifères comme les divers rongeurs de petite taille (lapins, souris, rats, écureuils) et moyenne taille (lièvres, marmottes, chiens de prairie), ainsi que d’autres proies plus grandes comme les renards, les blaireaux et même les petits de plus grands animaux comme les bébés chamois, mouflons et chèvres.
Il complète son régime de certains reptiles (certains serpents comme les vipères) ainsi que d’oiseaux plus petits (faisans, tétras, lagopède, geai).
Mode de vie de l'aigle royal
Vie sociale
L’aigle royal est un animal monogame : il reste la majeure partie de sa vie en couple, avec un partenaire qu’il garde généralement toute sa vie. La vie en couple est importante car mâles et femelles élèvent ensemble leurs petits.
Comportement
L’aigle royal est un animal crépusculaire, qui chasse le matin et en fin d’après-midi. La journée, il se repose sur une branche. Bien qu’étant principalement sédentaires, les aigles royaux des régions les plus froides migrent en hiver vers un lieu où les proies sont plus nombreuses.
Cri
L’aigle glatit, trompette : ces cris ressemblent à de puissants sifflements. Les petits communiquent avec leur mère à l’aide d’une sorte de jappement.
Prédateurs / compétition inter-spécifique
L’aigle royal adulte ne possède pas de prédateur, figurant en haut de la chaîne alimentaire dans son habitat. Il est cependant en compétition avec d’autres grands oiseaux pour la chasse, principalement les grands pygargues comme le pygargue à queue blanche et le pygargue à tête blanche.
Territoire
20 à 200 km2 par couple, selon disponibilité en proies et en espace.
Longévité
L’espérance de vie de l’aigle royal est de :
A l’état sauvage : 25 à 30 ans
En captivité : jusqu’à 40 ans
Reproduction de l'aigle royal
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Strictement monogame.
Sevrage
Vole en dehors du nid pour la première fois vers ses 66–80 jours, mais est nourri par ses parents pendant encore 30 à 80 jours. Il est donc totalement indépendant vers ses 3-4 mois.
Accouplement
Montées en spirale, piqués, et au cours de laquelle le mâle montre sa dextérité et son agilité à la femelle, en rattrapant en piqué des cailloux ou des branches qu’il laisse tomber de haut.
Maturité sexuelle
L’aigle royal est sexuellement mature à 4 à 7 ans environ.
Période de ponte
La saison des amours de l’aigle royal a lieu en hiver (décembre à février).
Lieux de ponte
Grand nid (2 à 3 mètres de diamètre en moyenne), construit en haut d’une falaise ou d’un arbre et parfois réutilisé plusieurs années.
Nombre de pontes sur une année
1 à 4 pontes, mais généralement un seul jeune survit.
Nombre d’œufs par ponte
1 œuf par ponte.
Gestation (avant la ponte)
40 à 46 jours avant la première ponte.
Durée d’incubation
35 à 45 jours environ.
Menaces et conservation de l'aigle royal
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’aigle royal est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
Selon les estimations, on dénombrerait entre 170 000 et 250 000 aigles royaux à l’état sauvage. La population mondiale d’aigles royaux est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur l’aigle royal sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, réchauffement climatique, …
Menaces directes : chasse à l’aigle et braconnage, collision avec les éoliennes.
janvier 29, 2025
Homme et vie ( Antiémétiques : Définition, Utilisation et Efficacité Contre les Nausées et Vomissements )
Les nausées et vomissements sont des symptômes fréquents causés par diverses conditions médicales telles que les infections, les traitements médicaux (comme la chimiothérapie) ou encore le mal des transports. Pour soulager ces désagréments, on utilise des médicaments appelés antiémétiques. Mais c'est quoi un antiémétique, comment fonctionne-t-il et dans quels cas est-il utilisé ? Cet article vous apporte toutes les réponses.
1. Définition : C'est quoi un antiémétique ?
Un antiémétique est un médicament utilisé pour prévenir ou traiter les nausées et les vomissements. Ces symptômes peuvent être déclenchés par plusieurs facteurs, notamment :
Les troubles digestifs (gastrite, gastro-entérite)
Les effets secondaires de médicaments (chimiothérapie, anesthésie)
Le mal des transports
La grossesse (nausées matinales)
Les migraines
Les troubles neurologiques (comme la maladie de Parkinson)
Les antiémétiques agissent en bloquant certains récepteurs du système nerveux responsables du réflexe de vomissement. Leur mécanisme varie selon la classe du médicament utilisé.
2. Les différents types d’antiémétiques et leur mode d’action
Il existe plusieurs types d'antiémétiques, chacun ayant un mode d’action spécifique selon la cause des nausées et vomissements.
2.1. Les antagonistes des récepteurs de la dopamine (neuroleptiques)
Ces médicaments bloquent les récepteurs dopaminergiques situés dans la zone de déclenchement des vomissements du cerveau. Ils sont souvent utilisés pour traiter les nausées induites par la chimiothérapie, la radiothérapie ou certaines maladies neurologiques.
Exemples :
Métoclopramide (Primpéran)
Dompéridone (Motilium)
Prochlorpérazine
💡 Effets secondaires possibles : somnolence, sécheresse buccale, troubles du mouvement (effets extrapyramidaux).
2.2. Les antagonistes des récepteurs de la sérotonine (5-HT3)
Ces antiémétiques sont particulièrement efficaces contre les nausées et vomissements provoqués par la chimiothérapie ou la radiothérapie. Ils bloquent l’action de la sérotonine sur le centre du vomissement.
Exemples :
Ondansétron (Zofran)
Granisétron
Palonosétron
💡 Effets secondaires possibles : constipation, maux de tête, fatigue.
2.3. Les antihistaminiques (H1)
Ils sont surtout utilisés contre le mal des transports et les nausées bénignes (grossesse, vertiges). Ils agissent en bloquant les récepteurs H1 de l’histamine, impliqués dans les nausées.
Exemples :
Diphénhydramine
Méclozine
Prométhazine
💡 Effets secondaires possibles : somnolence, bouche sèche, hypotension.
2.4. Les antagonistes des récepteurs NK1 (substance P)
Ils sont prescrits pour les vomissements liés à la chimiothérapie. Ils bloquent l’action de la substance P, un neurotransmetteur impliqué dans le réflexe de vomissement.
Exemples :
Aprepitant
Fosaprépitant
💡 Effets secondaires possibles : fatigue, constipation, étourdissements.
2.5. Les anticholinergiques
Ils sont efficaces contre le mal des transports et certaines nausées post-opératoires en inhibant l’acétylcholine.
Exemple :
Scopolamine (patch transdermique)
💡 Effets secondaires possibles : sécheresse buccale, vision floue, confusion.
3. Dans quels cas utiliser un antiémétique ?
3.1. Nausées et vomissements liés à la chimiothérapie
Les patients sous chimiothérapie reçoivent souvent des antiémétiques de type sétron ou antagonistes NK1 pour limiter les effets secondaires des traitements.
3.2. Mal des transports
Les antihistaminiques ou la scopolamine sont recommandés pour prévenir le mal des transports, surtout lors de longs trajets en voiture, bateau ou avion.
3.3. Nausées de grossesse
Des antihistaminiques légers comme la doxylamine sont parfois prescrits, bien que des approches naturelles (gingembre, alimentation fractionnée) soient privilégiées en premier recours.
3.4. Migraines
Certains antiémétiques comme le métoclopramide sont utilisés en complément des traitements de la migraine pour soulager les nausées associées.
3.5. Post-opératoire
Les anesthésies peuvent provoquer des nausées après une opération. Les sétrons ou la dexaméthasone sont souvent administrés pour limiter ce risque.
4. Précautions et effets secondaires des antiémétiques
Comme tout médicament, les antiémétiques présentent des effets secondaires qu’il faut prendre en compte avant de les utiliser. Parmi les plus fréquents, on retrouve :
Somnolence (notamment avec les antihistaminiques et neuroleptiques)
Troubles gastro-intestinaux (constipation, diarrhée)
Sécheresse buccale
Troubles neurologiques (effets extrapyramidaux avec certains neuroleptiques)
🚨 Contre-indications : Certains antiémétiques ne sont pas recommandés chez les femmes enceintes, les personnes atteintes de maladies cardiaques ou les personnes souffrant de glaucome. Toujours demander un avis médical avant utilisation.
5. Alternatives naturelles aux antiémétiques
Si vous cherchez une approche plus douce pour soulager vos nausées, voici quelques solutions naturelles :
🍵 Gingembre : reconnu pour ses propriétés anti-nauséeuses, notamment en cas de grossesse ou de mal des transports.
🌿 Menthe poivrée : en infusion ou huile essentielle, elle apaise les troubles digestifs.
🧘♀️ Respiration profonde et relaxation : utile contre les nausées liées au stress ou à l’anxiété.
🥤 Fractionnement des repas : manger de petites portions et éviter les aliments gras ou épicés peut réduire les nausées.
Conclusion
Les antiémétiques sont des médicaments essentiels pour soulager les nausées et vomissements causés par diverses conditions médicales. Il en existe plusieurs types, chacun agissant différemment selon la cause des symptômes. Cependant, leur utilisation doit toujours être encadrée par un professionnel de santé afin d’éviter les effets secondaires et interactions médicamenteuses.
Homme et Vie ( Les femmes sont plus à risque de souffrir d’une carence en fer : Causes, symptômes et solutions )
La carence en fer est l’un des troubles nutritionnels les plus répandus dans le monde, touchant particulièrement les femmes. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 30 % des femmes en âge de procréer souffrent d’une déficience en fer, un élément essentiel pour la production des globules rouges et l’oxygénation du corps. Pourquoi les femmes sont-elles plus exposées à ce problème de santé ? Quels sont les signes avant-coureurs et les solutions pour prévenir cette carence ? Cet article vous éclaire sur ce sujet crucial.
Pourquoi les femmes sont-elles plus à risque de souffrir d’une carence en fer ?
1. Les pertes menstruelles : un facteur clé
Chaque mois, les femmes en âge de procréer perdent du sang lors de leurs règles. En moyenne, une femme perd entre 30 et 80 ml de sang à chaque cycle menstruel. Ces pertes entraînent une diminution des réserves de fer, surtout chez celles qui ont des règles abondantes. Une étude a révélé que près de 20 % des femmes ayant des règles abondantes souffrent d’anémie ferriprive, une forme avancée de carence en fer.
2. La grossesse : une demande accrue en fer
Pendant la grossesse, le corps féminin a des besoins en fer nettement supérieurs. En effet, le fœtus en développement puise dans les réserves de fer de la mère pour assurer sa croissance et le bon développement du placenta. Une carence en fer pendant cette période peut entraîner des complications telles que la prématurité, un faible poids à la naissance et une fatigue maternelle excessive.
3. L’allaitement et la perte de nutriments
L’allaitement est une période où le corps de la femme continue de fournir des nutriments essentiels au bébé. Le fer est alors mobilisé pour enrichir le lait maternel, ce qui peut progressivement épuiser les réserves de la mère si son alimentation ne compense pas ces pertes.
4. Les régimes végétariens ou restrictifs
Beaucoup de femmes adoptent un régime végétarien ou pauvre en viandes rouges, qui sont parmi les meilleures sources de fer héminique (le fer le mieux absorbé par l’organisme). Si elles ne consomment pas suffisamment d’aliments riches en fer non héminique (lentilles, épinards, noix), elles risquent de souffrir d’une carence.
Quels sont les symptômes d’une carence en fer ?
Les symptômes d’une carence en fer varient en fonction de la sévérité du déficit. Parmi les signes les plus courants, on retrouve :
Fatigue excessive et faiblesse : Un manque de fer réduit l’oxygénation des muscles et des organes, provoquant une sensation de fatigue chronique.
Pâleur de la peau et des muqueuses : La diminution des globules rouges entraîne une pâleur visible, notamment au niveau du visage et des ongles.
Essoufflement et palpitations : Le cœur doit travailler plus fort pour compenser le manque d’oxygène, entraînant une accélération du rythme cardiaque.
Chute de cheveux et ongles cassants : Le fer est essentiel à la santé capillaire et des ongles. Une carence prolongée peut provoquer une chute importante des cheveux.
Envie de manger des substances non alimentaires (pica) : Certaines personnes développent une envie étrange de consommer de la craie, de la terre ou de la glace, un signe révélateur d’un déficit en fer.
Comment prévenir et traiter une carence en fer ?
1. Adopter une alimentation riche en fer
L’un des moyens les plus efficaces de prévenir la carence en fer est de consommer des aliments riches en ce minéral. Voici quelques bonnes sources de fer :
Fer héminique (meilleure absorption) : Viande rouge, volaille, poisson, foie.
Fer non héminique (moins bien absorbé, mais bénéfique) : Légumineuses (lentilles, pois chiches), légumes à feuilles vertes (épinards, chou frisé), fruits secs (abricots, raisins secs), céréales enrichies.
Astuce : La vitamine C (présente dans les agrumes, les poivrons et les fraises) améliore l’absorption du fer non héminique. Pensez à l’associer à vos repas !
2. Limiter les aliments qui réduisent l’absorption du fer
Certaines substances peuvent inhiber l’absorption du fer, comme le thé, le café et les produits laitiers riches en calcium. Il est recommandé d’espacer leur consommation des repas riches en fer.
3. Prendre des compléments en fer si nécessaire
Dans les cas de carence avérée, un médecin peut prescrire des suppléments en fer sous forme de comprimés ou de sirop. Ces traitements doivent être suivis avec précaution, car un excès de fer peut entraîner des effets indésirables comme des troubles digestifs.
4. Effectuer un suivi médical régulier
Un bilan sanguin permet de détecter une éventuelle carence en fer avant l’apparition de symptômes graves. Il est conseillé aux femmes enceintes, aux sportives et à celles ayant des règles abondantes de vérifier régulièrement leur taux de ferritine et d’hémoglobine.
Conclusion
Les femmes sont particulièrement exposées à la carence en fer en raison de facteurs biologiques tels que les menstruations, la grossesse et l’allaitement. Cette déficience peut avoir des conséquences importantes sur la santé, allant d’une fatigue persistante à des complications plus graves comme l’anémie. Heureusement, une alimentation équilibrée, riche en fer et en vitamine C, ainsi qu’un suivi médical adapté permettent de prévenir et traiter efficacement cette carence.
Si vous ressentez des symptômes évoqués dans cet article, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour effectuer un bilan sanguin et adopter les mesures adaptées à votre situation.
Homme et vie ( Nutrition : Bien Manger avec les Bons Aliments de A à Z, Calories, Vitamines et Nutriments Essentiels )
Introduction
Bien manger est essentiel pour maintenir une bonne santé et prévenir de nombreuses maladies. Une alimentation équilibrée repose sur une variété d'aliments apportant des nutriments essentiels comme les vitamines, les minéraux, les protéines, les glucides et les lipides. Comprendre l'apport calorique et la valeur nutritionnelle des aliments permet de faire des choix plus sains au quotidien. Dans cet article, nous vous proposons un guide complet des aliments de A à Z, leurs bienfaits et comment les intégrer à une alimentation équilibrée.
Comprendre les Nutriments Essentiels
Les nutriments sont les éléments indispensables au bon fonctionnement de l'organisme. On distingue plusieurs catégories :
Les glucides : sources d'énergie présentes dans les céréales, les légumineuses et les fruits.
Les protéines : essentielles à la construction musculaire, elles se trouvent dans la viande, le poisson, les œufs et les légumineuses.
Les lipides : nécessaires au bon fonctionnement cellulaire, on les retrouve dans les huiles, les oléagineux et les poissons gras.
Les vitamines et minéraux : indispensables au métabolisme, présents en grande quantité dans les fruits, les légumes et les produits laitiers.
Aliments de A à Z et Leurs Bienfaits
A - Avocat
Riche en acides gras mono-insaturés, l'avocat favorise la santé cardiovasculaire et contient des vitamines E, B et C.
B - Banane
Source naturelle d'énergie, elle est riche en potassium, en fibres et en vitamine B6, idéale pour la récupération musculaire.
C - Carotte
Excellente source de bêta-carotène, elle améliore la vision et préserve la santé de la peau.
D - Dattes
Riches en fibres et en antioxydants, elles apportent une énergie rapide et favorisent une bonne digestion.
E - Épinards
Contiennent du fer, du magnésium et des vitamines A et C, essentiels pour l'immunité et la santé osseuse.
F - Fraises
Riches en vitamine C et en antioxydants, elles participent à la prévention des maladies cardiovasculaires.
G - Graines de chia
Excellentes sources d'oméga-3, de fibres et de protéines végétales, elles favorisent la digestion et la satiété.
H - Haricots rouges
Riches en protéines végétales et en fibres, ils stabilisent la glycémie et améliorent la digestion.
I - Igname
Source de glucides complexes et de vitamines B6 et C, il apporte une énergie durable.
J - Jus d'orange
Riche en vitamine C et en antioxydants, il renforce le système immunitaire.
K - Kiwi
Excellente source de vitamine C et de fibres, il favorise la digestion et l'immunité.
L - Lentilles
Riches en protéines, en fer et en fibres, elles sont idéales pour les régimes végétariens.
M - Mangue
Fruit tropical riche en vitamine A et C, elle booste l'immunité et améliore la digestion.
N - Noix
Excellente source de bons lipides, elles préviennent les maladies cardiovasculaires et améliorent la fonction cérébrale.
O - Olives
Riches en antioxydants et en acides gras mono-insaturés, elles protègent le cœur.
P - Poivron
Contient de la vitamine C, du bêta-carotène et des antioxydants, prévenant le vieillissement cellulaire.
Q - Quinoa
Source de protéines complètes et de fibres, il est idéal pour une alimentation équilibrée.
R - Riz complet
Apporte des glucides complexes et des fibres, favorisant la satiété et la digestion.
S - Saumon
Riche en oméga-3, il prévient les maladies cardiovasculaires et améliore la santé cognitive.
T - Tomate
Bonne source de lycopène, un antioxydant puissant protégeant contre le cancer et les maladies cardiaques.
U - Uva (raisin en espagnol)
Riche en polyphénols, il favorise la circulation sanguine et prévient le vieillissement prématuré.
V - Vanille
Possède des propriétés apaisantes et antioxydantes, utile pour réduire le stress.
W - Wakame
Algue riche en minéraux, en iode et en antioxydants, excellente pour la thyroïde.
X - Xérès (vinaigre de Xérès)
Favorise la digestion et réduit l'index glycémique des aliments.
Y - Yaourt
Excellente source de probiotiques, favorisant la santé intestinale et le système immunitaire.
Z - Zeste de citron
Riche en flavonoïdes et en vitamine C, il détoxifie l'organisme.
Conclusion
Une alimentation saine et équilibrée repose sur la diversité et la consommation d'aliments riches en nutriments essentiels. Connaître les bienfaits des aliments permet d'optimiser son régime alimentaire pour une meilleure santé et un bien-être général. En adoptant une alimentation variée et naturelle, vous apportez à votre corps tous les éléments dont il a besoin pour fonctionner de manière optimale.
Homme et Vie ( Les 4 règles d'or de la communication non violente - elle désamorce tous les conflits )
La communication est au cœur de nos interactions quotidiennes, que ce soit dans le cadre personnel ou professionnel. Pourtant, il arrive souvent que nos échanges mènent à des malentendus, des tensions et même des conflits ouverts. La communication non violente (CNV) est une approche qui permet de transformer nos interactions et de favoriser une compréhension mutuelle. Développée par Marshall Rosenberg, cette méthode repose sur quatre règles d'or qui permettent de désamorcer tous les conflits et de créer un dialogue bienveillant et constructif.
1. Observer sans juger
La première étape de la communication non violente consiste à observer les faits de manière objective, sans y ajouter de jugement ou d'interprétation subjective. Trop souvent, nous avons tendance à interpréter les comportements des autres à travers le prisme de nos émotions et de nos croyances, ce qui peut amplifier les tensions.
Par exemple, au lieu de dire : "Tu es toujours en retard ! Tu n'as aucun respect pour mon temps !", il est préférable de dire : "J'ai remarqué que tu es arrivé avec 15 minutes de retard aux trois dernières réunions." Cette approche neutre permet d'éviter la confrontation directe et ouvre la voie à un dialogue plus apaisé.
2. Exprimer ses sentiments
Une fois que les faits ont été posés objectivement, la seconde étape consiste à exprimer ce que l'on ressent face à la situation. Trop souvent, nous réprimons nos émotions ou, au contraire, nous les laissons exploser sous forme de reproches. La communication non violente encourage une expression authentique de nos émotions sans accuser l'autre.
Ainsi, plutôt que de dire : "Tu me mets hors de moi avec tes retards !", on peut dire : "Quand tu arrives en retard, je me sens frustré(e) et dévalorisé(e), car j'ai l'impression que mon temps n'est pas pris en compte." Cette approche favorise l'empathie et incite l'autre à être plus attentif à nos ressentis.
3. Exprimer ses besoins
Derrière chaque émotion, il y a un besoin non satisfait. Identifier et verbaliser ses besoins permet d'éviter que les frustrations ne s'accumulent et ne dégénèrent en conflit. Il est donc essentiel de prendre le temps de comprendre ce qui est réellement en jeu pour nous dans une situation donnée.
Par exemple, plutôt que de dire : "J'en ai marre que tu sois toujours en retard !", il est plus efficace de dire : "J'ai besoin de prévoir mon emploi du temps de manière efficace et de sentir que mes engagements sont respectés." En exprimant nos besoins de manière claire et bienveillante, nous donnons à l'autre la possibilité de les comprendre et d'y répondre positivement.
4. Formuler une demande claire et concrète
Enfin, la dernière étape de la communication non violente consiste à formuler une demande claire, précise et réalisable. Beaucoup de conflits naissent de demandes implicites ou trop vagues, ce qui laisse place à des malentendus. Une demande bien formulée permet à l'interlocuteur de savoir exactement ce qui est attendu de lui.
Ainsi, au lieu de dire : "Tu pourrais faire un effort pour arriver à l'heure ?", il est préférable de dire : "Je te demande de me prévenir par message si tu prévois d'avoir plus de 10 minutes de retard." Cette formulation précise permet d'éviter les ambiguïtés et favorise une meilleure coopération.
Les bienfaits de la communication non violente
L'application de ces quatre règles d'or permet de transformer nos interactions et d'éviter les conflits inutiles. La communication non violente favorise :
Une meilleure compréhension mutuelle
Une réduction du stress et des tensions
Un renforcement des relations personnelles et professionnelles
Une augmentation de l'estime de soi et de la confiance en l'autre
Dans un monde où les conflits sont omniprésents, la communication non violente se présente comme une solution puissante pour désamorcer les tensions et favoriser des relations harmonieuses. En adoptant ces principes au quotidien, nous pouvons transformer nos interactions et créer un climat plus apaisé et respectueux autour de nous.
Conclusion
La communication non violente repose sur quatre règles essentielles : observer sans juger, exprimer ses sentiments, identifier ses besoins et formuler une demande claire. En les appliquant, nous favorisons des échanges plus authentiques et bienveillants, tout en prévenant les conflits. Si chacun adoptait ces principes, nos relations humaines gagneraient en qualité et en harmonie. Alors, pourquoi ne pas commencer dès aujourd'hui à intégrer la CNV dans nos interactions quotidiennes ?
AGRICULTURE ( Comment planter des pommes de terre ? )
Les pommes de terre sont des tubercules qui grandissent et se forment dans les racines de la plante. Celle-ci produit également une tige fleurie blanche, mauve ou rose.
Ces tubercules comestibles, sources de glucides, sont aussi riches en potassium. La pomme de terre est un ingrédient polyvalent, qui peut s’intégrer froid ou chaud dans de multiples préparations. Par chance, c’est aussi une plante facile à faire pousser chez soi, autant dans la terre qu’en pot, et quelques plants suffisent pour obtenir une récolte abondante.
Les différentes variétés de pommes de terre
Il existe différentes variétés de pommes de terre, qui se classent selon les usages et les périodes de récolte.
Les variétés hâtives ou précoces, dites primeur. Elles se récoltent 3 mois après la plantation (contre 4 à 5 mois pour les autres) et sont généralement plantées en mars et récoltées de juin à juillet. Précoces, elles sont souvent qualifiées de « pommes de terre nouvelles ». Avec leur peau fine et goût plus sucré, elles seront meilleures mangées aussitôt après récolte et ne se conservent donc pas. Citons la célèbre ‘Ratte’ qui peut faire des infidélités au Touquet, mais aussi ‘Amandine’ ou ‘Bernadette’.
Les variétés à chair ferme : comme elles n’éclatent pas à la cuisson, elles sont idéales pour cuisiner sautées ou à la vapeur. Elles se plantent dans la seconde moitié d’avril et sont récoltées entre juillet et août. Côté calibre, elles se situent entre les primeurs et les pommes de terre de conservation. C’est le cas des pommes de terre à peau rose, comme ‘Roseval’.
Les pommes de terre à chair farineuse sauveront des purées de l’insignifiance, mais sont aussi parfaites pour les frites. Dans cette catégorie, la ‘Bintje’ reste le must. Ces pommes de terre de conservation se plantent après la mi-avril et leur récolte s’étale entre août et octobre. Leur taille est plus imposante, et elles peuvent se conserver et se déguster tout l’hiver.
Amusez-vous aussi avec les pommes de terre bleues (‘Vitelotte’) qui font leur effet en chips.
-L’équipement indispensable pour bien cultiver la pomme de terre
Voici ce dont vous aurez besoin pour cultiver des pommes de terre :
Des plants de pomme de terre (des tubercules germés)
Un engrais pour pommes de terre
Un terreau potager
Un pot profond ou un sac de culture
Un voile de forçage (si la région est froide)
Un transplantoir
Une bêche ou une fourche de jardin
Un arrosoir
Des pots de recyclage ou des sacs
Comment planter la pomme de terre ?
Au lieu d’utiliser des pommes de terre germées, il est recommandé d’acheter des tubercules certifiés, car ils seront exempts de maladies. Les tubercules sont disponibles de la fin de l’hiver au printemps. Si vous les achetez un peu en avance, vous pouvez favoriser leur reprise en les faisant germer.
La germination implique de laisser les tubercules dans un endroit frais, lumineux et à l’abri des gelées. Faites attention en les manipulant, car leurs germes fragiles peuvent facilement casser. Si vous n’avez pas le temps de procéder à cette opération, les pommes de terre germeront directement dans le sol, mais les pousses mettront un peu plus de temps à apparaître.
Guide de plantation de la pomme de terre au jardin
Les pommes de terre poussent dans n’importe quel sol, mais prospèrent plus aisément dans des sols meubles, fertiles et ensoleillés comme certains légumes perpétuels du potager.
Vous pouvez préparer le terrain en ajoutant du fumier bien décomposé en automne, ou du fertilisant spécial pommes de terre juste avant la plantation.
Creusez des rangées de 7,5 à 15 cm de profondeur et plantez les pommes de terre, avec les yeux (les futurs germes) pointant vers le dessus. Plantez plus serré pour des pommes de terre primeur. Laissez environ 40 cm entre chaque trou de plantation.
Disposez un voile sur vos plants si vous plantez tôt ou que les températures de votre région sont fraîches.
Recouvrez les tubercules de terreau potager avant d’arroser. N’arrosez pas trop jusqu’à l’apparition des premières pousses, car les tubercules risquent de pourrir dans un sol détrempé.
15 jours après la plantation, procédez au premier buttage. Cette opération consiste à ramener de la terre sur le plant pour former une petite butte et ne pas exposer les plants au soleil. En effet, le soleil donne aux pommes de terre une couleur verdâtre et les rend impropres à la consommation.
Petite astuce: la pomme de terre fait bon ménage avec les haricots, ne vous privez pas d’en planter entre ou à proximité des rangs.
Plantation des pommes de terre
Planter les pommes de terre en pot
Si votre sol est argileux ou si vous manquez de place, vous aurez plutôt intérêt à planter les pommes de terre dans des massifs surélevés ou en potées. Depuis quelques années, il est possible de récolter des pommes de terre sur un balcon grâce à une « tour à pomme de terre ». Il s’agit d’un contenant suffisamment profond pour accueillir les tubercules et permettre leur bonne germination. Vous pouvez également utiliser une ancienne poubelle ou un pot profond. Choisissez plutôt des pommes de terre primeur ou hâtives :
Remplissez un pot suffisamment profond d’une couche de drainage puis d’un terreau spécial potager (comptez 5 litres par tubercule).
Au bout de 15 jours, rajoutez du terreau pour ne laisser que 3 cm de plant. Dans une tour à pommes de terre, augmentez sa hauteur. Dans une potée, découpez le fond d’un autre pot, posez-le autour de vos tiges et rajoutez du terreau.
Arrosez lorsque la terre est sèche sur quelques centimètres.
Vous devrez butter plusieurs fois vos pommes de terre avant la récolte.
Récoltez les pommes de terre lorsque le feuillage jaunit. On compte 6 à 8 pommes de terre par plant.
Comment bien arroser les pommes de terre ?
Pendant leur croissance, arrosez copieusement les plants, particulièrement en période de sécheresse, et continuez de fertiliser pour obtenir une récolte plus généreuse. Lorsque les fleurs apparaissent, c’est le signe que les tubercules commencent à se former en sous-sol.
Vous aurez aussi besoin de « butter », c’est-à-dire former un monticule de terre autour des plants au fur et à mesure de la croissance. Le buttage permet de protéger les racines de la plante de la chaleur et d’éloigner les tubercules de la surface. Exposés à la lumière, ils risquent de verdir et de devenir impropres à la consommation.
Les pousses de pommes de terre sont fragiles et un épisode de gelée peut menacer votre récolte. Dans ce cas, protégez les jeunes pousses avec des cloches ou un voile horticole. Un avantage de plus pour la culture en pot, car vous pouvez déménager les plants à l’abri en cas de coup de froid.
Butter les pommes de terre
Quand et comment récolter les pommes de terre ?
Les pommes de terre sont prêtes à être récoltées juste avant la floraison ou quand le feuillage jaunit entre 3 et 5 mois après la plantation. Pour ne pas abîmer votre récolte, creusez avec votre bêche sur le côté du rang, et sortez doucement les tubercules.
Astuce : en suspendant l’arrosage un ou deux jours avant, la récolte sera beaucoup moins salissante.
Après la récolte, entreposez les pommes de terre dans un endroit sec et laissez sécher la terre pour faciliter le lavage. Pour sélectionner quelles pommes de terre consommer rapidement et lesquelles stocker, faites un test en passant un doigt sur leur peau. Celles dont la peau se détache facilement devront être mangées rapidement, celles à la peau ferme peuvent être conservées. Stockez-le dans un endroit sombre, frais et bien aéré comme un sac en papier ou en toile de jute.
Les maladies et prédateurs des pommes de terre
Nous vous recommandons en priorité l’achat de plants certifiés. Ils limiteront la prolifération de maladie, sans pour autant garantir l’innocuité totale ! Deux dangers principaux guettent vos patates:
Doryphores
Ces charmants insectes rayés pondent des larves voraces qui ne laissent pas grand-chose de vos tubercules après leur passage. Débarrassez-vous en à la main, et agissez vite.
Doryphores sur culture de pommes de terre
Mildiou
Cette maladie cryptogamique, favorisée par un temps humide, se caractérise par des taches jaunes puis brunes sur le feuillage, et finit par condamner la plante. Nous vous recommandons une pulvérisation de solution bordelaise, ou une décoction de prêle au printemps. Sélectionnez des variétés résistantes au mildiou, comme par exemple Setanta ou Sarpo Miro, ou plantez des variétés primeur qui grandissent avant que le mildiou ne prolifère.
Les pucerons se traitent à l'aide de pulvérisations d’un insecticide potager utilisable en agriculture biologique, et une attention soutenue.
Cependant la meilleure manière de s’en prémunir de ces maladies ou ravageurs est de respecter les écarts entre plants, de ne pas trop arroser (l’humidité fait proliférer les champignons), et de surveiller régulièrement ses plants.
Monde Animal ( Écureuil roux Sciurus vulgaris )
L’écureuil roux (Sciurus vulgaris), aussi appelé écureuil d’Eurasie, est un assez petit rongeur arboricole que l’on trouve dans certains bois et forêts d’Eurasie. Omnivore, il se nourrit quasi essentiellement de végétaux.
Sommaire
Taxonomie de l'écureuil roux
Caractéristiques physiques de l'écureuil roux
Écologie et répartition de l'écureuil roux
Régime alimentaire de l'écureuil roux
Mode de vie de l'écureuil roux
Reproduction de l'écureuil roux
Menaces et conservation de l'écureuil roux
Photos de l'écureuil roux
-Taxonomie de l'écureuil roux
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Rongeur (Rodentia)
Famille : Sciuridae
Genre : Sciurus
Espèce : vulgaris
Nom scientifique : Sciurus vulgaris
Sous-espèces / taxons
Selon Mammal species of the World, on dénombre 23 sous-espèces d’écureuil roux :
Liste des sous-espèces
Sciurus vulgaris vulgaris
Sciurus vulgaris alpinus
Sciurus vulgaris altaicus
Sciurus vulgaris anadyrensis
Sciurus vulgaris arcticus
Sciurus vulgaris balcanicus
Sciurus vulgaris chiliensis
Sciurus vulgaris cinerea
Sciurus vulgaris dulkeiti
Sciurus vulgaris exalbidus
Sciurus vulgaris fedjushini
Sciurus vulgaris formosovi
Sciurus vulgaris fuscoater
Sciurus vulgaris fusconigricans
Sciurus vulgaris leucourus
Sciurus vulgaris lilaeus
Sciurus vulgaris mantchuricus
Sciurus vulgaris martensi
Sciurus vulgaris ognevi
Sciurus vulgaris orientis
Sciurus vulgaris rupestris
Sciurus vulgaris ukrainicus
Sciurus vulgaris varius
Caractéristiques physiques de l'écureuil roux
Taille
Longueur : 18 à 25 cm (sans la queue).
Queue : 16 à 20 cm environ.
Poids
200 à 350 g en moyenne.
Morphologie et apparence
L’écureuil roux est un petit mammifère qui possède un petit corps assez long et large, une très longue queue touffue, des petites pattes munies de griffes et une petite tête bombée allongée. Ses oreilles triangulaires sont touffues au bout, ses petits yeux ronds et noirs, le bout de son museau rose. Sa bouche est dotée d’abajoues, poches qui lui permettent de stocker de la nourriture. Ses dents sont dures et assez longues.
Son pelage assez épais et soyeux est principalement roux, avec des nuances claires et foncées (dos, queue). Le dessous de son corps (gorge, ventre) est blanc.
Écologie et répartition de l'écureuil roux
Aire de répartition
L’écureuil roux vit dans plusieurs pays d’Europe et d’Asie.
Liste des pays
Présent
Albanie ; Allemagne ; Autriche ; Biélorussie ; Belgique ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Chine ; Croatie ; Danemark ; Espagne ; Estonie ; Fédération de Russie ; Finlande ; France ; Grèce ; Hongrie ; Irlande ; Italie ; Japon ; République de Corée ; République Populaire Démocratique de Corée ; Lettonie ; Liechtenstein ; Lituanie ; Luxembourg ; Mongolie ; Monténégro ; Macédoine du Nord ; Norvège ; Pays-Bas ; Pologne ; Portugal ; République Tchèque ; Roumanie ; Royaume-Uni ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Suède ; Suisse ; Turquie ; Ukraine
Présent par introduction
Arménie ; Azerbaïdjan ; Géorgie ; Kazakhstan ; Kirghizistan ; Saint-Christophe-et-Niévès
Habitat
L’écureuil roux vit dans les forêts de feuillus ou de conifères tempérées à boréales (taïgas). On le trouve également dans les toundras et les zones boisées méditerranéennes.
Régime alimentaire de l'écureuil roux
Type de régime
Quasi uniquement végétarien, mais en réalité omnivore.
Nourriture et proies
L’écureuil roux mange principalement des graines dans les arbres (orme, érable, tilleul), des glands, des châtaignes, des faines, des noisettes et des noix. Il mange également des fruits, des baies, de l’écorce et des champignons souterrains.
Il peut également manger certaines proies animales : insectes, œufs, oisillons.
Mode de vie de l'écureuil roux
Vie sociale
L’écureuil roux est un animal solitaire, qui ne côtoie ses congénères qu’en cas d’abondance de nourriture.
Sinon, il ne les retrouve que pour la reproduction. La femelle chasse la mâle après copulation et élève seule ses petits.
Territorial, il marque son passage en déposant des marquages olfactifs sur son chemin.
Comportement
Essentiellement diurne, l’écureuil roux est un animal très actif qui passe le plus clair de sa journée à se déplacer et chercher de la nourriture.
Il amasse sa nourriture dans des zones aléatoires, et oublie souvent le lieu ou il l’a cachée/enterrée.
Arboricole, il vit principalement dans les arbres, où il se déplace rapidement et dort la nuit (dans un nid de brindilles, appelé hotte).
Il se toilette régulièrement (bain de poussière / d’herbe), pour enlever les parasites de sa fourrure.
Pendant l’hiver, il n’hiberne pas mais devient moins actif.
Cri et vocalises
Pour communiquer, l’écureuil roux pousse des cris, siffle, grogne et glapit.
Prédateurs
Les principaux prédateurs de l’écureuil roux sont la martre des pins, les vautours, les chats domestiques et les pies (surtout les petits).
Il est aussi en compétition avec l’écureuil gris.
Longévité
L’espérance de vie de l’écureuil roux est de :
A l’état sauvage : 3 ans en moyenne, 6 à 7 ans maximum.
En captivité : jusqu’à 10 ans et demi.
Reproduction de l'écureuil roux
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Accouplement
L’accouplement a lieu dans le nid de la femelle.
Sevrage
Le petit écureuil roux est sevré vers 7-8 semaines, et devient indépendant à 8-10 semaines.
Maturité sexuelle
L’écureuil roux est sexuellement mature vers ses 10-12 mois.
Période de reproduction
La saison des amours de l’écureuil roux s’étend de décembre à juillet, principalement de janvier à mars.
Nombre de petits par portée
1 à 10 petits par portée (5 en moyenne), à raison d’une ou deux portées par an.
Gestation
36 à 46 jours.
Sevrage
Le jeune écureuil roux est sevré à l’age de 2 mois.
Apparence du petit
A la naissance, les petits écureuils roux sont aveugles et dépourvus de poils.
Menaces et conservation de l'écureuil roux
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’écureuil roux est officiellement une Préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
La population mondiale d’écureuils roux est inconnue.
On sait cependant qu’elle est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant (localement) sur l’écureuil roux sont :
Fragmentation et dégradation de son habitat : déforestation, urbanisation, …
Menaces indirectes : introduction d’espèce en compétition (l’écureuil gris).
janvier 28, 2025
Monde Animal ( Iguane marin des Galapagos Amblyrhynchus cristatus )
L’iguane marin des Galapagos (Amblyrhynchus cristatus), aussi appelé iguane marin, est un grand lézard semi-aquatique (seul lézard marin) endémique de l’archipel des Galapagos. Strictement herbivore, il se nourrit essentiellement d’algues.
Malheureusement, cet iguane est en voie de disparition.
Sommaire
Taxonomie de l'iguane marin des Galapagos
Caractéristiques physiques de l'iguane marin des Galapagos
Performances physiques de l'iguane marin des Galapagos
Écologie et répartition de l'iguane marin des Galapagos
Régime alimentaire de l'iguane marin des Galapagos
Mode de vie de l'iguane marin des Galapagos
Reproduction de l'iguane marin des Galapagos
Menaces et conservation de l'iguane marin des Galapagos
Photos de l'iguane marin des Galapagos
-Taxonomie de l'iguane marin des Galapagos
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Reptile lépidosaurien
Ordre : Squamate
Famille : Iguanidé
Genre : Amblyrhynchus
Espèce : cristatus
Nom scientifique : Amblyrhynchus cristatus
Sous-espèces / taxons
On dénombre 11 sous-espèces d’iguane marin des Galapagos, qui vivent quasiment chacune sur une île différente.
Liste des sous-espèces
Amblyrhynchus cristatus cristatus (île Fernandina et île Isabela)
Amblyrhynchus cristatus godzilla (Nord-Est de l’île San Cristóbal)
Amblyrhynchus cristatus hassi (île Santa Cruz)
Amblyrhynchus cristatus hayampi (île Marchena)
Amblyrhynchus cristatus jeffreysi (île Wolf et île Darwin)
Amblyrhynchus cristatus mertensi (Sud-Ouest de l’île San Cristóbal)
Amblyrhynchus cristatus nanus (île Genovesa)
Amblyrhynchus cristatus sielmanni (île Pinta)
Amblyrhynchus cristatus trillmichi (île Santa Fé)
Amblyrhynchus cristatus venustissimus (île Española)
Amblyrhynchus cristatus wikelskii (île Santiago)
Caractéristiques physiques de l'iguane marin des Galapagos
Taille
Variable selon l’île :
Corps : 12 à 56 cm en moyenne (sans la queue), femelles plus petites que les mâles.
Queue : 17 à 84 cm de long en moyenne.
Record de longueur totale: 1,70 m.
Poids
1 kg (Genovesa) à 12 kg (Isabela) en moyenne, record de 15 kg pour les plus gros mâles.
Morphologie et apparence
L’iguane marin est un lézard assez grand au corps taillé pour la plongée. Il possède un corps allongé, une queue aplatie verticalement, un casque d’écailles sur sa tête ronde, des pattes (palmées à l’arrière) terminées de griffes et une crête d’épines du cou à la queue.
Ses écailles gris foncé à noires virent à des teintes bariolées (rouge, vert, bleu selon l’île) avec le soleil.
Performances physiques de l'iguane marin des Galapagos
Apnée
20 minutes pour une plongée moyenne, maximum de 1 heure.
Capacités de plongeur
Jusqu’à 15 mètres de profondeur.
Il est le seul lézard à nager en eau de mer.
Résistance au froid
Il peut rester jusqu’à 1/2 heure dans l’eau froide car il se réchauffe très rapidement.
Modification du corps
Lors des années de pénurie en algues vertes (El Nino), les bébés naissent plus petits et les os des adultes raccourcissent ponctuellement pour supporter le manque de nourriture !
Écologie et répartition de l'iguane marin des Galapagos
Aire de répartition
L’iguane marin des Galapagos est endémique de l’archipel des îles Galápagos, en Amérique du Sud.
Liste des pays
Habitat
L’iguane marin vit exclusivement sur les plages de sable et les zones côtières.
Régime alimentaire de l'iguane marin des Galapagos
Type de régime
Strictement herbivore.
Nourriture et proies
L’iguane marin des Galapagos se nourrit exclusivement de végétaux aquatiques, principalement d’algues vertes et rouges accrochées aux roches sous-marines.
Il mange également certaines algues hors de l’eau, sur les littoraux où celles-ci échouent.
Mode de vie de l'iguane marin des Galapagos
Vie sociale
L’iguane marin est un animal social et grégaire, qui vit toujours en grands groupes (20 à 500 individus, parfois plus de 1000).
Vivre en groupe serré est indispensable, lui permettant de mieux conserver la chaleur et chauffer plus vite.
Pendant la saison des amours, les mâles deviennent territoriaux et agressifs et s’affrontent à travers des combats/hochements de tête.
Après la ponte, la femelle protège son nid des prédateurs jusqu’à l’éclosion.
Comportement
L’iguane marin est un animal diurne. La journée, il part en mer pour se nourrir d’algues puis revient sur la côte pour se réchauffer au soleil.
La nuit, ils dorment entassés pour conserver la chaleur.
Territoire
1 à 40 m2 pour les plus gros mâles territoriaux.
Prédateurs
Les seuls prédateurs de l’iguane marin des Galapagos adultes sont la buse des Galapagos et le chat (non naturel, amené par l’Homme).
Les jeunes et les œufs sont vulnérables au serpent des Galapagos.
Longévité
L’espérance de vie de l’iguane marin des Galapagos n’est pas bien définie, mais serait de 5 à 12 ans à l’état sauvage.
Reproduction de l'iguane marin des Galapagos
Type de reproduction
Ovipare
Habitudes reproductives
Polygame
Maturité sexuelle
L’iguane marin est sexuellement mature à :
Femelle : 3 à 5 ans.
Mâle : 6 à 8 ans.
Période de reproduction
La saison des amours de l’iguane marin a lieu entre décembre et avril.
Lieux de ponte
La femelle pond dans un trou dans le sable (entre 50 et 80 cm de profondeur) assez loin de la mer, qu’elle creuse puis recouvre.
Nombre d’œufs par ponte
En moyenne 3 à 5 œufs.
Durée d’incubation
90 à 120 jours environ.
Nombre d’œufs par ponte
Oeufs : 4,5 x 9 cm.
Petit : environ 20 cm.
Menaces et conservation de l'iguane marin des Galapagos
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’iguane marin des Galapagos est un animal vulnérable (VU) selon l’UICN.
Population
Selon les estimations, on dénombrerait environ 50 000 iguanes marins à l’état sauvage.
La population mondiale d’iguanes marins est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur l’iguane marin des Galapagos sont :
Perte et dégradation de son habitat : pollution, catastrophes naturelles, …
Prédation : introduction d’un prédateur non naturel (le chat).
Monde Animal ( Hyène tachetée Crocuta crocuta )
La hyène tachetée (Crocuta crocuta), parfois simplement appelée hyène, est un grand mammifère carnivore que l’on trouve dans certaines savanes en Afrique. Carnivore, elle se nourrit de toute sorte d’animaux africains.
Sommaire
Taxonomie de la hyène tachetée
Caractéristiques physiques de la hyène tachetée
Performances physiques de la hyène tachetée
Écologie et répartition de la hyène tachetée
Régime alimentaire de la hyène tachetée
Mode de vie de la hyène tachetée
Reproduction de la hyène tachetée
Menaces et conservation de la hyène tachetée
Photos de la hyène tachetée
-Taxonomie de la hyène tachetée
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Carnivora feliforma
Famille : Hyenidae
Genre : Crocuta
Espèce : crocuta
Nom scientifique : Crocuta crocuta
Sous-espèces / taxons
De par l’incroyable diversité de caractéristiques physiques distinguées, la classification de la hyène tachetée est compliquée et aucune sous-espèce n’est officiellement reconnue.
Caractéristiques physiques de la hyène tachetée
Taille
Longueur : entre 95 cm et 1,66 m
Garrot : entre 70 cm et 92 cm
Queue : entre 30 et 35 cm
Les mâles sont en moyenne légèrement plus petits que les femelles (à quelques centimètres près).
Poids
Femelle : 45 à 69 kg
Mâle : 40 à 67 kg
Morphologie et apparence
La hyène tachetée est un mammifère d’assez grande taille possédant une morphologie proche de celle du chien (bien qu’étant génétiquement plus proche des félins). Elle possède un corps assez massif, un dos oblique (ses épaules sont plus hautes que son postérieur), une queue touffue, des pattes fortes et un cou assez long et épais. Sa tête est plate, son museau large et long et ses petites oreilles arrondies. La mâchoire de la hyène tachetée est large et puissante, et est munie de grands crocs acérés.
Cet animal possède une particularité étonnante : les femelles sont elles aussi dotées d’un appareil génital externe, possédant un pseudo pénis (qui est en réalité le clitoris).
Son pelage est assez crépu et épais. La couleur de sa robe varie du sable beige au brun, avec de grandes taches brun foncé à noires. Sa queue est entièrement noire.
Performances physiques de la hyène tachetée
Vitesse
La hyène tachetée peut faire des pointes de 60 km/h.
Écologie et répartition de la hyène tachetée
Aire de répartition
La hyène tachetée vit dans de nombreux pays d’Afrique (sud du Sahara).
Liste des pays
Présent
Afrique du Sud ; Angola ; Bénin ; Botswana ; Burkina-Faso ; Cameroun ; Congo ; Côte d’Ivoire ; Djibouti ; Érythrée ; Ethiopie ; Gabon ; Gambie ; Ghana ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Guinée Equatoriale ; Kenya ; Malawi ; Mali ; Mauritanie ; Mozambique ; Namibie ; Nigéria ; Ouganda ; République Centrafricaine ; République Démocratique du Congo ; Rwanda ; Sénégal ; Sierra Leone ; Somalie ; Soudan ; Sud-Soudan ; Tanzanie ; Tchad ; Zambie ; Zimbabwe
Potentiellement éteint
Algérie ; Togo
Habitat
La hyène tachetée vit essentiellement dans les savanes et les prairies de montagne.
Régime alimentaire de la hyène tachetée
Type de régime
Essentiellement carnivore.
Nourriture et proies
La hyène tachetée chasse principalement les herbivores africains de diverses tailles comme les zèbres, les phacochères, les antilopes (notamment des gazelles) ou les buffles. Il lui arrive également de s’attaquer aux petits des plus gros animaux de savane comme les jeunes hippopotames, rhinocéros noirs, éléphants et même girafes. La hyène complète son régime avec divers mammifères plus petits (lièvres, rats), poissons, reptiles (allant du python aux tortues) et oiseaux comme les autruches.
Elle se nourrit également de charognes et de carcasses, qu’elle vole à certains autres prédateurs grâce à la supériorité numérique.
Elle mange environ 4 kg de viande par jour.
Mode de vie de la hyène tachetée
Vie sociale
Les hyènes sont des animaux très sociaux, et vivent toujours en groupe pouvant compter jusqu’à 130 individus. Ils passent cependant la majorité de leur temps seuls ou en sous-groupes plus petits (notamment pour chasser et se reproduire). Ils ne se retrouvent tous que dans la tanière commune, qu’ils volent généralement à d’autres animaux (oryctérope, phacochère).
Chaque groupe (appelé clan) est régi par une hiérarchie et une organisation complexe unique et fascinante. En effet, le noyau comporte différents groupes familiaux, composés de femelles adultes et de leurs petits, qui possèdent un statut stable. Par exemple, les petits de la matriarche sont élevés pour devenir à leur tour les dirigeants du clan (népotisme).
Ce phénomène est unique, car tous les autres animaux établissent une hiérarchie selon la taille et la force, tandis que les hyènes se basent sur les relations et la génétique. Plus un individu est digne de confiance et sociable, plus il aura également de chance de monter en grade.
Le reste du groupe est composé de plusieurs mâles clandestins.
En effet, une fois les mâles arrivés à un certain âge (environ 3 ans et demi), ils sont chassés du groupe qui les a vus naître et doivent en rejoindre un nouveau. Ils y entrent en tant que mâle soumis, et tenteront d’améliorer leur statut et monter dans la hiérarchie de leur nouveau clan. Les femelles grandissent quand à elles dans le même clan toute leur vie et héritent du statut de leur mère.
Pour ce qui est de la reproduction, les mâles essaient de se reproduire avec les femelles les plus haut placées possible pour monter en grade. La mère élève seule ses petits, cachés dans la tanière, et les présente au groupe une fois assez âgés. Malgré l’absence du père dans l’éducation, les petits savent le reconnaître, et sont d’ailleurs plus doux à son égard qu’à celui d’autres membres du clan.
Comportement
Les hyènes tachetées sont des animaux principalement nocturnes, qui chassent généralement la nuit. Ce sont des animaux principalement grégaires, qui ne quittent que rarement leur territoire. Il arrive cependant que certaines s’aventurent sur le territoire d’un autre clan en cas de pénurie de nourriture.
En effet, le territoire des clans est délimité et marqué par des marquages olfactifs et vocaux ainsi que des patrouilles de vérification.
Les hyènes tachetées sont probablement les grands carnivores les plus intelligents d’Afrique. En effet, leur cerveau sur- développé leur permet d’être aussi intelligents que certains primates, notamment sur l’aspect relationnel et émotionnel.
En effet, leur cohésion et leur travail d’équipe seraient selon certaines études les meilleurs de tout le règne animal, meilleurs même que le chimpanzé ! Ils savent par exemple reconnaître les membres de leur famille (même éloignés) qu’ils n’ont jamais rencontrés, travailler en équipe pour récupérer plus de nourriture et leurrer leurs congénères ou leurs proies pour gagner en confort et en sécurité (faux cris de détresse ou d’appel à l’aide).
Cri et vocalises
La hyène tachetée possède une grande variété de vocalisations aux significations diverses. Ses cris les plus connus sont des ricanements et des hurlements, qui sont un véritable emblème de l’Afrique. Certaines vocalises sont audibles à plusieurs kilomètres, et sont un très bon moyen de marquer leur territoire et manifester leur présence.
Leurs cris ont également diverses autres fonctions, comme témoigner d’une soumission, du désir de rassemblement, de séduction et de recherche de partenaires ou encore d’organisation (préparation à la chasse).
Territoire
Entre 40 et 1000 km2 selon la région, la taille du groupe et le nombre de proies disponibles.
Prédateurs / Compétition inter-spécifique
Vivant pratiquement toujours en groupe, les hyènes adultes ne possèdent pas de réel prédateur. Il leur arrive cependant de se faire tuer par des lions, des léopards, un autre groupe de hyènes ou une meute de lycaons.
Technique de chasse
Pour se nourrir de petits animaux, la hyène tachetée seule tue simplement sa proie d’un coup de crocs. Attaquer des proies plus grandes en revanche requiert une stratégie de groupe. Tout d’abord, elles repèrent leur proie à l’aide de leur très bonne vision, de leur odorat et de leur ouïe. Lorsqu’elles ont repéré leur cible (souvent un membre jeune, âgé ou blessé), la tactique varie selon l’animal.
Si les animaux vivent suffisamment espacés, elles poursuivront ensemble leur proie pendant plusieurs minutes à une vitesse de près de 60 km/h. Si en revanche la cible vit en groupe serré (zèbres), elles suivront le groupe à une cadence moins soutenue (15-30 km/h) et tenteront d’isoler la cible. Une fois attrapée, elle la dévorent vivante ou la tuent d’une morsure à la gorge si elle se débat trop.
Autre technique de “chasse” très connue : les hyènes attaquent en groupe les prédateurs venant de tuer un animal (guépard, léopard, lion, python) pour leur voler leur butin.
Longévité
L’espérance de vie de la hyène tachetée est de :
A l’état sauvage : 19 ans en moyenne.
En captivité : 12 ans en moyenne, parfois bien plus (maximum 25 ans).
Reproduction de la hyène tachetée
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
La jeune hyène tachetée est sevrée à l’âge de 12 mois environ.
Maturité sexuelle
La hyène tachetée est sexuellement mature à :
Femelle : 3,5 à 4 ans.
Mâle : 3 ans environ.
Période de reproduction
Les hyènes tachetées ne possèdent pas de réelle saison des amours : elles peuvent se reproduire toute l’année. On observe cependant des pics au cours de la saison des pluies.
Nombre de petits par portée
1 à 3 petits en moyenne (généralement 2), qui possèdent la particularité de naître les yeux ouverts.
Gestation
110 jours en moyenne.
Taille et poids des petits
Environ 1,5 kg à la naissance.
Menaces et conservation de la hyène tachetée
Danger d'extinction (Statut UICN)
La hyène tachetée est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN.
Population
On recense 27 000 à 47 000 hyènes tachetées vivant à l’état sauvage.
La population mondiale de hyènes tachetées est actuellement en baisse.
Menaces
Les menaces pesant sur la hyène tachetée sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, réchauffement climatique, …
Menaces directes : chasse et braconnage pour la vente de parties du corps.
Monde Animal ( Hippopotame commun Hippopotamus amphibius )
L’hippopotame commun (Hippopotamus amphibius), aussi appelé hippopotame amphibie ou même hippopotame, est un grand mammifère semi-aquatique que l’on trouve dans certains lacs et rivières en Afrique. Mégaherbivore, il se nourrit essentiellement d’herbes.
Malheureusement, cet animal emblématique de l’Afrique est en voie de disparition.
Sommaire
Taxonomie de l'hippopotame commun
Caractéristiques physiques de l'hippopotame commun
Performances physiques de l'hippopotame commun
Écologie et répartition de l'hippopotame commun
Régime alimentaire de l'hippopotame commun
Mode de vie de l'hippopotame commun
Reproduction de l'hippopotame commun
Menaces et conservation de l'hippopotame commun
Photos de l'hippopotame commun
-Taxonomie de l'hippopotame commun
Classification
Règne : Animal
Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré
Classe : Mammifère placentaire
Ordre : Artiodactyle
Famille : Hippopotamidae
Genre : Hippopotamus
Espèce : amphibius
Nom scientifique : Hippopotamus amphibius
Sous-espèces / taxons
On dénombre actuellement 5 sous-espèces d’hippopotame commun en Afrique. Elles sont les suivantes :
Liste des sous-espèces
Grand hippopotame du Nord ou hippopotame du Nil (hippopotamus amphibius amphibius)
Hippopotame d’Afrique de l’Est (hippopotamus amphibius kiboko)
Hippopotame du Cap ou Hippopotame sud-africain (hippopotamus amphibius capensis)
Hippopotame d’Afrique de l’Ouest ou Hippopotame du Tchad (hippopotamus amphibius tschadensis)
Hippopotame d’Angola (hippopotamus amphibius constrictus)
Caractéristiques physiques de l'hippopotame commun
Taille
Longueur : 3,50 m à 5 m
Garrot : 1,50 m
Canines : 50 cm
Incisives : 40 cm
Poids
Femelle : 1300 kg en moyenne.
Mâle : 1500 à 2000 kg (maximum mesuré à 2700 kg).
Morphologie et apparence
L’hippopotame commun est un gros mammifère très imposant, qui possède un corps très large et épais, un dos arrondi, un gros ventre, un grand cou et des petites pattes très courtes. Sa mâchoire très puissante est sertie de grosses dents, et son museau est large et allongé. Ses oreilles et ses yeux sont tout petits, et il possède une petite queue. Ses grosses narines se ferment hermétiquement quand il va sous l’eau.
Sa peau est lisse et entièrement dépourvue de poils, et varie du brun gris au rose au niveau du ventre, des yeux et des oreilles.
Performances physiques de l'hippopotame commun
Vitesse de course
Malgré son allure pataude, l’hippopotame peut courir sur terre jusqu’à 30 voire 40 km/h sur de courtes distances.
Vitesse de nage
L’hippopotame est très à l’aise dans l’eau. Il nage à une vitesse moyenne de 8 km/h mais peut facilement dépasser les 30 km/h.
Apnée
L’hippopotame reste en moyenne 5 minutes sous l’eau avant de remonter respirer, mais peut tenir environ 15 minutes.
Écologie et répartition de l'hippopotame commun
Aire de répartition
L’hippopotame commun vit dans plusieurs régions d’Afrique.
Liste des pays
Habitat
L’hippopotame vit principalement dans les savanes et prairies tropicales et les forêts tropicales dans les lacs et les rivières, ainsi que dans les mangroves.
Régime alimentaire de l'hippopotame commun
Type de régime
Quasi totalement herbivore.
Nourriture et proies
L’hippopotame commun se nourrit quasi exclusivement d’herbe : il en broute jusqu’à 68 kg par jour. Il lui arrive également de se nourrir d’autres végétaux comme certaines plantes aquatiques.
Il semblerait également que certains hippopotames se nourrissent de viande, essentiellement des charognes. Ce comportement est cependant très rare.
Mode de vie de l'hippopotame commun
Comportement
Les hippopotames sont des animaux grégaires, qui vivent généralement en grands troupeaux, pouvant compter jusqu’à 100 individus. Ils ne sont pour autant pas réellement sociables : aucun lien ne les lie réellement, à l’exception des mères et de leurs filles, et une hiérarchie ne se crée réellement qu’à la période de reproduction.
Animaux territoriaux dans l’eau à la saison des amours, les mâles se battent pour déterminer lesquels pourront s’accoupler, et marquent leur territoire à l’aide de leurs excréments, qu’ils répandent où ils peuvent grâce au mouvement de leur queue. Dans chaque groupe, un mâle dominant impose en effet sa supériorité et s’accouple avec le plus de femelles possible.
Vie sociale
Les hippopotames sont des animaux principalement nocturnes. En effet, la chaleur de la journée les oblige à rester dans l’eau pendant les heures les plus chaudes de la journée, sa peau ne pouvant pas être exposée à des rayons trop puissants. Il se nourrissent et sont donc réellement actifs la nuit, où la fraîcheur leur permet de sortir de l’eau pour aller brouter.
Très agressifs, ces pachydermes n’hésitent pas à attaquer tout animal qu’il estime comme dérangeant, de son espèce comme d’une autre.
Cri et vocalises
Le cri des hippopotames ressemble à des grognements et des beuglements, qui leur servent à communiquer et imposer leur domination.
Prédateurs
De par leur taille et leur agressivité, les hippopotames adultes ne possèdent pas de réel prédateur, à l’exception des grands groupes de lions ou de crocodiles qui peuvent s’attaquer aux adultes esseulés.
Les petits sont quant à eux les proies des lions, des hyènes tachetées et des crocodiles.
Longévité
L’espérance de vie de l’hippopotame est de :
A l’état sauvage : 35 à 50 ans.
En captivité : jusqu’à 62 ans.
Reproduction de l'hippopotame commun
Type de reproduction
Vivipare
Habitudes reproductives
Polygame
Sevrage
Le jeune hippopotame est sevré à l’âge de 1 an, bien que le sevrage commence autour des 6–8 mois.
Maturité sexuelle
L’hippopotame commun est sexuellement mature à :
Femelle : 5 à 6 ans.
Mâle : 7 ans et demi en moyenne.
Période de reproduction
La saison des amours des hippopotames a lieu en été, à la fin de la saison des pluies.
Accouplement / Mise bas
Comme la mise bas, l’accouplement a lieu sous l’eau.
Gestation
8 mois environ.
Nombre de petits par portée
1 seul petit, plus rarement 2.
Taille et poids des petits
25 à 50 kg, l’un des plus lourds petits du monde animal (terrestre), pour environ 127 cm.
Menaces et conservation de l'hippopotame commun
Danger d'extinction (Statut UICN)
L’hippopotame commun est un animal Vulnérable (VU) selon l’UICN.
Population
On compte 125 000 à 150 000 hippopotames vivant à l’état sauvage environ.
La population mondiale d’hippopotames communs est actuellement stable.
Menaces
Les menaces pesant sur l’hippopotame commun sont :
Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, agriculture, réchauffement climatique, …
Menaces directes : chasse et braconnage pour sa viande et ses dents.
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