octobre 09, 2024

L'homme et la vie ( Les transports au service du développement )

Dans les pays en développement, les transports favorisent la croissance économique et l’inclusion sociale. Voici comment les projets de transport améliorent la qualité de vie dans le monde – et luttent contre les émissions qui engendrent les changements climatiques. Le secteur des transports est un maillon essentiel du développement. Source de richesse, d’égalité et de bien-être, les transports revêtent une importance cruciale pour toute nation, a fortiori pour les pays moins développés. Dans les pays les plus pauvres, où la plupart des gens ne possèdent pas de voiture, l’amélioration des transports publics est essentielle à la croissance économique et à une bonne qualité de vie. De nombreux pays en développement manquent souvent de ressources pour planifier et mettre en œuvre efficacement des projets de transport vitaux. La Banque européenne d’investissement propose des programmes d’assistance technique pour soutenir et renforcer les capacités des autorités et des entreprises qui gèrent des projets de transport dans le monde entier. L’année dernière, la Banque a soutenu l’intégration et la décarbonation des transports à Madagascar, en Égypte, au Malawi et en Inde. La banque de l’UE finance des projets qui favorisent la sécurité et l’égalité d’accès aux tramways, aux trains et aux autobus, notamment pour les femmes, les jeunes et les personnes âgées. Les projets de transport doivent être conçus en tenant compte des besoins de ces groupes. La sécurité et l’égalité d’accès aux transports renforcent les chances de chacun. La Banque joue un rôle important en transformant le secteur des transports et en faisant de l’équité entre les sexes un volet important de la planification des projets. Le rôle des transports dans le développement économique, social et environnemental est fondamental. Ils permettent d'améliorer l'accès aux ressources, aux marchés, à l'éducation et aux services de santé, tout en facilitant les échanges économiques et culturels entre différentes régions. Voici plusieurs aspects En résumé, un système de transport efficace et durable est essentiel pour favoriser le développement sous toutes ses formes : il soulage les gens, stimule l'économie et peut même contribuer à la protection de l'environnement lorsqu'il est bien. Transports : le défi écologique des nouvelles mobilités Vélo, trottinette, covoiturage, autopartage... Depuis les premiers Vélib', les solutions de mobilités douces se sont multipliées dans les grandes villes avec de nouveaux services accompagnés par l'essor de l'électrique. Mais ces évolutions limitées territorialement peinent à modifier les usages qui se portent encore largement sur la voiture. Le vélo, une alternative encore cantonnée aux zones urbaines Depuis l'arrivée des premiers Vélib', la pratique urbaine du vélo pour les trajets quotidiens progresse, en particulier dans les centres villes de plus de 100 000 habitants où 60% des distances parcourues sont inférieures à cinq kilomètres. De 2015 à 2020, la part d’actifs à vélo a progressé de 2 points dans les communes-centres (de 4 à 6%). Les villes novatrices dans l'aménagement urbain pour la pratique du vélo comme Grenoble et Strasbourg comptent 17% d'usagers quotidiens. À l’échelle de l’ensemble du territoire cette progression est plus modeste (+0,9 point), le vélo représentant 2,9% des modes de déplacement. Quelles solutions d’avenir ? Si ces nouveaux services, essentiellement urbains, pèsent encore peu en rapport aux 75% d'automobilistes quotidiens, l’Observatoire des mobilités émergentes note une inflexion de l'utilisation de la voiture pour les trajets journaliers. Le développement des services de mobilité, même s’il s’agit d’une pratique encore clivante, gagne peu à peu les populations et fait reculer l’idéal de la possession d’une voiture. Interrogés sur leur utilisation de la voiture, 10% des automobilistes se disent ouverts à un usage serviciel (autopartage, location ponctuelle) et 7% seraient prêts à se passer de voiture s'il disposent d'une alternative viable. Cette même étude fait état d'une progression des "agilités" pour les déplacements du quotidien dans les villes de plus de 100 000 habitants avec une hausse de la multimodalité (+8 points) dans un contexte où les contraintes liées aux déplacements professionnels se desserrent avec le télétravail. Cependant, ces évolutions restent cantonnées aux zones urbaines. Dans les communes rurales 66% des habitants jugent encore insuffisante l’offre en transports et seuls 17% disent pouvoir choisir entre plusieurs modes de mobilité rapporte l'Ademe, malgré les politiques de décentralisations engagées avec la régionalisation des AOM. Tous types de territoires confondus, deux tiers des automobilistes disent ne pas disposer d’alternatives viables pour leur trajet quotidien en raison de contraintes personnelles (éloignement au lieu de travail, multiplicité des trajets à réaliser dans la journée, nécessité de déposer des enfants à l’école...). L'arrêt de la fabrication des véhicules à moteur thermique prévu pour 2040 dans la loi LOM accélère la transition vers les véhicules hybrides ou électriques. De nouvelles solutions de transports sont à l’étude (véhicules autonomes, taxis drones, véhicules à énergie hydrogène...).

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