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novembre 01, 2024
Votre vie et sante d'abord ( Une nouvelle découverte sur la voie de la prévention d’Alzheimer )
Une équipe de chercheurs de l’université KU Leuven et de l'institut flamand de Biotechonologie (VIB), en Belgique, a identifié des inhibiteurs spécifiques qui pourraient prévenir la perte de cellules nerveuses chez les souris atteintes de la maladie d'Alzheimer, selon une étude publiée jeudi.
Ces découvertes ouvrent de nouvelles perspectives dans la recherche de thérapies susceptibles d’arrêter ou de prévenir l’accumulation de lésions cérébrales provoquées par la maladie d’Alzheimer, affirme cette étude publiée dans la revue scientifique Science Translational Medicine.
La maladie d’Alzheimer se caractérise par l’accumulation de plaques bêta-amyloïdes et par l’agglutination de « protéines tau » dans le cerveau. Cette accumulation perturbe la communication cellulaire et entraîne la mort des cellules nerveuses, d’où la dégradation des capacités cognitives et la perte de mémoire pour lesquelles la maladie est connue.
La nouvelle étude menée, entre autres, par le professeur Bart De Strooper, du VUB-KU Leuven Centre for Brain Research, a examiné comment la perte de cellules nerveuses pourrait être évitée à l’aide d’inhibiteurs spécifiques.
Les chercheurs se sont penchés sur plusieurs sortes de souris, en s’appuyant sur les recherches qu’ils avaient menées l’année dernière, lorsqu’ils ont cartographié certains déclencheurs qui provoquent la fameuse nécroptose dans les cellules, le processus de réactions biochimiques successives qui entraînent la mort des cellules nerveuses.
Pour comprendre ce processus et la façon de le stopper, l’équipe de recherche a étudié le rôle de la nécroptose dans plusieurs sortes de souris atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont alors constaté que la nécroptose était activée chez les souris présentant des agglutinations de « protéines tau », mais pas chez les souris ne présentant que des plaques amyloïdes.
Ces résultats suggèrent qu’il existe une forme retardée de nécroptose liée à la maladie et activée par une forme spécifique de « tau ».
La maladie d’Alzheimer est à l’origine de 60 à 70 % des cas de démence. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), environ 55 millions de personnes dans le monde souffrent de démence, dont environ 220.000 en Belgique.
Découverte révolutionnaire sur Alzheimer : une nouvelle voie de traitement identifiée
Une découverte révolutionnaire dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer vient d'être annoncée. Des scientifiques ont identifié un mécanisme innovant impliquant les astrocytes, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques. Cette percée pourrait transformer radicalement notre approche du traitement de cette maladie neurodégénérative dévastatrice. Quelles sont les implications de cette avancée pour les millions de personnes touchées par Alzheimer ?
La maladie d'Alzheimer, fléau du vieillissement cérébral, pourrait bientôt connaître un tournant majeur dans son traitement. Une équipe internationale de chercheurs a récemment mis en lumière un nouveau mécanisme impliquant les astrocytes, ces cellules non neuronales du cerveau longtemps négligées dans la recherche sur Alzheimer. Cette découverte, publiée en juillet 2024 dans la revue Molecular Neurodegeneration, offre un espoir inédit pour les patients et leurs familles. Plongeons dans les détails de cette avancée scientifique prometteuse et ses potentielles répercussions sur la prise en charge de la maladie.
Les astrocytes : nouveaux héros inattendus contre Alzheimer
Jusqu'à présent, la recherche sur la maladie d'Alzheimer se concentrait principalement sur les neurones. En revanche, cette étude révèle le rôle crucial des astrocytes dans l'élimination des protéines toxiques responsables de la maladie. Les astrocytes, grâce à un processus appelé autophagie, sont capables d'éliminer efficacement les protéines bêta-amyloïdes, principales coupables de la formation des plaques caractéristiques d'Alzheimer.
L'autophagie, mécanisme cellulaire de « nettoyage », permet aux cellules de dégrader et recycler leurs propres composants. Dans le cas des astrocytes, ce processus s'avère particulièrement efficace pour éliminer les agrégats toxiques de protéines. Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblant spécifiquement ces cellules gliales.
Voici les principaux avantages de l'autophagie astrocytaire dans la lutte contre Alzheimer :
élimination efficace des protéines bêta-amyloïdes ;
réduction de l'inflammation cérébrale ;
protection des neurones environnants ;
amélioration potentielle des fonctions cognitives.
Une approche novatrice pour le traitement d'Alzheimer
L'étude, menée par le Dr Hoon Ryu de l'Institut coréen des sciences et technologies (Kist) en collaboration avec des chercheurs internationaux, a démontré que l'activation de gènes spécifiques liés à l'autophagie dans les astrocytes permet de réduire significativement les symptômes de la maladie d'Alzheimer. Cette approche innovante se démarque des traitements traditionnels centrés sur les neurones.
Les chercheurs ont observé que l'expression de gènes régulant l'autophagie (LC3B et SQSTM1) dans les astrocytes entraîne une élimination efficace des protéines bêta-amyloïdes. Plus impressionnant encore, cette activation génique dans l'hippocampe, région cérébrale cruciale pour la mémoire, a conduit à une diminution des symptômes neuropathologiques.
Le tableau suivant résume les effets observés de l'autophagie astrocytaire :
Mécanisme
Effet observé
Activation des gènes d'autophagie
Élimination accrue des protéines toxiques
Ciblage de l'hippocampe
Amélioration des fonctions mnésiques
Réduction des agrégats protéiques
Diminution de l'inflammation cérébrale
Perspectives futures et implications thérapeutiques
Cette percée scientifique ouvre la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques prometteuses. Les chercheurs envisagent désormais de développer des traitements ciblant spécifiquement la fonction autophagique des astrocytes. L'objectif est de prévenir ou d'atténuer les symptômes de la démence en stimulant ce mécanisme naturel de nettoyage cérébral.
Le Dr Suhyun Kim, premier auteur de l'étude, souligne l'importance de cette découverte : « Nos résultats montrent que l'autophagie astrocytaire restaure les dommages neuronaux et les fonctions cognitives dans le cerveau atteint de démence. Nous espérons que cette étude fera progresser notre compréhension des mécanismes cellulaires liés à l'autophagie et contribuera aux futures recherches sur l'élimination des déchets par les astrocytes et le maintien de la santé cérébrale ».
Les prochaines étapes de la recherche incluront :
Le développement de molécules ciblant spécifiquement l'autophagie astrocytaire.
La réalisation d'études précliniques pour évaluer l'efficacité et la sécurité de ces approches.
L'exploration de potentielles combinaisons thérapeutiques avec les traitements existants.
Cette avancée majeure dans la compréhension des mécanismes cellulaires impliqués dans la maladie d'Alzheimer offre un nouvel espoir pour les millions de personnes touchées par cette pathologie dévastatrice. En ciblant les astrocytes plutôt que les neurones, les chercheurs ouvrent la voie à une approche radicalement nouvelle du traitement de la démence, promettant potentiellement des résultats plus efficaces et moins d'effets secondaires.
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