novembre 05, 2024

Homme et vie ( Top 10 des plantes les plus toxiques pour les animaux de compagnie )

=====Dans notre écosystème, un grand nombre de végétaux présentent une toxicité pour nos petits compagnons. Et si certaines de ces plantes nous sont familières, d’autres demeurent méconnues. Voici le top 10 des plantes les plus toxiques pour les animaux de compagnie. =====Amoureux des plantes : si vous vivez avec un animal de compagnie et que vous possédez ces végétaux dans votre jardin, prudence ! Le laurier-rose Cet arbuste de la famille des Apocynacées, très présent dans les jardins, est toxique pour toutes les espèces animales, y compris les oiseaux. L’ingestion de cette plante peut causer des troubles digestifs, nerveux et cardiaques, se manifestant par une variété de symptômes comme des vomissements, une hypersalivation, des convulsions ou des douleurs abdominales. Le ficus Le ficus, une plante ornementale couramment présente dans nos intérieurs, possède une toxicité due à sa sève, hautement irritante. Les symptômes associés à une intoxication comprennent des vomissements, des diarrhées, des irritations de la bouche ainsi qu’une hypersalivation. En cas de projection de la sève dans les yeux, cela peut aussi entraîner des dommages à la cornée. Chez les chats, l’ingestion de cette plante peut provoquer un gonflement de la face ainsi que des atteintes rénales. Le lys Le lys fleurit généralement pendant l’été et peut être mortel pour les chats, qui y sont plus sensibles que les chiens. Les symptômes associés à son ingestion englobent des vomissements, une insuffisance rénale (arrêt de la production d’urine), une perte d’appétit, une hypersalivation, des troubles gastro-intestinaux et des convulsions. Le muguet Le muguet, qui appartient à la même famille que le lys, est généralement offert en cadeau au mois de mai lors de sa période de floraison. Les symptômes liés à l’ingestion de muguet incluent des troubles cardiaques et digestifs, des irritations de la bouche ainsi que des problèmes rénaux, particulièrement chez les chats. L’if L’if, une plante d’extérieur souvent utilisée pour les haies de jardins, est l’une des plus dangereuses pour les animaux. Il est ainsi fortement déconseillé d’en planter si vous possédez des animaux de compagnie. Les symptômes associés à une intoxication comprennent une paralysie, des troubles nerveux et digestifs, une somnolence et même une dépression. L’hortensia L’ensemble de cette plante présente une toxicité pour les animaux de compagnie, surtout ses bourgeons et ses feuilles. Les symptômes observés incluent une hypersalivation, des vomissements, des douleurs abdominales et des diarrhées. En cas d’ingestion significative, des troubles cardiaques et nerveux peuvent aussi se manifester. Le jasmin étoilé Le jasmin étoilé est une plante grimpante qui fleurit au printemps, et celle-ci est potentiellement nocive pour tous les petits animaux de compagnie. Une intoxication se manifeste par des épisodes de vomissements, des troubles digestifs et une sensation de fatigue. ⋙ Top 10 des plantes carnivores les plus étranges Le rhododendron Le rhododendron et l’azalée, appartenant à la même famille des Éricacées, sont des plantes d’extérieur hautement toxiques pour toutes les espèces animales. Les symptômes associés à une intoxication incluent ici des troubles digestifs, des convulsions, une paralysie, une toux et des altérations de la démarche. Le gui Les signes cliniques d’une intoxication au gui, qui peut malheureusement être fatale, se manifestent dans les heures suivant l’ingestion de ses baies et varient en fonction de la quantité absorbée. Les symptômes comprennent une salivation excessive, des vomissements, une diarrhée hémorragique et parfois des troubles neurologiques. Le spathiphyllum Le spathiphyllum, également appelé Fleur de lune, est une plante très commune dans les intérieurs. Or, sa sève contient des substances irritantes et très toxiques pour les animaux de compagnie. Les symptômes (vomissements, diarrhées, difficultés respiratoires…) peuvent se manifester jusqu’à deux semaines après son ingestion.

Homme et vie ( Quelles sont les règles pour voyager en avion avec un animal de compagnie ? )

=====En mars dernier, la compagnie aérienne Easyjet a refusé au chien guide de Timothée Adolphe, champion handisport français (champion du monde du 400m et vice-champion paralympique), d’embarquer avec lui à bord. Bien qu’il ait tenté de faire valoir ses droits, le champion a été contraint d’emprunter un vol Air France alors que son chien remplissait tous les critères. L’occasion de rappeler les règles pour voyager avec un animal. =====Si vous voyagez avec un chien, un chat ou un furet, les règles sont les mêmes dans tous les pays d’Europe (à part quelques exceptions que nous détaillerons). L’animal doit avoir un passeport européen indiquant notamment la vaccination contre la rage. Bien évidemment, l’animal doit être à jour de ses vaccinations et être identifié par un tatouage clair et lisible (si cela a été fait avant le 3 juillet 2011). Après 2011, l’identification doit être faite par puce électronique. Pensez à emporter avec vous le certificat d’identification. =====Voyager avec un animal de compagnie : des cas particuliers en Europe Pour l’Irlande, la Finlande et Malte, il existe des conditions supplémentaires : l’animal doit avoir plus de trois ans et un traitement contre les vers parasites doit lui être donné entre 12 et 24h avant le départ (cet acte doit être certifié par le vétérinaire qui lui a administré le traitement). =====Dans le cas où vous voudriez vous rendre au Royaume-Uni ou à Malte avec un chien, l’entrée sur le territoire ne peut pas se faire que par un moyen de transport autorisé (interdiction d’arriver par bateau privé par exemple). =====Voyager hors de l’Union européenne avec un animal : quelles sont les règles ? Pour voyager à l’extérieur de l’Union Européenne, il est impératif de se renseigner précisément sur la législation en vigueur dans le pays de destination (quarantaine, formulaires à remplir, tests à réaliser en amont…). Normalement, il est possible d’obtenir ces renseignements auprès de l’Ambassade de France du pays de destination. Identification et vaccination sont obligatoires Toutefois, il faudra au moins que l’animal soit identifié et possède un certificat de vaccination antirabique en cours de validité (vérifiez bien que ces dates couvrent l’intégralité de votre voyage). Le carnet de vaccination doit impérativement être à jour. Par ailleurs, il faudra vous procurer un “certificat international de bonne santé” dans les jours précédant votre départ. Pour éviter toute mauvaise surprise, il est conseillé de faire tester l’efficacité du vaccin contre la rage dans un laboratoire reconnu et agréé avant de partir. Ce test sert à mesurer les anticorps antirabiques. Si jamais vous confiez votre animal pendant le voyage, n’oubliez surtout pas d’indiquer l’adresse temporaire de l’animal dans le “Fichier National d’Identification”. Cela vous évitera bien des désagréments. Quelles conséquences pour les contrevenants ? Dans l’hypothèse où les certificats ne seraient pas à jour, l’animal peut être placé en quarantaine ou renvoyé dans le pays de départ. Ou bien, si les deux premières possibilités ne sont pas envisageables, il peut être euthanasié. Nous vous conseillons donc d’être très vigilants et précis sur les dates et les réglementations. Ces trois options sont à la charge financière du propriétaire. =====Voyage avec un animal : le cas particulier d’une personne à mobilité réduite, aveugle ou malvoyante Si vous êtes une personne à mobilité réduite ou souffrez d’une déficience visuelle, votre chien guide ou chien d’assistance peut voyager gratuitement avec vous à condition qu’il remplisse les critères habituels : passeport, vaccinations à jour et puce électronique ou tatouage. Il faut par ailleurs que le chien ait été formé dans une école de Chiens Guides reconnue dans le monde. =====Voyage avec un animal : des règles différentes en train et en avion Mais si vous êtes amené à voyager avec votre animal de compagnie en train, sachez qu'il existe, là encore, des règles bien précises. Quelques informations pratiques pour l’avion Les règles d’admission d’un animal en cabine varient selon les compagnies aériennes. Air France/KLM par exemple accepte les animaux jusqu’à un maximum de 8 kg (cage ou sac compris). Au-delà, l’animal doit voyager en soute. Le voyage en soute se fait obligatoirement dans une cage homologuée que vous pouvez acheter directement auprès de la compagnie aérienne ou dans le commerce (veillez bien à ce qu’elle soit homologuée et porte la certification IATA “International Air Transport Association”). ⋙ SNCF : pour les animaux de compagnie, vous devrez désormais payer un tarif unique Quelques informations pratiques pour le train Chiens, chats et NAC (ce qu’on appelle les Nouveaux Animaux de Compagnie, notamment les rongeurs) sont acceptés dans les trains. Le prix du billet dépend du poids de l’animal. S’il fait moins de 6kg, l’animal peut voyager dans une caisse sur les genoux de son propriétaire. Au-delà de 6kg, le chien doit être tenu en laisse et muselé. Le tarif correspond généralement dans ce cas à 50% du billet de 2de classe.

Homme et vie ( Est-ce que le cheval n'est pas un animal de compagnie ? )

=====Le cheval, noble et majestueux, a accompagné les humains depuis des millénaires dans des tâches diverses : travail agricole, transport, guerres, et loisirs. Mais cette relation unique nous amène à nous poser la question suivante : peut-on vraiment considérer le cheval comme un "animal de compagnie" au même titre qu'un chien ou un chat 1. Un animal de c Les animaux de compagnie classiques comme les chats et les chiens vivent généralement dans nos maisons, partagent notre quotidien, et sont facilement intégrés dans nos foyers. En revanche, le cheval, de par sa taille et ses besoins spécifiques, ne peut pas être accueilli de cette manière. Il nécessite de grands espaces, des installations adaptées (écuries, pâturages), et des soins particuliers qui font de lui un compagnon différent, mais pas domestiqué au même degré. 2. Une relation plus distante mais Les propriétaires de chevaux partagent souvent un lien profond avec leurs animaux. Le cheval est un compagnon avec qui l'on peut tisser des liens de confiance et de compréhension, mais qui exige un type de relation basé sur la communication et le respect de ses besoins naturels. Contrairement aux animaux de compagnie traditionnels, qui se plient plus facilement à notre mode de vie, le cheval garde une part de « liberté » due à sa nature grégaire et à ses instincts sauvages. 3. Des besoins spécifiques et Contrairement aux animaux de compagnie traditionnels, les chevaux ont des besoins complexes en termes d'alimentation, d'espace et de soins. Ils maintiennent des pâturages, de l'exercice régulier, et des soins constants (maréchal-ferrant, vétérinaire, alimentation adaptée). Ces exigences font du cheval un compagnon exigeant et souvent coûteux, impliquant un investissement consi 4. Un lien Les chevaux ne sont pas des animaux domestiques "au foyer", mais ils jouent néanmoins un rôle affectif fort pour leurs propriétaires. La relation entre un cavalier et son cheval est souvent empreinte d'émotions profondes, mais cette connexion diffère de celle que l'on peut avoir avec un chien ou un chat qui partage notre quotidien. La relation est marquée par le respect mutuel, l'attachement, et parfois même la dépendance, mais elle demeure plus distante et moins "familiale" dans le sens où nous n'habitons 5. Compagnon de sport Pour beaucoup, le cheval est avant tout un compagnon de loisirs ou de sport. Les cavaliers passent de longues heures à s'entraîner, à entretenir leur cheval, et à vivre des expériences uniques (concours, randonnées). Cette relation est plus orientée vers l'activité en plein air et les objectifs partagés, plutôt que vers le simple lien de compagnie. Dans ce contexte, le cheval est davantage vu comme un partenaire de sport ou un animal de travail, mais il fait tout de même partie de la famille élargie pour ses propriétaires. Conclusion : Un "compagnon", mais pas un "animal de compagnie" au soi En somme, bien que le cheval occupe une place importante dans la vie de ses propriétaires, il est difficile de le classer parmi les animaux de compagnie traditionnels. Il est un compagnon de vie, de sport, et de partage, mais sa nature, ses besoins, et sa place physique et symbolique en font un animal à part. Le cheval incarne une relation unique, mais demeure avant tout un animal qui mérite de vivre dans un environnement adapté à sa nature et à ses instincts, loin de nos intérieurs et de nos habits. =====Depuis quarante ans, ses spectacles reposent sur une parfaite harmonie entre des chevaux, leurs cavaliers et la musique. Pour y parvenir, Bartabas, fondateur du théâtre équestre Zingaro, a toujours privilégié une complicité respectueuse de ses montures près desquelles il vit au quotidien. =====Écuyer, metteur en scène, scénographe et réalisateur, Bartabas le Furieux, comme il se surnomme, marche, pense et danse avec les chevaux. Au fil des années, l’homme a su tisser des relations de travail intimes, physiques, avec ces êtres qui le fascinent et qu’il a nommés Hidalgo, Zingaro, Chaparro, Quixote, Félix, Lautrec… Depuis son campement du fort d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), où il vit avec ses chevaux et conçoit ses spectacles, il invente une nouvelle forme de théâtre équestre depuis maintenant plus de quatre décennies. Comme il l’écrit dans son autobiographie D'un cheval l'autre l’autre (Gallimard, 2020) : «Ici, pas de rôles ni de romances, personne ne se déguise en autre chose que lui-même. Ce sont de vrais gens et de vraies bêtes qui se jouent de la vie.» =====Le cheval a été un compagnon dans la guerre comme dans la paix, un moyen de transport, de travail, mais le XXIe siècle sera celui où l’homme l’a abandonné. Les seuls espaces où le cheval existe encore dans nos vies sont le loisir et le sport. Il ne fait plus partie de notre quotidien, alors qu’il y a cinquante ans à peine, tout le monde avait une idée lointaine de comment soigner ou monter un cheval. Dans notre société où tout doit avoir une valeur, les races qui n’ont pas d’utilité économique disparaissent. Voilà pourquoi je défends toute discipline qui permettra au cheval de perdurer. Grâce aux courses, le pur-sang continue d’exister, par exemple. Par ailleurs, sacré paradoxe, les chevaux lourds comme l’ardennais, le boulonnais et le percheron, qui sont toujours un peu utilisés dans l’entretien des vignes et des forêts, et dans mes spectacles, auraient disparu depuis longtemps sans la boucherie chevaline. =====Qu’est-ce que l’humain a perdu en s’éloignant des chevaux ? Moi qui côtoie les chevaux tous les jours, je peux le dire : l’humain a beaucoup perdu. Grâce à eux, j’ai appris à écouter, à respecter l’autre, à le comprendre en observant son comportement. Aujourd’hui, on souffre collectivement de ne pas pouvoir entrer dans la culture des autres, dans la religion des autres. Vivre avec le cheval, c’est comprendre au-delà des langues, entrer dans un monde sans en avoir les clés. Il nous enseigne une rigueur, une écoute, un respect du travail. Le cheval m’a appris aussi à respecter mon instinct en tant qu’artiste. Quand je travaille avec eux, le matin, je n’analyse pas, je ne réfléchis pas, je sens ce qui marche ou non. ====Dans votre autobiographie, en parlant de votre relation à votre cheval Zingaro, vous écrivez : «Cette nuit-là, nous avons fait un pacte : j’allais contaminer son animalité et il allait me permettre d’exister parmi les hommes…» Que vouliez-vous dire par là ? =====Le cheval est comme un miroir, un révélateur de ce que vous êtes. Il vous renvoie à ce que vous êtes capable de donner. Il n’y a pas de bons ou de mauvais chevaux, pas de bons ou de mauvais humains. Au théâtre Zingaro, je reçois des chevaux avec un passé. J’essaie de comprendre ce qu’ils ont vécu. Certains ont subi des actes répréhensibles et ont construit une carapace. Quand vous décidez de travailler avec un cheval, vous devez instaurer une complicité, un vocabulaire, une grammaire. Si vous êtes capable d’avoir un comportement brutal et dominateur, il vous renverra une image soumise ou révoltée. Si vous choisissez la sensibilité, l’amour, il vous renverra à la même chose. C’est cela, pour moi, l’art équestre. =====J’ai travaillé vingt-cinq ans avec certains d’entre eux, alors que la retraite arrive souvent plutôt vers 15 ans dans les sports équestres. Mes vieux danseurs étoiles, j’aime les garder avec moi, même pour cinq minutes de spectacle. À la fin, c’est du cristal que l’on sort du box. Vous passez une vie à construire avec eux. Alors, quand ils vous quittent, vous perdez une partie de vous-même. Dans mon cas, je ne pourrai jamais plus retrouver qui j’étais avec Zingaro. Bien sûr, même si c’est ma passion, je ne suis pas dans la béate contemplation. Je fais très attention à garder un rapport de travail avec mes chevaux. C’est tous les jours un échange mutuel, rien n’est magique, tout est du travail. Pour moi, le cheval n’est pas un animal de compagnie : il ne doit pas entrer dans un état de dépendance. Je suis allé rendre visite à un cheval que j’avais mis à la retraite, il y a quelque temps. Il ne m’a pas reconnu, il était redevenu un simple cheval dans un pré. Au lieu de m’attrister, cela m’a réjoui. Je pense que c’est très important que mes chevaux ne me soient pas inféodés. =====Comment abordez-vous un cheval qui n’a jamais été monté ? En France, comme dans les pays du Maghreb, le cheval est une ressource rare et cela fait longtemps que nous versons dans l’éthologie [le dressage par l’étude du comportement animal], que des pays comme les États-Unis, où l’animal était jusqu’alors un outil de travail parmi les autres, découvrent seulement aujourd’hui. Le premier contact se fait ainsi. Le cheval arrive, tu commences à pied, tu l’observes, un rapport se crée les yeux dans les yeux. Quelque chose passe dans la voix, le son, sans phrases construites. Puis dans les déplacements. Et par la suite, le cheval te lit dans ton assiette, ton bassin, tes jambes. C’est plus qu’une mécanique, c’est une écoute. Je me sens au service de mes chevaux. =====Vous vivez juste à côté de vos chevaux, votre caravane jouxte les box. Pourquoi ? Parce qu’il faut que je sois là pour eux qui n’ont pas choisi d’être là. J’ai voulu les amener dans mon monde et j’en suis responsable. Un cheval, c’est comme un enfant de 5 ans qui peut renverser des choses dans son box, se coincer, se blesser si vous l’attachez mal, avoir peur. Pour moi, c’est un engagement de vie, de troupe. Même si je monte moins, j’ai besoin de ce dialogue du matin avec les chevaux, qui va me permettre d’avoir un rapport plus ou moins normal avec mes congénères le reste de la journée.

Homme et vie ( Voici pourquoi il ne faut pas avoir d'espèce exotique comme animal de compagnie )

=====La popularité des animaux exotiques comme animaux de compagnie s'est accumulée ces dernières années, attirant ceux qui recherchent un animal hors du commun, qu'il s'agisse de serpents, de perroquets rares, de singes ou même d'araignées tropicales. Pourtant, cette tendance comporte de nombreux risques, tant pour l'animal que pour son propriétaire. Voici pourquoi il est fortement déconseillé de posséder un animal exotique comme compagnon de vie. 1. Bien-être de l'animal Les animaux exotiques proviennent souvent d'environnements spécifiques qu'ils sont parfaitement adaptés, comme les forêts tropicales, les déserts ou les savanes. Reproduire de telles conditions en captivité est pratiquement impossible. Le manque d'espace, de lumière naturelle, et la difficulté de recréer des températures ou d'assurer une alimentation appropriée peuvent sérieusement affecter leur santé et leur bien-être. De nombreux animaux exotiques souffrent de stress, de maladies ou d'une durée de vie raccourcie lorsq 2. Risque Certains animaux exotiques peuvent être porteurs de maladies transmissibles à l'homme, comme la salmonellose, la rage, ou la psittacose (provoquée par des oiseaux exotiques). Les singes, par exemple, peuvent transmettre des virus dangereux pour les humains. Ces maladies zoonotiques, c'est-à-dire transmissibles entre animaux et humains, représentent un danger sanitaire pour la famille et 3. Risques Les animaux exotiques peuvent devenir imprévisibles, même après des années de vie domestique. Leur instinct naturel est parfois plus fort que les tentatives de domestication, ce qui peut mener à des comportements agressifs ou dangereux. Certains reptiles ou félins exotiques, une fois adultes, peuvent représenter un risque pour leur propriétaire, les visiteurs ou même d'autres animaux de la maison. 4. La capture et le commerce d'animaux exotiques participent souvent à la destruction de l'habitat naturel et au déclin des populations sauvages. La demande pour des animaux rares encourage les trafics illégaux, mettant en danger des espèces menacées. En possédant un animal exotique, même légalement, on participe activement à la demande qui alimente ce marché. 5. L'abandon et la pro Beaucoup de propriétaires, une fois confrontés aux difficultés de s'occuper d'un animal exotique, finissent par les relâcher dans la nature, pensant bien faire. Cependant, ces espèces ne sont pas adaptées à leur nouvel environnement, où elles peuvent devenir des espèces envahissantes, mettant en péril les espèces locales. Par exemple, certaines tortues et poissons tropicaux libérés se multiplient rapidement, provoquant des déséquilibres écologiques et menaçant les écosystèmes. 6. De Pour ceux qui aiment les animaux, il existe de nombreuses alternatives aux espèces exotiques. Les animaux domestiques traditionnels comme les chats, les chiens et les petits rongeurs offrent tout autant de compagnie et sont mieux adaptés à la vie de maison. Par ailleurs, adopter des animaux provenant de refuges contribue à la cause animale et garantit un choix éthique. Conclusion Posséder un animal exotique peut sembler amusant, mais les défis et les risques liés à cette pratique sont importants. En plus des impacts écologiques et éthiques, cela représente des dangers pour la santé, la sécurité et le bien-être des deux parties. En réfléchissant aux besoins et aux exigences de chaque espèce, il devient évident qu'il est préférable de laisser les animaux exotiques vivre dans leur habitat naturel, là où ils sont vrais. =====Les espèces exotiques seraient un vrai danger pour l'environnement et les humains. Il est donc déconseillé de posséder de telles espèces comme animaux de compagnie. =====Elles ont beau être parfois mignonnes - au point parfois de vouloir en adopter -, les espèces exotiques envahissantes sont une menace pour la biodiversité et le bien-être humain. Et le problème n'est pas près de s'arranger si l'on n'intervient pas, leur nombre étant en hausse dans le monde. Voici la conclusion d’un récent rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) sur l’impact mondial des espèces exotiques envahissantes. =====Les espèces exotiques, un fléau mondial ? Comme l'indique le rapport, ce sont plus de 37 000 animaux, plantes et autres organismes vivants qui ont été introduits par les activités humaines (les voyages, la navigation et le commerce) dans des environnements qui ne sont naturellement pas les leurs. Ces espèces se sont ensuite établies dans leurs nouveaux habitats. Parmi elles, 3 500 sont devenues des espèces exotiques envahissantes, "menaçant gravement à la fois leurs nouveaux écosystèmes et les contributions de la nature à la santé et au bien-être des populations". =====Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) rappelle également que les espèces exotiques envahissantes ont contribué à 60% des extinctions mondiales enregistrées. "Ils sont l’un des cinq principaux facteurs directs de perte de biodiversité à l’échelle mondiale, avec les changements dans l’utilisation des terres et des mers, l’exploitation directe des organismes, le changement climatique et la pollution". Elles contribuent également à l'accroissement des inégalités mondiales, les personnes vivant le plus près de la nature étant celles qui sont le plus affectées. =====A cela s'ajoute également une facture très salée. "Le coût économique mondial des espèces exotiques envahissantes aurait dépassé 423 milliards de dollars par an en 2019, avec des coûts au moins quadruplés chaque décennie depuis 1970. En effet, ces espèces peuvent transmettre des maladies, anéantir les cultures ou le bétail et contaminer les réserves d’eau et de nourriture", détaille l'IFAW. Les animaux exotiques de compagnie, à éviter "Chez IFAW, nous considérons comme animal de compagnie exotique tout animal sauvage non domestiqué gardé comme animal de compagnie. Dans le commerce des animaux exotiques, les animaux peuvent être capturés dans leur habitat naturel ou élevés en captivité et finir dans un salon à l’autre bout du monde", indique l'organisation dans un communiqué. =====Nombre d'entre eux ont ensuite une vie de misère - ou meurent - car leurs nouveaux propriétaires ignorent leurs besoins complexes. De plus, certains parviennent à s'échapper, ou sont abandonnés dans la nature, car ils coûtent trop cher, ou deviennent difficiles à entretenir. "La fuite ou la libération d’animaux exotiques dans la nature est d'ailleurs l’un des principaux moyens par lesquels les espèces exotiques s’établissent dans de nouveaux environnements", révèle l'IFAW. =====Avant de continuer : "Cela est non seulement préjudiciable aux animaux eux-mêmes, mais peut également nuire à des écosystèmes entiers. Dans la nature, les espèces exotiques rivalisent avec les espèces indigènes pour les ressources et peuvent modifier leurs nouveaux écosystèmes avec des conséquences terribles sur la biodiversité. Les pythons de Birmanie, par exemple, sont originaires d’Asie du Sud-Est mais sont devenus un animal de compagnie populaire en Floride. Quelques pythons se sont échappés et des milliers d'entre eux vivent désormais dans les Everglades, rivalisant avec les animaux indigènes pour la nourriture et s'attaquant aux espèces menacées. La capture d’animaux sauvages peut également déséquilibrer leurs écosystèmes d’origine et menacer les efforts de conservation". A noter, enfin, que les animaux exotiques peuvent être porteurs de maladies zoonotiques, qui peuvent parfois être mortelles.

Homme et vie ( Une invasion silencieuse : L'essor de l'araignée géante au Royaume-Uni )

====Depuis quelques années, une espèce d'araignée géante, peu commune en Europe, prospère dans les paysages du Royaume-Uni. Il s'agit de l'araignée de la bruyère géante ( Eratigena atrica ), Origine et Introduction au Royaume-Uni L'araignée de la bruyère géante a été introduite au Royaume-Uni par le biais du commerce maritime, ayant voyagé discrètement dans des cargaisons de matériaux et de produits. En s'installant dans les zones boisées et rurales d'abord, elle a ensuite trouvé son chemin vers les espaces urbains, attirée par la chaleur et les sources de nourriture dans les maisons britanniques. Description Physique L'araignée de la bruyère géante est imposante avec une envergure pouvant atteindre jusqu'à 7-10 centimètres. Elle possède des pattes longues et robustes, d'un brun foncé, et un corps poilu, souvent intimidant pour ceux qui la croisent. Bien que sa taille soit impressionnante, cette araignée est en réalité inoffensive pour l'homme, car son venin est faible et ses morsures rares. Comportement et mode de vie Ces araignées résident principalement dans les recoins sombres et humides des bâtiments ou sous les pierres en milieu rural. Elles se nourrissent de petits insectes nuisibles comme les mouches et les acariens, ce qui en fait de précieux alliés pour les propriétaires souhaitant éviter l'usage de pesticides. Adaptation et Succès Écologique La capacité de l'araignée géante à résister aux variations de température, à se reproduire rapidement, et à tolérer des environnements diversifiés (urbains comme ruraux) lui permet de prospérer. Le réchauffement climatique joue aussi un rôle clé dans son expansion : des hivers plus doux augmente ses chances de survie et Impacts sur l' L'araignée géante de la bruyère modifie peu les écosystèmes naturels, mais elle a des effets indirects sur la perception des arachnides au Royaume-Uni. Sa présence accumulée dans les foyers suscite la curiosité, voire la crainte, chez les habitants. Des campagnes de sensibilisation sont mises en place pour rappeler les avantages de cet insecte. Co Bien que cette araignée géante soit inoffensive, sa taille et sa vitesse en font un visiteur stratégique pour de nombreux foyers. Cependant, elle démontre l'incroyable capacité des espèces à s'adapter aux changements environnementaux. Son succès au Royaume-Uni représente un cas fascinant d'espèce envahissante qui trouve son équilibre entre nature et zones urbaines. ====Sauvée de l'extinction, une espèce d'araignée géante prospère au Royaume-Uni ====Il y a dix ans, un projet audacieux a permis la réintroduction de milliers d’araignées géantes dans les zones humides du Royaume-Uni. Aujourd'hui, la population de cette espèce fascinante est en plein essor, marquant une réussite écologique exceptionnelle pour les défenseurs de la nature. ====Si vous avez la phobie des araignées, il vous faudra prendre sur vous… Après des années d’efforts de conservation, le Royaume-Uni voit actuellement une augmentation sans précédent du nombre de Dolomedes plantarius, une araignée semi-aquatique rare et mieux connue sous le nom d’araignée dolomède des marais. De la taille d’une main humaine, ces araignées se distinguent par leur capacité impressionnante à chasser activement leurs proies en courant sur la surface de l’eau. ====Une espèce précieuse, mais presque éteinte Cette araignée, bien que spectaculaire, est totalement inoffensive pour l’homme. Sa particularité ? Si elle ne tisse pas de toile, elle est en revanche capable de glisser sur l'eau pour capturer ses proies, grâce à des milliers de minuscules poils sur ses pattes, capables de détecter la moindre vibration. ====Son rôle au sein des écosystèmes aquatiques est crucial : elle régule les populations d’insectes, de larves de libellules, de têtards et même de petits poissons, contribuant ainsi à l’équilibre de la biodiversité locale. Mais, malheureusement, l’espèce était il y a quinze ans au bord de l'extinction, en grande partie à cause de la destruction de son habitat naturel. Pour contrer ce déclin alarmant, le zoo de Chester a lancé un ambitieux programme de réintroduction. L’initiative, en partenariat avec la Royal Society for the Protection of Birds (RSPB), consistait à élever des centaines de jeunes araignées dans des tubes à essai individuels, dans un environnement hautement sécurisé et contrôlé. Chaque jour, l’équipe de conservation du zoo nourrissait patiemment ces araignées avec de minuscules mouches, assurant leur croissance dans des conditions optimales. ====Un succès phénoménal Aujourd'hui, les efforts ont porté leurs fruits. Selon les estimations de la RSPB, plus de 10 000 femelles reproductrices peuplent désormais les zones humides du Royaume-Uni, avec une saison de reproduction record cette année. Chester Zoo se félicite de cette réussite et souligne que le retour de ces araignées a contribué à restaurer la diversité aquatique de plusieurs réserves naturelles, comme celles du site de Mid Yare, géré par la RSPB. Tim Strudwick, gestionnaire des réserves naturelles de la RSPB Mid Yare, témoigne de la satisfaction de voir le retour de l’une des espèces d'invertébrés les plus rares du pays : "Ces araignées sont impressionnantes par leur taille et leur beauté. Elles jouent un rôle clé dans la préservation de la richesse aquatique de nos milieux naturels". Ce succès illustre l’importance de la collaboration entre les scientifiques, les associations de protection de la nature et les institutions zoologiques.

Homme et vie ( Choix de carrières - Technicien de rivière )

==En quoi consiste le métier de technicien de rivière ? ==Derrière le terme de technicien de rivière se cache une personne dont dépend l’avenir des rivières et de leurs écosystèmes. En effet, le rôle de conseiller auprès des élus en matière de gestion aquatique constitue le cœur de métier du technicien de rivière. ==Comment devenir technicien de rivière ? S’il n’y a pas de parcours entièrement dédié au technicien de rivière, ce dernier est essentiellement recruté dans le domaine de la protection de l’environnement, à un niveau BTS, BTSA ou licence professionnelle minimum. Il est recommandé de suivre par exemple une formation en Gestion et maîtrise de l’eau, Gestion et protection de la nature, Génie de l’environnement, Milieux aquatiques et eaux pluviales… ==Quelles sont les tâches du technicien de rivière ? Le technicien doit d’abord avoir des compétences techniques. En effet, c’est à lui que revient la tâche de concevoir et programmer les divers travaux d’aménagement, d’entretien ou encore de réparation des rivières. Une connaissance fine du milieu est donc importante afin de pouvoir prendre des décisions adaptées aux écosystèmes, aux usages, au débit… Chargé de l’organisation et du suivi des chantiers et maître du budget des travaux, il doit pouvoir en comprendre et en surveiller chaque étape, et tenir compte des contraintes écologiques, économiques et d’usage. ==L’aspect humain du métier de technicien de rivière Outre ses compétences techniques, le technicien de rivière doit aussi être à l’aise dans les relations humaines. En effet, il travaille en collaboration avec un large public comprenant élus, propriétaires de terrains, employés de chantier, garde-rivière qu’il encadre, partenaires institutionnels et financiers, usagers… Le métier de technicien de rivière implique donc une forte composante communicationnelle. Il faut également savoir rédiger divers rapports et prendre en compte les enjeux des divers acteurs du milieu aquatique dans l’élaboration des projets de travaux. Les réunions sont nombreuses et ont souvent lieu en soirée : une certaine flexibilité sur les horaires de travail est donc indispensable. ==Comment devenir garde-rivière ? Le métier de garde-rivière ne doit pas être confondu avec celui de technicien de rivière. Si le second est avant tout chargé de conseiller, planifier et vérifier, le garde-rivière a davantage pour but l’application de la politique de gestion des rivières. Il a en outre pour mission le suivi de l’évolution des cours d’eau : état des berges, qualité de l’eau, état des ouvrages… Ses relevés permettent au technicien de rivière de prévoir son planning annuel de travaux. Selon la structure qui emploie le technicien de rivière, celui-ci peut cependant être amené à effectuer certaines tâches du garde-rivière. Le parcours de formation à suivre pour devenir garde-rivière est similaire à celui du technicien. ==Qui est l’employeur d’un technicien de rivière ? Le principal employeur du technicien de rivière est public : communes, syndicats mixtes, structures intercommunales, conseils départementaux… Le technicien de rivière peut également être embauché par des entreprises spécialisées dans l’aménagement et l’entretien de milieux naturels. Enfin, il a la possibilité de créer sa propre entreprise afin de travailler comme consultant ou chef de travaux. ==Qui s’occupe de l’entretien des rivières ? L’entretien d’un cours d’eau (son lit et ses berges) revient en premier lieu aux propriétaires sur le terrain desquels la rivière coule. En cas de cours d’eau domanial, l’État se charge de l’entretien du lit, et les riverains s’occupent de l’entretien des berges. La collectivité peut également réaliser des travaux sur des parcelles privées au titre de l’intérêt général.

novembre 04, 2024

Agriculture ( Conseils sur la plantation, la taille et l’entretien de la vigne )

-----Déguster une belle grappe de raisin directement sur la treille… Voici un rêve qui peut devenir rapidement réalité. Il vous suffit de piocher dans nos variétés préférées de vignes de table à planter et à cultiver au jardin ou sur le balcon. Rouge, blanc, avec ou sans pépins, le raisin qui vous régalera et ornera une pergola est à portée de jardinier ! -----Quelle variété de vignes planter dans le jardin ? Petit point historique d’abord: la vigne (Vitis vinifera) est une grimpante sarmenteuse née en Asie mineure puis exportée dans tout le bassin méditerranéen. De ses nombreuses variétés, appelées cépages, découlent les vins qui font la fierté des tables de l’Ancien et du Nouveau Monde. La vigne est donc une vraie plante cosmopolite! Loin des vignobles, elle se révèle aussi une plante d’intérêt ornemental et gourmand certain au jardin, comme d’autres arbres fruitiers incontournables. Du point de vue horticole, Vitis vinifera arbore de belles feuilles palmées, caduques et pourvoyeuses d’ombre en été. Après une floraison verte et discrète, notre liane fruitière produit, entre l’été et l’automne et selon les cépages, des grappes, blanches, roses ou noires. On aime le raisin de table pour ses grains sucrés, riches en vitamines B et C, en minéraux et en fibres. Attention, ils peuvent aussi être légèrement diurétiques. Dans cet article sont listés les différentes types de vignes et les cépages les plus savoureux, robustes et productifs. Ils sont ici présentés selon leur date de fructification, ce qui a son importance quand on habite au nord de la Loire (voir chapitre plus bas). Perle de Csaba (prononcez « Tchaba »): raisin blanc. Hâtif, voire précoce. Ses petits grains ronds au goût de muscat, très juteux, peuvent être récoltés dès le mois d’août. Variété qui résiste à la pourriture grise. Ampelia Perdin: raisin blanc. Précoce. Grappes savoureuses et baies rondes. Résistant aux maladies et au froid. Peut se cultiver en pot. Chasselas doré et de Fontainebleau: raisins blancs. Récolte hâtive à saisonnière. Variétés anciennes au goût sucré et à la peau fine. Ces cépages apprécient la chaleur. Dattier de Beyrouth (aussi connu sous les noms de Roseti et Afuz Ali): raisin blanc. Récolte saisonnière. Grains allongés (en forme de dattes) et de gros calibre. Grappe allongée. Variété productive qui apprécie la chaleur. Sensible au mildiou et à la pourriture grise. Cardinal: raisin noir-pourpre. Récolte de saison (mi-septembre). Grappe aux grains espacés mais de gros calibre. Sensibilité aux maladies, mais grande vigueur. Muscat de Hambourg: raisin noir-bleu. Tardif. Arôme de muscat sucré. Peau épaisse, très productif. Sensibilité au mildiou et à l’oïdium. Italia: raisin blanc. Tardif. Grains légèrement ovales. Vigne résistante au froid. N’oublions pas non plus ‘Fragola Nera’ à l’étonnante saveur fruitée de fraises des bois. La couleur des grappes de raisin peut avoir son importance si vous plantez à proximité d’une terrasse, les grains noirs étant alors plus difficiles à nettoyer. -----Conseils pour réussir la plantation des pieds de vignes Bien que rustiques jusqu’à -15°C, les vignes apprécient la chaleur, ainsi qu’un sol suffisamment drainé voire caillouteux pour certains cépages. Dans le nord de la Loire, optez pour un emplacement ensoleillé et une terre légère. La date de fructification du cépage importe également. On distingue en effet trois périodes pour obtenir du raisin: Le cépage précoce, qui peut commencer en juillet. Le cépage saisonnier, qui s’échelonne entre août et septembre. Le cépage tardif, qui durera jusqu’aux premières gelées d’octobre. Être attentif à cette information a plusieurs avantages: Augmenter la production: si votre région le permet, planter des cépages précoces à tardifs permet d’étaler les récoltes et ainsi obtenir du raisin pendant quasiment 4 mois. S’adapter au climat: une variété précoce - sans être trop hâtive - fleurira sans encombre au printemps, tandis que ses grains arriveront à maturité avant l’arrivée de l’automne. La plantation de la vigne s’effectuera en automne ou au printemps (hors période de gel). Après avoir creusé le trou de plantation, enrichissez-le d’un mélange de compost et terreau uniquement si votre sol est très pauvre (sinon, la vigne risque de produire plus de feuilles de grappes). Penchez le plant vers le support, installez-le sans enterrer le point de greffe. Rebouchez et conduisez-le au fur et à mesure de sa croissance. Arrosez généreusement. Espacez chaque plant d’1,5 m au minimum. Pour une plantation en pot, concentrez-vous sur le drainage en fond de pot, et prenez un contenant suffisamment profond (30 cm minimum). -----Entretien des vignes pour une belle récolte de raisins Comment faire pour tailler la vigne et obtenir une belle récolte de raisins à l’été ou à l’automne? Commencez par choisir une variété pas trop frileuse si vous vivez dans le nord, et paillez au pied ou buttez-le pour retenir au maximum la chaleur. Les grands travaux débutent au début du printemps avec la taille de la vigne. La taille de formation consiste à sélectionner les branches maîtresses. Par ailleurs, la vigne ne fructifie que sur les pousses de l’année, vous pouvez donc éliminer celles qui ont porté des fruits ainsi que ceux de la base. La taille s’effectue à deux ou trois yeux selon les variétés. C’est aussi le moment d’opérer un traitement d’hiver contre les maladies et ravageurs. Plus tard dans la saison, surveillez attentivement la floraison puis la fructification: ôtez le surplus de grappes pour ne pas fatiguer la plante. Quant aux grains, protégez-les contre l’appétit des oiseaux avec un filet. Le ciselage, une opération délicate, consiste à ôter délicatement les grains en surnombre qui altèrent l’harmonie de la grappe. Plus simple, l’éradication des feuilles qui empêchent le mûrissement des grappes bénéficiera tout autant à une bonne récolte. Arrosez régulièrement la première année. Attention à l’apport d’engrais: s’il est trop généreux, il risque d’encourager la production de feuilles au détriment des fruits. Soyons honnêtes: un raisin pas mûr est redoutable pour l’estomac. Pour connaître le degré de maturation de votre raisin et le récolter au bon moment, il n’existe cependant qu’une seule solution : goûter un grain. Bon appétit! Astuce: Vous pouvez conserver les déchets de taille de votre vigne pour allumer votre barbecue. Maladies de la vigne Feuillage blanchi, fructification chétive: ma vigne est attaquée! Organisez la résistance en identifiant d’abord les maladies les plus courantes… Puis en les neutralisant. Trois maladies cryptogamiques qui menacent votre vigne: Mildiou: ce champignon microscopique, favorisé par l’humidité et la chaleur, dessèche les fruits et annihile les récoltes. Oïdium: ici, le champignon créé un feutrage blanc sur les feuilles, les fleurs puis les grappes. Pourriture grise: le botrytis, son autre nom, dépose un voile grisâtre sur la vigne. Attention, ne confondez pas avec la pourriture noble, qui confère aux raisins tardifs un arôme d’exception. -----Comment protéger ma vigne des maladies? Le premier réflexe est préventif: optez pour des variétés résistantes aux maladies cryptogamiques (elles sont souvent signalées ainsi sur les étiquettes). Respectez bien l’éloignement entre chaque plant pour ne pas disséminer la maladie. Enfin, jugulez l’humidité en arrosant bien vos ceps au pied. Un traitement de soufre sera préconisé contre l’oïdium, tandis que le mildiou pourra être combattu par une pulvérisation de bouillie bordelaise. Vous pouvez aussi pulvériser une décoction de prêle. Si ces produits et actifs ne vous sont pas familiers, nous vous recommandons de lire nos articles sur le soufre minéral et la bouillie bordelaise au jardin. Du côté des ravageurs, on reconnaît rapidement le passage de l’ottiorhynque de la vigne, qui laisse des dentelures sur les feuilles. N’agissez que si l’invasion prend des proportions trop importantes. Prenez également garde aux guêpes et frelons, très intéressés par les grappes bien mûres. -----

Homme et vie ( Choix de carrières - Hydraulicien )

-----En quoi consiste le métier d’hydraulicien ? -----L’hydraulicien, qui peut être technicien ou ingénieur, est le professionnel impliqué dans la conception de tous les projets de génie civil faisant appel à la mécanique des fluides : barrages, centrales hydroélectriques, réservoirs d’eau… De concert avec d’autres experts, il participe également activement à la gestion des cours d’eau, des systèmes d’irrigation et des réseaux de distribution d’eau potable et de collecte des eaux usées. Zoom sur ce métier hautement spécialisé.Polyvalent, l'hydraulicien est un spécialiste de la mécanique des fluides et de la gestion des ressources en eau. -----Quel est le rôle d’un hydraulicien ? Le métier d’hydraulicien est celui d’un expert technique, technicien ou ingénieur de formation, en mécanique des fluides. Avant de mettre en place des réseaux de distribution d’eau, le cas échéant, ce spécialiste analyse les spécificités du terrain pour s’assurer de la faisabilité d’une installation hydraulique sur le site. Il évalue ainsi les différents coûts et sollicite les fournisseurs pour établir le budget. De la station de pompage jusqu’aux robinets des consommateurs finaux, il a aussi pour rôle de surveiller la pression et le débit de l’eau. Il garantit ainsi la disponibilité d’une quantité d’eau suffisante pour répondre aux besoins de consommation des particuliers comme des entreprises. Il est également responsable de l’entretien du réseau, ainsi que de la gestion du traitement de l’eau potable et du recyclage des eaux usées. Il supervise le fonctionnement des systèmes d’assainissement et a pour mission d’optimiser la performance des stations d’épuration. L’hydraulicien joue ainsi un rôle majeur dans la gestion des ressources en eau de manière générale. -----Hydraulicien : quelles études et quel salaire ? Les études pour exercer la profession d’hydraulicien sont généralement assez longues. Les programmes de formation les plus courts concernent essentiellement le BTS ou le DUT en automatisation ou informatique industrielle. Ces diplômes de niveau bac+2 sont ainsi une alternative au cursus d’ingénieur, mais, dans les faits, peu de titulaires de ces diplômes peuvent prétendre à un poste d’hydraulicien. Un niveau d’études de type bac+5 est nettement plus recherché. Voici pour exemple quelques formations qui permettent d’exercer les fonctions d’ingénieur hydraulicien : master sciences pour l’ingénieur, spécialité mécanique des fluides ; master agrosciences, spécialité hydrogéologie, sol et environnement ; master sciences de l’eau et de l’environnement ; master génie civil ; diplôme d’ingénieur de l’École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg ; diplôme d’ingénieur de l’université de Limoges, spécialité génie de l’eau et environnement ; diplôme d’ingénieur de l’École polytechnique de l’université de Montpellier spécialité eau et génie civil ; diplôme d’ingénieur de l’École nationale supérieure de l’énergie, de l’eau et de l’environnement de l’Institut polytechnique de Grenoble. Un jeune ingénieur hydraulicien peut avoir un salaire mensuel moyen de 2 500 à 3 000 euros brut. Un profil technicien gagne, quant à lui, un salaire d’environ 25 000 euros brut annuels (soit un peu plus de 2 000 euros brut mensuels). -----Les perspectives d’évolution de l’hydraulicien Dans les grandes entreprises de type EDF ou les collectivités locales d’envergure, l’ingénieur hydraulicien peut accéder à des fonctions au sein des différents services de direction au bout de quelques années d’expérience (comme le poste de responsable de l’inspection technique des ouvrages hydrauliques).

Animal du monde ( Top 10 des animaux les plus dangereux du monde )

-----Sans armes, l’homme est démuni face à de nombreux animaux. Certains sont toutefois plus dangereux que d’autres. Voici un redoutable top 10 des animaux que l’on peut considérer comme parmi les plus dangereux du monde, compte tenu de la façon dont la nature les a équipés. 1 - Le dragon de Komodo Le dragon de Komodo (Varanus komodoensis) est le plus grand lézard du monde. En France, beaucoup de personnes apprécient de voir les petits lézards filer à toute vitesse à notre approche. Lorsqu’on les aperçoit, c’est qu’ils sont sortis profiter de la chaleur du soleil. Ils sont donc associés au beau temps. Mais le dragon du Komodo nous fait pénétrer dans un tout autre univers. Ce géant mesure en moyenne 2,59 mètres de long et pèse entre 79 et 91 kg. Sa mâchoire, moins puissante que celle du crocodile, ne présente pas moins d’une soixantaine de dents qui peuvent mesurer 2,5 cm de longueur. Comme ses mâchoires sont reliées par un ligament très élastique, il peut ouvrir très largement sa gueule, ce qui est très impressionnant. Une caractéristique contribue à accentuer son allure effrayante : sa salive est souvent teintée de son propre sang car ses dents sont recouvertes d’un tissu qui se déchire lorsque l'animal s'alimente. Cet animal est équipé de glandes à venin placées, non pas au-dessus de la mâchoire comme chez les serpents, mais en dessous. Ce venin provoque une forte chute de pression artérielle et, à ce jour, il n’existe aucun antidote. Toutefois, si la plaie est nettoyée immédiatement et que des antibiotiques en forte quantité sont administrés, il est possible d’annuler son action. Sans cela, seule l’amputation du membre touché permet de sauver la vie de la victime. Découvert par les scientifiques en 1910, sa réputation a toujours été celle d'un animal redoutable. Les dragons de Komodo ont longtemps été populaires dans les zoos : on faisait entrer les gens dans les enclos pour qu’ils les approchent de plus près. Finalement, même si ses attaques ne sont pas prévisibles, il a tué peu d'êtres humains. Aujourd’hui, son aire de distribution est bien réduite et l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) l'a classé comme espèce menacée et il bénéficie d’une protection. 2 - Le taïpan du désert Le taïpan du désert (Oxyuranus microlepidotus) est considéré comme le serpent terrestre le plus venimeux. La puissance de son venin dépasse celle du crotale diamantin et du cobra. Une étude a révélé qu’un échantillon de son venin recueilli en 1950 était toujours actif en 2014. Jusqu'en 1955, aucun antidote n’existait et on mourrait de sa morsure. Ce serpent est d’autant plus effrayant qu’il mesure souvent plus de 2 mètres de long. Mais comme la plupart des serpents, il n’attaque que s’il se sent menacé. Et comme il vit dans des endroits reculés, les rencontres sont rares. 3 - L’hippopotame Si l’hippopotame n’est que le troisième plus grand mammifère terrestre du monde, après l’éléphant et le rhinocéros, il est en revanche responsable de nombreuses morts humaines (environ 300 par an) sur le continent africain, ce qui en fait un animal très craint des personnes qui vivent à proximité. C’est un animal très territorial qui défend l’espace sur lequel il vit avec force. Les mâles mesurent 1,50 mètre au garrot et dépassent les trois mètres de long. Leur poids oscille entre 2,5 et 3,5 tonnes, les plus gros pouvant atteindre les 4,5 tonnes. Il est extrêmement agile sous l'eau et atteint sur terre des vitesses de pointes avoisinant les 45 km/h. Compte tenu du peu de chances d’échapper à cet agressif poids lourd, il vaut mieux ne pas s'approcher trop près. 4 - Le jaguar Le jaguar est connu pour être capable de sortir de l’eau un caïman de 70 kg et le rabattre sur la berge. C’est que cet animal possède une mâchoire exceptionnellement puissante, la plus puissante des grands félins d’ailleurs, en proportion de sa taille. Le poids d’un mâle varie entre 56 et 102 kg pour une longueur comprise entre 1,4 et 1,85 mètre. Ses mâchoires sont courtes, actionnées par de gros muscles. Rapide, il cible le cerveau ou la colonne vertébrale pour paralyser sa proie : un seul coup de croc peut alors suffire à tuer sa cible qui peut peser jusqu’à 300 kg. 5 - Le grand buffle noir des savanes Le grand buffle noir des savanes africaines (Syncerus caffer) peut atteindre 1,7 mètre de hauteur et 3,4 m en longueur pour 900 kg. En raison de sa dangerosité et de sa couleur, il a été surnommé la « peste noire ». Les bufflonnes, un peu plus légères, peuvent atteindre les 55 km/h de pointe. La tête de ce buffle est équipée d'une paire de cornes épaisses et courbées vers le haut. Elles fusionnent à leur base, formant comme un casque très protecteur. Leur envergure oscille entre 1 mètre et 1,50 mètre. Outre ce corps puissant, la dangerosité du buffle est accentuée par son caractère imprévisible. 6 - La grenouille à flèches empoisonnées Phyllobates terribilis est la grenouille à flèches empoisonnées considérée comme la plus dangereuse. De couleur bleutée, on la trouve au Nicaragua et au Brésil. C’est l’une des plus grandes espèces de Dendrobatidae avec ses seulement 4,7 cm en moyenne. Elle vit dans des forêts tropicales humides où la température est d'au moins 25 °C. En guise de mécanisme de défense, sa peau sécrète un puissant poison, mortel pour ses proies. Les glandes de leur peau produisent de la batrachotoxine, substance identifiée comme étant parmi les plus toxiques au monde. En cas d’ingestion, elle agit sur les nerfs et les muscles et peut entraîner insuffisance cardiaque ou fibrillation. Chez l’être humain, seul un contact accidentel peut être craint et il ne causera que des sensations de brûlure durables. 7 - Le scorpion rôdeur Petite bestiole de couleur jaune, le Leiurus quinquestriatus mesure entre 6,9 et 9 cm. Il peut se rencontrer en Égypte et au Soudan. Son venin se compose d’un puissant mélange de neurotoxines, dont la charybdotoxine. Il est surtout efficace sur ses proies, insectes, araignées et vers de terre. Si un adulte humain en bonne santé ne peut craindre qu’une forte douleur, les personnes souffrant du cœur et les enfants peuvent toutefois mourir d’une piqûre de ce scorpion. 8 - La pieuvre à anneaux bleus Hapalochlaena maculosa est un très joli céphalopode qui vit sur les côtes du sud-est de l'Australie. Elle ne dépasse par les 15 cm pour un poids plume d'une cinquantaine de grammes. Sa couleur varie au gré de son environnement et de sa situation. Ainsi, des anneaux bleus phosphorescents apparaissent en cas de stress ou de menace pour prévenir l’ennemi de sa dangerosité. Et pour cause : malgré sa petite taille, elle est capable de tuer un homme. Cela lui est possible grâce à la production d’un venin de défense qui contient de la tétrodotoxine, neurotoxine provoquant en quelques minutes une détresse respiratoire grave. Le protocole recommandé pour échapper à la mort est de s’immobiliser, de désinfecter l’endroit mordu et d’y mettre de la glace. Pendant ce temps, il faut transporter la victime en urgence vers un centre médical, mais comme à tout moment un arrêt respiratoire terminal peut se produire, il faut avoir sur le trajet le matériel nécessaire pour placer la personne sous respirateur artificiel. 9 - L’Atrax robustus L’Atrax robustus est l'espèce d'araignée venimeuse la plus dangereuse pour l'humain.Endémique de Nouvelle-Galles du Sud en Australie, elle se rencontre facilement dans la banlieue de Sydney. Elle est d’autant plus menaçante qu’elle possède de puissantes chélicères capables de percer un ongle, un jean ou le cuir souple d'une chaussure, la morsure ne manquant alors pas de provoquer une forte douleur. La femelle, plus grosse que le mâle, peut mesurer 7 cm de long. Son venin n’est toxique que pour l’homme car la robustoxine qui compose son venin n’est active que sur les primates en général. C’est le mâle qui est le plus dangereux car son venin est 5 fois plus puissant que celui de la femelle. Mais on estime que les morsures ne sont mortelles que dans 10 à 15 % des cas. Cette araignée pose problème du fait de sa présence dans la banlieue d’une grande ville. En réalité, le venin de l’Hadronyche formidabilis est plus toxique mais elle vit dans un environnement éloigné de l’être humain. Par ailleurs, l’Atrax robustus présente un comportement plutôt agressif. Sans l’antidote créé en 1981, la mort peut intervenir dans les 15 minutes chez un jeune enfant et dans les 3 jours chez un adulte. 10 - Le moustique tigre Chikungunya, dengue, virus Zika, fièvre du Nil occidental, fièvre jaune, paludisme… Ce sont les terribles maladies véhiculées par Aedes albopictus, appelé couramment moustique tigre. C’est malgré lui qu’il a acquis le titre de plus grand tueur d'hommes de la planète, alors même qu’il ne mesure que quelques millimètres. Sans la présence des maladies citées, il ne serait pas l’animal le plus dangereux du monde pour l’homme. D’autant plus que des recherches ont montré que la présence du virus de la dengue change le comportement du moustique dont il est l’hôte : ceux-ci attaquent davantage leur proie que les moustiques sains et ils sont moins adroits, devant multiplier les piqûres pour prélever du sang et ainsi assurer la transmission du virus. Le moustique est donc un tueur manipulé.

Environnement ( Changement climatique risque d'inondations )

-----Le changement climatique, combiné à une urbanisation rapide et souvent mal planifiée, augmente considérablement les risques d'inondations dans de nombreuses régions du monde. L'augmentation des températures entraîne la fonte des glaciers et l’élévation du niveau de la mer, tandis que les phénomènes météorologiques extrêmes – comme les précipitations intenses et les tempêtes – deviennent plus fréquents et plus intenses. Cette situation met sous pression les villes et les infrastructures qui peinent à gérer des quantités d’eau inhabituelles. Les zones urbaines, avec leurs surfaces imperméables telles que le béton et l’asphalte, empêchent l’absorption naturelle de l’eau par le sol. En l’absence d’espaces verts suffisants, l’eau de pluie ne peut s’infiltrer efficacement, ce qui entraîne des accumulations rapides d'eau de surface et accroît le risque d’inondations. De plus, les systèmes de drainage urbains sont souvent vieillissants, sous-dimensionnés ou mal entretenus, aggravant les effets des précipitations. L'urbanisation rapide et non réglementée ajoute également à ce problème. Dans certaines villes en expansion, les constructions s’étendent sur des plaines inondables ou à proximité des rivières, rendant ces zones vulnérables en cas de crue. L’augmentation des constructions, souvent sans étude de risque ou plan de gestion durable des eaux, empêche les rivières et cours d’eau de déborder naturellement, entraînant des inondations soudaines et dévastatrices. Face à ces défis, les décideurs doivent mettre en place des stratégies d’adaptation et de résilience. Cela inclut l’aménagement de zones inondables contrôlées, l’élargissement des espaces verts urbains, et la réhabilitation des systèmes de drainage. Les solutions basées sur la nature, comme la plantation de forêts urbaines et la restauration des zones humides, peuvent aussi réduire les risques. Cependant, ces efforts nécessitent une coopération internationale, des investissements conséquents et une sensibilisation accrue des populations urbaines. Le risque d'inondations, s’il n’est pas pris en compte dès maintenant, continuera de peser sur les communautés urbaines, mettant en danger des millions de vies et causant des pertes économiques considérables. Il est essentiel d’agir de manière proactive et d’intégrer ces enjeux dans les politiques d’urbanisation et de développement. -----Changement climatique, urbanisation... Le risque d'inondations pèse aussi sur la France -----Le dérèglement climatique et une urbanisation excessive ont amplifié les conséquences de la goutte froide qui a touché l'Espagne cette semaine, provoquant d'importantes inondations et faisant plus de 200 morts, selon le dernier bilan établi par les autorités. L'Hexagone, qui compte quelque 5 500 kilomètres de littoral, n'est pas à l'abri de catastrophes similaires.,Pour la presse espagnole, il s'agit des "inondations du siècle". Si les épisodes méditerranéens comme celui qui a frappé cette semaine la région espagnole de Valence sont courants dans la zone, l'accumulation de certains facteurs a cependant amplifié le phénomène, le rendant particulièrement destructeur et meurtrier. Deux jours après la catastrophe, le dernier bilan des autorités dépasse les 200 morts, auxquels s'ajoutent de nombreux disparus. Parmi les paramètres amplificateurs, le réchauffement climatique et l'urbanisation des villes sont pointés du doigt. Le bassin méditerranéen fait figure de "hot spot" du réchauffement climatique – une zone sensible de la planète qui se réchauffe plus vite, et donc un endroit où les effets du changement se font ressentir plus rapidement et plus intensément. Des précipitations et inondations d'une telle envergure pourraient ainsi survenir en d'autres endroits du pourtour méditerranéen, et notamment dans l'Hexagone. "Évidemment que l'on aura des épisodes comme celui-là à l’avenir en France", affirme le météorologue Gaël Musquet. "Évidemment que l’on aura des conséquences similaires." -----Une combinaison de facteurs La région de Valence est très exposée à la "Dana" – "Depresion Aislada en Niveles Alto", soit "dépression isolée en haute altitude" en français. Cet épisode météorologique, plus communément appelé "goutte froide", ne provoque pas systématiquement de catastrophe, il est même un phénomène normal en Méditerranée à cette période de l'année. "C'est un phénomène observé depuis des décennies, et même depuis le XIe-XIIe siècle", explique Gaël Musquet, spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles. "Sur la façade méditerranéenne, on a historiquement l’habitude d’avoir des périodes avec du gros temps, mais ce qui est particulier [dans le cas des précipitations survenues en Espagne cette semaine], c'est le caractère extrême de cet épisode", poursuit-il, rappelant qu'en quelques heures seulement, il est tombé sur la région de Valence l'équivalent d'une année de pluie. -----Une première analyse partielle, réalisée jeudi par le réseau World Weather Attribution — un groupe de scientifiques internationaux étudiant le rôle du changement climatique dans les phénomènes météorologiques extrêmes — estime pour l'instant que le dérèglement climatique d'origine humaine a augmenté les précipitations en Espagne d'environ 12 % et a doublé la probabilité d'apparition d'une tempête aussi intense que le déluge qui s'est produit à Valence. En effet, pour chaque degré de réchauffement supplémentaire, l'atmosphère peut contenir 7 % de vapeur d'eau en plus — qui finit par se transformer en précipitations. Par ailleurs, des températures anormales ont été relevées lors de la canicule marine observée en Méditerranée l'été dernier, ce qui a contribué à envoyer des masses d'air chaud et humide sur le pourtour méditerranéen, rendant plus probable des précipitations d'une telle ampleur. Mais l'urbanisation a aussi sa part de responsabilité dans la catastrophe. "Avant, les populations n'habitaient pas là", explique Gaël Musquet. "Après les années 1950, de grands travaux ont été effectués pour protéger Valence – qui a d'ailleurs été épargnée lors des inondations. Mais on a urbanisé 90 kilomètres carrés autour de la ville, on a créé une vulnérabilité en allant détourner un fleuve de son lit et en urbanisant ensuite autour de ce fleuve." "L'urbanisation aggrave la situation. L'eau, au lieu d'arriver dans des champs, des zones végétales avec des haies et des arbres qui peuvent la ralentir et favoriser son absorption, dévale des routes lisses, prend de la vitesse avec le débit et balaie les voitures et les habitations sur son passage." -----Le sud de la France aussi Une combinaison de facteurs qui menace également l'Hexagone. "La France n'est en aucun cas à l'abri d'un tel événement, qui peut frapper sur tout le pourtour méditerranéen", rappelle sur X le climatologue Christophe Cassou. "Diminuer les risques impose de réduire immédiatement nos émissions de gaz a effet de serre et de s'adapter en diminuant autant que possible le ruissellement", poursuit-il. Pour lui, si le réchauffement climatique n'a pas "créé" la dynamique de la goutte froide, il en amplifie en revanche les conséquences par les quantités de pluie déversées. -----La France n'est en aucun cas a l'abri d'un tel événement qui peut frapper sur tout le pourtour méditerranéen. Diminuer les risques impose de réduire immédiatement nos émissions de gaz a effet de serre et de s'adapter en diminuant autant que possible le ruissellement. — Christophe Cassou (@cassouman40) October 30, 2024 La France a déjà connu d'intenses (et souvent meurtriers) épisodes méditerranéens, notamment cévenols. En 1959, lors de fortes intempéries dans la région de Saint-Raphaël et de Fréjus (Var), la rupture du barrage de Malpasset – qui, certes, présentait un défaut de construction – avait provoqué la mort de 400 personnes, dont la moitié d'enfants. Or, "on a un barrage similaire à Aix-en-Provence (le barrage de Bimont, NDLR), qui présente la même construction et est aujourd'hui rempli au tiers", rappelle Gaël Musquet. "En cas de pluies intenses, ce barrage pourrait provoquer un accident qui inonderait l'agglomération d'Aix et provoquerait d'importants dégâts". La vallée de la Vésubie, celle de la Roya, Mandelieu-la-Napoule, Sommières, Anduze, Nîmes, Vaison-la-Romaine... Autant de noms cités par le météorologue et constituant des zones à risques sur le pourtour méditerranéen. "Sommières est un bon exemple de zone trop urbanisée", où une dépression comme celle qu'a connue l'Espagne dans la nuit du 29 au 30 octobre pourrait conduire aux mêmes conséquences désastreuses. Pour limiter les risques, cette ville du Gard a déjà pris des mesures. "Il y a une obligation d'avoir une pièce de survie à l’étage", explique Gaël Musquet, ajoutant que des ouvrages d'art ont dû être détruits, car ils accentuaient la vitesse de l'eau lors des épisodes cévenols, aggravant ainsi les inondations. Dans d'autres villes, comme Nîmes ou Montpellier, l'urbanisation a participé à supprimer des garde-fous historiques, pensés par les anciens pour protéger les cités habitées. C'est notamment le cas des restanques, ces cultures en escaliers qui avaient le mérite de ralentir l'eau dévalant les pentes : celles-ci "ont été rasées et remplacées par des routes et des lotissements", déplore le météorologue. "La modernité a contribué à oublier ce que nos anciens avaient appris à maîtriser, ou à anticiper." -----Se préparer et s'adapter Le changement climatique et l'urbanisation étant des phénomènes globaux, d'autres zones en dehors du pourtour méditerranéen pourraient voir des événements climatiques prendre des proportions dantesques – cela a déjà été le cas, particulièrement sur la façade atlantique. "La Vendée, où la commune de La Faute-sur-Mer a notamment été dévastée en 2010 par la tempête Xynthia, est un territoire qui a été asséché et présente de facto cette vulnérabilité", détaille Gaël Musquet. Pour le météorologue, il faut donc se préparer et s'adapter. Si les récents épisodes méditerranées enregistrés en France n'ont pas été aussi meurtriers qu'en Espagne, c'est aussi, dit-il, "parce qu'on a eu des alertes, des collectivités qui se sont organisées, des personnes qui ne se sont pas mises en danger." "Nous serons à la hauteur si nous arrivons à conjuguer la culture du risque, la responsabilité individuelle, les systèmes d’alerte et le bon entretien des barrages et des digues", conclut le spécialiste. -----Tout savoir sur : Inondations Une inondation est un phénomène lié aux chutes de pluie et aux crues, qui se manifeste par la submersion temporaire d’un espace sous l’eau. L’inondation est un des principaux risques naturels en France et en Europe. C’est aussi un des phénomènes climatiques qui cause le plus de dégâts. Pour lutter contre les inondations, les pouvoirs publics ont recours à divers aménagements du territoire, comme des digues, des retenues d’eau ou des inondations artificielles. Par le passé, plusieurs inondations ont marqué les esprits, comme les grandes inondations de 2010 au Pakistan (plus de 1700 morts) ou celles de 2011 en Thaïlande (plus de 650 victimes). En France, c’est la crue de la Seine, survenue en 1910, qui est restée dans les mémoires, ainsi que les inondations de 2010 dans le Var, qui ont fait 26 morts.

Votre sante d'abord ( Le secret pour brûler plus de calories en marchant )

----Si l'on vous demandait ce qui consomme le plus de calories, une marche ininterrompue ou une marche au cours de laquelle vous vous arrêtez fréquemment pour répondre à un message sur votre téléphone portable, pour boire de l'eau ou pour simplement vous asseoir, observer l'univers et vous reposer, que répondriez-vous ? Vous opterez probablement pour la première option. Après tout, s'arrêter tout le temps quand le but est de faire de l'exercice ne semble pas être la meilleure idée. Pourtant, une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'université de Milan, en Italie, suggère exactement le contraire. Selon les chercheurs, marcher ou monter des escaliers par pauses de 10 à 30 secondes nécessite 20 à 60 % d'oxygène en plus - un indicateur de la consommation d'énergie - que d'effectuer la même activité en continu. Cela s'explique en grande partie par le fait que notre démarche devient plus efficace après plusieurs minutes de mouvement. ----« C'est similaire à ce qui se passe avec une voiture et vous analysez la quantité d'essence dont vous avez besoin pour parcourir un kilomètre », explique à BBC Mundo Luciano Francisco, auteur principal de l'étude publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B. À l'instar d'une voiture hybride, qui peut utiliser le carburant pour produire de l'électricité, puis l'électricité pour produire du mouvement avec le moteur, « nous utilisons l'oxygène pour produire de l'énergie chimique afin de faire bouger nos muscles », poursuit Luciano. « Ce que nous avons constaté, c'est que lorsque nous marchons moins longtemps que lorsque nous marchons plus longtemps, nous sommes moins efficaces pour convertir l'oxygène en énergie chimique, et également moins efficaces pour convertir l'énergie chimique en mouvement. C'est ce manque d'efficacité qui entraîne une plus grande consommation d'énergie, ce qui signifie que nous brûlons plus de calories. -----Les pauses sont les bienvenues En ce qui concerne la durée des pauses, la recherche de Luciano et de son équipe - qui a porté sur 10 personnes en bonne santé dans des conditions de laboratoire - a testé des pauses de 10 minutes. « Il s'agit essentiellement de promenades de 10 à 30 secondes et de pauses de 10 minutes », explique le chercheur. -----Le fait de savoir que l'on peut s'arrêter pour se reposer élimine le stress de l'exercice. Mais au-delà de la précision du timing, la leçon importante à tirer de cette étude est qu'il est facile d'intégrer le mouvement dans notre vie quotidienne. « Il suffit de penser à l'heure que nous passons au bureau devant l'ordinateur pour s'en convaincre. Peut-être pouvons-nous nous lever toutes les 20 minutes et marcher dans la pièce, aller vers l'imprimante ou à la fenêtre pendant 30 secondes, et c'est suffisant », explique Luciano. De même, lorsque nous nous promenons, nous n'avons pas besoin de faire une promenade sans interruption du début à la fin, mais nous pouvons nous arrêter dans un magasin, revenir à pied, nous arrêter et parler à un voisin, etc. Non seulement ces interruptions ne nuisent pas à l'activité physique, mais elles l'améliorent. Au-delà des implications pour les personnes en bonne santé, l'étude de l'université de Milan est utile pour les personnes à mobilité réduite. « Pour de nombreuses personnes ayant des difficultés à se déplacer, il n'est tout simplement pas possible de bouger continuellement pendant plusieurs minutes », explique Luciano. -----Les résultats de l'étude sont très encourageants pour les personnes qui éprouvent des difficultés à faire de l'exercice pendant de longues périodes. Mais si nous prenons en compte l'impact des courtes périodes de mouvement, elles peuvent être mises en œuvre pour améliorer la santé d'un groupe plus large de personnes. Bien que l'étude n'ait porté que sur la marche et la montée d'escaliers - deux activités similaires, mais avec des niveaux d'intensité très différents - les chercheurs pensent qu'il en va de même pour d'autres disciplines physiques. -----

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