février 05, 2025

HOMME ET VIE ( La sieste peut favoriser l'AVC : voici la durée à ne pas dépasser selon des chercheurs )

La sieste est souvent perçue comme une pause bien méritée, un moment de récupération pour recharger les batteries en milieu de journée. Pourtant, une étude récente vient semer le doute sur ses bienfaits. Selon des chercheurs, faire la sieste pourrait augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), surtout si elle dépasse une certaine durée. Alors, faut-il renoncer à ce moment de détente ou simplement adapter sa pratique ? Découvrez les explications des experts et les recommandations pour profiter de la sieste sans mettre votre santé en danger. La sieste : entre bienfaits et risques La sieste est une pratique ancestrale, répandue dans de nombreuses cultures à travers le monde. Elle est souvent associée à des bienfaits tels que l’amélioration de la concentration, la réduction du stress et le regain d’énergie. Cependant, comme pour toute chose, la modération est de mise. Des chercheurs ont récemment mis en lumière un lien entre la sieste et l’augmentation du risque d’AVC, notamment lorsque celle-ci dépasse une certaine durée. Une étude publiée dans la revue Hypertension de l’American Heart Association a révélé que les personnes qui font régulièrement des siestes de plus de 60 minutes présentent un risque accru d’AVC et de problèmes cardiovasculaires. Les chercheurs ont analysé les données de plus de 300 000 participants, en tenant compte de facteurs tels que l’âge, le sexe, les habitudes de vie et les antécédents médicaux. Leurs conclusions sont sans appel : les longues siestes pourraient être néfastes pour la santé. Pourquoi les longues siestes sont-elles dangereuses ? Les mécanismes exacts qui relient la sieste prolongée à l’augmentation du risque d’AVC ne sont pas encore totalement élucidés. Cependant, les chercheurs avancent plusieurs hypothèses : Perturbation du cycle de sommeil : Une sieste trop longue peut perturber le rythme circadien, c’est-à-dire l’horloge biologique interne. Cela peut entraîner des difficultés à s’endormir le soir, réduisant ainsi la qualité du sommeil nocturne. Un sommeil de mauvaise qualité est un facteur de risque connu pour les maladies cardiovasculaires. Inflammation chronique : Les longues siestes pourraient favoriser l’inflammation dans l’organisme, un facteur associé à plusieurs maladies, dont l’AVC. Des niveaux élevés de marqueurs inflammatoires ont été observés chez les personnes qui dorment trop pendant la journée. Sédentarité : Faire une sieste prolongée peut réduire le temps consacré à l’activité physique, ce qui augmente le risque de problèmes de santé liés à la sédentarité, comme l’hypertension artérielle ou le diabète. Troubles sous-jacents : Une envie excessive de dormir pendant la journée peut être le signe de troubles du sommeil non diagnostiqués, comme l’apnée du sommeil, qui est elle-même un facteur de risque d’AVC. Quelle est la durée idéale d’une sieste ? Selon les chercheurs, la clé pour profiter des bienfaits de la sieste sans risquer sa santé réside dans sa durée. Une sieste de 20 à 30 minutes est considérée comme optimale. Cette durée permet de recharger les batteries sans entrer dans un sommeil profond, ce qui pourrait rendre le réveil difficile et provoquer une sensation de fatigue accrue. Une sieste courte, également appelée « sieste éclair », présente plusieurs avantages : Elle améliore la vigilance et la concentration. Elle réduit le stress et favorise la détente. Elle ne perturbe pas le sommeil nocturne. En revanche, une sieste de plus de 60 minutes est à éviter. Les chercheurs ont constaté que les personnes qui dépassent cette durée ont un risque accru de 20 à 30 % de développer des problèmes cardiovasculaires, y compris l’AVC. Qui est le plus à risque ? Certaines personnes sont plus susceptibles de subir les effets néfastes des longues siestes. Parmi elles : Les personnes âgées, qui ont souvent un sommeil nocturne fragmenté et sont plus enclines à faire des siestes prolongées. Les personnes souffrant de troubles du sommeil, comme l’insomnie ou l’apnée du sommeil. Les personnes ayant des antécédents de maladies cardiovasculaires ou de diabète. Si vous faites partie de ces groupes à risque, il est particulièrement important de surveiller la durée de vos siestes et de consulter un médecin si vous ressentez une fatigue excessive pendant la journée. Comment optimiser sa sieste pour préserver sa santé ? Pour profiter des bienfaits de la sieste sans mettre votre santé en danger, voici quelques conseils pratiques : Limitez la durée : Ne dépassez pas 30 minutes. Utilisez un réveil pour vous assurer de ne pas trop dormir. Choisissez le bon moment : La sieste est plus efficace en début d’après-midi, entre 13 h et 15 h. Évitez de faire la sieste trop tard, car cela pourrait perturber votre sommeil nocturne. Créez un environnement propice : Trouvez un endroit calme et confortable, à l’abri de la lumière et du bruit. Évitez les écrans avant la sieste : La lumière bleue des écrans peut perturber votre capacité à vous endormir rapidement. Écoutez votre corps : Si vous ressentez une fatigue excessive pendant la journée, consultez un médecin pour écarter tout trouble sous-jacent. Conclusion La sieste peut être un allié précieux pour recharger vos batteries et améliorer votre bien-être, à condition de respecter certaines règles. Selon les chercheurs, une sieste de 20 à 30 minutes est idéale pour en tirer des bénéfices sans risquer sa santé. En revanche, les siestes prolongées, surtout celles dépassant 60 minutes, pourraient augmenter le risque d’AVC et d’autres problèmes cardiovasculaires. Si vous avez l’habitude de faire de longues siestes, il est peut-être temps de revoir vos habitudes. En adoptant une approche modérée et en écoutant les signaux de votre corps, vous pourrez profiter des avantages de la sieste tout en protégeant votre santé. Et n’oubliez pas : en cas de doute ou de fatigue persistante, consultez un professionnel de santé pour obtenir des conseils personnalisés.

février 04, 2025

MONDE D'ANIMAL ( Maladies transmises par les rats )

Comment améliorer son microbiote ? 10 conseils scientifiquement prouvés pour une santé intestinale optimale Le microbiote intestinal, souvent appelé "flore intestinale", joue un rôle crucial dans notre santé globale. Composé de billions de micro-organismes, il influence non seulement la digestion, mais aussi le système immunitaire, la santé mentale et même le poids. Avec l’essor des recherches scientifiques sur le sujet, il est désormais clair que prendre soin de son microbiote est essentiel pour prévenir les maladies et améliorer son bien-être. Dans cet article, nous vous expliquons comment améliorer votre microbiote grâce à des conseils pratiques et scientifiquement validés. 1. Adoptez une alimentation riche en fibres Les fibres sont essentielles pour nourrir les bonnes bactéries de votre intestin. Elles servent de substrat pour les micro-organismes, favorisant leur croissance et leur diversité. Les aliments riches en fibres comprennent : Les légumes (brocoli, carottes, épinards) Les fruits (pommes, bananes, baies) Les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots) Les céréales complètes (avoine, quinoa, riz brun) Une étude publiée dans la revue Nature a montré qu’un régime riche en fibres augmente la production d’acides gras à chaîne courte (AGCC), des composés anti-inflammatoires bénéfiques pour la santé intestinale. 2. Intégrez des aliments fermentés dans votre alimentation Les aliments fermentés sont une source naturelle de probiotiques, ces bactéries bénéfiques qui colonisent votre intestin. Parmi les options populaires, on trouve : Le yaourt nature (sans sucre ajouté) Le kéfir La choucroute Le kimchi Le miso Ces aliments aident à rééquilibrer la composition du microbiote et à renforcer la barrière intestinale. 3. Limitez les aliments ultra-transformés Les aliments ultra-transformés, riches en sucres ajoutés, en graisses saturées et en additifs, peuvent perturber l’équilibre du microbiote. Ils favorisent la croissance de bactéries pathogènes au détriment des bonnes bactéries. Pour préserver votre santé intestinale, privilégiez les aliments naturels et évitez les plats préparés, les sodas et les snacks industriels. 4. Consommez des prébiotiques Les prébiotiques sont des fibres spécifiques qui nourrissent les probiotiques. On les trouve dans des aliments comme : Les oignons L’ail Les poireaux Les asperges Les bananes (encore un peu vertes) En stimulant la croissance des bactéries bénéfiques, les prébiotiques contribuent à un microbiote plus diversifié et résilient. 5. Évitez les antibiotiques inutiles Les antibiotiques sont parfois indispensables pour traiter des infections bactériennes, mais ils peuvent aussi détruire une partie des bonnes bactéries de votre intestin. Utilisez-les uniquement lorsque c’est nécessaire et toujours sur prescription médicale. Si vous devez en prendre, envisagez de compléter avec des probiotiques pour restaurer votre microbiote. 6. Gérez votre stress Le stress chronique a un impact négatif sur le microbiote intestinal. Il peut altérer la composition des bactéries et augmenter la perméabilité intestinale, un phénomène souvent appelé "intestin qui fuit". Pour réduire votre stress, pratiquez des techniques de relaxation comme : La méditation Le yoga La respiration profonde La marche en nature 7. Dormez suffisamment Le sommeil est essentiel pour la santé intestinale. Une étude publiée dans PLoS ONE a montré que les perturbations du sommeil peuvent modifier la composition du microbiote. Pour favoriser un sommeil réparateur, essayez de : Vous coucher et vous lever à des heures régulières Éviter les écrans avant de dormir Créer un environnement calme et confortable 8. Faites de l’exercice régulièrement L’activité physique est bénéfique pour le microbiote. Elle augmente la diversité des bactéries intestinales et réduit l’inflammation. Choisissez une activité que vous aimez, comme la marche, la natation ou le vélo, et pratiquez-la régulièrement. 9. Hydratez-vous correctement Une bonne hydratation est cruciale pour la santé intestinale. L’eau aide à maintenir l’équilibre du microbiote et facilite le transit intestinal. Buvez au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour, et davantage si vous faites du sport ou par temps chaud. 10. Évitez les régimes trop restrictifs Les régimes trop stricts, comme les régimes hyperprotéinés ou pauvres en glucides, peuvent nuire à la diversité du microbiote. Optez plutôt pour une alimentation équilibrée et variée, riche en nutriments essentiels. Pourquoi améliorer son microbiote est-il si important ? Un microbiote sain est associé à de nombreux bienfaits pour la santé : Meilleure digestion : Il aide à décomposer les aliments et à absorber les nutriments. Système immunitaire renforcé : 70 % des cellules immunitaires se trouvent dans l’intestin. Santé mentale améliorée : Le microbiote produit des neurotransmetteurs comme la sérotonine, influençant l’humeur. Prévention des maladies : Un microbiote déséquilibré est lié à des troubles comme l’obésité, le diabète et les maladies inflammatoires de l’intestin. Conclusion Améliorer son microbiote est un investissement à long terme pour sa santé. En adoptant une alimentation équilibrée, en gérant son stress et en adoptant un mode de vie sain, vous pouvez favoriser la diversité et l’équilibre de vos bactéries intestinales. Ces changements, bien que simples, peuvent avoir un impact profond sur votre bien-être général. Alors, prêt à prendre soin de votre microbiote ? Commencez dès aujourd’hui en intégrant ces conseils dans votre quotidien ! Mots-clés pour le référencement : Comment améliorer son microbiote Santé intestinale Probiotiques et prébiotiques Flore intestinale Aliments pour le microbiote Microbiote et santé Diversité du microbiote Bienfaits des fibres pour l'intestin Gestion du stress et microbiote Aliments fermentés pour la santé intestinale En suivant ces conseils et en utilisant ces mots-clés, cet article est optimisé pour un bon classement dans les moteurs de recherche tout en offrant des informations utiles et scientifiquement fondées. Veuillez m'écrire un article composé de 1000 mots dont le titre contient des mots-clés pouvant être bien classés dans les moteurs de recherche Google : Se dirige-t-on vers une invasion massive de rats dans les villes? La réponse des scientifiques Se dirige-t-on vers une invasion massive de rats dans les villes ? La réponse des scientifiques Ces dernières années, les signalements de rats dans les zones urbaines se sont multipliés, suscitant des inquiétudes quant à une possible invasion massive. Ces rongeurs, souvent associés à des problèmes de salubrité et de santé publique, semblent prospérer dans les environnements urbains. Mais assiste-t-on vraiment à une explosion de la population de rats dans les villes ? Que disent les scientifiques à ce sujet ? Dans cet article, nous explorons les causes de cette prolifération, les risques associés et les solutions envisagées pour limiter leur présence. Pourquoi les rats sont-ils de plus en plus présents en ville ? Les rats, en particulier le rat brun (Rattus norvegicus), sont des animaux extrêmement adaptables. Ils trouvent dans les villes un environnement idéal pour se nourrir, se reproduire et se protéger des prédateurs. Plusieurs facteurs expliquent leur prolifération : L’abondance de nourriture Les déchets alimentaires mal gérés constituent une source de nourriture inépuisable pour les rats. Les poubelles non sécurisées, les restes de nourriture jetés dans les rues et les composts mal entretenus attirent ces rongeurs. Le réchauffement climatique Les hivers plus doux favorisent la survie des rats, qui se reproduisent plus rapidement en l’absence de températures glaciales. Une étude publiée dans la revue Ecology and Evolution a montré que le changement climatique pourrait augmenter la population de rats dans les zones urbaines. L’urbanisation croissante L’expansion des villes et la densification des zones urbaines offrent aux rats de nouveaux habitats, comme les réseaux d’égouts, les parkings souterrains et les chantiers de construction. La réduction des prédateurs naturels En ville, les rats ont peu de prédateurs naturels. Les chats, les rapaces et les serpents, qui régulent normalement leur population, sont moins présents dans les environnements urbains. Les risques associés à une invasion de rats La présence accrue de rats dans les villes n’est pas sans conséquences. Voici les principaux risques identifiés par les scientifiques : Transmission de maladies Les rats sont des vecteurs de nombreuses maladies, comme la leptospirose, la salmonellose et la peste bubonique. Leurs excréments et leur urine peuvent contaminer les aliments et les surfaces, exposant les humains à des infections. Dégâts matériels Les rats rongent les câbles électriques, les tuyaux et les structures en bois, causant des dommages coûteux. Ils peuvent également endommager les cultures et les stocks alimentaires. Impact sur la biodiversité Les rats sont des espèces invasives qui menacent la faune locale. Ils concurrencent les espèces indigènes pour les ressources et peuvent prédater les œufs d’oiseaux ou les petits mammifères. Problèmes psychologiques La présence de rats peut provoquer du stress et de l’anxiété chez les habitants, en particulier chez ceux qui ont une phobie des rongeurs. Que disent les scientifiques sur une éventuelle invasion massive ? Les scientifiques s’accordent à dire que la population de rats dans les villes est en augmentation, mais ils tempèrent l’idée d’une "invasion massive". Selon une étude menée par l’Université de Columbia, la population de rats à New York est estimée à environ 2 millions, soit un ratio de deux rats pour chaque habitant. Cependant, ces chiffres varient considérablement selon les villes et les conditions locales. Les chercheurs soulignent que les rats se reproduisent rapidement (une femelle peut donner naissance à 6 portées de 6 à 12 petits par an), mais leur population est régulée par plusieurs facteurs, notamment : La disponibilité de nourriture Les conditions climatiques Les efforts de dératisation Par ailleurs, les scientifiques mettent en garde contre les méthodes de contrôle inappropriées, comme l’utilisation excessive de rodenticides, qui peuvent nuire à l’environnement et aux autres espèces. Comment limiter la prolifération des rats en ville ? Pour éviter une invasion de rats, les villes doivent adopter une approche proactive et durable. Voici quelques solutions recommandées par les experts : Améliorer la gestion des déchets Des poubelles sécurisées, des collectes régulières et des campagnes de sensibilisation peuvent réduire les sources de nourriture pour les rats. Rénover les infrastructures Les fissures dans les bâtiments, les égouts mal entretenus et les espaces abandonnés offrent des refuges aux rats. Des travaux de rénovation peuvent limiter leur accès. Utiliser des méthodes de contrôle écologiques Les pièges mécaniques, les ultrasons et les prédateurs naturels (comme les rapaces) sont des alternatives plus respectueuses de l’environnement que les rodenticides. Encourager la participation citoyenne Les habitants peuvent jouer un rôle clé en signalant les infestations, en nettoyant leurs espaces et en évitant de nourrir les animaux sauvages. Mettre en place des programmes de surveillance Des études régulières sur la population de rats permettent d’adapter les stratégies de contrôle et de prévenir les infestations. Les villes face à un défi de taille Les rats sont un problème complexe qui nécessite une réponse coordonnée entre les autorités, les scientifiques et les citoyens. Si une invasion massive semble peu probable à court terme, la tendance à la hausse de leur population est préoccupante. Les villes doivent investir dans des solutions durables pour protéger la santé publique et l’environnement. Conclusion Se dirige-t-on vers une invasion massive de rats dans les villes ? Les scientifiques estiment que la situation est préoccupante, mais pas encore hors de contrôle. Grâce à une gestion proactive des déchets, des infrastructures bien entretenues et des méthodes de contrôle écologiques, il est possible de limiter la prolifération de ces rongeurs. Cependant, la lutte contre les rats reste un défi majeur pour les villes du monde entier, qui doivent s’adapter à l’évolution des conditions urbaines et climatiques.

MONDE D'ANIMAL ( Cacatoès à huppe jaune Cacatua galerita )

Le cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita), aussi appelé grand cacatoès à huppe jaune, est un perroquet de la famille des Cacatuidés. On le trouve dans différentes zones arborées en Océanie. Omnivore, il se nourrit de divers végétaux et de petits insectes. Sommaire Taxonomie du cacatoès à huppe jaune Caractéristiques physiques du cacatoès à huppe jaune Performances physiques du cacatoès à huppe jaune Écologie et répartition du cacatoès à huppe jaune Régime alimentaire du cacatoès à huppe jaune Mode de vie du cacatoès à huppe jaune Reproduction du cacatoès à huppe jaune Menaces et conservation du cacatoès à huppe jaune Photos du cacatoès à huppe jaune -Taxonomie du cacatoès à huppe jaune Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Oiseaux Ordre : Psittaciformes Famille : Cacatuidae Genre : Cacatua Espèce : galerita Nom scientifique : Cacatua galerita Sous-espèces / taxons On distingue actuellement 4 sous-espèces de cacatoès à huppe jaune : Liste des sous-espèces Cacatua galerita eleonora Cacatua galerita fitzroyi Cacatua galerita galerita Cacatua galerita triton Caractéristiques physiques du cacatoès à huppe jaune Taille Longueur : 45 à 55 cm de long. Envergure : environ 103 cm. Poids 800 à 900 g en moyenne. Morphologie et apparence Le cacatoès à huppe jaune est un perroquet de taille moyenne qui possède un corps assez long et trapu, une longue queue, de grandes ailes, une tête collée au corps avec un front proéminent et des grosses serres grises. On le reconnaît par sa huppe jaune caractéristique (plumes érectiles) qu’il possède sur la tête. Son bec crochu est arrondi et large, son grand œil rond brun rouge (femelle) ou brun noir (mâle). Les femelles sont en moyenne un peu plus petites que les mâles. Le reste du plumage du cacatoès est dense et composé de grandes plumes. Cette robe est uniformément blanche. Performances physiques du cacatoès à huppe jaune Vol Le vol du cacatoès à huppe jaune est une alternance entre petits battements d’ailes rapides et grands gestes, souvent à haute altitude. Pour se poser, il se laisse glisser en tournoyant. Vitesse Le cacatoès à huppe jaune peut voler à une vitesse maximale de 70 km/h. Écologie et répartition du cacatoès à huppe jaune Aire de répartition Le cacatoès à huppe jaune vit dans plusieurs régions d’Océanie. Liste des pays Présent Australie ; Indonésie (îles Arus) ; Papouasie-Nouvelle-Guinée Présent par introduction Palaos ; Nouvelle-Zélande Habitat Le cacatoès à huppe jaune vit essentiellement dans les forêts pluviales tempérées et tropicales, les mangroves, les savanes arbustives et les bois broussailleux méditerranéens. Régime alimentaire du cacatoès à huppe jaune Type de régime Omnivore, essentiellement frugivore et insectivore. Nourriture et proies Le cacatoès à huppe jaune se nourrit principalement de noix, de baies, de fruits, de graines et de racines, qu’il trouve dans les arbres ou au sol. Il complète son alimentation d’insectes et de leurs larves. Mode de vie du cacatoès à huppe jaune Vie sociale Le cacatoès à huppe jaune est un animal grégaire, qui vit essentiellement en groupes de 12 à plus de 100 oiseaux. A la saison des amours, ils vivent en couple ou en groupes familiaux. A cette période, les mâles sont agressifs et se battent à coups de crête (arme qu’ils utilisent aussi face aux prédateurs). Comportement Animal diurne, le cacatoès à huppe jaune passe sa journée à se nourrir et se cache à l’ombre aux heures les plus chaudes de la journée. Il s’alimente en groupes, toujours surveillés par une sentinelle les prévenant en cas de danger depuis un perchoir proche. Ce sont des animaux curieux et intelligents, qui restent cependant prudents face à l’Homme dans leur milieu naturel. Au crépuscule, ces perroquets se rassemblent sur des perchoirs pour y passer la nuit en sécurité. Cri Très bruyant, le cacatoès communique avec ses congénères via des cris rauques puissants tout au long de la journée. Prédateurs Les prédateurs du cacatoès à huppe jaune sont la ninoxe puissante et les varans, tandis que les oisillons et les œufs sont vulnérables face au grand réveilleur, aux corbeaux et aux passereaux du genre Cracticus. Longévité L’espérance de vie du cacatoès à huppe jaune est de : A l’état sauvage : 20 à 40 ans en moyenne. En captivité : jusqu’à 70 à 100 ans. Reproduction du cacatoès à huppe jaune Type de reproduction Ovipare Habitudes reproductives Strictement monogame. Maturité sexuelle Le cacatoès à huppe jaune est sexuellement mature vers 3 ou 4 ans. Période de reproduction La saison des amours du cacatoès à huppe jaune a lieu : Nord : mai à septembre. Sud : août à janvier. Lieux de ponte Le couple de cacatoès construit un nid de copeaux de bois dans une cavité, souvent le creux d’un arbre. Nombre de pontes sur une année 1 seule ponte par an. Nombre d’œufs par ponte La femelle cacatoès à huppe jaune pond 1 à 3 œufs. Durée d’incubation 27 à 30 jours environ, couvés par le père et la mère. Sevrage Le jeune cacatoès à huppe jaune reste dans le nid et dépend entièrement de ses parents jusqu’à 60 à 70 jours. Il prend ensuite son envol, mais reste avec ses parents pendant 1 an environ. Menaces et conservation du cacatoès à huppe jaune Danger d'extinction (Statut UICN) Le cacatoès à huppe jaune est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Le nombre précis de cacatoès à huppe jaune sauvages est actuellement inconnu. Grâce à l’UICN, on sait cependant que la population mondiale de cacatoès à huppe jaune est actuellement en baisse. Menaces Les menaces pesant sur le cacatoès à huppe jaune sont : Perte et dégradation de son habitat : urbanisation, déforestation, … Virus, leur faisant perdre leur plume et atrophiant leur bec. Chasse et braconnage, par les agriculteurs car considéré comme nuisible.

MONDE D'ANIMAL ( Cacatoès rosalbin Eolophus roseicapilla )

Le cacatoès rosalbin (Eolophus roseicapilla), aussi appelé galah, est un petit cacatoès très commun en Australie, qui vit dans certaines zones ouvertes et peu boisées. Omnivore, il se nourrit de végétaux, ainsi que de petits invertébrés. Sommaire Taxonomie du cacatoès rosalbin Caractéristiques physiques du cacatoès rosalbin Écologie et répartition du cacatoès rosalbin Régime alimentaire du cacatoès rosalbin Mode de vie du cacatoès rosalbin Reproduction du cacatoès rosalbin Menaces et conservation du cacatoès rosalbin Photos du cacatoès rosalbin -Taxonomie du cacatoès rosalbin Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Oiseaux Ordre : Psittaciformes Famille : Cacatuidae Genre : Eolophus Espèce : roseicapilla Nom scientifique : Eolophus roseicapilla Sous-espèces / taxons D’après le Congrès ornithologue international, on distingue 3 sous-espèces de cacatoès rosalbin : Liste des sous-espèces Cacatua galerita eleonora Cacatua galerita fitzroyi Cacatua galerita galerita Cacatua galerita triton Caractéristiques physiques du cacatoès rosalbin Taille 35 à 36 cm de long. Poids 300 à 400 g en moyenne. Morphologie et apparence Le cacatoès rosalbin est une petite espèce de cacatoès qui possède un corps plutôt trapu bien que petit, une longue queue rectangulaire, une assez grosse tête ronde et des serres grises rosées. Sa huppe déployable est blanc crème à rosée, son bec crochu court et collé aux plumes faciales est blanc rose pâle. Mâles et femelles sont très similaires : seule l’iris, brun rougeâtre chez le mâle et marron noir chez la femelle, permet de les reconnaître. Le plumage est gris assez clair sur les ailes, le dos et la queue, avec quelques nuances. Ce gris devient plus pâle pour la parade nuptiale. Les plumes de sa tête et de sa poitrine sont rose vif. Écologie et répartition du cacatoès rosalbin Aire de répartition Le cacatoès rosalbin est endémique d’Australie (notamment Tasmanie), et a été introduit en Nouvelle Zélande (Océanie). Liste des pays Présent Australie Présent par introduction Nouvelle-Zélande Habitat Le cacatoès rosalbin vit dans les semi-déserts, les prairies tempérées et les savanes tropicales, ainsi que les bois méditerranéens et les forêts tempérées. Régime alimentaire du cacatoès rosalbin Type de régime Omnivore, à la fois frugivore et insectivore. Nourriture et proies Le cacatoès rosalbin se nourrit principalement de noix, de baies, de fruits, de tiges, de graines, de céréales et de racines. Il complète son alimentation de petits insectes et de leurs larves. Mode de vie du cacatoès rosalbin Vie sociale Le cacatoès rosalbin est un animal grégaire, que l’on aperçoit en grandes volées comptant 30 à 100 individus. Il se mélange parfois avec d’autres espèces de cacatoès (cacatoès à huppe jaune, de Leadbeater, à œil nu, corellas), formant des groupes de plus de 1000 oiseaux. Ces oiseaux font preuve de cohésion : lorsque certains se nourrissent, des sentinelles surveillent les environs et préviennent en cas de danger. A la saison des amours, ces cacatoès vivent cependant en couple ou en groupes familiaux. Comportement Le cacatoès rosalbin est un animal diurne, qui se nourrit essentiellement le matin et en fin d’après-midi. Pendant les heures les plus chaudes, il se cache dans la végétation. Très agiles, ils réalisent des acrobaties et volent rapidement. Au crépuscule, il se place sur un perchoir pour y passer la nuit. Cri Pour communiquer, le cacatoès rosalbin pousse de puissants cris perçants, des cris aigus et grinçants et des “scree“. En cas de danger, les sentinelles poussent des cris tranchants et rudes. Prédateurs Les prédateurs du cacatoès rosalbin sont le faucon pèlerin, le faucon noir et l’aigle nain. Longévité L’espérance de vie du cacatoès rosalbin est de : A l’état sauvage : 20 ans maximum. En captivité : jusqu’à 60 ans voire 80 ans. Reproduction du cacatoès rosalbin Type de reproduction Ovipare Habitudes reproductives Strictement monogame. Sevrage Le jeune cacatoès rosalbin quitte le nid vers 7 ou 8 semaines. Maturité sexuelle Le cacatoès rosalbin est sexuellement mature vers 2 ou 3 ans. Période de ponte La saison des amours du cacatoès rosalbin a lieu : Nord: février à juillet. Sud: juillet à décembre. Lieux de ponte Les cacatoès rosalbins font leur nid en hauteur, dans un eucalyptus, dans une cavité rocheuse ou sur les falaises. Nombre d’œufs par ponte La femelle pond de 3 à 6 œufs, 3 ou 4 en moyenne, couvés par les deux parents. Durée d’incubation 23 à 30 jours environ. Menaces et conservation du cacatoès rosalbin Danger d'extinction (Statut UICN) Le cacatoès à huppe jaune est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Le cacatoès rosalbin est une espèce très répandue, et le nombre d’individus à l’état sauvage est inconnu. La population mondiale de cacatoès rosalbins est actuellement en hausse. Menaces Les menaces pesant sur le cacatoès rosalbin sont : Menaces directes : empoisonnement, chasse et braconnage car considéré comme nuisible.

MONDE D'ANIMAL ( Raton laveur Procyon lotor )

Le raton laveur (Procyon lotor), en réalité appelé raton laveur commun, est un animal de taille moyenne de la famille des Procyonidés, que l’on trouve dans des forêts, des zones ouvertes et quelques villes en Amérique du Nord et en Europe. Omnivore, il mange principalement des petites proies aquatiques. Sommaire Taxonomie du raton laveur Caractéristiques physiques du raton laveur Écologie et répartition du raton laveur Régime alimentaire du raton laveur Mode de vie du raton laveur Reproduction du raton laveur Menaces et conservation du raton laveur Photos du raton laveur -Taxonomie du raton laveur Classification Règne : Animal Embranchement/sous-embranchement : Chordé vertébré Classe : Mammifère placentaire Ordre : Carnivore caniforme Famille : Procyonidae Genre : Procyon Espèce : lotor Nom scientifique : Procyon lotor Sous-espèces / taxons Selon Mammal species of the World, on dénombre actuellement 22 sous-espèces de raton laveur : Liste des sous-espèces Procyon lotor lotor Procyon lotor auspicatus Procyon lotor elucus Procyon lotor excelsus Procyon lotor fuscipes Procyon lotor gloveralleni Procyon lotor grinnelli Procyon lotor hernandezii Procyon lotor hirtus Procyon lotor incautus Procyon lotor inesperatus Procyon lotor insularis Procyon lotor litoreus Procyon lotor marinus Procyon lotor maynardi Procyon lotor megalodous Procyon lotor pacificus Procyon lotor pallidus Procyon lotor psora Procyon lotor pumilus Procyon lotor simus Procyon lotor vancouverensis Caractéristiques physiques du raton laveur Taille Longueur : 40 à 70 cm Garrot : 23 à 30 cm Queue : 25 cm (20 à 40 cm) Poids 3,9 à 9 kg en moyenne, les mâles étant 20% plus lourds que les femelles. Le poids varie selon la région : les individus du Nord sont en moyenne plus lourds que les individus du Sud. Morphologie et apparence Le raton laveur est un animal de taille moyenne qui possède un corps trapu, une longue et épaisse queue touffue, des pattes munies de 5 doigts terminés de griffes, une tête large et un museau pointu. Ses courtes oreilles sont ovales, ses petits yeux ronds et noirs et ses longues canines sont pointues. Son pelage est caractéristique : sa fourrure, de longueur variable au cours de l’année, est globalement assez épaisse. La couleur de sa robe va du gris au brun, plus claire au niveau du ventre. Sa queue est annelée de noire (et terminée de noir au bout) et une sorte de masque noir surplombe son visage blanc. Écologie et répartition du raton laveur Aire de répartition Le raton laveur vit dans plusieurs pays d’Amérique du Nord et au Nord de l’Amérique du Sud. Il a aussi été introduit en Europe. Liste des pays Habitat Le raton laveur vit essentiellement dans les forêts mixtes tempérées et boréales (taïgas) et dans les jungles de feuillus. On le trouve aussi dans les marécages, les prairies et certaines zones urbaines. Régime alimentaire du raton laveur Type de régime Omnivore, à prédominance insectivore. Nourriture et proies Le raton laveur se nourrit principalement d’invertébrés terrestres (vers, insectes) comme aquatiques (palourdes, écrevisses, moules, huîtres). Il mange également des poissons, des amphibiens ainsi que des petits mammifères (rats, mulots), des œufs et des carcasses. Côté végétarien, il se nourrit (surtout en automne) de maïs, de glands, de baies, de fruits et de noix. Il peut également fouiller les poubelles. Mode de vie du raton laveur Vie sociale Souvent considéré comme solitaire, le raton laveur possède en réalité une organisation sociale variant selon le sexe et l’âge. Les femelles apparentées se partagent des espaces communs tandis que les jeunes mâles peuvent vivre en petits groupes. Les mâles âgés sont plus solitaires. Peu territoriaux, les mâles deviennent agressifs à la saison des amours et laissent des marquages odorants. Une fois mère, la ratonne vit généralement seule dans une tanière avec ses petits, qu’elle élève et protège seule. Comportement Animal principalement nocturne, le raton laveur passe l’essentiel de sa nuit à chasser, chercher de la nourriture et se déplacer. La journée, il se repose généralement dans sa tanière (creux d’un arbre, terrier abandonné, hangar) où il est à l’abri, qu’il partage parfois avec ses congénères. En automne, il fait des stocks de graisse pour réduire son activité en hiver (torpeur et non hibernation, partout sauf au Sud). C’est un bon grimpeur (aux arbres) et un excellent nageur, mais est assez lent et pataud sur la terre ferme. Territoire Les mâles ratons laveurs possèdent des territoires mesurant 1 à 50 km2. Cri Les ratons laveurs utilisent différentes vocalises, notamment des grognements et hurlements (danger), des pépiements (appel des petits) et des séries de sifflements et des grondements (significations diverses). Prédateurs Les principaux prédateurs du raton laveur sont la martre d’Amérique, le coyote, le puma, le lynx roux, le loup gris, le renard roux, le grand-duc d’Amérique et l’alligator d’Amérique (et l’Homme). Lavage des aliments A l’origine, le raton laveur tient son nom de sa supposée habitude à plonger dans l’eau ses aliments. En réalité, cet à priori est surtout dû au fait qu’une grande partie de ses proies soient aquatiques, qu’il mange directement dans l’eau. Longévité L’espérance de vie du raton laveur est de : A l’état sauvage : 5 à 6 ans en moyenne, parfois jusqu’à 14 à 16 ans. En captivité : 16 à 21 ans. Reproduction du raton laveur Type de reproduction Vivipare Habitudes reproductives Polygame (un mâle se reproduit avec plusieurs femelles). Sevrage Le petit raton laveur est sevré au bout de 4 mois environ. Dans les régions les plus froides, la dispersion ne se fait cependant qu’à l’été suivant, soit vers 10 mois. Maturité sexuelle Le raton laveur est sexuellement mature à : Femelle : 1 an Mâle : 2 ans Période de reproduction La saison des amours du raton laveur est : Nord : janvier ou février. Autres régions : mars. Nombre de petits par portée La ratonne met bas 1 à 7 ratonneaux (2 ou 3 en moyenne). Gestation 63 jours Poids et apparence des petits A la naissance, les petits ratons laveurs pèsent entre 60 et 75 g. Ils naissent aveugles, avec des poils sur le dos et les flancs. Menaces et conservation du raton laveur Danger d'extinction (Statut UICN) Le raton laveur est une préoccupation mineure (LC) selon l’UICN. Population Le raton laveur étant invasif et très commun, sa population mondiale est inconnue. On sait cependant que celle-ci est actuellement en hausse. Menaces Les menaces pesant sur le raton laveur sont : Maladies, virus et parasites, parfois transmis par des animaux domestiques. Menaces directes : collisions routières et chasse/braconnage.

février 03, 2025

HOMME ET VIE ( Le Cerveau : L’un des Organes Humains les Plus Contaminés par les Microplastiques ? )

Le Cerveau : L’un des Organes Humains les Plus Contaminés par les Microplastiques ? Ces dernières années, la pollution plastique est devenue une préoccupation majeure pour la santé publique et l’environnement. Les microplastiques, ces particules de plastique de moins de 5 millimètres, ont été détectés dans les océans, les sols, l’air et même dans les aliments que nous consommons. Mais une découverte récente a suscité une inquiétude encore plus grande : le cerveau humain pourrait être l’un des organes les plus contaminés par les microplastiques. Cette révélation soulève des questions cruciales sur les impacts de ces particules sur notre santé, en particulier sur notre système nerveux central. Qu’est-ce que les microplastiques et comment atteignent-ils notre cerveau ? Les microplastiques sont de minuscules fragments de plastique qui proviennent de la dégradation de produits en plastique plus grands, comme les bouteilles, les emballages ou les vêtements synthétiques. Ils peuvent également être directement fabriqués de petite taille, comme les microbilles utilisées dans les cosmétiques. Ces particules sont si petites qu’elles peuvent pénétrer dans notre organisme par plusieurs voies : L’ingestion : Nous consommons des microplastiques via l’eau potable, les fruits de mer, le sel et même les aliments emballés dans du plastique. L’inhalation : Les microplastiques présents dans l’air, notamment dans les zones urbaines, peuvent être inhalés et atteindre les poumons. Le contact cutané : Bien que moins étudié, certains chercheurs suggèrent que les microplastiques pourraient pénétrer la peau, surtout lorsqu’ils sont présents dans les produits cosmétiques. Une fois dans l’organisme, ces particules peuvent traverser les barrières biologiques, y compris la barrière hémato-encéphalique, une membrane protectrice qui sépare le cerveau de la circulation sanguine. Des études récentes ont montré que les microplastiques peuvent s’accumuler dans divers organes, y compris le foie, les reins et, de manière alarmante, le cerveau. Les preuves scientifiques de la contamination du cerveau par les microplastiques Plusieurs études ont mis en lumière la présence de microplastiques dans le cerveau humain. Par exemple, une recherche publiée dans la revue Environmental Science & Technology a révélé que des particules de polystyrène, un type de plastique couramment utilisé, pouvaient traverser la barrière hémato-encéphalique chez les animaux de laboratoire. Ces particules ont été détectées dans le tissu cérébral en seulement deux heures après l’exposition. Une autre étude menée par des chercheurs allemands a identifié des microplastiques dans des échantillons de cerveau humain. Bien que ces recherches soient encore préliminaires, elles suggèrent que les microplastiques pourraient s’accumuler dans le cerveau au fil du temps, avec des conséquences potentiellement graves pour la santé neurologique. Les impacts potentiels des microplastiques sur le cerveau La présence de microplastiques dans le cerveau soulève des inquiétudes quant à leurs effets sur la santé neurologique. Bien que les recherches soient encore en cours, plusieurs mécanismes potentiels ont été identifiés : Inflammation et stress oxydatif : Les microplastiques peuvent provoquer une inflammation et un stress oxydatif dans les cellules cérébrales, ce qui pourrait endommager les neurones et contribuer à des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson. Perturbation des neurotransmetteurs : Les microplastiques pourraient interférer avec la production et la régulation des neurotransmetteurs, les molécules responsables de la communication entre les neurones. Cela pourrait affecter l’humeur, la mémoire et les fonctions cognitives. Toxicité chimique : Les microplastiques contiennent souvent des additifs chimiques, comme les phtalates et le bisphénol A (BPA), qui sont connus pour être des perturbateurs endocriniens. Ces substances pourraient avoir des effets neurotoxiques. Accumulation à long terme : Contrairement à d’autres organes, le cerveau a une capacité limitée à éliminer les substances étrangères. Les microplastiques pourraient donc s’y accumuler pendant des années, augmentant le risque de dommages cumulatifs. Comment réduire notre exposition aux microplastiques ? Face à cette menace invisible, il est essentiel d’adopter des mesures pour limiter notre exposition aux microplastiques. Voici quelques conseils pratiques : Éviter les plastiques à usage unique : Privilégiez les produits réutilisables en verre, en métal ou en tissu. Filtrer l’eau du robinet : Utilisez des filtres à eau capables de retenir les microplastiques. Choisir des aliments non emballés : Optez pour des aliments frais et évitez les produits suremballés. Limiter l’utilisation de cosmétiques contenant des microbilles : Vérifiez les étiquettes des produits de soin et choisissez des alternatives naturelles. Aérer régulièrement son intérieur : Les microplastiques peuvent s’accumuler dans la poussière domestique. Aérer permet de réduire leur concentration. L’urgence d’agir : un enjeu de santé publique La contamination du cerveau par les microplastiques est un rappel brutal de l’impact de la pollution plastique sur notre santé. Alors que les scientifiques continuent d’étudier les effets à long terme de ces particules, il est crucial que les gouvernements, les industries et les individus prennent des mesures pour réduire la production et la dispersion des plastiques. Des politiques visant à limiter l’utilisation des plastiques à usage unique, à promouvoir le recyclage et à soutenir la recherche sur les alternatives durables sont essentielles. Parallèlement, la sensibilisation du public à ce problème est primordiale pour encourager des changements de comportement. Conclusion Le cerveau, siège de nos pensées, de nos émotions et de notre identité, est aujourd’hui menacé par une pollution insidieuse : les microplastiques. Bien que les recherches sur ce sujet en soient encore à leurs débuts, les preuves actuelles suggèrent que ces particules pourraient avoir des conséquences graves sur notre santé neurologique. Il est donc impératif d’agir dès maintenant pour protéger notre cerveau et celui des générations futures. En réduisant notre dépendance au plastique et en adoptant des modes de vie plus durables, nous pouvons contribuer à préserver non seulement notre santé, mais aussi celle de notre planète. Car, comme le dit un adage bien connu : « Un esprit sain dans un corps sain » – et dans un environnement sain.

HOMME ET VIE ( Qu'est-ce qui donne du cholestérol ? )

L'alimentation n'est pas la seule responsable d'un taux de cholestérol élevé. Le point avec un médecin vasculaire. Qu'est-ce qui donne du cholestérol ?© abdlkerim - stock.adobe.com Sommaire Risques cardiovasculaires Principales causes Surpoids Que faire ? Le cholestérol est un lipide indispensable à l'organisme. Il entre dans la composition des membranes cellulaires et dans la fabrication de certaines hormones à l'instar du cortisol, ou encore dans la synthèse de la vitamine D. Le corps répond à ses besoins en cholestérol en puisant ce lipide dans l'alimentation et en le faisant fabriquer par le foie. Si cette graisse est utile, sa présence en excès peut devenir problématique. C'est le cas précisément lorsque le sang présente trop de "mauvais cholestérol". Trop de mauvais cholestérol accroît les risques cardiovasculaires Pour mieux comprendre, il faut savoir que le cholestérol est transporté dans le sang par deux protéines appelées lipoprotéines : la lipoprotéine de haute densité ou HDL-cholestérol (High Density Lipoprotein) et la lipoprotéine de faible densité ou LDL-cholesterol (Low density Lipoprotein). Le premier type, le HDL-cholesterol est considéré comme le "bon cholestérol". Il joue un rôle protecteur contre les maladies cardiovasculaires. Tel un "éboueur", il collecte le cholestérol en excès dans les vaisseaux sanguins et le transporte jusqu'au foie qui l'élimine. Le second, le LDL-cholesterol est taxé de "mauvais cholestérol". Lorsqu'il est en excès, il s'infiltre dans la paroi des artères et contribue à la formation de plaques d'athérome (dépôt de gras sur la paroi des artères) et donne de l'athérosclérose, une maladie des artères à risque de complications cardiovasculaires (infarctus, AVC ischémique). En résumé, les personnes qui ont trop de cholestérol (hypercholestérolémie) présentent le plus souvent une concentration excessive de mauvais cholestérol (LDL-cholesterol) dans leur sang. Les principales causes d'un excès de cholestérol Dans la plupart des cas l'hypercholestérolémie, cet excès de cholestérol dans le sang, résulte de mauvaises habitudes alimentaires. "L'hypercholestérolémie banale est liée à une alimentation trop riche en cholestérol et en acides gras saturés chez un organisme qui a du mal à assimiler ces excès", nous explique le Dr Jean-François Renucci, médecin vasculaire à l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (APHM La Timone) et ambassadeur d'Agir pour le Cœur des Femmes. Au fil du temps, les lipides stockés en abondance peuvent finir par encombrer le foie et le rendre malade : c'est la stéatose hépatique "ou maladie du foie gras". La surconsommation de certains aliments est particulièrement incriminée dans cette élévation du cholestérol, à savoir : "le jaune d'œuf, les charcuteries (pâté de foie, rillettes, etc), la viande rouge, les fromages, le beurre, la crème, le lait entier, etc". L'hypercholestérolémie peut aussi avoir une cause génétique : c'est l'hypercholestérolémie familiale (HF). "La forme génétique de l'hypercholestérolémie reste rare, elle représente un cas sur 250", pointe le médecin vasculaire. Cette prédisposition génétique se traduit par une élévation du taux de cholestérol parfois dès la naissance et expose à un risque cardiovasculaire accru. Dans le cas d'une HF, un cholestérol élevé est lié à un excès majeur de fabrication de celui-ci par le foie en raison d'un gène défectueux. "Normalement un tiers du cholestérol présent dans l'organisme est apporté par l'alimentation et les deux tiers restants sont apportés par le foie. Mais chez les personnes atteintes d'hypercholestérolémie, non, le ratio n'est plus du tout le même : l'alimentation apporte 20% du cholestérol tandis que le foie en produit 80%", détaille le Dr Jean-François Renucci. En présence d'une hypercholestérolémie familiale, certains récepteurs présents sur le foie chargés d'attraper le cholestérol se mettent à dysfonctionner et ne parviennent plus à éliminer le cholestérol qui s'accumule. "L'hypercholestérolémie induite par les traitements médicamenteux reste rare" L'excès de cholestérol peut aussi être dû à la prise de certains médicaments comme les antirétroviraux (dans le traitement du VIH), certains bêtabloquants (dans le traitement de hypertension artérielle) ou encore certains diurétiques. "L'hypercholestérolémie induite par les traitements médicamenteux reste rare", précise le Dr Renucci. Un manque d'hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie) peut aussi provoquer une élévation du cholestérol dans le sang. Chez les personnes atteintes d'hypothyroïdie, la glande thyroïde est incapable de produire suffisamment d'hormones thyroïdiennes. Ce dérèglement occasionne des désordres métaboliques et augmente le taux de mauvais cholestérol sanguin, et par ricochets, accroît le risque cardiovasculaire (risque d'athérome). "C'est en traitant cette hypothyroïdie que l'on va réussir à normaliser le taux de cholestérol dans l'organisme", souligne l'expert. Le surpoids, un faux coupable Contrairement à une idée communément admise, le poids n'est pas corrélé à l'élévation du cholestérol, rectifie notre spécialiste. "L'hypercholestérolémie est indépendante du poids, rectifie notre expert. Certains patients obèses peuvent ne pas avoir de cholestérol tandis que des personnes squelettiques en avoir." Si une surcharge pondérale n'a pas forcément d'influence sur le cholestérol, en revanche, elle peut faire grimper le taux de triglycérides, une autre forme de lipide moins délétère pour la santé cardiovasculaire. Que faire en cas d'hypercholestérolémie ? En cas de cholestérol élevé, il est possible d'agir sur deux leviers que sont l'alimentation et les traitements médicamenteux. "Si on a une petite hypercholestérolémie, c'est-à-dire que l'excès de cholestérol n'est pas important, les mesures diététiques qui consistent à réduire ses apports en cholestérol (en limitant les aliments riches en cholestérol) dans son alimentation seront privilégiées. Si au bout de trois à six mois, les chiffres du cholestérol restent trop élevés, des traitements médicamenteux pourront être proposés." Les plus classiques ? "Les statines, qui constituent le traitement de première intention sur les formes d'hypercholestérolémie courantes." Si celles-ci ne marchent pas bien, notamment en cas d'hypercholestérolémie familiale ou si on présente une complication cardiovasculaire, d'autres solutions seront envisagées comme les traitements inhibiteurs de PCSK9, des injections sous-cutanées qui réduisent le mauvais cholestérol.

Homme et vie ( Changement d'heure 2025 : quand passe-t-on à l'heure d'été ? )

La date du changement d'heure approche, on tient le bon bout ! Sommaire Heure d'été 2025 On avance ou on recule ? Dernier changement d'heure Origine Comment se préparer ? Comment se remettre - Deux fois par an, on change d'heure. Pour la petite histoire, c'est en 1975 que le président Valéry Giscard d'Estaing a décidé que les montres seraient avancées d'une heure l'hiver sur l'heure de Greenwich. Dans le monde, une soixantaine de pays appliquent des changements d'horaires saisonniers. Plusieurs pays l'ont abandonné comme la Tunisie, l'Egypte, la Russie, l'Ukraine, l'Islande, l'Arménie... Cette mesure, très contestée, devait prendre fin en France mais elle continue de s'appliquer. Quand aura lieu le passage à l'heure d'été en 2025 ? Le passage à l'heure d'été 2025 en France a lieu le dimanche 30 mars 2025. A 2 heures du matin, il sera 3 heures. On avance ou on recule d'une heure ? C'est toujours la grande question. Lorsqu'on passe à l'heure d'été, il faut avancer les aiguilles de notre montre d'une heure (un tour complet comme sur l'image de l'horloge ci-dessous). Lors du passage à l'heure d'hiver, on recule d'une heure. Plus précisément, l'heure d'été ajoute une heure au fuseau horaire tandis que l'heure d'hiver en supprime une. Voici un moyen mnémotechnique pour s'en souvenir : ► Le passage à l'heure d'été a lieu vers le mois d'AVril, on AVance donc d'une heure donc à 2 heures du matin il sera 3 heures (on perd donc une heure de sommeil) ► Le passage à l'heure d'hiver a lieu au mois d'octobRE, on REcule donc d'une heure donc à 2 heures du matin, il sera 1 heure. Changement d'heure : on recule ou on avance ?Changement d'heure : on recule ou on avance ? © yulialavrova - 123RF Est-ce que ce sera le dernier changement d'heure ? Le changement d'heure est devenu commun à la majorité des Etats membres de l'Union européenne depuis 1998 mais le système est de plus en plus critiqué. A la demande du Parlement européen, la Commission européenne avait organisé au cours de l'été 2018, une consultation en ligne. Parmi les 4,6 millions d'Européens qui ont participé, 84% étaient contre le changement d'heure. Pourtant, et notamment à cause de la crise sanitaire, le texte sur la fin du changement d'heure n'est plus à l'ordre du jour. -Fin du changement d'heure : bientôt en France ? La question de la fin du changement d'heure revient chaque année sur la table mais son arrêt définitif en France n'est pas d'actualité et voilà pourquoi. Depuis quand y a-t-il un changement d'heure en France ? Le changement d'heure est une mesure qui a été instaurée pour la première fois en France en 1916, après l'Allemagne et le Royaume-Uni, dans le but d'économiser des ressources énergétiques comme le charbon. Elle a été abandonnée de 1945 à 1975, puis a été remise en place en 1976, après le choc pétrolier de 1973 face à la flambée des prix du pétrole. Il s'agissait d'économiser l'électricité produite à l'époque principalement par le fioul, grâce à une heure d'ensoleillement naturel de plus les soirs. En 1975, le président Valéry Giscard d'Estaing décide que les montres seront avancées l'hiver d'une heure sur l'heure de Greenwich et de deux heures pendant l'été afin de réduire l'utilisation d'électricité pour s'éclairer. Le décret du 19 septembre 1975 officialise le changement d'heure en France métropolitaine. En Outre-mer, le changement d'heure ne s'applique pas sauf à Saint-Pierre-et-Miquelon. Depuis 1998, les dates de changement d'heure ont été harmonisées au sein de l'Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l'heure d'hiver s'effectue le dernier dimanche d'octobre et le passage à l'heure d'été, le dernier dimanche de mars. Comment se préparer au prochain changement d'heure ? Certains d'entre nous sont particulièrement sensibles aux modifications du rythme de sommeil. Pour s'adapter en douceur, il faut essayer d'anticiper le changement d'heure en décalant progressivement les moments clefs de la journée comme les repas, l'heure du coucher, l'heure de la sieste ou l'heure du bain pour les enfants... ► Pour l'heure d'été : on avance les repas et l'heure du coucher d'un quart d'heure 4 jours avant le passage à l'heure d'été. Par exemple, le premier jour, on mange à 12h30, le deuxième jour à 12h15, le troisième jour à 12h et le quatrième jour à 11h45. On ferme bien ses volets pour ne pas être trop perturbé par la lumière du jour. ► Pour l'heure d'hiver : on retarde les repas et l'heure du coucher d'un quart d'heure 4 jours avant le passage à l'heure d'hiver. On n'hésite pas à utiliser un simulateur d'aube pour faciliter les réveils. Comment se remettre du changement d'heure ? "Lorsque nous passons à l'heure d'hiver, nous percevons la nuit plus tôt, notre mélatonine va être sécrétée plus tôt et nous aurons envie de dormir plus tôt le soir, nous explique le Dr Catherine Lamblin, médecin du sommeil. En 2-3 jours, l'organisme commence normalement à s'habituer à la nouvelle heure". Dans les jours qui suivent le changement d'heure, "il vaut mieux écouter notre corps et se coucher lorsque nous ressentons la fatigue, même si ce n'est pas toujours facile avec les contraintes professionnelles ou familiales", conseille le Dr Catherine Lamblin, médecin du sommeil. Le passage à l'heure d'été est plus facile pour le corps. Un changement d'heure peut perturber le fonctionnement des hormones et il faut quelques jours pour s'y habituer.

HOMME ET VIE ( Seules les personnes ayant une grande intelligence émotionnelle ont cette incroyable capacité )

Ce sont des personnes rares et précieuses. -L'intelligence émotionnelle est un terme employé pour la première fois par John Mayer et Peter Salovey, deux psychologues américains, en 1990. Il s'agit de la capacité à percevoir, analyser et maîtriser ses propres émotions mais aussi celles des autres. Les personnes qui ont une grande intelligence émotionnelle gèrent leurs émotions avec brio. En cas de contrariété, de décision difficile à prendre ou de conflit, elles ne réagissent jamais sous le coup de l'impulsion. Elles prennent le temps d'analyser la situation afin de réagir de manière éclairée et raisonnée. Grâce à cette régulation émotionnelle, elles parviennent à prendre des décisions justes, tout en considérant les émotions des autres. Ce sont aussi des personnes qui savent déceler les émotions des autres et ont toujours les mots pour rassurer et consoler. Elles peuvent s'adapter à leurs interlocuteurs pour ne pas les blesser, elles témoignent un réel intérêt pour les autres. "Elles ont une qualité d'écoute et une faculté dans la résolution des problèmes parce qu'elles arrivent à prendre en compte les personnalités des uns et des autres", ajoute la psychologue. Elles composent avec les émotions des uns et des autres pour essayer de satisfaire tout le monde. C'est une véritable force qui permet d'apaiser les relations et de les rendre plus harmonieuses. Les personnes dotées d'une grande intelligence émotionnelle se remettent aussi très facilement en question, peut-être même trop parfois. Habituellement, quand on fait une remarque à quelqu'un, il a tendance à se braquer parce qu'il se sent attaqué. "Une personne ayant une grande intelligence émotionnelle est ouverte à la critique constructive qui peut lui permettre de progresser dans sa vie personnelle et professionnelle. Elle dispose d'une incroyable capacité d'auto-analyse", observe Johanna Rozenblum, psychologue clinicienne. -Intelligence émotionnelle et intelligence intellectuelle vont souvent de pair. "Les personnes qui sont dotées d'une haute intelligence émotionnelle ont généralement aussi un haut potentiel intellectuel. Leur cerveau fonctionne plus rapidement et plus efficacement que la normale, elles ont une plus grande facilité d'apprentissage et sont dotées de grandes capacités intellectuelles. Le haut potentiel intellectuel a donc la capacité de se mettre à la place de l'autre, d'analyser et de comprendre ses émotions", confesse-t-elle. -

HOMME ET VIE - EXERCICE SPORTIVE ( La salle : par où commencer ? Nos idées d'entraînements )

Vous décidez de vous lancer dans vos premières séances d'entraînement libre en salle de sport mais ne savez pas quels exercices pratiquer ? Vous cherchez à varier les entraînements ou trouver un entraînement qui pourrait vous correspondre ? Vous êtes au bon endroit ! On vous livre des idées de séances selon vos préférences ou niveaux. Vous êtes perdu(e)s quant à la réalisation d’un exercice ? N’hésitez pas à consulter des vidéos sur YouTube par exemple pour vous renseigner sur l'exécution d'un mouvement.. Au moindre doute, n’hésitez pas à consulter un coach agréé présent en salle de sport, ils sont aussi là pour vous accompagner dans votre pratique. Place à nos différents entraînements ! Pour les coureurs Lorsqu’on sort régulièrement en course à pied, il est important de chercher à se renforcer musculairement parlant, non seulement pour s’améliorer mais aussi pour prévenir le risque de blessures. Pour les nouveaux dans l’univers course à pied, 1 entraînement par semaine est déjà une bonne base. Les exercices pour le bas du corps sont importants pour renforcer les muscles qui sont largement sollicités en course, mais il ne faut pas oublier le reste du corps, aussi bien le haut que la sangle abdominale. Échauffez-vous 10 à 15 minutes ! 5 minutes de course légère sur tapis pour activer les muscles Mobilité dynamique : Montées de genoux (20 répétitions) Fentes avant avec rotation du buste (10 répétitions de chaque côté). Cercles de hanches (10 répétitions dans chaque direction). Bloc de renforcement musculaire (30 minutes) Squats avec charge légère à moyenne (3 séries de 12-15 répétitions). Permet de renforcer les quadriceps, ischio-jambiers et fessiers. Fentes alternées avec haltères (3 séries de 10 répétitions par jambe). Bénéfique pour améliorer la stabilité et l’équilibre. Hip thrusts avec barre (3 séries de 10-12 répétitions) pour développer ses fessiers. Planche avec élévation de jambes (3 séries de 30-40 secondes). Les exercices de planches sont toujours une bonne idée ! Ils renforcent le gainage et améliorent la posture en course. Tirage vertical ou rowing assis (3 séries de 12 répétitions). Permet d’ouvrir la cage thoracique et soutient une meilleure respiration. Se réserver du temps pour la pliométrie. Pour les non-initiés, la pliométrie est une méthode d'entraînement axée sur l'explosivité et la puissance musculaire, utilisant des exercices combinant étirement et contraction rapide. Elle améliore principalement la puissance, la réactivité et l'économie de course. Travail de pliométrie (10 minutes) Sauts sur banc ou box jumps (3 séries de 10 répétitions). Permet d’améliorer l'explosivité notamment pour les montées. Saut à la corde. Améliore la cadence et la réactivité. 3 à 5 séries de 30 secondes à 1 minute. Retour au calme (10 minutes) Étirements statiques et exercices de respiration pour favoriser la récupération : Étirement des ischio-jambiers Ouverture des hanches Étirement des mollets Pour ceux qui débutent avec le renforcement musculaire Vous cherchez à faire vos premiers pas en salle de sport et êtes intéressé par le renforcement musculaire ? On vous propose un programme classique qui fait travailler l’ensemble du corps. Séance Full-body (1h environ) Échauffement (10 minutes) On cherche à augmenter la température corporelle avec un échauffement. On opte pour du cardio léger : vélo, tapis de marche rapide ou rameur sont idéals ! Renforcement musculaire (30 à 40 minutes) Il est tout à fait possible de raccourcir le nombre de répétitions ou ne pas faire un exercice si vous n’avez pas autant de temps ou si vous reprenez le sport à votre rythme. Circuit de 5 exercices, 3 tours : Squats avec poids du corps ou haltères légers (3x12 répétitions) Muscles ciblés : Cuisses, fessiers. À garder en tête : Gardez le dos droit et les genoux alignés avec les orteils. Pompes sur genoux ou machine Chest Press (3x10-12 répétitions) Muscles ciblés : Pectoraux, épaules, triceps. À garder en tête : Descendre lentement pour bien contrôler le mouvement. Rowing à la machine (3x12 répétitions) Muscles ciblés : Dos, biceps. À garder en tête : Contracter les omoplates en fin de mouvement pour les faire travailler (et non les avant-bras). Ramener les coudes en arrière et non les mains, ça aide à garder le dos droit. Planche abdominale (3x20-30 secondes) Muscles ciblés : Ceinture abdominale. À garder en tête : Garder une ligne droite entre les épaules et les talons.Si vous souhaitez varier l’exercice, vous pouvez essayer une planche dynamique : passer d’une position planche à une position pompes. Fentes arrière avec poids du corps (3x10 répétitions par jambe) Muscles ciblés : Quadriceps, fessiers, équilibre. Conseil : Si vous souhaitez vous challenger, vous pourrez ajouter du poids au fur et à mesure. Cardio (10-15 minutes) Tapis de course : alternance marche rapide et légère course. Objectif : Améliorer l’endurance cardiovasculaire. Retour au calme et étirements (5 minutes) Étirements statiques pour les principaux groupes musculaires (quadriceps, ischio-jambiers, dos, épaules). Objectif : Réduire les tensions et améliorer la récupération. D’autres idées pour diversifier vos séances (niveau intermédiaire) Pour une séance haut du corps L’échauffement (10 minutes) Pour ne pas vous lasser, n’hésitez pas à explorer de nouveaux équipements ou exercices : vélo, rameur, ou encore Assault Bike d’intensité légère à modérée voire de manière progressive. Circuit principal (40 min) Développé couché avec haltères ou machine (3x10-12 répétitions) Muscles ciblés : Pectoraux, triceps. Traction assistée ou tirage vertical (3x10-12 répétitions) Muscles ciblés : Dos, biceps. Développé militaire avec haltères ou machine (3x10 répétitions) Muscles ciblés : Épaules, triceps. Rowing avec haltères (3x12 répétitions) Muscles ciblés : Dos, biceps. Planche dynamique (avec mouvements des bras) (3x20-30 secondes) Muscles ciblés : Ceinture abdominale, épaules. Cardio de fin (10 min) Interval training : 30 sec effort (rameur rapide) / 30 sec récupération. Pour une séance bas du corps L’échauffement (10 minutes) Pour ne pas vous lasser, n’hésitez pas à explorer de nouveaux équipements ou exercices : vélo, rameur, ou encore Assault Bike d’intensité légère à modérée voire de manière progressive. Circuit principal (40 min) Squats à la barre ou Goblet Squats avec haltère (3x10 répétitions) Muscles ciblés : Quadriceps, fessiers. Hip Thrust avec barre ou haltère (3x12 répétitions) Muscles ciblés : Fessiers, ischio-jambiers. Fentes avant alternées avec haltères (3x10 répétitions par jambe) Muscles ciblés : Quadriceps, équilibre. Soulevé de terre jambes tendues avec haltères (3x12 répétitions) Muscles ciblés : Ischio-jambiers, lombaires. Crunch sur Swiss Ball (3x15 répétitions) Muscles ciblés : Abdominaux. Cardio de fin (10 min) Vélo en résistance moyenne. Pour une séance Full-body fonctionnelle L’échauffement (10 minutes) Pour ne pas vous lasser, n’hésitez pas à explorer de nouveaux équipements ou exercices : vélo, rameur, ou encore Assault Bike d’intensité légère à modérée voire de manière progressive. Circuit HIIT (40 min, 4 tours) Burpees modérés (10 répétitions) Kettlebell Swing (15 répétitions) Box Jumps ou Step-ups (10 répétitions) Renegade Rows avec haltères légers (12 répétitions) Planche montée-descentes (30 sec) Étirements (10 min) Étirements dynamiques et statiques pour tout le corps. Les petits conseils qui font la différence Privilégiez le bon mouvement à la charge : le contrôle de votre mouvement est primordial, mieux vaut prendre un poids plus léger et ainsi bien effectuer votre mouvement. Selon votre progression, variez les charges et intensités de vos exercices. Adaptez les exercices à votre niveau ou à vos préférences (remplacez les tractions par tirage assisté, etc.). Pensez à la récupération active les jours de repos : marche, yoga ou mobilité.

MONDE D'ANIMAL ( Les grands requins blancs pris pour cible par un redoutable prédateur en Australie )

On les pensait au sommet de la chaîne alimentaire, et pourtant… Une nouvelle étude le confirme, les grands blancs sont devenus la cible d'un prédateur encore plus redoutable qu'eux. On s'en doutait fortement, mais c'est désormais confirmé : les requins blancs d'Australie sont devenus les cibles privilégiées d'une prédatrice implacable, l'orque. C'est ce que révèle une étude récente, publiée dans Ecology and Evolution, en s’appuyant sur des analyses ADN et des observations de terrain pour confirmer ce comportement. Ce phénomène, déjà documenté en Afrique du Sud, pourrait avoir des conséquences sur l’équilibre de l’écosystème marin. Une première preuve ADN en Australie En octobre 2023, un grand requin blanc de 4,7 mètres s’est échoué près de Portland, dans l’État de Victoria. Son foie, ainsi que ses organes digestifs et reproducteurs, avaient disparu. Deux jours avant cette découverte, plusieurs observateurs avaient signalé la présence d’orques en train de capturer une grande proie dans cette zone. Parmi eux figuraient des individus identifiés sous les noms de Bent Tip et Ripple. Des chercheurs ont prélevé des échantillons ADN sur les traces de morsure présentes sur le requin. L’analyse a révélé la présence d’ADN d’orque autour d’une blessure de 50 cm de diamètre située près de la nageoire pectorale. Des traces génétiques de requins plat-nez ont également été trouvées sur trois autres blessures plus petites, suggérant un charognage après la prédation. Cette étude représente "la première preuve confirmée - utilisant l’ADN et les données d’observations - de la prédation des orques sur les grands requins blancs en Australie, et de leur consommation sélective du foie", explique Isabella Reeves, chercheuse à l’université Flinders et auteure principale de l’étude. Selon elle, "les orques et les requins blancs sont tous deux des superprédateurs". Elle précise que la carcasse analysée présentait "quatre blessures par morsures distinctives", dont l’une indiquait que les orques avaient "délibérément arraché le foie" du requin. Ce comportement avait déjà été observé en Afrique du Sud. Dans un cas documenté, une orque avait neutralisé un requin blanc et consommé son foie en moins de deux minutes. "Cela montre que nous sous-estimons probablement la fréquence et l’étendue de ce comportement", ajoute la chercheuse. Elle souligne aussi l’importance de mieux comprendre les habitudes alimentaires des orques pour évaluer leur impact sur l’écosystème. Un impact sur la répartition des requins blancs ? Les orques sont des prédatrices opportunistes qui s’attaquent à divers animaux marins, notamment des cétacés, des phoques, des otaries, des poissons et des requins. Elles sont connues pour cibler certaines parties spécifiques de leurs proies, comme la langue des baleines ou le foie des requins. "Les orques sont des prédatrices remarquables au sommet de la chaîne alimentaire marine", souligne auprès du Guardian la scientifique marine Rebecca Wellard, de Project ORCA et de l’université Curtin, qui n’a pas participé à l’étude. Elle rappelle que ces cétacés sont souvent surnommés "les loups des mers" en raison de "leur intelligence exceptionnelle, de leurs liens familiaux et sociaux solides, et de leur capacité à travailler ensemble en groupes hautement synchronisés".

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