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novembre 02, 2024
Environnement ( Réchauffement climatique : vers une augmentation des pollens et des allergies )
Le réchauffement climatique va conduire à "une augmentation des quantités de pollen" à l'origine de gênes ou d'allergies respiratoires, avertissent trois réseaux de suivi dans leur bilan annuel publié mardi.
"Le réchauffement climatique et la hausse des températures conduisent à une augmentation des quantités de pollen", selon la fédération des Associations de surveillance de la qualité de l'air (Atmo France), le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) et l'Association des pollinariums sentinelles de France (APSF). Ce bilan est publié à l'occasion de la Journée française de l'allergie.
"En 2018, ce constat se vérifie puisque le pollen de bouleau enregistre un pic anormal des concentrations durant le mois d’avril", poursuit le rapport. "D’après les simulations faites par le RNSA, les effets du changement climatique sur les pollens risquent de s’amplifier dans le futur".
Pendant l'hiver, des conditions météorologiques froides et pluvieuses ont permis de limiter "la dispersion des pollens de noisetier, aulne et frêne". En revanche, "un épisode de chaleur exceptionnel en avril a permis aux bouleaux de fleurir dans des conditions très favorables" et "les quantités de ce pollen ont battu tous les records", ce à quoi ce sont ajoutés les pollens de platane et de chêne.
Ces trois réseaux de suivi surveillent différents pollens allergisants ainsi que des moisissures allergisantes. Un quart de la population est concerné par des allergies respiratoires, dont 50% à cause du pollen et 10% à cause des moisissures.
Le nouveau pollinarium de Paris surveille les pollens pour lancer l'alerte allergie en temps réel
Pour les personnes allergiques aux pollens, les mois de mars à mai (et parfois au-delà) marquent le retour des rhinites, crises d’asthme et conjonctivites. Sous l’effet du changement climatique et de la pollution de l’air, on observe une augmentation de ces allergies, une plus grande sévérité des symptômes et un allongement des périodes « à risques ».
Près d’un Français (adulte) sur trois, et 20 % des enfants âgés de plus de 9 ans, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), souffriraient de rhinites saisonnières provoquées par une allergie aux pollens, plus connues sous l’appellation de « rhume des foins ». Ce pollen est libéré par les plantes dites « anémophiles » qui se reproduisent grâce à son transport par le vent vers des fleurs femelles.
Les mois de mars et avril correspondent à la pleine saison pollinique du bouleau, l’un des pollens les plus problématiques présents sur le sol français, avec les cyprès, les graminées et l’ambroisie.
Le changement climatique est l’une des causes d’augmentation de ces allergies
La multiplication des cas d’allergies aux pollens serait due à plusieurs facteurs en lien avec le changement climatique et la pollution de l’air. La hausse des températures provoque une floraison et une pollinisation plus précoces et un allongement des saisons polliniques pour les espèces qui pollinisent à la fin de l’hiver et au début du printemps (cyprès, frêne, bouleau). Plus exposée aux pollens, la population développe davantage d’allergies. En cause également, les grains de pollen de bouleau et d’ambroisie, en quantité plus importante, sont plus allergisants.
Par ailleurs, comme l’ont démontré plusieurs études, l’augmentation de la concentration dans l’atmosphère de CO2, nécessaire à la photosynthèse, accroît de façon significative la production de pollen.
Quant à la pollution, en déformant ou transformant certains grains, elle accroît leur capacité à pénétrer en profondeur les voies respiratoires, déjà irritées et fragilisées par cette même pollution.
Limiter la plantation d’espèces allergisantes en ville
L’adaptation au changement climatique se traduit notamment par une végétalisation plus importante des villes. Or, les pollens des graminées, des cyprès (plus présents dans les jardins depuis quelques décennies), des aulnes ou encore des bouleaux ont un fort potentiel allergisant. Pour réduire les risques d’allergies, il serait prudent d’en limiter la présence en milieu urbain.
Sans compter l’ambroisie, une plante envahissante (originaire d’Amérique du Nord), qui sous l’effet du changement climatique migre du Sud vers le Nord, et affecte tout le continent européen. En France, où cette plante fait l’objet de plans locaux de lutte et de prévention spécifiques, ses pollens sont surtout présents dans la vallée du Rhône, dans la Nièvre et en Charente.
Les bulletins allergo-polliniques, publiés sur le site du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), permettent à chacun d’être informé des risques selon sa région.
Le changement climatique influence de nombreuses facettes de notre environnement, et l’augmentation des allergies aux pollens en est une conséquence directe. Plusieurs études montrent que le réchauffement climatique a un effet sur les cycles de vie des plantes allergènes, tels que les arbres, les graminées et les herbacées, en prolongeant et en intensifiant les périodes de pollinisation.
Voici comment le changement climatique affecte les allergies aux pollens :
Allongement des saisons polliniques : Avec l'augmentation des températures, les saisons de pollinisation commencent plus tôt au printemps et se prolongent en automne. Cela signifie que les personnes sensibles sont exposées aux pollens pendant une plus longue période chaque année, augmentant ainsi les symptômes et la durée des allergies.
Augmentation de la production de pollen : Des températures plus élevées et une concentration accrue de dioxyde de carbone dans l'atmosphère stimulent la croissance des plantes et la production de pollen. Certaines études ont démontré qu'une plante peut produire jusqu'à deux fois plus de pollen dans un environnement riche en CO₂, exacerbant ainsi les symptômes chez les personnes allergiques.
Expansion géographique des plantes allergènes : Avec le réchauffement global, certaines espèces de plantes, comme l'ambroisie, qui provoque de fortes allergies, migrent vers des régions auparavant épargnées. Cela expose des populations qui n'avaient pas été touchées auparavant à de nouvelles sources d'allergènes.
Modification de la composition du pollen : Les conditions environnementales modifiées peuvent rendre le pollen encore plus allergène. Les températures et niveaux de pollution élevés favorisent la production de pollens plus agressifs et allergisants.
Les experts de la santé publique recommandent de surveiller la qualité de l'air et les niveaux de pollen, surtout pour les personnes souffrant d'allergies ou d'asthme. Les pratiques agricoles, la gestion de l’espace urbain, et les mesures de contrôle de la pollution atmosphérique peuvent également contribuer à atténuer l’impact des pollens allergènes.
Homme et vie ( Choix de carrières - Agriculteur bio )
En quoi consiste le métier d’agriculteur bio ?
Les produits bio représentent un marché toujours plus vaste. Mais comment sont-ils produits ? Comment devient-on agriculteur bio ? Voici des réponses à vos questions sur l’agriculture biologique.
Comme son nom le suggère, le métier "d'agriculteur bio" est lié aux principes de l'agriculture biologique... et non biodynamique ! On vous explique.
En quoi consiste l’agriculture biologique ?
L’agriculture biologique est une méthode de production agricole fondée sur des pratiques respectueuses de l’environnement, de la biodiversité et des animaux. Elle exclut l’utilisation de pesticides, d’engrais de synthèse et d’organismes génétiquement modifiés. Les agriculteurs bio emploient des méthodes alternatives comme la lutte biologique pour protéger les cultures contre les ravageurs, la culture étagée, la permaculture ou encore le compostage. Dans le domaine de l’élevage bio, le bien-être des animaux est respecté. Le but de l’agriculture biologique est de produire des aliments de meilleure qualité, plus sains, tout en réduisant l’impact de la production sur l’environnement. Ce type d’agriculture s’inscrit dans l’agriculture durable, qui propose une production pérenne, respectant les limites écologiques, et plus respectueuse de l’environnement.
Comment devenir agriculteur bio ?
Pour ceux qui ne sont pas agriculteurs, il faut d’abord devenir exploitant agricole. Dans un premier temps, il est nécessaire d’obtenir un diplôme : baccalauréat sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV), bac professionnel conduite et gestion de l’exploitation agricole (CGEA), brevet de technicien supérieur (BTS) agricole… Pour gérer sa propre exploitation, un BPREA (Brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole) est requis, accessible en formation continue. Une fois affilié au régime MSA (Mutualité sociale agricole), le futur agriculteur bio doit obtenir une certification auprès d’un organisme de contrôle. Pour ceux qui sont déjà agriculteurs, il est nécessaire de passer par une phase de conversion qui peut durer jusqu’à 3 ans. Durant cette période, l’exploitant utilise des méthodes de production biologiques sans toutefois pouvoir vendre ses produits sous un label bio.
Comment savoir si un agriculteur est bio ?
Les agriculteurs biologiques doivent obtenir une certification auprès d’un organisme agréé par l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao). Celui-ci s’assure que les méthodes de production biologiques sont respectées. Tout agriculteur bio est référencé dans l’annuaire de l’Agence Bio (Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique). En effet, selon un règlement UE, tout opérateur bio (producteur, grossiste, importateur, etc.) doit se déclarer à l’Agence Bio dès lors qu’il a signé un contrat d’engagement avec un organisme certificateur. Dans l’annuaire, il est d’ailleurs possible de consulter le certificat d’un agriculteur bio.
Qu’est-ce que l’agriculture biodynamique ?
L’agriculture biodynamique, ou biodynamie, est un type d’agriculture qui repose sur les préceptes de l’anthroposophie ; il ne faut donc pas la confondre avec l’agriculture biologique. La biodynamie considère par exemple que la croissance des végétaux et des animaux est influencée par des forces cosmiques et terrestres, ainsi que par d’autres facteurs comme l’alignement des planètes. Ainsi, parmi les méthodes de production encouragées, on trouve l’utilisation de préparations pour enrichir le sol ou favoriser le compostage des matières organiques. L’agriculture biodynamique diffère donc de l’agriculture bio par son caractère ésotérique, même si les deux types d’agriculture partagent certains principes. La biodynamie et l’anthroposophie ont été développées par l’occultiste autrichien Rudolf Steiner au début du XXe siècle.
Agriculture ( Légumes fruits : planter, semer)
Les légumes-fruits se montrent très exigeants car les fruits sont les organes végétaux les plus consommateurs d'énergie. Ils ont besoin de beaucoup de nourriture pour se développer et parvenir à maturité. Pour simplifier, disons que tous les légumes-fruits apprécient une terre très fertile, légère, humifère, profonde, et qui reste fraîche en été.
Battez-vous sur votre propre terrain !
Légumes-fruits : Planter, Semer
Avant la plantation, labourez profondément de manière à bien ameublir, tout en incorporant un engrais de fond qui va servir de « garde-manger » pour les plantes.
C’est aussi le bon moment pour enrichir la terre en humus, en incorporant un amendement organique. Il s’agit de matières principalement d’origine végétale (compost, algues), pouvant contenir également des déjections animales (fumier décomposé), qui renforcent la richesse en micro-organismes du sol et agissent sur la qualité structurelle. Comptez une à deux pelletées par mètre carré.
Notre conseil : lors de la plantation, jetez au fond de chaque trou l’équivalent d’un gros bol de terreau car les légumes-fruits apprécient beaucoup la présence de matière organique (humus).
Planter ou semer ?
Semez les courges, les melons et les potirons c’est facile et pas cher. En avril, enfouissez à 2 cm de profondeur, deux graines dans un godet rempli d’un terreau de semis, que vous placez derrière une fenêtre bien exposée dans la maison (15/20°C). Maintenez le substrat légèrement humide. Plantez début mai en espaçant les plants de 1 m en tous sens.
Semez aussi les haricots verts, directement en place, à partir du 15 avril. Les haricots nains se cultivent en ligne espacées de 40 cm. Disposez un poquet (avec un o) de 5 graines tous les 40 cm. Pour les haricots à rames ou d’Espagne, distancez les rangs de 70 cm et les poquets de graines de 50 cm.
Aubergine, piment, poivron, concombre et tomate gagnent à être achetés en jeunes plants début mai car leur semis est plus délicat. Espacez les trois premiers de 50 cm en tous sens, les deux derniers de 80 cm à 1 m. Un tuteur est nécessaire.
On n’apporte pas d’engrais lors du semis, ni lors du repiquage et il faut attendre un mois après la mise en place définitive avant de fertiliser.
Légumes-fruits : Planter, Semer
Légumes-fruits : Planter, Semer
Quand planter ?
La quasi totalité des légumes-fruits sont d’origine tropicale, principalement sud-américaine. Il s’agit donc de plantes frileuses qu’il ne faut pas installer trop tôt dans le jardin car elles sont avides de chaleur. Un indice : attendez que le lilas soit en pleine floraison avant de semer les haricots et ne plantez pas en plein air avant début mai : aubergine, tomate, melon, poivron, concombre.
Offrez-leur un maximum de soleil, c’est le secret de la qualité gustative. N’hésitez pas à supprimer quelques feuilles pour exposer les fruits à la lumière afin que leur teneur en sucre augmente.
Dans les régions très ventées, abritez votre potager par une haie d’arbustes persistants, pour éviter l’effet rafraîchissant et desséchant des vents dominants.
Conseil « lunaire »
Si vous croyez à l’influence de la lune sur les cultures, semez les légumes-fruits deux ou trois jours avant la pleine lune (lune montante).
Légumes fruits : planter, semer
Les légumes-fruits sont des plantes dont les fruits sont consommés comme légumes, tels que les tomates, courgettes, poivrons, concombres, et aubergines. Voici quelques conseils pour bien les planter ou semer afin de réussir votre potager.
1. Quand planter et semer les légumes-fruits ?
Semis en intérieur (février-mars) : Pour les légumes-fruits sensibles au froid, comme les tomates, poivrons et aubergines, commencez les semis à l'intérieur en fin d'hiver.
Semis en extérieur (à partir d’avril-mai) : Lorsque les températures se stabilisent et dépassent les 15°C la nuit, semez en pleine terre des légumes-fruits comme les courgettes, concombres, et haricots.
Plantation (mai-juin) : Transplantez les plants démarrés à l'intérieur ou achetés en godets après les dernières gelées, une fois que la température du sol est bien réchauffée.
2. Préparer le sol
Les légumes-fruits aiment les sols :
Riches en nutriments : Amendez le sol avec du compost ou du fumier bien décomposé.
Bien drainés : Évitez les sols trop lourds ou gorgés d'eau, car ces plantes ont besoin de beaucoup d'eau, mais elles n'aiment pas l'humidité stagnante.
Ensoleillés : La plupart des légumes-fruits ont besoin de 6 à 8 heures de soleil par jour pour produire des fruits de qualité.
3. Méthodes de semis et de plantation
Semis en godets : Remplissez des petits pots de terreau, et semez 1 ou 2 graines par pot (pratique pour tomates, poivrons, aubergines). Repiquez les jeunes plants au jardin quand ils ont atteint environ 10 à 15 cm.
Semis en pleine terre : Pour les courgettes, concombres et haricots, faites des poquets de 3 à 4 graines, espacés de 50 à 80 cm selon les espèces. Éclaircissez en ne gardant que les plants les plus vigoureux.
Plantation directe : Pour les plants achetés en godets, transplantez-les en les espaçant bien pour favoriser leur développement (ex. tomates à 50-70 cm de distance).
4. Entretien et arrosage
Arrosage : Les légumes-fruits ont des besoins en eau élevés, surtout en été. Arrosez régulièrement, de préférence le matin ou le soir, en évitant de mouiller les feuilles pour prévenir les maladies.
Paillage : Ajoutez un paillis autour des pieds pour garder l'humidité et réduire les mauvaises herbes.
Tuteurs et supports : Les tomates, concombres, et certaines variétés de haricots grimpants nécessitent des tuteurs pour soutenir leur croissance.
5. Fertilisation
Enrichir le sol tous les 2 à 3 semaines avec du compost ou un engrais naturel riche en potassium pour favoriser la floraison et la fructification.
Pincement et taille : Pour les tomates, pincez les gourmands (petites pousses entre les tiges principales) pour concentrer l'énergie de la plante sur les fruits.
6. Récolte
Tomates, poivrons, aubergines : Récoltez lorsque les fruits sont bien colorés et fermes. La récolte s’étale souvent de juillet à septembre.
Courgettes et concombres : Récoltez régulièrement pour encourager la production continue. Les courgettes se récoltent lorsqu'elles mesurent environ 15-20 cm.
Haricots : Récoltez les haricots tous les deux jours pour éviter qu'ils ne deviennent trop gros et fibreux.
En suivant ces conseils, vous profiterez de légumes-fruits savoureux tout au long de la saison estivale !
Homme et vie ( Un poulailler dans mon jardin )
Un poulailler dans le jardin
Chéri ? Et si on avait des poules dans notre jardin ? Je veux dire construire un poulailler ... Un parc pour poules, ce serait super ! On les élèverait, les nourrirait et on aurait des œufs tout frais, rien que pour nous. En plus, j’ai lu l’article sur la Pause Jardin, c’est super simple d'avoir ces animaux dans son jardin et tout y est bien expliqué ! Regarde, lis-le tu vas être conquis.
Les poules et la loi
Si le poulet fait régner la loi, la poule quant à elle peut semer très rapidement la zizanie autour de vous. Que dit la loi ? Que vous pouvez avoir des poules à condition qu’elles soient :
Elevées dans un jardin (c’est mieux),
Dans un poulailler ne dépassant pas 20m2 (sinon = permis de construire auprès de la mairie),
Que leur nombre ne dépasse pas 50 crêtes (soit 100 pattes et 50 paires d’ailes). Au delà : vous serez assimilé à une exploitation agricole.
Respecter les règles de bon voisinage (nuisances sonores, olfactives…).
Quelles poules acheter et où ?
Sont-ce des poules d’ornement (qui iront à merveille avec les dahlias de mémé du fond du jardin, et qui pondent aussi - pour certaines - des oeufs) ?
Sont-ce des poules pondeuses (qui comme leur nom l’indique pondront des œufs et sont « moins jolies » à regarder que les premières) ?
Aujourd’hui il est très facile d’acheter des poules ou des poussins. Votre animalerie la plus proche ou votre jardinerie en ont forcément. Vous pourrez même en acheter sur certains marchés.
Il existe aussi les GAEC et les fermes spécialisées dans la vente de poussins démarrés, c’est à dire âgés de 4 à 6 semaines, et de poules pondeuses autosexables (dont on sait qu’elles sont « femelle » ou « mâle » dès le stade du poussin grâce à la couleur de leur plumage).
Il est possible d’acheter des poules rousses ou noires de 1 ,5 Kg à partir de 15 €TTC.
La première question à vous poser est de savoir ce que vous désirez faire avec vos poules !
Mais il en existe de bien d’autres encore :
Pour les poules pondeuses :
Poules grises tachetées et blanches que vous pourrez accompagner d’un coq (compter environ 25 € pour un coq).
Pour les poules dites d’ornement :
La Poule de soie, la Bantam de Pékin (adorable, avec les enfants, si si). la hollandaise huppée (mi-poule / mimolette), la Padoue, la Wyandotte (calme, robuste et rustique), la Sabelpoot (vive et amicale malgré un nom difficile à porter), la Barbue (pas rancunière vis à vis de la nature), la Sebright, la Hollandskriel qui détient le record de la taille mini, la Nagasaki dont l’origine est évidente (elle vient de Chine, je rigole…). Du côté des grands modèles : la Brahma, excellente couveuse, la Coucou de Rennes, la Faverolle ou la Leghorn. Sans oublier l'Araucana qui pond des œufs de couleur verte (idéal pour la St Patrick ou Halloween) !
Les prix sont variables en fonction des espèces et tournent en moyenne autour de 25 €/pièce.
Qui dit poules, dit poulaillers
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Vous devrez acheter ou construire un poulailler pour votre jardin. Vous en trouverez à tous les prix dans toutes les bonnes animaleries et jardineries ainsi que sur le net.
Il faudra le placer dans un endroit du jardin au calme, abrité du vent et des intempéries. Vous devrez au minimum avoir deux poules, car elles supportent difficilement l'isolement et la solitude. L’idéal est d’avoir des poules d’âge différent pour permettre une alternance dans la ponte des œufs, sachant qu’une poule vit en moyenne entre 4 et 5 ans (et qu’elle pondra un œuf par jour environ).
Construire son poulailler
Le poulailler 4 étoiles comporte un nid par poule, une mangeoire, un abreuvoir, un perchoir et un pondoir. Réservez un coin de votre poulailler pour y placer des cendres ou du sable, car les poules adorent se rouler dans la poussière. La construction s'effectue généralement en bois.
Faut-il un coq dans mon poulailler ? Si derrière cette innocente question se cache le fait de savoir si il faut un coq pour qu’une poule ponde des œufs = NON ! Les œufs que nous mangeons au quotidien sont « clairs » donc non fécondés par le coq (heureusement, car - de vous à moi - je ne suis pas fan du poussin à la coque, au plat ou en brouillade).
Si vous souhaitez que votre basse-cour s’agrandisse naturellement, le coq sera fort utile.
Qui dit poule, dit très souvent (voire tout le temps) présence de souris et de rats à proximité. Ses hôtes peu recommandables doivent être éliminés pour des raisons évidentes d’hygiène et de salubrité. Vous pouvez consulter nos produits anti-nuisibles (cliquez ici pour accéder à la gamme de produits).
Dans les campagnes, les attaques de poules par les renards ne sont pas un mythe, aussi vous apporterez un soin tout particulier à la clôture qui délimitera votre basse-cour et plus globalement votre jardin.
Une dernière chose : placer son poulailler au fond de son jardin c’est chouette. Si votre fond de jardin est mitoyen avec un voisin, veillez à ce que la proximité des poulaillers ne cause aucune nuisance sonore, ni olfactive.
Prendre soin de ses poules
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Assurez-vous qu’elles ont toujours à boire (de l’eau propre et en quantité : la poule pouvant souffrir rapidement de déshydratation en cas de grosse chaleur) et à manger. Ramassez les œufs régulièrement pour qu’ils ne soient pas cassés et pour éviter que vos poules ne les couvent pour rien. Renouvelez régulièrement la paille et tenez votre poulailler propre. Et oui, rien de mieux qu'avoir des poules pondeuses !
Les poules sont omnivores, aussi vous pouvez leur donner, en plus des graines quotidiennes, les restes de vos repas (pâtes, maïs, laitue… pas de viande hein !!?).
Chaque matin faites leur prendre l’air et un bain de poussière, elles ne doivent pas rester cloitrées dans le poulailler. Quant à leur santé, voici quelques observations qui permettent de déterminer leur bon état :
Une crête jolie, ferme et rouge vif. Des yeux ronds et brillants et des écailles lisses sur les pattes. Si vos gallinacés se mettent à perdre leurs plumes en fin d’été, ne vous effrayez pas, elles font leur mue et de nouvelles plumes toutes neuves vont bientôt apparaître (c’est souhaitable, sinon pour le coup vos poules ont un sérieux problème d’alopécie).
Pour conclure, si une de vos poules s’échappe et picore du pain dur sur un mur, attrapez-la vite, car dès qu’elle lèvera la queue elle s’envolera (mollement et lourdement, mais elle s’envolera, croyez moi).
Un poulailler dans mon jardin
Installer un poulailler dans votre jardin peut être une excellente idée pour profiter d'œufs frais, réduire les déchets alimentaires et même avoir de l'engrais naturel pour votre jardin. Voici les étapes et conseils essentiels pour bien démarrer :
1. Vérifier les règlements locaux
Avant de commencer, renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître les éventuelles réglementations locales concernant l’élevage de poules. Certaines communes imposent des restrictions sur le nombre de poules, la taille du poulailler ou la distance avec les habitations voisines.
2. Choisir l’emplacement
Les poules ont besoin d’un espace sécurisé et confortable. Privilégiez un endroit :
Bien drainé : évitez les zones qui accumulent de l'eau pour que le poulailler reste sec.
À l’abri du vent et du soleil direct : un emplacement partiellement ombragé est idéal.
Protégé des prédateurs : assurez-vous qu’il n’y ait pas d’accès facile pour les prédateurs (renards, fouines, chiens, etc.).
3. Choisir le bon type de poulailler
Un bon poulailler doit être adapté au nombre de poules que vous souhaitez accueillir. Pour 2 à 4 poules, voici les caractéristiques importantes :
Un espace intérieur couvert : pour la nuit et la protection contre les intempéries.
Un enclos extérieur sécurisé : les poules aiment gratter le sol et se promener.
Un perchoir : les poules dorment perchées ; prévoyez donc un ou plusieurs perchoirs en bois.
Des pondoirs : un ou deux pondoirs suffisent pour quelques poules. Un pondoir est un petit espace calme et propre où les poules se sentent en sécurité pour pondre.
Facile à nettoyer : pour éviter les odeurs et les parasites, le poulailler doit être facilement accessible pour l'entretien.
4. Prévoir une alimentation adaptée
Aliments complets : achetez de la nourriture pour poules (graines, granulés) qui leur apporte tous les nutriments nécessaires.
Épluchures et restes de cuisine : les poules mangent une grande variété de déchets alimentaires (sauf oignons, épluchures de pommes de terre, agrumes). Cependant, leurs déchets ne doivent pas excéder 10 % de leur alimentation totale.
Eau fraîche : un abreuvoir propre et toujours rempli est essentiel, surtout en été.
5. Entretenir le poulailler
Nettoyage régulier : enlevez les fientes et changez la litière (paille, copeaux de bois) une fois par semaine environ pour éviter les maladies.
Vermifuger et traiter contre les parasites : les poules peuvent être sujettes à des parasites comme les poux rouges. Prévoir des traitements naturels ou spécifiques selon les besoins.
6. Choisir la race de vos poules
Certaines races de poules sont plus adaptées pour la ponte, tandis que d’autres sont plus décoratives ou résistantes aux climats froids. Pour des œufs réguliers, les poules rousses (race Isa Brown) sont une bonne option pour les débutants, car elles sont dociles et de bonnes pondeuses.
7. Gestion des œufs
Récolte quotidienne : en ramassant les œufs chaque jour, vous limitez le risque de les voir se casser ou être salis.
Conservation : les œufs frais peuvent se conserver plusieurs semaines au réfrigérateur, ou bien quelques jours à température ambiante.
En suivant ces conseils, votre poulailler sera un endroit agréable pour vos poules, et elles vous offriront de bons œufs frais tout au long de l'année !
Votre sante d'abord ( Les champignons comestibles et vénéneux )
A la cueillette des champignons ...
Les fins gourmets peuvent prendre plaisir à chercher eux-mêmes les champignons qu’ils dégusteront à l’occasion d’un repas fait maison. L’automne est la saison idéale pour nous intéresser d’un peu plus près aux meilleures espèces de champignons (et à celles qui sont les plus dangereuses) et apprendre à les distinguer.
C’est entre septembre et novembre que l’on trouve la plus grande variété de champignons, en raison de l’humidité ambiante. Votre cueillette devrait s’avérer particulièrement fructueuse après quelques journées pluvieuses et vous pourriez bien remarquer l’apparition en masse de spécimens que vous n’aviez pas encore remarqués. En vous promenant dans les bois et dans les espaces naturels environnants, vous apprendrez à connaître les endroits regorgeant de telle ou telle espèce.
Une fois familiarisé(e) avec les hauts lieux de la cueillette locale, vous pourrez commencer à sélectionner les champignons que vous rapporterez chez vous. Assurez-vous d’avoir lu de manière exhaustive les fiches d’identification des champignons avant de cuisiner un bœuf Stroganoff.
Si vous n’êtes pas sûr(e) d’avoir correctement identifié un spécimen, ne prenez aucun risque !
Et surtout suivez cette règle d’or : si vous n’êtes pas sûr(e) d’avoir correctement identifié un spécimen, ne prenez aucun risque - réagissez intelligemment face à une nouvelle découverte !
Le système général d’identification repose sur un processus éliminatoire. Travailler par déduction permet de progresser de manière sûre dans la détermination d’une espèce, mais il est également toujours utile de vérifier dans des guides officiels pour être totalement sûr(e) de son choix.
Les différentes étapes de l’identificationun champignon
Caractère individuel d'un Champignon
Pour identifier un champignon, il est judicieux de commencer par faire un examen visuel détaillé de ses différentes parties. Pour tout nouveau spécimen que vous découvrirez au hasard de votre quête, intéressez-vous de près aux caractéristiques ci-dessous afin de catégoriser votre récolte et surtout souvenez-vous que ni une forme ni une couleur particulière ne permettent de déterminer de manière fiable si un champignon est comestible ou vénéneux : ce sont des informations à prendre en considération avec d’autres caractéristiques et à comparer avec des sources secondaires.
Le chapeau (forme et taille)
Le chapeau des champignons peut revêtir de nombreuses formes et tailles différentes, qui fournissent des indications sur la famille à laquelle le champignon en question est susceptible d’appartenir. Voici un panorama des types de chapeaux que l’on peut observer. Il vous sera utile pour vous aider à mettre un nom sur votre récolte.
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Outre la forme, la couleur, la texture et d’autres caractéristiques du même genre fournissent des indices importants pour l’identification d’un champignon.
Commencez par noter la ou les couleurs du champignon. Observez ensuite si la coloration initiale varie lorsque l’on tale le champignon. Il peut être utile également d’entailler le chapeau afin de voir si l’intérieur du champignon change de couleur lorsqu’il est exposé à l’air.
Ensuite, toute marque particulièrement inhabituelle et le ressenti général « au toucher » peuvent constituer des indicateurs utiles pour déterminer l’appartenance à une famille. Le bord (encore appelé « marge ») du chapeau est un indicateur supplémentaire ; cette marge est-elle incurvée vers le haut ou enroulée vers l’intérieur ? Notez vos observations.
Les spores
Tout d’abord, il est important de déterminer si les spores sont produites par des lamelles, des pores ou des piques : vous les trouverez sur le dessous du chapeau. Les lamelles s’attachent parfois au pied, parfois non, veillez à noter cette caractéristique. La couleur, l’espacement, l’épaisseur et la consistance sont d’autres éléments que vous noterez également.
Le pied
Commencez également par la forme et la taille du pied (encore appelé stipe). Est-il plutôt court ? Épais ? Mince ? Examinez sa couleur, faites-vous les mêmes remarques que ce que vous avez noté pour le chapeau ? Regardez ensuite si la tige porte un anneau, et, dans ce cas, décrivez-le. Le pied a-t-il une consistance différente au-dessus et en dessous de l’anneau ? Comme vous l’avez fait pour le chapeau, regardez si le pied porte des marques telles que des taches ressemblant par exemple à des taches de rousseur ? Examinez la partie basse du pied : est-elle reliée ou non à la terre ? Semble-t-il y avoir une extension sous terre ? Enfin, coupez le pied et vérifiez si l’intérieur est creux ou plein.
Les différentes familles de champignons
Quelques notions sur les différentes familles de champignons que l’on trouve sous nos latitudes seront intéressantes pour le débutant ou la débutante en matière de cueillette. Ces notions seront également très utiles pour se faire une idée du caractère vénéneux ou comestible d’un champignon.
Les agarics
La famille des agaricacées est formée de membres comestibles et de membres vénéneux. Tous ont un chapeau blanc, des lamelles allant du rose au brun/noir et, généralement, un pied robuste doté d’une « jupe ».
Une fois que vous aurez identifié un champignon comme appartenant à la famille des agarics, c’est à son odeur que vous pourrez reconnaître sa toxicité. Les agarics comestibles ont un agréable parfum de champignon révélant parfois des notes d’amande ou d’anis.
Les agarics vénéneux ont pour leur part une odeur désagréable, parfois comparée à celles de l’iode et de l’encre de Chine.
Les bolets
Il est plus compliqué de distinguer les champignons toxiques au sein de cette famille. Pour identifier facilement la famille des bolets (Boletus), sachez que ses membres possèdent tous des pores spongieux au lieu de lamelles (cette caractéristique est commune aux familles Suillus, Leccinum et Boletus).
La règle simple à suivre pour éviter les champignons vénéneux de cette famille est de vérifier que ces pores spongieux sont jaunes, crème ou blancs, et qu’il n’y a pas de rouge sur le pied ni sur le chapeau.
Une fois tout ceci vérifié, entaillez le champignon : s’il ne bleuit pas, il est comestible ! Il y a des exceptions à ces règles, ce qui signifie que vous éviterez certains champignons comestibles savoureux, mais « prudence est mère de sûreté » !
Les lactaires (Famille des Lactarius)
Jusqu’à ce que vous deveniez plus expert(e) dans l’art de distinguer précisément chacun des membres de cette famille, mieux vaut vous tenir à l’écart de ce groupe, car la majorité des lactaires sont vénéneux.
Le moyen de reconnaître les lactaires vous est suggéré par leur nom : une substance laiteuse s’écoule des lamelles des lactaires.
Les russules
La famille des russules (appelées en anglais « brittlegills » c’est-à-dire « lamelles cassantes » car elles possèdent en effet un pied et des lamelles cassants) est l’une des familles les plus diverses, car elle recouvre un vaste ensemble de champignons toxiques et de champignons comestibles, parmi lesquels certains ont un goût agréable et d’autres un très mauvais goût.
En raison de cette nature très diverse, nous vous recommandons d’éviter ce groupe à moins d’être un cueilleur de champignons expérimenté et extrêmement rodé à l’identification des membres individuels de cette famille.
Les amanites
Les champignons les plus toxiques et les plus vénéneux appartiennent à la famille des amanites (c’est probablement pourquoi la prononciation du nom anglais « amanitas » peut se traduire par « mangeuses d’hommes » !).
Tous les champignons de cette famille ont des spores et des lamelles blanches et se développent à partir d’une volve (une espèce de sac en forme de bulbe). À moins d’avoir une confiance extrême en votre capacité à identifier des champignons, prenez vos distances avec les amanites car certains champignons de cette famille peuvent causer la mort.
L’identification des champignons s'appuie sur un raisonnement déductif
Vous vous rappelez avoir joué au jeu de société « Qui est-ce » ? Et bien l’identification des champignons relève un peu de la même logique puisque les deux démarches s’appuient sur le processus d’élimination et la recherche de caractéristiques communes. Cependant, la comparaison s’arrête là car il ne s’agit pas du tout d’un jeu. Faites preuve de sagacité et ne consommez jamais un champignon à moins d’être certain(e) à 100 % de l’avoir correctement identifié en vérifiant à l’aide de multiples sources.
À mesure que vous commencez à découvrir et reconnaître de nouvelles espèces, prenez des notes et des photos afin de constituer un recueil de vos trésors de cueillette.
Agriculture ( Comment et quand planter un rosier ? )
Les roses figurent parmi les fleurs les plus appréciées au jardin… et à juste titre. Des fleurs aux formes et couleurs chatoyantes, s’épanouissant l’été et l’automne, voire une partie de l’hiver… Sans compter pour certaines un parfum envoutant. Mais avant de crouler sous les rosiers et rendre vos voisins jaloux, il va falloir respecter quelques règles de plantation (et de taille de rosier) élémentaires…
Les variétés de rosiers
Il existe littéralement des milliers d’espèces et de variétés de roses. Vous devrez d’abord décider quel type de rosier vous souhaitez, avant de vous fixer sur une couleur ou une fragrance spécifiques.
Les rosiers miniatures ou Patio
Ces rosiers nains ne dépassent pas les 60 cm de haut. Ils sont parfaits pour les bordures et dans des potées.
Les rosiers arbustifs
Cette catégorie inclut les rosiers hybrides de thé (aussi dénommés rosiers à grandes fleurs), les floribunda (rosiers à fleurs groupées) et les roses nouvelles David Austin. Ils atteignent en général 90 cm de haut et sont destinés aux bordures et aux grandes potées.
Les rosiers buisson
Ce terme est attribué à un large groupe de rosiers qui inclut des variétés anciennes (rosier Bourbons, centifolias et Alba) et des rosiers botaniques. Les buissons n’ont pas une hauteur définie : ils peuvent autant être nains qu’atteindre 2,5 mètres. La plupart est assez rustique et vigoureuse, et n’est pas remontante : leur courte floraison ne se produit qu’en été.
Les rosiers grimpants et lianes
Ils sont traditionnellement dévolus à la couverture des façades, clôtures, arches et pergolas. La principale différence entre les grimpants et les lianes réside dans le fait que les seconds sont plus vigoureux et peuvent ainsi coloniser de grandes surfaces, ne sont pas remontants et s’épanouissent en petites fleurs groupées. Les rosiers grimpants sont moins robustes, plus compacts, remontants et leurs fleurs sont de plus gros calibre.
Les rosiers couvre-sol
Ces rosiers à croissance lente sont très utiles pour recouvrir de grandes étendues. Leur feuillage moins épais que celui de leurs congénères est moins efficace pour décourager les mauvaises herbes, mais ils sont imbattables quand il s’agit de produire un tapis de fleurs ultra-coloré.
Les rosiers tiges
Au départ, les rosiers tiges sont des rosiers arbustifs ou des grimpants (pour des rosiers tiges pleureurs), qui ont été greffés sur un tronc droit. Ils sont disponibles dans toutes les tailles : quart, demi et tige.
L’équipement indispensable pour bien planter un rosier
Vous trouverez deux types de conditionnement pour les rosiers :
Rosier à racines nues et rosier sous plastique : le deuxième est simplement un rosier à racines nues dont le système racinaire a été taillé et enveloppé dans du plastique avec un peu de terreau. Pour ce type de conditionnement, prévoyez une plantation en fin d’automne- début de printemps, lorsque la végétation est en repos. Bassinez les plants dans une bassine d’eau fraîche quelques heures avant de planter pour que les racines s’hydratent. Ces rosiers ont l’avantage de proposer une plus large gamme de rosiers, soyez donc attentifs à bien les acheter au bon moment.
Les rosiers en conteneurs ou en pots
Ces rosiers vendus dans un contenant avec une motte de terre ou du terreau peuvent être plantés toute l’année, à condition d’éviter les grosses périodes de gel et de fortes chaleurs. La plupart des rosiers ont été mis en conteneur : cela signifie qu’ils ont poussé en pleine terre, été arrachés et rempotés. Le plus sage est donc de bien vérifier que les racines sont suffisamment robustes avant d’acheter et de planter votre rosier en conteneur.
Avant l’achat, prenez aussi le temps de bien examiner l’ensemble du rosier (tiges, feuillages et fleurs) pour éviter toute déconvenue.
Une fois trouvé le type de rosier à planter, vous aurez également besoin de :
Fumier ou compost
Bêche
Terreau rosiers
Griffe
Un engrais rosiers
Arrosoir
Comment et quand planter un rosier ?
Un rosier a besoin d’au moins 4 h d’ensoleillement direct par jour. À mi-ombre, la floraison est beaucoup moins abondante et les risques de maladies cryptogamiques accrus (maladies causées à la plante par un champignon ou un autre organisme filamenteux). Il est donc préférable de prévoir une plantation en dehors du couvert ombreux des arbres, à distance entre deux rosiers (60-90 cm) et d’un mur pour les rosiers grimpants (45 cm environ).
Les rosiers n’apprécient pas les terres calcaires. Mélangez au sol d’origine un bon amendement organique (par exemple le Fumier du Jardinier de Fertiligène). N’utilisez pas de fumier frais.
Pour réussir totalement la transplantation de votre rosier, procédez de la façon suivante :
faites un trou de 5 fois le volume du contenant du rosier,
installez un lit de 5 centimètres de graviers dans le fond du trou pour faciliter le drainage
remplissez de moitié le trou de transplantation d’un mélange terre de jardin et terreau rosiers, arbustes à fleurs
retirez le contenant du rosier
à l’aide d’une griffe, grattez les racines de la motte afin de les aérer
placez la motte au centre du trou et veillez à ce que le dessus de la motte arrive à la hauteur du terrain
remplissez les espaces vides avec le mélange terre de jardin + terreau
Epandez de l’engrais spécial rosier autour du rosier et griffez doucement la terre
tassez, avec le reste de terre, faites une cuvette autour du pied
versez un arrosoir de 10 litres d’eau dans la cuvette.
L’entretien du rosier
Comme le système racinaire des roses est assez profond, un rosier n’aura pas un grand besoin d’arrosage une fois installé en terre, sauf en cas de sécheresse prolongée. Le meilleur moyen pour arroser un rosier est d’installer un goutte-à-goutte au pied, afin d’apporter de l’eau régulièrement, et de préférence le soir plutôt que dans la journée pour éviter l’évaporation.
Les rosiers sont de grands gourmands : apportez aux plantes adultes un engrais en granulés en début de printemps ou après la taille, puis en milieu d’été. Si vous préférez une seule application, prévoyez un engrais à libération lente dès le printemps.
Si vous respectez les règles de base énoncées ici, votre rosier ne devrait pas connaître de carence. En revanche, si vous vous demandez pourquoi les feuilles du rosier jaunissent et tombent, sachez que ceci peut indiquer un manque de magnésium ou de fer (une chlorose). Un traitement spécifique permet de remédier à cette déficience.
Le paillage est extrêmement utile pour maintenir de bonnes conditions de culture du rosier : il permet de réduire le désherbage, de conserver l’humidité et même de retenir la chaleur du sol. Pour un bon paillage, épandez une couche d’environ 4 à 7 cm minimum sur une terre légèrement humide et débarrassée de toute mauvaise herbe.
Comment et quand tailler un rosier ?
Pour la taille des rosiers, il convient de savoir si votre rosier est remontant ou non remontant :
- Les rosiers remontants (qui fleurissent plusieurs fois par an ) se taillent à l'automne et en fin d'hiver lorsque les grosses gelées ne sont plus à craindre
- Les rosiers non remontants (qui fleurissent une seule fois dans l'année) ne se taillent qu'en été après la floraison.
- Les rosiers arbustifs ou rosiers lianes, c'est simple, ils ne se taillent quasiment pas !
Les maladies et nuisibles les plus fréquents du rosier et comment les traiter
Oïdium
Les rosiers peuvent être vulnérables à un certain nombre de maladies, dont l’oïdium. Ce champignon dépose une sorte de feutre blanchâtre sur les rosiers, qui dépérissent rapidement. Pour s’en débarrasser, un traitement à base de soufre donne de bons résultats. Le rosier peut également être confronté aux problèmes des taches noires, une autre maladie courante des rosiers.
Pucerons
Pour se débarrasser des pucerons sur les rosiers, pensez à une pulvérisation de savon noir très utile pour piéger ces insectes suceurs de sève. Un insecticide spécial pucerons utilisable en agriculture biologique peut aussi être utilisé, à condition de bien respecter les précautions d’emploi.
Planter un rosier est une étape importante pour lui assurer une bonne croissance et une belle floraison. Voici les étapes et le moment idéal pour planter un rosier :
1. Quand planter un rosier ?
Période idéale : La meilleure période pour planter un rosier est à l'automne, entre octobre et novembre. Cela permet aux racines de s'installer avant l'arrivée du printemps.
Possibilité au printemps : Si vous ne pouvez pas planter à l'automne, il est possible de planter au printemps (mars-avril), mais dans ce cas, le rosier devra être arrosé plus régulièrement.
2. Choisir l'emplacement
Les rosiers préfèrent un emplacement :
Ensoleillé : ils ont besoin de 4 à 6 heures de soleil par jour.
Aéré : éviter les endroits confinés, car l'humidité favorise le développement de maladies.
Sol bien drainé : les rosiers n’aiment pas l’excès d’eau, donc un sol qui évacue bien l’eau est idéal.
3. Préparer le sol
Creuser un trou d’environ 40 cm de profondeur et de large pour permettre aux racines de s'étendre.
Amender le sol : ajoutez du compost ou du fumier bien décomposé au fond du trou pour enrichir le sol en nutriments.
Vérifier le pH : un pH neutre ou légèrement acide (6 à 7) est idéal.
4. Planter le rosier
Tremper les racines : si vous avez un rosier à racines nues, faites tremper les racines dans l'eau pendant 1 à 2 heures avant la plantation.
Installer le rosier dans le trou en veillant à ce que le point de greffe (l’endroit où le rosier a été greffé) soit légèrement au-dessus du niveau du sol (environ 2-3 cm).
Remplir le trou avec de la terre enrichie en compost et tasser légèrement pour bien maintenir le rosier en place.
Arroser abondamment pour aider à la reprise.
5. Pailler et entretenir
Paillage : ajoutez un paillis autour du pied du rosier pour conserver l'humidité et limiter les mauvaises herbes.
Arrosage régulier : les premières semaines après la plantation, arrosez régulièrement, surtout si vous plantez au printemps.
Avec ces soins, votre rosier devrait bien s’installer et fleurir généreusement les saisons suivantes !
novembre 01, 2024
Homme et vie ( Choix de carrières - Conseiller agricole )
En quoi consiste le métier de conseiller agricole ?
Catastrophes naturelles, concurrence, nouvelles normes… : bien des facteurs peuvent menacer la rentabilité d’une exploitation agricole. Heureusement, les agriculteurs peuvent s’appuyer sur les recommandations des conseillers agricoles pour optimiser leur activité.
En quoi consiste le métier de conseiller agricole ? Et comment le devenir ? GEO fait le point.
Quel est le rôle d’un conseiller agricole ?
Le conseiller agricole apporte son expertise technique aux agriculteurs pour les aider à optimiser la gestion de leur exploitation. Il connaît les différentes techniques agronomiques et de gestion, les normes environnementales, le droit rural, la fiscalité ou encore les dernières innovations technologiques. À l’aide de ses connaissances, de la veille technologique et d’outils statistiques, le conseiller agricole peut intervenir dans certaines situations : reprise d’une exploitation, gestion des catastrophes naturelles, agrandissement d’une exploitation, amélioration du rendement, augmentation de la rentabilité, adaptation à de nouvelles normes, réduction de la pollution, passage à l’agriculture biologique… Un conseiller agricole doit se montrer à l’écoute des agriculteurs pour comprendre leurs difficultés, leurs souhaits et leur manière de travailler. Après avoir effectué un diagnostic, il leur propose des solutions : achat de nouveau matériel, utilisation de cultures plus résistantes, diversification, etc. Il peut aussi assurer des formations auprès des exploitants.
Qui emploie le conseiller agricole ?
Le conseiller agricole peut être employé par une coopérative agricole, une chambre d’agriculture, ou un centre d’études techniques agricoles (Ceta). Un Ceta est une "association loi de 1901" formée et gérée par un groupe d’agriculteurs pour s’assurer un support technique personnalisé. Le conseiller agricole peut aussi être salarié dans un institut technique agricole (Ita) comme l’Institut de l’élevage, l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) ou encore la Fédération nationale des producteurs de plants de pommes de terre (FN3PT).
Quel bac pour devenir conseiller agricole ?
Pour devenir conseiller agricole, il est préconisé de passer un bac général avec spécialité SVT ou enseignement scientifique, STI2D (sciences et technologies de l’industrie et du développement durable), STL (sciences et technologies de laboratoire) ou STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant). Il est possible de devenir conseiller agricole en suivant un BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) en deux ans. Il existe plusieurs formations : BTSA analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole, BTSA productions animales, BTSA viticulture-œnologie, etc. On peut aussi accéder à ce métier en suivant une licence professionnelle (3 ans).
Aujourd’hui, les entreprises sont plus exigeantes et demandent de plus en plus un diplôme d’ingénieur (5 ans) qu’il est possible de suivre par exemple à Angers, AgroParis Tech ou encore à l’Institut supérieur d’agriculture Rhône-Alpes. De grandes écoles comme AgroParisTech, INP Toulouse ou VetAgroSup préparent les conseillers agricoles de demain. Enfin, les masters en biologie, agrosciences et masters biodiversité, écologie et évolution sont aussi des voies d’accès.
Quel est le salaire d’un conseiller agricole ?
Le salaire d’un conseiller agricole varie fortement en fonction des diplômes. Par exemple, un professionnel titulaire d’un diplôme d’ingénieur peut toucher 2 500 euros bruts mensuels en début de carrière, tandis qu’un jeune conseiller agricole titulaire d’un BTSA touchera 1 800 euros bruts. Par ailleurs, un conseiller agricole peut prétendre à un salaire plus élevé s’il justifie d’une spécialisation, comme Développement du territoire.
Votre sante d'abord ( Une nouvelle étude pourrait montrer comment prévenir les rides sur votre peau )
Des chercheurs ont fait une découverte scientifique qui, à terme, pourrait être utilisée pour ralentir les signes du vieillissement.
Une équipe a découvert comment le corps humain crée de la peau à partir de cellules souches – et a même reproduit de petites quantités de peau en laboratoire.
La recherche fait partie d’une étude visant à comprendre comment chaque partie du corps humain est créée, une cellule à la fois.
En plus de lutter contre le vieillissement, les résultats pourraient également être utilisés pour produire de la peau artificielle destinée à la transplantation et prévenir les cicatrices.
Le projet Human Cell Atlas est l'un des programmes de recherche les plus ambitieux en biologie. Il est international, mais concentré au Wellcome Sanger Institute de Cambridge, au Royaume-Uni.
L'un des responsables du projet, le chercheur Muzlifah Haniffa, a déclaré que cela aiderait les scientifiques à traiter les maladies plus efficacement, mais aussi à trouver de nouvelles façons de nous maintenir en bonne santé plus longtemps – et peut-être même de nous garder en bonne santé.
"Si nous pouvons manipuler la peau et prévenir le vieillissement, nous aurons moins de rides", déclare Haniffa du Wellcome Sanger Institute.
"Si nous pouvons comprendre comment les cellules évoluent depuis leur développement précoce jusqu'au vieillissement à l'âge adulte, nous pouvons alors essayer de dire : 'Comment puis-je rajeunir les organes, rajeunir le cœur, rajeunir la peau ?'"
Cette projection est encore loin d'être réalisée, mais les chercheurs font des progrès, plus récemment dans la compréhension du développement des cellules cutanées du fœtus au cours des premiers stades de développement de la vie humaine.
Une fois qu’un ovule est fécondé, les cellules humaines sont toutes identiques. Mais après trois semaines, des gènes spécifiques au sein des « cellules souches » sont activés, donnant des instructions sur la façon de se spécialiser et de se regrouper pour former les différentes parties du corps.
Les chercheurs ont identifié quels gènes sont activés, à quels moments et à quels endroits, pour former le plus grand organe du corps, la peau.
Au microscope et traitées avec des produits chimiques, elles ressemblent à ces petites lumières décoratives utilisées sur les sapins de Noël.
Les gènes qui deviennent orange forment la surface de la peau. D'autres, de couleur jaune, déterminent leur couleur. Et il y en a bien d’autres qui forment les autres structures qui font pousser les cheveux, nous permettent de transpirer et nous protègent du monde extérieur.
Les chercheurs ont essentiellement obtenu l'ensemble des instructions permettant de créer de la peau humaine et l'ont publié dans la revue scientifique Nature. Être capable de lire ces instructions ouvre des possibilités intéressantes.
Les scientifiques savent déjà, par exemple, que la peau du fœtus guérit sans laisser de cicatrices.
Le nouvel ensemble d’instructions contient des détails sur la façon dont cela se produit, et un domaine de recherche pourrait être de voir si cela pourrait être reproduit sur la peau adulte, éventuellement pour une utilisation dans des interventions chirurgicales.
Dans le cadre d'une avancée majeure, les scientifiques ont découvert que les cellules immunitaires jouaient un rôle clé dans la formation des vaisseaux sanguins dans la peau et étaient ensuite capables de reproduire les instructions pertinentes en laboratoire.
Ils ont utilisé des produits chimiques pour activer et désactiver les gènes au bon moment et aux bons endroits afin de faire pousser artificiellement de la peau à partir de cellules souches.
Jusqu’à présent, ils ont développé de petites cloques sur la peau, à partir desquelles de petits poils ont poussé.
Selon Haniffa, le but ultime est de perfectionner la technique.
"Si vous savez comment cultiver de la peau humaine, nous pourrions l'utiliser sur des patients brûlés, et cela pourrait être un moyen de transplanter des tissus", dit-elle.
"Un autre exemple est que si vous pouvez créer des follicules pileux, nous pouvons réellement générer la croissance des cheveux chez les personnes chauves."
La peau obtenue en laboratoire peut également être utilisée pour comprendre comment les maladies cutanées héréditaires se développent et tester de nouveaux traitements potentiels.
Les instructions pour activer et désactiver les gènes sont envoyées tout au long de l’embryon en développement et se poursuivent après la naissance jusqu’à l’âge adulte, pour développer tous nos différents organes et tissus.
Le projet Human Cell Atlas a analysé 100 millions de cellules provenant de différentes parties du corps au cours de ses huit années d'activité. Il a déjà produit des projets d'atlas du cerveau et des poumons, et les chercheurs travaillent sur les reins, le foie et le cœur.
La prochaine étape consiste à rassembler les atlas individuels, selon Sarah Teichmann, professeur à l'Université de Cambridge et l'une des scientifiques qui ont fondé et dirige le consortium Human Cell Atlas.
"C'est incroyablement excitant car cela nous offre de nouvelles perspectives sur la physiologie, l'anatomie, une nouvelle compréhension des êtres humains", a-t-elle déclaré à BBC News.
"Cela conduira à une refonte des manuels scolaires en termes de nous-mêmes, de nos tissus et organes, et de leur fonctionnement."
Les instructions génétiques sur la croissance d’autres parties du corps seront publiées dans les semaines et les mois à venir – jusqu’à ce que nous ayons une image plus complète de la façon dont les humains sont créés.
Prévenir les rides est une combinaison d’habitudes saines, de soins quotidiens de la peau et de protection contre les agressions extérieures. Voici quelques conseils pour prévenir les signes de vieillissement cutané :
1. Protection solaire quotidienne
Utiliser un écran solaire avec un indice SPF d’au moins 30, même par temps nuageux. Les rayons UV sont l'un des principaux facteurs du vieillissement cutané.
Appliquer un chapeau et des lunettes de soleil pour protéger la peau du visage et le contour des yeux.
Limiter l'exposition au soleil pendant les heures les plus intenses (entre 10h et 16h).
2. Hydratation
Hydrater la peau matin et soir avec une crème adaptée à votre type de peau. L'hydratation permet de maintenir l'élasticité de la peau.
Boire de l'eau tout au long de la journée pour une hydratation interne qui améliore l’apparence de la peau.
3. Soins de la peau adaptés
Utilisez un nettoyant doux pour éviter d'assécher la peau, car le nettoyage excessif peut accélérer le vieillissement.
Appliquer un sérum antioxydant (comme la vitamine C) le matin pour combattre les radicaux libres.
Utiliser un produit à base de rétinol ou de rétinoïdes, connus pour leur efficacité contre le vieillissement, le soir. Toutefois, introduisez-les graduellement pour éviter les irritations.
4. Mode de vie sain
Manger des aliments riches en antioxydants (fruits, légumes, thé vert) et en oméga-3 (poissons gras, noix) pour nourrir la peau en profondeur.
Éviter le tabac et l'alcool, qui dégradent le collagène et l’élastine, rendant la peau plus vulnérable aux rides.
Dormir suffisamment, idéalement 7 à 8 heures par nuit, pour permettre à la peau de se régénérer.
5. Exercice et réduction du stress
Faire de l'exercice régulièrement pour améliorer la circulation sanguine, ce qui aide à maintenir une peau éclatante et ferme.
Gérer le stress, car le stress chronique libère des hormones qui peuvent endommager le collagène et l'élastine de la peau. Le yoga, la méditation ou même des promenades peuvent être très bénéfiques.
6. Éviter les expressions faciales répétitives
Les mouvements répétitifs (comme plisser les yeux ou froncer les sourcils) peuvent créer des rides. Pensez à détendre les muscles du visage régulièrement.
7. Routine de soin cohérente
Adoptez une routine que vous suivez de façon constante. Les résultats viennent de la régularité plus que de l’utilisation de nombreux produits.
En intégrant ces conseils dans votre quotidien, vous aidez à préserver l’élasticité, la fermeté et la jeunesse de votre peau.
Agriculture ( Cultivez vos propres petits pois )
Comment cultiver ses propres petits pois ?
En jardinière de légumes, accompagnés d'une sauce ou en salade, les petits pois sont incontournables dans nos assiettes. Ils deviennent donc des incontournables dans notre jardin ! Suivez les étapes pour faire pousser des petits pois dans votre potager, de la semis à la récolte !
Notre secret de jardinier ? Lorsque la récolte est finie, coupez les plants à leur base mais ne les arrachez pas ! Les racines aident à fixer l'azote dans le sol, un petit coup de pouce pour votre prochaine culture.
Quand semer et planter les petits pois ?
Relativement simples à cultiver, les petits pois ont l’avantage de figurer parmi les légumes les plus rassasiants de notre régime alimentaire.
Ils sont également riches en vitamines A, C, complexe de vitamines B et K et sont sources de fibres, protéines et antioxydants, tout autant que de calcium, fer, cuivre, zinc et manganèse.
Les variétés de petits pois à cultiver
Vous trouverez comme d’habitude une gamme variée de petits pois, depuis les précoces jusqu’aux super-sucrés, donc prenez un peu de temps pour choisir ceux qui vous conviennent le mieux.
Les pois lisses et ronds sont plus rustiques que les pois ridés, mais ces derniers sont plus sucrés. Parmi les lisses, essayez ‘Petit Provençal’, très doux et ‘Rois des conserves’. Les amateurs de grains ridés n’auront pas de surprise avec ‘Merveille de Kelvedon’ et ‘Téléphone’.
Essayez aussi les pois mangetout (‘Normand’ est une variété très goûteuse) ou gourmands pour ajouter un peu de diversité à votre potager et à vos repas.
L'équipement incontournable pour semer les petits pois
Voici ce dont vous aurez besoin pour une belle récolte de petits pois :
Des graines de petits pois
Des godets ou pots si vous semez en intérieur
Du terreau potager
Un transplantoir
Un arrosoir
Des tuteurs ou un treillage + des liens
Un engrais spécial potager
Du paillage
Un filet anti-oiseaux
Culture des petits pois
Quand planter le petit pois ?
Quand semer le petit pois ? Si vous semez les petits pois directement en pleine terre, faites-le au printemps (de mars à juin), afin que le sol soit suffisamment réchauffé et les pousses épargnées par un froid ou des gelées tardives. Vos graines vont pourrir si vous plantez dans un sol glacé.
Vos petits pois auront besoin d’un emplacement ensoleillé, avec un sol riche et humifère. Assurez-vous également d’avoir de la place pour les variétés les plus hautes.
Avant le semis, prenez le temps de creuser et bien préparer le sol, en ajoutant suffisamment à l’avance du compost ou du fumier bien décomposé.
Si vous choisissez deux variétés différentes (hâtive ou tardive, de saison) ou si vous plantez dans un intervalle de deux semaines, vous pouvez escompter une culture de petit pois de juin à octobre.
Semez les graines de petit pois dans la terre de jardin mélangée à un terreau potager, à 2-5 cm de profondeur et 6 cm d’écart (ou 10 cm si vous prévoyez un tuteurage avec des cannes de bambou ou un treillage). Recouvrez les graines de terreau et tassez.
Vous pouvez commencer à tuteurer lorsque les petits pois atteignent environ 6 cm de hauteur. Si vous manquez d’espace, il est tout à fait possible de cultiver des petits pois en pot ou en carré potager.
Cultiver les petits pois
En fonction de la variété choisie, les petits pois arriveront à maturité entre 12 et 16 semaines plus tard. Une fois fleuris, assurez-vous que les plants ne souffrent pas de la soif. Pensez aussi à leur apporter un engrais spécial potager une fois par semaine.
Ajouter un paillage au pied des petits pois contribue à diminuer les arrosages, sans pour autant les diminuer : contrôlez régulièrement l’humidité et arrosez au moins une fois par semaine.
N’oubliez pas que les oiseaux apprécient autant que nous les petits pois. Vous devrez donc les protéger avec un filet ou protéger les graines jusqu’à ce que les pousses soient bien en place.
Comment récolter les petits pois
Lorsqu’ils commencent à mûrir, ne tardez pas à cueillir les petits pois : plus ils sont jeunes, plus ils sont tendres et sucrés. Ne vous reposez pas sur vos lauriers cependant : une récolte régulière encourage la mise en production des petits pois tout au long de la saison. Plus vous cueillez, plus ils poussent !
Commencez la cueillette depuis le bas de la plante, là où les cosses sont plus vite mûres, puis remontez. Coupez les cosses avec des ciseaux. Vous pouvez ensuite congeler les petits pois, mais ils sont meilleurs consommés frais.
A la fin de la saison, taillez le feuillage, mais laissez les racines en place : elles aident à fixer l’azote dans le sol et préparent la prochaine récolte.
Récolte des petits pois
Apprenez-en plus sur les petits pois
L’origine des petits pois remonte à très longtemps : on a découvert des graines dans des tombes égyptiennes.
Les cosses de petits pois sont comestibles.
Une assiette de petits pois contient autant de vitamines C que deux grosses pommes et autant de fibres qu’une tranche de pain complet.
Comment protéger ses petits pois des maladies et ravageurs ?
Pucerons
Peu importe leur couleur, pucerons verts ou gris cendré ne sont pas synonymes de bonne nouvelles pour vos petits pois. En suçant la sève des plantes, ils l’affaiblissent et mettent en danger la récolte. Surveillez donc étroitement vos petits pois pour traiter dès l’apparition des pucerons. Utilisez un insecticide anti-puceron spécial légumes utilisable en agriculture biologique.
Bruche du pois
Plus ravageur encore, la bruche du pois est un insecte qui pond ses œufs dans les pois. Après leur éclosion, les larves voraces sont reconnues pour ne laisser que peu de chances aux grains qui se dressent sur leur passage. Là encore, un contrôle attentif est de mise, ainsi qu’une élimination des plantes atteintes.
Outre leurs bienfaits diététiques avérés, les petits pois sont aussi très faciles à cultiver et ne demandent que peu de soins, ce qui en fait de bons candidats au potager. Nous serions ravis de savoir comment vous vous débrouillez avec la culture de petits pois, si vous avez des astuces pour les cuire ou les cuisiner, ou même pour les servir à table. Partagez vos expériences avec nous sur les réseaux sociaux, ou laissez-nous un commentaire sous l’article.
Les petits pois sont assez faciles à cultiver et s’adaptent bien aux climats frais. Voici quelques conseils pour bien les semer et les planter :
1. Quand semer les petits pois ?
Au printemps : Les semis de petits pois se font idéalement entre février et avril, en fonction du climat. Ils préfèrent des températures comprises entre 10 et 20 °C pour bien germer. Si vous habitez dans une région au climat doux, vous pouvez commencer les semis en février, mais pour les climats plus frais, attendez fin mars ou avril.
En automne : Dans les régions à climat doux, il est aussi possible de semer des petits pois en octobre-novembre pour une récolte précoce au printemps.
2. Où et comment semer les petits pois ?
Emplacement : Choisissez un endroit ensoleillé ou semi-ombragé avec un sol bien drainé, léger et riche en humus. Les petits pois apprécient les sols légèrement calcaires.
Préparation du sol : Ameublissez le sol, enlevez les mauvaises herbes et enrichissez-le avec un peu de compost.
Semis en ligne : Semez les petits pois en lignes espacées de 40 à 50 cm, avec un écart de 3 à 5 cm entre chaque graine. Enterrez les graines à une profondeur de 2 à 3 cm et tassez légèrement la terre.
3. Entretien après la plantation
Arrosage : Maintenez le sol frais sans excès d’eau, surtout pendant la germination. Après, arrosez régulièrement mais sans détremper.
Tuteurs : Certaines variétés de petits pois nécessitent des tuteurs. Placez des petits rames ou grillages pour soutenir les tiges grimpantes.
4. Récolte
Les petits pois se récoltent environ 2 à 3 mois après le semis, selon les variétés. Récoltez-les régulièrement pour encourager la production de nouvelles gousses.
Suivez ces étapes et vos petits pois devraient pousser et vous offrir de belles récoltes !
Agriculture ( Les meilleures variétés de courges à cultiver )
Comment et quand planter des courges ?
En petit nom d’oiseau « courge » n’est pas forcément un qualificatif très apprécié ! Par contre, au jardin, la famille des cucurbitacées fait souvent l’unanimité : on adore.
La famille des courges (Cucurbita sp.) regroupent les potirons, potimarrons, courges spaghetti, citrouilles et autres courges de tous genres. Hormis les coloquintes dédiés exclusivement à la déco, tous les membres de cette famille sont comestibles.
Les meilleures variétés de courges à cultiver
Les courges appartiennent à la grande famille des cucurbitacées. Il existe une large gamme de citrouilles et potirons disponibles, depuis l’énorme ‘Dills’Atlantic Giant’ qui peut produire des fruits de près de 800 kg) à ‘Jack Be Little’, une citrouille mini-format qui ne dépasse pas les 7 centimètres de diamètre.
La plupart des courges ont besoin d’espace, mais si vous ne possédez pas un grand jardin, vous pouvez toujours choisir une variété de petite taille et l’utiliser comme une plante grimpante. Et si vous souhaitez changer de la traditionnelle courge orange, il existe des courges à la peau rayée, verruqueuse ou ridée, et même des blanches ou des bleues. Voici quelques courges à favoriser:
Courge ‘Evergold’ : la citrouille classique, parfaite en cuisine et pour les sculptures d’Halloween
Courge ‘Becky’ : des fruits orangés d’environ 20 cm de diamètre, avec une chair très aromatique.
Courge ‘Munchkin’ : une variété de petite taille qui produit des fruits oranges à peau ridée.
Courge ‘Queensland Blue’ : une variété très originale avec une peau vert-bleu et une chair douce et savoureuse.
L’équipement indispensable pour faire pousser les courges
Pour semer
Des pots de 9 cm de profondeur
Du terreau pour semis
Des étiquettes
Une terrine de semis ou des sacs en plastique
Pour planter
Du terreau potager ou du fumier
Des ardoises ou des briques
De la paille de chanvre
Pour les courges grimpantes
Des tuteurs d’environ 2 m de haut
De la ficelle ou du raphia
Cultiver des courges : Comment s’y prendre ?
Comme 90% des plantes, les courges aiment la chaleur, donc prévoyez-leur une place au soleil. Vous pouvez semer la courge en place dès le mois d’avril, mais le plus simple est d’installer des plants directement en terre au mois de mai, après les risques de gelées printanières.
Planter des graines de courges
Que vous préfériez des courges butternut ou spaghetti, l’idéal est de semer les courges tôt dans l’année, de mi à fin avril, car les plantes mettent longtemps à pousser.
Remplissez des pots individuels de 9 cm de diamètre avec de terreau pour semis.
Plantez les graines à 2,5 cm de profondeur.
Arrosez les pots et placez-les dans une terrine de semis couverte ou recouvrez-le de sachets plastique dans une position ensoleillée, à une température d’environ 20°C. les graines devraient lever en 5 à 7 jours.
Après la levée, enlevez le couvercle ou les sacs plastique et laisser les plantules grandir tranquillement dans une mini-serre ou sur un rebord de fenêtre avant de les repiquer au jardin.
Quand planter les courges ?
Pour déterminer quand planter les courges, fiez-vous à la météo. Les courges n’apprécient pas le froid, donc attendez mai ou début juin avant de les installer dans un endroit ensoleillé et abrité du froid.
Quelques semaines avant la plantation, créez des poquets en creusant un trou pour chaque plant d’environ 20 x 20 cm de profondeur. Laissez 2 à 3 mètres entre chaque plant et entre chaque rangée. Remplissez chaque trou de terreau et de fumier bien décomposé. Les courges sont plutôt gourmandes et ont besoin d’un sol riche en nutriments pour bien pousser, donc vous pouvez sans souci ajouter de l’engrais en granulés au pied de vos courges.
Vous pourrez, au choix, les laisser courir au sol ou les faire grimper sur une structure solidement attachée. Certaines variétés de courges comme les pâtissons, par exemple, ont un port érigé et ne demandent pas beaucoup de place.
Pour faire grimper une courge sur un support, plantez fermement dans le sol juste à côté d’un des poquets trois tuteurs, et attachez-les à la cime pour créer un tipi. Assurez-vous de la solidité de votre structure, car même les plus petites courges pèsent leur poids lorsqu’elles portent des fruits. Espacez vos courges grimpantes d’un mètre les unes des autres.
Endurcissez vos plants une semaine avant la plantation en plaçant les pots dehors la journée et en les rentrant la nuit.
Plantez une courge dans chaque poquet. Tassez le sol autour de la plante et arrosez bien.
Comment réussir l'entretien de vos courges ?
Les courges contiennent pas moins de 95% d’eau, alors évidemment cet élément va être le point-clé de leur développement tout au long de la culture. Un arrosage hebdomadaire des courges est le minimum, mais vous devrez peut-être doubler la fréquence en cas d’épisode de sécheresse. N’oubliez pas d’arroser le sol et non le feuillage pour éviter le développement des maladies.
Bien sûr, pour éviter la corvée d’arrosage, vous pouvez installer du paillage au pied de la plante. Le paillage potager comme la paillette de chanvre ou un paillage avec une très bonne rétention en eau est idéal.
A la pose, optez pour une épaisseur d’au moins 7 centimètres qui va limiter l’évaporation de l’eau due au rayonnement du soleil. La terre restera humide au pied de votre plant… pour son plus grand bonheur et le vôtre !
Au fur et à mesure de la croissance de votre courge grimpante, attachez les tiges sur les tuteurs.
Si votre terre n’est pas assez riche, apportez un engrais utilisable en agriculture bio (l’engrais naturel liquide spécial tomates est idéal en apport hebdomadaire) afin de favoriser la maturation des fruits. Glissez une ardoise ou des briques pour surélever la courge et lui éviter l’humidité du sol et la voracité des limaces. Les courges produisent en général deux à trois fruits par plant, mais les variétés petit format sont plus productives.
La culture des courges peut aussi se faire dans des contenants de 50 cm de toutes parts, utilisez un terreau potager.
La récolte de courges
Laissez les fruits le plus longtemps possible sur la plante pour que leur goût s’épanouisse au maximum. Si des gelées précoces menacent, protégez vos citrouilles avec du carton et de la paille.
Pour savoir quand récolter vos courges, le plus simple est de taper doucement sur les fruits. S’ils renvoient un son creux, c’est qu’ils sont prêts à être récoltés. Pour hâter la maturation, ôtez les feuilles autour du fruit.
Utilisez des sécateurs pour couper les tiges et laissez une bonne longueur sur le fruit. Avant de stocker les citrouilles, laissez les dehors une dizaine de jours pour bien les sécher. Si le temps n’est pas de la partie, placez-les dans une serre ou un rebord de fenêtre ensoleillé.
Comment conserver les courges ?
Une fois cette étape terminée, stockez les courges dans un local frais et bien ventilé, à une température d’environ 7-10°C. vérifiez régulièrement la présence de courges malades et éliminez-les. Vous pouvez garder ainsi les courges jusqu’à six mois.
Les courges se préparent à toutes les sauces. Leur conservation est très simple : la congélation, la mise en bocaux en pickles ou à l’huile, permettront de régaler toute la famille pendant les mois d’hiver.
Les maladies les plus courantes des courges
Les courges peuvent être affectées par l'oïdium, une maladie fongique qui laisse des traces blanches sur les feuilles, et dans certains cas graves léser la plante. L'oïdium se développe plus volontiers pendant les épisodes d'humidité et de chaleur. Minimisez les risques en arrosant régulièrement vos courges et en prenant garde à ne pas arroser le feuillage. Enlevez et débarrassez-vous du feuillage abîmé dès son apparition.
Par temps froid, les fruits peuvent ne pas réussir à mûrir, ou tomber avant d’arriver à maturité. Ceci est dû à un problème de pollinisation. Dès que les températures augmentent, le problème se résout de lui-même.
Homme et vie ( Selon vous, la chasse peut-elle être une activité "durable" ? )
Les chasseurs, le gouvernement français et la Commission européenne ont signé en mars un « Guide interprétatif pour une chasse durable ». Objectif : en finir avec les controverses récurrentes sur les conditions et les dates de la chasse. Environ 1 370 000 personnes chassent en Europe aujourd’hui. Jean-Louis Borloo a salué la signature de ce texte : « La chasse est au cœur de la gestion de nos territoires ruraux », a estimé le ministre de l’Environnement, après avoir annulé, fin février, l’interdiction de chasser la belette et la martre en France.
Selon vous, la chasse peut-elle être une activité « durable » ?
La chasse peut-elle être écolo ?
Alors que la saison de chasse débute peu à peu partout en France, la Fédération nationale des chasseurs (FNC) tient à rappeler le rôle de l’activité cynégétique dans la préservation de la biodiversité. Maintien et amélioration des habitats naturel de la faune, régulation des espèces, les quelque 1,3 millions de chasseurs du territoire français participeraient ainsi à la gestion de la nature.
Les réflexions actuelles pour concilier chasse et développement durable s’appuient largement sur l’écologisation en tensions de cette pratique en France. La chasse-gestion hier proposée comme alternative à la chasse-cueillette, la promotion plus récente de la chasse écologique, puis les réflexions actuelles sur la chasse durable peuvent sans doute être considérées comme autant de stratégies défensives de la part des responsables cynégétiques, mais cette lecture nous paraît trop partielle. Pourquoi la chasse durable connaît-elle un tel succès auprès des responsables cynégétiques français et européens quelques années seulement après les succès électoraux du parti Chasse-Pêche-Nature-Traditions, auquel certains dirigeants cynégétiques avaient participé ? Comment situer la chasse durable par rapport au processus d’écologisation de la chasse ?
La chasse peut être considérée comme une activité "durable" dans certains contextes, mais cela dépend de nombreux facteurs, dont la manière dont elle est pratiquée, les espèces chassées, et le cadre légal et éthique en place. Voici quelques éléments à considérer pour évaluer la durabilité de la chasse :
1. Gestion des populations animales
La chasse peut contribuer à la gestion des populations d'animaux sauvages lorsque ces populations sont surveillées de près et que des quotas sont établis pour maintenir l’équilibre écologique. Par exemple, en régulant les espèces qui risquent de proliférer et de perturber les écosystèmes (comme les sangliers dans certaines régions), la chasse peut potentiellement être bénéfique pour la biodiversité.
Cependant, si elle est pratiquée sans gestion rigoureuse, elle peut déséquilibrer les écosystèmes, épuiser les populations d'animaux et nuire à d’autres espèces par l’effet cascade.
2. Protection des espèces menacées
Dans une démarche de durabilité, seules les espèces en populations stables et non menacées devraient être chassées. La chasse doit éviter les espèces vulnérables ou en déclin, sinon elle risque d'exacerber leur risque d'extinction. La chasse réglementée est parfois un moyen de recueillir des fonds pour la conservation, mais cela reste une approche controversée.
3. Rôle des traditions et de l'économie locale
Dans certains cas, la chasse fait partie de la culture locale et contribue à l’économie, notamment dans les régions rurales. Elle peut être une source d'alimentation et de revenu, particulièrement dans des sociétés où elle est une pratique traditionnelle respectueuse de l’environnement.
Une chasse durable pourrait ainsi tenir compte des besoins des communautés locales et respecter les cycles naturels.
4. Impact environnemental
L'impact environnemental de la chasse dépend aussi des pratiques employées : le type d'équipement, le mode de transport, la gestion des habitats, etc. Des pratiques de chasse peu respectueuses de l'environnement, comme la chasse au trophée ou l'abandon de déchets, nuisent à la durabilité.
Des pratiques encadrées et respectueuses de l’environnement (limitation des munitions en plomb, respect des habitats naturels, etc.) favorisent une approche plus durable.
5. Contrôle et suivi scientifique
Pour être durable, la chasse doit être encadrée par des organismes de gestion de la faune qui assurent un suivi scientifique des populations et adaptent les réglementations en fonction de l’évolution des populations animales et des conditions écologiques.
Conclusion
La chasse peut être durable si elle est pratiquée de manière contrôlée, en tenant compte des limites écologiques, des principes de gestion de la faune, et des besoins des communautés locales. Une chasse respectant ces principes pourrait ainsi s'intégrer dans une approche plus large de conservation et de gestion durable des ressources naturelles.
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